Le président Paul Biya reçu par le secrétaire général de l’Onu

Dans le cadre de la 71e session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York, le chef de l’Etat camerounais a rencontré mercredi le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-Moon

Même si rien n’a filtré du tête-à-tête entre le président de la République du Cameroun, Paul Biya, et le secrétaire général des Nations Unies, la rencontre qui s’est déroulée dans les bureaux de Ban Ki-Moon, au siège des Nations Unies à New York, a certainement été chaleureuse et amicale. Tant les deux personnalités se connaissent très bien et s’apprécient mutuellement.

Ban Ki-Moon est un grand ami du Cameroun et l’on se rappelle que lors de sa visite officielle au Cameroun, du 09 au 10 juin 2010, en compagnie de son épouse, Ban Soon-Taek, le secrétaire général de l’Onu avait déclaré à la presse que le président Paul Biya est un ami de longue date et «un leader respecté dans le monde». En retour, le chef de l’Etat camerounais avait affirmé que la relation entre le Cameroun et l’Onu est «une longue histoire de confiance et d’amitié».

Le président Paul Biya et Ban Ki-Moon s’étaient aussi rencontrés le 25 septembre 2010 dans le cadre de la 65ème Session de l’Assemblée Générale de l’Onu.

Les deux personnalités ont sans doute fait un tour d’horizon des relations entre le Cameroun et l’Onu et parlé des travaux de la 71ème Session de l’Assemblée générale des Nations Unies qui se tiennent actuellement à New York.

M. BAN KI-MOON achève dans quelques mois son deuxième et dernier mandat à la tête du Secrétariat Général de l’ONU. Elu le 13 octobre 2006, il est entré en fonction depuis le 1er janvier 2007 et a été réélu Secrétaire Général de l’ONU, le 21 juin 2011. Ses mandats ont été marqués par de nombreuses initiatives et réformes, notamment : la promotion du développement durable, l’autonomisation des femmes, l’aide aux pays en situation de crise ou d’instabilité, une impulsion nouvelle au désarmement, la maîtrise de l’armement et la non-prolifération des armes de destruction massive, le renforcement de l’Organisation, etc.


prc.cm)/n

Le Minatd est à Istanbul pour le sommet mondial sur l’action humanitaire

Il représente le chef de l’Etat, Paul Biya, aux assises qui s’ouvrent ce lundi dans la capitale turque afin de définir de nouvelles stratégies pour une réponse humanitaire adéquate

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, ne prend pas part aux travaux du premier sommet mondial humanitaire qui se tiennent du 23 au 24 mai 2016. Sur ses instructions, c’est le ministre de l’administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd), René Emmanuel Sadi, qui a fait le déplacement pour Istanbul, capitale turque.

Initié par le secrétaire général des Nations unies, Banki Moon, le premier sommet sur l’action humanitaire vise le changement de stratégies pour une meilleure réponse aux besoins des populations victimes de conflits ou de catastrophe naturelle. A son terme, les Etats et les populations devraient être outillés faire face aux crises et mieux résister aux chocs.

Plus de 5 000 participants participent à ce sommet, notamment des chefs d’Etat et de gouvernement, des dirigeants du secteur privé et d’organisations multilatérales, des ONG internationales et nationales, des représentants des jeunes, de la société civile, de groupes civilo-militaires et du monde universitaire ainsi que des représentants des populations touchées par les crises.


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Le Cameroun va bénéficier d’un fonds de l’ONU pour lutter contre la mortalité maternelle et infantile

Le Cameroun fait partie d’une liste de pays qui vont bénéficier d’un nouveau mécanisme de financement des initiatives visant à mettre fin à la mortalité maternelle et infantile d’ici 2030

Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a annoncé lundi, lors de la troisième Conférence internationale sur le financement du développement à Addis-Abeba, en Ethiopie, le lancement d’un nouveau mécanisme de financement des initiatives visant à mettre fin à la mortalité maternelle et infantile d’ici 2030.

« Notre vision est claire: mettre fin à toute les morts maternelles, infantiles et adolescentes susceptibles d’être évitées en seulement une génération et veiller à ce que les femmes, les enfants et les adolescents puissent se développer », a déclaré le chef de l’ONU lors du lancement du nouveau fonds.

Selon le plan, le Mécanisme de financement mondial (Global Financing Facility,GFF) permettra de soutenir la Stratégie mondiale pour la santé de la femme et de l’enfant et l’initiative ‘Toutes les femmes, tous les enfants’ lancées par M. Ban en 2010, ainsi que les objectifs de développement durables (ODD) qui seront adoptés en septembre à New York.

M. Ban a également annoncé que 12 milliards de dollars de financements ont déjà été alloués au GFF pour financer des initiatives d’amélioration de la santé des femmes, des enfants et des adolescents dans quatre pays prioritaires, à savoir la République démocratique du Congo (RDC), l’Ethiopie, le Kenya et la Tanzanie.

Le prochain groupe de huit pays à bénéficier du nouveau mécanisme sera composé du Bangladesh, du Cameroun, de l’Inde, du Libéria, du Mozambique, du Nigéria, du Sénégal et de l’Ouganda, a annoncé le chef de l’ONU.

M. Ban a également appelé la communauté internationale à offrir davantage de financement à ces initiatives.

« En dépit de ces preuves irréfutables, le financement public et du secteur privé pour la santé des femmes et des enfants n’a pas été suffisant », a-t-il souligné.


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L’ONU condamne l’attentat suicide dans la capitale N’Djamena

Par Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU

12 juillet 2015 – Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a condamné fermement dimanche l’attentat suicide qui a visé le marché central de N’Djamena, au Tchad, hier (samedi, ndlr), tuant au moins 15 personnes et en blessant beaucoup d’autres.

M. Ban a présenté « ses sincères condoléances aux familles des victimes et au gouvernement et au peuple du Tchad » et a souhaité un prompt rétablissement aux personnes blessées dans l’attaque, a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse.

« Cette attaque brutale contre des civils pendant le mois de Ramadan est un rappel pour nous tous que le fléau du terrorisme ne connaît aucune limite », a-t-il ajouté.

M. Ban a réitéré l’importance de la poursuite de la collaboration entre les pays de la région afin de lutter plus efficacement contre le terrorisme tout en respectant le droit humanitaire, les droits de l’homme et le droit des réfugiés.

Selon la presse, l’attentat a fait au moins 15 morts et a été revendiqué par le groupe extrémiste Boko Haram.

Le Secrétaire général Ban Ki-moon
ONU / Mark Garten)/n

ONU: Campagne pour faire élire une femme Secrétaire générale

L’organisation internationale Equality Now s’est lancée en campagne pour qu’une femme accède pour la première fois à ce poste, occupé depuis 1945 par les hommes

L’organisation internationale Equality Now s’est lancée en campagne pour qu’une femme accède pour la première fois au poste de secrétaire générale des Nations unies. Depuis sa fondation, en 1945, l’Onu a toujours été dirigée par des hommes.

Le mouvement lancé cette semaine entend promouvoir des candidates pour la succession du Sud-Coréen Ban Ki-moon, dont le mandat s’achèvera fin 2016.

« Le processus de sélection du prochain secrétaire général de l’Onu est une grande occasion de nous rapprocher globalement de l’égalité des sexes », explique Antonia Kirkland, conseillère juridique d’Equality Now. « Nous avons espoir qu’une meilleure dynamique est à l’oeuvre pour faire de cet objectif une possibilité réaliste », ajoute-t-elle.

Les délégations des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne) sont les cibles privilégiées de cette campagne de pression. C’est traditionnellement à eux qu’il incombe de désigner un candidat qui se soumet ensuite à la ratification, à la majorité simple, des 193 Etats membres de l’Assemblée générale des Nations unies.

Equality Now ne défend pour sa part aucune candidate particulière mais a dressé une longue liste de femmes, diplomates ou chefs d’Etat, à même de remplir la fonction.

D’après des diplomates en poste à l’Onu, l’ex-Première ministre néo-zélandaise Helen Clark, qui dirige aujourd’hui le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), la présidente lituanienne Dalia Grybauskaite et les Bulgares Kristalina Georgieva, commissaire européenne chargée du Budget et des Ressources humaines, et Irina Bokova, directrice de l’Unesco, présentent les qualités requises pour succéder à Ban Ki-moon.


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Lettre ouverte à Ban Ki-Moon sur la situation de la Côte d’Ivoire

Par Maurice Lohourignon, président du Comité exécutif du Mouvement Solidarité pour Laurent Gbabgo

Monsieur le Secrétaire Général,
Au moment où s’ouvrent les travaux de la soixante-neuvième session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le peuple ivoirien tout entier est tourné vers New York aux Etats-Unis où séjourne actuellement Alassane Dramane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, soi-disant, présenter la situation officielle de son pays. A cette occasion, le Mouvement Solidarité pour Laurent Gbagbo voudrait confronter son discours que vous entendrez à la situation réelle sur le terrain.

Monsieur le Secrétaire Général,
L’homme fort de la Côte d’Ivoire exécutera probablement son même couplet habituel sur l’importation de la démocratie en Côte d’Ivoire au bout du canon et au prix du sang. Il vous dira que depuis le bombardement de la résidence du Président Laurent Gbagbo, la Côte d’Ivoire va très bien. Comme à son habitude, il dira que le taux de croissance est très élevé et que les investisseurs se bousculent à la porte de la Côte d’Ivoire ; il dira que la BAD et les autres institutions internationales sont de retour et que le pays sera émergent en 2020.

Ce mensonge d’Etat fait très mal aux Ivoiriens dans leur chair et dans leurs assiettes. La situation des droits de l’homme n’a jamais été pire en Côte d’Ivoire comme aujourd’hui. Le social n’a jamais été absent des politiques publiques comme de nos jours. L’homme fort s’en fout. Il musèle tout le monde par les armes à feu, le gel des avoirs et des comptes bancaires, l’attribution des libertés provisoires et les nominations par intérim.

Monsieur le Secrétaire Général,
Le Président ivoirien ne vous dira pas que les seuls investisseurs qui arrivent en Côte d’Ivoire depuis son coup de force sont uniquement ceux qui trouvent une place dans les avions présidentiels et dans les valises diplomatiques sous l’appellation honteuse d’accords de coopération. Il ne vous dira pas que la Côte d’Ivoire est parmi les champions du monde en matière de surfacturation du commerce extérieur, ce qui est contraire à la libre compétition. Il ne parlera pas de la fracture sociale qui est catastrophique et qui expose le citoyen moyen à la précarité. Il ne parlera pas certainement de l’insécurité qui se prolonge jusqu’à l’intérieur de nos maisons à travers ses milices de dozos, ses groupes de « microbes » et autres groupes armés parallèles que ses proches collaborateurs entretiennent pour semer la terreur au quotidien. Il ne vous parlera pas de la Commission électorale qui est impartiale et indigne d’un pays comme la Côte d’Ivoire.

Monsieur le Secrétaire Général,
Le Mouvement Solidarité pour Laurent Gbagbo vous interpelle sur :
La maltraitance et le traitement inhumain et indigne réservé aux détenus arbitraires accusés d’être proche de Laurent Gbagbo. Depuis le 1er septembre 2014, ils sont en grève de la faim pour demander leur jugement ou leur libération. La presse ivoirienne parle déjà de « suicide collectif » à la Maison d’Arrêt d’Abidjan ainsi que dans d’autres mouroirs qui tiennent lieu de prison. Il est de votre devoir de suivre ce dossier de très près après votre intervention discutable dans la crise ivoirienne.
La volonté macabre de Monsieur Ouattara de détenir arbitrairement en détention et sous votre bénédiction les principaux opposants ivoiriens jusqu’à la fin des élections présidentielles de 2015. Il s’agit là d’une autre forme d’ivoirité judiciaire qu’il introduit et qui risque d’avoir les mêmes méfaits que l’ivoirité politique introduite et entretenue par son actuel complice, Henri Konan Bédié. Pour rappel, l’éligibilité des deux complices a été assurée par Laurent Gbagbo qui les a rappelés avec leur rébellion au sein de la République en leur garantissant le financement public de leurs activités politiques. Il est de notre devoir de vous demander quelle leçon de démocratie vous voulez transmettre à la jeunesse africaine lorsque vous accueillez le nouveau dictateur ivoirien les bras ouverts.
L’occupation arbitraire des maisons et des villages des citoyens accusés d’être pro-Gbagbo par des milices qui défient l’armée régulière et qui contraignent les adversaires politiques à vivre dans l’indigence et sans domicile fixe en vue de les exposer au clientélisme politique. Il est de notre devoir de vous demander si tel était l’objectif poursuivi par votre intervention hautement discutable en Côte d’Ivoire. Votre idéal était-il de soumettre aux pieds des impérialistes les défenseurs de la souveraineté ivoirienne ?
Le rattrapage ethnique qui attribue la légitimité sociopolitique aux seuls proches de la rébellion du nord. Il est de notre devoir d’attirer votre attention sur l’exacerbation de la tension sociale et le risque d’explosion sociale si vous continuez d’être une caution pour toutes les formes de ségrégation en Côte d’Ivoire.

Monsieur le Secrétaire Général,
Nous voulons croire que les Nations Unies restent une tribune juste et équitable. Nous vous interpellons donc sur la justice des vainqueurs qui a conduit Laurent Gbagbo à La Haye loin des exigences de réconciliation nationale et qui laisse le pays entre les mains des plus violents qui n’ont aucune formation au maintien de l’ordre et au maintien de la paix. L’actualité au Front Populaire Ivoirien (FPI) a montré trois ans après que le seul vrai chemin pour reconstruire la Côte d’Ivoire est la réconciliation avec
Laurent Gbagbo au tour de la table. Nous vous décourageons d’être l’incarnation de ces institutions internationales qui proposent pour des raisons impériales de mauvaises solutions à l’Afrique.

Maurice Lohourignon
ladepechedabidjan.info)/n

Martin Tumenta Chomu passe de la Misca à la Minusca

Le général camerounais a été promu à la tête de cette mission de stabilisation de la Centrafrique le 30 juillet. Il entrera en fonction le 15 septembre

Le général de division Martin Tumenta va diriger le commandement de la force de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) après avoir été à la tête de celle de la Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique sous conduite Africaine (Misca) depuis décembre 2013. La nouvelle a été annoncée hier par le secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon. Il entrera en fonctions le 15 septembre 2014 au moment du transfert de l’autorité de la MISCA (sous l’autorité de l’Union africaine) à la Minusca (sous autorité de l’ONU).

Né en 1954, Martin Tumenta Chomu est issu de l’Ecole militaire interarmées (EMIA) de Yaoundé. Il a également été formé à l’Ecole des troupes aéroportées de Pau (France), de l’Ecole de guerre de Paris et de l’Ecole des «Forces spéciales» de Floride aux Etats Unis. Le général Martin Tumenta a dirigé la troisième région militaire interarmées au Cameroun après sa nomination au grade de général de brigade par décret présidentiel en mars 2011.

La Minusca que le général Tumenta va diriger sur le plan militaire en septembre prochain, a été décidée en avril 2014 par le Conseil de sécurité des Nations Unies pour renforcer et transformer la Misca qui était une initiative de l’Union africaine. La Minusca aura, entre autres, comme taches prioritaires d’assurer la protection des civils et d’appuyer la mise en uvre de la transition en Centrafrique, en veillant particulièrement à assurer l’intégrité du territoire.

Le général de division Martin Tumenta Chomu passe de la Misca à la Minusca
acap-cf.info )/n

Ban Ki-Moon: « des gratte-ciels sont construits par le dur labeur des migrants »

Le secrétaire général de l’ONU a participé hier à l’ouverture du Forum mondial sur la migration et le développement

A l’occasion de l’ouverture mercredi du Forum mondial sur la migration et le développement, qui a lieu à Stockholm en Suède, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a rappelé que plus d’une personne sur trente dans le monde est un migrant et que la migration est un phénomène qui touche tous les pays.

« J’ai vu des petits villages dans des pays en développement qui se vident de ses jeunes gens qui partent à la recherche de meilleures opportunités. J’ai vu des villes en pleine croissance où des gratte-ciels sont construits par le dur labeur des migrants et des Etats développés dont l’économie est en partie alimentée par les contributions des migrants », a déclaré M. Ban.

« Ensemble, nous avons travaillé pour saisir les opportunités qu’apporte la migration, pour reconnaître ses avantages et trouver des réponses aux risques qui y sont liées », a-t-il ajouté en saluant la déclaration historique adoptée à l’issue d’un dialogue de haut-niveau de l’Assemblée générale sur la migration et le développement l’année dernière qui reconnait clairement l’importance de la question de la migration

Le chef de l’ONU a souligné que le monde a tout à gagner de la migration si celle-ci est convenablement gérée, mais aussi beaucoup à perdre si elle ne l’est pas. C’est pour cela que M. Ban a exhorté les pays du monde à établir des voies régulières, sûres et ordonnées pour la migration, qui sont respectueuses des droits de l’homme des migrants, quel que soit leur statut.

Ban Ki-Moon a rappelé qu’il a proposé un plan en huit points pour la migration, qui appelle à la protection des droits de l’homme, la lutte contre les exploitations, l’assistance aux migrants qui se trouvent bloqués, la sensibilisation du public, l’intégration de la question des migrants dans le cadre de la préparation du programme de développement, la collecte de données fiables et le renforcement des partenariats.

Pour cela, il est important, selon le secrétaire général de l’ONU, d’assurer la protection des droits des migrants et lutter contre la discrimination, garantir les droits des travailleurs migrants qui sont employés de maison et assurer la protection des enfants.

Ban Ki-Moon: Tout le monde a à gagner de la migration
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Ban Ki Moon réaafirme l’envoi de 12.000 casques bleus en Centrafrique

Le Secrétaire général de l’ONU l’a réitéré le week-end lors d’une visite en RCA

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, arrivé samedi à Bangui pour une visite surprise de quelques heures, a réaffirmé la détermination des Nations Unies à déployer 12.000 casques bleus en Centrafrique, pays toujours livré à des violences meurtrières depuis plus d’un an. Cette visite surprise intervient quelques jours avant le vote du Conseil de sécurité de l’ONU pour l’envoi d’une mission de casques bleus en Centrafrique, afin de succéder aux troupes africaines de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA).

« Je continue à exhorter la communauté internationale à agir promptement pour le déploiement de ces soldats », a déclaré M. Ban dans un discours au siège du Parlement à Bangui. Au début de décembre 2013, le Conseil de sécurité a autorisé le déploiement de 2.000 soldats français et 6.000 soldats africains pour rétablir l’ordre à Bangui, qui peinent à remplir cette mission, compte tenu de l’obstination des groupes armés dont surtout les milices d’autodéfense anti-Balakas (anti-machettes) à continuer d’entretenir le climat d’insécurité.

Tourmentée par des décennies d’instabilité, la Centrafrique a connu une recrudescence de la violence en décembre dernier entre des milices fidèles au président déchu François Bozizé et les ex-rebelles de la coalition Séléka qui avait porté au pouvoir en mars 2013 Michel Djotodia. Il a été constraint à la démission il y a trois mois par les dirigeants d’Afrique centrale et la France.

La Croix-Rouge centrafricaine a dénombré au moins 1.400 personnes tuées et 960 blessés depuis décembre 2013. Selon Ban Ki Moon, « le peuple centrafricain n’a plus raison de s’entretuer ». le Sg de l’ONU s’est entretenu avec la présidente centrafricaine de transition, Catherine Samba Panza, élue en janvier par le Conseil national de transition (CNT, Parlement provisoire), sur les moyens à utiliser pour mettre fin au cycle infernal de violences inter-communautaires et inter-religieuses dans le pays, avant de rencontrer les membres du Parlement.

Il a également visité le camp des déplacés de l’aéroport et la mosquée centrale de Bangui, qui abrite des populations musulmanes, cible des actions de représailles des milices anti-Balakas contre les ex-rebelles Séléka (à dominance musulmane), qui ont brillé par des pillages et des exactions à l’égard des civils et que ces populations sont accusées de soutenir.

Des soldats de l’ONU
Reuters)/n

La Tuberculose, deuxième maladie infectieuse meurtrière après le SIDA

Selon les statistiques des Nations-Unies, chaque année elle tue 1,3 million de personnes tandis que 9 millions d’autres personnes en tombent malades

À l’occasion de la Journée mondiale de la tuberculose, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a rappelé le 24 mars 2014, que la tuberculose vient au deuxième rang des maladies infectieuses les plus meurtrières parmi les adultes, après le VIH/sida. Chaque année, elle tue 1,3 million de personnes et près de 9 millions d’autres tombent malades.

« La tragédie réside dans le fait qu’il s’agit d’une maladie curable; néanmoins, un tiers des personnes qui l’ont contractée -environ 3 millions de personnes- ne reçoivent pas le traitement dont elles ont besoin. La plupart sont pauvres », a rappelé M. Ban.

« Un grand nombre sont issues de populations marginalisées, comme les travailleurs migrants, les réfugiés et les personnes déplacées, les détenus, les populations autochtones et les minorités ethniques », a-t-il souligné.

Les progrès réalisés au cours des dernières années montrent qu’il est possible de faire face à cette menace par des efforts concertés. Entre 1995 et 2012, les interventions sanitaires à l’échelle mondiale ont sauvé 22 millions de vies et permis de soigner 56 millions de personnes souffrant de tuberculose.

« Pour accélérer les résultats, nous devons améliorer l’accès aux services de santé et mobiliser les communautés, les hôpitaux et les prestataires privés, afin d’atteindre un plus grand nombre de personnes et de les soigner plus rapidement. Nous devons également investir davantage dans la recherche, afin de trouver des outils de diagnostic, des médicaments et des vaccins », a souligné le chef de l’ONU.

Selon M. Ban, toute personne atteinte de tuberculose devrait avoir accès aux services dont elle a besoin en vue d’un diagnostic rapide et d’un traitement curatif. C’est une question de justice sociale. C’est également une question de sécurité sanitaire à l’échelle mondiale, compte tenu de l’émergence rapide du problème des patients atteints d’une pathologie meurtrière, résistant généralement aux médicaments et non détectée. Même ceux dont la maladie a été diagnostiquée n’ont souvent pas accès à un traitement efficace.

« En cette Journée mondiale de la tuberculose, j’appelle la communauté mondiale à renforcer ses efforts de solidarité, afin d’éradiquer cette maladie évitable. En soignant les 3 millions de personnes qui ne reçoivent pas le traitement dont elles ont besoin, nous contribuerons à améliorer l’avenir pour l’humanité tout entière », a dit le Secrétaire général.

De son côté l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) affirme que grâce à un projet international innovant, 27 pays font des progrès prometteurs en matière de diagnostic de la tuberculose multirésistante (MR). Ce projet a aidé à tripler le nombre des cas de tuberculose-MR diagnostiqués dans les pays participants.

« Il est crucial de diagnostiquer plus tôt et plus rapidement toutes les formes de tuberculose. On augmente ainsi les chances de prescrire le bon traitement et de guérir les patients, et on contribue à arrêter la propagation des formes résistantes aux médicaments », a déclaré la Directrice générale de l’OMS, Margaret Chan.

Le projet a permis de traiter davantage de patients avec des médicaments antituberculeux de seconde intention de qualité garantie. Grâce à cette demande, il a contribué à faire baisser d’un tiers le prix des médicaments et des schémas thérapeutiques contre la tuberculose-MR. Les prix ont également diminué pour les fournitures nécessaires au diagnostic. Le projet vise notamment à encourager et compléter les investissements dans le domaine des infrastructures de laboratoire et des services de diagnostic.

« Le retard en matière d’accès au diagnostic et aux soins de la tuberculose est loin d’avoir été rattrapé, mais il est en train de se combler. Grâce à la dynamique de laboratoires modernes, nous sommes sur le bon chemin pour nous occuper enfin de la tuberculose-MR », a expliqué le Directeur du Programme mondial de lutte antituberculeuse de l’OMS, Mario Raviglione.

Un patient atteint de la tuberculose est allongé sur un lit dans un hôpital de MSF Hollande à Galcayo sud, en Somalie.
Irinnews/Siegfried Modola/MSF)/n

Ban Ki-moon contre le coup d’Etat militaire en République centrafricaine

Le SG de l’ONU Ban Ki-moon a fustigé le coup d’Etat des rebelles en RCA et appelé «à la restauration rapide de l’ordre constitutionnel»

«Le secrétaire général condamne le coup d’Etat anticonstitutionnel perpétré en République centrafricaine (RCA) le 24 mars 2013 et appelle à la restauration rapide de l’ordre constitutionnel», indique un communiqué officiel en anglais publié dimanche. Les rebelles se sont emparés de la capitale de la RCA, Bangui, après la fuite du président François Bozize du palais présidentiel, d’après des informations publiées dimanche.

La prise de Bangui constitue l’étape la plus importante à ce jour dans la guerrila des rebelles qui se font appeler «Seleka», un terme de la langue sango qui signifie «alliance». Le secrétaire général «réitère que les Accords de Libreville, négociés par les chefs d’Etat et de gouvernements de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), demeure le cadre le plus fiable pour garantir une paix et une stabilité durables dans le pays», indique le communiqué.

Le SG des Nations unies, Ban Ki-moon

18 juillet: Journée internationale Nelson Mandela

Le secrétaire général de l’Onu appelle tout le monde à consacrer 67 minutes ce mercredi à aider autrui

Dans un message vidéo disponible sur le site de l’Onu, le secrétaire général de l’organisation évoque la journée internationale Nelson Mandela, qui se célèbre chaque 18 juillet. Je me joins à la fondation Nelson Mandela pour exhorter chacun de nous à consacrer 67 minutes de son temps à aider la communauté, à l’occasion de la Journée internationale Nelson Mandela, soit une minute pour chaque année où Madiba a servi l’humanité de façon aussi remarquable, a indiqué M. Ban dans son message. Souhaitant un joyeux anniversaire à Mandela, qui fête ses 94 ans ce mercredi, il a décrit l’ancien chef sud-africain comme un guérisseur des nations, un mentor pour des générations de dirigeants aussi bien que pour des hommes et des femmes de tous horizons, partout à travers le monde. Le chef de L’ONU a noté que Mandela avait consacré 67 ans de sa vie à apporter le changement au peuple d’Afrique du Sud, ajoutant : En guise de cadeau, nous pouvons et nous devons nous efforcer nous aussi de construire un monde meilleur.

M. Ban ki Moon a demandé a tous les citoyens du monde de participer au mouvement Mandela afin de faire de ce monde un monde meilleur, par exemple en adoptant un enfant, en nourissant les affamés, en prenant soin de l’environnement, ou en travaillant bénévolement dans un hôpital ou un centre communautaire. Le président Mandela a donné 67 ans de sa vie, nous pouvons bien essayer d’utiliser 67 minutes de notre vie pour changer et améliorer le monde, a déclaré l’ex-président finlandais Martti Ahtisaari, membre du groupe des Anciens, un rassemblement indépendant d’anciens dirigeants internationaux formé en 2008 par Nelson Mandela. Pour sa part, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a toujours salué l’intégrité et la force d’esprit de l’homme, déclarant à propos de cette journée que personne ne mérite mieux que lui cette reconnaissance internationale sans précédent.

La journée internationale Nelson Mandela a été décidée par l’Organisation des Nations Unis (ONU) en novembre 2009, ceci pour rendre hommage le 18 juillet de chaque année au premier président noir d’Afrique du Sud, prix Nobel de la paix et héros de la lutte anti-apartheid. A l’ONU, c’est une journée consacrée à la résolution des conflits, à la réconciliation raciale et au service rendu aux autres. Pour cette édition comme pour toutes les autres à venir et selon les recommandations de la fondation Mandela, il s’agit pour chaque citoyen du monde, de consacrer 67 minutes de son temps à des actions de bénévolat, Mandela ayant consacré 67 années de sa vie à mener un dur combat politique.

Nelson Mandela fête ses 94 ans cette année

Commission mixte Cameroun-Nigeria: Ban Ki-moon invite les responsables à l’ONU

Le Secrétaire Général de l’ONU rencontrera ce mardi les deux délégations pour discuter des progrès du processus de démarcation frontalière

La réunion aura lieu au quartier général de l’ONU et sera principalement destinée à faire le bilan du travail de la Commission mixte Cameroun-Nigeria (CNMC). « Cette commission, établie par l’ONU, a pour but de parvenir à une démarcation de la frontière entre les deux pays voisins », a expliqué le porte-parole de l’ONU Martin Nesirky dans un bulletin de presse quotidien. Amadou Ali, chef de la délégation camerounaise de la CNMC, et son homologue nigérian, Mohammed Bello Adoke, rencontreront Ban Ki-moon et son représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest, Said Djinnit, qui préside la CNMC.

Lundi, un communiqué de presse de l’ONU a précisé que M. Ban allait encourager les deux parties à parachever leur accord, suite à leur promesse de finaliser la démarcation de leur frontière commune avant la fin de l’année 2012. Les efforts parrainés par l’ONU durant les dix dernières années pour résoudre pacifiquement le litige frontalier entre le Nigéria et le Cameroun représentent un travail exemplaire en matière de prévention des conflits, a ajouté le communiqué. Le Cameroun et le Nigeria sont jusqu’à présent parvenus à un accord en ce qui concerne plus de 1,700 km de frontière, sur les 1,950 km que compte leur frontière commune.

La CNMC a été établie en 2002 par l’ONU, à la demande du Cameroun et du Nigeria, afin de mettre en application la décision de la Cour internationale de la justice quant à la démarcation de la frontière. La Commission joue également un rôle de conseil dans les domaines humanitaire et socio-économique, ainsi qu’en matière de sécurité des populations le long de la frontière. La CNMC a récemment accéléré son travail, afin de parvenir à un accord de démarcation pour la célébration de son 10e anniversaire l’an prochain.

Ban Ki-Moon veut faire le point sur la démarcation frontalière entre le Nigéria et le Cameroun
www.unspecial.org)/n

Cameroun: Ban Ki Moon reçu par Paul Biya

Le président camerounais l’a invité à soutenir une présence plus importante de l’Afrique au conseil de sécurité de l’ONU

Ban Ki Moon salue le soutien du Cameroun aux réfugiés
Le secrétaire général qui effectue une visite de travail au Cameroun, vient d’être reçu par le Président de la république Paul Biya. Après le tête à tête entre les deux hommes, le couple présidentiel a offert un déjeuner d’Etat au secrétaire général et son épouse. Dans son discours Paul Biya est revenu sur une position qui est désormais la sienne depuis quelques temps, celle de la revalorisation de la place de l’Afrique dans le système des nations unies.

J’ai le sentiment que le consensus se fait sur la réparation de l’anomalie que représente l’absence d’une place permanente de l’Afrique au conseil de sécurité des nations unies.
Paul Biya, Président du Cameroun

En réponse à cette interpellation du Président camerounais, Ban Ki Moon qui a été décoré grand chevalier a déclaré qu’en tant que pilier de l’Afrique centrale, le Cameroun était une destination évidente. Il est aussi revenu sur l’accueil par le Cameroun de nombreux réfugiés issus des conflits des pays voisins. Ban Ki Moon a continué son propos en saluant les efforts engagés par les dirigeants camerounais dans la lutte contre la corruption. Il a aussi invité le Président camerounais à permettre l’expression d’une démocratie dans laquelle les divergences politiques doivent se régler par le dialogue.

Appel à la libération de Lapiro de Mbanga
Dans une lettre datée du 07 juin dernier, l’association américaine Freedom Now qui lutte à travers le monde pour la libération des prisonniers d’opinion, a saisi l’occasion de sa présence au Cameroun, pour solliciter sa médiation auprès des autorités nationales, afin que l’on libère l’ex chanteur devenu homme politique et opposant au régime en place. Maran Turner, la directrice exécutive de Freedom Now explique dans la lettre que le prisonnier Lapiro n’aurait pas bénéficié d’un procès équitable conformément aux lois nationales et autres conventions internationales que le Cameroun a ratifiées. L’ONG américaine qui précise que Lapiro est simplement victime de sa liberté d’expression, indique que Lapiro de Mbanga est détenu dans des conditions inhumaines et souffrirait de Typhoïde et d’infection respiratoire. Des sources proches de la présidence ont rapporté qu’il aurait été très mécontent de l’affaire Bibi Ngota, le journaliste récemment décédé en prison. Dans le cas de Lapiro, ce dernier avait refusé l’idée de demander une grâce présidentielle, préférant attendre le procès en cassation. Dans une interview accordée en 2009, Maran Turner de Freedom Now indiquait que les musiciens qui comme Lapiro de Mbanga utilisent leur musique pour dénoncer les imperfections du système au Cameroun, sont plus important qu’on ne peut l’imaginer.

Visite à Mbalmayo et discours devant le parlement
Avant la rencontre avec le Président camerounais, Le secrétaire général de l’ONU tôt dans la journée a rencontré l’ensemble de ses collaborateurs du système des Nations unies en poste au Cameroun. Ban Ki-Moon a abordé avec ses collaborateurs une évaluation globale des initiatives de l’ONU dans la sous région Afrique centrale. Le Cameroun abrite de nombreuses représentations sous régionales du système des Nations unies. Le secrétaire général Ban Ki Moon se rend cet après-midi à Mbalmayo, une localité située à 45 kilomètre au sud de Yaoundé, pour y visiter un ensemble de projets soutenu par l’organisation. Il devrait aussi visiter une station d’épuration d’eau dont la réhabilitation a été financée par le programme des Nations unies pour le développement. Ban Ki Moon va terminer sa journée devant l’assemblée nationale camerounaise.

Paul Biya et Ban ki moon au siège des Nations unies
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Ban Ki Moon: 35 ans au service des Nations unies

Le 8e secrétaire général de l’Organisation des Nations unies a débuté sa carrière à l’ONU à seulement 31 ans

Auteur de réformes importantes
Ban Ki-Moon (prononcé [pan gi Mun]) est un diplomate et homme politique sud-coréen. M. Ban a commencé à travailler avec l’Organisation des Nations Unies en 1975, lorsqu’il était fonctionnaire à la Division des Nations Unies du Ministère coréen des affaires étrangère. Ses liens avec l’ONU se resserrent au fil des années, quand il a été nommé Premier Secrétaire de la Mission permanente de la République de Corée auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York, puis Directeur de la Division des Nations Unies au Ministère à Séoul, et enfin Ambassadeur à Vienne, ce qui l’a amené à présider la Commission préparatoire de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires en 1999. En 2001-2002, en tant que chef de cabinet du Président de l’Assemblée générale, il facilitera l’adoption rapide de la première résolution de la session, qui condamnait les attentats terroristes du 11 septembre, et a pris un certain nombre d’initiatives visant à améliorer le fonctionnement de l’Assemblée, si bien qu’une session ouverte dans la crise et la confusion a finalement été marquée par l’adoption d’un certain nombre de réformes importantes ; lorsqu’il est élu Secrétaire général de l’ONU, M. Ban était Ministre des affaires étrangères et du commerce de la République de Corée.

Un diplomate animé d’une volonté de paix
Au cours de sa longue carrière au Ministère coréen des affaires étrangères qui l’a emmené à New Delhi, Washington et Vienne, il a occupé des postes de plus en plus prestigieux – conseiller du Président en matière de politique étrangère, conseiller principal du Président en matière de sécurité nationale, Vice-Ministre chargé de la planification de la politique, Directeur général aux affaires américaines. Il a toujours défendu la vision d’une péninsule coréenne pacifique, assumant un rôle de plus en plus important en faveur de la paix et de la prospérité dans la région et dans le monde. Sur ce dernier point, il s’est beaucoup investi dans les questions ayant trait aux relations intercoréennes. En 1992, en tant que conseiller spécial du Ministre des affaires étrangères, il a été Vice-Président du Comité mixte nord-sud de contrôle nucléaire, à la suite de l’adoption historique de la Déclaration commune sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne. En septembre 2005, en sa qualité de Ministre des affaires étrangères, il a joué un rôle de premier plan dans les efforts qui ont abouti à un autre accord historique pour la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne, à savoir l’adoption, lors des pourparlers à Six, de la Déclaration commune sur la résolution de la question nucléaire en République populaire démocratique de Corée. M. Ban a obtenu sa licence en relations internationales à l’Université nationale de Séoul en 1970. En 1985, il a obtenu une maîtrise en administration publique de la Kennedy School of Government de l’Université Harvard. En juillet 2008, il a reçu le titre de Docteur honoris causa de l’Université nationale de Séoul.

Ban Ki Moon
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Un bilan difficile comme Secrétaire général de l’ONU
Lors de sa première année à la tête des Nations Unies, dont 132 jours passés en visites diplomatiques sur six continents, le Secrétaire général, Ban Ki-Moon, avait redéfini ses priorités, de la réforme de l’ONU au changement climatique et des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) aux conflits. Sur la réforme des Nations Unies, Ban Ki-Moon rappelait la nécessité de « changer la culture de l’ONU » et de l’adapter pour réagir plus rapidement et efficacement. Sur la question du changement climatique, Ban Ki-Moon avait déclaré qu’il s’agissait de sa « première priorité ». Un engagement qu’il a démontré lors du dernier sommet de Copenhagues. Sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), « nous sommes à mi-chemin d’une vaste campagne pour mettre fin à la pauvreté », rappelle le Secrétaire général qui a mis en place cette année un Groupe de pilotage sur l’Afrique, où vivent le « Milliard des plus pauvres » Enfin sur le plan de la sécurité mondiale, le Secrétaire général a sollicité et obtenu le renforcement de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) et de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH). Les difficultés débutent dès sa prise de fonction à la tête de l’ONU. Ban Ki-Moon interrogé sur l’éventualité de la pendaison de Saddam Hussein l’ancien dirigeant Irakien, avait adopté une position très nuancée. La peine de mort était jusqu’alors condamnée par l’ONU. Ban Ki-Moon avait indiqué en cette circonstance, que « la question de la peine capitale reste la décision de chacun des pays membres » et ne mentionnant pas l’interdiction de la peine de mort par l’ONU et soulevant ainsi une vague de protestation. La sécurité dans le monde reste un problème insoluble, le sommet de Copenhague a connu un bilan mitigé. M. Ban est né le 13 juin 1944. Il est marié à Mme Yoo (Ban) Soon-taek, qu’il a connue au lycée en 1962, et avec qui il a eu un fils et deux filles. Outre le coréen, M. Ban parle anglais et français.

Mme Yoo (Ban) Soon-taek, épouse de Ban Ki Moon
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Message du Secrétaire général des nations unies, Ban Ki Moon

A l’occasion de la journée internationale du souvenir des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves

La prestation de serment d’un fils de l’Afrique en tant que président des Etats Unis a été, pour beaucoup cette année, une étape importante du voyage épique, entamé il y’a plus de 400 ans. Dans les Amériques comme dans les Caraïbes, les descendants de la plus grande immigration forcée de tous les temps, ont lutté longtemps et durement, et continuent d’ailleurs à le faire. Pour la justice, l’assimilation et le respect.

La journée internationale du souvenir des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves est l’occasion de rendre hommage aux millions d’africains qui ont été violemment arrachés à leur terre et réduits en esclavage. Si les estimations varient sur le nombre de millions d’hommes et de femmes qui ont été enlevés, il n’ y a aucun doute sur l’héritage de cette traite abominable. L’Afrique doit encore se remettre des ravages du commerce des esclaves ou de l’ère coloniale qui a suivi. Pas delà l’Atlantique, en Europe et ailleurs, les populations d’origine africaine se battent toujours au quotidien contre des préjugés très ancrés dans les mentalités qui les maintiennent, de manière disproportionnée, dans la pauvreté.
Malgré l’abolition officielle de l’esclavage, le racisme continue de polluer notre monde tout comme les formes contemporaines d’esclavage que sont la servitude, l’exploitation sexuelle, l’utilisation des enfants dans les conflits armés et le trafic des stupéfiants. Il est essentiel que nous nous exprimions avec force et clarté contre de tels abus. La Déclaration universelle des droits de l’homme stipule que Tous les hommes naissent libres et égaux en dignité et en droits. Le non respect de ce principe fondamental conduit directement à l’humanité de l’esclavage et à l’horreur du génocide.

Dénoncer est le thème de la commémoration de cette année. Nous devons briser le silence, tambour battant. Depuis l’aube de l’humanité en Afrique, les tambours ont marqué le rythme de l’histoire et ils continuent à nous aider à célébrer notre humanité commune.

Aujourd’hui je lance un appel à chacun de vous, partout dans le monde, pour que vous battiez les tambours et proclamiez que noirs ou blancs, homme ou femme, nous sommes un seul et même peuple. Quand les musiciens jouent ensemble, ils s’écoutent les uns les autres tout en jouant leur propre partition. Nous devons faire comme eux. Nous n’atteindrons l’harmonie que lorsque nous nous respecterons les uns les autres, que nous nous réjouirons de notre diversité et travaillerons à nos objectifs communs.

Ban Ki Moon, Secrétaire général des nations unies
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Ban Ki-Moon s’adresse aux femmes du monde entier

Message du Secrétaire général à l’occasion de la Journée internationale de la femme


Il y a un an, j’ai lancé une campagne appelant les peuples et les gouvernements du monde entier à s’unir pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles. Cette campagne se poursuivra jusqu’en 2015, date butoir pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, parce qu’il existe entre elle et les objectifs du Millénaire un lien évident. Nous devons faire cesser cette violence ordinaire, profondément ancrée dans la société, qui détruit des vies, ruine la santé, entretient la pauvreté et entrave la réalisation de l’égalité entre les femmes et les hommes et l’émancipation des femmes.
Il existe également un lien entre la violence faite aux femmes et la propagation du VIH/sida. Dans certains pays, pas moins d’une femme sur trois est battue, contrainte à avoir des relations sexuelles ou est victime d’une autre forme de violence à un moment ou à un autre de sa vie. En temps de guerre, les femmes et les filles sont systématiquement et délibérément victimes de viol et de violences sexuelles.
La violence à l’égard des femmes est en contradiction flagrante avec la promesse de la Charte des Nations Unies de « favoriser le progrès social et [d’] instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande . » Ses répercussions vont bien au-delà des conséquences immédiatement visibles. Blessures mortelles, frais médicaux et perte d’emploi ne sont que la pointe de l’iceberg. Les effets de cette violence sur les femmes et les filles mais aussi sur leur famille, sur leur groupe social et sur la société en général, mesurés au nombre de vies anéanties, sont incalculables. Et bien trop souvent, ces crimes demeurent impunis et leurs auteurs libres. Il n’est aucun pays, aucune culture ni aucune femme, jeune ou âgée, qui soit à l’abri de ce fléau.
De plus en plus, les hommes commencent eux aussi à s’élever contre cette violence, infamante pour nos sociétés. La Campagne du ruban blanc et V-Men , le volet masculin du mouvement V-Day, sont de bons exemples de cette mobilisation mondiale. Et à l’échelon local aussi, des hommes enseignent à d’autres hommes qu’il existe une autre voie et que les « vrais hommes » ne battent pas les femmes.
Faire évoluer les mentalités et bousculer des habitudes ancrées depuis des générations n’est pas chose facile. C’est à nous tous – simples citoyens, organisations et gouvernements – que revient cette tâche. Nous devons uvrer ensemble pour dire haut et fort, au niveau le plus élevé, que la violence, quelles qu’en soient la forme et les circonstances, ne sera plus tolérée.
Il nous faut des politiques économiques et sociales qui favorisent l’émancipation des femmes. Il nous faut des programmes et des budgets pour promouvoir la non-violence. Il faut améliorer l’image des femmes dans les médias. Il faut des lois qui érigent la violence en crime et qui obligent les auteurs à répondre de leurs actes, et il faut faire respecter ces lois.
La campagne « Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes » encourage les hommes et les femmes à se donner la main pour s’opposer à cette violence. Ce n’est qu’en unissant nos forces que nous bâtirons des sociétés plus équitables et pacifiques. Alors, en cette Journée internationale de la femme, engageons-nous, tous, à agir pour faire changer les choses.




Ban Ki Moon, SG de l’ONU
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