Cameroun-Congo: les modalités de réalisation du barrage de Chollet définies

Les deux pays ont signé le 7 mars 2015 à Brazzaville, le protocole d’accord relatif à l’organisation et au fonctionnement du comité Inter-États de pilotage dudit projet

Le Cameroun et le Congo ont signé le 7 mars 2015 à Brazzaville, le protocole d’accord relatif à l’organisation et au fonctionnement du comité Inter-États de pilotage du projet de construction de la centrale hydroélectrique de Chollet. Ce sont les ministres de l’Eau et de l’énergie du Cameroun, Basile Atangana Kouna et de l’Énergie et de l’hydraulique du Congo, Henri Ossebi, qui ont paraphé le document y relatif.

A l’issue de la signature du protocole, plusieurs résolutions ont été prises. Le siège sera basé à Brazzaville et le Cameroun va occuper le poste de directeur général du projet. Le directeur général adjoint sera originaire du Congo.

Le démarrage des travaux de construction de l’ouvrage est prévu pour novembre 2018, même si les parties congolaise et camerounaise sont optimistes pour l’année prochaine. «D’ici à 2016, on peut déjà penser au début des travaux (.)», a déclaré le ministre congolais Henri Ossebi.

Le projet Chollet d’une capacité de 600 mégawatts va renforcer l’interconnexion électrique entre les deux pays et éventuellement avec d’autres États voisins dans le cadre des accords du Pool énergétique de l’Afrique centrale (Peac). Selon le secrétaire permanent du Peac, Jean Chrysostome Mekondongo, le barrage de Chollet est un projet intégrateur qui vient combler le retard accusé par l’Afrique centrale dans le domaine électrique.


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