Assassinat du magistrat Jeannot Biakan à Ngon, quatre suspects arrêtés

Selon le quotidien officiel bilingue, des sources proches du dossier ont fait état de la présence de sérieux indices

Selon des sources médiatiques, qui révèlent des sources proches de l’enquête, les assassins du magistrat Jeannot Biakan à Ngon auraient été appréhendés. Le mystère plane toujours sur la mort de ce magistrat qui exerçait à la Cour des Comptes. Le drame est survenu dans la nuit du 17 février aux environs de 21h. Selon le témoignage de l’une des filles du magistrat, la victime était dans son salon lorsque quatre personnes ont fait irruption. Une fois dedans, ils auraient demandé au magistrat de leur donner la clé de son véhicule de service, menaçant de tuer une de ses filles s’il ne s’exécutait pas. Le magistrat aurait opposé une résistance et un des assaillants a ouvert le feu, avec une arme munie d’un silencieux. Ses agresseurs se seraient enfuis à bord de son propre véhicule. Ils ont pour cela obligé son épouse à leur remettre la clef du véhicule en plus de tout l’argent disponible dans la maison, soit environ 350 000 francs CFA.

Dans les médias on parle déjà de règlement de compte. Selon une information rapportée par le quotidien Cameroon-tribune, la veuve dans sa présentation des faits aurait fait savoir que son mari semblait savoir les motifs de l’agression. J’ai pensé qu’elle s’amusait avec sa s ur et j’ai voulu sortir leur dire qu’il était trop tard pour faire autant de bruit. Mais quand je me suis approchée de la porte, j’ai entendu des voix bizarres, puis mon mari qui disait : « ne lui faites pas de mal. C’est moi que vous voulez, je suis là » a-t-elle déclaré. Le magistrat hors hiérarchie Jeannot Biakan à Ngon est mort à 59 ans, laissant une veuve Simone Biakan à Ngon, huit enfants et plusieurs petits fils. Au moment où il décède, il était avocat général auprès la Cour des Comptes, poste qu’il occupait depuis près de six ans. Une enquête a été ouverte. Pour l’heure aucun recoupement ne permet de penser à un assassinat. Et sans doute l’arrestation des premiers présumés coupables donnera une piste sur le mobile de l’assassinat.

Le magistrat Jeannot Biakan à Ngon est décédé le 17 février
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