« Le combat de l’année » entre le Camerounais Francis Ngannou et le Britannique Tyson Fury aura lieu le 28 octobre prochain à Riyad, en Arabie Saoudite.
Francis Ngannou, l’ancien sans domicile fixe, devenu numéro 1 mondial des poids lourds du MMA veut devenir champion du monde de boxe en défiant Tyson Fury. Quel qu’en soit l’issu de ce combat, le Camerounais empochera la somme de 5 millions de dollars, soit plus de 3 milliards de F cfa. Le plus gros cachet de sa carrière.
Dès l’annonce de ce combat qui est véritablement le grand buzz de l’année 2023, les bookmakers ont tôt fait d’initier toutes sortes d’analyses sur les chances de chacun des protagonistes. Et comme l’on pouvait s’y attendre, le moins côté est Francis Ngannou. Certains médias internationaux lui prêtent 2% de chance de l’emporter face à l’actuel détenteur du titre des poids lourds en boxe anglaise.
Sauf que c’est mal connaître le Camerounais, et encore moins son parcours. Lui-même se présente comme un détourneur de pronostiques. « Depuis le début, je ne me souviens pas d’un jour où j’ai pris une initiative et puis les gens ont dit : « ah Francis il va cartonner », confiait-il récemment sur un média international.
Et de poursuivre : « quand j’ai dit je vais faire de la boxe, j’étais au Cameroun, les gens ont dit : “ah oui mais il faut oublier”. J’ai prouvé que je pouvais faire le MMA. Je suis devenu Champion. Quand j’ai dit je vais prendre ma liberté, je n’aime pas la façon dont je suis traité, on m’a dit : « ah oui mais tu ne peux pas combattre le système ». « On dirait que j’ai l’art de donner tort aux gens. «
Et d’ailleurs c’est quoi le pire ? : « Aujourd’hui, je n’ai pas peur de tomber, je n’ai pas peur de perdre. J’ai plutôt peur de ne pas essayer, j’ai peur de ne pas tout donner, j’ai peur de me retenir à cause de cette peur de l’échec. L’échec ce n’est pas de ne pas réussir, l’échec c’est de ne pas entreprendre, c’est de ne pas aller poursuivre son rêve.»
N’ayant plus combattu depuis décembre 2022 et sa large victoire sur Dereck Chisora, Tyson Fury commence à s’impatienter. Depuis quelques semaines, il n’a de cesse de mettre l’eau à la bouche de ses fans sur Instagram, annonçant un combat épique face à Ngannou.
La chaîne sportive américaine ESPN a la première annoncé que le Camerounais Francis Ngannou et le Britannique Tyson Fury étaient finalement parvenus à un accord.
Les deux hommes vont s’affronter le 28 octobre prochain à Riyad en Arabie Saoudite, si on en croit ESPN. Depuis la nouvelle s’est répandue comme une trainée de poudre. La presse française n’a pas ignoré la nouvelle. Le site Internet du journal L’Équipe parle d’un combat entre « deux des plus grandes stars de leur discipline ».
Le combattant de MMA Francis Ngannou, 36 ans, est un ancien champion du monde des poids lourds de l’UFC nouvellement engagé avec le PFL. Le boxeur Tyson Fury, 34 ans, détient la ceinture de champion du monde des poids lourds de la WBC. Le premier n’a jamais caché son envie de monter sur le ring pour affronter un boxeur du top ten mondial. Le second, lui, a toujours fait savoir qu’il souhaite défier Francis Ngannou. Les deux hommes se sont même échauffés amicalement sur les réseaux sociaux l’année dernière.
À en croire ESPN, un accord a finalement été trouvé entre les deux hommes. Sauf que les termes de cet accord n’ont pour l’instant pas été communiqués. Mais tout semble indiquer qu’il va s’agir d’un combat d’exhibition, comme celui entre Conor Anthony McGregor, l’un des combattants de MMA les plus cotés, et Floyd Mayweather.
En attendant de connaître les détails de l’affrontement du 28 octobre prochain, les paris vont bon train, à en croire Stopblablacam. C’est le Britannique qui part avec les faveurs des pronostics parce qu’il est en ce moment au sommet de son art. La preuve, il a complètement démoli son compatriote Dereck Chisora en décembre 2022. Pour beaucoup d’analystes, Francis Ngannou aura beaucoup de mal à passer des techniques du MMA à celles de la boxe. Ce qui va le handicaper, à en croire les mêmes sources.
La marche était encore trop haute. Le Français Tony Yoka a été battu aux points par le Camerounais Carlos Takam samedi soir devant 5000 spectateurs au Zénith de Paris.
Le Camerounais Carlos Takam se savait très attendu ce 11 mars 2023, et il n’a pas déçu. Face au vétéran camerounais Carlos Takam, barbe blonde, le Français Tony Yoka n’a pas réussi à trouver la bonne distance pour asséner ses coups et faire mal. Son adversaire, plus agressif et plus percutant sur ses directs, a pris de l’avance lors des cinq premiers rounds.
Ce n’est qu’à partir de la sixième reprise que le Français a semblé refaire son retard et réussi à toucher davantage. Yoka, l’arcade ouverte, passait à l’offensive lors des dernières reprises mais ne renversait pas le rapport de force. C’est bien Carlos Takam qui est désigné vainqueur sur décision partagée (96-94 Takam, 96-94 Yoka, 96-94 Takam). Avec ce revers, Tony Yoka voit s’envoler ses rêves de ceinture mondiale.
Pour repartir de l’avant, il aurait pu aller chercher un adversaire au pedigree modeste, mais c’est face à l’expérimenté Carlos Takam (désormais 40 victoires pour 7 défaites et un nul) qu’il avait choisi de faire son retour. Même s’il ne s’agissait pas du Carlos Takam des grandes années, celui qui mettait en difficulté Anthony Joshua ou Alexander Povetkin, le Camerounais constituait un adversaire très solide dans la catégorie. À 42 ans, il est en fin de carrière mais compte de sérieuses références sur son CV et représente toujours un danger sur le ring, avec ses 117,6 kg et son mètre 87.
« Je suis très déçu cette fois-ci parce que comparé à l’année dernière où je n’avais pas fait un bon camp d’entraînement, cette fois-ci ça s’est bien passé. Mais Carlos a aussi beaucoup travaillé et il a été le plus fort ce soir », a reconnu le poids lourd français après son combat.
Les meilleurs boxeurs du moment de la catégorie des poids lourds (Fury, Joshua, Wilder) se bousculent pour un combat contre le champion MMA.
Depuis son départ de l’UFC (Ultimate Fighting Championship), la plus importante organisation d’Arts martiaux mixtes (MMA), Francis Ngannou est resté vague sur la suite qu’il entend donner à sa carrière. Le Camerounais a néanmoins ouvert la porte à un combat d’exhibition contre le Britannique Tyson Fury, l’actuel champion du monde des poids lourds de la WBC (World Boxing Council).
« Ça fait deux ans que Tyson Fury et moi on s’échauffe sur les réseaux sociaux. Maintenant, on a la possibilité de mettre les points sur les i », a fait savoir Francis Ngannou sur le plateau de Talents d’Afrique sur Canal +, il y a quelques semaines.
Dans une courte vidéo, Tyson Fury avait proposé au Camerounais un combat dans l’octogone, comme en MMA. Avec des gants de MMA et Mike Tyson, l’ancien champion du monde des poids lourds, comme entraîneur. Cette semaine, sur son compte Twitter, Francis Ngannou a accepté toutes ces propositions en concluant par un « What else » (quoi encore) taquin.
Ce qui laisse croire que plus que jamais l’annonce de ce combat pour le titre symbolique de « Baddest man on the planet » (l’homme le plus méchant de la planète) est imminente. Mais pour le moment, il n’y a rien de formel.
Surtout que Fury n’est pas la seule vedette mondiale de boxe dans la catégorie des poids lourds qui veut affronter Francis Ngannou, a en croire Stopblablacam. C’est le cas de l’Américain Deontay Wilder, considéré comme le meilleur puncheur de la planète par plusieurs analystes. « J’adorerais le faire en Afrique », a même dit Wilder. Qui propose même deux combats : un en boxe anglaise et l’autre en MMA.
Ce n’est pas tout. L’encadrement d’Antony Joshua veut aussi organiser un combat avec Francis Ngannou. Là aussi, rien n’est formellement arrêté. Le promoteur de boxe Eddie Hearn est d’ailleurs très intéressé par ce combat…
Le champion camerounais, désireux de tenter sa chance en boxe anglaise, a quitté l’UFC faute d’accord.
Le Camerounais Francis Ngannou, détenteur de la ceinture de champion chez les poids lourds, n’a pas renouvelé son contrat avec l’UFC, a révélé Dana White, le patron de la plus puissante ligue de MMA, en marge d’une soirée de combats samedi à Las Vegas. Une information qui offrira une chance de titre mondial pour le Farnçais Ciryl Gane battu par Ngannou, le 4 mars prochain à Las Vegas face à la légende Jon Jones.
«On a cherché à trouver un accord avec Francis Ngannou depuis 2 ans» a expliqué White. «On lui a offert un accord qui aurait fait de lui le poids lourd le mieux payé de l’histoire de l’organisation. Et il n’a pas voulu. Il pense qu’il est en position de combattre des adversaires moins bons pour plus d’argent, on va le laisser faire ça. On va le libérer de son contrat» a-t-il ajouté.
Ngannou rêve de boxe anglaise
Opéré du genou en janvier 2022, Ngannou, dont le contrat avec l’UFC arrivait à son terme fin 2022, n’avait plus combattu pour l’organisation depuis la défense de son titre face au Français Ciryl Gane, toujours en janvier 2022.
Depuis, le Camerounais de 36 ans, qui compte 20 combats pour 17 victoires et 3 défaites, avait multiplié ses envies d’ailleurs, ne cachant pas son désir de combattre en boxe anglaise. Ngannou s’était emparé du titre des poids lourds de l’UFC en mars 2021 en battant sur KO l’Américain Stipe Miocic, après un premier échec en janvier 2018, toujours contre Miocic.
Le sport est une passion partagée par de nombreux Camerounais et qui transcende les générations.
Le pays se caractérise d’ailleurs par une grande pluralité de disciplines représentées. En plus de pratiquer de nombreux sports, les Camerounais sont également friands de paris sportifs, notamment sur le sport le plus populaire du pays : le football. De nombreuses plateformes existent pour permettre aux amateurs de placer des paris sportifs sur le football au Cameroun ; et nombre d’entre elles couvrent également d’autres sports populaires dans le pays.
Dans ce top, découvrez donc les sports les plus pratiqués et les plus suivis au Cameroun ; que ce soit pour placer des paris sportifs, ou simplement pour l’amour du sport !
Les sports les plus populaires au Cameroun
1. Le football
Véritable légion au Cameroun, le football est résolument le sport le plus populaire. L’équipe de football du Cameroun, les Lions Indomptables, est célébrée à l’international et a même fait partie de la sélection officielle de la Coupe du monde de Football 2022.
A son palmarès, le Cameroun peut se targuer d’avoir remporté le titre de champion olympique en 2000 à Sydney, d’avoir accédé à plusieurs coupes du monde, mais aussi d’avoir remporté plusieurs fois la Coupe d’Afrique des nations de football ; le pays ayant en effet remporté le titre en 1984, 1988, 2000, 2002 et 2017.
Le football est aussi largement pratiqué dans le pays, qui compte près d’une dizaine de stades d’envergure ; notamment à Yaoundé et à Douala.
2. L’athlétisme
Le Cameroun s’illustre également pour ses excellentes performances en matière d’athlétisme ; notamment au triple saut, saut en longueur et lancer de poids. Parmi les athlètes les plus connus dans cette catégorie, on peut citer Françoise Mbango Etone, double championne olympique de triple saut en 2004 et en 2008.
3. Le basket-ball
Même si le Cameroun ne s’illustre pas à l’international dans cette discipline, le basket est un sport très populaire auprès des Camerounais et largement pratiqué par un grand nombre de joueurs. La discipline est régie par la Fédération camerounaise de basket-ball.
4. La boxe
Autre discipline très populaire auprès des Camerounais : la boxe ! Le pays participe régulièrement à plusieurs compétitions d’envergure internationale dans cette discipline, et a d’ailleurs remporté ses deux premières médailles olympiques en Boxe : à Mexico en 1968 et à Los Angeles en 1984.
5. Les autres sports populaires au Cameroun
Outre les disciplines mentionnées ci-dessus, il existe beaucoup d’autres sports populaires auprès des Camerounais. C’est le cas notamment du cyclisme, du beach soccer, du golf ou encore du handball. Bien que le pays ne se soit pas illustré en compétition dans ces disciplines, il s’agit de sports très pratiqués par les Camerounais, et dans lesquels le pays pourrait s’illustrer dans le futur.
Le Cameroun est un pays d’amoureux de sports. Le football est résolument le sport le plus populaire et le plus pratiqué des Camerounais, mais d’autres disciplines sont également populaires et permettent au pays de s’illustrer à l’international. Par exemple, l’athlétisme, le basket ou encore la boxe ! A pratiquer, à regarder ou pour parier, une chose est sûre, le choix ne manque pas pour soutenir les équipes et athlètes camerounais.
Bertrand Mendouga, président de la Fédération camerounaise de boxe a été élu ce samedi 16 juillet, nouveau président de la CAB lors du Congrès électif de l’instance continentale à Alger.
Avec 21 des 40 voix, le Camerounais devance largement ses deux adversaires: l’Algérien Nouredine Fazil-Ferhat, président de la Fédération algérienne de boxe (FAB) avec 10 voix et l’Ougandais Moses Muhangi (9 voix).
« C’est un nouveau jour pour l’Afrique. Je ne serai pas le président des 21 pays qui ont voté pour moi, mais le président de tous les pays de l’Afrique », s’est réjoui Bertrand Mendouga à l’issue de son élection à la tête de la CAB. Une bonne nouvelle pour le Cameroun qui voit un de ses fils porter haut les couleurs nationales.
Selon les textes de l’organisation, le Cameroun va abriter durant son mandat, le siège de la Confédération africaine de boxe (CAB).
L’actuel président de la Fédération camerounaise de boxe a annoncé sa candidature à la présidence de la Confédération africaine de boxe.
L’annonce a été officiellement faite ce 5 juillet à Yaoundé lors d’une rencontre conférence de presse.Sur huit candidatures acceptées par l’Association Internationale de Boxe (AIBA), seules trois postulants iront aux élections le 16 juillet prochain en Algérie. Parmi ces candidats pour le fauteuil de la présidence de la Confédération africaine de Boxe figure le nom du Camerounais Bertrand Magloire Mendouga, un algérien et un ougandais.
Bertrand Magloire Mendouga, actuellement président de la zone 4 en Afrique croit fermement qu’il pourrait être le candidat idéal. Car selon lui, il remplit les conditions importantes allant de l’expérience, du vécu et de la compétence. Le directeur technique de cette zone bénéficie depuis deux à trois ans du soutien incommensurable des autorités de l’Afrique centrale qui ont déjà pris les engagements allant dans ce sens.
Son projet largement porté par le gouvernement Camerounais n’a pas plu à certaines personnes. Ces dernières tapies dans l’ombre ont multiplié des tractations visant à invalider la candidature de leur compatriote en se basant sur la gestion selon elles approximative de l’instance faîtière locale de la boxe. Mais hélas, elles ont complètement oublié que, « la candidature de l’individu Bertrand Magloire Mendouga n’a aucun lien ou aucun rapport avec la gestion de la Fédération camerounaise de boxe. » a expliqué le postulant.
A cet effet, « j’ai le plaisir de vous dire que je vais à la conquête de l’Afrique parce que je pense qu’il est temps que cette place revienne au Cameroun. » a-t-il annoncé. Son projet vise à donner plus de visibilité à l’Afrique à travers la boxe. Le président sortant le marocain Mohamed Moustahsane ne s’est pas présenté pour sa propre succession.
Le poids lourd Tony Yoka sera opposé au vétéran Carlos Takam le 15 janvier à Bercy. Un choc franco-camerounais qui constitue le plus gros défi de la carrière professionnelle du champion olympique 2016.
« Carlos, c’est le haut niveau mondial », déclare Yoka à L’Équipe. « Boxer Takam à Bercy, c’est excitant, c’est un gros cap pour moi Je me dis que, si tout se passe bien, ensuite je peux légitimement affronter des mecs du top 10. Carlos est une référence mondiale ».
Âgé de 40 ans, Carlos Takam est un boxeur très expérimenté (39 victoires, 6 défaites, 1 nul). Le natif de Douala, basé aux États-Unis, avait notamment bien résisté en 2017 à l’Anglais Anthony Joshua, à l’époque champion WBA et IBF des lourds, et n’avait été vaincu qu’au 10e round alors qu’il n’avait eu que dix jours pour se préparer.
Il reste sur une défaite contre l’Anglais Joe Joyce (par arrêt de l’arbitre à la 6e reprise, le 24 juillet), l’adversaire malheureux de Yoka en finale des JO de Rio et l’un des grands espoirs de la catégorie reine. « Je pense que je suis arrivé à un moment où, à 29 ans, dans ma tête, je suis prêt à boxer n’importe qui », explique Yoka.
Comme l’a annoncé le quotidien l’Equipe, Tony Yoka est aujourd’hui exilé à Hayward, dans la banlieue de San Francisco, pour s’entraîner avec son coach américain Virgil Hunter. Et tenter de démarrer l’année 2022 avec une victoire de prestige.
Yoka, qui avait conservé la ceinture de l’Union européenne des lourds face au Croate Petar Milas (arrêt de l’arbitre au 7e round), le 10 septembre à Roland-Garros, espère continuer à monter dans les classements mondiaux en défiant Takam.
Celui-ci a concédé quatre revers, dont trois avant la limite, lors de ses dix derniers combats depuis 2016. Je pense que je suis arrivé à un moment où, à 29 ans, dans ma tête, je suis prêt à boxer n’importe qui, a expliqué Yoka à L’Équipe. Après, dans les faits, c’est très compliqué.
On a approché un tas de mecs pour les affronter. On a essuyé un tas de refus, à leurs yeux, on n’est pas encore assez haut dans le classement. Peut-être parce que je n’ai pas encore boxé d’adversaires de renom […] Si, là, je bats Carlos Takam, ça aura de l’impact au niveau international.
La Team Cameroon vient de connaitre sa cinquième défaite à travers l’élimination ce 29 juillet 2021, du boxeur Maxime Yegnong dans la catégorie des plus de 91 kilogrammes poids super-lourd.
A l’unanimité des juges, le russe Veriasov Ivan a remporté le combat de ce matin contre le camerounais Maxime Yegnong Njieyo. En huitième de finale dans la catégorie des plus de 91 kilogrammes poids super-lourd.
Maxime Yegnong Njieyo est le cinquième athlète camerounais qui quitte la compétition. Avant lui, c’étaient ses camarades de discipline Wilfried Seyi et Albert Ayissi Mengue, battus sur les rings de Tokyo. Albert Ayissi Mengue, avait quant lui remporter un combat en seizième de finale contre David Tshama de la République démocratique du Congo. En tennis de table : Sarah Nana, et en Judo : Arrey Ntui Ayuk sont elles aussi hors de course.
Reste donc à suivre : Emmanuel Eseme (en Athlétisme – 200 m) ; Essombe Tiako Emilienne (Lutte – 53 kg) ; Vanessa Mballa (Judo +78 kg) ; Yves Charly Ndjoume (Natation – 50 m libre) ; Elisabeth Milanesi (Natation – 50 m libre) ; Jeanne G. Eyenga (Haltérophilie – 76 kg) ; Clémentine Meukeugni (Haltérophilie – 87 Kg).
Le boxeur camerounais a battu par KO son adversaire, l’américain d’origine croate Stipe Miocic, et s’est emparé de la ceinture de champion du monde des poids lourds à l’ultimate fighting championship (UFC).
Un camerounais champion du monde en MMA dans la catégorie des poids lourds. Francis Ngannou a eu raison son adversaire Stipe Miocic qui l’avait battu en 2018. Le combat du 27 mars a été une grosse revanche pour Ngannou qui réalise son rêve de devenir champion du monde.
D’un puissant crochet du gauche, il envie son adversaire au tapis dès le deuxième round. Ebranlé par ce crochet qui survient après une série de coups encaissés depuis le premier round, le combattant américain, n’a pas pu reprendre ses esprits dans les délais. L’arbitre américain, Herb Dean, se senti obligé d’arrêter le combat après seulement 52 secondes.
Pourtant pas favoris avant le coup d’envoi de la lutte. Ngannou, le Lion indomptables des arts martiaux n’avait livré jusqu’ici que 18 combats pour 15 victoires et 3 défaites. Or son adversaire Stipe Miocic comptait 32 combats pour 3 défaites et 29 victoires.
La victoire de Francis Ngannou confirme les efforts menés ces dernières années. L’on se souvent que l’an dernier il renversait un autre géant, Jairzhinho Rosenstruik avec un temps record de 20 secondes seulement. Le titre de champion du monde remporté cette année de la même manière, confirme que le natif de Batié à l’Ouest, le 5 septembre 1986, est un véritable distributeur de K.O.
Depuis son sacre, Ngannou est célébré par ses compatriotes qui lui envoient de nombreux messages de félicitations. Pas étonnant qu’il soit reçu à son retour au pays, par le premier sportif camerounais Paul Biya.
L’ancien pugiliste de FAP, qui avait fui lors d’une compétition internationale organisée en 2015, a obtenu le précieux document le 18 juillet dernier, à la suite de son titre dans la catégorie des poids welters. Il boxait pour avoir ses papiers.
C’est peut-être la fin du chemin de croix pour Abdoulaye Assan (34 ans), et le début d’une nouvelle vie, pleine d’espoir. Le boxeur a finalement obtenu, le 18 juillet dernier, le statut de réfugié en exil, d’après une annonce faite par le ministère de la Justice de la Corée du Sud, et rapportée par le journal anglophone The Korea Times.
Celui qui a pris le nom Lee Heuk-san et qui se battait – au sens propre comme au sens figuré – pour régulariser sa situation, a vu sa demande d’asile acceptée après le titre décrochée le 27 mai dernier dans la province de Gyeonggi. Ce jour-là, Lee Heuk-san, né Abdoulaye Assan, devenait champion de Corée dans la catégorie poids welters (mi-moyens, 69,85Kg) en battant Lee Kyu-won.
Abdoulaye Hassan était arrivé en Corée en 2015 à la faveur de la tenue des jeux mondiaux militaires, qu’abritait le pays du 02 au 11 octobre de ladite année. Arrivé dans la délégation camerounaise pour participer à la compétition pour le compte des Forces armées et police (FAP), le pugiliste, d’après son témoignage, avait quitté son hôtel en toute discrétion et pris la fuite à l’insu de ses coéquipiers et encadreurs.
« C’était ma première fois de sortir du pays. Je me suis alors juré de ne jamais rentrer au Cameroun », confiait-il en juillet dans un reportage à lui consacré par la chaîne qatarie Aljazeera.
Passionné de boxe, il avait par la suite trouvé le moyen de poursuivre la pratique de ce sport. C’est son coach, Lee kyoung, qui lui avait expliqué que le seul moyen de ne pas être emprisonné et renvoyé au Cameroun, était de continuer à boxer en espérant décrocher un titre.
Avant sa victoire dans la catégorie mi-moyen, le boxeur camerounais avait vu sa demande d’asile rejetée en instance. C’est la deuxième, qui était pendante, qui a été acceptée le 18 juillet 2017.
Désormais en possession de son statut de réfugié, Abdoulaye Hassan voit plus grand. Le boxeur camerounais a confié au journal Korea Times qu’il souhaite être champion du monde. « Je veux me battre pour le titre mondial comme mes deux boxeurs favoris : Mayweather et Pacquiao », assure-t-il, confiant.
Le Français d’origine camerounaise a dominé, samedi, le Japonais Ryota Murata, à Tokyo (2 juges à 1).
Samedi, Hassan N’Dam, 33 ans, a battu le Japonais Ryota Murata aux points, deux juges à un, pour le titre WBA des moyens régulier, samedi en début d’après-midi à Tokyo. Les juges panaméen Gustavo Padilla et canadien Hubert Earle se sont prononcés pour le Français, 116-111 et 115-112, tandis que l’Américain Raul Caiz étaient en faveur de Murata, 117-110.
Envoyé au tapis au quatrième round, N’Dam a été plusieurs fois ébranlé par Murata. Mais, peut-être trop sûr de lui, manquant d’expérience, le Japonais ne s’est pas suffisamment livré pour convaincre deux des juges de voter pour lui.
Le boxeur d’origine camerounaise a mieux commencé et fini le combat que son adversaire, comme l’indique le pointage de deux des juges. Sur leurs bulletins, Murata ne remporte que les quatrième, cinquième, sixième et septième rounds. N’Dam a été en grande difficulté dans trois de ces quatre rounds, mais s’est montré mobile dans les autres reprises, empêchant Murata de l’ébranler de nouveau. Murata donnait une grande impression de puissance, mais le Français était plus actif.
Organisateur aux gros moyens financiers, le Japonais Akihido Honda devrait être tenté d’organiser une revanche entre N’Dam (33 ans, 36 victoires, 2 défaites) et Murata (31 ans, 12 victoires, désormais 1 défaite).
Monsieur le Ministre des sports
et de l’éducation physique
Objet: Protestations énergiques à propos du traitement humiliant
réservé au champion de boxe camerounais Hamza
Monsieur le Ministre,
La presse nationale et même internationale, s’est amplement fait l’écho du traitement humiliant que vous avez réservé au champion de boxe camerounais Hamza. Vous avez refusé de le recevoir, refusé de permettre la mise en œuvre d’un important projet de développement du sport dont il est un des grands noms mondial. Notre compatriote a été contraint de se réfugier dans quelques logistiques de fortune pour entretenir des centaines de jeunes bénéficiaires de ce projet.
La Commission rappelle pour mémoire, que le grand Mbappè Lépé, le Grand Bessala Joseph, médaillé olympique, sont morts dans l’indifférence, l’indigence extrême et l’abandon. Serions-nous encore dans la même voie ? Devrions-nous nous attendre à voir Roger Milla, Samuel Eto’o et autres connaître le même sort d’ingratitude de la nation dans quelques années ?
La Commission proteste avec la dernière énergie, contre votre attitude qui n’honore pas notre pays et choque profondément l’opinion. Hamza a porté haut notre drapeau, gagné la notoriété et gravé le nom du Cameroun dans le panthéon de la boxe mondiale. Vous n’auriez jamais dû le traiter avec autant de condescendance et vous ne devriez jamais traiter ainsi un sportif méritant de notre pays.
Aussi, la Commission vous exhorte à corriger cette faute, en recevant officiellement le Champion et en mettant à sa disposition toute l’assistance dont il a besoin pour la réussite de son projet qui a déjà été couronné de félicitations et de multiples reconnaissances dans d’autres pays.
Dans l’attente, la commission vous assure de sa haute considération citoyenne.
L’ancien champion du monde de boxe n’a pas reçu l’appui des autorités camerounaises pour concrétiser son projet consacré aux jeunes de son pays
Issa Hamza, autrefois adulé a dû être bien surpris de la froideur des autorités administratives camerounaises. En effet, l’ancien champion du monde des poids welters WBF et UBO, pas pu rencontrer le ministre des Sports et de l’Education physique. Lui qui pensait n’avoir qu’à se présenter pour rencontrer le Minsep s’est vu renvoyer au courrier (comme tout le monde) pour solliciter une audience. Jusque-là, tout allait bien. C’est après un mois sans nouvelles que l’ancien champion s’est rendu compte qu’il ne pouvait pas compter sur les autorités camerounaises pour mener à bien son projet.
En effet, Issa Hamza est venu récemment au Cameroun pour concrétiser son projet de « boxe éducative » destiné aux jeunes. Les journées portes ouvertes devaient avoir lieu le week-end dernier au Palais des sports de Yaoundé comme préalablement annoncé. Seulement, sans appui, l’ancien champion de boxe n’a pas obtenu le Palais des sports pour tenir son événement. Il a dû se rabattre sur un terrain vague au quartier Emana pour encadrer les jeunes garçons et filles intéressés par le programme, rapporte le quotidien Le Jour.
Sous le couvert de son association « Hamza graine de boxeur », l’ancien champion a pour ambition de faire de ce concept un programme itinérant, qui sillonne les quartiers du Cameroun. Pour cela, l’athlète espère compter sur l’appui du couple présidentiel. Pour cette édition, plus de 200 jeunes âgés de 6 à 15 ans ont participé au programme.
En 2007, Issa Hamza a été porté en triomphe par le peuple camerounais après avoir remporté la ceinture mondiale WBF de la catégorie des poids welters. A 29 ans, l’athlète camerounais avait battu aux points l’Uruguayen Ruben Francisco Silva Diaz. Un combat en 12 rounds intenses et au terme duquel les trois juges français, belge et sud-africain ont donné un verdict sans appel, 118-109, 118-109 et 118 à 110.
Vainqueur du Colombien Jorge Vivas Palacios en 16e de finale du tournoi de boxe, le porte-drapeau camerounais ne compte pas s’arrêter de sitôt
Le 9 août 2016, Dieudonné Wilfried Seyi s’est qualifié pour les 8es de finale, après avoir dominé par le colombien Jorge Vivas Palacios dans la catégorie des -75kg. Cette victoire, la première pour ce jeune pugiliste de 18 ans au niveau mondial, marque un grand moment dans sa vie. Un moment inoubliable qui mérite d’être célébré.
« Je suis très ému parce que je me suis ardemment préparé pour ce combat, j’ai étudié le rythme de combat de mon adversaire. C’est vrai qu’au début, j’ai eu des difficultés parce qu’il était présent physiquement et j’ai dû improviser et anticiper pour gagner ce combat », a déclaré Seyi à nos confrères de Radio France Internationale (RFI).
Dans une joie insoutenable, il a ajouté : « Cette victoire représente pour moi et toute la nation camerounaise une très grande joie, puisque je suis le porte-drapeau et j’avais intérêt à gagner pour motiver mes collègues ».
Mais Dieudonné Wilfried Seyi ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « Je compte gagner tous mes combats successivement. Car, je suis venu ici pour gagner tous mes combats et arriver en finale », a lancé le jeune boxeur qui remonte sur le ring le vendredi 12 août prochain.
Cette fois-là, ce sera dans un combat 100% africain face à l’Egyptien Hussein Bakr Abdin Hossan, vainqueur du Mauricien Merven Clair en 16e de finale.
Dieudonné Wilfried Seyi, porte-drapeau du Cameroun à Rio.Droits réservés)/n
Lundi 08 août 2016, Christian Mbilli, 21 ans, a remporté son premier combat face à l’Ukrainien Dmytro Mytrofanov, dans la catégorie des -75kg
Christian Mbilli est passé au prochain tour du tournoi olympique de boxe qui se dispute actuellement à Rio au Brésil. Dans un combat pas du tout facile, le Franco-camerounais a su profiter des erreurs de son adversaire pour remporter la partie.
Christian Mbili peut donc savourer cette victoire ô combien difficile au premier tour chez les moins de 75 kg. Contre l’Ukrainien Dmytro Mytrofanov, il a tenu et n’a rien lâché pour finalement l’emporter aux points 29-28.
Interrogé par nos confrères de l’Equipe, Christian Mbili n’a pas caché sa joie après cette victoire.
« Mes coaches m’ont permis de rester dans le combat et m’ont demandé d’être plus précis et de rester concentré et lucide, de doubler les coups aussi afin de laisser une meilleure impression aux juges. Ce premier tour, c’était le combat de tous les dangers. Je suis passé, la machine est lancée. Je vais monter en puissance à présent. Ce n’est qu’un début », a réagi le boxeur né le 26 avril 1995 à Yaoundé, la capitale camerounaise.
Son adversaire pour le prochaine tour sera connu ce soir (mardi 09 août 2016, Ndlr). Il sortira de la confrontation qui opposera le Vénézuélien Endry Saavedra à l’Equatorien Mario Delgado.
Le combat de Christian Mbili (en rouge).Droits réservés)/n
Qualifié pour les Jeux olympiques, le boxeur qui a obtenu la nationalité française s’est dit content de retrouver les J.O. sous les couleurs de son pays d’origine
Hassan Ndam Njikam a été battu aux points par le Colombien Juan Carlos Carlillo vendredi dernier en finale du Tournoi de qualification olympique organisé au Venezuela. Mais l’issue de cette finale ne contrarie pas le Camerounais qui avait déjà obtenu sa qualification pour le tournoi olympique de boxe prévu à Rio au Brésil.
« Je me suis battu jusqu’au bout. Je voulais montrer à la nouvelle génération des boxeurs et sportifs camerounais les valeurs et l’importance de défendre les couleurs de la nation », a réagi le boxeur dans un entretien accordé à nos confrères de Cameroon Tribune.
« Pour moi, je suis le gagnant de cette finale. La qualification était l’objectif mais être premier d’un tournoi, c’est montrer sa supériorité et envoyé un message aux autres adversaires », a-t-il ajouté.
Hassam Ndam Njikam va défendre de nouveau les couleurs du Cameroun. Lui qui a quitté Douala et le Cameroun il y a 12 ans, pour s’installer en Seine-Saint-Denis, en France.
La dernières fois qu’il avait boxé pour le Cameroun c’était à Athènes en 2004. Cette année-là, il avait été compté dans la vague des athlètes de la délégation camerounaise ayant fait une fugue.
« Je n’ai pas fait une fugue. Je suis rentré au Cameroun après ma prestation à Athènes et j’avais eu des promesses de récompenses qui n’ont pas été tenues. Alors j’ai eu des contacts pour des passages professionnels aux Etats Unies et en France et j’ai choisi cette dernière. Je n’ai rien à me reprocher », se défend-t-il.
Il a depuis pris la nationalité française et est passé professionnel de boxe. Non sélectionné par son nouveau pays pour le tournoi olympique en mi-lourd, le boxeur s’est tourné vers son pays d’origine pour obtenir un ticket pour Rio.
« J’ai été contacté en premier par le Cameroun avant le vote de Lausanne qui permettait aux professionnels de participer aux J.O. Après, j’ai constaté que la catégorie des poids moyens était qualifiés au Cameroun et en France. Les mi-lourd étaient libres au Cameroun et déjà qualifiés en France, alors j’ai sauté sur l’occasion de rentrer dans l’histoire en étant parmi les premiers professionnels à participer aux J.O. », explique champion du monde WBA et WBO.
En 2004, le boxeur s’était incliné en quart de finale du tournoi olympique, battu par le futur champion olympique Gaydarbek Gaydarbekov. En se qualifiant pour Rio 2016, Hassan Ndam Njikam espère désormais faire passer cette amertume en ramenant une médaille pour le Cameroun.
Le Camerounais participera à la finale du tournoi de qualification olympique après avoir battu en demi-finale l’Ukrainien Denys Solenenko
12 ans après Athènes, en Grèce, Hassan Ndam Nikam (32 ans) va de nouveau boxer aux Jeux olympiques. Le boxeur camerounais qui avait pris la nationalité française s’est qualifié pour les J.O. de Rio, jeudi, 07 juillet après avoir battu l’Ukrainien Denys Solenenko en demi-finale du tournoi de qualification olympique dans la catégorie des -81kg.
Le boxeur professionnel affronte en finale le Colombien Juan Carlos Carillo, tombeur du Polonais Mateusz Jerzy Tryc dans l’autre demi-finale.
Ce fan du poker n’est pas loin de son objectif : apporter une médaille à son pays natal avant le coup d’envoi du tournoi olympique.
Pas rassasié par une carrière déjà bien remplie, il rêvait alors d’Olympe pour rebondir avant le début de ce tournoi de qualification olympique. « Aller aux Jeux olympiques, c’est l’apogée d’une carrière pour un boxeur », confessait-t-il en juin dernier à nos confrères de RFI. « Il s’agira d’une première pour les boxeurs professionnels, c’est une très belle aventure qu’il faut faire au moins une fois dans sa carrière », avait-t-il ajouté.
Sauf que Hassan N’Dam N’Jikam ne sera pas à son premier tournoi olympique, puisqu’il avait déjà participé à la compétition en 2004 à Athènes, après avoir remporté le titre de champion du d’Afrique.
Il s’était alors incliné en quart de finale, face au futur champion olympique Gaydarbek Gaydarbekov.
A Rio, N’Dam N’Jikam ne sera pas le seul à défendre les couleurs du Cameroun. Il sera accompagné par Wilfried Seyi (75 kg), Mahaman Smaila (64 kg) et Simplice Fotsala (46-49 kg), qualifiés lors d’un tournoi préolympique organisé à Yaoundé.
Dans une correspondance adressée mercredi au président des Etats-Unis, le chef d’Etat camerounais a salué la mémoire de l’ex-champion de boxe décédé le 03 juin des suites de maladie
A la suite du décès de l’ex-champion de boxe Mohamed Ali, survenu vendredi 03 juin 2016 à Ph nix des suites de maladie, le chef d’Etat camerounais a adressé ses condoléances au président des Etats-Unis d’Amérique.
Dans une correspondance adressée mercredi, 08 juin, à Barack Obama, Paul Biya a « salué la mémoire de cette légende du noble art, qui aura su marquer son époque par son style ».
« En cette douloureuse circonstance, je tiens à vous adresser, ainsi qu’à la famille de Monsieur Mohamed Ali endeuillée, mes sincères condoléances », a écrit Paul Biya à l’endroit de son homologue américain qui ne prendra pas part aux obsèques de Mohamed Ali vendredi à Louisville, dans le Kentucky, a indiqué mardi 7 juin un porte-parole de la Maison Blanche. L’hypothèse d’un déplacement du président américain avait été évoquée par le maire de Louisville qui se prépare à accueillir une foule immense.
C’est Bill Clinton, l’un des prédécesseurs de Barack Obama, qui prononcera l’éloge funèbre du boxeur de légende, décédé à l’âge de 74 ans. L’une des conseillères de Barack Obama, Valerie Jarrett, sera présente et lira une lettre du président et de son épouse.
Les présidents Paul Biya (à gauche) et Barack Obama (à droite) côte à côte.Droits réservés)/n
Le combat de boxe aura lieu samedi, 20 juin. « Je suis apte à contrer tout ce qu’il me présentera », a déclaré Hassan N’Dam Njikam, Français d’origine camerounaise
Le Français d’origine camerounaise, Hassan N’Dam, qui affrontera David Lemieux pour le titre vacant IBF des poids moyens, samedi, a tenté de rentrer dans la tête de son adversaire avec ses paroles. «Je suis apte à contrer tout ce qu’il me présentera, a raconté Hassan N’Dam après un court entraînement. Je suis un boxeur complet. Lors d’un round, il aura Muhammad Ali devant lui. Pendant le suivant, ce sera Sugar Ray Leonard et il aura aussi droit à Floyd Mayweather. Il ne saura pas quoi faire. Il peut établir toutes les stratégies qu’il veut, mais il ne me trouvera pas.»
Même si les négociations entre son clan et celui de Lemieux ont piétiné pendant quelques semaines, N’Dam a eu amplement le temps de se préparer au style du Québécois. «J’ai surtout regardé des vidéos de ses combats où il est allé au bout et je voulais voir comment il se comportait, a ajouté l’athlète de 31 ans. Ce que je peux dire, c’est qu’il a progressé après ses défaites et c’est ce qui est intéressant dans son cas.»
Lors de son camp, il affirme qu’il a fait des rounds d’entraînement avec des boxeurs supérieurs à Lemieux. «J’ai notamment mis les gants avec Liam Smith et Alfonso Gomez qui sont meilleurs que lui, a-t-il souligné avec confiance. Ma clé sera de rester moi-même et de demeurer concentré pendant 12 rounds.»
Les officiels et la bourse
Au cours des dernières semaines, l’entourage de N’Dam a fait connaître son mécontentement dans les médias quant à la bourse qui sera remise au boxeur, mais aussi sur le choix des officiels pour le combat. Comme on le sait, le Français empochera la somme de 51 000 $ pour se mesurer à Lemieux. Par contre, ce montant aurait été majoré grâce à une entente intervenue avec un promoteur américain qui n’était pas impliqué dans les négociations. «J’ai mis cela de côté dès que j’ai signé le contrat, a fait savoir le boxeur. Je n’ai pas eu de frustration par rapport à cela. Je fais mon travail.»
Par contre, cela ne semble pas le cas de son entraîneur Mustapha Ouicher qui a brillé par son absence lors de l’événement d’aujourd’hui. «Je ne suis pas déçu qu’il ne soit pas là et chacun a sa mentalité, a ajouté N’Dam. Il ne doit rien à personne.»
Pour ce qui est de l’officiel et des juges, il aurait aimé une situation similaire à celles qu’on a vu dans le passé lors des combats Kovalev-Pascal ou Hopkins-Pascal. Pendant ces duels, aucun représentant du Québec n’était en devoir.
L’expérience de son côté
Samedi, N’Dam en sera à son cinquième combat de championnat du monde en carrière. Lemieux, lui, en sera à un premier. Un facteur qui pourrait être déterminant dans le résultat final. «Il aura la pression d’un pays derrière lui et c’est beaucoup à gérer pour un boxeur inexpérimenté», a souligné celui qui est classé premier aspirant IBF. «Moi, je n’en ai aucune. Je n’ai rien à perdre et tout à gagner. Je viens seulement prendre ma ceinture et pas pour l’argent. Je sais qu’il emportera 500 ou 600 000 $, mais je m’en fous.» Malgré tout, N’Dam n’est pas tombé dans le piège des prédictions en disant simplement qu’il était prêt pour une longue soirée de travail. Journal de Montréal
Au cours des travaux du 07 mars, six points à l’ordre du jour dont l’adoption du calendrier 2015
La Fédération camerounaise de boxe reprend ses activités ce week-end à Yaoundé. Les membres du Conseil d’administration de la Fédération se réuniront le samedi 7 mars 2015 à Yaoundé. Au cours des travaux, six points à l’ordre du jour dont l’adoption du calendrier 2015.
L’ouverture de la saison proprement dite est prévue pour le 14 mars prochain.
En stage depuis le mercredi 04 mars 2015, les 28 boxeurs camerounais retenus pour préparer le championnat d’Afrique zone IV seront les principaux acteurs de cette ouverture.
Le tournoi est prévu à Malabo en Guinée Equatoriale du 25 au 30 mars 2015.
Au classement final samedi dernier en Afrique du Sud, c’est l’Algérie qui a occupé la première place du podium
La ville de East London en Afrique du Sud a abrité la semaine dernière la Coupe d’Afrique des nations de boxe. Sur les 15 pays ayant pris part au tournoi, le Cameroun s’est classé cinquième avec un total de quatre médailles soit trois en argent et une de bronze.
Les trois médailles d’argent du Cameroun ont été glanées par Bernadette Keuye (75kg), Smaïla Mahaman (-64 kg) et Arsène Fokou Fosso (+91kg). L’unique médaille de bronze a été décrochée par Ulrich Yombo, qui s’est classé troisième dans la catégorie des +81kg. Il est à noter qu’avant le départ pour l’Afrique du sud, les pugilistes camerounais n’avaient eu droit qu’à deux semaines de stage.
Une préparation assez écourtée pour les Camerounais qui n’ont pas pu résister face à des adversaires coriaces, ayant pris le temps de bien se préparer. La délégation camerounaise a ainsi perdu le titre dans des catégories où elle avait brillé lors des éditions précédentes.
Au classement final le 21 juin dernier, c’est l’Algérie qui sort vainqueur de cette édition 2014 de la Coupe des nations africaines de Boxe. L’Algérie a cogné fort en obtenant cinq médailles d’or avec cinq boxeurs qualifiés aux finales, devant l’Afrique du Sud (4 or, 1 argent et 2 de bronze) et les Seychelles (1 or et 1 de bronze). Le pays maghrébin a remporté pour la troisième fois consécutive cette compétition après les victoires de 2010 à Alger et 2012 au Botswana.
Carlos Takam affronte Tony Thomson pour une ceinture en argent chez les poids lourds, le 6 juin 2014 en région parisienne. S’il bat l’Américain, un dernier combat l’attendra sur les rings
L’équipe du Cameroun attaque la Coupe du monde de football le 13 juin au Brésil. Mais un autre « Lion indomptable » sera dans l’arène dès le 6 juin à Levallois, en région parisienne. Carlos Takam, boxeur de 33 ans, s’apprête en effet à défier Tony Thompson pour une ceinture en argent chez les poids lourds (plus de 90,719 kilos).
En cas de succès face à l’Américain, le Camerounais basculerait dans une nouvelle dimension sportive et médiatique. « Si je gagne ce combat, je ferais partie des cinq meilleurs mondiaux dans ma catégorie, savoure le colosse de 189 cm. Cette ceinture WBC silver, tout le monde la convoite. C’est donc un très grand combat qui m’attend. Et c’est une ouverture vers le Championnat du monde WBC » (1).
Une victoire pourrait en effet déboucher dans les douze mois sur un combat face à Vladimir Klitschko. La superstar actuelle de la boxe souhaite également s’emparer du titre mondial WBC. Carlos Takam ne compte donc pas laisser passer cette opportunité d’affronter l’Ukrainien ou le champion du monde actuel, le Canadien Bermane Stiverne : « Ce combat face à Thomson, tout le monde va le regarder. Que ce soit Klitschko ou d’autres grands champions. On va regarder ce combat un peu partout dans monde pour juger ce que je fais face à Thomson.»
C’est un diamant brut
Au cours des dix dernières années, Carlos Takam s’est taillé une jolie réputation. Le Camerounais, qui vit et s’entraîne en région parisienne, a ainsi remporté 29 combats (dont 23 par K.O.), contre un match nul et une défaite. Le 19 janvier dernier, son beau match nul face au solide Cubain Mike Perez a même confirmé tout ce que Joseph Germain, l’entraîneur du Camerounais, pensait. « Carlos a encore de la marge pour progresser, souligne celui qui a dirigé des boxeurs de renom comme le Français Jean-Marc Mormeck. Il y a encore des choses à travailler avec lui. C’est un diamant brut qu’il faut dégrossir petit à petit ».
Carlos Takam s’est lancé dans la boxe sérieusement, vers l’âge de 22 ans. Tranquillement enfoncé dans un fauteuil, celui qui est né à Douala raconte avec bonhomie ce drôle de parcours. « Quand j’étais jeune, je ne pensais pas vraiment à la boxe, assure-t-il d’emblée. Ce n’était pas mon sport de prédilection ». Il sourit : « Dans mon quartier, en Afrique, ma bande de potes et moi, on avait l’habitude de regarder les combats de boxe aux Etats-Unis ou en France. Même ceux qui étaient diffusés tard le soir, vers 3 ou 4 heures du matin. On avait pris goût à tout ça. » A tel point que Carlos Takam finit par s’imaginer sur le ring. « Un jour, je me suis dit que je devais essayer la boxe, explique-t-il. Je n’étais pas parti pour faire de la compétition. C’était juste pour pouvoir boxer devant mes amis, par « amusement » comme on dit ».
Son père, ceinture de noire de karaté, n’est pourtant pas emballé par cette nouvelle passion. « J’étais au lycée et sa priorité était que je fasse des études, explique le pugiliste. Il ne voulait pas que j’aille dans des salles de boxe, après les cours, mais que je travaille pour les études ».
Mais l’univers de la boxe a déjà trop happé le jeune homme : « L’ambiance sur le ring, autour du ring, lors des réunions. J’avais envie de goûter à tout ça. Et puis, je voyais deux combattants qui se tapaient dessus, puis qui s’embrassaient et qui se marraient ensemble, à la fin. Je trouvais ça impressionnant. »
Carlos Takam, boxeur de 33 ans, s’apprête en effet à défier Tony Thompson pour une ceinture en argent chez les poids lourds (plus de 90,719 kilos)Droits réservés)/n
Accusé d’avoir fui le Cameroun, il se défend
De ses années de boxeur amateur en Afrique, Carlos Takam garde un peu de nostalgie. Son meilleur souvenir reste évidemment les Jeux olympiques de 2004, où il avait été éliminé en 16es de finale : « En arrivant à Athènes, je me suis retrouvé avec beaucoup de beau monde : les basketteurs américains, des athlètes. Une fois, au restaurant, Maurice Greene (double champion olympique d’athlétisme, Ndlr) est venu s’asseoir juste à côté de moi, comme monsieur tout-le-monde. J’ai aussi été avec le basketteur Allen Iverson. J’étais ébloui. J’avais l’impression d’être dans un autre monde. »
Les semaines qui suivent sont toutefois moins roses pour Carlos Takam. Ce dernier décide de rester en Europe. Au Cameroun, on l’accuse d’avoir fui le pays, comme tant d’athlètes après une grande compétition. « Ce n’est pas vrai du tout, se défend-il. Bien avant d’aller à Athènes, j’avais déjà quitté le Cameroun avec l’équipe africaine de boxe. Ça faisait plusieurs mois que j’étais dans un centre en Tunisie. Après les JO, j’avais donc le choix : soit je retournais à Tunis, soit je rentrais au Cameroun où j’aurais dû tout recommencer à zéro. A l’époque, il n’y avait pas de boxe professionnelle chez moi. Je n’avais donc pas d’autre choix que de rester en Europe pour faire une carrière professionnelle ».
Après quelques mois passés en Belgique, chez de la famille, Carlos Takam débarque en France en 2005, où Joseph Germain le prend sous son aile. La collaboration s’est révélée plus que fructueuse. « C’est un garçon qui ne lâche rien, assure l’entraîneur. Son point fort, c’est son mental. C’est un gros bosseur ». Il ajoute toutefois, avec le sourire : « C’est un garçon entier. Il est même trop cool, je crois ! Sa gentillesse lui joue parfois des tours. Mais c’est vraiment quelqu’un de très bien. »
Quel que soit le résultat de son combat le 6 juin, Carlos Takam sait déjà qu’il sera devant sa télévision dans les jours qui suivent. Et pas pour regarder de la boxe, mais pour la Coupe du monde de football. « Comme tout « Lion indomptable », je vais suivre l’équipe du Cameroun », glisse le boxeur.
Le Camerounais a remporté 29 combats (dont 23 par K.O.), contre un match nul et une défaiteDroits réservés)/n
L’équipe camerounaise a occupé la première place à l’issue de la compétition qui s’est déroulée du 2 au 7 mars 2014 à Yaoundé
Le rideau est tombé le vendredi 07 mars 2014 sur les Championnats d’Afrique de boxe, ouverts le 02 mars 2014 au Palais des sports de Yaoundé. La sélection nationale du Cameroun a survolé la zone 3, occupant la première place au classement. Les camerounais qui ont glané au total neuf médailles soit sept en or (49, 56, 60, 64, 75, 81, 91 kg), une en argent (52 kg) et une de bronze (69 kg), terminent en tête.
Le Cameroun devance le Gabon, deuxième avec deux médailles d’or (52 kg, 69 kg), six en argent (49, 56, 64, 75, 81, 91 kg) et une de bronze (60 kg). La République Centrafricaine est arrivée en troisième position avec deux médailles en argent (60, 69 kg) et deux de bronze. Le Tchad et sa médaille de bronze (75 kg) sont arrivés en dernière position.
Il est à noter que le tournoi, préparatoire aux Jeux du Commonwealth qui se déroulent en 2014 en Ecosse, également qualificatif pour la Coupe d’Afrique sénior de boxe a regroupé quatre pays à savoir : le Cameroun, le Gabon, la RCA et le Tchad.
Les tournois internationaux de boxe junior et féminine, organisés simultanément au Palais des sports ont vu la victoire de la sélection marocaine qui a remporté le trophée de la meilleure équipe féminine.
La sélection algérienne masculine juniors de boxe, représentée par neuf pugilistes dans les différentes finales, a décroché pas moins de six médailles en or.
Le boxeur camerounais Kenfack (en rouge) a reçu la médaille d’or237sports.com / Sylvestre Kamga)/n
Les boxeurs camerounais se sont imposés lors des finales du championnat d’Afrique Zone 3 qui ont été disputées hier
Les premiers médaillés camerounais du championnat d’Afrique de boxe dans la zone 3 qui se dispute depuis le 02 mars 2014 au Palais des sports de Yaoundé, sont connus. Les boxeurs camerounais qui avaient fait piètre figures lors des précédentes journées, ont raflé la mise lors des combats disputés hier, jeudi 6 mars 2014.
A l’issue de la journée, chez les messieurs, le Cameroun a décroché quatre médailles en or. C’est Simplice Fotsala qui avait donné le ton en remportant le premier combat face au Gabonais Marcus Ngoua Edou Ahmed dans la catégorie des 46 – 49 kg. Moumi Sangue, chez les 56 kg, a suivi les pas de son compatriote, s’imposant devant Frank Mombey. Dans la catégorie des 64 kg, Smaila Mahaman n’a pas fait de détails face à Wilfred Mapaga. Face au Gabonais, le Camerounais n’a pas tremblé, dominant son adversaire sur les trois rounds.
Claude Kenfack qui combattait dans la catégorie des 91Kg est venu clôturé cette belle soirée avec une difficile victoire devant Davy Wilfred Bourourou Mouag.
« Nous avons connu un mauvais début de compétition mais au fil des jours on a travaillé le moral des enfants pour les porter à la victoire. Malgré le départ des près de 80% de notre effectif, nous restons encore en bonne forme comme vous l’avez vu ce soir (jeudi 06 mars, ndlr). Je suis donc un entraineur heureux ce soir parce que mes enfants ne m’ont pas déçu », a déclaré Jean Paul Mognemo, sélectionneur de l’équipe nationale de boxe du Cameroun.
Le combat entre Claude Kenfack (en rouge) et Wilfred Davy Bourourou Mouang237sports.com / Sylvestre Kamga)/n
Chez les dames, l’unique camerounaise qui est montée sur le ring ce jeudi, a été battue. Christelle Ndiang n’a pas fait le poids devant la Marocaine, Hasna Lachgar dans la catégorie des 56-60kg.
Il est à noter que ce gala de boxe organisé dans la ville de Yaoundé, est le premier du genre depuis la levée de la suspension du Cameroun par l’Organisation internationale de la boxe (Oib).
Le combat entre Moumi Sangue (en rouge) et Frank Mombey237sports.com / Sylvestre Kamga)/n
Le Cameroun prépare le championnat d’Afrique de boxe dans la zone III. Le stage interne avec les 20 athlètes débute ce 24 février 2014.
Le Cameroun prépare le championnat d’Afrique de boxe dans la zone III. C’est dans cette optique que 20 boxeurs ont été convoqués par l’encadrement pour un stage interne qui débute le lundi 24 février 2014.
Liste des boxeurs retenus pour le stage.
1. FOTSALA Simplice
2. MEVOA Narcisse
3. MOUMI Alain
4. MOUNGOU Venant
5. TCHEUMENI Patrick
6. KETCHEMI Justin
7. ALI Issa
8. SMAILA Mahaman
9. BOMBA NANGA Serge
10. AZANGUE Aubin Beranger
11. KOMBA Bertrand
12. AYISSI Romain
13. NANA Alain
14. YOMBO Ulrich
15. NGUEA NGUILLA MANGA Félix
16. MBIDA Patrick
17. KENFACK Claude
18. FOKOU FOSSO Arsène
19. NDASSI FOTSO Blaise
20. AMBANG Gérémie
Entraîneurs
1. NGATCHA Alain Didier
2. MOGNEMO Jean Paul
3. NANGA Jean Paul
Préparateur Physique : AZANGUE Etienne Michael
Encadreurs médicaux
1. Dr. NGABALA Annie
2. WETIE MBOMEN Patrice
3. MBARGA MBARGA Vincent
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De nouveaux textes ont été adoptés samedi dernier à Yaoundé à l’issue d’une assemblée générale
La Fédération camerounaise de boxe (Fécaboxe) a organisé le samedi 02 novembre une assemblée générale. Sur les 54 personnes étendues, seules 48 ont répondu présent à cette rencontre qui a eu lieu au camp de l’unité à Yaoundé. Celles-ci ont finalement adopté de nouveaux texte régissant l’organisation de la fédération tel que proposé par l’Association internationale de boxe amateur (Aiba).
Cette rencontre avait pour objectif : « de sauver la boxe camerounaise en adoptant les textes permettant de lever la suspension du Cameroun ». L’Aiba exigeait notamment qu’une mention des autorités ne soit faite dans les textes de la Fécaboxe.
L’instance avait d’ailleurs suspendu la fédération de toutes ses activités après que le ministère des Sports et de l’Education physique, Adoum Garoua ait refuse de reconnaitre l’élection de Justin Tchuen à al tête de la fédération. Elle avait même menacé de radier défensivement la Fécaboxe de ses compétitions.
Il est à noter que l’élection sera reprise au niveau fédération le 30 novembre prochain. Justin Tchuen et Jean-Marie Akono Ze, candidats à la dernière élection annulée, ne seraient pas candidats pour la prochaine élection. Le premier assume une fonction incompatible comme instructeur de l’Aiba, alors que le second est suspendu par l’instance pour non-respect du code d’éthique.
Le Cameroun, hôte, s’en sort avec 7 médailles en or et 3 en argent. Tableau des résultats.
Environ 1500 spectateurs ont assisté à ce championnat qui a eu lieu toute la semaine dernière au palais des sports de Yaoundé. Le Cameroun s’en sort avec 7 médailles en or et 3 en argent suivi du Gabon principal rival du Cameroun dans ce nouveau découpage qui comporte 14 pays ; mais dont seuls 4 ont répondu présents : la RDC et la RCA complétant l’ordre de préséance finale. Il faut toutefois regretter la non participation des filles et il est difficile de savoir si elles participeront au Championnat d’Afrique en Juin prochain. Cette défection de la compétition dames a donné toutefois lieu a deux combats d’exhibition.
Deux combats féminins, 22 combats masculins discutés sur les 24 prévus, 1 combat gagné par jet d’éponge et un autre par KO tous au profit des camerounais. Cette compétition aura permis aux différents protagonistes d’évaluer et de s’évaluer dans la perspective du prochain championnat d’Afrique Sénior qui se tiendra au Cameroun en juin prochain. Le Cameroun pays hôte, s’est distingué par des victoires dans les grandes catégories de poids, à l’exception d’AYISSI Romain qui n’a pas su maitriser ses émotions et dans une moindre mesure DONFACK ADJOUFACK, plus chanceux face à Davy LENDJOUGHOU en final. Pour le reste, bonne prestation de ESSOMBA Thomas dans les 49 Kg, confirmation de Joseph MOULEMA dans les 69, SMAILA MAHAMAN dans les 64 Kg et YEPMOU MEDOUO et le jeune MOUMI SANGUE Alain.
Résultats des finales par catégoriesJournalducameroun.com)/n
Le Boxeur australien d’origine camerounaise, a accepté de revenir sur sa dernière défaite concédé en novembre 2010 dernier face à André Ward
Sakio Bika vous avez perdu, il faut le préciser aux points, votre dernière rencontre contre l’américain André Ward, c’était au mois de novembre 2010, qu’est ce qui s’est passé sur le ring?
Le combat a été ponctué de malversations de la part de l’arbitre qui était délibérément en faveur de Ward. Il faut comprendre que le combat se déroulait chez Ward avec son public et ses arbitres. La seule façon de gagner était de gagner par KO. Nous le savions mais nous n’avons pas pu appliquer notre stratégie car Ward ne voulait pas boxer, m’arrêtant à tout moment et utilisant des techniques peu orthodoxes : coup de coude, coup bas, coup de tête, etc.. Ceci dit, au bout du compte la décision que je respecte a été en faveur de Ward et je le félicite pour sa victoire et lui souhaite une bonne réussite dans le tournoi des 6 qui se déroule actuellement.
La démission du premier challenger de Ward, André Direll, était selon certains, une véritable opportunité pour vous d’entrer dans un univers encore plus important de la boxe professionnelle. Est- ce que vous pensez avoir perdu une quelconque chance d’y parvenir?
Je crois qu’avant le combat avec Ward j’étais déjà dans cet univers de la boxe professionnelle dont vous faite allusion. Rappelez vous que j ai gagné le Contender en 2007, que je suis world champion de la IBO et que toute mes défaites à présent on été contre des champions du monde. Ce qui n’est pas le cas de la plupart des tops 10 de ma catégorie. Dons je crois que ce n’est qu’une histoire de temps et de circonstances avant que je gagne une ceinture dans les catégories, WBC, WBA, WBO et l’IBF. Ceci sera facilité par le fait que j’ai aux États-Unis l’un des meilleurs entourages du monde. Je travaille avec l’un des meilleurs promoteurs : De La Hoya.
A 31 ans, c’est votre deuxième défaite mais vous avez quand même aligné une série de six victoires consécutives pour un total de 28, est ce que vous ne pensez pas qu’il faudrait réajuster votre façon de combattre ?
Le monde de la boxe est un peu plus compliqué que ce que le grand public connait. Encore une fois toutes mes défaites on été concédées face à des champions du monde dans leur territoire et sur décision des arbitres. Une chose peut être à changer, serait de combattre en territoire neutre. Cela changerait énormément, et nous y travaillons. D’un autre coté je ne me plains jamais. Les décisions des arbitres font partie du sport et de la boxe. Il est clair qu’il serait juste d’avoir des arbitres impartiaux et digne de leurs fonctions.
Quels sont vos projets dans l’immédiat?
Je me prépare à un nouveau combat après des fêtes passées avec ma famille
Un mot sur les combats prévus
Bien que j’aie perdu contre Ward, ma performance a été appréciée par le public et les chaines de télévision payantes. Je crois que d’ici 6 mois il n est pas exclu que je sois à nouveau sur le ring pour un autre grand combat. En attendant, je pourrais aussi boxer en Australie ou aux Etats unis pour un combat qui n’est pas un titre de champion du monde.
Est ce qu’il y a une chance que Sakio rentre un jour au Cameroun pour soutenir la boxe, puisque vous suivez vous même les grandes générations de boxeurs comme Jo Bessala et les autres?
Le Cameroun est mon pays et c’est grâce au Cameroun que je suis ce que je suis aujourd’hui. Mon rêve est de pouvoir un jour beaucoup plus m’impliquer dans la boxe (amateur et professionnel) au Cameroun et de soutenir les générations montantes, mes jeunes compatriotes qui surement deviendront des champions comme moi un jour.