Cameroun : Africa Golden Bank, de l’homme d’affaires Samuel Foyou, obtient l’autorisation d’exercer

L’entrée en scène d’Africa Golden Bank, vient étoffer le paysage bancaire camerounais, renforçant de fait, l’offre locale en matière de services bancaires.

C’était attendu depuis mars 2023, quand la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac) avait délivré «l’avis conforme», c’est désormais officiel. Africa Golden Bank vient de recevoir du ministère des Finances (Minfi) l’autorisation d’exercer l’activité bancaire au Cameroun. Les promoteurs de ce qui sera la huitième banque détenue par un national (après Afriland First Bank, CCA Bank, La Régionale, BCPME, CBC, UBC, NFC) a obtenu son agrément pour exercer sur le marché camerounais.

Elle devient officiellement la 19eme banque à opérer au Cameroun, après La Régionale, l’équatoguinéen Bange Bank et le Nigérian Accès Bank qui ont officiellement démarré leurs activités en 2022. C’est ainsi l’aboutissement d’un long processus, d’aucun n’y croyaient plus car après « l’avis conforme » délivré en mars 2023  par la Cobac, le dossier est resté bloqué  près de 6 mois  au Premier ministère.

Avec cette entrée sur le marché bancaire, le milliardaire camerounais Samuel Foyou diversifie davantage son portefeuille d’investissements quelques temps seulement après l’ouverture à Douala d’un hôtel 5 étoiles et la mise en activité de sa Brasserie (Brasaf) la 4e dans le pays. L’empire de l’homme d’affaires est composé au total d’une dizaine d’entreprises. On peut citer entre autres Fermencam, Unalor, Plasticam, Sotrasel, BSF (Biscuiterie Samuel Foyou), Brasaf

Le ministère des Finances a également donné son quitus pour l’agrément  du top management de cet établissement de crédit, Sylvestre Ngouchinghe, patron de Congelcam, leader dans la distribution des produits de la mer dans toute la sous-région est  représenté au Conseil, tout comme Gamo Timothé PDG de Cogeni et Sunu Assurances. Edouard Akame Mfoumou, ancien ministre des Finances apparaît également au sein du Conseil comme administrateur indépendant. La banque a  aussi comme premier administrateur directeur général, Jean Michel Monayong assisté d’Hippolyte Tagatio au poste de DGA.

 

Cameroun-Transport urbain : le gouvernement accorde une licence temporaire à Yango

Le Cameroun a accordé une licence temporaire à Yango, un réseau de transport à la demande exploité par la société technologique multinationale russe Yandex, après que la plateforme ait été suspendue en février pour non-conformité présumée.

Le 16 août dernier, le ministre en charge des Transports a signé une décision, donnant à « la société Enangue Holding Sarl, titulaire de la licence spéciale (S10) n°4/SSDT/MINT/DTR/CE003, représentée par Awana Ateba Michel Guy France, une autorisation provisoire d’exercice du service de transport par taxi opéré via la plateforme numérique Yango au Cameroun », écrit le ministre des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena. L’autorisation du membre du gouvernement est valide pour une période d’un an éventuellement renouvelable. Toutefois, ce dernier précise que cette autorisation provisoire est « individuelle, non transférable et insusceptible de location ».

La décision de Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena intervient près d’un an après le décret du 10 octobre 2022,du Chef du gouvernement rendant obligatoire l’obtention d’une licence et d’une autorisation préalable avant de proposer les services de transport de personnes par taxi opéré via les plateformes mobiles.

Depuis son lancement en 2021 dans les villes de Yaoundé et Douala, Yango a rencontré des défis. La plateforme a fait l’objet de plaintes de la part des syndicats de transports routiers, qui ont accusé la plateforme d’opérer clandestinement et de concurrencer déloyalement les prestataires de services de taxi réguliers. En réponse, Yango a déclaré qu’elle offre des services d’information tandis que le transport, le support et les services auxiliaires sont fournis par des tiers indépendants. La société a reçu un délai pour se conformer à la réglementation ou faire face à une suspension ultérieure.

Cameroun-Samuel Eto’o : «Dès que la justice nous le permet, nous allons démarrer ce projet»

Indique le président de l’instance faitière du football camerounais à propos de la construction du siège de la Fécafoot. 

La construction de l’immeuble siège de la Feacfoot s’achèvera-t-il un jour? Dix ans déjà que les travaux de construction du nouveau siège de la Fecafoot ont été lancés au quartier Warda, à Yaoundé. Démarré en 2012, sous l’ère Iya Mohammed, le chantier devait être livré en 2013. Tout est arrêté depuis que l’ex-Dg dans la Sodecoton a été incarcéré à la prison de Kondengui.

Le nouvel exécutif de la Fecafoot a pris l’engagement cette année 2023 de poursuivre les travaux jusqu’aux finitions. Interrogé sur l’avancée des travaux du nouveau siège de la Fecafoot, Samuel Eto’o déclare attendre l’autorisation de la justice.

« Nous avions en projet de lancer en janvier, mais indépendamment de notre volonté ça ne s’est pas fait. Nous attendons encore une autorisation de la justice. Il y a des choses qui à notre sens n’ont pas été faites comme il le fallait. Il faut donc repasser par la justice.»

Cameroun : la DG de Camtel recadrée pour des multiples voyages sans autorisation

La Directrice générale de la Cameroon Telecomunications aurait effectué ces missions sans l’autorisation préalable de sa tutelle, violant ainsi les dispositions d’une circulaire du premier ministre datant de 2018.

Le ministre des Postes et télécommunications recadre le directeur général de Camtel. En cause, plusieurs voyages effectués sans l’accord de la tutelle. C’est donc un rappel à l’ordre que le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a adressé le 3 novembre année courante au directeur général de la Cameroon Telecommunications (Camtel), Judih Yah Sunday.

« Outre le fait que ces déplacements récurrents s’effectuent en violation des textes en vigueur, les rapports ou comptes rendus y afférents ne parviennent pas toujours à mon département ministériel ».

En effet, les missions à l’étranger au sein de l’administration publique camerounaise sont subordonnées à une autorisation préalable de la tutelle. Et le cas échéant, c’est la ministre des Postes qui devrait marquer son accord à un déplacement de la DG dans le cadre professionnel. Ce qui n’est pas souvent le cas.

La patronne de CAMTEL se retrouve ainsi à violer les dispositions d’une circulaire du premier ministre chef du Gouvernement, datant du 23 février 2018. Celui-ci écrivait alors : « L’attention du Président de la République a été appelée de manière récurrente sur plusieurs dérives observées dans le cadre des missions et déplacements à l’étranger des présidents des conseils d’administration, administrateurs, directeurs généraux et directeurs généraux-adjoints des entreprises et établissements publics. Outre le fait que certaines de ces missions s’effectuent sans autorisation préalable des autorités de tutelle compétentes, leur plus-value pour l’entreprise ou l’établissement public concerné(e) n’est pas toujours établie ».

Retro

Ce n’est pas la première fois que cette dernière est rappelée à l’ordre. En janvier 202, Judith Yah Sunday avait été pressée de surseoir certaines nominations pour « irrégularités ».

« J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir surseoir à l’exécution de la note de service n° 005/DG/DRH/SGCR du 8 janvier 2021 portant désignation des intérimaires à la Société Cameroon Telecommunications [Camtel], qui présente des irrégularités », écrivait Mohamadou Saoudi, président du conseil d’administration (PCA) de l’opérateur public des télécoms du Cameroun le 11 janvier à Judith Yah Sunday.

Il précisait qu’en « cas de nécessité, une proposition conséquente devra être présentée au prochain conseil d’administration envisagé à la fin du mois de janvier [2021], dans les formes prescrites par la réglementation en vigueur ».

Ce courrier du PCA faisait suite à une pression de Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel). Dans une correspondance, datée du 11 janvier également, elle s’est opposée au lancement du réseau mobile Camtel.

Argument, en dehors du déficit stratégique et technique, Minette Libom Li Likeng reprochait à Judith Yah Sunday d’avoir préféré constituer « une task-force de 170 personnels en lieu et place de la business unit mobile sans aucune précision sur les missions et les aspects liés à la gestion de cette unité ».

 

La vente des armes partiellement rétablie au Cameroun

Le Minat a autorisé, mercredi, la vente d’armes à feu et de munitions dans huit des dix régions du pays.

Les armuriers du Littoral, du Centre, du Sud, de l’Est, de l’Ouest, de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord peuvent de nouveau relancer leurs activités. Autorisation leur en a été donnée mercredi par le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji.

Le 5 avril dernier, Paul Atanga Nji  avait décidé de l’interdiction, «jusqu’à nouvel ordre», de la vente des armes de chasse et de protection, ainsi que de leurs munitions dans les régions de l’Adamaoua, du Centre, du Littoral, de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Cette mesure s’est, plus tard, étendue à tout le pays. Elle est liée à l’insécurité croissante sur le territoire national, notamment dans certains parties du pays avec des partisans de la sécession, du djihadisme, ainsi que des groupes spécialisés dans le grand banditisme.

Cette insécurité a remis à l’ordre du jour, le problème de la prolifération des armes à feu dans le pays. Selon le Minat, 27 000 armes à feu étaient en circulation en avril dernier pour seulement 3 800 permis de port d’armes.

Atanga Nji autorise les armuriers de huit des dix régions du pays à reprendre du service. Cela est très certainement le fruit de la collaboration des promoteurs de ce secteur d’activité avec le gouvernement. Ceux-ci avaient promis de se conformer aux exigences du Minat quant aux précautions à prendre dans l’exercice de leurs  activités notamment, l’actualisation systématique des fichiers numériques et physiques des stocks disponibles et de la liste des clients.

 

 

 

 

 

Le médicament Co-Arinate de nouveau autorisé au Cameroun

Ce produit avait été placé en quarantaine en janvier, après le décès de trois personnes l’ayant consommé.

La levée de la quarantaine à laquelle était soumise le Co-Arinate au Cameroun fait suite à une série d’analyses effectuées sur des échantillons dudit médicament, révèle le ministre André Mama Fouda.

La vente de ce produit avait été interdite en janvier après le décès de trois personnes, parmi lesquels un enfant, ayant pris du Co-Arinate en comprimés acheté dans une pharmacie.

Après les premières observations des spécialistes, il est apparu que le médicament est contenu dans deux emballages différents, ce qui a éveillé les soupçons et amené à ouvrir une enquête. Le 02 février 2018, le ministre de la Santé  instruit la mise en quarantaine de cet antipaludéen. Le Co-Arinate est soupçonné de causer des incidents graves chez des patients sous traitement.

Dans son communiqué rendu public le 27 juillet, André Mama Fouda indique que « les résultats des analyses de laboratoire et des investigations effectuées sur des échantillons de ce médicament, sous ses formes adulte et enfant, ont permis d’évacuer toute incrimination de ce médicament ». Il autorise par conséquent la distribution et l’utilisation du Co-Arinate.

Le ministre de la Santé publique rappelle par ailleurs l’importance de se référer aux prescriptions et conseils des professionnels de la santé et à n’acquérir les médicaments que dans les officines de pharmacie et les pharmacies des formations sanitaires agréées. Ce qui permettra d’éviter d’éventuelles complications dues aux effets secondaires ou aux effets allergiques d’un médicament non indiqué.

Le Bénin interdit l’atterrissage des avions de la Camair-Co sur son sol

La décision des autorités béninoises tient de ce que la compagnie aérienne camerounaise n’a pas renouvelé son autorisation d’exploitation dans ce pays

La Compagnie des transports aériens du Cameroun, Camair-Co, face à une nouvelle difficulté. La structure est frappée d’une mesure interdisant l’atterrissage de ses avions sur le sol béninois pour défaut de renouvellement de l’autorisation d’exploitation de ce pays.

Selon certains médias béninois, un avion de la Camair-Co avait été refoulé le 13 janvier pour la raison énoncée. L’équipage avait alors dû rebrousser chemin pour rejoindre l’aéroport de Douala avec les passagers à bord de l’appareil.

La date butoir du renouvellement de l’autorisation d’exploitation de l’espace aérien béninois était fixée au 12 janvier dernier. Ce confiant aux médias de son pays, le directeur de l’Agence nationale de l’aviation civile béninoise (Anac) a indiqué avoir signifié au DG de la Camair-Co l’expiration de son autorisation.

Les responsables de la compagnie n’ont pas entrepris les démarches nécessaires et les autorisations d’exploitation de Camair-Co au Bénin ont été suspendues jusqu’à nouvel ordre.


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Cameroun: le Minesup suspend un institut d’enseignement supérieur

Dans un communiqué publié mardi, Jacques Fame Ndongo indique que l’Institut supérieur des sciences de technologie et de commerce n’est pas autorisé à fonctionner dans la région de l’Ouest

Le ministre camerounais de l’Enseignement supérieur (Minesup), Jacques Fame Ndongo, informe la communauté universitaire et l’opinion publique que «l’Institut supérieur des sciences de technologie et de commerce (ISSTECO) n’est pas autorisée à fonctionner dans la région de l’Ouest, encore moins dans la ville de Bafoussam».

Dans son communiqué rendu public le 31 mai 2016, Jacques Fame Ndongo ne donne pas les mobiles de cette interdiction. Il appelle toutefois, «les étudiants désireux de s’inscrire dans une institution privée d’enseignement supérieur à consulter préalablement le site web du ministère www.minesup.gov.cm, ou se rapprocher des services techniques (direction du Développement de l’Enseignement supérieur/sous-direction de l’Enseignement supérieur privé) au 13ème étage, porte 1339 de l’Immeuble ministériel N°2, aux heures ouvrables».


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