La marine camerounaise saisit un bateau volé au Nigeria

Le «Sarkim Baka», rebaptisé «Lumen Christi», est la propriété de l’Institut nigérian d’océanographie et de recherche marine. Il était porté disparu depuis six mois

La marine camerounaise a récemment saisi dans ses eaux territoriales le navire dénommé «Sarkim Baka», propriété de l’Institut nigérian d’océanographie et de recherche marine et qui était porté disparu avec son équipage depuis six mois.

Le bâtiment, qui a ensuite été rebaptisé «Lumen Christi», a été intercepté avec son équipage au large de la ville de Limbe (Sud-Ouest), une ville où les concernés sont actuellement interrogés par les services compétents. Il était recherché depuis sa disparition par les autorités nigérianes.

«Il s’agira de comprendre si ce bateau a servi à des activités criminelles, comme cela semble s’imposer au vu des premiers éléments recueillis», a indiqué par téléphone une source proche du dossier.

La même source a précisé que les autorités nigérianes, qui ont félicité leurs homologues camerounais, entendaient demander le rapatriement de l’équipage et du bateau recherché depuis juin dernier.


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Poisson frauduleux: plus de 40 tonnes saisies dans un bateau au Cameroun

Surpris en flagrant délit de pêche mercreddans une zone interdite, le bateau affrété par une entreprise étrangère avec un relais local a été interpellé au large de la côte atlantique dans le Sud-Ouest

Un bateau de pêche ayant en son sein plus de 40 tonnes de poisson et d’autres crustacées, surpris en flagrant délit de pêche dans une zone interdite, a été arraisonné mercredi, 14 octobre 2015, au large de l’Océan Atlantique et ramené sous bonne escorte par la marine camerounaise au port de Douala.

Dénommé le Guo Ji 832, ce bateau affrété par une entreprise étrangère avec un relais local a été interpellé au large de la côte atlantique dans la région du Sud-Ouest.

«Notre tâche, s’est résumée à arraisonner le navire surpris en flagrant délit avant de le mettre à la disposition des administrations compétentes en matière de violation des lois de la pêche», a déclaré le capitaine de vaisseau Abougou Abouma, commandant des forces de surface de la marine nationale.

Selon les services compétents du ministère de l’Elevage, de la Pêche et des Industries animales (Minepia), l’armateur devra répondre de la présence du bateau dans des eaux interdites à la pêche, et en l’occurrence d’une zone située en deçà de trois nautiques (5,6 km) à partir de la ligne autorisée.

L’inspection des soutes de l’embarcation a aussi permis de constater qu’elles contenaient d’«importantes quantités de crevettes et de poissons immatures» alors que la licence du pêcheur était limitée aux poissons de taille adulte, précise le procès-verbal sommaire.

Autres infractions reprochées au navire et à l’équipage, l’utilisation de filets non-conformes, la taille des mailles de ces matériels prohibés étant de 40 millimètres au lieu des 70 millimètres exigés.

Par ailleurs, la douane a qualifié de double contrebande car, le navire ne s’étant pas acquitté des droits de douane comme moyen de transport tout comme les filets utilisés et donc importés contrairement à la loi.


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Nouveau système de contrôle des exportations: Le Cameroun dit non à l’Union européenne

Le Ministre du commerce et le Secrétaire d’état aux transports ont dit la position du gouvernement aux armateurs français

Le Cameroun tape du point sur la table
Plus qu’une réunion de concertation la rencontre de ce mercredi matin s’apparentait à une réunion de crise, une crise née de la décision de la Commission européenne d’instituer un nouveau système de contrôle des exportations dénommé Import Control Exportation (ICS). La décision fait état de la mise en application du règlement de la Commission européenne depuis le 1er janvier 2011, d’une mesure qui entraine des coûts supplémentaires pour des marchandises en provenance des ports camerounais et pour les chargeurs soumis à une procédure nouvelle de déclaration sommaire d’entrée dont l’accomplissement est taxée à 25 dollars us pour certains et 40 dollars us pour d’autres a reprécisé Auguste Mbappè Penda le Directeur général du Conseil national des chargeurs du Cameroun (CNCC). Pour le Secrétaire d’état aux transports Oumarou Méfiro il est urgent de trouver une solution concertée car selon lui le transport maritime joue un rôle primordial dans la lutte contre la vie chère, le membre du gouvernement a poursuivi en demandant aux armateurs français de sursoir à cette décision en attendant l’aboutissement des négociations souhaitées entre les deux parties. Après avoir constaté le double emploi supporté par les armateurs camerounais, Oumarou Méfiro n’est pas passé par quatre chemins pour dire que le Cameroun ne peut accepter cette décision en l’état.

La fermeté du gouvernement
Dans le même ton ferme le ministre du commerce a rappelé que dans sa démarche de trouver une solution, le gouvernement procèdera par le dialogue et la concertation le principe de base c’est le dialogue dans le partenariat secteur public / secteur privé, c’est la clé de voûte du système économique camerounais, c’est pourquoi la règle d’or ici est le dialogue et la concertation. C’est d’ailleurs dans ce cadre que le gouvernement s’est permis de vous interpeller (les armateurs français ndlr) à la suite de l’adoption par la commission européenne de ce règlement qui fait débat, pas à la mise en uvre du règlement mais dans celle des prix définis a dit sur un ton apaisé Luc Magloire Mbarga Atangana. Prenant la parole à son tour, le Directeur général de Mediteranean Shipping Compagny (Msc) Stephan Geoffroy -l’un des armateurs européens installés au Cameroun- a nuancé les propos des uns et des autres en faisant savoir que l’application de la charge financière supplémentaire n’est pas locale, mais elle concerne toutes les marchandises à destination de l’Europe. Quant au Directeur général de Delmas Cameroun il estime que les coûts imposés sont consécutifs aux frais informatiques supportés par l’Europe pour mettre sur pied ce nouveau système. Des arguments balayés du revers de la main par Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre du commerce n’a pas hésité à brandir la menace du principe de réciprocité en vigueur dans les relations internationales au cas où cette décision n’était pas revue au nom de l’équité et de la transparence. Il faut des concertations pour s’accorder sur le coût de la marchandise afin de trouver le juste prix, par conséquent le Cameroun demande la suspension immédiate de la perception supplémentaire, par ailleurs si le consensus n’était pas trouvé entre les deux parties le gouvernement se réserve le droit de saisir la commission européenne pour la mettre face à ses responsabilités et n’exclut pas d’appliquer le principe de réciprocité. Tout compte fait la suite pourrait être bien corsée.

Le nouveau système de contrôle des exportations coûte cher aux camerounais
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Pollution en eaux camerounaises: Le gouvernement s’est-il trompé ?

Le groupe danois dément les accusations du ministre de l’environnement qui avait lancé une alerte contre la pollution par un de ses navires

Des accusations injustifiées et infondées selon Maersk
L’armateur danois Maersk a confirmé ce vendredi 19 août 2010, le démenti des accusations des autorités camerounaises selon lesquelles un de ses navires, le Nashville, sillonnait actuellement les côtes d’Afrique de l’Ouest dans le but de trouver un endroit où se débarrasser de sa cargaison de déchets toxiques dangereux. La Maersk Nashville est en ce moment dans la localité d’Apapa, au Nigeria, a indiqué Erik Hogh-Sorensen, le responsable de la communication du groupe Maersk, répondant aux questions du site Journalducameroun.com. Monsieur Sorensen affirme que les déclarations du ministre camerounais en charge de l’environnement, et relayées par de nombreux médias qui l’ont rapproché au drame du Kapaola en Côte d’ivoire, sont fausses et infondées, car le Nashville actuellement ne contient aucun produit toxique. Il n’y a aucune preuve pour soutenir les accusations. Maersk ne rejette aucune substance toxique, et à notre avis il n’existe aucun malentendu technique, nous a indiqué le responsable de Maersk, précisant que quinze conteneurs du Maersk Nashville ont été choisis par l’agence environnementale nigériane (NESREA) pour une inspection de déchets toxiques le 26 juillet, et aucune cargaison toxique ou suspecte n’a été trouvée. Le responsable de Maersk nous a indiqué pour conclure que le groupe danois respectait toutes les régulations internationales afin d’éviter toute participation à un trafic illégal, y compris de déchets toxiques ou de toute autre cargaison illégale.

Une erreur de chargement à l’origine de l’incident?
Dans le communiqué de démenti cependant, l’armateur a indiqué qu’il était de la responsabilité du client de déclarer correctement ce qu’il chargeait dans le conteneur. Or toujours selon le même communiqué, le propriétaire du porte-conteneurs en question n’est pas néerlandais mais allemand. Le navire aurait tout simplement été affrété par Maersk. Pourtant c’est principalement à ce niveau que le problème serait né. Selon certaines sources médiatiques, la première alerte aurait été donnée par le ministère néerlandais de l’environnement « VROM ». Ce ministère hollandais aurait attiré l’attention des autorités nigérianes de ce que le Nashville transporterait des vieux téléviseurs. Or selon une directive européenne, les vieux appareils électroniques ne devraient plus être exportés en dehors des pays membres de l’OCDE, l’Organisation européenne de coopération et de développement économiques. Et toujours selon cette source, ce conteneur de vieux téléviseurs aurait été chargé sur le Nashville par erreur. Cette erreur découverte par le VROM, celui-ci aurait alerté les autorités Nigérianes. L’inspection évoquée par le groupe Maersk a permis de retrouver le conteneur incriminée et de le retourner à son point de départ, toujours selon des sources médiatiques. Répondant à une de nos correspondances, la position du ministère hollandais de l’environnement est claire et simple. Les autorités camerounaises ont commis une erreur, cette affaire n’a rien à voir avec un navire néerlandais nous a répondu Aad Meijer, un responsable de la communication de ce ministère, en nous renvoyant au communiqué de Maersk. Mais le responsable hollandais n’a pas non plus levé l’équivoque sur les vieux téléviseurs. Cela dit on ne comprend toujours pas pourquoi, et sur la base de quelles informations, le ministre camerounais Hele Pierre, en charge de l’environnement, a sonné l’alerte à la pollution aux produits toxiques, mettant sous vigilance les eaux territoriales camerounaises et les populations côtières? Les autorités camerounaises n’ont pas encore réagit face au démenti de Maersk, dont ils ont certainement reçu le communiqué.


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Coopération Cameroun – France: Un navire français au port de Douala ce jeudi

Formation des marins camerounais en sécurité maritime et remise de don de matériel sont au menu de l’escale du bateau au Cameroun

Le «Lieutenant de vaisseau Le Hénaff», bateau de la Marine nationale française fait escale au port autonome de Douala dès ce jeudi, 29 avril 2010 jusqu’au 3 mai et du 5 au 6 mai prochain. C’est la deuxième escale effectuée par un bateau de cette marine depuis le début de cette année 2010. Une présence qui vise plusieurs objectifs. Outre l’organisation des périodes d’instruction opérationnelle (PIO) au profit de la marine camerounaise, l’équipage français doit accueillir cinq marins du pays hôte pour un exercice au large du 3 au 5 mai, annonce l’ambassade de France au Cameroun dans un communiqué de presse dont nous avons reçu copie. Cet exercice va regrouper plusieurs patrouilleurs de la sous région et s’inscrit dans le cadre de l’opération SECMAR, (Sécurité maritime dans le Golfe de Guinée), poursuit l’ambassade. En clair, l’équipage français va procéder au renforcement des capacités des marins camerounais à travers plusieurs exercices placés sous la coordination du centre multinational de coordination, CMC de Douala. Ce sera également l’occasion pour le «Lieutenant de vaisseau Le Hénaff» de procéder à une remise de don de matériel à la marine nationale camerounaise.

Sécuriser le Golfe de Guinée
La présence du «Lieutenant de vaisseau Le Hénaff» de la marine nationale française n’est pas anodine, car le golfe de Guinée depuis plusieurs années fait l’objet de gros enjeux pétroliers. En effet, ce golfe est considéré d’après les experts comme l’un des plus grands gisements du pétrole au monde. Plus de la moitié du pétrole produit par les africains provient d’ailleurs de cette partie. Mais plus qu’un atout, le golfe de Guinée est devenu la cible des attaques des rebelles. D’où la nécessité d’assurer la sécurité de cette partie du continent africain. Celle-ci est de plus en plus convoitée par les puissances internationales, notamment les États-Unis et la France dont les différentes actions visent à sécuriser la zone. D’après les spécialistes, le Nigeria et l’Angola dans les années à venir connaîtront une augmentation de leur capacité de production de l’or noir. Les pays comme le Congo, le Gabon et autre Cameroun sont classés dans la catégorie des producteurs moyens.

Le «Lieutenant de vaisseau Le Hénaff»
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A propos de commandant du bateau
Le «Lieutenant de vaisseau Le Hénaff» qui fait escale à Douala dès ce jeudi a pour commandant le capitaine de corvette Louis – Xavier Renaux. Né en 1975, il intègre l’école navale en 1996. Quelques années plus tard, il prend les cours de spécialisation en lutte sous la mer au centre d’instruction naval de Saint-Mandrier. 1999, il est l’officier chargé de mettre en uvre les armes sous marines de la frégate anti-sous – marine «De Grasse». En 2003, il est promu lieutenant de vaisseau. Cinq ans plus tard, il est affecté à l’Etat – Major de la Force d’Action Navale en tant que adjoint du chargé du domaine d’expertise «lutte sous la mer». Le 06 juillet 2009, Louis – Xavier Renaux reçoit le commandement du patrouilleur de haute mer le «Lieutenant de vaisseau Le Hénaff». C’est donc un homme fort expérimenté qui est aux commandes de ce bateau. Il va partager son expérience avec les Camerounais appelés à surveiller et à protéger les côtes mais également le golfe de Guinée.

Le «Lieutenant de vaisseau Le Hénaff»
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Cameroun: il faut 282 milliards pour le port de Kribi

C’est le budget à mobiliser pour la première phase des travaux à Mboro

Le choix de la localité de Mboro pour abriter le port en eau profonde de kribi ne s’est pas fait au hasard. Il aura fallu mener des études approfondies sur les différents sites pressentis comme grand Batanga et Lolabè pour déterminer lequel présentait de meilleurs atouts nautiques et terrestres. Selon Claude Torchon, ingénieur conseil, la modification du tracé initial et le choix du site obéissent à des critères bien précis notamment le souci de recevoir des bateaux beaucoup plus grands, d’optimiser les projets, et surtout ne pas faire des chenaux très grands avec des coûts très élevés. Entres autres atouts du site de Mboro, figure en bonne place la disponibilité des espaces devant servir aux opérateurs économiques, des industries des entreprises et autres industries qui viendront s’installer tout autour du port, mais aussi le faible effet de pollution environnementale, et touristique. En fait le nouveau port en eau profonde de kribi sera implanté dans une région vierge qui a également la capacité d’accueillir des bateaux d’environ 100.000 tonnes avec des tirants d’eau de l’ordre de 15 à 16 mètres.

Même dans le souci de mettre en valeur la majeur partie de cette zone, on parlera dorénavant du complexe portuaire de kribi qui comprendra le port général à Mboro avec des couvrages généraux tels que le chenal d’accès, une digue de protection, ce qui permettra de préserver les atouts touristiques des localités comme grand Batanga où l’urbanisation est déjà visible avec de beaux sites touristiques du pays, le complexe portuaire comprendra quatre terminaux, le terminal conteneur, le terminal aluminium, le terminal hydrocarbure , et le terminal polyvalent qui traitera notamment des dérivées du fer. En effet à lolabè à 4 km de Mboro, passera le trafic d’exploitation du minerai de fer issu de l’exploitation du gisement de fer de mbalam qui sera dirigé par cam iron entreprise qui devra gérer et développer près de 35 millions de tonnes chaque année. Cette zone a la capacité de recevoir des bateaux de 250.000 tonnes qui nécessitent 22 metres de tirants d’eau.

Il faut dire que le port en eau profonde de kribi, sera au centre du transport des minerais tels que le fer, la bauxite, l’aluminium. Il sera également le lieu par excellence des activités de la pêche artisanale et industrielle, et des activités touristiques au terminal de grand batanga. Le nouveau schéma d’aménagement du port en eau profond de Kribi a déjà été approuv é par les opérateurs économiques pressentis pour la construction de ce complexe portuaire. Au terme de la visite des quatre sites et de la concertation de vendredi 27 février dernier à kribi entre le ministre de l’économie de la planification et de l’aménagement du territoire, Louis Paul MOTAZE, le directeur du projet Louis Nlend Banack, les autorités administratives de la ville de Kribi, et les autres acteurs impliqués dans ce projet, un plan directeur a été adopté. Il prévoit la mobilisation d’un montant de 282 milliards de francs CFA pour le lancement de la première phase des travaux. Lors de la table ronde tenue les 8 et 9 mai dernier, cette question avait déjà été évoquée par les participants aux travaux.

La construction du complexe portuaire de kribi devra favoriser une meilleure visibilité de cette ville balnéaire de la région du sud Cameroun. Un projet de construction d’un tronçon de chemin de fer entre Edéa et Kribi, surtout le projet sous- régional de construction d’une route qui devra relier la ville de kribi à celle de kissangani en République Démocratique du Congo. A cela s’ajoute la construction d’une centrale électrique qui devra alimenter la zone industrielle et commerciale du complexe portuaire de kribi. Il ne reste plus que le démarrage effectif des travaux.


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