Ordre des avocats du Cameroun : Me Mbah Eric Mbah est le nouveau bâtonnier

L’avocat vient d’être élu à l’occasion de l’assemblée générale de l’Ordre national des avocats du Cameroun qui se tient depuis samedi 18 juin 2022 à Yaoundé.

Le suspens a longtemps duré. De samedi à lundi, toutes les attentions étaient portées au Palais polyvalent des sports de Yaoundé. Là se tient les travaux de la session ordinaire de l’assemblée générale élective de l’Ordre national des avocats du Cameroun. Cet après-midi, la fumée blanche tant attendue a recouvert le toit du joyau construit par les Chinois.

Me Mbah Eric Mbah est porté à la tête du barreau pour un mandat de deux ans, par les 2800 avocats inscrits au tableau de l’Ordre des avocats et qui ont participé aux travaux. Il succède ainsi à Me Charles Tchakounte Patié décédé. Le nouveau bâtonnier a devancé les quatre autres candidats qui étaient en lice à l’issue de l’élection des 15 membres du Conseil de l’Ordre ce lundi matin.

Son élection vient parachever le renouvellement des organes dirigeants de l’Ordre national des avocats. Dimanche en soirée, Kless Yves Kouamou et Ernest Gbata ont été élus aux postes respectifs de président et vice-président de l’assemblée générale des avocats. Vers 6h ce lundi, les 15 membres du Conseil de l’Ordre ont été élus.

 Me Mbah Eric Mbah était jusque-là le représentant du bâtonnier pour la région du Nord-Ouest. Agé de 52 ans, il était le plus jeune des sept candidats enregistrés avant le début des élections. Il lui revient à présent de mettre en œuvre son plan d’action. Lors de la phase de campagne, l’avocat s’est permis d’analyser les défis auxquels ses pairs sont confrontés. Le dépassement de certaines dispositions des textes organiques, l’inadéquation des textes à la protection des avocats, l’absence d’appui financier au barreau et aux avocats, entre autres.

Produit  de l’université de Yaoundé II-Soa, il est inscrit au petit tableau en 2001 et au grand tableau en 2003. En 2018, le propriétaire du cabinet Mbah and partners basé à Bamenda, devient  membre du Conseil. Avant son élection en qualité de bâtonnier, Me Mbah a promis de lutter contre la corruption au sein du barreau et d’améliorer l’épanouissement des avocats. L’heure est venue de juger le maçon au pied du mur.

Ordre des avocats du Cameroun : le président de l’assemblée générale et les 15 membres du conseil sont connus

C’est à l’issue des élections tenues entre dimanche 19 et lundi 20 juin 2022 au Palais polyvalent des sports de Yaoundé.

Les premières décisions de l’assemblée générale élective de l’Ordre national des avocats du Cameroun en cours depuis samedi dernier sont  connues. Il s’agit du résultat des élections à l’assemblée nationale de l’ordre et au Conseil de ce dernier. En effet, les avocats Kless Yves Kouamou et Ernest Gbata ont été élus aux postes respectifs de président et vice-président de l’assemblée générale des avocats.

Le résultat ayant sanctionné la fin du scrutin a été dévoilée en fin de soir dimanche. L’heureux élu porté à la tête de cet organe a récolté 1381 voix. A la proclamation des résultats, celui qui était vice-président de l’assemblée générale de l’Ordre depuis 2018 n’a pas retenu sa satisfaction.

« Ma fierté, celle que j’ai, n’est pas forcément la mienne, mais celle de tout le barreau. Si le barreau doit changer, il doit changer à partir de l’assemblée générale. C’est  ainsi que le thème que je défends est de replacer l’assemblée générale au cœur de l’action du barreau et agir maintenant », déclare le remplaçant de Evaristus Mofor.

Après leur élection, les travaux se sont poursuivis. Aux environs de 6h ce  lundi, les 15 membres du Conseil de l’Ordre ont été élus sur les 50 candidatures enregistrées. Il s’agit de Me Fojou, Me Atangana Bikouna, Me Duga Titanji, Me Ebah Ntoko, Me Mbah, Me Memong, Me Tam Bateky, Me Zangue, Me Ngo Minyogog, Me Moussa Ganava, Me Deugoue, Me Fouegoum, Me Tamo, Me Assira et Me Kontchou.

Pour l’élection du bâtonnier, juste  cinq candidats sont en lice, après les tractations et disqualification. Il s’agit de Me Atangana Bikouna, Me Duga Titanji, Me Mbah, Me Memong et Me Ebah Ntoko.

Cameroun-barreau : sept candidats se disputent le siège du bâtonnier

Les sept avocats affûtent leurs techniques de séduction des électeurs en vue du vote prévu le 18 juin 2022 au Palais des sports de Yaoundé.

Sept personnalités sont en lice pour succéder à Me Charles Tchakoute Patie décédé le 04 octobre 2020. Il s’agit de Mes Claire Atangana Bikouna vice-présidente et batonnier par intérim, Duuga Titandji, Eric Mbah, Suzanne Evelyne Tam-Bateky, Justice Ntoko, Arlette Ngoula Fotso et Philippe Olivier Memong, secrétaire de l’ordre national des avocats du Cameroun. Le 18 juin 2022, le corps d’avocats ainsi que le public connaîtront le candidat qui aura retenu l’attention des votants.

Mais bien avant ce choix ultime, l’Ordre national des avocats procédera d’abord à l’élection des 15 membres de son Conseil. A ce sujet, une cinquantaine de candidats a été enregistrée. Parviendra ainsi à occuper le siège du bâtonnier, le candidat qui aura tout d’abord été élu membre de ce conseil, puis choisi comme bâtonnier par l’Assemblée générale. Il pourra ainsi exercer le mandat de deux ans.

Le 17 juin, veille des élections, les avocats vont d’abord élire le président de l’Assemblée générale qui succédera à Me Morfaw Evaristus Nkafu. Son élection déterminera la suite. Au cas où celui-ci est anglophone, le bâtonnier doit être francophone et vice versa.

Comme dans toutes consultations électorales, les candidats au poste de bâtonnier doivent remplir des conditions d’éligibilité. Elles sont prévues par l’article 52 de la loi du 19 décembre 1990 portant organisation de la profession d’avocat. Les pièces à fournir à cet effet sont par exemple une attestation d’exercice de la profession, un certificat de nationalité, des documents justifiant que le candidat n’a pas été condamné à des peines, une attestation de non suspension par l’Ordre.

Marches du 26 janvier: le Barreau du Cameroun réclame la libération de deux avocats

Marches du 26 janvier: le Barreau du Cameroun réclame la libération de deux avocats

L’Ordre des avocats, au travers d’un communiqué, demande la mise en liberté immédiate de deux de ses membres, arbitrairement détenus, selon elle.

La requête est formulée et signée par quelques membres de l’Ordre parmi lesquels le bâtonnier, Charles Tchakoute Patie , Atangana Bikouna Claire, Memong Philippe Olivier, etc. Le communiqué daté du 06 février dénonce la «récurrence des atteintes à l’intégrité physique et morale des avocats et des entraves à leur exercice».

Le Conseil de l’ordre déplore la «détention sans titre» des avocats Me Tassa André Marie et Me Ngaliembou, tous deux gardés à vue depuis le 29 janvier dernier. Le premier, d’après le communiqué, a été interpellé en marge de la manifestation organisée à Bafoussam, à laquelle il ne participait pas. Me Ngaliembou quant à lui, a été interpellé dans l’exercice de ses fonctions, alors qu’il assistait quelques manifestants au commissariat de sécurité de Bafang, région de l’Ouest.

Le Bâtonnier, Me Charles Tchakoute Patie a été mandaté par le Conseil de l’Ordre pour entreprendre toute démarche auprès des autorités compétentes, qui viseraient notamment, à la mise en liberté immédiate de leurs confrères.

Cameroun : le nouveau bâtonnier des avocats s’appelle Charles Tchakoute Patie

Cet avocat  a été élu par ses pairs dimanche, à Douala, en remplacement de Me Ngnie Jackson Kamga qui avait assumé cette fonction durant les trois dernières années.

Me Charles Tchakoute Patie, 55 ans dont 26 ans d’exercice, est le nouveau porte-parole des avocats du Cameroun. Il lui incombe désormais d’exprimer, au nom de ses pairs, des avis sur des questions relevant de l’actualité ou de la vie sociale ; de transmettre toutes les informations touchant la vie du Barreau à ses membres ; d’arbitrer les différends, notamment ceux qui opposent des clients à leurs avocats.

En qualité de bâtonnier des avocats, Me Charles Tchakoute Patie a également un rôle d’apaisement des conflits entre des avocats et des magistrats ou avec des acteurs du service public de la justice. Une tâche qu’il devra assumer pur les deux prochaines années.

Il a été porté à cette fonction dimanche, au cours d’une assemblée générale élective de l’Ordre des avocats au barreau du Cameroun tenue à Douala. Il devient ainsi la 11e personnalité à assumer cette fonction après Me Ngnie Jackson Kamga (2015-2018), Sama Francis sanga (2012-2015), Eta Bessong Emmanuel Junior (2008 – 2012), Charles Tchoungang (2006 – 2008), Ebanga Ewodo Justin (2002 -2006), Akere Muna (1997 – 2002), Luke Sendze (1994 – 1997), Patrice Monthe (1992 – 1994), Bernard Muna (1986 – 1992), Black Yondo Mandengue (1982 -1986), et  Gorgi Ndinka (1974 – 1982).

Son prédécesseur, Me Ngnie Jackson Kamga s’est retiré dimanche de la compétition électorale de bâtonnier de l’Ordre. Il a également abandonné ses fonctions au sein du conseil de l’Ordre, l’organe délibérant et disciplinaire de l’Ordre du Barreau.

Me Ngnie Jackson Kamga a, au cours de son mandat, géré la crise survenue au sein de la corporation du fait de la grève des avocats anglophones des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, d’octobre 2016 à avril 2017. La levée de grève décidée par Me Ngnie Jackson Kamga n’avait pas suscité l’enthousiasme général.

Celui-ci avait par ailleurs fait face à un mouvement d’humeur des avocats anglophones au sujet de l’élaboration du Code pénal camerounais, en juillet 2016. Ceux-ci avaient alors menacé de créer un deuxième Barreau qui rassemblerait uniquement les avocats d’expression anglaise.

 

 

La réponse du barreau à Ben Muna et Claude Assira

Le secrétaire de l’Ordre des avocats, mandaté par le bâtonnier, a fait une sortie pour recadrer les deux avocats

« Tout communiqué de presse qui tendrait à méconnaitre ou à remettre en cause les pouvoirs du Conseil de l’Ordre et du Bâtonnier, d’où qu’il vienne, constitue un manquement aux dispositions de la loi organique et du règlement intérieur du barreau, et devrait être considéré comme tel, c’est-à-dire réputé non-écrit », déclare Me Philippe Memong, le secrétaire de l’Ordre des avocats du Cameroun. Mandaté par le bâtonnier, Jackson Ngnie Kamga, il réagit ainsi à la sortie du collectif des avocats chargés de la défense des leaders anglophones détenus dans le cadre de la crise anglophone.

En effet, mardi dernier, Me Muna et Me Assira ont donné un point de presse à Yaoundé pour se désolidariser de la démarche du bâtonnier de l’Ordre qui, dans un communiqué paru le 9 avril dernier, avait annoncé la reprise des activités des avocats des deux régions anglophones pour le 02 mai prochain. Une annonce qui, d’après le collectif, était mal à propos car toute reprise est, d’après lui, conditionné par la libération des détenus de la crise anglophone. Un argument que bat en brèche Philippe Memong, qui écrit « cette libération n’est pas incompatible avec la prise en compte du désir exprimé par la majorité des quelques huit cents avocats des régions du Sud-ouest et du Nord-ouest, de reprendre leurs activités, afin de donner au gouvernement, l’occasion de mettre en œuvre les mesures qu’il a annoncées. C’est pour tenir compte des intérêts de ses deux confrères en détention, et non pas de ceux de toutes les personnes poursuivies devant le Tribunal militaire, que le bâtonnier a mis en place un conclave de vingt avocats des régions du Sud-ouest et du Nord-ouest.  Nul ne peut contester au bâtonnier, le pouvoir légal et discrétionnaire qu’il a de créer un tel conclave auquel in conférerait des attributions consultatives, voire décisionnelles », écrit Philippe Memong.

L’Ordre des avocats vient ainsi recadrer Me Bernard Muna et Me Claude Assira. Une réunion du conseil consultatif du barreau a été convoquée pour le vendredi 21 avril, pour régler la question au sein de la confrérie.

 

 

Actes uniformes OHADA: la version anglaise remise au bâtonnier

Le ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, a présidé une cérémonie de remise solennelle du document mardi 29 novembre à Yaoundé, la capitale camerounaise

Selon un article publié dans le quotidien national Cameroon tribune de ce 30 novembre 2016, le ministre d’Etat, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Laurent Esso a remis, « à titre symbolique et solennelle » quelques exemplaires de la version anglaise des Actes uniformes OHADA au bâtonnier de l’ordre des avocats au Barreau du Cameroun, Me Jackson Ngnié Kamga.

Une vigoureuse poignée de mains entre les deux personnalités et des applaudissements nourris. Cette cérémonie fait suite à l’audience accordée lundi par le ministre-secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, au nom du chef de l’Etat, au secrétaire permanent de l’OHADA, le Pr Dorothé C. Sossa. Ce dernier remettait, pour la haute attention du chef de l’Etat, la version physique de la traduction officielle en anglais du Traité OHADA et de tous les Actes uniformes.

Ainsi, la publication en anglais de ce document de travail, souligne le ministre d’Etat Laurent Esso dans son bref mot de circonstance, est l’aboutissement d’un long processus entamé depuis 1997. Par ailleurs, le garde des Sceaux, précise qu’en plus de cette version physique, celle électronique est disponible sur le site Internet du ministère de la Justice. « Nous sommes disposés à collaborer et à dialoguer avec le Barreau, afin de trouver des solutions appropriées à vos préoccupations », a réitéré le ministre d’Etat, Laurent Esso à l’endroit du bâtonnier.

« Nous nous réjouissons de l’aboutissement heureux de ce processus de traduction, après les revendications de nos confrères anglophones. Il est évident que lorsqu’on reçoit un document de travail dans la langue qu’on maîtrise le plus, la pratique professionnelle est meilleure. Nos confrères ont exprimé plusieurs revendications qui sont en examen. Les concertations sont en cours entre la chancellerie, le conseil de l’Ordre, ces confrères et moi-même. Nous essayons de trouver des solutions à court terme », souligne Me Jackson Ngnié Kamga, bâtonnier de l’Ordre des avocats du Cameroun.


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Réponse au bâtonnier sur le principe de la publicité des actes du Comicodi

Par la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination (Comicodi)

Monsieur le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Cameroun. Objet : Votre injonction relative à la publicité sur les affaires soumises à la connaissance de notre organisation par les victimes d’abus. Monsieur le Bâtonnier,

Monsieur le Secrétaire Général de l’Ordre, votre collaborateur, nous a fait part de vos souhaits en forme d’injonction, relativement à la publicité que nous avions donnée à l’affaire Me Mbopda Noumedem Léopold contre son client, sieur Fokam Choupo René.

Sans doute faudrait-il rappeler pour mémoire, qu’un citoyen nous a saisis, pour des faits en notre sens assez graves, constitués par le non reversement de sommes perçues, la violation d’engagements d’affaires et le mépris.

D’abord, nous tenons à réitérer l’immense respect que nous vouons à votre corporation, dont le rôle partout dans le monde et de tout temps dans les mutations sociales et politiques, fait partie des segments les plus éloquents du patrimoine fonctionnel de l’humanité. La brève mais oh combien sensible histoire de la lutte pour la démocratie dans notre pays, en porte le témoignage.

Permettez-nous ensuite, Monsieur le Bâtonnier, de vous exprimer notre étonnement et notre consternation, avant de vous annoncer notre refus, notre opposition, notre révolte, bref notre résistance. Si le secret des délibérations du cabinet du juge est la règle, le débat, les arguments des parties et le prononcé du jugement, en revêtant le caractère de publicité, consacrent l’idée de justice au nom du peuple et pas au non des castes, des clans, des corporations d’intérêts et des fratries.

L’action de notre organisation prends à dessein une dimension d’interpellation, de dénonciation, de rassemblement, de ralliement et même de dévoiement, garantie d’un juste rappel à ceux qui se livrent à des abus et violations de toute nature, qu’ils sont, peuvent ou devraient être exposés à la vindicte populaire. Si le secret nourri la trahison, le vol, les dérives et les dépravations cruelles, la publicité protège, libère, prévient, contraint et redresse les indélicats.

En tout état de cause, rallier l’idéologie du secret, au nom de la sauvegarde de la corporation, serait accepter notre mort et sonner la fin de la défense impersonnelle, le suicide de l’esprit vengeur, protestataire et constructeur dont a tant besoin, notre société menacée de décrépitude. Il est bon qu’un avocat qui ne paye pas ses loyers, qui conserve par devers lui les sommes perçues pour le compte de ses clients, qui se fait absent aux audiences après avoir touché de confortables honoraires, qui manifestement n’use et n’utilise pas le temps, les moyens, les voies et les ressources intellectuelles, académiques et professionnelles appropriées, soient promptement sanctionné selon vos propres règlements et canons.

Organisations de protection et de défense des faibles, des abusés et laissés-pour-compte, nous entendons nous faire encore plus violents et virulents, face à des comportements déviants qui tendent à devenir la norme, plongeant toute la cité Cameroun dans l’obscurité de l’anarchie et du non-droit. Nous ne vous apprenons rien en rappelant que la moralité douteuse des acteurs du système judiciaire dans notre pays, est l’une des principales causes du pourrissement du climat des affaires, et le boycott subséquent des investisseurs. Quand ce n’est pas un Magistrat qui transforme son cabinet en épicerie de marchand de tapis, c’est un notaire qui détourne les biens d’une succession, abandonnant veuves et orphelins sans soins ni alimentation, c’est un Huissier de Justice qui sert un acte à un fantôme, c’est un Avocat qui abuse d’un pauvre citoyen.

La correspondance de votre collaborateur ayant passé outre la substance de notre sollicitation d’une enquête, devrions-nous déduire que votre ministère protège ce confrère gravement, précisément, directement et structurellement mis en cause ?

Soyez cependant assuré et rassuré, Monsieur le Bâtonnier, de l’admiration teintée de révérence illimitée, que nous dévouons et prônons, pour le noble métier d’Avocat, flamme et expression à la fois, de la quête permanente d’équité.

Avec notre plus haute et fraternelle considération./.


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