Cameroun : les bus de la CAN opposent deux ministres

Henri Eyebe Ayissi, ministre chargé du Domaine, du Cadastre et des Affaires foncières et Son homologue des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe ne s’accordent pas sur la destination des Bus de la CAN.

Dans une lettre adressée au Premier ministre chef du gouvernement, le 25 avril dernier, Henri Eyebe Ayissi, ministre en charge du Patrimoine de l’État, affirme que « des informations persistantes font état de la disparition et des tentatives d’exfiltration vers des pays voisins de certains véhicules acquis sur fonds publics pour l’organisation de la CAN Total Énergies 2021 ».

Celui-ci s’offusque de n’avoir pas été associé aux procédures d’acquisition et de mise en circulation de ces véhicules. Des accusations qui n’ont pas laissé son homologue des Transports indifférent. Dans une sortie à la chaine publique, samedi dernier, il s’est justifié.

« Au moment du lancement de la CAN, le gouvernement de la République a signé un contrat de location de véhicules de 59 jours avec un opérateur privé de logistique », a-t-il indiqué. Le ministre des Transports explique que ce contrat prévoyait la mise à disposition par l’opérateur privé de 48 bus et de 200 véhicules pour le transport des sélections, des officiels et d’autres délégations.

« J’ai entendu dire que l’État a dépensé de l’argent pour acheter les bus et que maintenant les bus sont en train d’aller dans un autre pays. Il faut que ça se calme un peu. On peut parler peut-être du coût de la location, ça, c’est un autre problème. Mais de là à dire qu’on aurait dû associer telle administration parce que c’est des biens de l’État…Non ! C’est un contrat de location, il faut clore ce dossier », a lancé le ministre des Transports.

Bus «pourris-moisis» de la Can: carton rouge pour le gouvernement

Par J. Rémy Ngono

Alors que la CAN féminine démarre ce samedi (19 novembre 2016, Ndlr) au Cameroun, les délégations découvrent un accueil d’une rare indigence du pays organisateur qui ne respecte pas l’engagement minimal de transporter les sélections dans des bus confortables aux couleurs de leur nation.

C’est avec une mine d’enterrement, la bouche attachée, les yeux enragés que la délégation égyptienne est montée dans un bus hideux sur lequel est écrit  » Touristique Express ».

Les bus neufs promis par le gouvernement ont disparu de la circulation. Les bus habitués à prendre feu ont été réquisitionnés dans les agences de voyage. Avec des rétroviseurs rouillés, certains pare-brise lézardés, ils ont été peinturlurés et maquillés à la hâte tels des voitures volées, ont été bloqués par leurs propriétaires qui exigent le règlement de 50% du montant de leurs factures.

Le 12 mars 2016, l’ambassadrice d’Italie est partie rencontrer le ministre camerounais des transports, Alain Mebe Ngo’o, pour une offre de véhicules de transports à travers la firme respectable IVECO. Il a refusé. Le 15 avril 2016, c’était le tour de l’ambassadeur d’Égypte de faire une proposition de 100 bus au prix presque cadeau pour « la contribution de l’Égypte au lancinant problème des transports urbains au Cameroun ». La société égyptienne MDC était prête à livrer immédiatement les bus.

Par un tour de passe- passe sans appel d’offres, le ministre des Transports annonce le 30 août 2016 la signature d’un contrat avec une société portugaise pour 150 autobus. Il s’autoglorifie, fait des homélies grandiloquentes et succulentes en précisant que ces bus climatisés – tropicalisés de marque Mercedes, seront équipés des moteurs puissants comme des avions. En plus, la société portugaise devrait construire tout de suite 26 terminaux archi-modernes, 579 arrêts bus ultra- sophistiqués équipés de toilettes parfumées et des systèmes de vidéo – surveillance.

Les bus VIP annoncés au Cameroun le 30 octobre 2016, ne sont jamais arrivés. La société de Transports collectifs (STECY) créée avec un capital de 100 millions et dont le siège est à YaoundéÌ , n’existe nulle part. Mais elle a réussi à faire décaisser à deux banques camerounaises, des centaines de millions qui sont allés garnir les comptes d’EXIMTRANS SARL IRMAOS, une société écran qui est un écran de fumée au Portugal.

Au final, après tant de rêveries et de supercheries, les voyous repentis du gouvernement profitent de ce gâchis pour débloquer des montants faramineux dans les caisses de l’État. Sous prétexte de relancer les opérateurs économiques nationaux, les montants injectés pour la location des bus dépassent l’achat des bus neufs en Égypte ou en Italie. Les agences BUCA VOYAGES et VOYAGEUR VIP qui louent les bus au gouvernement, appartiennent au ministre des Transports Alain Mebe Ngo’o qui utilise un prête-nom.

Les deux CAN qu’organise le Cameroun, ne sont que des occasions pour démontrer que l’addiction à la corruption et les détournements de fonds, sont les seuls sports favoris ouÌ€ la sélection nationale que dirige le LION INDOMPTABLE Paul Biya, détient le trophée de double champion du monde. Comme le dit un proverbe africain : « la souris apprend à ses enfants à ronger les greniers d’arachides ».


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Bus «pourris-moisis» de la Can: carton rouge pour le gouvernement

Par J. Rémy Ngono

Alors que la CAN féminine démarre ce samedi (19 novembre 2016, Ndlr) au Cameroun, les délégations découvrent un accueil d’une rare indigence du pays organisateur qui ne respecte pas l’engagement minimal de transporter les sélections dans des bus confortables aux couleurs de leur nation.

C’est avec une mine d’enterrement, la bouche attachée, les yeux enragés que la délégation égyptienne est montée dans un bus hideux sur lequel est écrit  » Touristique Express ».

Les bus neufs promis par le gouvernement ont disparu de la circulation. Les bus habitués à prendre feu ont été réquisitionnés dans les agences de voyage. Avec des rétroviseurs rouillés, certains pare-brise lézardés, ils ont été peinturlurés et maquillés à la hâte tels des voitures volées, ont été bloqués par leurs propriétaires qui exigent le règlement de 50% du montant de leurs factures.

Le 12 mars 2016, l’ambassadrice d’Italie est partie rencontrer le ministre camerounais des transports, Alain Mebe Ngo’o, pour une offre de véhicules de transports à travers la firme respectable IVECO. Il a refusé. Le 15 avril 2016, c’était le tour de l’ambassadeur d’Égypte de faire une proposition de 100 bus au prix presque cadeau pour « la contribution de l’Égypte au lancinant problème des transports urbains au Cameroun ». La société égyptienne MDC était prête à livrer immédiatement les bus.

Par un tour de passe- passe sans appel d’offres, le ministre des Transports annonce le 30 août 2016 la signature d’un contrat avec une société portugaise pour 150 autobus. Il s’autoglorifie, fait des homélies grandiloquentes et succulentes en précisant que ces bus climatisés – tropicalisés de marque Mercedes, seront équipés des moteurs puissants comme des avions. En plus, la société portugaise devrait construire tout de suite 26 terminaux archi-modernes, 579 arrêts bus ultra- sophistiqués équipés de toilettes parfumées et des systèmes de vidéo – surveillance.

Les bus VIP annoncés au Cameroun le 30 octobre 2016, ne sont jamais arrivés. La société de Transports collectifs (STECY) créée avec un capital de 100 millions et dont le siège est à YaoundéÌ , n’existe nulle part. Mais elle a réussi à faire décaisser à deux banques camerounaises, des centaines de millions qui sont allés garnir les comptes d’EXIMTRANS SARL IRMAOS, une société écran qui est un écran de fumée au Portugal.

Au final, après tant de rêveries et de supercheries, les voyous repentis du gouvernement profitent de ce gâchis pour débloquer des montants faramineux dans les caisses de l’État. Sous prétexte de relancer les opérateurs économiques nationaux, les montants injectés pour la location des bus dépassent l’achat des bus neufs en Égypte ou en Italie. Les agences BUCA VOYAGES et VOYAGEUR VIP qui louent les bus au gouvernement, appartiennent au ministre des Transports Alain Mebe Ngo’o qui utilise un prête-nom.

Les deux CAN qu’organise le Cameroun, ne sont que des occasions pour démontrer que l’addiction à la corruption et les détournements de fonds, sont les seuls sports favoris ouÌ€ la sélection nationale que dirige le LION INDOMPTABLE Paul Biya, détient le trophée de double champion du monde. Comme le dit un proverbe africain : « la souris apprend à ses enfants à ronger les greniers d’arachides ».


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Un opérateur portugais se lance dans le transport urbain à Yaoundé

Irmaos Mota Construçao de Carroçarias S.A a gagné un contrat relatif au financement, la fourniture et l’exploitation d’un système de transport urbain de masse par bus pendant la CAN 2016 et au-delà

L’opérateur portugais Irmaos Mota Construçao de Carroçarias S.A vient dêtre désigné adjudicataire du contrat de partenariat «pour le financement, la fourniture et l’exploitation d’un système de transport urbain de masse par bus dans la ville de Yaoundé pendant la CAN féminine 2016 et au-delà».

Le communiqué du Premier ministre, chef du gouvernement camerounais, Philémon Yang, rendu public la semaine dernière a été matérialisé ce 23 août 2016, par la signature de la convention y afférente entre l’Etat du Cameroun, la Communauté urbaine de Yaoundé (la capitale) et la compagnie portugaise.

Irmaos Mota Construçao de Carroçarias S.A est un constructeur portugais de bus. C’est un carrossier qui monte des bus à partir des moteurs et des châssis de marque Mercedes. Il fournit par exemple, des bus dans plusieurs pays européens voisins au Portugal et assure actuellement le transport urbain dans la ville portugaise de Lisbonne. En Afrique, l’entreprise opère dans des pays lusophones comme l’Angola et le Mozambique.

Dans la capitale politique camerounaise, l’opérateur portugais aura pour mission de mobiliser les financements ainsi qu’un important parc-automobile et surtout exploiter un système de transport urbain de masse. Il s’agit de permettre aux citadins et visiteurs de la ville d’aller d’un point à l’autre dans des bus modernes et robustes, répondant aux standards internationaux en la matière.

L’organisation par le Cameroun de la CAN féminine 2016 a servi de prétexte à la réactivation du système de transport urbain de masse à Yaoundé. Ce système qui doit être opérationnalisé avant cet important événement sportif devrait se pérenniser par la suite.

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Transport urbain: «le bus» tarde à arriver à Ngaoundéré

Annoncé pour desservir les artères du chef-lieu de l’Adamaoua le 10 juin dernier, la venue du «bus» a été renvoyée à une date ultérieure en raison des actes de vandalisme

« Des individus non identifiés vandalisent les arrêts bus apposés par la communauté urbaine. Nous appelons les populations au sens du civisme en dénonçant ces fauteurs de troubles », indique, depuis plus d’une semaine, la communauté urbaine de Ngaoundéré dans un communiqué lu sur les ondes des radios locales de la ville, chef-lieu de la région de l’Adamaoua.

Pourtant, compte tenu des difficultés que rencontrent les populations et les étudiants de la ville universitaire de Dang, la communauté urbaine a, en partenariat avec un opérateur local, mis sur pied un projet de transport en commun par bus, comme dans les grandes métropoles camerounaises.

Déjà disponibles, quatre bus d’une capacité chacune de 40 places vont se déployer sur trois lignes de 6h30 à 18h. Les deux premières lignes étant dans la ville, la troisième est dédiée à l’axe Ngaoundéré-Dang, la ville universitaire située à une vingtaine de kilomètres du centre-ville. « Une ligne privilégiée » sera accordée à personnes âgées et vulnérables.

« C’est un ouf de soulagement. Car avec les taxis, il fallait se serrer comme des sardines. Nous fondons beaucoup d’espoir sur ce projet puisque les prix varient de 150 et 200 F, alors que par le passé nous déboursions jusqu’à 500 F pour le même trajet », se réjouit Moussa Bouba, étudiant en Histoire à l’université de Ngaoundéré.

Unique en son genre dans la partie septentrionale, cette idée a reçu un accueil favorable auprès des populations locales. Au point de s’impatienter chaque fois qu’ils entendent que le démarrage sera reporté. « C’était prévu pour le 04, puis le 10 juin 2016, mais des raisons indépendantes de notre volonté se sont présentés », indique Ali, cadre à la communauté urbaine de Ngaoundéré.

Freinée en effet par les actes de vandalisme à répétition dans la ville, la venue du « bus » a été renvoyée à une date ultérieure.


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Transport urbain: le Brésil propose son expertise au Cameroun

Le consortium Marcopolo se propose d’accompagner le pays dans la mise en uvre d’un système de transport de masse à Yaoundé et Douala

Le Cameroun pourrait bénéficier de l’expertise du Brésil dans le domaine de transport urbain, avec l’implication du consortium Marcopolo dans la mise en uvre d’un système de transport de masse à Yaoundé et Douala, respectivement la capitale et la principale métropole économique du pays, a-t-on appris lundi au terme d’une rencontre entre les délégations des deux pays.

Les échanges en cours qui visent le déploiement du Bus rapid transport (BRT) dans les deux villes permettraient de mieux assurer le transport de masse dans la perspective de l’organisation des Coupes d’Afrique des nations (CAN) féminine et masculine, respectivement en 2016 et 2019.

A en croire l’ambassadeur du Brésil au Cameroun, Nei Futuro Betencourt, « aucune ville ayant une ambition de capitale politique ou économique ne peut se développer sans une solution de transport urbain de masse durable et efficace ».

Dans ce cadre, a déclaré le diplomate brésilien, la rencontre avec le ministre des transports Edgar Alain Mebe Ngo’o, « était essentielle parce qu’elle permet de présenter au gouvernement un projet fondamental dans le cadre de l’organisation des CAN 2016 et 2019 ».

Bien que les compagnies brésiliennes se proposent d’accompagner le Cameroun pour le long terme, si le projet aboutit, les autobus brésiliens seront au Cameroun avant septembre prochain, ont assuré les responsables du consortium Marcopolo déterminés pour « la bonne marche du projet ».


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Bangangté: un accident de la circulation fait cinq morts

Le drame est survenu vendredi dernier sur l’axe Bafoussam-Tonga à Banekane. En cause, une collision entre un bus de transport et une Toyota Carina

L’accident s’est produit vendredi dernier, 10 juillet 2015, à Banekane (localité située dans le département du Ndé), sur l’axe Bafoussam-Tonga à l’Ouest-Cameroun. Un bus de transport appartenant à une agence de voyages, en provenance de Yaoundé, est entré en collision avec une Toyota Carina transportant six personnes, parti de Tonga pour Banganté. Bilan, cinq morts: le chauffeur du véhicule, Luc Gilbert Nyokon, 45 ans, Chantale Tchakonté Epse Njienkwa, 50 ans, Patrie Njapom, 57 ans, Chamberlin Ndita, 39 ans, et Henriette Tendjia dont l’âge n’a pas été déterminé.

Le véhicule de marque Carina E a été réduit en un amas de ferraille. Sur les six occupants de la voiture, seule une jeune fille, Rosine Agombeu Tchoumkeu, âgée de 18 ans et élève au collège bilingue Notre-Dame de la Bonne semence de Yaoundé, est sortie indemne. La victime a été transportée à l’hôpital de l’université des montagnes pour des soins intensifs. D’après les résultats cliniques, elle est désormais hors de danger.

Les corps des victimes ont été déposés à la morgue de l’hôpital de district de Bagangté. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de l’accident. De source policière, indique le quotidien national ce lundi, le véhicule Toyota roulait à vive allure sur la chaussée devenue glissante après la pluie qui a arrosé la ville dans l’après-midi.


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Transport Urbain: la Régie Autonome des Transport de Garoua ressuscitée!

Cinq bus viennent d’être mis à la disposition de la communauté urbaine de Garoua pour relancer le transport urbain dans la ville

Djamboutou, Nassarao, Takasko ou encore Camp Chinois ; des quartiers périphériques de la ville de Garoua où s’y rendre en empruntant une moto taxi s’avère être un vrai chemin de croix. En plus des longues distances couplées au mauvais état des routes, les usagers téméraires qui empruntent ces axes doivent également faire face à l’insécurité croissante qui y règne à certaines heures tardives une fois la nuit tombée. Face à toutes ces difficultés liées aux problèmes de transport, la communauté urbaine a décidé de ressusciter la défunte Régie Autonome des Transports de Garoua (RATG). Cinq bus flambants neuf constituent l’effectif total de la RATG, qui de l’avis de ses promoteurs, donnera un autre visage au secteur des transports urbains dominé à Garoua par l’activité des motos-taxi. L’objectif principal de cette régie selon le délégué du gouvernement, Ahmadou Alhadji Bouba, est d’aider les populations de Garoua à se déplacer en toute sécurité et à moindre coût. Déclaration faite lors de la cérémonie de réception des bus que présidait le gouverneur Otto Joseph Wilson. Il est aussi question selon le premier magistrat de la ville, d’aider les personnes âgées dans leurs déplacements, mais aussi les élèves à se rendre plus facilement dans leur différents lieux de cours. Par ailleurs, les bus vont se déployer sur six lignes principales et essayeront de cibler tous les quartiers de la ville.

Malgré tout, pas de démarrage avant 2013.
Et même si les bus ont effectivement été réceptionnés par la communauté urbaine des mains du concessionnaire lundi 22 octobre, il faudra cependant attendre la fin de cette année 2012 pour le démarrage effectif du transport. Selon les autorités c’est le temps nécessaire pour boucler avec les dossiers et les chantiers de réhabilitation des routes en cours dans la ville. Mais selon certaines sources bien introduites, rien ne se fera avant 2013, surtout lorsqu’on observe la lenteur avec laquelle sont réalisés les chantiers routiers dans la ville, en particulier celui de l’axe carrefour artisanat – carrefour Sodecoton. Et les autorités le savent. Beaucoup craignent également que les vieux démons qui avaient signé l’acte de décès de la précédente régie ne resurgissent. On se souvient à l’époque que les malversations financières à propos des recettes générées par les bus ou encore le mauvais entretien des dits véhicules par la communauté, avaient précipité dans le gouffre de la faillite la première régie de transport.

Bus réceptionnés par les autorités de la ville de Garoua pour le transport urbain
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Cameroun: Près de 40 morts sur la route reliant Douala à Yaoundé

Un nouvel accident ce mardi 22 février 2011, a provoqué la mort d’une quarantaine de personnes

Un accident de la circulation est survenu ce mardi 22 février 2011, non loin de la localité de Boumnyebel, sur la route reliant Yaoundé la capitale camerounaise à Douala la métropole économique. Les circonstances exactes de l’accident ne sont pas encore connues. Mais selon certains témoignages, un véhicule de « Confort Voyages » de marque Coaster, qui avait à son bord une trentaine de passagers, tentait un dépassement, sur un virage, lorsqu’a surgit un camion grumier en face. Le choc frontal était inévitable. Les trente passagers de la Coaster sont morts sur le coup. Seule une femme a survécu mais son état de santé est assez inquiétant, apprend-on. Cet accident intervient cinq jours seulement après qu’un autre accident soit survenu la semaine dernière. Dans la nuit de mardi à mercredi. Un bus de l’agence « Kempes Express », parti de Yaoundé à destination de Douala vers 20h, est entré en collision avec une semi-remorque transportant des cartons de carreaux, et se rendant, à Yaoundé. Un accident qui est survenu non loin de la localité de Pouma, en venant de Douala. Quatre personnes sont mortes sur le champ et plus de 50 blessés dont 10 cas graves. A chaque fois les témoignages font état de ce que les chauffeurs ont fait preuve d’imprudence.

La route Douala-Yaoundé continue de tuer, malgré les mesures prises par les autorités pour limiter les incidents. La route est aujourd’hui en réhabilitation et de nombreux panneaux invitent à la prudence. Et le coût de la maintenance routière pour le contribuable est de plus de 60 milliards de Fcfa aujourd’hui, pour un résultat mitigé. Au delà de la responsabilité du chauffeur, plusieurs formes de responsabilités coexistent face à des voyageurs qui sont finalement les otages des agences de transport et des autorités qui ferment les yeux sur des manquements graves. Plusieurs bus même appartenant aux agences les plus réputés, sont dans un état lamentable. Les autorités ont plusieurs fois fermé certaines agences, mais une fois l’incident oublié, on les rouvre de nouveau. D’un autre côté, malgré l’interdiction, de nombreux grumiers continuent de circuler en journée sur les grands axes. Sur les deux derniers accidents, des grumiers ont été à chaque fois impliqués. Depuis juillet 2010, cela fera plus de 100 personnes qui seront mortes sur la route Douala-Yaoundé, un record national.

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Cameroun-Transport: Un bus de Garantie Express crée la panique

Les passagers du dernier bus de cette agence de transport interurbain qui reliait Douala à Yaoundé ont cru que le pire était arrivé

Des passagers assaillis par la fumée
Un bus de l’agence camerounaise de transport interurbain, Garantie Express, a créé la panique parmi ses passagers dans la nuit de mercredi à jeudi. Alors que l’autocar venait de quitter la localité de Pouma, située à une trentaine de minutes d’Edéa, un bruit anormal s’est fait entendre à l’arrière du véhicule, et de grosses quantités de fumées sont rentrées dans la cabine des passagers, provoquant la panique chez la cinquantaine de passagers à bord. Plusieurs d’entre eux craignant d’être surpris par un incendie se sont bousculés vers l’unique porte de sortie du véhicule, située à l’avant. Le problème, une des pièces mécanique d’une des roues arrières aurait connu un dysfonctionnement. Il a fallu la rapidité d’un passager pour se saisir de l’extincteur, et éviter que le feu qui semblait se dégager des pneus usagés, ne s’aggrave. De nombreux passagers accusent la négligence du chauffeur et de son assistant mécanicien. Depuis que nous sommes partis de Douala, nous avons entendu un bruit suspect, nous avons signalé au chauffeur, qui nous a trouvé une explication incomprise déclare une dame qui était encore toute paniquée et en larmes. Lorsque j’ai vu la fumée, j’ai cru que nous allions mourir brulés. Je ne comprends pas qu’on mette des bus qui ont des problèmes sur des voyages de nuits a-t-elle ajouté. Le commentaire de la dame a été confirmée par plusieurs autres passagers qui disent avoir perçu une odeur inhabituelle et un comportement anormal de la roue arrière du bus. L’incident étant survenu aux environs de 23 heures dans la nuit, entre deux zones de brousse, les passagers se sont trouvés confrontés cette fois à une autre insécurité. Celle de se faire surprendre par des éventuels agresseurs. L’agence Garanti Express ne semble pas avoir un service de veille qui s’assure de l’arrivée des passagers partis dans la nuit. J’ai appelé Yaoundé, personne ne répond, j’ai appelé Douala, le chauffeur dormait ils sont allés le chercher, il viendra avec un bus d’ici peu a fait savoir le chauffeur. Deux heures se sont écoulées entre temps.

Les passagers sans recours
Cette situation permet de constater que l’insécurité routière n’est pas seulement le fait du mauvais état des routes. Le comportement des agences de voyages qui ne respectent pas toujours les règles élémentaires de transport sont à l’origine de nombreux accidents et incidents graves sur les routes camerounaises. Après la bousculade pour sortir du bus, certains passagers sur la pression des autres se sont retrouvés par terre avec des égratignures, pour certains très sérieuses. Le chauffeur et son aide mécanicien seuls membres de l’équipage n’étaient pas capable de fournir des premiers soins à ceux qui en avaient besoin. L’incident de cette nuit n’est pas un cas isolé. De nombreux passagers habitués de la ligne Douala-yaoundé, ont affirmé que plusieurs fois, ils ont été confrontés à des situations de pannes analogues. Le gouvernement a très récemment suspendu de nombreuses agences de transports interurbains. Mais la solution s’avère inefficace. Les sanctions interviennent dans la majeure partie des cas lorsque survient un incident avec morts. Les passagers eux se sentent pris en otages par des agences qui ont l’agrément de transport. Au-delà de l’insécurité de la plupart des voyages au Cameroun par transport public, la qualité du service est très déplorable. Et tout le monde semble se résigner au fait que lorsqu’on arrive vivant c’est déjà un acquis. Ces mauvaises conditions sont malheureusement répétitives chez Garantie Express. Il y a quelques jours nous avons pris un bus prestige de Garantie, supposé offrir un meilleur service, le voyage normal de 3 heures et 30 minute a mis 7 heures finalement, a commenté un autre passager qui dans la bousculade a perdu son téléphone GSM (Portable). Le premier ministre a prescrit un audit des agences de transport. Les conclusions de l’audit sont attendues vers début décembre. Mais entre temps d’autres passagers continueront d’être les victimes de la mauvaise foi des transporteurs qui se préoccupent plus de faire des recettes, face à des passagers sans autres recours parfois. Suite à l’incident survenu cette nuit, aucune excuse du transporteur, aucun remboursement consenti aux passagers, ni même geste commercial.

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Economie: Une usine de montage de bus annoncée à Bamenda

L’initiative connait le soutien financier de la National Financial Crédit, une institution financière camerounaise

De nombreux emplois en perspective
Le groupe China général technology et la China machinery mènent actuellement de nombreuses discussions avec les plus hautes autorités de l’Etat et le secteur privé, pour l’implantation à Bamenda, la principale ville de la région du nord-ouest du cameroun, de la toute première usine de montage de bus et de tracteurs en Afrique centrale. Une délégation des représentants des investisseurs chinois, qu’accompagnait le partenaire financier local, Zachariah Awanga, le directeur exécutif de la National Financial Crédit, ont discuté de ces projets avec le premier ministre camerounais Philémon Yang. Nous avons rencontré le premier ministre et nous avons discuté ensemble du soutien que le gouvernement pourrait apporter à ce projet d’implantation d’une usine de montage de bus. Ces bus seront destinés au marché local camerounais, et dans un futur proche, nous envisageons d’exporter dans la sous-région Afrique Centrale et dans le Nigéria voisin, gros consommateur de bus, a indiqué Monsieur Zachariah. Le choix de Bamenda, toujours selon le directeur de la National Financial Credit (NFC), a été justifié par le fait de sa proximité au Nigéria voisin et la place centrale que représente cette localité pour une exportation massive en Afrique de l’ouest et en Afrique centrale. Le président du conseil d’administration du groupe chinois Genetec, Hei Tong Zing, a pour sa part indiqué que son groupe pourrait intervenir dans plus de domaine encore au cameroun, notamment dans celui de la santé.

20 ans de croissance pour la National Financial Crédit
Le groupe Genetec envisage si un accord est trouvé de construire une usine de fabrication de médicament au cameroun. Selon le groupe chinois et son partenaire, l’usine pourrait être montée en un an et être opérationnelle avant la fin de l’année 2011, si tous les accords étaient obtenus. Le projet pourra générer 1000 emplois directs parmi les jeunes de Bamenda. Créée en 1989 en pleine crise économique au Cameroun, la national Financial crédit a grandi au point de devenir aujourd’hui une des plus importantes institutions financière au Cameroun. En 2006, elle avait déjà marqué de nombreux points, en signant un accord de partenariat avec l’institution financière internationale majeure LOITA Capital Partners International Limited d’Afrique du Sud. Une initiative qui a renforcé la position compétitive de la NFCC dans l’industrie bancaire et lui a ouvert les portes du monde à travers l’expérience et le vaste réseau international du groupe sud-africain. Notre politique, a souvent mentionné Zachariah Angawa, est tournée vers la réduction de la pauvreté et l’amélioration du bien-être de la majorité de la population. La décade à venir sera celle au cours de laquelle la NFC focalisera son action sur le financement à long terme des projets des Camerounais pour une croissance économique plus forte qui enrichira plus de personnes et ainsi, réduira la pauvreté, objectif de la politique économique du gouvernement camerounais. Un objectif qui pourrait trouver un début de concrétisation avec l’initiative de joint-venture avec ses partenaires chinois

En projet, une usine de bus à Bamenda
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Football: Qu’est ce qui change avec l’acquisition du bus des lions indomptables ?

Quelques acteurs de premier plan réagissent

Il y a plus d’un an à Yaoundé, j’avais demandé à M. Widman, vice président de l’équipementier de l’équipe nationale Puma, et en présence du président de la fédération camerounaise de football, qu’il était temps que les lions indomptables aient un bus à la dimension de l’aura de cette équipe. Je suis content aujourd’hui, de voir que cette demande a été satisfaite, je voudrais profiter pour remercier aussi bien Puma et son concessionnaire Mercedes-Benz, merci à la fédération pour la diligence avec laquelle ce dossier a été conduit, remercier aussi la direction générale des douanes qui a accepté les exonérations qui avaient été requises pour que ce bus soit remis aux autorités camerounaises. Cette belle acquisition doit venir renforcer je dirais, le potentiel des lions, de l’organisation que nous devons mettre autour de cette équipe pour qu’elle aille le plus loin possible, notamment en ce qui concerne les deux compétitions majeures qui nous interpellent dans les prochaines semaines à savoir : la qualification pour la coupe du monde, et évidemment la qualification pour la Can 2010. Maintenant que le bus est là, il faut de la maintenance, il faut qu’il soit disponible, et là aussi, je crois que la Fécafoot et le ministère ont du pain sur la planche. Je crois que les lions vont être contents de cette acquisition, nous n’aurions plus à aller louer le bus pour le transport de nos valeureux lions, et nous pensons également que bientôt, les lions n’auront plus à courir ici et là pour se trouver un hôtel lors de leur séjour au Cameroun. Je dois annoncer que j’ai personnellement entrepris auprès de M. Issa Hayatou, le président de la confédération africaine de football (Caf), un certain nombre de démarches pour que les lions puissent séjourner désormais lorsqu’ils sont en stage au Cameroun, dans le grand centre que la caf est entrain de construire dans les environs de Mbankomo à Yaoundé.

Augustin Thierry Edjoa, minsep pendant son allocution
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C’est la concrétisation d’un projet qu’on avait commencé il y a deux ans. Nous avons estimé qu’il est tout à fait normal que les lions indomptables puissent évoluer dans un environnement approprié, sain. Un environnement qui doit leur permettre d’évoluer dans leur quête pour la qualification à la phase finale de Can et coupe du monde 2010 de football.

Iya Mohammed, président de la fécafoot pendant son allocution
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Je suis fier. A l’avenir, on n’aura plus de problème de transport. C’est un look sérieux et une équipe comme celle du Cameroun, mérite des choses comme ça. Je dis merci à toutes les autorités qui ont réalisé ce projet.

Otto Pfister, entraîneur des lions indomptables du Cameroun
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Ce bus est un instrument important, nécessaire et indispensable. Il est absolument magnifique, c’est pour ça que je suis venu à la cérémonie de réception de ce joyau. Vous savez que généralement il faut donner aux joueurs des conditions de travail idéales. Les joueurs sont très contents quand ils sentent qu’on s’occupe d’eux, et là, ça veut dire qu’on est allé jusqu’aux détails. Les conditions de transport dans un bus qui est bien, ça ressemble un peu à ce qu’ils vivent là bas en Europe et un peu partout, c’est formidable !

Gweya Ikouam fils, entraîneur adjoint des lions indomptables du Cameroun
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Cameroun: Les lions indomptables ont enfin un bus digne de leur rang

Retour sur la cérémonie de réception officielle de ce joyau, à Douala.

Ce moment historique s’inscrit en droite ligne dans le projet de modernisation et de professionnalisation de notre football. Il transcrit par ailleurs, la volonté de la fédération, d’offrir aux lions indomptables les conditions de transport, correspondant aux meilleurs standards internationaux.
Iya Mohammed, président de la fécafoot

La grande actualité footballistique de cette semaine au Cameroun, s’articulait indubitablement autour de la cérémonie officielle de réception du bus des lions indomptables de football du Cameroun. Pour une fois, la ville de Douala peut se glorifier d’avoir damner le point à la capitale Yaoundé, en abritant cette cérémonie très riche en couleur. La fédération camerounaise de football a déboursé près de 150 millions de F CFA pour l’acquisition de ce bus.
« Je voudrais saluer la présence du ministre des sports et de l’éducation physique à cette cérémonie solennelle de réception du bus des lions indomptables. Monsieur le ministre, votre présence parmi nous, confirme le grand intérêt de l’appui constant du gouvernement au mouvement sportif, plus particulièrement à son fleuron, le football ». C’est par ces propos introductifs de Iya Mohammed, président de la fédération camerounaise de football (Fecafoot), que la cérémonie a effectivement démarré en cette belle matinée, à la base de l’entreprise Tratafric, non loin du carrefour Terminus Saint Michel à Bassa, dans l’arrondissement de Douala IIIé. Amoureux du ballon rond, fans des lions indomptables, anciennes gloires du football telles Albert Roger Milla devenu ambassadeur itinérant, acteurs, et autres autorités administratives, ont répondu présent à cette cérémonie, présidée par Augustin Thierry Edjoa, ministre des sports et de l’éducation physique.

Puisse ce jour être le point de départ d’un voyage qui va conduire les lions indomptables, jusqu’à la victoire finale à la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, qui se disputera pour la première fois, sur le continent africain.
Iya Mohammed, président de la fécafoot

Il faut dire que l’évènement en lui-même, a suscité tellement d’intérêt, que personne ne voulait le manquer, encore moins, les habitants de la zone Bassa. C’est en effet la première fois que l’équipe nationale senior est dotée d’un moyen de locomotion digne de son rang. Cela est d’autant plus important que l’acquisition de ce bus, intervient à la veille du dernier tour des éliminatoires couplées can – coupe du monde 2010 de football. A cet effet, Iya Mohammed dans son allocution n’a pas manqué de souligner que « ce moment historique s’inscrit en droite ligne dans le projet de modernisation et de professionnalisation de notre football. Il transcrit par ailleurs, la volonté de la fédération, d’offrir aux lions indomptables les conditions de transport, correspondant aux meilleurs standards internationaux ». Et pour transporter la meilleure équipe africaine au classement FIFA, le Cameroun, il fallait la meilleure marque mondiale, « d’où le choix indiscutable de Mercedes-Benz, à la pointe de la technologie », a indiqué le président Iya. Il rappelle à juste titre, que la Fecafoot a déboursé 220 000 euros, soit environ 150 millions de F CFA pour l’acquisition de ce joyau. Mais le bus en réalité vaut le double, relève-t-il, et l’acquisition n’a été rendue possible que grâce au soutien du partenaire des lions, notamment l’équipementier de l’équipe nationale, Puma, représenté pour la circonstance, par le vice – président Horst Widman. Le rôle de l’équipementier était très important dans la mesure, où il était chargé depuis plusieurs mois, de convaincre son partenaire Mercedes-Benz, de réduire le coût du bus. Dans le même ordre d’idée, le président Iya a fait savoir que l’apport des différents partenaires ajoutés à celui du top sponsor des lions indomptables, Orange Cameroun, contribue ainsi, à faire du label lion, une référence à l’échelle mondiale. Avant de conclure son allocution, il a remercié tous les différents partenaires pour leur soutien inconditionnel, et surtout le gouvernement, « qui a consenti à l’exonération des droits de douane, apportant la preuve, s’il en était encore besoin, que les lions indomptables sont un patrimoine national ». Mais au delà du sentiment de fierté que procure l’acquisition de ce bus, « puisse ce jour être le point de départ d’un voyage qui va conduire les lions indomptables, jusqu’à la victoire finale à la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, qui se disputera pour la première fois, sur le continent africain », a semblé prier le patron de l’instance dirigeant du football au Cameroun.

Le bus des lions
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Le bus qui doit conduire les lions indomptables à la victoire
Après l’allocution du président Iya Mohammed, suivra celle de M. Widman, représentant de l’équipementier Puma, et enfin celle du ministre des sports et de l’éducation physique. Augustin Thierry Edjoa, va notamment saluer la venue des représentants de Puma et de la maison Mercedes-Benz, dont « la présence à cette cérémonie, témoigne une fois de plus, leur attachement aux lions indomptables et de manière extensive, au développement du football camerounais ». Allant dans le sillage du président de la Fecafoot, le ministre des sport rappelle qu’au-delà de la symbolique, cette cérémonie solennelle de réception du bus des lions indomptables, marque un tournant décisif dans la volonté commune Minsep – Fecafoot, de moderniser le football au Cameroun. De même, il est question de mettre à la disposition de la bande à Rigobert Song Bahanag, « toutes les conditions nécessaires pour affronter de manière victorieuse, les échéances immédiats : la qualification à la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud et la à la coupe d’Afrique des nations 2010 en Angola », souligne le ministre Edjoa. Il n’a pas manqué d’exprimer sa fierté, compte tenu que ce bus « est à la dimension du prestige et de l’aura dont bénéficie l’équipe nationale de football sur le plan international ». Rarement, on a vu le Minsep et la Fecafoot main dans la main, et sans trop savoir à quoi ou à qui le ministre a fait référence, Augustin Edjoa n’a pas raté l’occasion de titiller un peu ses détracteurs, en ces termes:

Je voudrais que les uns et les autres taisent leurs petites querelles, et dans une communion de c ur et de pensée en ayant présent à l’esprit, cette union sacrée dans laquelle ce sont construites les plus grandes histoires des lions indomptables, se disent qu’en l’absence des joueurs principaux bénéficiaires de ce joyau, ils ont fait parti du voyage inaugural vers, le rêve est permis, la victoire d’une équipe africaine en phase finale de la coupe du monde. et cette équipe, c’est bien sûr, les lions indomptables.
Augustin Edjoa, ministre des sports et de l’éducation physique

Les acclamations qui ont accompagné ces propos du ministre des sports, traduisaient également tout l’espoir que tout un peuple fonde sur la réussite des tricolores, lors des grands défis qui les interpellent dans les tous prochains mois. Toujours dans une ambiance bon enfant, le bus bien aux couleurs nationales, reconnaissable par la griffe du roi de la forêt, a sillonné la ville pour échouer devant le restaurant Village H au quartier Bali, où les différents invités de marque, ont été conviés à un déjeuner, tandis qu’à l’extérieur, les fans des lions continuaient d’admirer béatement, le joyau bien en vu sur la rue. Une situation qui a d’ailleurs perturbé la circulation pendant un moment. Enfin, les lions indomptables ont un moyen de locomotion, fini la location des cars à chaque regroupement, reste que maintenant, il faut savoir faire bon usage.

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Une vue des officiels pendant la cérémonie
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