Cameroun: le WWF avait connaissance d’exactions contre les Baka

Telle est l’information que note Survival international dans un rapport présenté par le WWF, visé par une enquête sur des violences aux pygmées du Cameroun

Un rapport interne commandé par le Fonds mondial pour la nature (WWF) au sujet de l’impact de son travail de défense de l’environnement au Cameroun sur les «Pygmées» baka a été divulgué après que le WWF ait pourtant nié son existence. Voici ce qu’il révèle:

Le WWF savait que les Baka n’avaient pas été consultés au sujet des parcs nationaux érigés sur leur territoire. Cependant l’organisation a maintenu publiquement qu’il y avait [i «un fort taux [.] de consentement de la part des communautés»].

Certains écogardes patrouillant dans la zone se comportent comme des «maîtres et seigneurs» envers les Baka, organisant des «opérations coup de poing» qualifiées d’ «effrayantes». En dépit de cela, un porte-parole du WWF a déclaré que les écogardes «remplissaient la mission qui leur avait été confiée», à savoir [i «protéger les forêts et sécuriser l’accès et les zones des forêts communautaires, y compris [.] les Baka»].

De nombreux auteurs d’exactions ne sont pas sanctionnés lorsque des abus sont signalés par les communautés [i «malgré la dénonciation par les communautés [au moyen de] preuves»]. Le WWF persiste néanmoins à déclarer publiquement: [i «Dans les cas où un comportement inacceptable a été porté à l’attention du WWF, [.] le WWF a directement et explicitement abordé le sujet [avec le gouvernement], et le comportement a semblé s’améliorer par la suite»].

Depuis de nombreuses années, le mouvement pour les peuples indigènes, Survival international, dénonce l’implication du WWF dans des abus aux peuples pygmées Baka. Elle accuse le Fonds de s’être livré à l’expropriation de ces populations aux profit des aires protégées, à des arrestations, des tortures et à d’autres types de dérives.


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France: des images du Cameroun exposées au lycée Pyrène

Plusieurs étudiants dudit lycée avaient immergés dans une tribu pygmée afin de participer à la construction d’une école en brousse. Ils en ont ramené des images qui sont visibles au Legta

Le Lycée d’Enseignement général et technologique Agricole (Legta) et son club Unesco, tous deux en partenariat avec l’association 09 Cameroun, interviennent depuis de nombreuses années auprès d’une communauté de Pygmées Baka sur les terres du Cameroun, au c ur de l’Afrique. De ces voyages, les lycéens ont rapporté de très belles images, des clichés compilés sous la forme d’une exposition actuellement visible au lycée Pyrène. Jusqu’au 02 février prochain. «Au Cameroun, explique Olivier Cabanel, l’objectif était d’échanger savoir-faire, idées, techniques agricoles et ensuite de participer à la construction d’une école en brousse puis d’une salle de classe et d’un internat destiné aux enfants scolarisés dans la tribu pygmée. L’instituteur n’a pas été oublié et les étudiants du Legta ont aussi bâti un dispensaire où il peut désormais loger.»

Sur les photos, on peut apprécier le quotidien vécu dans cette tribu Baka, comment on prépare le repas, une journée avec les chasseurs-cueilleurs en forêt, les rapports entre l’homme et la terre, les structures agraires, etc. Régis Dupuy, professeur d’économie au Legta, président de l’association 09 Cameroun, chargé d’animation réseau auprès du ministère de l’Agriculture, est en contact permanent avec l’Afrique. Il explique : «L’aventure se poursuit et devrait se matérialiser par de nouveaux projets constructifs dans les mois qui arrivent. L’ensemble de nos activités est réalisé dans le respect des recommandations locales, nationales et internationales en vigueur. Pour ce faire, 09 Cameroun veille à se situer dans une démarche de partenariat afin de répondre au mieux à l’attente des populations et de leurs représentants».

Dans un authentique esprit de coopération, cette association encourage et facilite les échanges entre ses mandataires et leurs homologues camerounais afin d’aider à la connaissance mutuelle, qui est la base de la reconnaissance de chacun dans ses droits et ses devoirs.

Notons que l’exposition visible au lycée Pyrène est accompagnée d’un documentaire vidéo. Elle rejoindra la médiathèque à partir du mois de mars pour un nouveau volet concernant les images de l’Afrique.

 

Violence sur les Baka du Cameroun: l’OCDE reçoit une plainte contre le WWE

L’OCDE a jugé recevable une plainte déposée contre le Fonds mondial pour la nature, accusé d’être impliqué dans des actes de violence et la spoliation des terres des pygmées

Les accusations de Survival international contre le Fonds mondial pour la nature (WWF) ont trouvé un écho favorable auprès des experts de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Jeudi, 05 janvier 2017, ces derniers ont jugé recevable la plainte déposée en février 2016, par cette ONG de défense des peuples indigènes, pour «actes de violence» et «spoliation des terres des peules Baka» du Cameroun.

Selon Le Monde Afrique qui relaie l’information ce vendredi, le WWF sera amené à justifier de ses actes devant l’OCDE.

Survival International avait révélé que de graves abus étaient commis à l’encontre des peuples baka du sud-est du pays, aux mains des brigades anti-braconnage soutenues et financées par le WWF. Cette ONG accuse également le WWF, de soutenir la création des zones protégées (Lobeke, Boumba Beck et Nkié) sur les territoires des Baka et à leur insu. Lesquelles zones leur sont par ailleurs interdit d’accès.

« Malgré cela, l’organisation s’est contentée de faire des déclarations publiques pour contrecarrer les critiques, mais n’a pas mis fin à ces abus. Elle exhorte des entreprises à respecter les principes directeurs de l’OCDE alors même qu’elle les outrepasse constamment. Si le WWF ne peut pas empêcher les brigades anti-braconnage qu’il finance de porter atteinte aux Baka, alors peut-être devrait-il reconsidérer sa présence sur leurs territoires », avait déclaré le directeur de Survival International, Stephen Corry.


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Cameroun: Survival international accuse le WWF de violer les droits des Baka

Dans sa plainte, l’organisation reproche au WWF d’être impliqué dans des actes de violence et la spoliation de terres de Pygmées au Cameroun

Conflit entre préservation de la nature et protection des peuples indigènes. C’est ce que suscite au Cameroun la plainte de Survival international contre le Fonds mondial pour la nature (WWF). C’est une organisation non gouvernementale qui a pour but de proteger la faune, ses habitats et la nature en général. Elle uvre à collecter des fonds d’aide pour les animaux en voie de disparition.

L’organisme international de défense des droits des peuples indigènes reproche au WWF d’être impliqué dans des actes de violence et dans la spoliation de terres des Pygmées baka.

Au Cameroun, la WWF finance des brigades anti-braconnage qui commettent des violences contre les pygmées. Selon Survival international, des Baka ont dénoncé à de nombreuses reprises des frappes et tortures dont ils sont souvent victimes.

Survival international accuse également le WWF, de soutenir la création des zones protégées sur les territoires des Baka. Lesquelles zones leur sont par ailleurs interdit d’accès.

« Malgré cela, l’organisation s’est contentée de faire des déclarations publiques pour contrecarrer les critiques, mais n’a pas mis fin à ces abus. Elle exhorte des entreprises à respecter les principes directeurs de l’OCDE alors même qu’elle les outrepasse constamment. Si le WWF ne peut pas empêcher les brigades anti-braconnage qu’il finance de porter atteinte aux Baka, alors peut-être devrait-il reconsidérer sa présence sur leurs territoires », souligne le directeur de Survival International, Stephen Corry.

Les pygmées Bakas vivent dans les forêts tropicales du Cameroun depuis des décennies. Ce cadre constitue leur milieu d’habitat. Mais du fait des activités d’exploitation forestières et minières et le trafic d’espèces protégées, Ils sont chassés de leurs environnement. Conséquence la santé des membres de cette communauté se détériore de jour en jour.

Pour la protection des peuples Baka et par ricochet leur survie, Survival international appelle les entreprises et organismes à adopter une nouvelle approche de la protection de la nature, qui respecte les droits des communautés indigènes. Il s’agit de façon spécifique de les placer au centre des politiques de protection de la nature.

Depuis que les Baka ont été expulsés de force de leurs forêts, leur santé est en déclin
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WWF accusé de violer les droits de l’homme chez les pygmées

Survival, une organisation consacrée à la défense des peuples indigènes, dénonce les abus des brigades anti-braconnages financées par le Fonds mondial pour la nature

Survival International, le mouvement mondial pour les droits des peuples indigènes, a révélé que de graves abus étaient commis à l’encontre des Pygmées baka du sud-est du Cameroun, aux mains des brigades anti-braconnage soutenues et financées par le Fonds mondial pour la nature (WWF).

Les Baka sont illégalement expulsés de leurs terres ancestrales au nom de la conservation, la plus grande partie de leur territoire étant transformée en « zones protégées »– dont des zones de chasse au trophée.

Plutôt que de s’en prendre aux puissants individus qui se cachent derrière ce braconnage organisé, les gardes forestiers et les soldats poursuivent les Baka qui pratiquent une chasse de subsistance.

Les Baka et leurs voisins accusés de braconnage risquent la détention, les coups et la torture. Ils font état de nombreux morts parmi eux suite à ces expéditions punitives.

Une vidéo des Baka qui racontent les abus dont ils sont victimes aux mains des équipes anti-braconnage soutenues et financées par le WWF

Le ministère camerounais des Forêts et de la Faune, qui emploie les gardes forestiers, est financé par le WWF qui apporte également à ces derniers une assistance technique, logistique et matérielle. Sans son soutien, les brigades anti-braconnage ne pourraient pas agir.

Les normes fixées par les Nations-Unies requièrent que le WWF prévienne ou atténue ‘les effets négatifs sur les droits de l’homme directement liés à ses opérations’ même s’il n’y a pas contribué, or le géant de l’industrie de la conservation semble réticent à les mettre en pratique. Bien qu’il ait été prouvé que les brigades anti-braconnage ont bel et bien violé les droits des Baka, le WWF continue de leur apporter son soutien.

Suite à la perte de leur territoire et de leurs ressources, on constate un déclin de l’état de santé des Baka et une augmentation des maladies telles que paludisme et sida. Ils craignent de pénétrer dans la forêt qui leur a apporté tout ce dont ils ont besoin durant d’innombrables générations.

Les Baka au sud-est du Cameroun sont victimes de graves abus aux mains des équipes anti-braconnage soutenues et financées par le WWF
Selcen Kucukustel/Atlas )/n

Un Baka a confié à Survival: « La forêt appartenait aux Baka mais ce n’est plus le cas. Nous circulions dans la forêt au gré des saisons mais maintenant nous avons peur de le faire. Pourquoi ont-ils le droit de nous interdire de pénétrer dans la forêt? Nous ne savons pas vivre autrement. Ils nous battent, nous tuent et nous obligent à fuir et à nous réfugier au Congo ».

Stephen Corry, directeur de Survival, a déclaré aujourd’hui (lundi 06 octobre 2014, ndlr): « Les peuples indigènes sont les meilleurs défenseurs de l’environnement et les meilleurs gardiens du monde naturel. Ils connaissent mieux que quiconque leurs terres et tout ce qui s’y rapporte. Un idée équitable et irréprochable de la conservation va de pair avec le respect du droit international relatif aux peuples indigènes, particulièrement leurs droits territoriaux. Les organisations telles que le WWF devraient être à leur écoute, leur apporter l’aide dont ils ont besoin concernant la protection de leurs terres et les soutenir autant que possible. Il est urgent de repenser la notion de ‘conservation' ».

Les Baka craignent de s’aventurer dans la forêt, laquelle leur apporte tout ce dont ils ont besoin.
Survival International)/n

Daniel Baka, Guy Watson, Valsero, Dj Bobby et Dj Arafat ont «mis le feu» au palais des sports de Yaoundé

C’était le 29 juillet lors d’un concert musical organisé par le Georges 5, discothèque, en vue de son lancement live

Personne ne voulait manquer le spectacle, c’est ainsi qu’à 12h on pouvait apercevoir des fans à l’entrée du palais des sports en attendant que l’on ouvre la billetterie pour se procurer le ticket d’accès. La vente des billets était arrêtée à 21 heures. Bien que cela soit dit par les membres du comité d’organisation, les fans nombreux à l’extérieur étaient prêts à rester debout, l’essentiel pour eux étant de voir la guest star qui n’était autre que DJ Arafat. Créant un désordre, le comité d’organisation était obligé de laisser les gens entrer à leurs risques et périls. Une fois à l’intérieur, beaucoup poussaient un ouf de soulagement « Enfin je suis entré, depuis 19h que je suis dehors. Même si je reste debout il n’y a pas de problème l’essentiel pour moi c’est de voir le Yorobo » Confie Kévin ému et portant autour de son cou le drapeau de la Côte d’Ivoire montrant son attachement à l’artiste ivoirien. Dj Bobby ouvre la soirée, ensuite suivra Guy Watson (mignoncité), Daniel Baka (pinguiss), Tony Nobody et Valsero, ce dernier après sa prestation scénique a invité les jeunes à aller s’inscrire massivement sur les listes électorales s’ils veulent que les choses changent mais surtout pour remplir leur devoir de citoyen. Cris, acclamations, sifflements, pleurs des fans lorsqu’a été annoncé la vedette Dj Arafat. Il a offert à ses fans un concert haut de gamme avec les pas de danses exécutés par lui et ses danseurs (ordinateur et bébé sans os).

Arafat DJ 3500 volts, Arafat Moinan, Yorobo 5500 volts, Apache 8500 volts, Sao Tao le dictateur, T1000, Commandant Zabra, Sangoku Super Saiyan, Commandant Koné Zabra / 100000 Volts tels sont les noms que l’on attribue à Ange Didier Houon alias Arafat Dj. Né 14 Octobre 1985, c’est un arrangeur, auteur-compositeur-interprète et chanteur ivoirien faisant de la musique du genre coupé-décalé. Arafat DJ, créateur du Kpangor, est le fils de l’artiste ivoirienne Tina Glamour et Houon Pierre par ailleurs le demi-frère du chanteur TV3 DJ. Dans les débuts du mouvement coupé décalé, le DJ officiant dans l’un des plus grands maquis abidjanais le « Shangaï » est repéré par le jeune producteur Roland le Benguiste qui l’emmène en studio. C’est ainsi qu’il sort une uvre discographique qui le révèle au grand public grâce au morceau « Hommage à Jonathan » en 2003 dont une partie du clip a été réalisée au Parc des Sports de Treichville avec la présence de Douk Saga et Mulukuku DJ. Très jeune, Didier Houon avait beaucoup d’amis Libanais à Abidjan, qui le surnommaient sans cesse Yasser Arafat du nom de l’ancien dirigeant du Fatah et de l’Organisation de libération de la Palestine. Il a décidé de faire de ce surnom son nom de scène. Fan de Yorobo, le footballeur Samuel Eto’o lui a offert une montre de 80 000 € et une voiture de marque BMW en Juillet 2009.

Dj Arafat sur scène au palais des sports de Yaoundé
Journalducameroun.com)/n