La promotrice de l’entreprise de fabrication de jus naturels a reçu un chèque d’une valeur de deux millions de francs CFA lors d’une cérémonie organisée lundi à Yaoundé
Mengue Nelly Christine Mercedes vient d’avoir un petit plus qui pourrait lui permettre de booster les activités de Enomis Sarl, sa petite entreprise de fabrication des jus naturels. Elle est en effet la lauréate de l’édition 2016 du concours «Guichet initiative jeune».
Son prix, un chèque d’une valeur de deux millions de francs CFA (2 000 000 FCFA), lui a été remis le lundi 19 décembre 2016 lors d’une cérémonie officielle organisée dans les locaux du Bureau Afrique centrale et des Grands lacs (Bacgl) de l’Agence universitaire de la francophonie (Auf) à Yaoundé au Cameroun.
« Je suis très contente d’avoir reçu ce prix qui va apporter beaucoup à l’évolution de notre entreprise vu que nous voulons être une grande entreprise de production des jus naturels au Cameroun d’ici cinq ans », s’est réjouie Mengue Nelly Christine Mercedes.
Déjà, cette dotation va permettre à l’entreprise non seulement d’équiper son entrepôt de production mais aussi « de prendre un certificat de conformité à l’Agence des normes et de la qualité du Cameroun (Anor), afin que les produits soient disponibles dans les supermarchés des différentes villes du pays », a indiqué la promotrice de Enomis Sarl.
Avec un circuit de distribution faible pour l’instant (les produits sont disponibles pour l’instant seulement dans quelques restaurants), l’entreprise a vu le jour en 2007 sous l’appellation de Groupe d’initiative pour le développement des activités agroalimentaires avant de devenir Ets Nelly Mercedes plus tard.
En 2014, Mengue Nelly Christine Mercedes fait la rencontre de Beatrice Ngono et les deux vont s’associer. « Quand je suis rentrée d’Allemagne où j’ai fait mes études, j’ai eu beaucoup de difficultés des ananas qui n’ont pas été cultivés à base d’engrais et elle (Ngono) connaissait bien le réseau. Un ami commun nous a présenté et j’ai commencé à prendre des ananas chez elle et après on a décidé de s’associer », a expliqué Mengue Nelly Christine Mercedes.
Après leur association, les deux partenaires décident de passer d’Ets Nelly Mercedes à Enomis Sarl. Depuis lors, les deux jeunes femmes nourrissent une ambition commune, celle de développer leur entreprise de transformation de jus.
Aujourd’hui, elles ont désormais de quoi continuer à nourrir leur ambition : une dotation, fruit du concours «Guichet initiatives jeunes», une initiative née du projet «Réussite universitaire et insertion professionnelles des jeunes au Cameroun» (RUIPJ), financé par l’ambassade de France à hauteur de 196 Millions de FCFA et mis en uvre par le GICAM à travers le PAPESAC (Pôle d’appui à la Professionnalisation de l’Enseignement Supérieur). Cette initiative est également soutenue par l’Auf.
Jean-Paul de Gaudemar sera en mission au siège du Bureau Afrique centrale et des grands lacs à Yaoundé, du 09 au 13 mai 2016
Jean-Paul de Gaudemar, Recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), sera en mission au siège du Bureau Afrique centrale et des grands lacs (BACGL) sis à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun, du 09 au 13 mai 2016.
Durant sa mission au Cameroun, Gaudemar rencontrera certaines autorités gouvernementales et diplomatiques à qui il présentera sa vision stratégique et les actions menées par l’AUF au Cameroun.
Il échangera également avec les responsables d’établissements membres de l’Agence en Afrique centrale et des grands lacs autour de sa vision stratégique.
Une table-ronde sur l’employabilité et l’insertion professionnelle des diplômés avec des opérateurs du monde de l’entreprise et des affaires est aussi prévue.
Nommé le 08 décembre 2015 en remplacement de Bernard Cerquiglini, en poste à la direction de l’AUF depuis 2007, Jean-Paul de Gaudemar sera à sa première visite au Cameroun et au siège du Bureau Afrique centrale et des grands lacs sis à Yaoundé de l’AUF.
Avant sa nomination au rectorat de l’AUF, Jean-Paul de Gaudemar était, depuis avril 2014, conseiller spécial auprès de la secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et la Recherche Geneviève Fioraso (une femme politique française, membre du Parti socialiste depuis 1983, et députée de la première circonscription de l’Isère depuis juin 2007).
Jean-Paul de Gaudemar, Recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF).aujourdhui.ma)/n
L’information a été donnée par professeur Alain Ondoua, Directeur du Bureau Afrique Centrale et des Grands Lacs de l’Agence universitaire de la Francophonie.
Vous célébrez les 20 ans d’implantation de votre institution à Yaoundé et en Afrique centrale et des Grands Lacs. L’heure est donc au bilan. Commençons par les chiffres. Le BACGL c’est combien de Campus numériques Francophones et combien de Docteurs, d’Agrégés et de projets de recherche soutenus ou financés?
Avant de répondre à votre question relative aux chiffres. Permettez-moi de formuler un certain nombre de précisions qui permettront par la suite de mieux appréhender les données chiffrées.
Le Bureau Afrique Centrale et des Grands Lacs (BACGL) est l’un des 10 Bureaux que compte l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Ce Bureau couvre géographiquement 22 pays (Angola, Botswana, Burundi, Congo, Cameroun, Érythrée, Gabon, Guinée équatoriale, Lesotho, Malawi, Namibie, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Saô Tomé-et-principe, Somalie, Soudan du Sud, Swaziland, Tchad, Zambie et Zimbabwé) et les différentes actions misent en uvre s’inspirent de la Programmation quadriennale (P4) 2014-2017 arrêtée lors de la 16ème Assemblée Générale tenue à Sao Paulo en mai 2013. Cette programmation, définie 04 axes stratégiques d’intervention (la formation, la recherche, la gouvernance universitaire, le rayonnement international et la vie associative), et 02 axes transversaux que sont la langue française et le numérique éducatif.
La stratégie de mise en uvre a également connu des avancées qui ont amené le Bureau à passer depuis 2012, de la logique programme à la logique projet, permettant ainsi de consolider les actions structurantes au plus grand bénéfice des établissements membres. En clair, nous sommes passés de la logique de soutiens individuels à une logique de soutiens institutionnels. Vous comprenez donc aisément que les chiffres sur 20 années ne peuvent plus être constants et uniformes. Il faudrait donc considérer les parties avant et après 2012.
– Avant 2012, la moyenne annuelle des différents types de soutien de l’Agence se présente ainsi qu’il suit :
10 bourses initiales
30 bourses de doctorat
20 bourses post-doctorales
50 missions d’enseignement et de recherche
10 manifestations scientifiques
20 mobilités de réseaux
06 PCSI
Vous venez de faire état d’un changement de paradigme en 2012. Depuis trois ans donc, quelle est la situation ?
Justement depuis 2012, le BACGL finance en moyenne par an 10 à 12 projets Recherche, 4 à 5 projets Formation. Ces 02 types d’offres prennent en compte les différentes formes de soutien existant avant 2012, mais sous forme de projets structurants financés à hauteur de 50 000 euros.
En moyenne, une dizaine de manifestations scientifiques hors projets sont soutenues chaque année à hauteur de 4 000 euros.
Dans le but de renforcer les capacités du corps professoral des pays du Sud dans le domaine de la formation à l’enseignement et à la recherche, le Bureau a accompagné en 2013, 34 enseignants-chercheurs dans la préparation au concours d’agrégation aux niveaux régional et inter-régional et 25 en 2015.
En marge, des ces offres, le BACGL poursuit son vaste programme de désenclavement numérique à travers ses 09 campus numériques francophones (CNF) de plein exercice (dont 1 à Yaoundé 1 et 1 autre à Ngaoundéré), implantés dans différents pays d’Afrique centrale et des Grands Lacs, de 05 campus numériques francophones partenaires (CNFP – avec 1 implanté à l’Université de Yaoundé 2-Soa) et d’01 espace numérique francophone à Douala. Les campus numériques sont de véritables centres d’accès à l’information scientifique et technique qui délivrent les formations dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TICE). A ce jour, on compte plus de 1500 personnes formées en matière de TICE dans nos différentes implantations par an. De plus, ces implantations sont le siège des Formations Ouvertes et à Distance (FOAD) avec diplomation par les universités africaines et européenne. La moyenne annuelle du nombre de diplômes délivrés étant de l’ordre de 165.
Les milliers d’universitaires que couvre votre zone d’action qui n’ont pas encore bénéficié de votre appui se demandent à vous écouter quels sont les programmes que vous soutenez prioritairement et quelles conditions remplir pour en bénéficier?
Je commencerai par dire qu’il n’y a pas de priorité. Tous les programmes de l’Agence et se valent. Les différents programmes ou projets visent l’atteinte des cibles différentes.
A notre humble avis, l’une des contraintes principales reste et demeure l’enclavement numérique. En effet, la totalité des appels d’offres sont en ligne et leurs réponses doivent être envoyées via internet et pour certaines la totalité de la procédure se fait en ligne. C’est ce qui justifie le manque d’engouement de certains établissements membres aux appels d’offres malgré l’accompagnement proposé par nos différentes implantations. Nous essayons d’y remédier en mettant en place des points focaux dans chacun des établissements membres, et en formant chaque année une quinzaine de chercheurs et d’universitaires par implantations au montage de projets et à la réponse à nos appels d’offres ainsi qu’aux appels d’offres continentaux ou internationaux.
La deuxième illustration porte sur la carrière des enseignants-chercheurs. En effet, grâce au projet HF agrégation et aux allocations de perfectionnement formation et recherche, certains enseignants arrivent à accumuler des résultats satisfaisants leur permettant d’accéder au rang magistral. Nous ne saurons clore cette partie sans évoquer les multiples soutiens aux manifestations scientifiques qui permettent aux enseignants chercheurs d’entrer en contact avec leur homologue du Nord et de renforcer ainsi leur réseau de coopération scientifique.
L’ambition de votre organisme est d’être un instrument d’appui au développement et de la promotion scientifique dans les pays où vous intervenez. Quel aura été votre impact dans les sociétés humaines où vous agissez via la coopération universitaire en 20 ans?
Il est important de rappeler ici que, nous n’avons pas encore mené une étude nous permettant d’obtenir les indicateurs d’impact de nos actions. Toutefois, de nombreux indices nous permettent de croire ou d’espérer qu’une telle évaluation serait positive et je voudrais formuler quelques morceaux choisis :
– au moins 20 % d’enseignants-chercheurs des établissements membres ont bénéficié d’un soutien de l’Agence et doivent leur qualité d’enseignants-chercheurs, tout au moins en partie à l’Agence. Ceci se traduit notamment grâce au programme d’allocation doctorale, au projet Horizons Francophone Sciences fondamentales – Mathématiques et Informatique où l’on note un accompagnement des étudiants vers la soutenance de leur thèse de doctorat et de facto leur recrutement comme enseignant-chercheur
En avril 2015, durant la visite de la SG de l’OIF ici au BACGL, Mme Michaëlle Jean a estimé que «Sur la stratégie de la Francophonie économique, l’AUF devrait être plus présente à travers son réseau d’universités et les formations innovantes qu’elles offrent, mais qui sont inconnues du grand public» Est-ce que depuis lors, vous avez conçu un mécanisme devant ce challenge?
Depuis 2014, l’orientation principale est l’ouverture sur la société civile. A ce titre, des sessions d’informations et de journées portes ouvertes sont organisées régulièrement en direction de la société civile. A ces différentes occasions, l’expertise et le savoir faire de l’Agence sont vulgarisés.
De jeunes économistes d’Afrique centrale et des Grands Lacs vont participer au mois d’octobre 2015 à Montréal, avec l’appui de l’AUF, à une grande rencontre sur l’économie numérique. Par ailleurs, nous donnons la priorité au soutien à la mise en place de formations professionnalisantes et aux innovations pédagogiques afin d’accroître le taux d’employabilité des diplômés.
Pour terminer monsieur le Directeur, 20 ans après, quelles peuvent être les perspectives d’avenir du BACGL?
La première, c’est une mobilisation, et une consolidation des acquis de la P4 2014-2017, ensuite l’atteinte effective des cibles du BACGL, un accent particulier sera accordé à l’ouverture sur la société civile et à une mobilisation accrue des partenariats.
Nous accompagnerons par ailleurs nos établissements membres à mobiliser et à s’approprier les nouvelles technologies éducatives (mise en ligne de cours, mise en place de formations à distance, production de Cours libres ouverts et massifs – CLOM’s ou MOOC’s).
Enfin un investissement significatif sera mis dans le domaine de la gouvernance universitaire, à travers notre levier opérationnel qu’est l’Institut de la Francophonie pour la gouvernance universitaire (IFGU), basé à l’Université de Yaoundé 2-Soa. L’objectif est de former les responsables d’universités (chefs de départements, doyens et autres chefs d’établissements, recteurs et vice-chancellors) au management des institutions d’enseignement supérieur. Un vaste projet d’auto-évaluation des universités, initié en 2015, sera amplifié en vue notamment d’y diffuser la culture de l’assurance qualité.
Dans une interview accordée au Journalducameroun.com, le directeur du Bureau d’Afrique Centrale des Grands Lacs revient sur les articulations de la célébration du 20e anniversaire de l’institution
Vous organisez une semaine d’activité pour marquer la célébration des 20 ans du Bureau d’Afrique Centrale des Grands Lacs (BACGL) de l’Agence universitaire de la francophone (AUF). Quels seront les principaux axes de cette célébration?
La semaine d’activité s’étend du 03 au 12 octobre, étant entendue que le bureau a été inauguré un 11 octobre. Mais les principales articulations sont d’abord une marche sportive ouverte à tous qui est prévue le 3 octobre. Il y a ensuite la cérémonie inaugurale des 20 ans du bureau qui a lieu le 5 octobre à l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC). Au-delà de cela, nous avons prévu des manifestations scientifiques. Ça veut dire de journées d’études dans le domaine du développement durable et dans le domaine de la professionnalisation et nous avons aussi des journées portes ouvertes dans nos bâtiments. Enfin un grand tournoi de football et une soirée de gala le 8 octobre.
Justement quel est le but visé par les journées portes-ouvertes?
Le but visé par les journées portes ouvertes c’est principalement de montrer ce que nous faisons au quotidien parce que nous avons constaté aussi que les uns et les autres ne connaissent pas foncièrement les actions de l’agence. Les journées portes ouvertes vont donc permettre à tous les publics d’avoir accès à nos locaux et de se voir expliquer ce que nous faisons au quotidien que ce soit au campus numérique francophone, ou que ce soit dans la formation des mobilités académiques.
Déjà quels sont les actions du BACGL?
Les actions sont de plusieurs ordres. Il y a des actions notamment dans le désenclavement numérique avec l’ouverture aux différents publics dans le domaine de la documentation scientifiques et techniques. Nous avons aussi des actions qui permettent à plusieurs auditeurs de pouvoir obtenir des diplômes sur place, ce qu’on appelle formations à distance et nous soutenons également la mise en place des formations professionnalisantes, principalement de niveau Master et nous appuyons également des équipes de recherche.
L’agence offre également des collocations, des financements pour les projets de recherches et autres. Quelles sont les modalités?
Il faut déjà dire que depuis 2012, nous avons abandonné les appels à candidature individuelle, parce que nous avions des appels à candidature pour les bourses de doctorat ou encore des missions d’enseignement. Depuis 2012 nous finançons des projets dans deux domaines. Dans les domaines de la formation et de la recherche. Et au sein de ces projets, il y a les anciens dispositifs individuels qui existaient. Je veux parler des bourses de Master, des bourses de doctorat, des bourses HTR, la participation aux manifestations scientifiques, l’organisation des manifestations scientifiques et pour les formations, l’aide à la mise en place du système LMD dans le cadre de ces formations-là.
Quels sont les services qu’offre le campus numérique du BACGL?
Le campus numérique francophone c’est en fait un plateau technologique de plusieurs salles avec des ordinateurs connectés à internet. Et dans ces salles, les usagers peuvent avoir accès à des documents scientifiques. Ces documents scientifiques sont en accès libre. Nous avons plus de 10 millions de ressources documentaires en ligne. Ce qui permet à chaque chercheur de faire sa recherche dans un campus numérique francophone. Dans les campus numériques francophones, nous appuyons ce qu’on appelle les formations à distance. Nous soutenons actuellement 80 formations ouvertes à distance qui sont proposées par nos universités membres du Nord comme du Sud. Ça veut dire que les étudiants comme les professionnels qui veulent remplir leurs capacités peuvent suivre ces cours en auto-formation et obtenir un diplôme.
Dans votre programme d’activité vous prévoyez d’organiser le concours «Ma thèse en 180 seconde». Est-ce que vous pouvez nous expliquer en quoi consiste exactement ce concours?
Le concours «Ma thèse en 180 secondes» c’est la possibilité qui est offerte aux doctorants de pouvoir commencer à vulgariser leurs travaux de recherche. Et ça leur permet en 3 minutes de pouvoir dire à un jury d’universitaires et de communicateurs ce que leur thèse pourrait apporter dans l’évolution de la science et dans le développement de leur société.
Quels sont les opportunités qu’offre ce concours?
La personne qui remporte ce concours a la possibilité d’avoir un billet d’avion pour une recherche à l’étranger et nous lui accordons aussi un prix en numéraire.
Maintenant quel bilan faites-vous au moment de la célébration des 20 du BACGL?
Je dirai que le bureau régional qui existe à Yaoundé depuis 20 ans peut se satisfaire d’un bilan important. Un bilan important déjà en termes d’établissements membres. Nous sommes actuellement, pour l’ensemble du bureau à quasiment 70 établissements membres, dont 18 au Cameroun. Il y a donc une évolution positive en ce qui concerne les membres de l’agence. Cette évolution positive, on la trouve aussi dans le nombre de nos implantations. Que ce soit dans la région dans son ensemble, ces implantations sont des campus numériques.
Nous avons actuellement dans l’ensemble de la région, neuf campus numériques francophones que nous prenons en charge entièrement. Nous avons aussi six campus numériques partenaires. Ça veut dire que ce sont des campus numériques qui sont abrités par certaines de nos universités et nous leur apportons notre expertise. A titre d’exemple, nous avons au Cameroun, deux campus de plein exercice, un à Yaoundé, un à N’Gaoundéré et deux autres partenaires, un à Yaoundé et un autre à Douala. Ça c’est en termes d’implantation, mais en termes d’action, nous pouvons nous satisfaire aussi du grand nombre de mobilité que nous avons pu soutenir. Nous avons déjà soutenu plus de 150 mobilités par an. Lorsque je parle de mobilités, ce sont les missions d’enseignements, recherche, des bourses de doctorat, mais c’est aussi les participations des enseignants aux manifestations scientifiques. L’action de l’agence est là pour appuyer, accompagner l’action des universités principalement dans le domaine de la formation et de la recherche.
Alain Ondoua, directeur Bureau d’Afrique Centrale des Grands Lacs (BACGL)Journalducameroun.com)/n
En prélude à cet événement, des journées portes ouvertes seront organisées du 03 au 12 octobre 2015 au Bureau régional de l’institution et dans les Campus numériques francophones à Yaoundé
Le Bureau Afrique centrale et des Grands Lacs (BACGL) de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) célèbrera son 20e anniversaire en octobre 2015. En prélude à cet événement, le BACGL organise du 03 au 12 octobre2015, des journées portes ouvertes, des manifestations scientifiques, des activités culturelles et sportives. Ces activités auront lieu au Bureau régional et dans les Campus numériques francophones (CNF) de Yaoundé.
Le BACGL organise par la même occasion des concours à destination des étudiants parmi lesquels: le concours de la meilleure photo pour les étudiants de niveau Licence, le concours de plaidoirie pour les étudiants de niveau Master, le Concours «Ma thèse en 180 secondes» pour les étudiants de niveau Doctorat.
Cette commémoration de deux décennies (octobre 1995-octobre 2015) d’actions en faveur de la coopération universitaire offre au Bureau régional l’opportunité d’un bilan et la mise en valeur de l’expertise développée pour et par les établissements membres.
La célébration concerne toutes les implantations régionales (Bangui, Brazzaville, Bujumbura, Kinshasa, Libreville, Lubumbashi, N’Djamena, Ngaoundéré, Yaoundé).
À Yaoundé, siège du BACGL, le programme prévoit une marche sportive le Samedi 03 octobre 2015 dès 7h avec la participation de tous les établissements membres du BACGL.
La cérémonie inaugurale portant sur le bilan du Bureau Afrique centrale et Grands Lacs, aura lieu le lundi 05 octobre à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC). Deux conférences-débats seront ensuite organisées les mardi 06 et mercredi 07. La première, portant sur les questions environnementales et les changements climatiques, se tiendra à l’Institut Français du Cameroun (IFC). La deuxième axée sur la professionnalisation et les partenariats, se déroulera à l’Université de Yaoundé 1.
Un tournoi de football interuniversitaire sera organisé à partir du 03 au 08 octobre. Cette semaine d’activité s’achèvera par une soirée de gala le 8 octobre au Palais des Congrès de Yaoundé.