ODD : la BID décaisse 800 millions de dollars en faveur de 8 pays africains

Ces prêts sont destinés aux projets visant à améliorer les conditions de vie des populations et à favoriser la réalisation des Objectifs de développement durable.

La Banque islamique de développement (BID) a approuvé un prêt de 800 millions de dollars pour huit pays africains : la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la Guinée, la Mauritanie, le Mozambique, le Nigeria, le Togo et le Soudan. Ce financement vise à soutenir la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) dans ces pays, en se concentrant sur divers secteurs tels que l’énergie, l’éducation, l’agroalimentaire, l’eau et l’assainissement, ainsi que d’autres domaines.

En Côte d’Ivoire et au Sénégal, la BID financera pour 194 et 44,9 millions de dollars le développement de la mobilité et du transport durables afin de déjouer les pics de pollution enregistrés au cours des dernières années dans les grandes villes comme Dakar et Abidjan. Le Nigeria quant à lui recevra 66 millions de dollars « en vue de stimuler le transport d’électricité et l’innovation dans les secteurs de l’énergie et des technologies de l’information », indique la banque basée à Djeddah en Arabie Saoudite.

La Guinée et le Togo sont aussi concernés par l’initiative de la BID qui vise à terme la résilience de ses États membres au changement climatique. Ainsi, 136,5 millions de dollars sont consacrés à la lutte contre l’érosion côtière sur le littoral togolais tandis que le gouvernement guinéen obtient 40 millions de dollars pour la mise en œuvre de deux projets hydrauliques et d’hygiène publique. De nouveaux investissements qui viennent renforcer ceux en cours dans ces pays bénéficiaires avec l’appui d’autres partenaires au développement.

 

Crise anglophone : plus de 22 milliards F pour la reconstruction du NOSO

Joseph Dion Ngute, premier ministre a présidé le 31 juillet 2023, la signature de deux Memorandum of Understanding (MoU) à cet effet.

Deux nouvelles enveloppes en faveur Plan présidentiel pour la Reconstruction et le Développement (Pprd). « Soit 250 millions de Fcfa pour Apeccam (l’Association professionnelle des établissements de crédit du Cameroun) et 22 milliards de Fcfa pour la BID (Banque islamique de développement) », a souligné le premier ministre.

Selon Gwendoline Abunaw, présidente de l’Apeccam, « cette contribution une réponse à l’appel lancé au secteur privé par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, le 18 mai 2021 ». L’enveloppe de l’Appecam va servir apprend-on à la reconstruction et à l’équipement de l’école publique de Ngarbuh et de l’hôpital de la Cameroon Development Corporation (CDC).

« Depuis le lancement de ce projet de reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest initié par le Chef de l’Etat, nous nous sentons concernés. Nous avons en mémoire l’appel fait par le Premier ministre quand il était de passage à Douala le 18 mai 2021. Il avait alors demandé au secteur privé de participer à cette démarche de reconstruction. Aujourd’hui, l’Appecam a décidé de répondre favorablement à cet appel. On est donc venu soutenir les efforts de l’Etat pour reconstruire ces deux régions, en donnant notre contribution » explique Gwendoline Abunaw dans Cameroon Tribune.

Le montant total de ces deux MoU est donc à 22,250 milliards de Fcfa. Ce qui porte à 76 milliards de Fcfa (hormis les 29,1 milliards du Compte d’affectation spéciale) le montant que le gouvernement camerounais aura déjà mobilisé jusque-là pour la reconstruction de ces deux régions en crise depuis 2016. Ainsi, sur un besoin de 154 milliards de Fcfa, il y a encore un gap d’environ 78 milliards à combler.

Crise anglophone : le Cameroun obtient un prêt de 21 milliards de FCFA pour la reconstruction du NOSO

Le président de la BID Muhmmad Al Jasser a signé le 10 mai 2023, un accord de prêt d’un montant de 21,155 milliards de FCFA avec le ministre camerounais de l’Économie de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) Alamine Ousmane Mey.

Le 10 mai 2023, à l’occasion de la 48e réunion annuelle du conseil des gouverneurs de la Banque islamique de développement (BID), le président de la BID Muhmmad Al Jasser a signé avec le ministre camerounais de l’Économie de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) Alamine Ousmane Mey un accord de prêt d’un montant de 21,155 milliards de FCFA.

« Ce financement vise à appuyer les efforts du gouvernement du Cameroun dans la reconstruction et la réhabilitation des infrastructures essentielles, le renforcement de la cohésion sociale et la revitalisation de l’économie locale dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest » a déclaré Alamine Ousmane Mey.

Sur une enveloppe globale de 154 milliards de FCFA, seulement 11,5 milliards avaient été mobilisés en 2022. Soit un taux de mobilisation de 7,4%, selon le coordonnateur du PPRD.

Selon Paul Tasong, l’État a mobilisé 75% des 11,5 milliards de FCFA. Le secteur privé a apporté 1,2 milliard de FCFA ; le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) 400 millions de FCFA ; et le Japon 1,5 milliard de FCFA. En mars dernier, l’empire nippon a injecté 1,3 milliard de FCFA supplémentaires dans la cagnotte portant sa contribution à 2,8 milliards de FCFA.

Pour rappel, au Cameroun, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest vivent depuis six ans au rythme d’une crise sociale, politique, mais aussi sécuritaire. Entre les villes mortes et les affrontements entre les forces gouvernementales et les groupes armés séparatistes, les populations de cette partie du Cameroun subissent les conséquences d’un cycle intermittent de violences.

Depuis le déclenchement de la crise, de nombreuses exactions commises par les séparatistes et les forces de sécurité camerounaises ont été enregistrées. La situation humanitaire s’est dégradée, tout comme le contexte économique.

 

Cameroun : 52 milliards de F de la Banque islamique de développement pour soutenir la filière riz

L’accord entre les deux parties a eu lieu en marge de la 47ème réunion annuelle du Conseil des Gouverneurs du groupe de la Banque Islamique de développement (BID) qui s’est tenue du 1er au 04 juin 2022 à Charm El Cheikh (Egypte), sous le thème « Au-delà du rétablissement, garantir la résilience et la durabilité ».  

La Banque Islamique de Développement a approuvé un financement de 79,44 millions d’euros soit environ 52 milliards de FCFA destiné au Programme de Développement de la chaîne de valeurs du riz.

Cette enveloppe sur vient alors que, les récentes réflexions sur le riz (2019) présentent une filière dont le déficit de la balance commerciale en 2017 se situe à près de 184 milliards de F CFA, soit une importation en volume de 628.400 tonnes de riz blanc. Ce déficit a dépassé la barre de 135 milliards de F CF depuis 2010.

Selon le ministère de l’Economie, la délégation camerounaise a également obtenu des hautes autorités de la BID, le soutien à la mise en œuvre du Plan présidentiel de reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Il en est de même de la deuxième phase du Projet d’appui à la scolarisation des zones d’éducation prioritaire ; projet pour lequel les autorités de la BID et de la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) ont marqué leur intérêt au regard des enjeux.

« Dans la même foulée, Afriland First Bank et l’ICD (organe spécialisé du Groupe de la BID), ont procédé à la signature d’une convention d’ouverture d’une ligne de crédit de 40 millions d’euros soit 26 milliards de FCFA, pour soutenir les PME camerounaises et de ce fait, accompagner la relance économique post-covid », souligne le Minepat.

A cette occasion, Alamine Ousmane MEY, a présenté la politique d’import-substitution actuellement promue par le gouvernement, en insistant sur la production et la transformation pour garantir une meilleure résilience du pays.

De même, la délégation camerounaise a participé au Forum organisé en faveur du secteur privé. Ce forum mettait en évidence les initiatives et solutions du Groupe de la BID dans les pays membres sur les fronts de l’investissement, le commerce et les assurances.

Il s’est agi d’une plateforme de réseautage des relations d’affaires et des partenariats où les participants ont partagé leurs expériences, tout en explorant les opportunités d’investissement et de commerce offertes par les pays membres de la BID. Ledit forum a aussi mis en relation les communautés d’affaires des pays membres, à travers des réunions parallèles B2B et B2G.

La performance du portefeuille de la coopération entre le Cameroun et la BID, à ce jour, affiche 18 projets actifs pour une enveloppe globale estimée de 914,751 millions de dollars soit 521 milliards de FCFA. Les échanges entre le Minepat et le directeur général d’ITFC ont permis de passer en revue la coopération entre le Cameroun et cette institution spécialisée de la BID (qui finance les programmes d’importation des produits pétroliers de la Sonara et la campagne agricole de la Sotecoton).

En rappel, la 47ème réunion annuelle du Conseil des Gouverneurs du Groupe de la BID avait pour objectif d’adopter les rapports d’activités 2021-2022 de la BID et de ses organes spécialisés. Elle a permis à la délégation camerounaise d’exposer les nouvelles orientations stratégiques de développement économique du pays.

BTP : Lena-Tibati-Ngatt circule

Le ministère des Travaux publics (Mintp) a réceptionné cette section qui permet de relier les régions du Centre et de l’Adamaoua le 10 mars 2022.

Cette réception provisoire du tronçon Lena-Tibati-Ngatt, d’un coût de 73,4 milliards de FCFA, rejoint la réception du tronçon Batchenga-Ntui (21,3 km) en décembre 2020, réalisé à 34,52 milliards de FCFA et la section Yoko-Léna (45,241 km) en février de la même année, construit à 23,39 milliards de FCFA. Ce qui porte à 233,77 le nombre de kilomètres de route déjà bitumés sur le corridor Batchenga-Ngaoundéré.

La route rentre dans le cadre du projet d’appui au secteur des Transports et constitue la ligne directe entre les régions du Centre et de l’Adamaoua. Plusieurs tronçons d’un linéaire global de 178,8 km sont en cours de réalisation.

D’ailleurs, pour que le corridor Batchenga-Ngaoundéré soit complet, le ministère indique qu’il manque le bitumage de la section Ngatt-Ngaoundéré (185 km). Des négociations sont en cours et devraient permettre d’aboutir à la mobilisation d’un financement impliquant l’État du Cameroun ; la Banque islamique du développement et l’Union européenne.

L’objectif spécifique du projet est l’aménagement de la route Batchenga-Ntui-yoko-Lena et la contribution à l’amélioration des conditions de vie des populations de la zone d’influence du projet.

La banque islamiste offre 50 bourses de d’études

L’information est du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Administration du territoire qui appelle les Camerounais à envoyer leurs candidatures

La Banque islamique de dé développement (BID) vient de lancer son programme de bourse de mérite pour le compte de l’année académique 2017-2018. Dans le cadre dudit programme, l’organisme offre 50 bourses d’études aux étudiants chercheurs ressortissants des pays membres de la BID désirant faire un Doctorat ou des recherches doctorales.

Le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Louis Paul Motaze, invite les Camerounais à déposer leurs candidatures. Date limite de dépôt : le 21 janvier 2017.

La bourse d’études de doctorat est d’une durée de trois ans dans les disciplines santé et médecine ; énergie et développement ; infrastructures ; agriculture et production alimentaire et le développement par les TIC.

Elle sera attribuée au mois de Septembre 2017 et couvre les frais de scolarité et de subsistance, la prise en charge médicale et un billet d’avion aller- retour, une indemnité pour la participation aux conférences, une indemnité pour l’achat d’un ordinateur (uniquement pour les doctorants) et une autre pour les membres de la famille (uniquement pour les doctorants)

S’agissant de la bourse pour les recherches doctorales, la bourse de la BID est destinée uniquement aux candidats porteurs d’initiatives innovantes, désireux de réaliser un projet de recherche de six à douze mois portant sur des solutions à des questions qui préoccupent les pays membres de la BID comme le paludisme, l’hydraulique, l’énergie et la production animale.

Le formulaire de candidature, les critères d’éligibilité, les renseignements liés aux avantages et aux facilités qu’offre ledit programme sont disponible sur le site www.isdb.org.


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Cameroun: la BID accorde un prêt de 13,8 milliards de F pour la santé

Ce montant, décaissé par la Banque islamique de développement, est destiné au financement du projet d’appui à la santé maternelle, néonatale et infantile

La Banque islamique de développement (BID) a donné son accord pour un prêt de 13,8 milliards de F CFA au Cameroun. Ce montant devra permettre au gouvernement camerounais de procéder au financement du projet d’appui à la santé maternelle, néonatale et infantile, apprend-t-on auprès du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat).

Il s’agit là de la substance d’une décision du président de la République Paul Biya, habilitant dans un premier temps le Minfi a signé avec la BID, un accord de prêt de 8,5 milliards de francs CFA et un accord de tempérament de 5,3 milliards de francs CFA dans le cadre dudit projet, pour un total de 13,8 milliards de FCFA.

Ces ressources, issues du Fonds de solidarité islamique pour le développement (FSID), devraient également permettre de rehausser le plateau technique des hôpitaux à travers le pays.


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Le groupe Afriland se lance dans la finance islamique en Côte d’Ivoire

Ce service sera offert avec le concours de la société islamique pour le développement du secteur privé. Laquelle est une filiale de la Banque islamique de développement

Le groupe bancaire camerounais Afriland First Bank par le biais de sa filiale ivoirienne va offrir des services en finance islamique, avec le concours de la Société islamique pour le développement du secteur privé (ICD), filiale de la Banque islamique de développement (BID).

Un accord de coopération a récemment été signé à cet effet par les deux parties, faisant de la Côte d’Ivoire le second pays à recevoir ce service d’Afriland First Bank. En effet, cette institution bancaire a officiellement ouvert, le 20 février 2015 à Yaoundé, la capitale camerounaise, une agence entièrement dédiée à la finance islamique.

Mais bien avant cela, en l’an 2000, cette banque avait lancé un compte spécial dénommé «Compte de dépôt islamique», destiné non seulement à offrir aux musulmans des services bancaires aux normes requises par l’islam, mais aussi à aider les musulmans à accomplir le pèlerinage à la Mecque, a rapporté jeudi, 27 octobre 2016,l’Agence Islamique Internationale de Presse (IINA).


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Le Cameroun va bénéficier d’un appui de 34 milliards de F de la BID

Ces fonds serviront à la réalisation de deux projets relatifs au programme de développement rural du district du Chari et le secteur de la transfusion sanguine

La Banque islamique de développement (BID) va mettre à disposition une enveloppe de 557,4 millions de dollars pour appuyer des projets de développement dans cinq pays africains, a-t-on appris auprès de la représentation à Ouagadougou.

Dans le détail, le Cameroun bénéficiera d’un appui de 59,8 millions de dollars (34 875 milliards de FCFA) pour deux projets relatifs au projet de développement rural du district du Chari et le secteur de la transfusion sanguine.

Le Sénégal recevra 378,6 millions de dollars (plus de 220 milliards de FCFA), pour le projet de train régional de Dakar reliant l’aéroport et le programme de réduction de la pauvreté.

La Côte d’Ivoire recevra 89 millions de dollars (51, 905 millions de FCFA), pour soutenir les efforts d’accès à l’eau et l’assainissement de la ville d’Abidjan.

Enfin, trente millions de dollars iront à la construction du barrage de Kandadji, au Niger et 17,8 millions de dollars (10, 38 milliards de FCFA) à au développement du centre national de cardiologie en Mauritanie.


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Abakar Abdoulrassoul installé dans ses fonctions de représentant de la BID au Cameroun

Le responsable été installé lundi comme premier représentant de la Banque islamique de développement (BID)

Abakar Abdoulrassoul a été installé lundi comme premier représentant de la Banque islamique de développement (BID) au Cameroun.

En termes de principales missions, son pays d’accueil lui a demandé d’ uvrer à la promotion des relations de coopération bilatérale ainsi qu’avec les unités de gestion des projets financés par l’institution financière, mais également le suivi régulier desdits projets en vue de leur mise en uvre effective.

Les autorités camerounaises pointent en effet plusieurs blocages dans l’exécution des chantiers financés par la BID, parmi lesquels les longs délais de l’obtention des «non objections», la lenteur dans le décaissement des fonds, l’irrégularité des missions de supervision des projets, la faible mobilisation des fonds de contrepartie.

Elles déplorent également des difficultés de communication avec les partenaires, l’insuffisance de suivi-évaluation des projets ainsi que les retards dans l’aboutissement des conditions de signature et de mise en vigueur des accords de financements.

Membre de la BID depuis 1975, le Cameroun a bénéficié de son premier financement à travers la construction du barrage hydroélectrique de Song Loulou (4,5 milliards FCFA).

A ce jour, l’institution détient 85% du portefeuille de la coopération avec la finance islamique, également représentée par la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) et le Fonds saoudien de développement (FSD) et qui s’élève à plus de 500 milliards FCFA.

Ses 27 projets dans le pays concernent principalement l’énergie, le développement rural, les infrastructures routières et le social.


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Cameroun: les candidatures attendues pour le Prix pour la science et la technologie

Ce prix comprend une récompense de 58 millions de FCFA, un trophée et un certificat qui seront remis aux lauréats en marge de la rencontre annuelle du Conseil des gouverneurs de la BID

La Banque islamiste de développement (BID) lance le Prix pour la science, la technologique et la contribution des femmes au développement 2016. Lequel récompense les organisations qui uvrent pour le développement de ces secteurs.

Ledit Prix est subdivisé en trois catégories : Contribution scientifique ou technologique remarquable au développement économique et social d’un pays membres, Contribution exceptionnelle en ingénierie, agronomie, médecine, pharmacologie, biotechnologie, technologie de l’information, optronique, sciences des matériaux, micro-électronique industrielle, nanotechnologie ou sources d’énergies alternatives, Institutions de recherche scientifique éminentes dans les pays membres les moins avancés (PMMA).

«Ce Prix comprend une récompense d’un montant de 100 000 dollars (plus de 58 millions de FCFA). Un trophée et un certificat, qui seront décernés aux lauréats de chaque catégorie en marge de la rencontre annuelle du Conseil des gouverneurs de la BID pour le compte de l’année 2017», indique le ministère camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire dans un communiqué publié le 19 août 2016.

Dans le volet consacré à la contribution des femmes dans le développement, la BID accordera deux prix d’une valeur individuelles de 50 000 dollars (29 015 659 FCFA) pour les femmes ou groupes de femmes et 100 000 dollars (58 031 318 FCFA) pour les organisations qui auront compétit avec succès autour du thème : «la contribution des femmes à la prévention et la lutte contre le cancer».

Les candidatures seront envoyées à l’adresse STPrize2017@isdb.org avant le 30 novembre 2016. Les organisations désireuses de participer doivent remplir les formulaires disponibles sur le site www.isdb.org. Il s’agit de «donner plus de précisions sur l’institution soumissionnaire», indique la BID.

Le candidat devra donc indiquer, entre autres, le nom officiel le plus récent de l’institution ; le mois et l’année de la création de l’institution avec son nom courant ; le pays auquel appartient l’institution. (Seuls les pays membres de la BID sont éligibles) ; La haute autorité à laquelle elle appartient ou sous l’égide de laquelle elle est placée ; Le site web officiel de l’institution ; la catégorie du Prix visée dans la demande ; le résumé des activités courantes de l’institution ; le nom du président directeur général de l’institution et le nom de l’agent de liaison.

Cameroun: Abakar Abdoulrassoul est le représentant local de la BID

Il est, selon un communiqué du Minepat, chargé d’assurer le suivi des projets de la Banque islamique de développement, afin d’assurer leur mise en uvre effective

La Banque islamique de développement (BID) dispose désormais d’une représentation permanente au Cameroun après la nomination d’Abakar Abdoulrassoul a annoncé jeudi dans un communiqué officiel le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT), Louis Paul Motazé.

Dans ce communiqué, le gouvernement a décliné les principales missions du représentant local de la BID, entre autres,: [i « uvrer pour promouvoir les relations de coopération entre la BID et le Cameroun en général, et avec les unités de gestion des projets financés par la BID en particulier.

En outre, le représentant local devra effectuer le suivi régulier des projets de cette institution, afin d’assurer leur mise en uvre effective»].

A travers cette nomination, le gouvernement camerounais pense que «le partenariat avec cette institution vient d’être renforcé», ce qui pourra «aussi contribuer à l’accélération de l’état d’avancement des projets de développement financés par ce partenaire».

Les interventions de la BID au Cameroun sont plus visibles dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage, puis dans la construction des infrastructures routières.


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La BID accorde plus de 20 milliards de FCFA au Cameroun

Ce don de la Banque islamique de développement permettra la mise en uvre du projet intégré de développement rural

La Banque islamique de développement (BID) basée à Jeddah, en Arabie Saoudite, vient d’octroyer plus de 52.8 milliards de FCFA au Cameroun et au Mali, pour soutenir des projets de développement, a-t-on appris mercredi auprès de la représentation de l’institution financière à Ouagadougou.

22,5 milliards de FCFA sont destinés au Mali pour la phase II d’un projet d’adduction d’eau potable de Kabala et le projet d’approvisionnement en eau potable de Bamako à partir de cette localité.

Ledit projet a pour objectif d’assurer l’approvisionnement correct et durable en eau de la ville de Bamako et environs, d’accroitre le taux d’accès à l’eau potable de la ville et contribuer ainsi à la lutte contre la pauvreté et au développement des services sociaux de base.

La phase I s’étend de 2014 à 2018 et la phase II de 2018 à 2020. Le coût global du projet est de 169 ,4 milliards de FCFA.

Le Cameroun bénéficie d’une enveloppe d’environ 26.3302 milliards de FCFA, pour la mise en uvre du projet intégré de développement rural.


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Cotonculture au Cameroun: la BID accorde plus de 48 milliards de F

Un accord de financement y relatif a été signé vendredi avec la Société internationale islamique de financement du commerce, pour l’achat d’intrants agricoles et de graines de coton

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a signé vendredi, 05 février 2016, un décret portant ratification d’un accord de financement «Mourabaha» d’environ 48,216 milliards FCFA avec la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), filiale du groupe de la Banque islamique de développement (BID) pour l’achat d’intrants agricoles et de graines de coton, ainsi que leur vente au gouvernement du pays.

Cette enveloppe devrait bénéficier à la Société de développement du coton (SODECOTON), dont la BID est l’un des principaux bailleurs de fonds depuis quelques années.

En début novembre 2014 en effet, cet organisme avait déjà accordé au Cameroun un prêt de 8,5 milliards FCFA en vue du financement de la campagne cotonnière 2014-2015 reconduisant ainsi le même type de financement effectué une année plus tôt, d’un même montant et pour la même cause.

Créée en 1974, le capital de la SODECOTON est détenu à 59% par l’Etat camerounais, 30% par la société française GEOCOTON et 11% par la Société mobilière d’investissement du Cameroun (SMIC).

Une oule de coton sur sa tige
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La Banque islamique de développement prête plus de 40 milliards F au Cameroun

Ledit financement servira à l’achat d’intrants agricoles et de graines de coton et leur vente au gouvernement camerounais

La Banque islamique de développement (BID) à travers sa filiale l’International islamic trade Finance corporation (ITFC), a consenti un prêt de 48,5 milliards de francs CFA au Cameroun destiné à l’amélioration du secteur agricole.

Cette information a été publiée mardi à travers un décret du chef de l’Etat camerounais Paul Biya habilitant le ministre de l’Economie à signer cet accord pour le compte du gouvernement du Cameroun.

Ledit financement servira à «l’achat d’intrants agricoles et de graines de coton et leur vente au gouvernement du Cameroun».

Tout laisse croire qu’il s’agit là d’un nouvel appui de la BID à la Société de développement du coton (Sodecoton), le fleuron de l’agro-industrie dans la partie septentrionale du Cameroun.

La BID fait partie des principaux bailleurs de fonds de cette entreprise qui, pour préparer ses campagnes, a recours aux institutions financières nationales et internationales afin de fournir des intrants et rémunérer les producteurs.


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Le Centre camerounais de recherche sur les filarioses récompensé par la Bid

L’équipe de chercheurs conduite par Joseph Kamgno a reçu le prix de l’excellence 2015 de la Banque islamique de développement, pour sa contribution dans la lutte contre les maladies tropicales

Le Centre de recherche sur les filarioses et autres maladies tropicales, dirigé par le Pr Joseph Kamgno a reçu, le 18 septembre dernier à Yaoundé, le prix scientifique de la Banque islamique de développement (Bid). Le prix a été octroyé à l’équipe de chercheurs en collaboration avec l’Institut des recherches pour le développement.

«Il a été primé dans le cadre des travaux et recherches qu’il mène sur les filarioses et les maladies tropicales afin que des solutions soient trouvées pour éradiquer l’onchocercose et la filariose lymphatique. Nous nous félicitons surtout de la dernière trouvaille, à savoir le test de dépistage rapide qui permet de traiter le patient dès qu’il est dépisté», a déclaré le ministre de la Santé, André Mama Fouda.

Le centre que dirige le Pr Kamgno a mis au point et testé dans le département de la Lékié, une nouvelle approche de prise en charge de l’Onchocercose,«Test and Treat». Il est question de minimiser les effets secondaires graves survenant après traitement de cette filariose par ivermectine (Mectizan) et la possible émergence d’une résistance du vers volvulus à ce produit.

Ces travaux conduits par l’épidémiologiste Joseph Kamgno, sont un nouvel apport pour le Cameroun qui a procédé, le 09 septembre dernier, à la révision des plans directeurs de lutte contre les maladies tropicales négligées.


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