Chan volley-ball, messieurs «Egypte 2023» : la bonne entame des Camerounais

L’équipe nationale de volley-ball masculin du Cameroun s’est imposée lors de ses deux premiers matchs au Chan de volleyball 2023, au Caire en battant le Kenya et le Ghana.

La 24ème édition du Championnat d’Afrique de volleyball messieurs a débuté le 30 août 2023 au Caire, en Egypte. Le Cameroun a débuté cette compétition par une victoire. Face au Kenya le 4 septembre 2023, Yvan Kodi et ses partenaires se sont imposés sur le score de 3 sets contre 1. Les vice-champions en titre n’ont pas raté leur entrée en lice, puisqu’ils sont venus à bout de l’équipe kényane en remportant trois sets contre un sous différents scores soit 25-22 au premier set, 25-20 au deuxième set. Lors du troisième quart temps, les Kenyans ont pris le dessus sur les Camerounais (26-24).

Lors du quatrième quart temps, les Camerounais se sont montrés plus adroits et ont commis moins de fautes techniques. Ils ont fini par remporter ce set 25-17. Cette belle victoire a alors permis aux Lions Indomptables de gagner trois points dans cette poule.

Après le Kenya le 04 septembre, l’équipe du Cameroun de volleyball a enchaîné une deuxième victoire au Championnat d’Afrique des nations, le lendemain face au Ghana dans le match numéro 10 du groupe C. Un an après sa finale manqué, les vice-champions d’Afrique continuent néanmoins à bien bondir, réceptionner, bloquer et smasher avec la victoire chevillée au corps. Ainsi donc, le Cameroun achève alors son deuxième match de poule au Caire sur une note de satisfaction, battant ainsi le Ghana par 3 sets à 0, soit (25-19) au premier set, (25-17) au second set et (25-19) au troisième set.

Outre la victoire camerounaise sur le Ghana, d’autres rencontres de ce 05 septembre ont connu des résultats ci-après : Dans la poule B du match 09 par exemple, la Tanzanie a battu le Mali par 3 sets contre 1 ; le Rwanda n’a pas fait de cadeau à la Gambie dans le match 11 du groupe D en s’imposant par 3 sets à 0 ; Même son de cloche du côté du match 14 du groupe D où le Maroc est venu à bout du Sénégal sur un score 3 sets à 0.

 

Cameroun-Chantal Biya : as-tu été une bonne première dame ?

Les Camerounais doivent se rendre compte que le 7e mandat de Paul Biya, ce mandat de trop est en fait celui de Chantal Biya.

Si l’élection de 2018 n’a pas été notre année zéro comme je l’espérais, l’année où nous allons enfin démarrer, car les Camerounais sont des gens qui attendent, l’année 2018 a été une année de succession et la délégation permanente de signature est là pour le confirmer. Si Chantal nous fait la démonstration par l’image que c’est bien elle qui dirige, pourquoi continue-t-on à parler de Paul ?

Le tour du stade Paul Biya d’Olembe en Range Rover lors de la Coupe d’Afrique des nations de football, où le toit ouvrant n’était pas assez grand pour deux personnes, n’était-il pas un message aux Camerounais qui avaient accepté de donner au vieil homme « sa CAN » ? Même si nous étions aveugles pour ne pas voir, Chantal qui aurait pu se cacher derrière le grand homme et tirer les ficelles dans l’ombre, nous donne des images qui parlent d’elles-mêmes.

Si Chantal se montre et nous en met plein la vue, c’est pour nous dire que ce mandat 2018-2025, le dernier que nous espérons tous est le sien et cela ne dérange pas trop les Camerounais qui jouent le jeu. Les Camerounais ont aimé Chantal, comme ils ont aimé Paul Biya… pour rien. C’est pourquoi sa responsabilité est grande. Sans avoir été élue, elle préside au destin de 30 millions d’âmes depuis bientôt 5 ans. En est-elle consciente ? Est-elle à la hauteur ? Les photos qu’elle poste sur les réseaux sociaux, encore des images  nous parlent.

Des photos essentiellement d’anniversaires qui célèbrent la longévité comme pour confirmer que « ne dure pas au pouvoir qui veut ». Anniversaire de mariage, anniversaire du vieux, anniversaire de l’accession au pouvoir ? Les anniversaires nous rappellent l’enfance, l’innocence, les gâteaux, les bougies, les vêtements neufs, les amis, la famille… les bons moments. Si la question ne s’est jamais posée pour elle de la lourde responsabilité, comme ces photos, j’espère seulement que ce qui est montré n’est pas ce qui est.

Parce que les photos montrent l’immaturité quand on attend la maturité, montrent l’égoïsme quand on attend la générosité, montrent la richesse quand on attend la modestie, la responsabilité est une obligation pour celui qui s’est retrouvé avec le pouvoir entre les mains. Chantal n’a pas cherché le pouvoir, le pouvoir est venu à elle, nous sommes d’accord. Sauf qu’il peut être une malédiction comme une bénédiction.

Comme le ying et le yang qui fait dire à certains que Dieu est la face cachée du diable. Quel souvenir laissera-t-elle de ce mandat dont elle aura eu le pouvoir ? Fera-t-elle mentir ceux qui disent que le Cameroun est un paradis gouverné par le diable ? Notre Chantoux nationale nous manquera-t-elle ou fêterons-nous son départ ? A ceux qui me demandent, où va-t-elle ? Elle ne part pas où ? Ce n’est pas parce qu’elle ne fait pas ses valises qu’elle reste.

Maintenant si elle a l’intention de se présenter en 2025, c’est son droit le plus absolu et ses chances de victoire ne sont pas liées au BIR, à la GP, à la DSP… et à toutes les forces qui la protègent, mais à l’amour qu’elle aura reçu du peuple qui ne fera que le lui rendre. Ce que Chantal fait maintenant et fera gâtera ou arrangera le Cameroun. Si le Cameroun devient un pays de rêve comme le Qatar, Chantal, si le Cameroun devient une honte Chantal.

Chez les Egyptiens, le jugement dernier consiste en des juges célestes qui demanderont à chacun d’entre nous « as-tu bien fait ton travail ? Pour Chantal, ce sera « as-tu été une bonne première dame ? Gâtera ou arrangera le Cameroun. Si le Cameroun devient un pays de rêve comme le Qatar, Chantal, si le Cameroun devient une honte Chantal. Chez les Egyptiens, le jugement dernier consiste en des juges célestes qui demanderont à chacun d’entre nous « as-tu bien fait ton travail ? Pour Chantal, ce sera « as-tu été une bonne première dame ?

Puisque nous achevons en 2025 un mandat de succession de Paul à Chantal… sans trop de casse malgré la guerre encore  » froide  » des clans, des hommes qui s’affrontent honteusement pour des intérêts personnels, alors que ceux qui ont libéré ce pays de leur sang en luttant contre la France n’ont toujours pas de rue portant leur nom, c’est à Chantal que les Camerounais doivent demander de savoir à quel moment on sait qu’il est sage de partir… et surtout à quel moment on décide de gérer ce que l’on laisse derrière soi… comme tout bon vieillard.

L’héritage.  Le film était un très beau film, nous avons goûté à la splendeur des palais, des meilleurs hôtels du monde, côtoyé les puissants, les belles robes, les belles voitures, les jets privés, les courbettes de la nation entière…. Tout cela doit finir un jour, mais comment ? Je souhaite à « Chantal » une fin heureuse.  Quelle chance elle a de pouvoir encore choisir sa fin.

Cameroun : le Gicam se dote d’un Code de bonne gouvernance des entreprises

La présentation officielle du Code de bonne gouvernance des entreprises du Cameroun et d’Afrique centrale, élaboré par le Gicam, est programmée ce vendredi 31 mars à Douala.

Ce document a au préalable été adopté par le Conseil d’administration du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), lors de la session du 20 janvier 2023. Pour cette instance du patronat, ce code est avant tout un véritable cadre de référence, qui poursuit un objectif bien déterminé.

« Le Code de bonne gouvernance des entreprises a pour objectif de renforcer la compétitivité des entreprises et de contribuer à un environnement des affaires favorable aux investissements. En effet, une bonne gouvernance d’entreprises constitue un facteur clé de pérennité et de valeur ajoutée pour les entreprises », fait savoir le Gicam.

A en croire Stopblablacam, c’est en janvier 2020 que ce projet a été mis sur les rails. La mission de le mener à bout a été confiée à la taskforce IBGE (Initiative bonne gouvernance des entreprises), constituée d’une brochette d’experts dans le domaine et présidée par Jacques Jonathan Nyemb, avocat d’affaires et membre du Conseil d’administration du Gicam.

Pour remplir cette mission, la taskforce IBGE a opté pour une « démarche participative ». En clair, il a fallu organiser de nombreux ateliers, des consultations publiques, des échanges ouverts et même réaliser des enquêtes avant de procéder à la rédaction finale.

Le Gicam a aussi bénéficié de l’assistance de l’Agence française de développement (AFD) et de sa filiale dédiée au secteur privé Proparco. Ce qui n’a rien d’étonnant, car depuis bientôt 10 ans, Proparco accompagne ses partenaires dans la mise en pratique d’outils et de processus de bonne gouvernance au travers d’un pôle d’expertise.

Après cette cérémonie de présentation officielle, le Gicam croise les doigts pour que ce Code de bonne gouvernance soit adopté par un maximum d’entreprises. Le Gicam espère aussi avoir le soutien du gouvernement camerounais et l’appui des institutions internationales.

Présentation des V ux à Paul Biya: L’ambassadeur de Côte d’ivoire absent

Cette absence aura été autant remarquée que la présence de John Fru Ndi du Sdf, leader de l’opposition camerounaise depuis plus de 20 ans

La Côte d’ivoire non présente, le SDF de John Fru Ndi aux premières lignes
Le Président Paul Biya de la République du Cameroun, a reçu les v ux de Nouvel An des membres du Corps Diplomatique et ceux des membres des Corps Constitués Nationaux le mercredi, 5 janvier 2011 au Palais de l’Unité. Une cérémonie marquée par la présence du Chairman (Président) du Social Democratic Front(SDF), Ni John Fru Ndi venu également présenter ses v ux au Chef de l’Etat. Une première. Le tout premier contact officiel et public entre Paul Biya et Fru Ndi a eu lieu à Bamenda, à l’occasion de la fête des armées. Le chef de l’Etat avait reçu son rival politique pendant plus d’un quart d’heure. Cette fois ci, en dehors des poignées de mains officielles, rien n’indique que les deux hommes aient eu un entretien particulier. La présence de l’homme fort du SDF a suffi aux médias officiels de parler de cérémonie inédite. Remarquée aussi au cours de cette cérémonie, l’absence de l’ambassadeur de Côte d’ivoire. Le diplomate ivoirien, a-t-on appris par le quotidien Le Jour, n’a pas reçu son carton d’invitation à cette cérémonie ainsi que le veulent les usages. A l’ambassade, personne n’est disposé à donner plus d’explications à cette situation, pas plus qu’au cabinet civil de la présidence de la république du Cameroun, qui ne peut prétendre à un oubli. Il faut rappeler que l’ambassadeur Alou Wanyou Eugène fait partie des vingt cinq diplomates rappelés par Alassane Ouattara, le candidat désigné vainqueur par la commission électorale indépendante et soutenu par de nombreux dirigeants étrangers. Le Cameroun depuis le début de la crise officiel en côte d’ivoire, n’a pas clairement pris position.

La souveraineté alimentaire et énergétique pour renforcer sa position dans le monde
L’occasion des v ux a permis au président Biya de revenir sur la diplomatie camerounaise et ses nouvelles orientations. Paul Biya a fait le constat du repli de l’intérêt des pays riches pour les pays africains dont le Cameroun. La solution qu’il propose est aussi simple que compliquée, la conquête de la souveraineté alimentaire et énergétique. En premier lieu, nous devons, je crois, nous affranchir d’une dépendance qui s’est constituée au fil des années dans divers domaines de notre économie nationale. Par exemple, nous importons de grandes quantités de produits alimentaires, ce qui a pour effet de compromettre l’équilibre de notre balance commerciale. J’en ai parlé à mes compatriotes pour les convaincre de s’investir davantage dans les différents secteurs de notre agriculture. Nous pourrions ainsi non seulement assurer notre sécurité alimentaire mais aussi exporter encore plus chez nos voisins indique Paul Biya, qui ajoute, concernant la dépendance énergétique, que son intention est, désormais, d’encourager l’exploitation des «sites hydro-électriques». Ce combat pour l’énergie sera bénéficiaire à terme à nos entreprises et à nos populations qui souffrent de la pénurie d’électricité affirme Paul Biya. Cependant ajoute-t-il ce soulèvement du Cameroun ne peut se faire sans le soutien de ses partenaires bi et multilatéraux. Le président est revenu sur la nécessité de renforcer la coopération en matière d’aide international. Et au passage il a remercié les nombreux partenaires privés issus des pays amis du Cameroun.

Présentation des voeux au président camerounais le 5 janvier 2010
Journalducameroun.com)/n