Comment trouver le bonheur dans le monde?

Par Jean-Claude Ndjamen, Journaliste

On le recherche tous, c’est au fond le but de toutes nos actions, mais en quoi consiste le bonheur ? Trouver l’homme de sa vie, avoir le job de ses rêves ou encore les meilleurs amis du monde ? Comment obtenir en retour ce que l’on donne au travail, aux amis, en amour ? C’est une question existentielle qui taraude nos esprits. Elle préoccupe souvent chacun de nous car nous sommes sans cesse déçus comme nous décevons sans cesse.

Nous recherchons ce que nous ne donnons pas assez. Dans nos échanges commères ou contributifs, nous ne parlons jamais assez de ce que nous avons fait pour l’autre sans en obtenir en retour la moindre reconnaissance. Nos chemins semés d’embûches nous font tomber et nous nous relevons souvent ou alors jamais si le jour dernier vient nous délivrer des difficultés quotidiennes d’une vie si pénible. Oui la vie est pénible.

Ce week-end, mon grand frère et ami Laurent Nana dit « Nalaur » sera inhumé à Bazou après une veillée ce soir chez lui à New-Bell (Douala Cameroun) Il ne rappellera plus ce qu’il a fait pour x qui n’a pas été reconnaissant et nul ne pourra désormais dire je reproche de x ou y à « Nalaur ».

Dans notre si petite et triste vie, nous souhaitons avoir suffisamment d’argent que ça ne suffit plus aux attentes liées à notre portefeuille.

Nous souhaitons tellement avoir une promotion au travail que les contraintes y relatives deviennent sources de nouveaux problèmes.

Nous souhaitons être heureux que ce soit possible avec des effets plutôt sporadiques.

Quid du bonheur toujours aussi lointain car il suppose un apaisement pérenne. Finalement le bonheur n’est-il possible que lorsque l’on quitte la tambouille de cette belle et paradoxalement triste vie?
Aucune réponse certaine car personne ne sait ce qu’il y a au-delà de cette petite et courte vie de quelques années sur terre où nous nous pavanons souvent comme des rois ou alors nous rabaissons quand nous sommes pauvres comme des souris. L’HOMME n’est pas l’animal qui vit le plus longtemps sur terre. L’HOMME dirige le monde mais est très fragile. Il devrait être humble.

Les tortues ne sont peut-être pas des grandes rapides, mais elles vivent longtemps ! Résidant sur l’île de Sainte-Hélène, Jonathan, la tortue géante des Seychelles âgée de 182 ans, serait l’animal terrestre vivant le plus âgé. L’esturgeon – 125 ans Réputés pour leurs ufs, les esturgeons sont l’une des familles de poissons osseux les plus anciennes de la planète. Natifs d’Eurasie et d’Amérique du Nord, ils ne possèdent pas d’écailles mais atteignent des longueurs impressionnantes, allant jusqu’à 5,5 mètres. Menacés d’extinction, ils peuvent vivre au-delà de 100 ans, n’atteignant la maturité sexuelle qu’au bout d’au moins 20 ans.

En 2012, le Département des Ressources Naturelles du Wisconsin a marqué un esturgeon âgé de 125 ans, avant de le relâcher dans la nature. L’Hoplostèthe orange – 149 ans peuple l’ensemble des océans, mais entre 900 et 1.800 mètres de profondeur. N’atteignant sa maturité sexuelle qu’entre 20 et 30 ans, ce poisson possède une longévité maximale allant de 125 à 156 ans. Le panorpe du Pacifique – 168 ans Considéré comme l’un des plus gros mollusques marins bivalves, le Panorpe du Pacifique vit enfoui dans le sable. Comestible, il est doté d’une longévité incroyable pouvant atteindre 150 ans. On peut citer plus de dix animaux dans cette lucarne d’esprit.

Où se situe l’HOMME ? Ce mammifère aux grandes villas et voitures qui devient tout petit dès que part son âme et qui n’a plus le choix de là où on le met. On peut même changer le lieu de son inhumation au gré de la puissance politique et financière. Chacun souhaite être inhumé chez soi et toute épouse dans la tradition patriarcale chez son époux. Personne ne souhaiterait être inhumée chez l’époux de sa fille ou chez l’épouse de son fils en fonction de ses moyens quels qu’ils soient. C’est tout à fait faisable. On peut disposer de tout corps inanimé.

Ce qui est vrai pour Pierre le sera pour Paul.
Il est 02 h36, je viens soudain de me réveiller. Je passais seulement comme aime à le dire notre célèbre animatrice Yolande Bodiong.

Je sors d’un rêve où j’étais le conseiller en communication de Donald Trump sur les questions africaines. Il m’a demandé quels sont les Chefs d’Etats qui méprisent les enfants de Dieu, à cause desquels les enfants émigrent vers l’occident, meurent dans des eaux méditerranéennes, l’océan etc. Il souhaitait les dégager rapidement. J’en ai eu peur et comme la séquence était cauchemardesque, elle n’a suscité que réveil.

Des millions d’américains anti-Trump n’ont pas encore retrouvé le sommeil. Beaucoup ont fracassé leur téléviseur. Mon ami et frère Jaurès nous a servis sur un mur familial depuis le Royaume-uni terre du « Brexit » (Retrait de l’Angleterre de l’Union européenne) des vidéo de gens que j’ai qualifiés d’ « imbéciles » ( ça a été mal pris ) brisant des téléviseurs de dernière génération du simple fait de voir Trump chez eux, introduit dans leur salon parce que devenu contre leur unique voix mais avec les voix majoritaires de millions de leurs concitoyens américains dans un pays où les urnes ne mentent pas leur président.

Je me suis dit chez vous au moins vous choisissez, c’est transparent mais vous ne respectez pas le verdict de urnes ? Acceptez la démocratie.

Si vous étiez où des clans s’imposent à vie au pouvoir et transmettent à leurs obligés si ne c’est à leurs propres progénitures, que feriez-vous ? Brûleriez-vous vos maisons voire vous-mêmes ?

Heureusement qu’en occident le téléviseur c’est rien, même en payant 10 fois sans frais on peut l’avoir. N’est-ce pas ?


Droits réservés)/n

Le Cameroun, 114e pays le plus heureux au monde

Il devance ses voisins d’Afrique centrale ainsi que l’Afrique du Sud, les Comores, le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou le Rwanda, dans le Rapport mondial sur le bonheur 2016 des Nations Unies

Le Cameroun figure à la 114e place, sur 157 pays, dans le Rapport mondial sur le bonheur 2016, publié le 17 mars dernier par le UN Sustainable Development Solutions Network (SDSN), sous l’égide du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon. Le World Happiness Report 2016 a été publié dans le cadre de la célébration de la Journée internationale du Bonheur, qui a lieu chaque 20 mars. Le Cameroun gagne ainsi 19 places par rapport à l’édition 2015 où il figurait à la 133e position sur 158 pays.

Six principaux facteurs ont été pris en compte par les auteurs de ce Rapport annuel qui en est à sa cinquième édition: le Produit intérieur brut par habitant, l’espérance de vie, le soutien social (quelqu’un sur qui compter dans les moments difficiles) ; la confiance (perception de la corruption dans le gouvernement et les entreprises), la liberté de prendre des décisions de vie et la générosité (mesurée par des dons récents). Pour l’édition 2016, les inégalités sociales ont été prises en compte, notamment les inégalités dans les revenus, l’accès aux soins de santé, l’inégale répartition de la richesse, etc.

Le Cameroun, classé 114e avec une note de 4,513, est précédé de la Namibie (113e), de l’Iraq (112e), de la Sierra Leone (111e). «L’Afrique en miniature» devance cependant l’Egypte (120e), le Kenya (122e), le Sénégal (128e), le Botswana (137e), les Comores (138e), la Côte d’Ivoire (139e) ou encore le Rwanda (152e).

Dans la zone Cemac, le Cameroun devance aussi ses voisins pris en compte dans le classement : le Congo Brazzaville (127e), le Gabon (134e) et le Tchad (144e).

Le Danemark arrive en tête du classement mondial sur le bonheur 2016 tandis que le meilleur pays du continent, l’Algérie, arrive en 38ème position. Maurice (66e), la Libye (67e) et la Somalie (76e) sont aussi cités comme des pays où il fait bon vivre. Le Burundi, pays le plus malheureux selon le rapport, ferme le classement avec une note de 2,905.

Le Rapport 2016 a été rédigé par trois chercheurs : John F. Helliwell, du Canadian Institute for advanced research and Vancouver School of Economics, de l’université de Colombie britannique (Canada); Richard Layard, directeur du programme de Bien être au Centre for Economic performance de la London school of economics and political science ; Jeffrey S ; Sachs, directeur de l’Institut de la terre et du réseau des Nations Unies sur les solutions de développement durable. Ce dernier est par ailleurs conseiller spécial du secrétaire général des Nations Unies sur les objectifs du développement durable.

Le premier Rapport mondial sur le bonheur a été publié en 2012, en tant que première enquête sur l’état du bonheur mondial. Il s’ajoute à d’autres initiatives comme le Rapport mondial sur le développement humain, publié depuis 1990 par le Programme des Nations unies pour le développement.


Droits réservés)/n