Organisation des J.O. de Rio 2016: une Camerounaise parmi les bénévoles

Davide Adams Sokeng a uvré en tant qu’interprète français-anglais pendant les Jeux olympiques qui ont pris fin dimanche

Davide Adams Sokeng est une Senegalo-Camerounaise qui étudie au Ghana. Elle fait partie des rares bénévoles africains sélectionnés pour les besoins des Jeux Olympiques de Rio.

«Je suis allée en 2013 au Ghana faire mon Master pour être interprète de conférence. Ce Master d’interprétation s’appelle le Pamcit (Pan-African Masters Con¬sortium in interpretation and translation). Il est implanté dans différentes Universités africaines dont celles de Legon au Ghana et de Gaston Berger au Sénégal. Et c’est en 2014, au moment donc où je faisais mon Master, que l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) a envoyé une invitation à des volontaires francophones africains qui veulent participer aux Jo. J’ai postulé sur le site de Rio 2016 et j’ai été acceptée.»

Une aubaine pour cette interprète de conférence qui loue le rôle joué par l’OIF. «La Fran-cophonie a sponsorisé un certain nombre d’étudiants africains du même Master, le Pamcit. Dans notre groupe, il y a des pays africains comme le Kenya, le Cameroun, le Ghana, le Burkina Faso.» Tous des interprètes en français-anglais «envoyés chacun dans des stades différents. Par exemple me concernant, je travaillais pour le judo maintenant je travaille pour la lutte.» Adams : «Une expérience que je suis prête à renouveler mille et une fois.»

Justement, c’est à l’issue de l’élimination de la lutteuse sénégalaise, Isabelle Sambou, que nous l’avons accrochée en zone mixte. Toute souriante et très à l’aise pour s’être vite adaptée, Davide dit vivre les Jo pleinement. «C’est une première. C’est super, c’est magnifique ! Les Jeux Olympiques ce n’est pas une expérience qui est donnée à tout un chacun, c’est quelque chose d’unique. Et les gens sont toujours étonnés de voir des Africains dans le groupe des volontaires.

Faut donc noter qu’on travaille gratuitement mais on a eu la chance d’être sponsorisés par la Fran¬cophonie. C’est une expérience que suis prête à renouveler mille et une fois parce que ça n’arrive pas toujours. On apprend beaucoup, on fait de nombreuses rencontres et on voit la vie différemment », se félicite Davide qui est au Ghana depuis 2013. «J’aime beaucoup Accra et je compte rentrer bientôt au Sénégal.»

Evidemment notre entretien prend une autre tournure quand on évoque avec la Sénégalo-camerounaise, l’absence de médaille chez nos Lions. «C’est dommage, nous n’avons pas remporté de médaille. Mais il faut continuer à travailler et se préparer le plus tôt possible en prévision des Jeux de Tokyo en 2020.»

le Comité d’organisation des Jeux Olympiques de Rio 2016 a recruté près de 50 000 personnes (des Brésiliens comme des étrangers) pour occuper plus de 500 fonctions durant l’événement. Tous les candidats sélectionnés sont âgés de 18 ans minimum. Les domaines d’activités sont extrêmement variés, transport, organisation, santé, communication et bien d’autres secteurs nécessitaient l’appui de bénévoles sur le terrain.

L’organisation prend en charge la restauration, la tenue et le transport sur place. Les frais d’hébergement et de transport entre la France et Rio de Janeiro sont à la charge des volontaires. Et sous ce chapitre, l’OIF a sponsorisé les représentants des pays africains.


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Compétences: Ecti, Échanges et Consultations Techniques Internationales, veut servir l’Afrique

Dominique Fieux, le responsable Afrique Noire d’Ecti, parle des actions que cette association de seniors bénévoles entreprend déjà au Cameroun et surtout, peut apporter à l’Afrique

Présentez nous l’Ecti
Ecti est une association loi 1901(sans profit) d’environ 3000 seniors bénévoles. Le siège est à Levallois Perret (proche banlieue parisienne). Elle dispose d’une antenne dans environ 80 départements et dans plus de 50 pays à travers le monde.

Quels types de profils retrouve t- on au sein de cette association?
Tous les profils sont disponibles au sein de l’association, du tailleur de pierre au spécialiste de la finance boursière, du boulanger au raffineur, de l’expert en caoutchouc de chambres à air au pharmacien de laboratoire, du professeur de management au spécialiste de l’aquaculture des crevettes .

Quelles sont les motivations de ces bénévoles?
D’une part transmettre ce qu’on a appris, faire passer l’expérience acquise et coacher les débutants
D’autre part retourner sur un continent sur lequel nous avons travaillé une bonne part de notre vie professionnelle. Enfin se croire encore utile. je plaisante bien sûr : je suis persuadé que ce que nous pouvons apporter à de jeunes entreprises ou à des collectivités territoriales est d’une immense valeur et qu’il est dommage que nous ne soyons pas connu davantage pour faire profiter les demandeurs de notre bonne volonté.

Donc le champ de couverture est très large?
Nous n’avons peut être pas tous les experts, ou bien nous ne voulons pas les mettre à disposition de tous (experts en physique nucléaire) mais nous avons un vaste ensemble de compétences.

Vous êtes installés à Levallois, en Île-de-France. Vos activités sont-elles essentiellement en France?
Le fait que notre siège soit en banlieue parisienne ne reflète que la nationalité de nos membres. Une grande majorité de nos missions sont effectivement réalisées en France mais les domaines des missions réalisées à l’étranger relèvent davantage d’expertises pointues plutôt que de missions de soutien aux entreprises ou administrations ou collectivités locales françaises.

Sur l’Afrique, quels types d’actions avez-vous mené jusqu’à présent?
Voici quelques exemples parmi les plus originaux :Au Sénégal nous intervenons plusieurs fois par an pour aider à la formation des conducteurs d’engins dans les sucreries, en Côte d’Ivoire nous sommes intervenus pour aider des domaines agricoles qui voulaient polliniser des arbres fruitiers. Au Togo, nous avons envoyé un boulanger pour faire un audit d’une boulangerie industrielle et apprendre au personnel à faire de la viennoiserie. Au Bénin, nous avons envoyé un tailleur de pierre pour aider à développer une petite entreprise / carrière. Au Cameroun, des experts hydrauliciens sont allés étudier la gestion de l’eau dans la commune de Limbe. En RDC, des spécialistes sont allés étudier la valeur du matériel roulant d’une mine de cuivre avant son rachat par des investisseurs. A Madagascar, nous envoyons régulièrement des experts dans les domaines de l’industrie laitière et à Maurice des techniciens dans le domaine de l’air conditionné.

Et comment ça s’est passé?
Toujours parfaitement !

Pour vous déplacer par exemple, quelle est la procédure?
Quand une entreprise ou une collectivité locale a besoin d’un expert, nous lui demandons le plus de détails possible et travaillons ensemble à une définition de la mission. Ensuite, nous adressons au demandeur plusieurs CV d’experts qui pourraient remplir la mission. Nous nous mettons d’accord sur la durée de la mission (en général de 10 jours à 1 mois). Nous signons une convention tripartite (ECTI, demandeur, expert). Le demandeur s’acquitte de sa participation aux frais généraux de l’ECTI au prorata de la durée de la mission : soit environ 800 € pour une semaine jusqu’à 1500 € pour un mois. De plus il envoie le billet d’avion de l’expert et prend en charge son hébergement et sa restauration pendant la durée du séjour.

Et le coût?
Le coût est faible pour la qualité du service rendu et très inférieur aux alternatives que beaucoup de demandeurs ne pourraient pas supporter Par ailleurs dans bien des cas aucune alternative n’existe.

Connaissez-vous personnellement l’Afrique?
J’ai vécu à plusieurs reprises en Afrique d’abord deux années en Côte d’Ivoire en 1994, 95 et 96, puis à Kinshasa en 1998 et 1999, enfin en Algérie en 2005. J’y ai aussi beaucoup voyagé et je regrette de ne pas connaître la Libye, l’Ouganda le Rwanda et le Burundi. Mais j’ai la chance d’être allé dans tous les autres pays de ce beau continent y compris les îles (Cap Vert, Guinée Equatoriale, Sao Tome, Madagascar, Maurice, Comores et Seychelles).

Dominique Fieux, le responsable Afrique Noire d’Ecti
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Côte d’Ivoire: L’aide s’organise sur Twitter

Grâce au mot-clic #civsocial, des tentatives de solutions sanitaires s’organisent en Côte d’Ivoire, le tout piloté par des bénévoles

#civsocial est le hashtag qui a vu le jour sur twitter pour apporter une assistance pratique aux victimes de la crise en Côte d’Ivoire. Mieux que des mots et des tweets, l’opération apporte des solutions concrètes aux victimes collatérales de la crise ivoirienne. L’objectif de cette opération Call center est de fournir un centre téléphonique de gestion d’urgence pour les victimes en Côte d’ivoire. Vu le chaos qui règne en Côte d’ivoire, la mise en place d’un tel centre sur place se révèle une mission périleuse, surtout que tous les centres de paiements ne sont plus fonctionnels depuis plus d’un mois. Le Call Center fonctionne avec des volontaires et est localisé à Accra, la capitale du Ghana située à un plus de 300 km de la zone de risque. L’idée est de permettre de joindre facilement des numéros spéciaux pour toute urgence, pour ensuite les relayer online et vers les organismes déjà sur place afin de permettre une intervention rapide des secours. Les bénévoles de ce services informent par ailleurs que tout fonctionne avec de l’aide extérieure: « Nous avons lancé une opération de collecte de fonds pour couvrir les charges de credit de communication du call center. L’opérateur de téléphonie mobile AIRTEL GHANA a bien voulu nous fournir un tarif très préférentiel de communication pour le call center, les 5 lignes dédiées et les téléphones. »

Les opérations du Call Center sont déclenchées à partir d’un tweet, sms, bip/flash, email ou tout autre appel pour déterminer le service ou contact le plus compétent et ainsi lancer le processus de prise en charge de la victime. Les acteurs faisant fonctionner le call center sont essentiellement des bénévoles, pour certains ayant eux même fui cette zone d’insécurité en Côte d’Ivoire au cours des dernières semaines. Les ordinateurs, locaux et autres outils de gestion du call center sont fournis par @diabymohamed et @nnenna déjà sur place au Ghana. Il suffit donc pour eux d’envoyer un message sur Internet ou d’appeller un numéro sans attendre que l’interlocuteur décroche pour être rappelé par les bénévoles de l’association basés à Accra. Abidjan, la capitale ivoirienne est aujourd’hui le théâtre d’un violent conflit, entre les forces restées fidèles à Laurent Gbagbo désigné par le conseil constitutionnel comme président et contesté par ses adversaires, Alassane Ouattara, lui-même allié à des miliciens, l’ONU et la France. En qualité de nouvelle technologie de l’information et de la communication, le nouvel usage de Twitter aide à redonner une image positive de ce support que beaucoup n’ont pas hésité à qualifier de facilitateur de révoltes.

Le hashtag #civsocial est le hashtag qui a vu le jour sur twitter pour apporter une assistance pratique aux victimes de la crise en Côte d’Ivoire
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A quoi sert la croix rouge au Cameroun?

nous avons recueilli quelques avis!

Quelques réactions.

La croix rouge apporte les premiers secours
Je pense que la croix rouge est un mouvement humanitaire qui soulage les souffrances humaines et qui participe au bien-être de la société et du monde, ceci en instaurant l’hygiène et salubrité, en apportant les premiers secours, de l’aide, aux réfugiés et aux personnes vulnérables.

Clémence Megue Essouma
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La Croix rouge aide beaucoup les réfugiés
Je dirai que la croix rouge aide beaucoup les réfugiés. Elle protège également les gens qui souffrent et leur apporte un soutien alimentaire et financier. Elle leur apporte aussi une assistance financière dans la réalisation des micro-projets d’insertion ou de réinsertion. La croix rouge assiste aussi les personnes malades surtout celles atteintes du sida.

Prisca Kaboua
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Assister les populations vulnérables
Nous faisons de l’assistance sur une population vulnérable vivant dans un pays étrangers et intégré au sein de la population locale. Nous nous attelons donc de prévenir cette vulnérabilité de la soulager quand elle se présente et qu’on l’identifie. On devrait aussi avoir une présence près des personnes, être à leur écoute, prévenir également les potentiels cas de vulnérabilité les soulager avec un accent particulier sur leur situation de vie au sein de la population camerounaise, beaucoup, plus en cas de besoin. Une mission que nous effectuons grâce au partenariat entre la croix rouge et le HCR.

Ernest Talba Nouind (Chef de Projet d’Assistance aux Refugiés Urbains au Cameroun)
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M.Obam
Assurer un véritable suivi des sinistrés
La croix rouge au Cameroun et en Afrique centrale sert à régler les problèmes, les conflits .Mais contrairement à ce que nous voyons ailleurs, l’Afrique centrale, plus particulièrement le Cameroun est abandonné. La croix rouge devrait créer plus des centres de santé, des écoles des adductions d’eau potable pour les populations, mettre des médicaments à la disposition des malades et assurer un véritable suivi des sinistrés.


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Cameroun: Zoom sur le Mouvement international de la Croix- rouge et du croissant-rouge

L’histoire la mission les composantes, les emblèmes et les principes fondamentaux

N’y aurait- il pas moyen, pendant une période de paix et de tranquillité, de constituer des sociétés de secours dont le seul but serait de faire donner des soins aux blessés en temps de guerre par des volontaires zélés, dévoués et bien qualifiés pour une pareille uvre?
Henri Dunant, dans son ouvrage « Souvenirs de Solférino », 1859

Il y a 150 ans, lors de la guerre pour l’unité italienne quand les armées franco- italiennes affrontent les troupes autrichiennes autour de la petite ville de Solferino en Italie du nord, que commence, le 24 juin 1859 l’histoire du Mouvement International de la Croix- Rouge et du Croissant rouge. Ce jour là, un citoyen genevois Henri Dunant cherche à rencontrer Napoléon III pour des questions d’ordre personnel. Le soir de la Bataille, Henri Dunant arrive dans le village voisin de Castiglione où se sont refugiés plus de 9000 blessés. Jour et nuit, à Chiesa Maggiore où s’entassent quelques 5000 blessés Henri Dunant et les femmes du lieu, leur donne à boire, lavent et pansent leurs blessures, leur distribuent du tabac et des fruits. De retour à Genève, Henri Dunant publie un ouvrage intituléUn souvenir de Solferino, dans lequel il décrit la bataille les blessés de la Chiesa Maggiore et termine son ouvrage par une interrogationN’y aurait- il pas moyen, pendant une période de paix et de tranquillité, de constituer des sociétés de secours dont le seul but serait de faire donner des soins aux blessés en temps de guerre par des volontaires zélés, dévoués et bien qualifiés pour une pareille uvre? C’est de cette question qu’est donc née la Croix Rouge. Le Mouvement ainsi créé a pour mission de prévenir et d’alléger en toutes circonstances les souffrances des hommes, de protéger la vie et de faire respecter la personne humaine en particulier en temps de conflit armé et dans d’autres situations d’urgence, d’ uvrer à la prévention des maladies et au développement de la santé et du bien-être social, d’encourager l’aide volontaire et la disponibilité des membres du mouvement, ainsi qu’ un sentiment universel de la solidarité envers tous ceux qui ont besoin de sa protection et de son assistance.


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Les trois composantes du mouvement international de la croix rouge et du croissant rouge sont, le Comité International de la Croix- rouge (CICR), les Sociétés Nationales (SN) de la Croix Rouge. Il en existe actuellement 186 à travers le monde qui mobilisent près de 105 millions de volontaires, la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix Rouge et du croissant Rouge(FISCR). Pour ce qui est des emblèmes, le Mouvement International de la Croix -Rouge et du Croissant Rouge utilise trois emblèmes à savoir la croix- rouge, le croissant rouge, et le cristal rouge. Les principes fondamentaux de la croix rouge quant à eux, sont le fruit d’un siècle d’expérience, proclamés à vienne e 1965. Ils donnent leur cohésion aux sociétés Nationales de la croix rouge et du croissant rouge, au comité international de la croix rouge et à la Fédération internationale des Sociétés de la croix rouge et du croissant rouge et garantissent la pérennité du mouvement et de son action humanitaire. Ces principes fondamentaux sont au nombre de sept à savoir l’Humanité, l’Impartialité, la Neutralité, l’Indépendance, le Volontariat, l’Unité et l’Universalité.


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La Croix rouge camerounaise en fête

La célébration des 150 ans de cette organisation a lieu ce 8 mai 2009

En prélude à la grande célébration de ce 8 mai 2009, le président de la croix rouge Camerounaise William Eteki Mboumoua était face à la presse le 6 mai 2009 au siège de la croix rouge à Yaoundé. IL avait à ses côtés Philippe Gaillard, chef du Comité international de la croix rouge pour l’Afrique Centrale et Javier Medrano Adan, représentant régional de la fédération internationale de la Croix rouge et du Croissant Rouge pour l’Afrique Centrale et les proches collaborateurs du président de la Croix rouge Camerounaise à l’instar de Rosalie Tientcheu, la responsable du Centre de Documentation de la Croix rouge Camerounaise. La rencontre avec les hommes de médias aura donc permis aux différents responsables de cette organisation fondée par le citoyen génèvois Henry Dunant en 1863, de dresser le bilan de l’action depuis la dernière célébration, mais aussi et surtout de faire des projections sur les grands chantiers à venir. La journée de vendredi 8 mai 2009 sera ainsi marquée par la campagne de la croix rouge baptisée notre monde ne tourne pas rond il est temps d’agir. Il s’agit comme l’a souligné le Président Aurélien Eteki Mboumoua, d’amener les populations à cultiver l’esprit du volontariat. C’est par là que l’action de la Croix Rouge pourra être encore plus visible sur le plan national voire international. On pourrait y parvenir par une auto suffisance financière et matérielle. Les constats faits ici et là ne sont guerre appréciables. D’où l’urgence d’une action imminente de la part de tous. Les populations sont de plus en plus exposées aux multiples catastrophes naturelles, avec notamment 213 millions de personnes touchées au cours de l’année 2008.

Philippe Gaillard estime donc que l’action de la Croix rouge doit être renforcée non pas seulement financièrement et matériellement mais surtout par une bonne dose de volonté de la part des partenaires, de l’Etat et des particuliers qui peuvent contribuer autant que faire se peut à l’essor de la Croix rouge Camerounaise.
Pour Javier Medrano Adan, les gouvernements devraient mettre tout en uvre pour prévenir les catastrophes naturelles, les guerres, uvrer également dans le sens de la prévention des conflits. Le président de la Croix rouge pour sa part déplore le manque d’élan populaire pour les causes humanitaires.Le fonds d’urgence humanitaire lancé en 2008 par la croix rouge est bloqué à moins de 15 millions de Francs CFA. Cette somme a été recueillie au cours de deux soirées de gala à Yaoundé et à Douala. dit-il. Le président de la Croix Rouge invite donc les populations à faire des dons puisque La collecte par des soirées de gala coûte plus cher et ne fait pas rentrer les fonds escomptés. la Croix rouge Camerounaise jusqu’à présent compte sur ses partenaires extérieurs.

Pour ce qui est du chronogramme des activités, il faut dire qu’elles ont commencé depuis le 28 avril dernier à Mbalmayo une ville près de Yaoundé, avec entre autres, la formation des responsables des médias ruraux et urbains de la région du centre et responsables, l’assainissement dans les comités locaux (Marché de Nsam, Marché de Mendong, Marché Essos, Marché Mokolo, March é du Mfoundi. Le programme prévoit également une Marche de Convergence et des expositions photos à Yaoundé.

Siège de la croix rouge camerounaise à Yaoundé
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