79è Assemblée générale de l’ONU : le Cameroun bat campagne pour Philémon Yang en Afrique du Sud

Le pays de Paul Biya envisage de présider la 79è session de l’Assemblée générale de l’Organisation des nations unies prévue en 2025.

En prélude à l’élection du président de la 79è session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Onu, le Cameroun propose son ancien Premier ministre de 2009 à 2019, Philémon Yang. Neuf mois au moins avant le début de la session qui se tient en 2025, le président de l’Assemblée et ses 21 adjoints doivent être connus. Ainsi l’élection devrait-elle se tenir au début de l’année 2025. Pour espérer remporter cette élection et occuper le poste, le Cameroun a déjà entamé une opération de charme auprès de ses pays frères et amis de l’Afrique centrale.

C’est ainsi qu’au mois de juillet dernier, le pays a obtenu le soutien des 11 pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac). L’actuel Grand chancelier des ordres nationaux du Cameroun a besoin de plus de soutien aussi bien en Afrique que dans le reste monde. Le gouvernement camerounais, dans l’optique de convaincre davantage de potentiels Etats à voter pour son candidat, a saisi l’occasion de la tenue du 15è sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine Afrique du Sud) qui se tient à Johannesburg. Outre ces pays émergents cités plus haut, la rencontre mobilise plusieurs autres chefs d’Etat et de gouvernement.

La délégation camerounaise conduite par l’actuel Premier ministre chef du gouvernement Joseph Dion Ngute a donc entre autres missions, de battre campagne pour son candidat. Même si en réalité être vainqueur à l’issue de cette élection n’est pas chose aisée. Au regard de l’histoire de la création et de l’évolution de l’Assemblée générale de l’Onu, le continent africain a présidé cette instance à travers 13 de ses fils, dont Jean Ping du Gabon, le seul ressortissant de l’Afrique centrale. Le 14è Africain et le 2è originaire de cette partie du continent à présider cette Assemblée, pourrait être Philémon Yang.

L’homme en plus d’être originaire d’un pays l’anglais comme langue officielle comme la majorité des anciens présidents originaires des pays africains, neuf des 13, a démontré qu’il pouvait être à la hauteur du poste. Magistrat et diplomate, il a occupé plusieurs postes ministériels au Cameroun et ambassadeur du Cameroun au Canada pendant 20 ans. Il dirigera par la suite le gouvernement de son pays pendant 10 ans.

Ordre des avocats du Cameroun : le président de l’assemblée générale et les 15 membres du conseil sont connus

C’est à l’issue des élections tenues entre dimanche 19 et lundi 20 juin 2022 au Palais polyvalent des sports de Yaoundé.

Les premières décisions de l’assemblée générale élective de l’Ordre national des avocats du Cameroun en cours depuis samedi dernier sont  connues. Il s’agit du résultat des élections à l’assemblée nationale de l’ordre et au Conseil de ce dernier. En effet, les avocats Kless Yves Kouamou et Ernest Gbata ont été élus aux postes respectifs de président et vice-président de l’assemblée générale des avocats.

Le résultat ayant sanctionné la fin du scrutin a été dévoilée en fin de soir dimanche. L’heureux élu porté à la tête de cet organe a récolté 1381 voix. A la proclamation des résultats, celui qui était vice-président de l’assemblée générale de l’Ordre depuis 2018 n’a pas retenu sa satisfaction.

« Ma fierté, celle que j’ai, n’est pas forcément la mienne, mais celle de tout le barreau. Si le barreau doit changer, il doit changer à partir de l’assemblée générale. C’est  ainsi que le thème que je défends est de replacer l’assemblée générale au cœur de l’action du barreau et agir maintenant », déclare le remplaçant de Evaristus Mofor.

Après leur élection, les travaux se sont poursuivis. Aux environs de 6h ce  lundi, les 15 membres du Conseil de l’Ordre ont été élus sur les 50 candidatures enregistrées. Il s’agit de Me Fojou, Me Atangana Bikouna, Me Duga Titanji, Me Ebah Ntoko, Me Mbah, Me Memong, Me Tam Bateky, Me Zangue, Me Ngo Minyogog, Me Moussa Ganava, Me Deugoue, Me Fouegoum, Me Tamo, Me Assira et Me Kontchou.

Pour l’élection du bâtonnier, juste  cinq candidats sont en lice, après les tractations et disqualification. Il s’agit de Me Atangana Bikouna, Me Duga Titanji, Me Mbah, Me Memong et Me Ebah Ntoko.

Affaires : Stéphane Richard s’en va officiellement d’Orange ce jour

Ce jeudi 19 mai 2022, Stéphane Richard quitte officiellement Orange après plus d’une décennie à la tête du groupe français.

Après avoir délaissé la direction générale du groupe, reprise par Christel Heydemann le 04 avril 2022, Stéphane Richard doit quitter son costume de président au profit de Jacques Aschenbroich, à l’occasion de l’assemblée générale du groupe. Le site numeriques.com indique que, « ce départ est loin de se faire dans un climat apaisé ».

Tout d’abord, certains actionnaires n’ont pas apprécié que le conseil d’administration d’Orange décide de proposer une rémunération exceptionnelle de 475 000 € bruts, soit près de quatre mois du salaire annuel de Stéphane Richard (1,8 million d’euros en 2021). Et pour cause, ils ont fait valoir que cette prime de départ n’était pas prévue dans le contrat du patron de l’opérateur.

De plus, Stéphane Richard ayant été condamné dans le cadre de l’affaire Tapie, il n’était pas envisageable à leurs yeux qu’il perçoive une telle gratification, pourtant accueillie favorablement par les salariés d’Orange qui ont globalement apprécié l’action de Stéphane Richard durant ses 12 années passées en tant que PDG du groupe. L’État, qui l’a pourtant poussé vers la sortie après sa condamnation, était également favorable à cette prime.

L’intéressé a décidé moins de 48 heures avant l’AG de renoncer à cette prime, sans manquer de « remercier le conseil d’administration de cette intention ».

Préalablement candidat à sa propre succession, mais uniquement en tant que président, Stéphane Richard a finalement renoncé après avoir été condamné le 24 novembre 2021 à un an de prison avec sursis et 50 000 € d’amende pour complicité de détournement de biens publics dans le cadre de l’affaire Tapie. Dans la foulée de l’annonce de la condamnation, le conseil d’administration d’Orange avait accepté sa démission.

Désormais, il va se reconvertir dans la finance en rejoignant la banque d’affaires américaine Perella Weinberg Partners, où il va s’occuper des fusions-acquisitions dans les télécoms.

Cameroun : les actionnaires de CCA-Bank appelés en Assemblée générale

Dans un communiqué publié hier 11 mai, le président du conseil d’administration de cette banque Albert Kemle, convoque une assemblée générale extraordinaire et une autre ordinaire le 21 mai prochain à Bangou, dans la région de l’Ouest.

L’un des points à l’ordre du jour c’est l’augmentation du capital de cet établissement bancaire qui pour le moment est de 10 milliards de F CFA. Par ailleurs, les différents acteurs, procéderont au cours de cette assemblée au renouvellement des mandats ; tant des administrateurs que des commissaires aux comptes.

Les statistiques indiquent que, du 31 mai 2018 au 31 mai 2021, l’encours des dépôts à CCA-Bank est passé de 173 milliards FCFA à 345 milliards de FCFA soit 171 milliards FCFA de plus et une croissance de 99%. C’est presque l’équivalent des dépôts collectés en 20 ans de microfinance.

CCA-BANK est une banque universelle qui propose des services financiers. Elle dispose de 43 agences et 54 distributeurs de billets. Son siège social est dans la ville de Yaoundé.

Le Camerounais Christophe Eken, à la tête des chambres consulaires d’Afrique francophone 

La Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima) du Cameroun accueille les 4 et 5 avril 2022, la 46ème Assemblée générale de la conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (Cpccaf).

Mounir Mouakhar, président sortant a passé le témoin à Christophe Eken. Cette élection a eu lieu en marge de la 46ème Assemblée générale de la Cpccaf, marquée par l’investiture du nouveau bureau, présidé par Christophe Eken, président de la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat du Cameroun.

Le Cameroun via la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Mines et de l’Artisanat du Cameroun (Ccima), a accueilli la 46e assemblée générale de la Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (Cpccaf). Les travaux ont été ouverts par le Premier ministre, chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute le 4 avril 2022.

Il était donc question « de faire le bilan de la mandature écoulée, mais aussi de se concerter sur les grandes orientations de la nouvelle mandature, en particulier les projets de coopération en faveur du développement économique fondé sur le secteur privé, dans un contexte africain affecté par la crise sanitaire et aussi particulièrement vulnérable à la flambée des coûts de l’énergie et des matières premières ».

Créée en 1973, la Cpccaf est une association à but non lucratif avec pour objectifs la promotion et la structuration du secteur privé africain et le développement des relations commerciales entre l’Union Européenne et l’Afrique. Elle compte 131 chambres membres, dont 26 pays africains impliqués.

La Cpccaf élabore et met en œuvre des programmes de coopération pour le renforcement des capacités et des compétences des structures africaines d’accompagnement des entreprises, comme les chambres, et mène des actions de coopération sur le terrain, en Afrique, dans des domaines tels que la formation et l’emploi, l’insertion des jeunes et des femmes, la transition écologique et la sécurité économique.

Cameroun – AGE de la Fécafoot : le ministre Mouelle Kombi comme Ponce Pilate

Opposé dans un premier tems à la tenue de l’Assemblée générale extraordinaire de validation des nouveaux textes de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) en vue des élection à venir, le ministre des Sports et de l’éducation physique accepte d’avaler des couleuvres sous la pression de la FIFA qui ordonne de laisser le processus électoral.

 

Le  Prof Narcisse Mouelle Kombi se rebiffe dans la soirée du 12 juillet 2021, veille de l’Assemblée générale extraordinaire (AGE) de la Fécafoot qui se tient en ce moment à Yaoundé.  Dans une gymnastique inattendue, le patron des sports donne son accord pour la tenue de cette réunion. Le membre du gouvernement met de côté ses arguments de droit évoqués dans sa correspondance du 8 juillet dernier,  pour faire prévaloir ceux de la FIFA qui, ont un parfum de menace de retrait de la CAN.

Narcisse Mouelle Kombi écrit au secrétaire Secrétaire général de la Fécafoot ce qui suit : «  en accusant réception de votre correspondance susvisée, reçue ce jour et dans laquelle vous me transmettez le courriel à vous adressé conjointement par les Secrétaires Généraux de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) et de la Confédération Africaine de Football (CAP), Nous prenons acte du contenu de ce courriel et notons que ces instances faîtières de  football avalisent le processus électoral engagé sous la conduite du Bureau Exécutif intérimaire de la Fédération Camerounaise de Football ».

Or, dans sa correspondance de la semaine dernière,  le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep),  garant du respect de la loi camerounaise en matière des sports, s’opposait à  cette AGE, arguant que le processus engagé pour qu’elle se tienne viole le règlement en vigueur. L’enseignant de droit déplorait par ailleurs : le non-respect de l’esprit de la lettre des sentences rendues par le Tribunal arbitral du sport (TAS) et la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique (CCA-CNOSC), induisant l’illégitimité des personnes convoquées à l’Assemblée générale du 13 juillet 2021, et le non-respect par la Fécafoot de ses propres textes.

Le Minsep se contente à présent de souhaiter que ledit processus électoral ainsi que l’Assemblée générale extraordinaire de validation des textes,  se déroulent  dans le respect de la légalité, de l’ordre public ainsi que dans un esprit de consensus et de rassemblement des acteurs du football camerounais. Quid de la loi du Cameroun dont-il déplorait la violation ?

Il faut dire qu’avant le revirement du ministre des Sports, c’est le Sous-préfet de Yaoundé 2 qui a ouvert hier  le bal des rétropédalages. Après avoir reçu les observations du ministre des Sports à propos de ladite AGE,  Mamadi Mahamat a interdit sa tenue avant de rapporter sa décision quelques heures plus tard à la lecture de la lettre de la FIFA qui ordonne d’accompagner la Fécafoot.

L’AGE qui se tient ce jour dans un hôtel de Yaoundé, connait la présence par visioconférence des représentants de la FIFA et la CAF. A savoir : Rolf Tanner, chef du département de gouvernance des associations membres de la FIFA et  Jean Guy Blaise Mayolas président de la Fédération Congolaise de Football (Fecofoot).

Cameroun: les patrons des plus grandes entreprises privées appelés à élire l’éventuel successeur de Célestin Tawamba

L’élection du nouveau conseil d’administration du Groupement inter-patronal du Cameroun est prévue le 16 décembre 2020 dans la capitale économique du Cameroun, après un peu plus de trois ans de présidence de M. Tawamba

 

Le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) a rendu publique sur son site web la convocation, par son président en exercice – Célestin Tawamba -, des adhérents de l’institution à l’assemblée générale ordinaire et élective du Gicam prévue le 16 décembre 2020.

Ladite assemblée tablera officiellement sur la clôture des comptes de l’exercice 2019 et l’élection d’un nouveau conseil d’administration.

Célestin Tawamba, élu le 29 juin 2017 avec sa liste “Le Gicam en action” à la tête de ce plus grand rassemblement d’entreprises privées au Cameroun – par le chiffre d’affaires -, remettra éventuellement le renouvellement de son mandat à la confiance de ses pairs.

Le mandat écoulé du promoteur de Panzani Cameroun (pâtes alimentaires), Cinpharm (médicaments) et Société agroalimentaire équatoriale (fabrication de biscuits) – entre autres – a été principalement marqué par ses critiques récurrentes de la politique fiscale du gouvernement et des initiatives – sans résultats selon lui – des pouvoirs publics pour l’amélioration de l’environnement des affaires à l’instar du Cameroon Business Forum.

L’exécutif du Gicam est élu pour une durée de trois ans, renouvelable une fois, depuis décembre 2018.

Cameroun: le capital de la SIC passe de 1 milliard à 75 milliards de F CFA

Augmentation approuvée lors d’une session extraordinaire de l’assemblée générale des actionnaires de l’entreprise publique

 

L’assemblée générale des actionnaires de la Société immobilière du Cameroun (SIC), réunie en session extraordinaire le 29 septembre dernier, a validé une augmentation de 74 milliards de F CFA du capital de la structure, qui passe ainsi de 1 milliard à 75 milliards de F CFA, rapporte un communiqué diffusé ce jour.

Ladite assemblée générale s’est tenue sous la présidence de Célestine Ketcha Courtès, PCA de la SIC et ministre de l’Habitat et du Développement urbain.

Créée en 1952, la SIC est une entreprise publique chargée des activités d’habitat social (logements sociaux) initiées par le gouvernement camerounais.

L’entreprise a officiellement réalisé, au courant de l’exercice 2019, un résultat positif de 701 millions de F CFA (701 163 635 F CFA dans le détail), en amélioration par rapport à celui de l’exercice 2018 “qui était de – 4 053 674 368 F CFA”.

Cameroun : Paul Biya boude l’Assemblée générale de l’ONU

Alors qu’il était programmé, le président camerounais n’a pas pris la parole à la tribune virtuelle de la grand-messe des Nations unies qui se tient cette année par visioconférence.

On ne lui connait aucune prise de parole publique par visioconférence, depuis que le procédé s’est démocratisé avec la survenue de la pandémie du coronavirus.

Selon la radio Voice of America, rapportée par le journaliste Alex Gustave Azebaze, Paul Biya était attendu ce 28 septembre à la tribune virtuelle de l’Assemblée générale de l’Organisation des nations-unies (ONU).

Non seulement le président Paul Biya n’a pas pris la parole, mais la présidence de la République du Cameroun n’a pas non plus justifié cette absence.

Crise sanitaire oblige, l’Assemblée générale de l’ONU s’est tenue cette année par visioconférence avec des chefs d’Etat qui se succèdent à la tribune virtuelle depuis leur bureau.

Depuis la survenue de la pandémie de coronavirus en mars 2020, le président Paul Biya s’est surconfiné, limitant ses brèves apparitions publiques à quelques audiences qu’il accorde à des ambassadeurs étrangers.

Cameroun : de nouveaux administrateurs au Canon sportif de Yaoundé

De nouveaux administrateurs ont été désignés jeudi, à l’issue d’une Assemblée générale du Canon tenue à Yaoundé. Pierre Wome Nlend devient PCA dudit club et Châtelin Kono, le nouveau directeur.

Le nouveau directoire du Canon sportif de Yaoundé est constitué de sept personnalités du monde du football, presque tous sortis de ce club. Ce sont : Pierre Wome Nlend (président du conseil d’administration), François Omam Biyik, Alioum Boukar, Raymond Kalla Nkongo, Mbida Messi, Essono Mballa Djeng et Châtelain Kono (directeur général).

Ils ont été désignés à l’issue de l’Assemblée générale tenue jeudi au siège du Kpa-Kum sis au quartier Nkoldongo, à Yaoundé. Une mue pour le club qui a été promu en première division de la compétition de football Mtn elite one, le 15 octobre dernier, après un an passé en division inférieure. Le Canon avait ainsi bénéficié d’une décision de la Ligue professionnelle de football (Lfpc) de faire passer le championnat de première division à 20 équipes contre 17 auparavant.

Article lié : Canon de Yaoundé : L’affaire des factions en dissidence portée au tribunal

Football : la Fecafoot se réunit en assemblée générale ce 10 octobre

Les membres convoqués se retrouveront pour l’adoption des nouveaux statuts et du code électoral.

L’assemblée générale de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) se tiendra le 10 octobre 2018 au centre d’excellence de la Confédération africaine de football (Caf), à Mbankomo. Cette rencontre a fait l’objet de plusieurs reports. Le dernier en date avait été communiqué alors que ladite assemblée était prévue le 27 septembre. La période de campagne électorale a contraint les organisateurs à procéder à un léger décalage.

Lors de la rencontre de demain, il  sera question pour les membres convoqués, de se pencher sur l’adoption des nouveaux statuts, du code électoral, du régime financier et du code éthique de la Fecafoot. Ce sera également l’occasion pour les membres du comité de normalisation de s’intéresser aux questions des statuts-type des ligues décentralisés et des ligues spécialisées.

L’adoption de ces statuts devrait conduire à l’élection du nouveau bureau exécutif de la Fecafoot. C’est d’ailleurs la principale mission assignée au comité de normalisation nommé en août 2017. Le comité de normalisation a également publié la liste des 76 délégués habiletés à prendre part aux assises du 10 octobre.

 

Eglise presbytérienne du Cameroun : à Ebolowa, les cultes se célèbrent dehors

Une crise interne ronge cette communauté depuis plusieurs mois.

Les fidèles de l’Eglise presbytérienne du Cameroun (Epc) d’Ebolowa (région du Sud du Cameroun) témoignent leur foi hors des chapelles depuis mars 2018. Les temples du consistoire du Ntem sont scellés. De ce fait, les cultes et autres activités se tiennent autour de ces chapelles, soit sous des hangars, soit carrément à l’air libre.

Un conflit interne justifie cette situation. « L’église centrale a pris la résolution de diviser notre consistoire en trois,  sans se soucier de ce que disent les textes, ça veut dire commencer à la base. La décision est seulement tombée de l’assemblée générale, ce qui est

anticonstitutionnel. Nous sommes donc, depuis ce temps-là, en mésintelligence avec l’église centrale», affirme Chapelain Mimbe, modérateur du consistoire de l’Epc de la vallée du Ntem cité par le quotidien Le Jour de ce mardi 19 juin 2018.

Cette crise ne date pas d’aujourd’hui. En 2016, le pasteur Zé Angon, modérateur de la paroisse d’Elat, a porté plainte contre l’Epc pour ne pas s’aligner sur la décision de la 59ème assemblée de cette communauté religieuse. Ladite décision portait sur la division en trois, du consistoire du Ntem (Endam, Mvangan et Ntem). A l’époque, pour calmer les tensions, des scellés avaient été posés sur le temple d’Elat, à la demande du préfet de la Mvila, puis levés par le gouverneur de la région du Sud, Félix Nguélé Nguélé.

Une sortie de crise n’ayant pas été trouvée depuis lors, les nouveaux consistoires créés par la 59ème assemblée générale de l’Epc ont demandé que leurs temples soient scellés en attendant l’issue des procédures judiciaires en cours.