L’aéronef appartenant à la Camair Co a réussi à se poser avec des dégâts mineurs.
Des hommes armés – non encore identifiés officiellement – ont tiré sur un avion de la Camair Co en phase d’atterrissage sur le tarmac de l’aéroport de Bamenda, à Bafut dans la région du Nord-ouest du Cameroun. Il était un peu plus de 10h 45 min ce dimanche 1 décembre 2019.
Selon des témoignages des passagers, des tirs ont été entendus alors que l’appareil piloté par commandant Bonda s’immobilisait sur le tarmac.
Des sources affirment que deux impacts sont visibles sur le côté gauche de l’appareil, tandis que des balles ont été retrouvées à l’intérieure de la cabine.
Un impact de balle sur l’avion de Camair Co
La région du Nord-ouest du Cameroun est en proie depuis fin 2016 à une instabilité sociopolitique qui a débouché sur une guerre d’indépendance entre l’armée et des groupes sécessionnistes anglophones
Les attaques sont quasi quotidiennes et des pans de la région échappent au contrôle de Yaoundé. C’est la première fois qu’un avion est ainsi attaqué. Le conflit a déjà fait plus de 2000 morts.
Après l’injonction du ministre des Transports, Pca de la compagnie aérienne nationale, le Directeur général a annulé ses décisions de nomination.
Louis Georges Njipendji Kuoto fait finalement marche arrière face à Jean Ernest Ngalle Bibehe.
Le 29 aout dernier, Njipendji Kuoto, Directeur général de la Camair Co a pris une décision «rapportant les dispositions des décisions des 19 et 20 août relatives aux nominations et désignations à titre intérimaire de certains responsables au sein de la Cameroon Airlines Corporation.»
Ceci conformément à une injonction de Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, Président du conseil d’administration de la Camair Co, par ailleurs ministre des Transports.
En effet le 20 août dernier, dans une correspondance, le Pca sommait le Dg d’annuler les nominations qu’il avait prises. Le Pca défendait que cela avait été fait sans l’aval du Conseil d’administration et en violation des priorités du redressement de la compagnie nationale de transport aérien.
Le Dg s’était défendu en arguant que les responsables nommés l’étaient à titre provisoire, à des postes stratégiques qui se devaient d’être pourvus.
Malgré ces précisions, le Dg fait marche arrière et rapporte ces décisions de nomination. Une question qui sera sans doute à l’ordre du jour du prochain Conseil d’administration annoncé pour début septembre.
Interpellé par Ernest Massena Ngalle Bibehe, le Dg de la Camair Co indique dans quelle mesure le redéploiement du personnel impulsé par ses soins relevait d’une impérieuse nécessité dans un contexte de relance de la compagnie aérienne nationale. Lire l’intégralité de la lettre.
Il s’agissait d’une nécessité impérative. Indique Louis Georges Njipenji Kouoto, Directeur général de Camair Co, dans une correspondance en réponse à la demande du Président du conseil d’administration, d’annuler des décisions de nomination et désignation par intérim au sein de la structure.
Le Dg justifie sa décision par le besoin de redéployer et de remobiliser le personnel. Il précise par ailleurs dans sa note que les nominations des personnels vont jusqu’au rang de chef de service. Les chefs de départements désignés par intérim quant à eux visent un besoin de service. Dans sa lettre en réponse à Ernest Massena Ngalle Bibehe, Pca de la Camair Co par ailleurs ministre des Transports, le Dg rappelle que la stratégie mise en place par ses soins depuis sa nomination en mai dernier porte des fruits. Pour preuve «la hausse du chiffre d’affaires de 341 millions Fcfa en mai 2019 à 937 millions Fcfa en juillet 2019, la densification du réseau national…»
En rappel, le Président du conseil d’administration de la Camair Co a demandé au Directeur général, Louis Georges Njipenji Kouoto d’annuler les décisions de nomination et désignation par intérim au sein de la structure prises par lui en date du 19 août 2019. Ernest Masena Ngalle Bibehe estimait alors que les nominations n’étaient pas une priorité en ce moment au sein de l’entreprise.
Ngalle Bibehe ordonne au Directeur général de la compagnie de transport aérien d’annuler les recrutements de personnels qu’il a opéré sans l’aval du Conseil d’administration.
La nouvelle classe de dirigeants de la Camair Co semble prête à poursuivre l’inimitié qui caractérise les rapports entre le Conseil d’administration de cette entreprise et la Direction générale de cette entreprise publique du Cameroun.
Dans une lettre datée du 20 aout, le Président du Conseil d’administration de la Camair Co, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, par ailleurs ministre des Transports ; somme le Directeur général Louis Georges Njipendi Kouoto de « procéder à l’annulation pure et simple » des décisions que ce dernier a pris.
Les décisions du Dg qui provoquent le courroux du Pca portent notamment sur un « redéploiement massif de du personnel ». Ce qui selon lui entraine « un accroissement de la masse salariale alors qu’il est question de maitriser les charges ».
La deuxième décision à annuler porte sur des nominations de responsables qui se sont faites sans l’aval du Conseil d’administration. Et la troisième concerne la désignation de responsables à des postes non encore inscrits dans les textes organiques de l’entreprise.
Le Pca comprend d’autant moins ces décisions du Dg que lors de leur désignation le 27 mai 2019, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe avait instruit Louis Georges Njipendi Kouoto de réaliser un audit interne et de mettre tout en œuvre pour stabiliser l’entreprise.
Les conflits sont fréquents à la tête de la Camair Co. Avant d’être porté à la Direction générale en mai dernier, Louis Georges Njipendi, alors Pca, était en conflit ouvert le Dg, Ernest Dikoum. Celui-ci a été remercié au terme d’un Conseil d’administration extraordinaire.
La compagnie aérienne nationale annonce l’acquisition d’un nouvel appareil et l’ouverture de nouvelles lignes régionales.
Un boeing 737-500 va désormais faire partie de la flotte de Camair Co, la compagnie aérienne du Cameroun.
Le Boeing 737-500 est un avion de ligne pouvant transporter jusqu’à 200 passagers. Il a été construit par l’avionneur américain en 1987 et équipe de nombreuses compagnies aériennes depuis 1990.
Cette acquisition vient compléter celle faite en juin dernier. Camair Co s’était alors dotée d’un Embraer de conception brésilienne.
Dans la foulée de cette annonce, la direction générale de Camair Co déploie les nouvelles destinations que va desservir le nouvel appareil. Il s’agit de Libreville (Gabon), Bangui (Centrafrique), Cotonou (Bénin), Lagos (Nigeria) ; et Abidjan (Côte d’Ivoire).
De fabrication brésilienne, l’aéronef de 50 places est destiné à augmenter l’offre domestique.
D’après le Directeur général de la Camair Co, la compagnie aérienne nationale du Cameroun, le nouvel avion est entré en service se samedi 1er juin 2019.
Il s’agit d’un « Embraer ERJ-145 LR de 50 places » destiné à accroitre l’« offre en sièges actuellement disponibles à la vente », assure Louis Georges Njipendi, le nouveau directeur général de la Camair Co.
Le Embraer ERJ-145 LR est un avion de transport régional de fabrication brésilienne.
Le Directeur général annonce dans la foulée qu’« un nouveau programme de vol a été conçu », dans la perspective de la fête du Ramadan pour répondre à une « demande forte et constante, en particulier dans le septentrion du Cameroun ».
L’avion Embraer ERJ-145 a été au cœur d’un conflit entre Louis Georges Njipendi et son prédécesseur, Ernest Dikoum.
Dans une correspondance datée du 10 mai 2019, Ernest Dikoum, l’ancien Dg de Camair Co, fait savoir Louis Georges Ndjipendi alors Président du conseil d’administration que la compagnie de ne dispose pas de ressources financières pour louer cet avion à la société National Airways. Soit un déposit de plus de 170 millions FCFA préalable à la location de l’appareil.
Ernest Dikoum précisait dans cette correspondance qu’il avait soumis trois offres de location au Conseil d’administration, et que l’objet de la lettre n’était pas de « solliciter l’autorisation du Conseil d’administration pour la location ». Ceci en dépit de l’urgence de « pallier les graves difficultés auxquelles font face les opérations de la compagnie ».
Au terme d’un conseil d’administration extraordinaire qui s’est tenu à Yaoundé le 27 mai 2019, Ernest Dikoum a été remplacé à la direction générale par le Président du conseil d’administration Louis Georges Ndjipendi.
Louis Georges Njipendi vient d’être choisi par le Conseil d’administration de la compagnie de transport aérien du Cameroun. Il remplace Ernest Dikoum nommé en 2016.
Le Conseil d’administration extraordinaire de la Camair Co vient de s’achever ce 27 mai à Yaoundé. D’importantes décisions ont été prises par les administrateurs, notamment celle de renouveler le top management de la compagnie de transport aérien du Cameroun.
Ainsi, Ernest Dikoum, nommé Directeur général en aout 2016, est remplacé ce 27 mai 2019 par Louis Georges Njipendi.
Le nouveau Directeur général était jusque-là Président du conseil d’administration de la Camair Co.
Il sera secondé par Max Constant Mve, ancien directeur de la maintenance, nommé Directeur général adjoint.
Le ministre des Transports Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe hérite de la Présidence du conseil d’administration.
Louis Georges Njipendi devient ainsi le sixième Directeur général de la compagnie depuis 2011.
La Camair Co est née des cendres de la Cameroon Airlines, l’ancienne compagnie aérienne nationale.
Les différentes directions qui se sont succédé à la tête de la Camair Co ne sont toujours pas parvenues à relever la Compagnie, qui traine un lourd passif.
Il y a quelques semaines, la Camair Co a annulé ses vols régionaux et ne desservait plus que des lignes nationales. Ceci non sans grandes difficultés.
La Camair Co ne compte plus que deux avions, des MA 60 de fabrication chinoise et un Boeing en location. Le reste de sa flotte étant cloué au sol.
La directrice générale de l’Autorité aéronautique a saisi par voie de correspondance, le directeur général de Camair-Co au sujet d’un incident grave survenu à l’aéroport de Bafoussam-Bamougoum devant entraîner la suppression des vols.
«Je suis au regret de vous demander de suspendre l’exploitation de l’avion jusqu’à la production de preuves de sa navigabilité. Au cas où des procédures adéquates ne seraient pas disponibles, l’avis motivé du constructeur est requis», écrit Paule Assoumou Koki, directrice générale de l’Autorité aéronautique civile du Cameroun.
La décision du 19 mars fait suite à un «incident grave» survenu sur l’avion de Camair-Co de type MA60 immatriculé TJ-QDA, le 10 mars 2019 à l’aéroport de Bafoussam-Bamougoum (région de l’Ouest). D’où la demande des preuves de la navigabilité de l’avion en question.
En rappel, l’acquisition des deux MA60 (48 places chacun) par le Cameroun, avaient pour objectif de densifier le réseau domestique et même régional. Sauf que la fiabilité de ces avions de fabrication chinoise a fait l’objet d’une vive controverse. Livrés en avril 2015, les MA60 vont d’ailleurs rester cloués au sol jusqu’en janvier 2016.
Les vols inauguraux seront décidés par Egard Alain Mebe Ngo’o (écroué à Kondengui depuis le 8 mars dans le cadre de l’affaire MagForce), nouvellement nommé à la tête du ministère des Transports qui assurait, en son temps «pendant près de trois ans, le prototype qui avait été affecté au sein de l’armée de l’air fonctionnait de manière satisfaisante».
La compagnie aérienne camerounaise annonce que les épreuves écrites débuteront ce samedi 22 décembre. Les candidats composeront en trois matières.
Belle opportunité pour les camerounais souhaitant faire carrière dans l’aéronautique. Camair-Co, la compagnie nationale a lancé des concours pour la formation des pilotes et des techniciens en maintenance d’avion.
Selon le communiqué délivré par la compagnie, les candidats retenus composeront du samedi 22 décembre au dimanche 23 décembre en mathématiques, physique et culture générale. Le chronogramme prévoit la publication provisoire des listes ce lundi 17 décembre, soit 5 jours avant le début des épreuves.
Le concours des pilotes Ab initio se tiendra au lycée Joss de Douala et au lycée Leclerc de Yaoundé. Les deux centres abriteront aussi le 23 décembre le concours des techniciens de maintenance d’avion.
Les deux hommes seraient en désaccord sur plusieurs dossiers impliquant le fonctionnement et les investissements de l’entreprise. Ils étaient notamment divisés sur la récente acquisition du Bombardier Q400.
L’arrivée, le 16 mai dernier, du Bombardier Q400 de 70 places au Cameroun, aurait contribué à apaiser les tensions entre Ernest Dikoum, le directeur général et Louis Georges Njipendi Kouotouo le président du conseil d’administration de la Cameroon airlines corporation (Camair-co), croit savoir La lettre du continent.
Dans sa parution de ce 23 mai 2018, le journal révèle que les deux dirigeants n’entretiennent pas les rapports les plus cordiaux depuis le début de l’année. Le président du conseil d’administration reprocherait au directeur général, sa manie de ne rendre principalement compte de sa gestion qu’au secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, en lieu et place du conseil d’administration.
Le dernier sujet de discorde portait sur l’acquisition du Bombardier Q400 par Camair-co. D’après ce média, l’avion ne sera la possession de la compagnie camerounaise que dans cinq ans mais qu’entre-temps, il sera loué 100 millions de francs CFA par mois.
Une démarche qui n’a visiblement pas convaincu le président du conseil d’administration, qui a écrit à son directeur général le 7 mai dernier, pour exprimer son incompréhension. Louis Georges Njipendi Kouotouo aurait estimé que cette approche revêtait un caractère illégal et n’avait pas obtenu l’aval de l’organe qu’il préside.
En outre, les deux hommes étaient opposés sur le licenciement d’une quarantaine d’employés soupçonnés d’avoir intégré l’entreprise avec de faux diplômes. D’après La lettre du continent, à deux reprises, le directeur général de la Camair-co a refusé de reporter le licenciement (ou la rétrogradation) des salariés incriminés.
Une session du conseil d’administration aurait justement permis de trouver un terrain d’entente sur ces questions qui divisaient les deux hommes. D’un côté, le directeur général aurait accepté de surseoir sa décision de renvoyer les salariés aux faux diplômes. De l’autre, le conseil d’administration a approuvé la location du Bombardier « afin de permettre d’ouvrir de nouvelles escales à Lagos et Dakar ».
Elle est accusée d’avoir endommagé et photographié le siège d’un avion lors d’un vol à destination de Garoua.
Ernest Dikoum, le directeur général de Camair-co, la compagnie aérienne du Cameroun, a signé une note ce vendredi 27 avril 2018. Ladite note porte sur la suspension d’une passagère nommée Tankoua Joyce qui, d’après lui, a fait preuve de comportements inciviques lors d’un vol le dimanche 22 avril 2018.
« Ce passager a volontairement retiré le coussin d’assise du siège photographié, malgré les mises en garde répétées de l’équipage à l’endroit duquel elle a d’ailleurs tenu des propos désobligeants », dit la note d’Ernest Dikoum. Cet incident serait peut-être passé inaperçu si les photos dudit n’avait pas densément circulé sur les réseaux sociaux. Une chose qui, d’après le directeur général de Camair-co, « porte gravement atteinte à l’image de marque » de l’entreprise.
Toutes choses qui le poussent à décider de la suspension de Tankoua Joyce, de tous les vols sur l’ensemble du réseau de la compagnie jusqu’à nouvel avis.
La compagnie nationale de transport aérien assurera non seulement la vente des billets de stade, mais aussi des commodités d’hébergement en Russie.
Camair-co a été retenue comme agent commercial exclusif, dans le cadre de la vente des packages de billets d’entrée aux stades et d’hébergements lors de la prochaine Coupe du Monde Russie 2018. L’annonce a été faite par Ernest Dikoum, le directeur général de ladite compagnie. C’était ce jeudi 15 mars 2018 à Douala, au cours d’un point de presse donné à l’hôtel Pullman.
A l’origine de cette réussite, un partenariat signé entre la compagnie aérienne nationale et le groupe Mondial Tours, une entreprise spécialisée dans le tourisme et la logistique. Mondial Tours bénéficie, en effet, d’un contrat avec Match Hospitality, l’agence détentrice de l’exclusivité des droits liés à l’accueil et l’hébergement lors des Coupes du Monde jusqu’en 2022. L’entreprise présente dans 8 pays sur le continent cède ainsi ses droits pour l’Afrique centrale à Camair-co.
« Les packages de Match Hospitality comprennent les tickets d’accès aux meilleures places des stades. Ça vous donne droit au parking, un service de restaurant pendant trois heures avant le match, deux heures pendant le match et une heure après. Concrètement, vous avez six heures que vous passez au stade avec des repas, des boissons, des hôtesses, une animation. C’est la fête du football», détaille Mariama Diallo Sy, la présidente du groupe Mondial Tours. « Les prix varient selon les trois grandes catégories au choix (Luxe, exécutif, loisir) », ajoute-t-elle.
Dans la pratique, Ernest Dikoum fait savoir que les particuliers, groupes de personnes ou entreprises qui souhaitent accéder au package Match Hospitality pour aller à la Coupe du Monde, doivent se rapprocher des agences de Camair-Co ou des agences de voyages qui seront agréées dans la sous-région. «Tous les bureaux Camair-Co ainsi que les agences de voyages agrées au niveau de l’Afrique centrale seront des plateformes de vente. Il suffit juste de se présenter et toutes les dispositions seront prises. On aura un système relié à la centrale de réservation. Donc s’il y a un billet dans le stade qui est disponible, Camair-Co pourra le vendre à ses clients ainsi que les hôtels», précise –t-il.
Les agences agréées ont entamé une formation dans la vente desdits packages ce jeudi 15 mars 2018 dans la capitale économique du Cameroun. Mais d’après Ernest Dikoum, c’est depuis seize mois que Camair-Co se prépare à jouer ce rôle lors de la Coupe du Monde. Camair-co se positionne ainsi comme une entreprise qui offre d’autres services de voyage, au-delà de son cœur de métier qui est le transport.
Mariama Diallo Sy se félicite déjà de ces indices qui démontrent de la capacité de Camair-Co à relever le défi. L’ancienne ministre du Tourisme de la Guinée relève que c’est la toute première fois qu’une société africaine détient un contrat pour ce type de partenariat avec la Fédération internationale de football association (FIFA).
A Camair-Co et à Mondial Tours, on s’accorde à dire que ce partenariat est le début d’une grande aventure. Les deux entités, qui entendent faire de cette expérience une réussite en Afrique, se penchent déjà sur les voies et moyens de rééditer ce partenariat lors de l’organisation de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (Can Total 2019) prévue au Cameroun l’année prochaine.
Louis Georges Njipendi Kouotouo remplace Mefiro Oumarou à ce poste
« J’ai l’honneur de procéder à l’installation officielle de M. Njipendi Kouotouo Louis Georges ici présent dans ses nouvelles fonctions de président du conseil d’administration de Camair-co. Cette haute décision, je dois le mentionner, a été prise ce jour même, par le président de la République, Son Excellence Paul Biya. Je viens de la notifier au conseil d’administration qui était réuni ici, en session extraordinaire ». Ces mots du ministre des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o viennent mettre fin à plusieurs semaines de spéculations.
En effet, de nombreux journalistes venaient couvrir cette session extraordinaire, persuadés qu’un nouveau directeur général serait nommé. Sur les réseaux sociaux, certains noms ont largement circulé. Sur Facebook, par exemple, l’on a annoncé un certain Alexandre Chouamé comme nouveau directeur général de l’entreprise. Une information relayée par de nombreux médias. Faux !
La Camair-co n’a donc pas de nouveau directeur général. Juste un nouveau président à la tête de son conseil d’administration : Louis Georges Njipendi Kouotouo. Lors de son installation, l’administrateur civil principal, diplômé de l’Enam de Yaoundé et de l’Ena de Paris, écoute attentivement les attentes qui lui sont adressées par le ministre des Transports.
Avant sa nomination comme Pca de la Camair-co, Louis Georges Njipendi Kouotouo était en service à la présidence de la République. Il remplace Mefiro Oumarou à ce poste. Celui-ci cumulait le poste de Pca de Camair-co à celui de ministre délégué des Transports. Sa nomination à la tête du conseil d’administration de cette entreprise avait créé des tensions avec Edgard Alain Mebe Ngo’o. Des conflits étaient exposés sur la place publique. L’on se souvient, par exemple, que Mefiro Oumarou avait reçu une demande d’explication pour avoir effectué des sorties médiatiques sans l’autorisation de sa hiérarchie.
Ce lundi 24 avril, Mefiro Oumarou, toujours ministre délégué au Mintransport, affichait une mine sereine. Il regardait posément les journalistes se ruer vers le nouveau Pca. A l’entrée de l’hôtel Hilton où s’est tenue la session extraordinaire, il a échangé quelques mots avec Louis Georges Njipendi Kouotouo avant de prendre place dans son véhicule.
Le plan de redressement de la Cameroon Airlines Corporation par Boeing consulting a été présenté à la presse, lundi 20 mars 2017, au ministère des Transports
Les hommes de médias ont été conviés à une conférence de presse par le ministre des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o, le lundi 20 mars 2017, pour leur présenter le plan de redressement de la Cameroon Airlines Corporation (Camer-Co), approuvé par le président Paul Biya, le 26 juillet 2016.
Ce quatrième plan de relance de la Camair-co a été élaboré par Boeing consulting, la branche conseil de l’avionneur américain. Un projet qui se veut plus ambitieux que les trois derniers de février et novembre 2013 et de décembre 2014, selon le ministre des Transports Edgard Alain Mebe Ngo’o. Un plan de flotte échelonné sur 07 ans qui desservira 23 villes dont 08 destinations domestiques.
Pour le moment, la flotte de la compagnie est réduite à cinq avions et devrait, d’ici peu, passer à quatorze. Pour le président du conseil d’administration, Mefiré Oumarou, de grands changements sont en cours au sein du futur réseau de la Camair-Co. Cette compagnie enregistre actuellement 72 vols par semaine et avec un taux de ponctualité de 76%.
La Cameroon Airlines corporation peine à décoller depuis le lancement de ses activités le 28 mars 2011. L’adoption du plan de relance par Boeing est prise avec des pincettes par les camerounais, qui ont encore en mémoire les faux pas accumulés par la compagnie aérienne au cours de ces dernières années, qui multiplie les reports et les annulations de vols. Une situation qui, en septembre 2015, a provoqué un mouvement d’humeur des passagers à Yaoundé. Ceux-ci se disaient abusés, surtout qu’ils recevaient des justifications telles que « le pilote est fatigué », ou encore « le dja a un problème de moteur » pire, « il n’y a pas d’avions ».
Autres situations désagréables enregistrées auprès de la Camair-co, une centaine de candidats au pèlerinage à la Mecque, restés dans l’attente d’un avion à Douala et à Garoua. Les deux villes avaient été choisies comme lieux d’embarquement par le gouvernement du fait d’une défaillance de la compagnie aérienne nationale, accréditée comme transporteur officiel du « Hadj 2015 ».
N’oublions pas l’annonce faite par le nouveau directeur général de la compagnie, Ernest Dikoum, sur la dette de 35 milliards de franc CFA auditée de la compagnie. C’était au sortir d’une semaine où les cinq avions étaient immobilisés pour « diverses raisons ».
Endettée depuis sa création en 2011, la Camair-Co a adopté le plan de relance proposé par le cabinet américain Boeing consulting estimé à 100 milliards de francs CFA, qui prévoit entre autres, l’acquisition de 15 aéronefs, l’ouverture de nouvelles dessertes au Cameroun et à l’étranger ainsi que la réduction des effectifs.
Les deux aéronefs commandés auprès du Chinois Avic International Holding avaient été réceptionnés à Douala le 01er avril 2015, puis mis en service le décembre de la même année
Dans le cockpit, Martin Tope est fier d’accueillir le journaliste après l’avoir invité à le rejoindre pour une plongée au c ur de la technologie de l’avion turbopropulseur, un des deux MA60 chinois en exploitation depuis début 2016 au Cameroun, affrété par la compagnie nationale Camair-Co pour relier Douala et Yaoundé, la métropole économique et la capitale du pays.
Dans ce voyage qu’il effectue au côté du Laotien Vixay Bouvanih, instructeur venu dispenser des formations pour le pilotage de cet appareil de « nouvelle génération », ce vétéran des airs camerounais avec à son palmarès « 11.000 heures de vols » est à l’aise dans son rôle de commandant de bord totalisant quelque « 800 heures de vols sur ces avions depuis l’année dernière », renseigne-t-il.
Ce propos résume le bilan d’un an d’activités « sans incident » des deux aéronefs d’une cinquantaine de places acquis par le gouvernement camerounais auprès du groupe aéronautique chinois Avic International, pour renforcer la flotte de la compagnie aérienne nationale, créée en 2011 sur les cendres de la défunte Cameroon Airlines (Camair).
Livrés en avril 2015, ces MA60 étaient restés cloués au sol jusqu’au 23 janvier 2016, date de leurs vols inauguraux décidés par le ministre des Transports Edgar, alors nouvellement nommé, pour faire taire une « controverse injustifiée » orchestrée par quelques personnes aux motivations inavouées pour remettre en cause la qualité technique de ces avions.
« Or, pendant près de trois ans, le prototype qui avait été affecté au sein de l’armée de l’air fonctionnait de manière satisfaisante », a expliqué dans une interview à la presse Edgar Alain Mebe Ngo’o, pour justifier sa décision située en phase avec les discussions menées par le président Paul Biya lors de sa récente visite en Chine en juillet 2011, concernant ce projet.
Résultat de ces discussions, le gouvernement chinois avait offert à titre gracieux au pouvoir camerounais un premier MA60, affecté pour les opérations de l’armée de l’air après sa livraison en novembre 2012.
« A ce jour, informe le ministre, la présence de ces avions a permis de renforcer la flotte de Camair-Co, et surtout de densifier les vols domestiques. J’en veux pour preuve son exploitation déjà permanente sur la desserte Yaoundé-Douala et l’inauguration le 14 octobre 2016 de la destination vers Bafoussam. La desserte d’autres villes est envisagée, notamment Bamenda et Bertoua ».
De l’avis du directeur commercial de Camair-Co, Jean Claude Nkeng-Peh, « aujourd’hui les taux de remplissage s’améliorent de jour en jour. Ce qui montre qu’il y a un intérêt particulier de la part de la clientèle », une clientèle « très impressionnée » par le confort des aéronefs.
« Vous avez ce qu’on appelle le +pitch+, c’est-à-dire l’espace entre deux sièges qui est particulièrement grand. C’est-à-dire que les personnes qui ont 1,80 mètre, 1,90 mètre sont à l’aise à bord de cet appareil », démontre le responsable.
C’est une appréciation partagée par les clients fidèles de la compagnie aérienne nationale du Cameroun, à l’exemple de Marie Noëlle Mvondo, rencontrée à bord d’un des MA60 sur la ligne Douala-Yaoundé.
« Je voyage avec ces avions depuis des mois, principalement entre Yaoundé et Douala. Sur la ligne de Bafoussam, j’ai déjà effectué trois voyages à bord. Ce sont des avions confortables », s’est félicité la jeune femme.
Confortablement assis à la cabine de pilotage, le commandant de bord Martin Tope, en réaction à son tour à la campagne d’intoxication, que ces appareils sont le fruit d’une technologie de pointe associant des apports extérieurs.
« Les moteurs surtout sont canadiens, la plupart des avioniques sont américains. Donc, les Chinois ont réussi l’exploit d’assembler cet avion, mais il est chinois et cet avion répond aux normes de l’aviation civile internationale », souligne-t-il.
En visite au Cameroun, Xu Bo, vice-président d’Avic International, s’est réjoui lui aussi de l’impact des deux appareils sur le transport aérien dans le pays d’Afrique centrale. « Nous pensons qu’à l’heure actuelle les pilotes et les ingénieurs de Camair-Co ont une meilleure connaissance de ces appareils qu’auparavant », assure-t-il.
Fort de 30 ans de présence en Afrique, le groupe aéronautique créé en 1979 mentionne des relations d’affaires avec une vingtaine de pays tels le Zimbabwe, le Congo, la Zambie, le Kenya et l’Egypte par exemple. Pour une exploitation optimale de ces avions au Cameroun, il a installé une équipe technique à Douala, la métropole économique, pour leur maintenance quotidienne.
« Dans le même temps, nous avons un dialogue encourageant avec Camair-Co. Nous prévoyons de mettre en place conjointement un magasin de stockage de pièces de rechange à Douala pour réduire les délais de livraison de ces pièces. Nous avons aussi introduit avec succès des équipages chinois pour soutenir l’exploitation des MA60 », indique M. Xu.
Selon lui, l’objectif d’Avic n’est pas seulement d’introduire les avions chinois sur le marché africain. « Nous travaillons aussi avec les gouvernements africains afin de renforcer leurs capacités dans le domaine de l’aviation civile. Cela consiste par exemple à former davantage de personnels, à améliorer la qualité des infrastructures aéroportuaires et à créer des centres de maintenance ».
En Afrique du Sud, le groupe chinois a mis sur pied un important centre de formation de pilotes. « Chaque année, nous sommes en mesure de former plus de 200 pilotes pour les avions de ligne », précise le vice-président.
Avec les autorités camerounaises, des discussions sont aussi en cours pour la création d’une école de formation en aviation, pour permettre de former des jeunes ingénieurs et techniciens professionnels, pour des métiers comme le management des aéroports, le contrôle du trafic aérien et la maintenance.
C’est une évolution positive de la coopération sino-camerounaise, développée depuis 1971, se réjouit pour sa part l’ambassadeur de Chine au Cameroun, Wei Wenhua.
« Depuis l’établissement des relations diplomatiques sino-camerounaises il y a 46 ans, détaille le diplomate, la Chine et le Cameroun ont maintenu de très bonnes relations bilatérales, avec la coopération entre nos deux pays obtenant des résultats remarquables en matière de transport, d’exploitation des ressources hydriques, de services sanitaires, d’éducation, de finance, etc. »
« Il y a un grand potentiel de développement et une belle perspective pour la coopération sino-camerounaise dans l’aviation régionale, la construction d’aéroports, la formation du personnel, le transfert de technologie, etc. La Chine continuera à accompagner le Cameroun dans son acheminement vers l’émergence », annonce-t-il.
La décision des autorités béninoises tient de ce que la compagnie aérienne camerounaise n’a pas renouvelé son autorisation d’exploitation dans ce pays
La Compagnie des transports aériens du Cameroun, Camair-Co, face à une nouvelle difficulté. La structure est frappée d’une mesure interdisant l’atterrissage de ses avions sur le sol béninois pour défaut de renouvellement de l’autorisation d’exploitation de ce pays.
Selon certains médias béninois, un avion de la Camair-Co avait été refoulé le 13 janvier pour la raison énoncée. L’équipage avait alors dû rebrousser chemin pour rejoindre l’aéroport de Douala avec les passagers à bord de l’appareil.
La date butoir du renouvellement de l’autorisation d’exploitation de l’espace aérien béninois était fixée au 12 janvier dernier. Ce confiant aux médias de son pays, le directeur de l’Agence nationale de l’aviation civile béninoise (Anac) a indiqué avoir signifié au DG de la Camair-Co l’expiration de son autorisation.
Les responsables de la compagnie n’ont pas entrepris les démarches nécessaires et les autorisations d’exploitation de Camair-Co au Bénin ont été suspendues jusqu’à nouvel ordre.
L’avion qui était immobilisé en Afrique du Sud depuis des mois pour des raisons financières, a atterrit à l’aéroport international de Douala dans la nuit de samedi
La compagnie aérienne camerounaise Camair-co vient de récupérer son Boeing en Afrique du Sud. Le 737-700 y avait été immobilisé depuis le mois de septembre, pour une dette d’environ deux milliards de F CFA représentant des frais de maintenance non-payés.
Ledit avion a atterrit à l’aéroport de Douala dans la nuit de samedi, 07 janvier 2017, au grand soulagement des responsables de la Camair-Co.
«Le retour du Boeing 737-700 NG constitue un grand soulagement sur le plan commercial. Car, cet avion permettra la bonne exécution de nos programmes de vols tant sur le plan régional que national, tout en assurant le transport de nos valeureux Lions indomptables et leurs supporters pour la Can 2017», indique une note publiée par la Compagnie.
le retour de ce Boeing marque un répit pour la Camair-Co qui fait face, depuis le mois de décembre, à des difficultés à desservir convenablement sur son réseau, du fait d’une flotte insuffisante. En effet tous les cinq avions que compte la compagnie étaient cloués au sol pour des problèmes liés à la maintenance ou la formation des équipages à l’étranger.
Ne pas faire parler cet endettement ligne par ligne, serait en effet un autre crime, et pour cause: c’est elle qui vaut au Cameroun de devoir aujourd’hui se présenter devant le guichet du FMI, pour la deuxième fois, en l’espace de 30 ans!
Cet endettement a été contracté en très peu de temps, à tours de bras, et ceci en dépit des mises en garde respectives, tant de voix avisées en interne, que des rapports effectués par des équipes du FMI même, sanctionnant des missions effectuées sur place.
Une perspective qui annonce des jours sombres pour le citoyen Camerounais, qui en plus de devoir subir de nouveau les conséquences des mesures budgétaires marquées du sceau de l’austérité, sera fiscalement sollicité via de nouvelles taxations, et le harcèlement qui va avec.
Cet endettement se présente sous plusieurs rubriques, que sont: «émergence 2035», «projets structurants», «plan d’urgence en vue de doper la croissance», «lan triennal pour l’emploi des jeunes», «plans d’urgence sectoriels», etc. Une constante, dans les projets contenus dans chacune des rubriques: L’intérêt commun n’apparaît jamais clairement, comme préoccupation première, autant que prioritaire des décideurs. C’est le cas notamment pour le projet de construction de ponts métalliques préfabriqués objet d’une correspondance du ministère de l’Environnement, récemment publiée dans la presse: Une convention signée il y a deux ans, les financements débloqués et mis à disposition, donc des intérêts qui courent chaque jour depuis lors; et pour toute prévue d’avancement du projet, cette lettre répondant manifestement a une demande expresse, venant opportunément justifier un retard prétendument du a des préoccupations périphériques telles que l’étude de l’impact environnemental.
Nous sommes pourtant dans un pays en situation de déficit infrastructurel, ou la nécessité devrait définir le degré de priorité, ou l’environnement n’a jamais été une telle préoccupation. Pour exemple, les décharges d’ordures jonchent les rues des cités, les déchets hospitaliers sont abandonnés dans la nature, le contenu des fosses septiques est déversé dans la nature sans avoir été recyclés dans une station d’épuration; des industries polluantes telles que des cimenteries sont construites en milieu habité, etc.
Le montant emprunte pour ce projet avoisinerait 50 Millions USD, avec taux d’intérêt compris entre 7 et 9%, habituellement pratique par les banques commerciales sur ce genre de projets. En faisant le calcul, on peut déjà estimer la fourchette approximative de ce que ce projet coûte déjà au pauvre contribuable camerounais aujourd’hui, et ce qu’il continuera de coûter aux générations futures, pour un projet à propos duquel les explications contradictoires et embarrassés des Autorités font craindre le pire, c’est à dire une évaporation pure et simple.
Question: qu’est-ce qui peut avoir précipiter à ce point la mise à disposition des fonds prévus pour la réalisation d’un tel projet, qui visiblement n’était pas mur, puisque n’ayant toujours pas démarre plus de 2 ans après la signature de toutes les conventions y afférents?
C’est à ce niveau que se perd l’insert commun, et que l’intérêt mafieux de personnes aussi bien physiques qu’Institutionnelles s’impose avec force et évidence. Car en effet, le partage des retro commissions, et autres montants issus des surfacturations usuelles apparait comme le souci prioritaire des signataires de ce projet. Peu leur importe ensuite, que le projet se fasse, ou pas. C’est donc aussi à ce niveau qu’a lieu le premier crime.
Le processus est identique, d’un projet à l’autre, et les Acteurs souvent les mêmes, avec des variantes, selon le secteur concerné. C’est un montage similaire que les mêmes acteurs tentent encore d’imposer, pour le contrôle du projet de redéploiement de la Compagnie aérienne Camair-Co, qui prévoit l’achat de nouveaux aéronefs: Pour la circonstance, Boeing Consulting auteur d’une proposition de restructuration/relance, a été présenté comme étant une filiale du constructeur d’avions, Boeing Corp. Dans la réalité, il n’en est rien, et aucun lien juridique n’existe entre les deux compagnies. Sans même avoir à interroger des moteurs de recherche spécialises, le simple bon sens rappelle simplement que le seul métier de Boeing Corp est de construire des avions, et ensuite de les écouler sur le marché. Boeing Corp est tout aussi étranger au secteur du transport aérien. La restructuration de compagnies, fussent-elles de transport aérien, n’est donc pas du ressort de Boeing, qui pour ses propres besoin de restructuration, loue les services de grands cabinets de conseil (Big Fives). Même l’entretien des avions construits par Boeing, est assuré par des Compagnies tierces, après obtention de Licence, et Certification auprès de Boeing.
Après l’opération des ponts métalliques décrite plus haut, avec un endettement à la clé, voici l’exemple d’un autre projet, ou dans l’ombre, les mêmes acteurs sans scrupules continuent de s’activer, pour endetter lourdement le pays, sur la base d’une grossière escroquerie de dimension internationale! Mais les mêmes acteurs, avec le même scénario, se retrouvent sur d’autres opérations, dont celle concernant l’achat moyennant emprunt, au Portugal, de Bus de transport collectif, pour les villes de Douala, Yaoundé, et Limbe.
Chose étonnante, et jamais vue nulle part ailleurs, des offres de fourniture à titre gracieux de bus neufs de la part de l’Italie et de l’Egypte, auraient été gentiment déclinés par les autorités compétentes de notre pays, pourtant déjà très pauvre, et très endetté. Dans ce dernier cas aussi, il serait bien difficile, de démentir que l’appât du gain en termes de commissions et de surfacturations n’est pas à l’ origine de ce choix aussi couteaux qu’absurde. Derrière chacune de ces opérations, sont tapies des mains criminelles, dont l’action explique les difficultés de notre pays, pour leur grande part!
La République exemplaire, que tous les Camerounais appellent de leurs v ux, a besoin de prendre forme. Ce n’est pas en fermant les yeux sur ce genre de pratiques, avec les conséquences déjà annoncées, qu’on fera de la République exemplaire une réalité palpable pour tous les Camerounaises et Camerounais!!!
L’annonce a été faite lundi par la direction générale de la compagnie, au sortir d’une semaine où les cinq avions de la compagnie nationale étaient immobilisés pour diverses raisons
La dette de la Compagnie nationale de transport aérien du Cameroun (Camair-Co) estimée à 35 milliards de francs CFA sera auditée a annoncé lundi, la direction générale de cette entreprise au sortir d’une semaine difficile où les cinq avions de la compagnie nationale étaient immobilisés pour diverses raisons.
A en croire le nouveau directeur général de Camair-Co, Ernest Dikoum, il faut prendre toutes les précautions nécessaires pour faire toute la lumière sur ce sujet où l’on n’a du mal à s’entendre sur le volume exact de la dette.
« Ne restons pas figés sur les 30 ou 35 milliards de francs CFA. On est en train de choisir un cabinet qui va auditer cette dette », a-t-il précisé.
En d’autres termes a ajouté le directeur général, « lorsque nous allons analyser la dette, nous croisons les doigts, peut-être que certaines structures vont nous accorder des moratoires, des réductions, etc. Si on audite la dette et qu’elle revient à 25 milliards de francs CFA, par exemple, nous allons nous engager auprès de l’Etat, à l’amortir dans le temps ».
Lourdement endettée depuis sa création en 2011 en remplacement de l’ex compagnie nationale Cameroon Airlines liquidée, la Camair-Co a adopté le plan de restructuration proposé par le cabinet américain Boeing consulting estimé à 100 milliards de francs CFA qui prévoit entre autres, l’acquisition de 15 aéronefs, l’ouverture de nouvelles dessertes au Cameroun et à l’étranger ainsi que la réduction des effectifs.
Le DG de la compagnie a indiqué que des négociations sont en cours pour le futur de la compagnie qui n’a pas cessé ses activités
La Compagnie nationale de transport aérien du Cameroun (Camair-Co) «n’a pas cessé ses activités», selon son directeur général, Ernest Dikoum.
«La Camair-Co continue ses activités. Nous sommes en train de négocier des contrats extrêmement importants. La divulgation des fausses informations peut sérieusement affecter les négociations en cours», a soutenu M. Dikoum dans un communiqué reçu mercredi à APA.
Selon le Dg de Camair-Co, le fait qu’un avion d’une compagnie aérienne soit immobilisé, n’a rien à voir avec la cessation des activités.
«Le fait qu’une compagnie aérienne puisse réduire ses fréquences ou éliminer certains points d’opération ne veut pas dire que la compagnie ne se porte pas bien. Les statuts de Camair-Co nous demandent de gérer la compagnie aérienne avec tous les moyens possibles qui peuvent être propres ou loués en termes d’équipement pour pouvoir gérer la mobilité de nos clients», a poursuivi Ernest Dikoum.
Au sujet de la flotte, il a souligné que la Camair-Co possède cinq avions, dont un Boeing 767 en propriété, deux 737 en location et deux MA60.
Par Vincent-Sosthène Fouda, Président du Mouvement camerounais pour la social-démocratie (M.C.P.S.D)
Journée du 24 octobre – deuil national.
Chers compatriotes, Camerounaises, Camerounais, ici et ailleurs, la mort vient de frapper le Cameroun, une fois de plus, une fois de trop, massivement, au c ur de la forêt équatoriale, à Eséka. Cet accident d’une rare violence, qui dépasse tout entendement, plonge notre pays dans l’émoi et la consternation. Le peuple se sent orphelin et abandonné en cette circonstance.
Mes premières pensées, depuis vendredi sont allées et vont encore aujourd’hui, jour de deuil national décrété par le Chef de l’Etat, aux victimes, aux familles détruites à jamais ou dont la reconstitution sera difficile.
Chers compatriotes, je mesure combien il sera difficile pour ceux et celles qui sortiront de cet enfer, mutilés, polytraumatisés, mais aussi pour tous ceux qui sans avoir été physiquement blessés, en ont été témoins, psychologiquement dévastés de se resocialiser. J’adresse à tous et à toutes mes condoléances et mon soutien constant et permanent.
Je mesure combien il sera difficile aux populations riveraines d’Eséka, à tous ceux qui se sont mués en sauveteurs volontaires, aux personnels de santé d’oublier ces scènes terrifiantes aux parfums d’apocalypse.
Ils ont besoin du soutien de l’Etat et de la Nation et je les assure aujourd’hui de mon soutien et de celui du Mouvement Camerounais Pour la Social-Démocratie que je préside.
L’émotion, la compassion sont les premiers sentiments qui nous ont envahis en voyant les premières images défiler dans les réseaux sociaux. Nous ne pouvons en rester là et nous devons dès à présent, réfléchir aux responsabilités qui ont conduit à un tel drame, nous devons nous atteler à trouver des solutions pour éviter qu’un tel drame se reproduise même si certains avec légèreté parlent déjà de la loi de la décennie comme on parlerait de la loi du cycle. C’est ici que naissent mes inquiétudes, chers compatriotes, car on veut nous enfermer dans l’irrationnel qui voudrait que l’on trouve toujours dans notre pays avant d’avoir cherché. On accuse les ancêtres, on désigne les soi-disant coupables, véritables boucs émissaires qu’on a tôt fait de trouver.
Ma culture, ma formation et mon éducation m’interdisent ce type de raccourci. Je refuse la tentation du fatalisme : « car il n’est point vrai que l’ uvre de l’homme est finie que nous n’avons rien à faire au monde que nous parasitons le monde qu’il suffit que nous nous mettions au pas du monde, mais l’ uvre de l’homme vient seulement de commencer et il reste à l’homme à conquérir toute interdiction immobilisée aux coins de sa ferveur et aucune race ne possède le monopole de la beauté, de l’intelligence, de la force. . . »
Disait Aimé Césaire. Comme c’est vrai aujourd’hui, au moment où charlatans, Ngangas, anthropologues-sorciers écument l’espace public avec le soutien du gouvernement en place pour ériger le mensonge en dogme et l’erreur en vérité scientifique.
Chers compatriotes, Camerounaises, Camerounais, nous devons en premier poser comme postulat que ce qui s’est produit vendredi est un acte prévisible, sortons donc de la pente infiniment dangereuse de l’excuse.
Personne ne peut soustraire la responsabilité du gouvernement dans ce drame. L’Etat depuis des années est en pilotage automatique et considère la politique comme l’art de mentir. On ment à coup de promesses, on ment à coup de signature de contrats, de prêts, mais aucune réalisation pour étayer tout ceci. Il est plus qu’urgent de dégager les responsabilités dans ces accidents évitables qui font couler le sang des Camerounais, qui endeuillent nos familles !
Cessons donc de manipuler les Camerounais dans leurs souffrances. Le fatalisme et le cycle dont on nous parle trouvent leurs origines dans le renoncement de l’Etat à travailler pour tous. Les images des ministres se pavanant dans leur hélicoptère avec leurs maîtresses-journalistes à Eséka sans aucun médecin, immobilisant pendant des heures cet unique appareil de l’armée qui aurait pu transborder les blessés vers des établissements hospitaliers est là pour nous dire que tout est encore possible.
Chers compatriotes, l’Etat n’existe que pour et quand il assure la sécurité des hommes et de leurs biens, c’est un principe du contrat social qui lie l’Etat à chacun de nous. Le gouvernement que le Cameroun connaît maintenant depuis des décennies n’a eu de cesse de refuser d’agir, de gouverner tout simplement, le gouvernement est en fête et en vacances permanentes, rien n’est jamais assez important, rien n’est jamais assez urgent.
La démission de l’Etat est tellement manifeste que pour la seule journée de vendredi nous avons eu la route coupée aux environs de Matomb, un accident à Saint-Michel à Douala faisant 3 morts, un effondrement sur la route Yaoundé/Akono et un problème avec Camair-co à Bafoussam.Chaque année deux à trois buses s’effondrent sur l’axe Yaoundé Douala. Comment expliquer l’arrivée si tardive 4 heures de temps de la délégation interministérielle ?
Comment expliquer qu’on n’ait pas songé à transporter sur les lieux des médecins urgentistes ? Comment expliquer que ce n’est qu’à 20 h que les premiers bus de secours sont arrivés sur les lieux ?
Dans le budget de la République, 83 milliards au ministère des travaux publics, pourquoi les routes ne sont pas construites ?
Les Camerounais ont marre de ce mensonge permanent de leurs gouvernants qui croient que les choses vont se faire, se réaliser par elles-mêmes. Nous avons besoin d’être gouvernés, le vrai gouvernement n’est pas celui des mots, des contrats, des endettements, mais celui de l’action, de la construction.
Chers compatriotes, à la différence du RDPC et de ses alliés qui crient au loup, qui voient les sorciers, la manipulation à chaque coin de rue, qui nous disent qu’on ne peut rien faire, que nous n’avons qu’à courber l’échine, le MCPSD par ma voix affirme que l’Etat, et lui seul, doit agir, il doit se mettre au travail et nous y inviter par la même occasion. L’action en premier lieu doit être politique et culturelle.
Nous demandons la création de la Société Nationale de Lutte contre la Délinquance Routière car, il est légitime de dénoncer l’incivisme sur nos routes et cet incivisme n’est pas seulement du côté des usagers, quand un Etat délinquant amasse des fortunes sur les péages routiers et des amendes sous n’importe quel prétexte et qu’il est incapable de construire un pont, de remplacer une buse.
Il est urgent, voire impératif de renationaliser le transport ferroviaire et l’ensemble du rail au Cameroun. Ces propositions sont contenues dans notre programme politique de 2011, programme que nous avons soumis au peuple et dont copie a été remise au Chef de l’Etat.
Aujourd’hui aux côtés du peuple nous demandons des comptes.
Nous avons besoin d’une nation vigilante, rassemblée, réactive, déterminée et surtout qui protège les citoyens.
Chers compatriotes, le ministre des Transports n’est pas seul responsable du drame survenu à Eséka, ce serait trop facile, trop simple.
Qu’a fait l’Etat ? Quel est son cahier de charge vis-à-vis de Vincent Bolloré propriétaire-gestionnaire du chemin de fer où aucun rail n’a été posé depuis l’époque allemande ?
Qu’attend l’Etat pour rétablir l’ordre ?
Quelle est la responsabilité des médias publics avec leur construction de l’information orientée ? A quelle heure l’élément diffusé au journal de 13 h avec les ministres des Transports et celui des travaux publics a-t-il état enregistré ?
Pourquoi l’Etat reste sourd à nos appels et à la détresse du peuple ? Edgar Alain Abraham Mebe Ngo’o n’a pas besoin de nous comme avocat, il a creusé sa tombe à chacune de ses sorties.
Quand je vous parlais d’un renoncement à l’autorité légitime de l’Etat, nous sommes en plein dedans !
Les Camerounais sont plongés dans les couloirs de la misère quand une infime minorité jouit des richesses de la République.
Les Camerounais ne supportent plus le mutisme du Chef de l’Etat et ses silences ne sont plus désormais un mode de communication, mais une démission, un abandon.
Le Cameroun est un pays de solidarité agissante, qui a les moyens de se redresser, mais, parce que ses dirigeants sont petits, ils ne le savent pas, ne le veulent pas ou pire, ne le souhaitent pas.
Le peuple camerounais a droit à un Etat-Nation digne de lui, qui préserve son identité, construit sa prospérité, mais aussi, évidemment, assure sa sécurité et la liberté de ses concitoyens. Plus de mensonges, plus de confiscation de l’information, c’est un péril pour les Camerounais, c’est un péril pour notre pays !
La Direction générale a remercié les employés âgés de plus de 60 ans, afin de réduire les charges de la compagnie. Cette mesure n’a pas plu au syndicat des travailleurs qui dénonce des abus
Le Syndicat des travailleurs de transport aérien du Cameroun s’insurge contre les procédés de mise en retraite de certains employés de la Camair-Co. Dans une interview publiée le 19 octobre dans le quotidien La Nouvelle expression, le président dudit Syndicat, Ayango Njong, annonce avoir contacté des avocats pour intenter des actions en justice contre le directeur adjoint de la Camair-Co, Moussa Bouba.
Le conseil d’administration de la Compagnie aérienne nationale avait récemment entrepris de mettre à la retraite les employés âgés de plus de 60 ans afin d’alleger les charges de l’entreprise. La direction générale a confié cette mission à M. Moussa Bouba qui est accusé de n’avoir respecté aucune des procédures en vigueur.
«D’abord d’un, M. Moussa Bouba fait une liste et c’est dans celle-ci qu’il informe les gens dont les noms y figurent qu’ils ne font plus partie de l’entreprise. Ce qui est une faute et un abus, parce que le contrat est individuel et le cadre individuel du contrat doit se suivre jusque dans la séparation. Chacun doit être notifié séparément selon les textes. Ensuite, M. Moussa Bouba commet un délit. Il s’adresse aux banques dans lesquelles les salaires de ces agents sont virés pour leur dire qu’ils ne font plus partie des effectifs de Camair-Co. C’est un délit. Je vais vous dire la conséquence : il y a un parmi ceux-là qui a failli s’évanouir, parce qu’en allant chercher de l’argent pour soigner son enfant, il n’a pas pu accéder à son compte. M. Moussa n’a pas à entrer dans la vie privée des gens; et nous apprenons d’ailleurs qu’ils ont écrit à certaines chancelleries», explique Ayango Njong.
Il reconnait toutefois que la démarche adoptée par l’administration de la Camair-Co pour tenter de relever la structure est «est bien justifiée, car la Camair-Co ne produit plus de recettes. Les subventions de l’Etat vont maintenant jusqu’aux salaires.»
La Camair-Co ploie sous une dette récemment estimée à 35 milliards de F CFA par le ministre des Transports Edgard Alain Mebe Ngo’o. Dans une interview publiée en juin 2016 dans la presse publique, il a indiqué que les charges de la compagnie sont supérieures aux recettes d’exploitations, avec un déficit budgétaire d’1,5 milliard de FCFA par mois.
«A cette situation peu reluisante, il faut ajouter une flotte de cinq avions notoirement insuffisante aux plans quantitatif et qualitatif composée : d’un Boeing 777 le Dja, propriété de Camair-Co ; de 2 Boeing 737-700, loués ; de 2 MA 60, propriété de Camair-Co» avait expliqué Edgard Alain Mebe Ngo’o.
Toutes choses qui avait conduit le chef de l’Etat, Paul Biya, à valider un plan de redressement proposé par le Boeing Consulting.
Boeing Consulting ou Boeing Company? «Que l’on sorte de la tête des gens le mot Boeing Consulting. Demandez à ceux qui en parlent qu’ils vous montrent un document produit par une compagnie appelée Boeing Consulting. Pour la genèse, c’est en 2009 qu’on a saisi Boeing pour demander un business plan. Ce sont Mendouga Paul Jérôme, Bilaï Biloa Joseph, un pilote, qui saisissent Boeing. En 2009, Boeing Company répond qu’il ne fait pas de business plan, mais peut nous aider dans le cadre de notre start-up programme à faire ci ou ça gratuitement. En 2014, nous voyons un document produit par une autre structure qui s’appelle Boeing Professional services, qui dit qu’ils vont faire un business plan et qui va coûter 549 000 dollars. Puis en 2016 sort un business plan de Boeing Company. Voilà la genèse. Aucun constructeur ne fait du business plan. Maintenant si Boeing a changé et fait du business plan, ok d’accord. Mais, en tout cas, que l’on ne parle pas de Boeing Consulting», souligne Ayango Njong.
Apprenons à nous dire la vérité ! Après un siècle d’attente, l’avion va de nouveau atterrir à Bafoussam. Pour 30 000 F CFA ! Pas besoin d’être sorcier pour comprendre que ça n’ira pas loin. Comme quoi, la politique gouvernementale est un tout et non une somme d’actions isolées.
J’achète un ticket 45 minutes « piang » je suis à Bafoussam.
Savons-nous qu’à Bafoussam l’offre en taxi et en voiture de location est nulle ?
Savons-nous qu’à Bafoussam il n’y a presque pas de rues viables ?
En clair, un Camerounais laisse sa Hummer à Douala, voyage en avion, à l’arrivée prends le « Ben skin » à Bafoussam pour aller dans son village ou là où il va ?
L’idée est bonne mais vu le contexte, les Camerounais préféreront encore et pour longtemps arpenter les mauvaises routes avec leurs voitures et avoir la liberté de circuler durant leur séjour à l’Ouest.
Certes il existe un marché, pas forcément une clientèle, il y avait des dispositions à prendre. Au moins une navette entre l’aéroport et la ville de Bafoussam voir même Bamenda et Foumban !
Il aurait fallu également développer les locations auto pour que les clients puissent joindre leur destination finale facilement. On ne prend pas l’avion pour ensuite se trimballer en ville en quête de taxi.
Avec 30 000 F CFA de carburant et un peu plus pour les grosses cylindrées, et moins de 4h de route, le tour est joué.
Pour qui connait l’Ouest profond, partir de Bamougoum où se trouve l’aéroport pour Bazou, Koutaba, Guzand par Batibo ou au fin fond de Bandjoun à Djiko ce n’est pas gagné !
Vaut mieux avoir sa voiture.
Comme quoi le succès des vols domestiques passe par des routes domestiques viables.
Parmi les passagers à bord de l’aéronef le 14 octobre 2016, le ministre des Transports et plusieurs membres du gouvernement
Parmi les passagers à bord de l’aéronef de Camair-co, le ministre des Transports et plusieurs membres du gouvernent. Désormais, les Camerounais feront le trajet entre Yaoundé et Bafoussam en 40 minutes, comme l’a promis la Camair-co. Vendredi 14 octobre 2016, le tarmac de l’aéroport de Bafoussam-Bamougoum a vu atterrir le MA 60 de Camair-co. Montant à débourser pour un aller et retour, au moins 30 000 Fcfa.
En attendant les réactions de voyageurs, les autorités de la ville de Bafoussam, ne cachent pas leur satisfaction face à ce geste. Pour le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Bafoussam (Cub) Emmanuel Zete, le rétablissement des vols vers la capitale de la région de l’Ouest témoigne de l’attention particulière de la part des pouvoirs publics. Une situation qu’il qualifie de « véritable aubaine », car elle facilitera le transit entre la région de l’Ouest et les villes de Yaoundé et Douala.
Chez les gardiens de la tradition, le sentiment est le même. Les chefs traditionnels, pour manifester leur joie face à cet évènement ont d’ailleurs massivement répondu présents. Le chef supérieur Baleng, a salué la parole tenue du président Paul Biya. Il se souvient que dans un de ses discours le chef de l’État avait annoncé que le développement du Cameroun passera par la région des grassfield. Il affirmait alors « Le Cameroun se fera par l’Ouest ou ne se fera pas ». Aujourd’hui le chef supérieur Baleng affirme avoir vu les paroles du président de la République se concrétiser.
Camair-co redonnera encore du sourire aux populations camerounaises. Comme l’a annoncé le ministre des transports pendant son discours, le chef de l’Etat a engagé une somme de 60 milliards de Fcfa pour financer le plan d’investissement de la compagnie. À cette date, il a déjà disposé la somme de 30 milliards pour l’entame du projet.
Le planning de ces vols relève que les voyages seront effectués les mercredis, vendredis et dimanches à partir du 14 octobre prochain
A partir du 14 octobre 2016, Camair-Co desservira la ville de Bafoussam, dans la région de l’Ouest du Cameroun, trois fois par semaine selon un communiqué de presse publié récemment.
Le planning des vols qui accompagne ce communiqué relève que ces voyages seront effectués les mercredis, les vendredis et les dimanches. Deux vols à destination de Bafoussam sont attendus pendant ces trois jours choisis par la direction de la compagnie aérienne.
Les potentiels voyageurs de la compagnie aérienne nationale, la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) n’auront qu’à débourser 30 000 F cfa à partir de Douala ou de Yaoundé.
Grâce à cette extension de son réseau aérien intérieur, Camair-Co pourra désormais rallier les trois principales villes commerciales du Cameroun à savoir Bafoussam, Douala et Yaoundé. Les populations de l’Ouest et du Nord-ouest n’ont pas manqué d’exprimer leur joie.
A cela, s’ajoute le nouveau visage qu’affiche l’aéroport de Bafoussam après son réaménagement sur le plan de la qualité de ses infrastructures. Du nettoyage des abords de la piste d’atterrissage à la rénovation de l’aérogare et des bureaux, tout a été relooké.
« Nous disposons d’un personnel qualifié, que ce soit les agents du sealing, les agents de bureau de piste et de la tour de contrôle, chargés d’assurer de manière quotidienne les communications avec les aéronefs », précisera Emile Léopold Kenmogne, commandant de l’aéroport.
A l’origine de cette saisie, une dette de 2 milliards de F représentant des frais de maintenance non payés à la compagnie sud-africaine South Africa Airlines
Un avion de la Compagnie nationale de transport aérien du Cameroun (Camair-Co) a été saisi en Afrique du Sud pour une dette de deux milliards de francs CFA, a-t-on appris mercredi, 28 septembre 2016, de sources concordantes.
C’est un coup dur pour Camair-Co qui ne dispose que de cinq aéronefs, et dont le plan d’exploitation devrait entrainer des conséquences sur le fonctionnement de cette compagnie publique.
Selon le quotidien camerounais, Le Messager qui en a fait sa une, la dette est relative à des frais de maintenance non payés.
Les rendez-vous pris par la Camair-Co pour régler la note n’ayant pas été respectés, les Sud-Africains ont durci le ton en confisquant un appareil de la compagnie.
A en croire les mêmes sources, cela fait plusieurs années que la compagnie sud-africaine la South Africa Airlines (SAA) assure la maintenance de la compagnie camerounaise, une collaboration qui remonte à l’existence de Cameroon Airlines, l’ancêtre de la Camair-Co.
Le plan d’urgence de la relance de la compagnie camerounaise proposé par le cabinet Boeing consulting et validé par le gouvernement camerounais prévoit d’injecter 60 milliards de FCFA pour restructurer l’entreprise dont le poids de la dette est estimée à 35 milliards de FCFA.
Les cibles de ces opérations sont des sociétés publiques, notamment la CRTV, Sopecam et Camair-Co, dont les arriérés de paiement des factures se chiffrent à des milliards de F
La Cameroon Telecommunications (Camtel) a engagé lundi, 26 septembre 20106, une vaste campagne de recouvrement forcé de créances sur l’ensemble du territoire national dont les principales cibles sont d’autres sociétés publiques, dont les arriérés de paiement se chiffrent à des milliards de francs.
Dans un communiqué de son service marketing et communication, l’entreprise pointe ainsi particulièrement la radio-télévision nationale (CRTV), la Société de presse et d’édition (Sopecam) et la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co), dont les ardoises se chiffrent à 4 et 1 milliards et à 200 millions F CFA respectivement.
La campagne de recouvrement, apprend-on, «consiste en l’usage de tous les moyens de recours légaux, entre autres, les suspensions temporaires des services voix et Internet», les services ainsi suspendus ne pouvant être rétablis qu’après le paiement des arriérés dus.
Cette opération «coup de poing», précise la Camtel, survient à la suite de nombreux rappels sans suite aux créanciers pour le paiement de leurs consommations mensuelles qui se chiffrent à plusieurs mois d’impayés.
La première vague de pèlerins camerounais qui séjournaient depuis un mois en Arabie Saoudite pour le Hadj 2016, est arrivée dans la nuit de jeudi à vendredi à l’aéroport international de Douala
Au nombre de 200 personnes, la première vague de pèlerins camerounais qui séjournaient depuis un mois en Arabie Saoudite pour les besoins du hadj 2016, est arrivée dans la nuit du 22 au 23 septembre 2016 à l’aéroport international de Douala, a-t-on constaté sur place.
Les 200 pèlerins qui ont voyagé à bord du Boeing 767 de la compagnie nationale de transport aérien du Cameroun (Camair-Co) se sont dit «contents» de retrouver le pays après «un mois d’intenses prières» à la Mecque.
Ils ont été accueillis à leur descente d’avion par le gouverneur de la région du Littoral Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, qui au nom du gouvernement camerounais, leur a souhaité un «bon retour» au pays.
Ce premier contingent constitué des pèlerins des régions de l’Adamaoua et de l’Est, sera suivi par d’autres suivant le programme de rotations des avions de la Camair-Co, transporteur exclusif des pèlerins camerounais.
A en croire la Commission nationale du hadj (CNH), 3500 pèlerins camerounais ont effectué le pèlerinage à la Mecque cette année.
Contrairement à l’année dernière où 54 Camerounais avaient péri lors des bousculades à la Mecque, cette année aucun mort n’a été enregistré parmi les pèlerins partis du Cameroun.
Epizootie de grippe aviaire, football, chantiers structurants et dette de Camair-Co sont quelques sujets qui occupent la une des journaux de jeudi
De l’épizootie de la grippe aviaire au football en passant par l’économie, les journaux camerounais parus jeudi affichent comme un petit air de diversité.
A la Une du quotidien à capitaux privés Mutations, c’est une nouvelle alerte à l’épidémie de grippe aviaire qui est donnée dans le chef-lieu de la région de l’Ouest, Bafoussam où 6000 poulets sont morts en l’espace de trois jours, et ce alors que le ministère de l’Elevage annonçait la réouverture conditionnelle de certains marchés, après l’épidémie survenue en mai dernier.
Cette nouvelle alarme, relate la publication, a replongé les aviculteurs dans l’incertitude : si les résultats des examens de laboratoire confirmaient la présence de l’épizootie, les mesures d’interdiction de manipulation et de consommation du poulet et des ufs devraient être renforcées.
Depuis la déclaration officielle de la grippe aviaire au Cameroun, le 25 mai 2016, environ 25 foyers victimes du virus H5N1 ont été identifiés et 54.000 volailles ont été abattues dans les fermes infectées, les marchés et les localités touchées, rappelle en écho Le Quotidien de l’Economie.
Dans le domaine du sport, c’est le journal gouvernemental Cameroon Tribune qui salue le retour de la confiance dans la sélection de football avec deux victoires : l’une face à la Gambie (2-0) en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) et l’autre face au Gabon (2-1) en rencontre amicale.
C’est que diverses formules ont été appliquées, de nouveaux joueurs testés et l’entraîneur belge, Hugo Broos, s’est installé en mode laboratoire en vue des prochaines compétitions.
«Nous ne sommes pas euphoriques ! Car la tâche à venir est d’un autre devoir. Il suffit de rappeler que le Cameroun affronte l’Algérie le 3 octobre prochain dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde de 2018, zone Afrique. Il faudra dès lors passer à une étape compétitive supérieure pour conquérir la victoire.»
Mais là où ça continue de coincer, c’est véritablement sur le front de l’économie, constate le bihebdomadaire L’ il du Sahel : la stratégie pour la croissance et l’emploi est en berne et les chantiers structurants avancent difficilement au point que le chef de l’Etat, Paul Biya, a décidé de mettre la pression sur son équipe gouvernementale.
Il en est de même de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co), renchérit l’hebdomadaire The Spark, qui depuis sa création en 2006 «aura traversé une série de turbulences marquées par une augmentation du poids de sa dette, un retard accusé au niveau de la mise en application du plan de relance et une mauvaise gestion du personnel».
«Appliquées les unes après les autres, les thérapies des différentes équipes dirigeantes se révèlent inefficaces», constate ce journal proche du pouvoir qui rappelle que la compagnie a, en neuf années seulement d’existence, déjà jeté 5 directeurs généraux «dans la poubelle de l’histoire».
L’incendie s’est déclaré vendredi sur l’un des réacteurs du Boeing 767-300 qui s’apprêtait à partir pour Douala avec 112 passagers à son bord
Un incendie s’est déclaré vendredi, 02 septembre 2016, tard dans la soirée, sur un des réacteurs du Boeing 767-300 («Le Dja») de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) en man uvre à l’aéroport de Yaoundé, et en partance pour la métropole économique, Douala, a-t-appris auprès de l’Autorité aéronautique nationale (CCAA).
Selon cette source, le départ du feu a été signalé sur réacteur N°2 près de l’aile gauche du seul long-courrier dont dispose la compagnie, et l’équipe de pilotage a rapidement alerté la tour de contrôle avant de couper les gaz et de faire débarquer les passagers, au moment où les services spécialisés des sapeurs-pompiers se s’activaient pour parer à toute éventualité.
«Il y a eu plus de peur que de mal», a commenté le chargé de la communication de la CCAA, Joël Wadem.
A en croire d’autres sources autorisées, qui évoquent «un incident mineur», c’est l’avarie d’une carte électronique qui a provoqué la combustion à la sortie du réacteur.
Revenu au pays le 2 juillet dernier après 6 mois de maintenance dans les ateliers d’Ethiopian Airlines, le cockpit du «Dja» a, dans la nuit du 12 au 13 août sur le tarmac de l’aéroport international de Douala, été détruite par les eaux, passées par des hublots laissés ouverts, des pluies torrentielles qui s’abattent dans la ville ces dernières semaines.