Cameroun : les journées technologiques nationales s’ouvrent ce jour à Yaoundé

Du 21 au 23 novembre 2018, le palais des sports de Yaoundé servira de cadre à l’édition 2018 des journées technologiques nationales placées sous le thème « Innovations technologiques : leviers de l’industrialisation du Cameroun ».

A l’initiative du ministère des mines et du développement technologique (minmidt), ces journées sont une plateforme d’échanges, de découvertes technologiques et d’innovations qui réunit les pouvoirs publics, les acteurs de l’industrie, les chercheurs, les universités, les centres de recherche et les financiers autour de différentes articulations.

En effet, l’édition 2018 a pour objectif de promouvoir le savoir-faire local comme étant le gage de l’industrialisation du Cameroun, et de valoriser les compétences et potentiels existants susceptibles d’attirer des investissements des secteurs publics et privés.

Ainsi, pendant trois jours, lesdites journées seront meublées d’activités centrées sur un salon d’expositions et d’innovations, des espaces de démonstration, des espaces publicitaires, des conférences-débats, des rencontres B to B et des awards.

Armand Claude Abanda, meilleur entrepreneur social et professionnel

Le représentant-résident de l’IAI-Cameroun qui a reçu cette distinction à Durban en Afrique du Sud, l’a présentée lundi à Yaoundé

Face à plus de 30 concurrents d’Afrique, il est sorti victorieux. Armand Claude Abanda tient désormais, entre ses mains, l’award du meilleur entrepreneur social et professionnel. La distinction lui a été remise à Durban en Afrique du Sud.

Honoré lundi, 07 décembre 2015, à la cérémonie de présentation de ce prix organisée à Yaoundé, le représentant-résident de l’Institut africain d’informatique (IAI)-Cameroun, puisqu’il s’agit de lui, a tenu a précisé que cette récompense était l’aboutissement des efforts de chaque acteur de l’IAI-Cameroun, du vigile à l’agent d’entretien, en passant par les apprenants et le personnel administratif.

En présence de l’ensemble de ses étudiants, enseignants et représentants de l’IAI d’autres pays, Armand Claude Abanda a dédié cet award à la première dame du Cameroun, Chantal Biya, « parce qu’elle est la marraine nationale de l’Opération 100 000 femmes et de Mijef 2035. C’est pour la remercier pour tout le soutien total et important qu’elle m’a apporté », a-t-il souligné.

C’est le 03 décembre dernier que ce prix lui a été remis par Leading Women’s of Africa. Une Ong sud-africaine créée en 2008, avec pour siège Cap Town. D’après Pauline Lambou, coordinatrice camerounaise de l’Ong, « ils ont pour habitude d’honorer les femmes. Cette fois, il était question de primer les hommes qui ont uvré pour l’autonomisation des femmes. Lorsque nous avons fait une évaluation au Cameroun, Armand Claude Abanda arrivait en tête grâce à l’opération 100 000 femmes horizon 2012. Nous avons donné ce chiffre au comité d’organisation à Johannesburg qui avait déjà reçu 35 autres candidatures. C’est ainsi qu’il a remporté le prix».

Plus de 100 000 femmes ont déjà été formées aux technologies de l’information et de la communication. Un million de jeunes, d’enfants et de femmes seront formés dans le cadre de Mijef 2035. Et grâce à l’IAI-Cameroun, des milliers d’ingénieurs ont été mis sur le marché de l’emploi.


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Cameroun: Le Mboa Hip Hop Awards célèbre sa 6ème édition

La cérémonie des récompenses des Mboa Hip Hop Awards 2012 est prévue le samedi 24 novembre à Limbé

Le Mboa Hip Hop Awards est rendu à sa 6ème édition cette année. Et pour cette édition qui se déroulera le 24 Novembre 2012, l’évènement a été délocalisé dans la cité balnéaire de Limbé. Une innovation, puisque par le passé c’est la ville de Douala qui avait toujours abrité l’évènement. Selon les organisateurs, « la symbolique de cette édition est l’unité pour la jeunesse anglophone et francophone qui partage la même passion : la musique urbaine. »

Cette cérémonie récompensera les acteurs de cette culture qui se seraient démarqués des autres durant la période allant de Novembre 2011 à Octobre 2012. En attendant le jour j, une conférence de presse est prévue le samedi 17 Novembre 2012 au bord de la plage de l’hôtel Seme à Limbé dès 10 heures. Le samedi 24 Novembre 2012 dès 14 heures, un concert géant réunira sur scène plusieurs artistes jusqu’à 20 heures, heure à laquelle débutera la cérémonie de remise des prix.
Voici la liste complète des nominations :

A. ARTISTE RNB
1 DUC-Z
2 ACHALLE
3 PROSBY
4 SINE
5 XMALEYA
6 ONE ROCKY
7 DR SLEY

B. ARTISTE RAP
1 IVEE
2 IZMO
3 KROTAL
4 BOUDOR
5 JOVI
6 KASTRA

C. ALBUM RAP
1 IVEE – L’INEVITABLE
2 IZMO – 16 MARS
3 KROTAL – LA B.O DE NOS LIFE
4 KILLAMEL – K.O.V
5 METISSAGE – REVES DE GOSS
6 SISSONGHO MC’S – MBOLO
7 TERROR – ENFANT SOLDAT
8 MH – L’ARTISTOCRATE OKO’O
9 VALSERO – L’APPEL DU PEUPLE

D. ALBUM FUSION
1 BLACK LARUE – GHETTO STREET LOVE
2 SUMANJA – LE CHIFFRE 3
3 C-MINAIRE – 4X4 TOUT TERRAIN
4 CARLOS K – LAASI ZA
5 BIG G – BUEA
6 ONE ROCKY – I GO LOVE U
7 WEST DON – ADJEBOTA

E. VIDEOGRAMME MASCULIN
1 RED ZONE (Le voyageur de SISSONGHO)
2 NS PICTURES (Mboa girl de PROSBY)
3 FEBRUARY 16TH (Pitie de JOVI)
4 BRAIN MAKCONCEPT (Yokoko de ADAH)
5 KALLASH (Come in my hood de SAMY LABRUTE)
6 ECLUSE (On vit pour demain de NOWELL)
7 NEWDIMENSS (Arc-en-ciel de BLACK LARUE)

F. VIDEOGRAMME FEMININ
1 ROYAL TEAM (Afrique politique de LADY B)
2 BRAIN MAKCONCEPT (Femme de NOTYKA)
3 WILLIAM NSAI (Woman on the mic de AMINA)
4 FEBRUARY 16TH (Holy wata de RENISE)
5 NS PICTURES (Il n’y a que toi de RYSTELLE)
6 BO’GOSSE (Je peux de KELLY FLORE)

G. REVELATION 2012
1 BLACK LARUE
2 MAGASCO
3 FRANCO
4 ONE ROCKY
5 KASTRA
6 RENISE
7 SAMY LABRUTE

H. LABEL HIP HOP
1 RED ZONE
2 AGRESSIV’
3 BO’GOSSE
4 RASTA FORCE ONE
5 BOUDORIUM
6 MUMAK
7 BELIEVE RECORDS

I. COMPILE 2012
1 PREMIERE PLAGE
2 BO’GOSSE PROJECT
3 BELIEVE RECORDS – L’ENVERS DU DECOR

J. MAXI/SINGLE/STREET ALBUM
1 DANIELLE EOG
2 MAT TRESOR
3 NOTYKA
4 X-KIL’A

Le Mboa Hip Hop Awards célèbre sa 6ème édition au Cameroun
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Cameroun: Meumik’Award, un nouveau concept qui primera les artistes

La première édition aura lieu le 1er décembre à Foumban dans le département du Noun, dans la région de l’Ouest

Certains domaines de la culture ne sont pas assez valorisés, a fait constater Mme Njoya Mamboune Mariama, la présidente de l’association MEMIKE, dont le but principal est d’encourager et valoriser la culture camerounaise. Pour justifier le contexte du Meumik Award, le comité d’organisation qui était face à la presse le mardi 09 octobre dernier à Yaoundé, a expliqué que le Cameroun est en pleine mutation et la culture restant la seule identité d’un peuple, les artistes et les hommes de culture ont le devoir de promouvoir l’image du pays. En plus, a continué la présidente, la danse traditionnelle, la musique, l’artisanat, l’art culinaire, l’art plastique, la littérature, la couture, les conditions de déplacement et d’hébergement sont autant de valeurs qui méritent qu’on s’y attarde et qu’on encourage, d’où la naissance du Memik’Award.

Meumik’Award, un nouveau concept qui primera les artistes au Cameroun
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Les pré-sélectionnés seront soumis à une compétition selon des critères d’évaluation qui seront rendus public. Pour la catégorie « Musique et danse traditionnelle » par exemple, les compétiteurs seront évalués sur la musicalité, la chorégraphie, l’originalité, la synchronisation, la tenue de scène et la prestation scénique. Pour la catégorie « Agence de voyage » qui est très souvent oubliée pour reprendre les termes de Mme Njoya, après l’enregistrement des postulants, le comité d’organisation fera une descente auprès de ces agences pour évaluer leurs uvres sur les critères suivants : Hygiène et salubrité, accueil de la clientèle, espace d’attente, relation avec le client, avis aux usagers, avis du personnel, relation publique et bien d’autres encore. A chaque catégorie ses critères d’évaluation. Le budget prévisionnel est de 9 millions de Fcfa et les membres du comité d’organisation affirment que pour un début, l’association fonctionne sur fonds propres. MEMIKE ou don de soi en français, a été créé en 2011 et son but est la promotion de la culture du Cameroun en général et celle du Noun, en particulier; ce dans une perspective de la valorisation et de la promotion de la riche culture du Cameroun pour un meilleur vivre ensemble.

Mme Njoya Mamboune Mariama, la présidente de l’association MEMIKE
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Le Camerounais Constant Jacques Bibai récompensé aux humies awards

Le projet de son laboratoire a retenu l’attention des jurés

Votre laboratoire a été médaillé d’argent aux 7ième humies awards. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est quoi?
Les ACM GECCO humies awards sont des compétitions annuelles destinées à récompenser tous types d’algorithmes inspirés de la théorie d’évolution des espèces de Darwin (ou algorithmes évolutionnaires) permettant de produire des résultats meilleurs ou équivalents à ceux issus des méthodes les plus performantes imaginées par l’homme.

Sans chercher à rentrer dans tous les détails, quand on parle d’algorithmes évolutionnaires, il s’agit de quoi concrètement?
Les algorithmes évolutionnaires sont des algorithmes d’optimisation stochastiques basés sur une métaphore avec l’évolution biologique des espèces. Une population d’individus (ou ensemble de solutions potentielles) est soumise à une succession d’étapes de sélection naturelle (les individus possédant les meilleures valeurs de la fonction objectif ou les plus adaptés sont favorisés) et de variations aveugles (modifications stochastiques sans rapport avec la fonction objectif). Il en résulte au final des individus adaptés, i.e. des solutions quasi-optimales pour la fonction objective.

C’est quoi le projet qui a retenu l’attention du jury?
Le projet ayant retenu l’attention du jury concernait la résolution des problèmes de raisonnement humain en intelligence artificielle (ou planification).

La résolution des problèmes de raisonnement humain en intelligence artificielle pour les néophytes, ça renvoie à quoi?
La résolution d’un problème de planification revient à proposer une réponse automatique à la question: comment? Étant donné une situation initiale et une situation finale décrites à l’aide des propriétés logique et une base de connaissances expertes.

Un mot sur le laboratoire
L’Inria, ou Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique mène au plus haut niveau international, avec ses partenaires académiques et industriels, une activité de recherche fondamentale et de développement technologique. L’équipe TAO de l’INRIA (saclay-île de France) est spécialisée dans la résolution des problèmes d’optimisation via les algorithmes évolutionnaires (http://tao.lri.fr/tiki-index.php). THALES est leader mondial des systèmes d’information critiques sur les marchés de la défense et de la sécurité, de l’aérospatial et du transport.

Y a-t-il une incidence sur le label du laboratoire?
Nos travaux ont été récompensés par la médaille d’argent aux 7ème humies awards, ce qui fut une première en France, dans l’histoire de la planification.

Un mot sur la place que vous occupez dans ce laboratoire
Je conçois, implante et valide des méthodes innovantes évolutionnaires pour la résolution des problèmes de planification.

Qui est Constant Jacques Bibai?
Un camerounais de la région du littoral et fier de ses origines africaines.

Constant Bibai
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Racontez nous votre parcours, notamment académique
J’ai eu un parcours assez spécifique: après mon Baccalauréat E acquis sur les bancs du lycée technique de Bafoussam, je me suis inscrit en 1ère année de mathématiques à l’université de Yaoundé en 1998. C’était un univers très complexe et j’ai eu du mal à y trouver mes marques ce qui explique qu’après quatre années à stagner sur place, j’ai décidé de recommencer à zéro en m’inscrivant en 1ère année DEUG à l’université de Bretagne Occidentale (www.univ-brest.fr) où j’ai obtenu un DEUG Sciences et Techniques de l’Ingénieur option génie électrique en 2004. J’ai ensuite été reçu au concours national DEUG, suite à quoi j’ai intégré l’Ecole Nationale Supérieure d’Informatique pour l’Industrie et l’entreprise (www.ensiie.fr). J’en suis ressorti avec un diplôme d’Ingénieur en 2007. J’ai ensuite décidé de continuer en doctorat à cause d’un concourt de circonstances. En effet lors de mon stage de fin d’étude d’ingénieur, mon directeur de thèse a détecté mes capacités d’analyse et de propositions et m’a suggéré une inscription en Doctorat bien que je n’avais pas un Master II recherche (ex DEA). Je finalise actuellement ma thèse de Doctorat en informatique à l’université de Paris-sud (www.u-psud.fr ). C’est dans ce cadre que j’ai postulé pour les humies awards (http://www.genetic-programming.org/hc2010/Entries/ ).

Et le Cameroun, avez-vous l’impression que ce que vous apprenez servira un jour dans un projet dans votre pays?
Oui. Car au delà de mon parcours, je pense avoir acquis des capacités me permettant d’entreprendre, de planifier et proposer des solutions cohérentes et rigoureuses pour la compréhension et la résolution d’une situation ou d’un problème plus ou moins complexe.

Comme dans quel domaine?
Tout d’abord, dans l’industrie où mon expertise pourrait être utile d’une part pour la mise en place ou le développement des entreprises (ou des industries) stratégiques et de souverainetés, et d’autre part dans l’optimisation des processus industriels afin de les rendre plus compétitifs. Ensuite, on pourrait envisager la mise en place des systèmes d’aide à la décision qui épauleraient nos différents cadres lors des prises de décisions critiques tel que la gestion d’une crise ou la définition d’un plan stratégique. Et enfin, dans l’enseignement pour la formation des cadres de qualité.

Constant Bibai
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Festival « Corps é Gestes »: La camerounaise Michèle Nkomp Ndjongui remporte le prix de meilleure danseuse

C’est le premier prix en solo de sa carrière

Née le 11 mars 1986 à Ndoungué par Nkongsamba, Michèle Nkomp Ndjongui vient de remporté le prix de la meilleure danseuse du festival « Corps é Gestes ». Une surprise pour cette jeune fille qui a commencé la danse contemporaine en 2007. Contrairement à nombre de ses compères, Michèle ne s’intéresse pas dès le bas âge à la danse. C’est en 2005 qu’elle commence à prendre des cours de danse africaine à Urban Village. A force de danser elle commence à y prendre gout et plus tard se met à la danse contemporaine.

Malgré cet intérêt subit pour la danse, elle n’abandonne pas pour autant ses études. Titulaire d’un Baccalauréat C qu’elle obtient au Lycée Leclerc de Yaoundé, elle opte pour la faculté des lettres et Sciences humaine pour y faire Arts du Spectacle. Son père n’étant plus là sa mère n’accepte pas cette idée de danse. Mais elle changera très vite d’avis quand sa fille voyagera pour le Rwanda en 2006 avec Urban Village. Ce voyage ne sera pas le seul déclic qui fera changer d’avis à sa mère.

Michèle participera avec la Compagnie Urban Village à plusieurs évènements notamment la tournée des alliances françaises et la première édition de « Corps é Gestes » où la compagnie remporte le prix de la meilleur Chorégraphie. De plus elle commence à se prendre en charge dès 2007 grâce aux tournées et cours de danses traditionnelles qu’elle dispense à la Cité Verte (l’un des quartiers de Yaoundé) et l’espace Oyenga de Yaoundé. En 2008 grâce à ses fonds personnels et plein d’ambition et d’énergie, elle passe à la vitesse supérieure et crée sa propre compagnie de danse contemporaine en novembre 2008. Il s’agit de la Compagnie Djam Toma avec laquelle elle se présente au festival «Corps é Gestes». Michèle Nkomp Ndjongui qui actuellement a gagné confiance en elle avec ce prix, a plusieurs projets en tête et le premier s’est d’effectuer une tournée avec sa Compagnie, afin de la faire connaitre.

Michèle Nkomp Ndjongui
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