Cameroun : mise en eau du barrage de la centrale de Nachtigal

Nachtigal Hydro Power Compagny a procédé ce 18 juillet à la mise en eau du barrage, équipement très important pour la production électrique camerounaise.

Une nouvelle étape a été franchie mardi 18 juillet 2023. Au Cameroun, la future centrale hydroélectrique de Nachtigal entre dans sa dernière phase de construction. Quelques gouttes de champagne ont été versées en amont du barrage, dans les eaux du fleuve Sanaga. Cette opération consiste à remplir pour la première fois le barrage afin de créer la retenue d’eau qui alimentera l’usine de production. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Eau et de l’énergie minee), Gaston Eloundou Essomba.

Construit à 65 kilomètres au nord-est de Yaoundé, sur les rives du fleuve Sanaga, le barrage de Nachtigal est un ouvrage-clé pour l’approvisionnement en électricité du Cameroun. Gaston Eloundou Essomba a eu le plaisir de tenir la bouteille de champagne ouverte pour l’occasion. Le ministre de l’Énergie et de l’Eau est venu célébrer l’étape franchie :

« C’est la mise en eau de l’ouvrage. C’est une étape fondamentale. Le canal va recevoir désormais de l’eau. (…) Cette étape permet également de tester tous les ouvrages de génie civil, leur étanchéité et après cela, on va passer certainement au mois d’octobre au test de la première machine. On va envoyer l’eau dans les turbines et vérifier que la production et effective. »

Lancé en 2019, ce chantier doit s’achever en 2024, selon Rfi. Pendant les périodes de construction les plus denses, il a mobilisé jusqu’à 4 000 travailleurs. Et chez les ouvriers, la fierté est palpable. Chacun mesure le travail abattu. Parmi eux, le chef d’équipe Yannick Christian Ndjike confie :

« C’est une joie énorme. Mais je peux vous dire que nous avons travaillé avec beaucoup d’abnégation. C’est un dur labeur. Il faut travailler abondamment. Il faut donner au-delà de ses tripes pour pouvoir réaliser ce que vous voyez aujourd’hui. »

À sa mise en service, Nachtigal deviendra la centrale électrique la plus puissante du Cameroun. Elle fournira près de 30% de la consommation en électricité dans un pays où la demande reste largement supérieure à l’offre.

Barrage hydroélectrique de Bini à Warak : le Cameroun abandonne la piste chinoise

4 ans après l’arrêt des études des travaux par Sinohydro, l’entreprise britannique Savannah Energy PLC s’est engagée à réaliser le projet.

Un protocole d’accord  a été signé avec la société britannique Savannah Energy le 20 avril 2023 pour relancer ce projet de barrage hydroélectrique de 75 MW dans l’Adamaoua; bloqué depuis novembre 2019 à cause de difficultés entre le Cameroun, la banque chinoise ICBC et le constructeur Sinohydro.

Le ministre camerounais de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba, a signé, jeudi 20 avril 2023 à Yaoundé, un protocole d’accord avec le directeur général de la société britannique Savannah Energy, Andrew Knott, un protocole d’accord pour le développement du projet hydroélectrique de Bini à Warak (75 MW). La signature du document a eu lieu en présence du Haut-commissaire du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord au Cameroun, Christian Dennys McClure.

Selon Energies Media, la société Savannah Energy, plus connue dans des projets d’hydrocarbures – au Nigeria, au Niger et depuis 2020 au Tchad et au Cameroun – envisage de réaliser ce barrage comme un projet indépendant d’électricité; la législation camerounaise permettant à des entités de produire et de vendre l’énergie au distributeur de l’électricité ou d’autres consommateurs. La société prévoit de finaliser la mobilisation du financement en 2024 pour la production du premier mégawatt à l’horizon 2027-2028.

Avec cet engagement, le gouvernement camerounais semble rompre le partenariat avec la Chine, qui s’était engagée initialement à financer et construire ce barrage de 75 MW pour améliorer l’accès à l’électricité dans le septentrion. Le projet a connu des difficultés avec la Chine.

Rappel

Le gouvernement camerounais avait signé, en juillet 2016, une convention de financement avec la Chine, en vertu de laquelle cette dernière s’engageait à accorder 303 millions de dollars (environ 181 milliards de F CFA) au Cameroun pour la construction du barrage hydroélectrique de Bini à Warak dans la région de l’Adamaoua. Le Cameroun pour sa part devait fournir 15% des 356 millions de dollars représentant le coût total du barrage, au titre des fonds de contrepartie. Au moment de la signature de l’accord, le barrage de Bini à Warak devait être livré au quatrième trimestre 2018 pour aider à combler le déficit d’offre d’énergie électrique dans les trois régions du septentrion (Adamaoua, Nord, Extrême-Nord).

Pour la partie chinoise, les fonds devaient être fournis par la banque Industrial and Commercial Bank of China (ICBC) et la construction assurée par l’entreprise Sinohydro.  Le contrat des travaux de l’entreprise chinoise Sinohydro avait été signé le 02 septembre 2019. Après la construction des voies d’accès au site, la construction des logements et bureaux pour le personnel chinois et camerounais, la construction des dépôts de carburants, garage et magasins, le chantier a été suspendu en novembre 2019, jusqu’à ce jour, pour des soucis de financements.

Au premier trimestre 2022, le ministre camerounais de l’Eau et de l’Energie avait révélé que la banque ICBC avait refusé de débloquer les fonds pour “défaut croisé” de la part du Cameroun en lien avec d’autres engagements. Le souci n’a visiblement pas été levé.

Le défaut croisé est une disposition prévoyant qu’en cas de défaillance d’un emprunteur sur l’une de ses dettes, cette dernière enclenche automatiquement un défaut sur toutes les autres dettes détenues par le même prêteur. Cette disposition protège le prêteur, lui permettant de prendre des mesures immédiates pour éviter des défauts sur d’autres titres de créance.

Cameroun : comment le barrage de Nachtigal va influencer le secteur de l’électricité

Les travaux de construction du barrage de Nachtigal sont officiellement rendus à 83%, selon Nachtigal Hydro Power Company.

Ce rythme d’avancement des travaux sur le terrain permet à cette entreprise de gestion du projet, d’envisager avec sérénité l’injection des premiers mégawatts (MW) d’électricité dans le Réseau interconnecté Sud (RIS) au mois de décembre 2023, après le retard accusé dans les travaux du fait de la pandémie du Covid-19. Mais, à NHPC, l’on annonce qu’il faudra attendre l’année 2024 pour voir la plus grande centrale de production d’électricité du Cameroun tourner à plein régime, avec des impacts considérables sur l’ensemble de l’écosystème de l’électricité au Cameroun.

Parmi ces impacts considérables, il y a d’abord l’accroissement substantiel de la production d’électricité au Cameroun. En effet, avec ses sept turbines de 60 MW chacune, cette infrastructure énergétique produira à elle seule 420 MW d’énergie électrique. Ce qui correspond aux capacités cumulées de la centrale à gaz de Kribi (216 MW) et du barrage de Memvé’ele (211 MW), en période de production maximale. Selon la Banque mondiale, cette puissance du barrage de Nachtigal permet au Cameroun d’envisager l’augmentation, dès l’année 2024, de 30% de ses capacités de production actuelles, estimées en environ 1 500 MW.

A en croire Ecomatin, il y a de quoi redonner de l’espoir aux quelque 1,7 million de clients connectés au réseau de la société Eneo, chargée de la production et de la distribution de l’électricité au Cameroun. En effet, depuis des années, et malgré les investissements consentis dans le secteur de l’électricité, ces clients n’ont de cesse de se plaindre des délestages, souvent consécutifs au déficit de production enregistré par le pays.

A titre d’illustration, dans une note confidentielle adressée le 17 février 2023 au directeur général de la société Eneo par le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba chiffre ce déficit de production dans les six régions couvertes par le Réseau interconnecté Sud (RIS), entre 40 et 150 MW par jour, depuis le mois de janvier 2023.

Comme autre impact de la mise en service totale du barrage de Nachtigal, l’on peut citer le renforcement de la prédominance de l’hydroélectricité, moins coûteuse et plus propre, dans le mix-énergétique du Cameroun. Jusqu’ici estimée à 61,77%, la contribution de l’hydroélectricité dans le mix-énergétique du Cameroun devrait tourner autour de 90% avec l’opérationnalisation du barrage de Nachtigal, rendant pratiquement résiduelle la part du thermique, actuellement estimée à 38,2%. Cette contribution du thermique au mix-énergétique pourrait même devenir quasiment insignifiante, dans la mesure où, même dans le Réseau interconnecté Nord (RIN), l’entrée en jeu des centrales solaires modulaires installées par la société Scatec, avec la bénédiction du gouvernement, a éclipsé le thermique.

Réduction des coûts de production

Cette catégorie d’énergie s’était pourtant imposée dans la partie du Cameroun couverte par le RIN, à cause du déficit de production du barrage de Lagdo, dont la production culmine souvent à moins de 30 MW, sur une capacité installée de 72 MW.

Dans une correspondance adressée au ministre de l’Eau et de l’Énergie le 5 septembre 2022, la société Eneo, parlant de la situation énergétique dans les trois régions septentrionales du Cameroun au mois d’août 2022, révèle que grâce aux centrales solaires de Scatec, « la sollicitation des centrales thermiques a considérablement baissé, et représente aujourd’hui environ 10% dans le mix énergétique du Réseau interconnecté Nord (RIN), contre plus de 80% les mois précédents ».

La réduction considérable du thermique dans le mix-énergétique, que va provoquer la mise en service du barrage de Nachtigal, charrie d’importants enjeux financiers. « Quand il sera opérationnel, le barrage de Nachtigal permettra au pays d’économiser chaque année 100 millions de dollars supplémentaires de coûts de production », soit plus de 60 milliards de FCFA, selon un article publié sur le site de la Banque mondiale, sous le titre : « le barrage de Nachtigal : une étape clé dans le développement de l’hydroélectricité au Cameroun ».

En effet, en plus d’être plus polluant que l’énergie hydroélectrique, le thermique est très onéreux à cause des coûts exorbitants des combustibles (gaz, fioul, gasoil). A titre d’illustration, la décision prise en début d’année 2021 de transférer dans la partie Nord du Cameroun une capacité de 20 MW de thermique démontés à la centrale d’Ahala, non loin de Yaoundé, a engendré des besoins en combustibles d’un montant de 80 millions de FCfa par jour. Ce qui, en un mois, correspond à une dépense de 2,2 milliards de FCfa.

 

 

Cameroun : Eneo annonce un énième rationnement d’énergie électrique

L’électricien Eneo Cameroon informe que la fourniture continue du service électrique sera perturbée dans le Réseau interconnecté sud du pays.

Ainsi, toute la partie australe du Cameroun connaîtra des délestages jusqu’en mars. Dans un communiqué du 25 janvier, Eneo fait savoir que la baisse du niveau de l’eau sur le fleuve Ntem (région du Sud) sur lequel a été érigé de barrage hydroélectrique de Memvele’e est à l’origine des « contraintes de production dans le système électrique ».

Cette baisse va occasionner des rationnements du service électrique dans les régions du Centre, du Sud, de l’Est, du Littoral, de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. En clair, le fournisseur de l’énergie électrique annonce des délestages dans lesdites régions. Et d’après Electricity Development Corporation, les perturbations venant du barrage de Memve’ele vont durer jusqu’en mars.

Eneo avoue son impuissance à pouvoir juguler la baisse de production induite par le barrage de Memve’ele. « Malgré la mise à contribution des centrales thermiques, le déficit entre l’offre et la demande ne pourra pas être totalement couvert durant cette période », concède Eneo. D’où « la mise sur pied d’un programme de rotation de la fourniture de l’énergie électrique », annonce cette entreprise.

D’une capacité installée de 211 MW, le barrage hydroélectrique de Memve’ele est connecté au Réseau interconnecté du sud (RIS) qui comporte six régions du pays. Cependant, de nombreuses difficultés rencontrées dans la réalisation de cette infrastructure depuis le démarrage des travaux en 2012 n’ont pas permis à ce barrage d’atteindre sa pleine puissance. De fait, seuls 60 MW sont déjà injectés dans le réseau depuis 2019, et 90 MW depuis 2020. Le projet hydroélectrique de Memve’ele est évalué à 450 milliards de FCFA.

Cameroun-Barrage hydroélectrique de Memve’ele : EDC hors-la-loi ?

L’Ong Ods accuse l’entreprise et son directeur général de fonctionner en dehors du cadre réglementaire défini par les décrets présidentiels du 04 mai 2020.

Les responsables du barrage de Memve’ele continuent de vendre l’électricité à Eneo sans même avoir signé la convention de concession instruite par le président de la République avec le ministère de l’Eau et de l’Energie. Le 04 mai 2020, le président de la République a signé des textes portant réorganisation et fonctionnement de Electricity Development Corporation (EDC), l’entreprise de patrimoine chargée de la construction et la gestion des barrages hydroélectriques.

Ces décrets reversent l’aménagement hydroélectrique de Memve’ele dans le Sud dans les actifs de cette société et fixent clairement les modalités de leur transfert à celle-ci. Quatre jours après, le 08 mai, le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba, saisit par correspondance le directeur du projet Memve’ele pour lui signifier que les activités de son unité de gestion sont désormais rattachées à la compétence de EDC.

Le ministre décidait ainsi, unilatéralement que seule EDC détenait désormais la sanction sur le projet, alors que les textes de Paul Biya  prescrivaient une implication de tous les instances de l’Etat pour s’assurer d’un encadrement pensé de tous les aspects de la gestion du projet. Le Minee devait en effet remplir un certain nombre de préalables,  notamment la signature d’une convention de concession avec EDC, assortie d’un cahier de charges.

Ces textes depuis longtemps préparés n’ont pas été signés à ce jour. Par conséquent, plus de deux ans après, aucun chronogramme précis et structuré du transfert du projet n’a été prescrit et  aucune mission n’a été commise auprès du directeur général de EDC en vue du contrôle et du suivi de la mise en œuvre des dispositions des décrets présidentiels.

Et pourtant, depuis la correspondance du Minee, « un transport partiel dénergie depuis Memveele dun volume de 80 mégawatts, est vendu par EDC à la société Eneo sans aucun contrat, rendant impossible la visibilité et la traçabilité des revenues qui en découlent, et leur destination », dénonce l’Observatoire du développement sociétal (Ods).

Dans une récente sortie, le coordonnateur général de cette Ong, Lilian Koulou Engoulou, souligne qu’au  tarif de l’énergie en sortie d’usine, « on peut raisonnablement estimer à environ 63 milliards Fcfa les ventes réalisées par EDC depuis mai 2020 ». Il se demande ensuite « sur quels canevas EDC va-t-elle prétendre prélever et répartir les sommes alors que cette opération est assujettie aux clauses des conventions et leur cahiers de charges, toutes choses qui nexistent pas jusquà nos jours ».

L’Ods salue toutefois la dernière mission du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe), effectuée dans cette entreprise pendant 9 mois. Celle-ci a consisté à scruter tous les volets de son fonctionnement. Au chapitre de la ressource humaine de EDC, le Consupe a relevé que de nombreux personnels avaient été recrutés sur la base de faux diplômes et d’autres employés en totale inadéquation avec les diplômes considérés à leur recrutement. L’Ods s’en offusque, tout en dénonçant des licenciements à tête chercheuse, qui ont visé plus d’une cinquantaine de personnels.

 

 

Le Cameroun s’appuie sur EDF pour un nouveau projet hydroélectrique

Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Amenagement du territoire (Minepat) a reçu en audience Valérie LEVKOV, Directrice Afrique, Moyen Orient et Méditerranée Orientale de EDF, accompagnée de Marlene BIESSY Directrice Générale de EDF Cameroun.

Un nouveau projet hydroélectrique à KIKOT dans le bassin de la Sanaga. EDF et le Cameroun travaillent en collaboration pour cette initiative. L’idée, selon le gouvernement c’est que, ce barrage soit un véritable pôle de développement, avec en amont une pratique intensive aquacole pour la valorisation du potentiel de la retenue d’eau et en aval, la mise en place d’agro-industries, tirant les opportunités d’irrigation offertes par le barrage.

Dans une démarche visant à faire de KIKOT un projet intégré, Alamine Ousmane Mey et ses deux hôtes ont noté la nécessité de bitumer la voie d’accès au site du projet, et de développer le réseau routier pour le désenclavement de la zone du barrage. Les parties se donnent pour objectif de mobiliser au profit du barrage de KIKOT, les ressources déjà très expérimentées qui travaillent actuellement à l’achèvement du barrage Hydroélectrique de Nachtigal.

En plus des échanges sur le barrage de Kikot, les deux parties ont revisité la coopération que le Cameroun entretient avec EDF dans le domaine de l’énergie. Une coopération qui se déploie dans le domaine des Partenariats Public Privé (PPP) identifiés dans la SND30 comme étant désormais la modalité privilégiée de réalisation des projets d’infrastructures. Cette coopération a déjà permis de lancer les travaux du barrage de Nachtigal dont l’achèvement est prévu en 2024.

Can –féminine-Maroc 2022 : le Nigeria élimine le Cameroun

Dominatrices, les Super Falcons se sont imposées 1-0 face aux Lionnes indomptables pour rejoindre les demi-finales et la Coupe du monde 2023.

Un Mondial auquel le Cameroun peut encore participer, à condition de remporter un match de classement le 17 juillet face au Botswana puis de s’imposer en repêchages en février prochain, lors du barrage intercontinental. L’équipe du Nigeria a une nouvelle fois imposé sa loi à celle du Cameroun en Can, féminine, ce 14 juillet à Casablanca. En battant les Camerounaises 1-0, les Nigérianes se sont qualifiées pour les demi-finales de la CAN 2022 face aux Marocaines, ainsi que pour la Coupe du monde 2023.

Le Nigeria a mis le pied sur le ballon dans le premier quart d’heure de jeu. Il y a eu le feu dans la défense camerounaise à la 23e minute mais miraculeusement, Ange Bawou a récupéré le ballon. Bousculée par Ashleigh Plumptre à l’entrée de la surface de réparation, Gabrielle Onguene n’a pas obtenu la faute espérée et a mis quelques instants à se relever.

Dominatrices, notamment sur le plan physique, les Nigérianes ne sont pas parvenues à cadrer leurs premières occasions. Elles ont réussi à plusieurs reprises à se jouer du milieu camerounais pour se projeter vers le but mais le support ou la précision dans le dernier geste manquaient souvent. Appliquées à défendre, les Camerounaises ne se sont procurées aucune occasion.

Peu avant l’heure de jeu, l’ailière Rasheedat Aiibade   reprend d’une tête décroisée un centre travaillé. Falonne Meffoutou ayant manqué de reprendre de la tête ce jolie centre. Le ballon heurte le montant droit et franchit la ligne d’Ange Bawou : 0-1, 56e. La nouvelle star nigériane a une nouvelle fois fait la différence.

Tout le contraire de la capitaine adverse, Gabrielle Onguene qui, après un tir en pivot raté (53e) et une demi-volée sans réussite (67e) quitte le terrain (70e). Comme si elles attendaient d’être menées, les Lionnes Indomptables sous les yeux du président de la Fécafoot, Samuel Eto’o ont essayé de relever le niveau de jeu avec de longs ballons dans la surface de réparation nigériane. Durant les vingt dernières minutes, les partenaires d’Aboudi Onguene se montrent plus à leur avantage. Mais c’est trop tard.

 

 

Cameroun : bientôt les premiers mégawatts de l’usine de pied de Lom-Pangar

Une visite de travail sur le site de construction de l’usine de pied du barrage hydroélectrique de Lom-Pangar a permis d’évaluer le rythme d’évolution des travaux.

Le directeur général de Electricity Development Corporation (EDC), Théodore Nsangou, a effectué ce mercredi 22 juin 2022, une visite de travail sur le site de construction de l’usine de pied du barrage hydroélectrique de Lom-Pangar. Occasion d’évaluer l’état d’avancement des travaux de cette infrastructure, destinée à fournir à terme, 30 Mégawatts d’électricité pour la région de l’Est, entre autres.

Les travaux de construction ont été retardés par la pandémie de Covid-19. Mais avec le nouveau tournant qu’ont pris les travaux, le rythme va aller en s’accélérant. « (…) La première des quatre turbines de l’ouvrage, d’une capacité de 7,5 MW, est attendue dès le mercredi 23 juin 2022 au port de Douala, en provenance de Shanghai en Chine », rapporte Cameroon Tribune.

La visite du directeur général de Electricity Development Corporation (EDC) a permis de constater l’état d’avancement des travaux dont le terme est prévu pour décembre 2022. Les premiers mégawatts de l’usine de pied du barrage hydroélectrique de Lom-Pangar sont attendus au mois de décembre prochain avec l’opérationnalisation de deux turbines. Celles-ci vont en effet fournir 15 mégawatts aux populations.

Pour les populations de la région de l’Est, cette usine de pied du barrage de Lom Pangar qui devrait alimenter 150 villages, reste très attendue car, elle reste la seule solution aux délestages de l’énergie électrique de plus en plus récurrents dans cette partie du pays, causant de nombreux remous sociaux. La région de l’Est étant en ce moment essentiellement alimentée en énergie électrique par une centrale thermique dont le coût de production est jugé onéreux, le ministre de l’Eau et de l’Energie l’estime à 02 millions de FCFA par jour.

Cameroun : Rigobert Song publie une liste définitive de 27 Lions pour défier les Fennecs

Fabrice Ondoa, Christian Bassogog et Clinton Njie ne sont pas retenus par le sélectionneur-manager pour disputer le match de barrage contre l’Algérie.

Rigobert Song est face à un énorme défi, celui de qualifier le Cameroun pour la Coupe du monde 2022. Face à l’Algérie, dès la manche aller, programmée à Douala le 25 mars, l’ancien défenseur et capitaine va se trouver face à plusieurs obstacles à déjouer. Pour atteindre son objectif, le sélectionneur-manager a retenu 27 joueurs.

Seule surprise dans sa liste Patient Wassu, qui ne figurait pas dans la première liste des 38 joueurs présélectionnés. L’attaquant de Coton sport profite de sa forme du moment en Coupe de la Confédération.

Les chances de qualifications du Cameroun reposent sur des joueurs compétitifs et en forme physiquement. Des critères qui éliminent de façon naturelle plusieurs joueurs. Certains peu en vue dans leurs championnats respectifs comme Fabrice Ondoa, Christian Bassogog et Clinton Njie ne seront pas de la partie.

Toutefois, la liste de Rigobert Song interpelle. Le très prometteur Sacha Boey, latéral droit de Galatasaray, ne figure pas parmi les joueurs retenus, tout le contraire du très moyen Duplexe Tchamba, qui a depuis montré ses limites avec les Lions.

Voici notre liste des 27 Lions retenus pour affronter les Fennecs d’Algérie

Gardiens : Epassy Devis (OFI Creta), Fabrice Ondoa (FC Auda), André Onana (Ajax).

Défenseurs : Ambroise Oyongo (Montpellier), Mbaizo Olivier (Philadelphia Union), Ngadeu Michael (La Gantoise), Jean-Charles Castelletto (Nantes), Fai Collins (Al-Tai), Nouhou Tolo (Seattle), Harold Moukoudi (Saint-Etienne), Duplexe Tchamba (Sonderjyske)

Milieux de terrain : Kunde Malong (Olympiacos Le Pirée)  Gaël Ondoua (Hannovre), André Zambo Anguissa (Naples), Oum Gouet (Malines), Martin Hongla (Hellas Verona), Jean Onana (Bordeaux), Olivier Ntcham (Swansea), Jeando Fuchs (Peterborough).

Attaquants : Maxim Choupo-Moting (Bayern), Karl Toko Ekambi (Lyon), Moumi Ngamaleu (Young Boys), Vincent Aboubakar (Al Nassr), Ignatius Ganago (RC Lens), Léandre Tawamba (Al Taawon), Kévin Soni (Asteras). Wassu Patient (Coton Sport)

Cameroun: 800 milliards de Fcfa mobilisés pour la construction du barrage de Nachtigal

Les travaux de cet ouvrage hydroélectrique commenceront dès le mois de décembre 2018 et vont durer 57 mois.

Le contrat y relatif a été confié à Besix Group, entreprise belge du secteur de la construction, qui annonce qu’elle réalisera l’ouvrage en partenariat avec la société française NGE (Nouvelles générations d’entrepreneurs, leader du terrassement en France) et la Société générale des travaux du Maroc (SGTM). En effet, dans cette perspective, le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motazé, a signé le 8 novembre dernier à Paris, en France, les accords relatifs au financement du projet de construction, dans la région du Centre du pays, du barrage de Nachtigal, d’une capacité de production de 420 mégawatts (MW).

Selon le gouvernement, 15 prêteurs internationaux ayant pour chef de file la Société financière internationale (SFI), filiale du groupe de la Banque mondiale, puis un consortium constitué par les filiales locales de la Standard Chartered Bank, de la Société Générale, d’Attijariwafa Bank (SCB Cameroun) et du groupe BPCE (BICEC), vont mobiliser une enveloppe globale de 786 milliards de FCfa, afin de construire la plus grande centrale hydroélectrique du pays.

Bâti sur le fleuve Sanaga, qui abrite 75% du potentiel hydroélectrique du Cameroun, le barrage de Nachtigal permettra d’augmenter de 30% les capacités de production actuelles du pays. Le projet est porté par la société Nachtigal Hydro Power Company (NHPC), dont le capital est détenu à 40% par Electricité de France (EDF), 30% par l’Etat du Cameroun et 30% par la SFI. Après sa construction, l’ouvrage sera exploité par NHPC pendant une durée de 35 ans, selon la convention signée avec l’Etat camerounais.

Un nouveau barrage hydroélectrique en vue au Cameroun

Ledit ouvrage sera construit dès 2018 dans la localité de, dans la région du Centre. Cout total des travaux: plus de 615 milliards  de F CFA

Le Cameroun se prépare à construire dès 2018 un nouveau barrage hydroélectrique d’une capacité de 350 mégawatts à Makay, dans le Centre, d’un coût de plus d’un milliard de dollars ( plus de 615, 780 milliards de Francs CFA), un projet devant permettre d’accroître l’offre en électricité accessible pour l’heure à 53% de la population pour une demande en croissance annuelle de 7,5%, selon les estimations.

Le projet est réalisé par Platinum Power, groupe basé à Casablanca (Maroc), avec pour actionnaire de référence Brookstone Partners, fonds d’investissement établi à New York (Etats-Unis), suivi de PMEC, un fonds public-privé constitué des Etats français, allemand, hollandais et marocain, y compris la participation de la Banque européenne d’investissement (BEI) et de partenaires du Moyen-Orient.

Un accord sur les termes de référence du projet et du contrat de rachat d’électricité a été signé jeudi, 13 avril 2017, à Yaoundé, entre cet opérateur du secteur de l’électricité présent dans d’autres pays africains, le gouvernement camerounais et Enéo, le concessionnaire à capitaux britanniques (fonds d’investissement Actis) agréé pour la commercialisation de l’électricité dans le pays d’Afrique centrale.

Selon ces conventions, après la finalisation des études techniques entamées à la suite de la signature début 2014 du protocole d’accord entre Platinum et le gouvernement camerounais pour le développement du site de Mouila-Mougué, à une centaine de kilomètres de Yaoundé, et des réseaux associés, la construction du barrage aura lieu dès juillet 2018 et sa mise en service en mai 2023.

L’ouvrage devra offrir une capacité d’électricité installée de 350 mégawatts, avec une capacité de production moyenne annuelle de 2.010 gigawattheures, pour un investissement total de plus d’un milliard de dollars fourni à 85% par Platinum et 15% par l’Etat camerounais, d’après les explications de Nabil Saïmi, directeur général adjoint de Platinum.

En plus de l’usine, le projet prévoit la construction de deux lignes d’évacuation de l’électricité de 225 kilovolts de capacité chacune, au profit du réseau électrique intégré national. C’est le premier barrage à être réalisé sur le fleuve Nyong, deuxième bassin hydrologique du pays après la Sanaga qui enregistre pour sa part plusieurs ouvrages similaires. La création de plus de 1.500 emplois est annoncée.

De l’avis de Joël Nana Kontchou, directeur général d’Enéo, le Cameroun dispose en ce moment de 1.300 mégawatts de capacité électrique installée. « Donc, le taux d’électrification du Cameroun est de 53%. La demande croît actuellement de 7,5% par an. Cela signifie qu’une augmentation de capacité de 75 à 100 mégawatts est nécessaire chaque année pour satisfaire cette demande« , a-t-il dit à Xinhua.

Pour relever le défi, le gouvernement camerounais a lancé au cours des cinq dernières années une multitude de projets (centrale à gaz de Kribi, centrale à fioul lourd de la Dibamba, barrages de Lom Pangar, Memve’ele et Mékin). En dehors de Makay, plusieurs autres sont annoncés pour les prochaines années (Menchum, Mini-Warak, etc.), a indiqué le ministre camerounais de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna.

L’accent est mis sur les énergies renouvelables. Pour attirer les investisseurs, des facilités fiscales et d’autres avantages sont accordés, a précisé le ministre.

Mais pour le directeur général d’Enéo, il reste un grand défi à relever pour concilier le coût des investissements avec le pouvoir d’achat faible des consommateurs camerounais, lesquels se plaignent des tarifs élevés de l’électricité, et la demande des industries.

De son côté, le gouvernement camerounais déclare mener des efforts en vue de moderniser le réseau de transport d’électricité connu pour être vétuste et réduire les disparités d’accès entre les milieux urbains et ruraux. La volonté est affirmée à cet effet pour la réalisation des interconnexions entre les pôles Sud, Nord et Est.

Lom Pangar: 253 millions de F pour indemniser les riverains

Depuis mardi et jusqu’à vendredi, plus de 500 personnes expropriées issues des arrondissements du Lom-et-Djérem perçoivent les montants qui leur sont dûs

Les opérations de distributions des populations expropriées en faveur de la construction du barrage de Lom Pangar sont ouvertes depuis mardi, 24 janvier 2017 dans la région de l’Est. Elévé à un montant global de 253 millions de Francs CFA, les indemnisations sont distribuées entre 515 bénéficiaires venant de l’arrondissement du Lom-et-Djérem.

Les bénéficiaires sont répartis dans deux lots. D’une part, les riverains qui perçoivent chacun un chèque, à condition que leurs biens soient évalués à plus de 100 000 Fcfa. D’autre part, ceux dont le montant des biens est inférieur à 100 000 Fcfa. Ces derniers sont payés en espèces. L’opération entamée en début de semaine s’achève ce vendredi 27 janvier 2017.

Exprimant le v u que les opérations se déroulent sans heurts, le gouverneur de la région de l’Est, Grégoire Mvongo, a exhorté les uns et les autres à faire preuve de «grandeur d’âme, pour éviter tout blocage inutile à ce projet qu’attend tout le pays».

Pour sa part, le coordonnateur du projet d’extension du réseau de transport et de distribution, Victor Sala Mengue invite les bénéficiaires à faire bon usage de l’argent reçu, le représentant du directeur général d’Edc a ajouté que la construction de l’usine de pied de Lom Pangar progresse. L’objectif final est de raccorder plus de 10 000 foyers de l’Est en énergie électrique. Le projet est soutenu par la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) et la Banque africaine de développement (Bad).


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Barrage de Mékin: le test préalable à la mise en service raté

Dans le but d’évaluer la capacité réelle de production d’énergie dudit barrage, la société Mekin hydroelectric a fermé les trois vannes de l’ouvrage. Ce qui a causé des inondations

La mise en service du barrage de Mékin – situé dans l’arrondissement de Meyomessala, département du Dja et Lobo, région du Sud – est bloquée par un phénomène d’inondations observé lors d’un récent test. C’est ce que relève la presse publique dans édition du vendredi 20 janvier 2017.

Le test initié en novembre dernier par la société Hydro-Mékin, chargée de la construction et de l’exploitation de l’ouvrage, consistait à fermer les trois vannes de l’ouvrage afin de voir à combien s’élève sa production réelle d’énergie.

Les vannes sont des dispositifs permettant l’ouverture, la fermeture et la régulation de l’eau par le fond. A Mekin, leur fermeture a causé des inondations dans l’arrondissement de Bengbis et la détérioration du réseau routier.

Des mesures avaient été prises par les autorités pour remédier à la situation. Il s’agit notamment de : l’ouverture d’une voie de contournement à partir de Nkongmekak ; du lancement des appels d’offres pour la construction des ponts au-dessus des fleuves Mianga et Lobo ; du recasement des populations riveraines.

Le barrage de Mékin comprend une usine de pied d’une puissance estimée de 15 MW et une ligne d’évacuation d’énergie de 33 Km le long de Mekin, au lieu-dit Ndjom Yekombo. Il devrait alimenter prioritairement l’ensemble des huit communes du département du Dja et Lobo, département d’origine du chef de l’Etat Paul Biya.


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La Eximbank octroie 83 milliards de F pour le barrage de Memve’ele

Les fonds empruntés par le Cameroun serviront pour la construction des ouvrages d’évacuation d’énergie électrique du barrage situé dans la région du Sud

La Banque d’export-import de Chine (Eximbank-Chine) vient de conclure un accord de prêt de un accord d’un montant de 83 milliards de francs CFA avec le Cameroun pour le financement du projet de construction des ouvrages d’évacuation d’énergie électrique du barrage hydroélectrique de Memve’ele (Sud), a-t-on appris lundi, 16 janvier, auprès du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat).

Ce nouveau financement d’Eximbank fait partie des 243 milliards de francs CFA que doit apporter la partie chinoise pour la réalisation de ce projet dont le coût total est estimé à 420 milliards de francs CFA.

Les autres contributions provenant de la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 112 milliards de francs CFA et l’Etat du Cameroun, 65 milliards de francs CFA.

L’entreprise chinoise Sinohydro en charge de matérialisation du projet rassure quant au délai de livraison du barrage, prévu en juin 2017 et dont la production de 211 Mégawatts (MW) devrait permettre d’améliorer l’offre en énergie électrique à travers le pays.


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Barrage de Chollet: deux milliards de F du Cameroun et du Congo

D’une puissance installée de 600 mégawatts pour un coût total oscille entre 354 et 670 milliards FCFA, ce barrage devrait également permettre d’électrifier la Centrafrique

Les gouvernements camerounais et congolais ont procédé à la signature d’un protocole d’accord de l’ordre de 2,04 milliards FCFA, relatif au projet d’aménagement du barrage hydroélectrique intégrateur de Chollet situé à la frontière entre les deux pays.

Cet ouvrage, d’une puissance installée de 600 mégawatts et dont le coût total oscille entre 354 et 670 milliards FCFA, en fonction de l’option définitive, devrait également électrifier la République centrafricaine.

Alors que sa réalisation a été confiée à la société chinoise Sinohydro, les deux parties doivent actuellement procéder à la sélection d’un bureau d’études techniques, à la mise sur pied d’une stratégie de financement et à l’établissement d’un planning d’exécution, pour un chantier dont la direction sera installée en janvier prochain à Brazzaville.

En septembre 2015, rappelle-t-on, il avait déjà été annoncé que la Banque africaine de développement (BAD), Eximbank of China et des opérateurs américains étaient intéressés par le financement projet de Chollet, pour lequel le Cameroun et le Congo s’étaient formellement engagés en novembre 2012 au terme de la définition des modalités de création d’un comité ad hoc inter-Etats.


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Barrage de Nachtigal: mobilisation des fonds au Cameroun

Les autorités camerounaises et la Banque mondiale discutent actuellement de la possibilité de débloquer une enveloppe de 150 milliards F sur des besoins totaux estimés à 655 milliards F

Les autorités camerounaises et la Banque mondiale (BM) discutent actuellement de la possibilité, pour l’institution financière, de débloquer une enveloppe de 150 milliards FCFA pour la construction du barrage hydroélectrique de Nachtigal (Centre) sur des besoins totaux estimés à 655 milliards FCFA, apprend-ton de sources proches du dossier.

La mobilisation des fonds destinés à cet ouvrage, le plus important du pays avec 420 mégawatts attendus, avait pourtant été annoncée comme étant en bonne voie par le département de l’Eau et de l’Energie, qui en début d’année affirmait que 500 milliards FCFA étaient déjà disponibles, le début des travaux étant fixé à fin 2016.

Seulement, apprend-on, Electricité de France (EDF), actionnaire à 40% de l’infrastructure devant l’Etat du Cameroun (30%) et la Société financière internationale (30%), a vu ses bénéfices divisés par trois depuis peu, vu l’entrée dans son capital du chinois Areva NP et se montre de moins en moins enthousiaste sur ses engagements.

Selon les mêmes sources, les pourparlers entre le gouvernement et la BM portent sur les hypothèses de l’apport financier de l’institution de Bretton Woods dans le chantier, objet de la mise en place en juillet dernier de la société de projet dénommée Nachtigal Hydro Power Company (NHPC) et destinée à exploiter le barrage pendant 35 ans.

Selon le calendrier prévisionnel, le début des travaux du barrage devait intervenir en octobre dernier, pour une mise en service de la première machine au 1er semestre 2020 et une mise en service définitive un an plus tard.


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Barrage de Lom Pangar: l’ouvrage est réalisé à près de 98%

Après la mise en eau partielle le 24 septembre 2015, la mise en eau totale de ce barrage devrait intervenir d’ici la fin de ce mois d’août, selon les experts à pied d’ uvre

Selon les experts, le barrage hydro-électrique de Lom Pangar sera prêt à accueillir les six milliards de m3, sa capacité totale, dans environ deux semaines. La mise en eau définitive – qui intervient après la mise en eau partielle – permettra l’augmentation de la production, de 170 mégawatts, dans le réseau interconnecté Sud, via les barrages existants en aval sur la Sanaga, Édea et Song Loulou.

La même source précise que la mise en eau de ce barrage va booster l’économie camerounaise et améliorer le bien-vivre des populations. De plus, cela réduira considérablement les délestages en saison sèche, lorsqu’on sait que la demande en énergie augmente de 7à 8% chaque année au Cameroun, soit un besoin supplémentaire de 75 à 100 mégawatts par an. Le coût du barrage de Lom Pangar est estimé à 247 milliards de Fcfa.

Description et enjeux du projet
Le barrage de Lom Pangar est situé dans la région de l’Est du Cameroun, sur la rivière Lom à environ 4 km à l’aval de sa confluence avec le Pangar et à 120 km environ au Nord de la ville de Bertoua.

Le projet consiste notamment en l’implantation d’un barrage muni d’un ouvrage de régulation des débits, d’un ouvrage de prise d’eau usine, d’un évacuateur de crues et d’une hausse fusible, le développement, la construction, et le fonctionnement d’un réservoir de 6 milliards m3 et de 540 km2 et l’implantation d’une usine hydroélectrique de pied d’une puissance de 30 mégawatts, principalement pour alimenter la région de l’Est.

Objectifs du projet Lom Pangar
Le barrage réservoir de Lom Pangar vise à compléter la régularisation de la Sanaga pour l’optimisation de la production des centrales existantes, et créer des conditions favorisant l’aménagement de nouveaux sites nombreux et importants à l’aval, à des conditions économiques efficientes.

La retenue de Lom Pangar prévoit l’augmentation d’un débit régularisé de la Sanaga à plus de 1.000 m3/s à l’amont de Song Loulou de façon à saturer son débit d’équipement et à accroître la production d’Édéa en période d’étiage, soit 160 mégawatts produits par les deux ouvrages.

En réalisant cet aménagement avec l’appui des institutions internationales, le gouvernement camerounais veut aussi s’assurer de la sureté des installations et optimiser les impacts du projet sur le plan environnemental et socio-économique.

Description du barrage réservoir
Le barrage est du type mixte. Il comporte une section en béton sur la rivière qui regroupe les fonctions hydrauliques du barrage ainsi que deux ailes en terre qui assurent la fermeture des rives. Il est complété par une digue de col qui ferme une dépression topographique en rive droite du barrage. L’emprise de la retenue aura une superficie maximale de 590 km² pour une capacité utile de stockage de 6 milliards de m3.

Sur le même sujet : L’usine de pied de Lom Pangar confiée à la China Camc Engineeing


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Mise en eau effective du barrage de Memve’ele

Il faudra plus de dix jours pour obtenir les 80 millions de mètre cube d’eau nécessaire pour observer la résistance des ouvrages de retenue d’eau, notamment la digue principale

Le ministre camerounais de l’Eau et de l’Energie (Minee), Basile Atangana Kouna, a procédé mardi, 16 août 2016, au lancement de la mise en eau du barrage hydroélectrique de Memve’ele. C’est ainsi le remplissage du réservoir principal de l’installation qui a commencé. Il faudra plus de dix jours pour obtenir les 80 millions de mètre cube d’eau nécessaire pour observer la résistance des ouvrages de retenue d’eau, notamment la digue principale.

Selon le Minee, cette mise en eau est une activité «essentielle» et «décisive» permettant la marche vers l’achèvement des travaux de construction et la mise en service dudit ouvrage prévue pour juin 2017. Dans un communiqué publié le 09 août, il indiquait que «cette opération technique est en cohérence avec le chronogramme général des travaux pour la réussite de cette grande réalisation».

Le projet, d’une valeur de 400 milliards de FCFA environ, devrait permettre d’augmenter l’offre énergétique au Cameroun en sécurisant notamment le Réseau interconnecté Sud. Aujourd’hui, le pays dispose d’une production d’environ 600 MW, dont 200 venant du barrage d’Edéa et 380 de Songloulou. L’apport de Memve’ele, sera de 211 MW.

Photo d’illustration
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Cameroun: mise en eau du barrage de Memve’ele le 16 août

Selon le ministre de l’Eau et de l’Energie, cette activité marquera une avancée vers l’achèvement des travaux de construction de l’aménagement et sa mise en service prévue pour juin 2017

Le barrage hydroléectrique de Memve’ele se déroulera «effectivement» le mardi 16 août 2016 sur le site du chantier à Nyabizan, région du Sud-Cameroun. C’est qu’indique le ministre de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna, dans un communiqué publié le 09 août dans la presse publique.

Il s’agit, selon lui, d’une activité «essentielle» et «décisive» permettant la marche vers l’achèvement des travaux de construction et la mise en service dudit ouvrage prévue pour juin 2017.

«cette opération technique est en cohérence avec le chronogramme général des travaux pour la réussite de cette grande réalisation», a déclaré Basile Atangana Kouna.

Ce chantier, d’une valeur de 400 milliards de FCFA environ, devrait permettre d’augmenter l’offre énergétique au Cameroun en sécurisant notamment le Réseau interconnecté Sud. Aujourd’hui, le pays dispose d’une production d’environ 600 MW, dont 200 venant du barrage d’Edéa et 380 de Songloulou. L’apport de Memve’ele, sera de 211 MW.


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La Chine accorde au Cameroun un prêt de 280 milliards de F

Ces fonds sont destinés à la construction d’infrastructures au Cameroun. 217 milliards de FCFA seront injectés dans le projet de construction du barrage hydroélectrique de de Bini Warak

Le Cameroun et la Chine viennent de signer des accords de financements d’un montant de 280 milliards de FCFA destinés à la construction d’infrastructures au Cameroun, a-t-on appris lundi, 01er août 2016, auprès du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat).

Ces infrastructures ont été répertoriées lors des assises relatives au suivi du sommet sur la coopération sino-africaine tenu en décembre 2015 à Johannesburg, en Afrique du Sud.

Sur les financements de ces infrastructures, le ministère de l’Economie précise qu’un montant de 217 milliards de FCFA sera injecté dans le projet de construction du barrage hydroélectrique de Bini Warak dans l’Adamaoua.

Cette infrastructure permettra notamment de renforcer l’offre en énergie électrique dans la partie septentrionale du pays.

D’une capacité de production de 75 Mégawatts (MW), le barrage de Bini Warak verra le démarrage de ses travaux d’ici la fin de l’année 2016. Ils seront réalisés par l’entreprise chinoise Sinohydro.

Les autres accords concernent le financement de la deuxième phase de construction du port en eau profonde de Kribi pour un montant de 90 milliards de FCFA et celui de la réalisation des études de faisabilité du projet de construction du nouvel immeuble siège de l’Assemblée nationale, pour une enveloppe de 9 milliards de FCFA.


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Le taux de réalisation du barrage de Memve’ele estimé à 80%

La direction du projet annonce la mise en service de ce barrage hydroélectrique situé dans le Sud-Cameroun en juin 2017

Quatre ans après le lancement officiel des travaux de construction du barrage hydroélectrique de Memve’ele, à Nyabizan, dans la région du Sud, le taux de réalisation est déjà estimé à 80%.

Le site de Memve’ele affiche déjà fière allure, selon les informations communiquées par la direction du projet dans la presse publique mercredi, 09 mars 2016. Les travaux évoluent au niveau de l’usine du barrage, des conduites forcées, du canal d’amenée et de l’évacuateur de crues principal.

Le projet du barrage de Menve’ele vise à l’amélioration et à la production de l’énergie électrique qui permettra l’exploitation des 35m de dénivelée naturelle offerte par le relief du site.

Ledit barrage, en remblai homogène d’une hauteur de 20m et d’une longueur de crête de 1850m, servira de pont pour la circulation et le passage d’une rive à l’autre.

A cet effet, les ouvrages d’évacuation d’énergie sont constitués d’une ligne de haute tension devant relier l’usine de production de Nyabizan à un poste de distribution à Yaoundé, avec deux autres postes de transformation et d’interconnexion à Ahala et à Ebolowa dans la région du Sud.


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Cameroun: la région de l’Adamaoua lance l’exécution du budget 2016

Les 44 milliards de F alloués au budget de la région serviront à construire entre autres projets une usine de production de jus de mangues et à l’entretien des pistes rurales

La cérémonie du lancement de l’exécution du budget 2016 de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun s’est déroulée jeudi, 14 janvier 2016, à Ngaoundéré. Au terme des activités présidées par le gouverneur de ladite région, Kildadi Taguiéké Boukar, une liste des projets de développement a été arrêtée pour l’exercice 2016.

Il s’agit de la construction d’une usine de production de jus de mangues dans la vina ; la réalisation des travaux de construction du barrage de Bini ; la construction des forages et l’entretien des pistes rurales.

Revenant sur les réalisations de 2105, Kildadi Taguiéké Boukar a indiqué que le budget de l’exercice achevé a été globalement bien exécuté. Pour 2016 la région dispose d’une enveloppe budgétaire chiffrée à 44 milliards de FCFA. De ce montant, 5 milliards de FCFA sont consacrés à la gestion régionale et 8 milliards de FCFA au fonctionnement des administrations publiques installées dans cette partie du pays.


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Barrage de Bini Warak: la International and Commercial Bank of China finance

Le ministre camerounais de l’Economie de la planification et de l’Aménagement du territoire est habilité à signé avec la structure un accord de prêt d’environ 181,8 milliards de FCFA

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, vient d’habiliter le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire à signer avec International and Commercial Bank of China (ICBC), un accord de prêt d’environ 181,8 milliards FCFA destinés au financement du projet d’aménagement hydroélectrique de Bini Warak (Adamaoua).

Selon deux avis gouvernementaux de sollicitation à manifestation d’intérêt pour la pré-qualification de bureaux d’études en vue d’assurer la maîtrise d’ uvre publiés en mai 2014, ledit projet consiste notamment en la construction d’un barrage et d’une centrale hydroélectrique d’une capacité de 75 mégawatts, de lignes d’évacuation d’énergie et d’électrification rurale, la réhabilitation ainsi que la construction de voies d’accès.

Dans la foulée, l’Etat camerounais et la société chinoise Sinohydro avaient signé un mémorandum d’entente (MoU) pour la réalisation de ces infrastructures dont la mise en service est prévue pour le 4ème trimestre 2018.


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Barrage: le réservoir de Lom Pangar déjà rempli de moitié!

Les réserves de 3 milliards de m 3 étant dépassées, les ingénieurs ont décidé de l’ouverture des vannes, bien avant la période d’étiage

Plus tôt que prévu, les vannes du barrage hydro-électrique de Lom Pangar ont été ouvertes en milieu de semaine dernière, question d’éviter des débordements et le risque de voir certains édifices céder sous la pression des eaux. En effet, l’objectif visé par la mise en eau partielle, le 26 septembre 2015, était de remplir le réservoir à hauteur de 3 milliards de m3 d’eau. Sauf que la pluviométrie a été plus généreuse que prévue et en date du 24 novembre 2015, le volume d’eau stocké a été atteint et les prévisions en cours de dépassement. Les ingénieurs de Lom Pangar ont donc entamé les opérations de lâchées d’eau, initialement prévues pour la mi-décembre. Ces lâchées, qui correspondent à la première vidange de la retenue, marquent le début de la contribution de Lom Pangar à la régulation de la Sanaga. Puisque l’objectif premier de ce projet est de mettre à disposition des centrales hydro-électriques d’Edéa et Song Loulou, les volumes d’eau stockés afin de leur permettre d’accroître leur production dès la saison d’étiage qui s’annonce. Ces réserves seront ainsi mises à contribution jusqu’en juin 2016.

Vendredi dernier, 27 novembre, une équipe des partenaires financiers était sur le site de Lom Pangar, pour une mission de supervision. Laquelle a connu la présence de la Banque mondiale, de l’ambassadrice de France au Cameroun, accompagnée des responsables de l’Agence française de développement, la Banque européenne d’investissement, la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale. Mais aussi, Basile Atangana Kouna, ministre de l’Eau et de l’Energie, Victor Mengot et Théodore Nsangou, respectivement président du conseil d’administration et directeur général d’EDC, maître d’ouvrage du projet hydro-électrique de Lom Pangar.

Un tour au bord du barrage a permis de constater l’immensité des travaux, mais aussi la vidange du réservoir. La scène est saisissante, on dirait des chutes d’eaux. De part et d’autre du barrage, le cours d’eau a des attitudes différentes. En amont, dans le réservoir, il n’y a pas de courant, l’eau est calme et on y aperçoit des cimes d’arbres envoyés. En aval, au sortir des vannes, le cours d’eau reprend vie et s’écoule de manière visible. Pour arriver à ce résultat, tout n’a pas été aisé..

D’après Stéphane Garnier, représentant de la Banque mondiale, « il y a eu des incompréhensions entre l’entreprise et les ouvriers. Parfois aussi, entre l’entreprise et le maître d’ouvrage ou le maître d’ uvre, parfois même avec les bailleurs de fonds. Mais, il faut savoir que c’est la vie normale de ce type de chantier. L’important est que le dialogue entre tous ces acteurs reste ouvert ». Il assure, par ailleurs, que le gouvernement du Cameroun et EDC peuvent être félicités pour avoir, à chaque fois, pris le temps de trouver des solutions, même quand on leur demandait des choses pour lesquelles ils n’étaient pas convaincus.


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Barrage de Lom Pangar: une ONG pour l’accompagnement des riverains

L’entreprise camerounaise de patrimoine Electricity Development Corporation (EDC) et l’ONG néerlandaise de développement (SNV) ont signé, vendredi à Yaoundé, un contrat de services y relatif

L’entreprise camerounaise de patrimoine Electricity Development Corporation (EDC) et l’ONG néerlandaise de développement (SNV) ont signé, vendredi 16 octobre à Yaoundé, la capitale camerounaise, un contrat de services portant sur la maîtrise d’ uvre des activités de restauration/amélioration des niveaux de vie des communautés riveraines affectées par le projet de construction de la centrale hydroélectrique de Lom Pangar (Est) ainsi que la mise en uvre du plan de développement local (PDL) dont l’enveloppe globale du volet social et environnemental est estimée à quelque 40 milliards FCFA.

Financée par l’Agence française de développement (AFD) à travers le plan de gestion environnementale et sociale (PGES) et la Banque mondiale (BM), ce fonds vient compléter le plan d’indemnisation et de réinstallation (PIR) des populations en vigueur depuis 2012.

Il financera le renforcement des capacités des populations affectées par le projet, l’exécution et le suivi de toutes les activités de restauration des niveaux de vie des personnes au sein des communautés riveraines du barrage, ainsi que l’assistance technique aux comités et groupes de travail sectoriels dans le cadre de la mise en uvre des différents mémorandums d’entente entre le maître d’ouvrage (EDC) et les administrations publiques partenaires.

Plus spécifiquement, il vise la construction d’infrastructures sociales et autres mesures d’atténuation, dans le but d’améliorer le niveau de vie des riverains du barrage et d’accroître le développement économique de la région de l’Est, toutes mesures appelées à être complétées par le PDL dont la finalité est de contribuer à la réduction de la pauvreté, à travers l’action combinée des collectivités locales, des communautés de base et du secteur privé.

«La mission confiée à SNV, a déclaré le directeur général d’EDC, Théodore Nsangou, revêt une importance particulière en ce qu’elle place les populations riveraines au centre des enjeux de développement et de la gestion des retombées directes et indirectes de la construction du barrage hydroélectrique de Lom Pangar, en même temps qu’elle cible des activités liées au développement de l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’orpaillage, la santé, l’archéologie, la biodiversité, le développement de l’écotourisme, l’alimentation en eau potable, la mobilisation et l’information des parties prenantes.»

Le cahier de charges de SNV découle aussi bien du chantier principal de construction de la centrale que des projets associés, notamment la centrale hydroélectrique au pied du barrage, la ligne de transmission du site jusqu’à Bertoua, les routes d’accès, la relocalisation du village Lom Pangar, la récupération du bois de la retenue ainsi que la construction d’un pont.

D’une capacité installée de 30 mégawatts, cette centrale, dont la mise en eau partielle a eu lieu le 26 septembre dernier, consiste en la construction d’un barrage de retenue de 6 milliards de mètres cubes en vue d’améliorer le débit du fleuve Sanaga et d’augmenter la capacité de production de l’électricité sur le Réseau interconnecté sud (RIS).


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Lom Pangar: trois milliards de m3 d’eau pour un début

La mise en eau partielle du réservoir s’est déroulée jeudi sur le site du barrage, en présence du secrétaire général des services du Premier ministre (SG/PM), Louis Paul Motazé

Le SG/PM, Louis Paul Motazé, par ailleurs président du Comité de pilotage du suivi du projet Lom Pangar, a présidé jeudi, 24 septembre 2015, la cérémonie officielle de la fermeture de quatre pertuis. Une opération qui marque la mise en eau partielle du barrage. Celle-ci vise à remplir le réservoir du barrage de trois milliards de mètres cubes (m3) d’eau, soit la moitié de la capacité envisagée au terme de la construction du barrage en août 2016.

La cérémonie de jeudi s’est déroulée en présence du Conseil d’administration de Electricity Development Corporation (EDC), des membres de l’Assemblée générale et du Conseil d’administration de EDC, des membres du Comité de pilotage du projet et des experts de la Banque mondiale. Toutes les parties prenantes au projet ont assisté pendant une demi-journée à l’opération de mise en eau. Avant cela, l’équipe de l’entreprise chinoise chargée de réaliser le barrage (CWE) effectuait depuis le 15 septembre dernier des essais qui se sont avérés concluants.

Selon le responsable des travaux en béton, Imed Hafi, c’est à dessein que la mise en eau s’est réalisée au mois de septembre, en saison des pluies. D’après les explications, les eaux de pluies vont permettre le remplissage du réservoir qui sera vidangé entre décembre 2015 et février 2016. Ceci permettra de réguler le débit d’eau sur le fleuve Sanaga, lors de sa phase de décrue en saison sèche. Avec Lom Pangar, les barrages de Song Loulou et d’Edéa vont enregistrer une augmentation de production énergétique de l’ordre de 70 mégawatts, afin de réduire considérablement les délestages dans le réseau interconnecté Sud.

Sur le site, les travaux vont se poursuivent avec la construction de l’usine de pied d’une capacité de 30 mégawatts devant desservir 150 villages de la région de l’Est.

Le chef d’aménagement présentatnt l’état d’avancement des travaux du mur de soutènement sur la rive gauche.
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Barrage de Song Loulou: 11 milliards de F pour la réhabilitation

L’opérateur d’électricité au Cameroun, Eneo, réalisera les travaux dans un délai de trois ans, selon les clauses de l’avenant n°2 du contrat avec l’Etat du Cameroun révisé vendredi à Yaoundé

Le gouvernement camerounais et l’opérateur d’électricité Eneo ont procédé samedi, 08 août 2015 à Yaoundé, à des modifications du contrat de concession et de licence à travers un nouvel avenant.

Eneo s’est ainsi engagé à réaliser, dans un délai de trois ans, des travaux d’urgence relatifs au barrage hydroélectrique de Song Loulou, le plus important du pays, pour un montant estimé à 11 milliards FCFA.

Un comité technique paritaire sera à cet effet mis en place pour le suivi dudit chantier, en validera les travaux complémentaires et proposera des modalités techniques et financières de leur réalisation.

L’Etat et l’opérateur se sont aussi accordés sur le principe du transfert des barrages réservoirs à l’entreprise de patrimoine Electricity Development Corporation (EDC), de l’affectation de l’activité de transport et de gestion du réseau de transport à une société à capitaux publics.

En février dernier déjà, le ministère camerounais de l’Eau et de l’Energie (Minee) avait lancé un avis de sollicitation de manifestation d’intérêt en vue du recrutement d’un consultant pour l’appui technique à l’opérationnalisation du gestionnaire de réseau de transport public de l’électricité (GRT).

Les parties, à travers ce 2ème avenant, se sont accordées sur la mise en place de nouvelles normes de qualité de service et indices de mesure de la qualité du service, ainsi que d’un outil approprié permettant de déterminer et de suivre le lien entre le niveau d’investissement et de maintenance et les normes de ladite qualité de service.

S’agissant des objectifs de branchements, ils seront désormais déclinés par région et devront figurer dans le plan d’affaires annuel soumis à l’Agence de régulation de l’électricité (ARSEL), à laquelle Eneo remettra chaque année un rapport détaillé sur la réalisation des travaux y relatifs.

En ce qui concerne le régime tarifaire le nouvel avenant intègre, dans les contrats de concession, une clause détaillée mettant en uvre le mécanisme de réajustement sur la base d’une formule contrôle de revenus permettant la mise en place d’une formule pluriannuelle, en lieu et place du mécanisme d’augmentation annuelle qui prévalait jusqu’ici.

Société d’économie mixte détenue à 56% par le fonds d’investissement anglais Actis et à 44% par l’Etat du Cameroun, Eneo a, depuis le 23 mai 2014, repris la Société nationale d’électricité (SONEL) du Cameroun à l’américain AES-Corporation.

Elle dispose actuellement d’une capacité de production installée de 999 mégawatts, d’un réseau de transport de quelque 32.235 kilomètres pour 3698 salariés permanents.

Eneo s’est en outre récemment engagée à mobiliser 3700 milliards FCFA sur 10 ans, nécessaires au renforcement de la fourniture d’énergie électrique au Cameroun.

Le premier avenant à ce contrat de concession et de licence entre l’Etat du Cameroun et Eneo avait été signé en 2006.


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Le barrage camerounais de lagdo menace le Nigéria d’inondations

L’Agence nationale nigériane de gestion des urgences a déclaré jeudi avoir appris que ce barrage libérerait de l’eau dans la rivière Benoué jusqu’en novembre

Le Nigeria a averti ce jeudi 6 août des dizaines de milliers de personnes vivant le long d’une des principales rivières du pays de se préparer à des inondations massives, qui pourraient être provoquées par l’ouverture prévue d’un barrage au Cameroun voisin.

L’Agence nationale de gestion des urgences (NEMA) a déclaré avoir appris que le barrage de Lagdo dans le nord du Cameroun libérerait de l’eau dans la rivière Benue jusqu’en novembre, pour réduire une accumulation trop importante.

En 2012, l’ouverture du barrage et de fortes pluies avaient provoqué des inondations massives le long de cette rivière de 1400 km, principal affluent du fleuve Niger et première voie d’eau de l’est et du centre du Nigeria.

Ces inondations avaient fait au moins 30 morts et 120’000 déplacés au Nigeria et 14 morts au Cameroun, selon les autorités locales de l’Etat d’Adamawa (nord-est du Nigeria).

Demandes d’abris
La NEMA a averti les populations de rester en alerte et «prêtes à évacuer» si de telles inondations se reproduisaient.

L’Agence a exhorté les autorités locales et les organismes de secours le long de la rivière de préparer des abris pour déplacer les communautés touchées.

Le barrage de Lagdo, situé à 50 km au sud de la ville de Garoua au Cameroun, fait 300 m de long. Il fournit le nord du pays en électricité depuis 1982.

La saison des pluies s’étend environ de mars à septembre au Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, avec plus de 170 millions d’habitants.

Les principales villes nigérianes sont surpeuplées, avec des infrastructures qui font cruellement défaut. Les systèmes d’évacuation des eaux, souvent mal entretenus, contribuent à augmenter les problèmes liés aux inondations.

L’ouverture du barrage camerounais de Lagdo avait déjà provoqué une catastrophe au Nigeria en 2012.
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Le barrage hydro-électrique de Lom Pangar déjà réalisé à 75%

L’une des étapes restantes est la réception des équipements prévue au mois de juin prochain

Le taux d’avancement des travaux du projet Lom Pangar, en cours de réalisation dans la Région de l’Est du Cameroun, est à 75%. L’axe central en béton du barrage qui ne cesse de s’élever a atteint les 45 mètres de hauteur.

Le maître d’ouvrage du projet, Electricity development corporation (EDC), annonce pour septembre 2015 la mise en eau partielle du projet. L’opération consistera à retenir trois milliards de m3 d’eau sur les six milliards correspondant à la capacité totale de ce barrage-réservoir, le plus grand du genre au Cameroun. Le directeur général de EDC, Dr Théodore Nsangou, indique qu’une fois cette capacité atteinte, Lom Pangar pourra commencer à exercer sa fonction de régulateur du fleuve Sanaga qui a une capacité de presque 70% du bassin hydro-électrique du Cameroun et par ailleurs, venir en aide aux barrages de Songloulou et d’Edéa.

L’infrastructure vise donc à garantir une disponibilité en eau permettant aux autres barrages de faire tourner leurs turbines à plein régime en saison sèche et non à 30% comme c’est le cas actuellement. Mais avant, il reste une opération importante à réaliser: la réception et la mise en service des équipements hydro-électromécaniques, pièce-maîtresse du barrage. Ces derniers sont importés de Chine par bateau et seront installés sur le site. S’en suivra une série de tests et d’essais pour s’assurer de leur fonctionnalité. Car, ce sont eux qui assureront la fonction de retenue de l’infrastructure.

En dehors du barrage, le projet prévoit la construction de l’usine de pied, centrale hydro-électrique d’une capacité de 30 MW, ainsi que la mise en place d’une ligne électrique pour le transport d’énergie et l’extension de réseaux pour la région de l’Est.

Visite du chantier de Lom Pangar par le Dr Théodore Nsangou, le directeur général de EDC, en mai 2014 (Archives)
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Le Barrage de Lom Pangar réalisé à 50%

C’est le bilan de la dernière évaluation réalisée au mois de mai 2014 sur le site de construction de ce barrage hydroélectrique dans la région de l’Est Cameroun

Moins de deux ans après la pose de la première pierre sur le site du chantier de construction du barrage hydroélectrique de Lom Pangar à l’Est du Cameroun, le directeur général de Electricity Development Corporation (EDC), le Dr Théodore Nsangou, se réjouit de ce que le projet a déjà atteint un taux de réalisation de 50%. L’information vient d’être communiquée officiellement par EDC, après la visite effectuée sur le site le 17 mai 2014 par le Dr Théodore Nsangou avec les responsables du groupement Coyne et Bellier (COB/ISL) – qui assure le suivi de la construction du barrage – et de l’entreprise China International Water and Electric Corporation (CWE) – qui réalise l’infrastructure énergétique.

Les opérations de traitement de la fondation sont déjà achevées tandis que les digues et la pose du Béton (Béton compacté au rouleau, BCR) sur le massif central sont progressivement mises en place. Les prochaines étapes de construction de ce barrage seront essentiellement concentrées autour de la pose des équipements « hydro-électromatiques », des évacuateurs de crues et des conduites de l’usine. EDC se félicite par ailleurs de ce que les normes environnementales sont respectées à plus de 97%, sous l’ il vigilant de la Banque mondiale, et l’entrée en vigueur depuis avril 2014 de la nouvelle convention des Bâtiments et travaux publics (BTP) sur le site du barrage avec pour conséquence l’augmentation des salaires chez les ouvriers.

Au regard de cet état d’avancement des travaux, EDC table sur la mise en eau du barrage au quatrième trimestre 2015. Le projet dans sa globalité consiste en la construction d’un barrage de retenue (de 6 milliards de m3 d’eau), d’une centrale hydroélectrique au pied du barrage d’une capacité de 30MW, et d’une ligne électrique de transport de l’énergie pour l’électrification de la région de l’Est. Electricity Development corporation (EDC) est la société à capitaux publics chargé de la gestion, pour le compte de l’Etat, du patrimoine public dans le secteur de l’électricité.

Lire la note d’information complète sur l’état du chantier de Lom Pangar

Selon EDC, le barrage sera mis en eau au quatrième trimestre 2015
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