Les meilleurs buteurs camerounais du moment en Europe

Sur le vieux continent, nombreux sont les Lions Indomptables qui font forte sensation. Cette saison encore, les attaquants camerounais font admirer leur sens du but. Précieux, décisifs, cliniques, ils permettent à leurs club respectifs de réaliser une première partie de saison honorable. Zoom sur les 5 meilleurs buteurs camerounais du moment en Europe.

Vincent Aboubakar, l’inusable Lion (11 buts)

Recruté par le Beşiktaş JK en 2020, Vincent Aboubakar n’a pas eu besoin de beaucoup de temps pour s’acclimater au championnat turc. Auteur d’un début de saison tonitruant, l’attaquant camerounais fait beaucoup de bien aux Aigles Noirs. Comme un champion de casino qui revient après une période d’absence, le Lion indomptable a retrouvé toutes ses sensations et affiche à nouveau le précieux sens du but que tous lui connaissent.

En 16 matchs de championnat disputés en SuperLig, Vincent Aboubakar a trouvé le chemin des filets à 11 reprises. Grâce à cette statistique, le héros de la CAN 2017 est le meilleur buteur camerounais actuel d’Europe. Insatiable, il a également délivré 02 passes décisives et porte ainsi à 13 son nombre de gestes décisifs réalisés cette année. Jusqu’où ira-t-il cette saison ? Réponse dans quelques mois.

Karl Toko Ekambi, la belle histoire se poursuit avec les Gones (9 buts)

Vivement courtisé par l’Olympique Lyonnais la saison dernière, Karl Toko Ekambi y a définitivement déposé ses valises il y a un bon moment. Très apprécié par l’administration des Gones pour ses qualités face au but, le Lion Indomptable ne déçoit pas les espoirs placés en lui. Auteur de performances éblouissante cette année, l’avant-centre camerounais fait partie des meilleurs atouts du club rhodanien à ce stade de la saison.

Au cours de l’exercice actuel, Ekambi a assisté à 18 rencontres en Ligue 1 Uber Eats. Affichant un ratio de 0.5 but par match, il compte déjà 9 buts dans l’élite française. Seul Aboubakar Vincent fait mieux que lui actuellement en Europe. Le précieux international camerounais a aussi signé 4 passes décisives cette saison. Voilà des chiffres qui justifient bien la belle histoire entre Lyon et Karl Toko Ekambi.

Jean Pierre Nsamé, fidèle à ses standards (7 buts)

Depuis le début de sa carrière, Jean-Pierre Nsamé a habitué tous les amoureux du cuir rond à des statistiques démesurées. Chaque saison, l’international camerounais affiche un état de forme éblouissant et enchaine les buts à la perle. Depuis sa signature à Young Boys en Super League suisse, Jean-Pierre Nsamé est un véritable cauchemar pour les défenses adverses. Et cette saison encore, l’avant-centre camerounais reste fidèle à ses standards.

En disputant 13 matchs au cours de la saison actuelle, le Lion Indomptable a trouvé le chemin des filets à 7 reprises. Il se positionne ainsi comme le troisième meilleur buteur camerounais des championnats européens à l’heure actuelle. Il a lui aussi offert 02 passes décisives et ne se limite donc pas qu’à marquer. Auteur de 32 buts en 32 rencontres la saison dernière, Jean-Pierre Nsamé fera-t-il mieux cette année ? Une chose est sûre, il dispose de la qualité nécessaire pour y arriver.

Stéphane Bahoken, toujours plus loin (5 buts)

Peu en vue avec Angers ces dernières années, Stéphane Bahoken est en pleine renaissance cette saison dans l’élite du football français. En participant à 18 rencontres, il a inscrit 5 buts et délivré une passe décisive. Ces chiffres font de lui le quatrième meilleur buteur camerounais en Europe et prouve son coup de mieux sous les couleurs angevines.

A ce stade de la compétition, Stéphane Bahoken a en effet déjà réalisé plus de gestes décisifs que l’année dernière. Auteur d’un triste bilan de 4 buts la saison passée, l’international camerounais est sans nul doute bien décidé à aller bien plus haut cette année. Ses performances durant le reste de la saison seront scrutées avec attention.

Clinton Njie, de mieux en mieux (3 buts)

5è du classement Clinton Njie se porte de mieux en mieux en Russie. Au terme de la saison dernière, l’attaquant camerounais n’avait inscrit qu’un seul but. Cette année, il fait mieux en peu de match et confirme ainsi son adaptation progressive au championnat et au style de jeu du Dynamo Moscou.

Le Lion Indomptable a pris part à 16 matchs de championnat cette année et affiche une statistique de 3 buts. Il monte donc progressivement en régime et pourrait encore améliorer ses chiffres avant la fin de l’exercice actuel. Les fans du joueur n’espèrent que cela.

Moukandjo: « La vie au Cameroun est plus compliquée qu’en France »

Après 14 journées de Ligue 1, le footballeur camerounais Benjamin Moukandjo trône en tête du classement des buteurs, avec 10 réalisations

Moukandjo, le futur Eto’o ?
L’attaquant camerounais se paye même le luxe de devancer le Suédois Zlatan Ibrahimovic, auteur de 9 buts depuis le début de la saison.

A 27 ans, le natif de Douala est en train de réaliser son meilleur exercice depuis le début de sa carrière. Benjamin Moukandjo n’a pas vécu une enfance simple. Quatrième d’une famille de cinq enfants, il grandit dans un environnement modeste. Son père, conseille financier, et sa mère, secrétaire au trésor public, ne comptaient pas leurs heures pour améliorer la qualité de vie du foyer. « Mes parents se sont battus pour qu’on ne manque de rien, même si par moments c’était difficile. La vie au Cameroun est plus compliquée que celle en France », a-t-il récemment confié sur le site du FC Lorient.

C’est dans la Kadji Sport Academie que Moukandjo a fait ses débuts. Dans celle-ci sont également passés de prestigieux joueurs camerounais comme Rigobert Song, Carlos Kameni ou encore Modeste Mbami.

« Benjamin est un futur Samuel Eto’o, estime Michel Kaham, le directeur de la KSA. Son style de jeu correspondant à l’attaquant du football moderne. Vif, incisif, technique, imprévisible, avec une pointe de vitesse qui surprend les gardiens de but. »

Moukandjo sur l’aire de jeu.
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Vincent Aboubakar: « Il faut savoir pourquoi on va en sélection »

Vincent aboubakar, qui squatte le haut du classement des meilleurs buteurs en France avec 16 réalisations, parle de la Coupe du monde qui s’annonce avec les Lions indomptables

Si on vous dit Coupe du Monde, qu’est-ce que cela vous inspire?
Je pense qu’avant tout, c’est d’avoir eu la chance d’y participer. Ça reste une expérience magnifique parce que c’est la première qui s’est jouée en Afrique, et le fait d’y participer, c’est vraiment historique. À cette époque, j’y suis parti comme amateur, et j’ai été à la découverte non seulement des grands joueurs, mais aussi du football européen.

Plus jeune, vous ne suiviez donc pas les Coupes du Monde lorsqu’elles se déroulaient ?
Non non, plus jeune, je ne suivais pas vraiment. Pour moi, tout a commencé en 2010.

Quels joueurs admiriez-vous quand vous étiez enfant?
Des joueurs comme Ronaldinho. Lui, je l’aimais vraiment. Il m’a beaucoup inspiré.

Né en 1992, vous n’avez pas pu vivre les exploits de Roger Milla.
Non, c’est vrai, je n’ai pas connu ça (rires). Mais j’ai eu la possibilité de voir des vidéos sur Youtube : honnêtement, c’est une personne pour laquelle j’ai beaucoup de respect. Non seulement il a fait beaucoup de choses pour le Cameroun, sur le plan footballistique, mais aussi pour toute l’Afrique. Il faut tirer un grand coup de chapeau à ce genre de performance. Il faut respecter ce qu’il a fait. C’est très important. Il a été un très, très bon exemple.

« Quand tu fais partie de la liste des 23, tu n’as plus d’excuse »

En 2010, vous participez à votre première Coupe du Monde à 18 ans. Comme l’avez-vous vécue?
Avant toute chose, je tiens à remercier le coach Paul Le Guen, ainsi que son staff: ce sont eux qui m’ont fait confiance et qui m’ont permis de disputer cette Coupe du Monde. Au moment de la sélection, quand on t’annonce que tu fais partie de la liste des 23, tu n’as plus d’excuse : si on te fait rentrer, il faut que tu prouves. Moi, je voulais montrer qu’on pouvait aussi compter sur les joueurs locaux (à l’époque, il évoluait encore au Cameroun, au Coton Sport de Garoua, et s’apprêtait à rejoindre Valenciennes, NDLR). Je me suis dit qu’en donnant le meilleur de moi-même, ça pouvait aussi ouvrir la porte à d’autres jeunes locaux. Je me rappelle même que j’aurais pu marquer. Malheureusement je n’ai pas pu, mais ça m’a permis de découvrir des grands attaquants, des grands joueurs. C’est un très bon souvenir.

Dans la foulée de cette compétition, vous arrivez à Valenciennes. Là, on vous consacre une série de reportages, «Quand l’agneau veut devenir un lion ». Avez-vous la sensation d’en être devenu un ?
Ça, je ne sais pas. On ne sait pas ce que l’avenir peut nous réserver. Moi, j’essaye toujours de bosser, d’aller vers le haut. De progresser.

Et vous sentez-vous devenu un Lion indomptable à part entière?
C’est valable pour tout : le début n’est jamais facile. Mais au fur et à mesure des années, je me sens de mieux en mieux avec la sélection nationale.

Qu’est-ce que cela représente pour le jeune Camerounais que vous êtes de pouvoir évoluer aux côtés de Samuel Eto’o ?
C’est un grand plaisir. C’est lui notre leader. Il tire l’équipe vers le haut. Il a aussi de l’influence sur l’adversaire. C’est un exemple pour les petits garçons du Cameroun. C’est très important de savoir écouter ce genre de joueur.

N’est-ce pas malgré tout compliqué d’évoluer dans son ombre?
Il faut savoir pourquoi on va en sélection. Si tu pars avec l’équipe nationale, il faut savoir pourquoi tu y vas. Moi, c’est pour défendre les couleurs de mon pays. Alors si tu es concentré et déterminé, le reste n’est pas gênant. Après, c’est vraiment un joueur emblématique. Mais je pense que tous les joueurs viennent pour défendre les couleurs du pays, donc je pense que ça ne dérange pas beaucoup de gens. Moi, ça ne me dérange pas.

Il vaut mieux l’avoir dans son équipe que comme adversaire.
(Rires) C’est certain. L’avantage qu’a le Cameroun aujourd’hui, c’est en partie ça. Même si les autres pays ont aussi des joueurs de haut niveau.

La Coupe du Monde au Brésil se profile : est-ce un rêve pour vous?
Une Coupe du Monde, c’est toujours quelque chose de grand. Pour moi, le rêve est déjà devenu réalité en 2010. Si je peux participer à la prochaine, je remercierai Dieu de me laisser cette chance. Il faudra aller là-bas avec beaucoup d’humilité : c’est la clé.

Votre coéquipier en sélection, Henri Bedimo, nous avouait il y a peu son admiration pour la Seleção. Êtes-vous, vous aussi, fan du Brésil?
Non, moi je supporte mon pays! C’est le plus important.


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«Les favoris, ce sont ceux qui auront la volonté»

Pas de saveur particulière donc au moment d’affronter le Brésil chez lui?
Sur le plan statistique, c’est une équipe qui fait partie des favoris. Mais il faut accepter que l’histoire s’écrive sur le terrain. Il faut qu’on aille là-bas en les respectant, le pays et son football, mais en ayant la volonté de nous exprimer. Si on y va avec de l’humilité, ça nous aidera beaucoup.

Que serait un bon parcours pour les Lions indomptables?
Déjà, il faudrait faire mieux que lors de la dernière édition (le Cameroun avait terminé dernier de son groupe, composé des Pays-Bas, du Japon et du Danemark, NDLR). Ça serait déjà quelque chose de positif. Il faut rentrer dans cette compétition la tête haute. Sortir des poules la tête haute, oui, c’est la priorité. L’une des priorités, en tout cas.

Qui sont les favoris de la compétition?
Je pense qu’il n’y a pas de favori. Le football a tellement changé. Les favoris, ce sont ceux qui auront la volonté d’aller chercher quelque chose. C’est comme pour les meilleurs joueurs: il y en aura, mais on ne peut pas encore savoir qui. On ne sait pas encore ce que Dieu va faire.

Quels sont vos objectifs pour la fin de saison?
D’abord, essayer d’aider mon équipe. Vu la situation aujourd’hui, si on peut encore grappiller quelques places, il faut le faire. Après, j’espère que j’aurai la possibilité de marquer encore. Continuer à donner le meilleur de moi-même pour l’équipe et progresser, toujours.

Visez-vous un total de buts précis (il est actuellement deuxième meilleur buteur de Ligue 1 avec 16 réalisations)?
Honnêtement, je ne me suis pas fixé de total de buts : si j’ai des occasions et que je parviens à les concrétiser. Mais si l’équipe gagne et que je ne marque pas, je suis content. Ce qui est important, c’est que collectivement, on arrive à faire des choses positives.


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Le Camerounais Eto’o prend seul la tête du classement des buteurs de série A

Il a réalisé un doublé lors de la victoire de l’Inter devant Bari (4-0) en Italie

Lors de la quatrième journée de la série A en Italie, l’Inter de Milan s’est imposé face à une équipe «trop tendre» de Bari grâce à un doublé de ses deux attaquants, Samuel Eto’o et Diego Milito. Finalement, l’Inter s’est imposé sur un score de quatre buts à zéro. L’international camerounais réalise ainsi le match parfait et prends désormais la tête du classement des buteurs du calcio avec cinq buts au total à son compteur. Le Lion Indomptable devance Sergio Pellissier (Chievo Vérone), 4 buts, et Antonio Cassano (Sampdoria Gênes), Edinson Cavani (Naples) et Marco Di Vaio (Bologne), 3 buts.

Le résumé du match
L’Inter Milan cartonne dans le championnat italien et en profite pour y mettre la manière désormais. A la 27e minute, Samuel Eto’o centre pour Milito qui malgré une supériorité numérique de Bari se fait oublier et marque de la tête le premier but de cette rencontre (1-0). A la 50e minute, sur un centre en deux temps de Sneijder, celui-ci se débarrasse de son vis à vis et centre. Le ballon est touché de la main volontairement dans la surface et l’arbitre siffle un penalty. Samuel Eto’o transforme l’occasion (2-0). A la 63e minute, Bari se fait surprendre par Lucio qui intercepte le ballon et se fait tacler par un défenseur. Eto’o ne rate pas le penalty ainsi offert pour la seconde fois. (3-0). A la 86e minute, Coutinho lance en profondeur Milito qui s’offre à son tour un doublé (4-0). C’est le score au terme de la rencontre.

Ainsi, le départ de José Mourinho vers le Real Madrid n’a pas l’air d’avoir affecté les champions en titre. Rafael Benitez en provenance de Liverpool semble avoir réussi à mettre plus en avant, l’ancien goléador du FC Barcelone, Samuel Eto’o. L’Inter Milan s’offre la victoire avec la manière et déroule désormais dans ce championnat d’Italie. Avec les faux pas du Milan AC et l’AS Roma, les interistes s’envolent vers un nouveau Scudetto.

Samuel Eto’o
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