Cameroun: vers la reprise de service du Boeing 767-300 de la Camair-Co

La structure a annoncé qu’après l’inspection menée par l’Autorité aéronautique suite à l’incident survenu vendredi à bord de son Boeing 767-300, ledit avion va assurer le retour des pèlerins musulmans

La Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) a affirmé que son Boeing 767-300, victime d’une avarie vendredi, 02 septembre 2016, à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen, effectuera bel et bien «la phase retour des vols du pèlerinage à la Mecque, selon le programme prévu».

Dans un communiqué publié lundi, la compagnie dément tout «début d’incendie» à bord, ou un «crash manqué», ainsi que cela a été indiqué par les médias et certains spécialistes.

Baptisé «le Dja», l’aéronef «a été victime d’un pompage réacteur alors qu’il quittait le parking de l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen pour la piste de décollage», un incident «bien connu dans le milieu du transport aérien civil».

Selon la compagnie, à aucun moment, les passagers et les membres de l’équipage du vol, qui devait relier la métropole économique, Douala, n’ont été en danger et, selon la procédure prévue dans ce genre de situation et pour des raisons de sécurité, le commandant de bord a ramené l’avion au parking, le vol a été annulé et les passagers ont été réacheminés à leur destination finale par un autre vol de la Camair-Co.

A la suite de cet incident, les techniciens d’Ethiopian Airlines, en poste à Douala et en charge de la maintenance et du suivi de la navigabilité des avions de la compagnie camerounaise, se sont rendus à Yaoundé et ont procédé aux vérifications d’usage.

Ainsi, après l’inspection de l’Autorité aéronautique nationale, l’avion a regagné Douala le lendemain, et, en attendant les rotations sur la Mecque, assurera des liaisons internes.

Cette version, note-t-on, diverge avec l’avis de certains personnels au sein de la compagnie et même des témoins, qui affirment avoir aperçu un départ de feu sur un réacteur alors que l’avion s’apprêtait à prendre la piste de décollage avant d’être ramené rapidement au parking.

Selon le commandant de bord assermenté Ngouadje, cité lundi par le quotidien à capitaux privés Mutations «le Dja», déjà victime d’une inondation du cockpit voici trois semaines et qui vient par ailleurs d’effectuer huit rotations ininterrompues entre le Cameroun et l’Arabie saoudite, n’est «pas en bonne santé».


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Un incendie à bord du long-courrier de la Camair-Co

L’incendie s’est déclaré vendredi sur l’un des réacteurs du Boeing 767-300 qui s’apprêtait à partir pour Douala avec 112 passagers à son bord

Un incendie s’est déclaré vendredi, 02 septembre 2016, tard dans la soirée, sur un des réacteurs du Boeing 767-300 («Le Dja») de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) en man uvre à l’aéroport de Yaoundé, et en partance pour la métropole économique, Douala, a-t-appris auprès de l’Autorité aéronautique nationale (CCAA).

Selon cette source, le départ du feu a été signalé sur réacteur N°2 près de l’aile gauche du seul long-courrier dont dispose la compagnie, et l’équipe de pilotage a rapidement alerté la tour de contrôle avant de couper les gaz et de faire débarquer les passagers, au moment où les services spécialisés des sapeurs-pompiers se s’activaient pour parer à toute éventualité.

«Il y a eu plus de peur que de mal», a commenté le chargé de la communication de la CCAA, Joël Wadem.

A en croire d’autres sources autorisées, qui évoquent «un incident mineur», c’est l’avarie d’une carte électronique qui a provoqué la combustion à la sortie du réacteur.

Revenu au pays le 2 juillet dernier après 6 mois de maintenance dans les ateliers d’Ethiopian Airlines, le cockpit du «Dja» a, dans la nuit du 12 au 13 août sur le tarmac de l’aéroport international de Douala, été détruite par les eaux, passées par des hublots laissés ouverts, des pluies torrentielles qui s’abattent dans la ville ces dernières semaines.


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Ma gestion de la Camair a été «exemplaire» compte tenu du peu de moyens mis à ma disposition

Par Yves Mchel Fotso

Yves Michel FOTSO
Président et administrateur de sociétés
Yaoundé, Prison Secondaire du SED, le 18 août 2016

À L’Honorable Oyono Martin
Député RDPC de l’Océan
Assemblée Nationale
Yaoundé

Objet: Ma réponse à votre tribune dans le quotidien Émergence n°808 du lundi 08 août 2016

Honorable Oyono Martin,
C’est avec une attention particulière que j’ai pris connaissance de votre tribune intitulée «Gouvernance et Camair-CO: le choix de la guérison ou de la perfusion?», dans la rubrique «Opinion» du quotidien Émergence n° 808 du lundi 08 août 2016, rubrique dans laquelle vous avez à plusieurs reprise cité mon nom en qualité d’ancien dirigeant de la Cameroon Airlines au titre d’exemples de mauvaise gestion.

En principe, je ne juge pas nécessaire de réagir aux allégations qui sont faites sur ma gestion de la défunte Cameroon Airlines, car elles sont généralement proférées par des personnes en mal de publicité et de notoriété et qui par ailleurs sont mal informées ou de mauvaise foi. Or, depuis que vous avez été l’unique député, sur les 160 que compte le RDPC dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, à avoir le courage de voter selon votre conscience et non par simple discipline de parti le projet de loi sur la réforme du Code pénal récemment présenté par le gouvernement, et que par la suite le chef de l’Etat vous a donné raison, vous êtes devenu pour l’opinion publique sur la scène médiatico-politique une référence en tant que personnalité objective et de bonne foi, c’est-à-dire désormais que votre voix compte et porte et donc, que ce que vous déclarez est d’emblée supposé être véridique.

De ce fait, étant convaincu que c’est simplement parce que vous avez été mal informé, que vous avez porté ces jugements négatifs sur ma gestion passée de la Cameroon Airlines ; jugements, qui cependant, ne peuvent pas résister à une analyse documentée, contextuelle et circonstanciée du mandat qui a été le mien à la tête de la Cameroon Airlines, ainsi que de la gestion qui en a résulté; gestion qui en aucune façon – dois-je souligner d’emblée – n’a porté préjudice ni à la compagnie nationale, ni à l’Etat camerounais. Loin s’en faut! J’ai jugé utile et nécessaire de porter à votre connaissance, sans passion, des éléments probants de compréhension de ma gestion tout en éclairant les lecteurs du quotidien Emergence qui se seront probablement mépris, tout comme vous.

Dans l’article incriminé, vous avez fait référence à Yves Michel Fotso en déclarant, je vous cite : «.En apprenant donc que le plus grand mal dont souffrait la compagnie aérienne nationale n’est pas comme pourrait le croire le commun des mortels, la dette de l’Etat vis-à-vis de Camair-Co…il s’avère que depuis M. Yves Michel Fotso à M. Jean-Paul Nana Sandjo, les cas de conflits d’intérêts et de délits d’initiés n’ont pas manqué d’émailler et de plomber la gestion de la Camair-Co.»

Dans la comparaison négative ci-dessus des gestions de Cameroon Airlines et de Camair-Co, vous avez pointé le doigt sur cinq principaux aspects:

1/ La destination et l’utilisation des énormes ressources versées par l’État.
De là où je me trouve, je ne puis prétendre connaître ni le montant, ni la destination des subventions présentement versées par l’État à la Camair-Co. Cependant, il ne peut y avoir de comparaison sur ce point dès lors que, de juin 2000 à novembre 2003, je vous affirme que la Cameroon Airlines n’a reçu aucune subvention, alors que selon vos déclarations, la Camair-Co ne cesse d’en recevoir.

2/ La dette de l’Etat vis-à-vis de Camair-Co.
Comme au premier point ci-dessus, vous avez assimilé ce problème de dette de l’État vis-à-vis de la Camair-Co à celle de l’Etat vis-à-vis de la Cameroon Airlines sous Yves Michel Fotso, il est évident que je ne puis me prononcer ni sur l’endettement actuel de la Camair-Co ni sur sa créance sur l’Etat étant donné que je ne sais même pas si cette société dispose, depuis son début d’exploitation en 2011 à ce jour, d’une comptabilité et si ses comptes ont jamais été audités et certifiés par un commissaire aux comptes assermenté. En revanche, en ce qui concerne la Cameroon Airlines que j’ai dirigée, permettez-moi de vous dire que lorsque j’ai été nommé, les comptes de mes prédécesseurs n’avaient jamais fait l’objet d’arrêté et encore moins de certification par un commissaire aux comptes, laissant primer un flou sur les comptes.

Contrairement à cela, en bon manager, je me suis immédiatement attelé avec l’approbation de mon Conseil d’administration à rattraper et reconstituer les comptes des exercices 1996-1997, 1997-1998 et 1998-1999 adoptés par les résolutions n°1, n°2 et n°3 du Conseil d’administration du 7 février 2001 (annexes n°2, n°3 et n°4), ceux de l’exercice 1999-2000 adoptés par la résolution n°1 du Conseil d’Administration du 26 juillet 2001(annexe n°5), ceux de l’exercice 2000-2001 adoptés par la résolution n°1 du Conseil d’Administration du 11 juillet 2002 (annexe n°6), et enfin ceux de l’exercice 2001-2002 adoptés par la résolution n°01/99 du Conseil d’Administration du 23 mai 2003 (annexe n°7), lesquels comptes ont tous été certifiés par le cabinet Price Water House Coopers dont Mr Christian Émile Bekolo actuel liquidateur de la société était l’un des associés, et ces comptes faisaient donc ressortir une dette de l’Etat «client» vis-à-vis de la Cameroon Airlines de 22,2 milliards de FCFA au 21 août 2003 (annexe n°8).

A ma prise de fonction, l’endettement global de la société était de FCFA 72 milliards et à la date de mon départ celui-ci avait été ramené à FCFA 38 milliards, alors que disposant de plus d’avions en location, l’importance des charges aurait dû augmenter les pertes d’exploitation et alourdir l’endettement, mais cela n’a point été le cas grâce au fait qu’aucun des contrats signés sous ma gestion ne l’a été avec une garantie bancaire ou l’aval de l’Etat et qu’aucun des actifs de la Compagnie n’a été aliéné ou hypothéqué durant mon mandat.

Vous comprendrez donc aisément, en tant que secrétaire de la Commission de la production et des échanges de l’Assemblée nationale, qu’avec une créance, sur le seul Etat «client», équivalente à près de 40% de son chiffre d’affaires, il était matériellement difficile de détourner des fonds inexistants, d’autant plus que les fournisseurs et les salaires n’étaient justement payés que grâce aux avances faites par les sociétés du Groupe Fotso et grâce à ma caution personnelle auprès des banques et des fournisseurs (annexes n° 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23 et 24).

3/ Le manque criard d’aéronefs
Permettez-moi ici aussi de préciser qu’il est difficile de comparer de façon objective l’exploitation de Camair-Co qui possède trois (03) avions gratuitement mis à sa disposition par l’Etat propriétaire et celle de la Cameroon Airlines de 2000 à 2003 ou l’ensemble des huit avions en exploitation étaient en location ou location/vente, un Boeing 747-300, deux Boeing 767, trois Boieng 757 dont un tout cargo, un Boeing 737 et un Beechcraft 1900.

Lorsque vous découvrirez à quel point notre Compagnie nationale aura été sollicitée et utilisée à travers le monde vous pourrez constater que :

Le drapeau du Cameroun n’a jamais flotté aussi haut que pendant la période courant de mi 2001 à mi 2003.
Le Boeing 767-200, dès son entrée dans la flotte, en Juillet 2001 jusqu’en été 2003, date à laquelle il a connu une panne d’un de ses moteurs, a effectué 7.463 heures de vol, transporté plus de 65.000 passagers et surtout effectué pour des tiers, des vols vers des destinations aussi prestigieuses que la France, les Antilles, l’Afrique du Sud, et l’Arabie Saoudite.

Le Boeing 747-300 quant à lui a, dès son entrée dans la flotte en Octobre 2001 jusqu’à mon départ de la Cameroon Airlines le 03 Novembre 2003, effectué 9.738 heures de vols, transporté 102.000 passagers et surtout effectué des vols sur la France avec des taux de remplissage de 75%, l’Angleterre, l’Italie, l’Uruguay, le Luxembourg, Singapour, le Japon et l’Arabie Saoudite pour des tiers.

Les deux Boeing 767-200 et Boeing 747-300 ont régulièrement établi des ponts aériens entre l’Amérique du Sud, le Cameroun et la République Démocratique du Congo pour le compte des Nations Unies. De même, durant les périodes de pèlerinage musulman, ils ont effectué des ponts aériens avec deux rotations journalières entre le Cameroun d’abord, le Nigeria, le Tchad et le Bénin ensuite, pour rallier la Mecque à Djedda en Arabie Saoudite. On notera avec intérêt que pour le seul pèlerinage musulman de 2002, plus de 40 rotations ont été réalisées pour un convoyage en aller et retour de plus de 23 000 passagers.

Au titre des recettes, grâce à l’apport de ces avions, la Cameroon Airlines a vu son chiffre d’affaires croître de 60 milliards de FCFA en 2001 à 92 milliards de FCFA en 2002, soit une augmentation mémorable de près de 65%. Cela n’était jamais arrivé en 30 ans d’existence de la société !!!

Il n’est pas inutile de préciser à votre appréciation Honorable Oyono que c’est uniquement grâce aux recettes réellement encaissées et aux appuis financiers des sociétés du groupe Fotso que, dès juin 2001, tous les frais opérationnels ont été progressivement réglés en vue du redémarrage des activités d’une compagnie réduite à l’état végétatif au moment de ma nomination.

Aussi, suis-je en droit d’affirmer sans que cela puisse être contredit que les décisions du Conseil d’Administration en 2001 d’augmentation de la flotte furent stratégiquement judicieuses et surtout profitables pour la Cameroon Airlines et le Cameroun au moins à six titres :

a)- Sur le plan des recettes financières engrangées ainsi que je l’ai démontré ci-dessus. Les pertes cumulées des quatre exercices budgétaires qui ont précédé mon arrivée à la Cameroon Airlines, soit les années 1996/1997, 1997/1998, 1998/1999 et 1999/2000 s’élevaient à -33 954 113 000 de FCFA (-Trente trois milliards neuf cent cinquante quatre millions cent treize mille FCFA).

Pour l’exercice 2000/2001, j’ai non seulement arrêté l’hémorragie, mais j’ai réussi à inverser la tendance avec un résultat bénéficiaire de +1.963.161.000 FCFA (+Un milliard neuf cent soixante trois mille cent soixante et un mille FCFA) (annexe n°6). En ce qui concerne l’exercice 2001/2002, malgré le début d’interférence du Cabinet APM dès la mi parcours de l’exercice, et les réticences du Commissaire aux Comptes qui avait perdu sa neutralité de valider des comptes encore en amélioration, le résultat négatif a pu être limité à -2.143.713.000 FCFA (-Deux milliards cent quarante trois millions sept cent treize mille FCFA), ce qui signifie qu’en cumulé sur ces deux premiers exercices, j’ai réussi à pratiquement équilibrer l’exploitation de la société et cela sans tenir compte du manque à gagner en frais financier lié à la mauvaise volonté du ministère des Finances à mon égard qui a trouvé le moyen de cumuler jusqu’à 22 milliards de FCFA d’arriérés qui, pris au cours du refinancement auprès des banques de l’ordre de 15% l’an, aurait représenté en termes de frais financier un gain annuel potentiel de 3,3 milliards de FCFA , soit 6,6 milliards sur les deux exercices et j’aurais ainsi réalisé un bénéfice cumulé de l’ordre de 4,5 milliards de FCFA. L’exercice 2003 n’a malheureusement pas été arrêté, car bien évidemment dès mon limogeage le 3 Novembre 2003, mon remplaçant, s’est bien gardé de maintenir à jour la comptabilité de la société, j’ai cependant reçu les félicitations du Conseil d’Administration par résolution n°04/96 du 24 janvier 2003, pour avoir ramené le découvert bancaire de 18 milliards de FCFA à moins de 7 milliards de FCFA (annexe n° 25).

b)- Sur le plan statistique du nombre de passagers transportés (important pour la valorisation de la Compagnie dans le cadre, de sa privatisation annoncée à l’époque);

c)- Sur le plan de la diffusion de l’image du Cameroun qui a vu son pavillon national flotter à travers les aéroports de pratiquement tous les continents ;

Yves Michel Fotso
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d)- Sur le plan du prestige et de la crédibilité de la compagnie : alors qu’à mon arrivée à la tête de la société en Juin 2000, les Nations Unies, la Banque Mondiale et l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun avaient classé la Cameroon Airlines sur la liste des Compagnies aériennes interdites pour les déplacements de leurs agents et officiels, j’ai réussi à redorer le blason et l’image de la société, à telle enseigne que la Compagnie fut par la suite sollicitée pour plusieurs missions des Nations-Unies. De même fut-elle retenue pour transporter en urgence en septembre 2002, les candidates au très prestigieux concours Miss Monde d’Abuja au Nigéria à Londres. Je crois modestement avoir contribué, avec le concours dévoué du personnel de la société, à améliorer la perception de l’image de la Compagnie, tant par ses partenaires, fournisseurs que par ses clients (lettre du Président Directeur Général d’AIR France annexe n°26) que par sa tutelle technique (lettre de l’ancien Ministre des Transports Monsieur TSANGA ABANDA annexe n°27).

e)- Sur le plan social avec le paiement régulier des salaires des agents et leur valorisation professionnelle (il est important de souligner que le personnel de la Cameroon Airlines n’a jamais déclenché de mouvement de grève durant mes quarante mois de direction). Ce qui n’était pas le cas avant mon arrivée ; ce qui ne sera plus le cas quelque temps après mon départ ;

f)- Sur le plan enfin de la gestion et de la bonne gouvernance d’entreprise: lorsque j’arrive à la tête de la Cameroon Airlines, celle-ci est dépourvue de comptabilité depuis près de cinq (5) ans sans que cela n’émeuve personne ; et surtout pas Monsieur Emile BEKOLO, l’actuel liquidateur qui était pourtant l’un des deux associés du Cabinet Price Waterhouse Coopers en charge du commissariat aux Comptes de la société.

C’est donc de ma seule initiative et du fait de mon souci de clarté des comptes et de transparence dans la gestion que les comptes sont arrêtés et soumis à certification.

4/ Il s’avère que depuis Yves Michel Fotso à Jean-Paul Nana Sandjo, les cas de conflits d’intérêts et de délits d’initiés n’ont pas manqué d’émailler et de plomber la gestion de la Camair-Co.

Honorable Martin Oyono, comme je l’ai dit plus haut, vous êtes désormais qualifié d’élu dont la moralité et l’honnêteté intellectuelle ne souffrent d’aucune contestation, c’est la raison pour laquelle je ne puis ici parler de diffamation, je suis persuadé que vos informateurs vous ont simplement induit en erreur, car, je vous le déclare haut et fort, je mets quiconque au défit d’apporter la preuve que j’ai à un quelconque moment de ma période de gestion de la Cameroon Airlines profité du moindre avantage ou bénéficié d’un quelconque privilège par ma fonction, bien au contraire, comme vous pourrez le découvrir à la lecture de la réclamation de mes droits légaux à ce jour non payés (annexe n°28) et du PV de mon audition par le Service central de recherches judiciaires de la gendarmerie nationale en date du 05 février 2014 sur instruction du procureur général du TCS, c’est plutôt moi qui ai subi des pertes financières pour avoir géré avec trop d’engouement et de passion la Cameroon Airlines (annexe n°29).

En fait, si ma gestion de la Cameroon Airlines n’avait pas été exemplaire compte tenu du manque de moyens mis à ma disposition, aucun observateur averti du fonctionnement de la société de 2000 à 2003 et connaissant les relations conflictuelles (dans l’intérêt exclusif de la société dont j’avais la responsabilité) que j’ai entretenues avec le ministre de tutelle de la Cameroon Airlines, le ministre des transport de l’époque, Monsieur Joseph Tsanga Abanda et sur une certaine période avec Air France, ne pourrait contester l’intensité du message reçu d’une part de l’ancien ministre et je le cite:

<> (Annexe n°27)

Et d’autre part du président directeur général d’Air France, Monsieur Jean-Cyrill Spinetta, à la date de mon départ de la direction de la compagnie dont voici la teneur :

«Cher Yves Michel
C’est avec regret que j’apprends votre départ de la Direction de Cameroon Airlines. Nous sommes dans une industrie à l’économie fragile où les marges de man uvre sont étroites. Dans les cas de grande difficultés la cohésion de tous les acteurs est indispensable et le passé récent d’Air France en témoigne, le concours des actionnaires de référence est déterminant. Vous savez que l’appui d’Air France ne vous a pas fait défaut.

Je reste convaincu que l’intérêt de nos deux pays est d’avoir chacun une compagnie nationale forte. C’est en ce sens que nous étions convenus de développer un accord de partenariat à long terme. Je tiens à vous remercier pour les efforts que vous avez déployés pour rapprocher nos deux compagnies. Je ne doute pas que cette impulsion sera reprise et poursuivie par la nouvelle direction générale.

Soyez enfin assuré que je garde un excellent souvenir de la détermination et de l’enthousiasme dont vous avez fait preuve à la tête de Cameroon Airlines. L’avenir dira peut-être que vous avez eu raison trop tôt.

Je vous prie de croire à l’assurance de mes sentiments les plus amicaux. Bien à vous».

Voilà deux témoignages, parlants, si vous voulez, qui en disent long, sur la perception de ce que j’ai réussi à réaliser à la Cameroon Airlines. Ce n’est donc pas un vague sentiment du devoir accompli que j’éprouve, mais une réelle et légitime satisfaction pour ces félicitations venant de deux personnalités qui n’avaient aucun intérêt à me gratifier ainsi de leurs encourageantes et perspicaces appréciations.

Pensez donc : l’une de ces personnalités n’est autre que l’ancien ministre camerounais des Transports dont l’estime qu’il avait de moi vient notamment du fait qu’à plusieurs reprises, j’ai eu à refuser de m’exécuter par rapport à des instructions venant d’en haut et même les siennes, que je considérais contraires aux intérêts de la Cameroon Airlines que je dirigeais (billets d’avion gratuits ou prise en charge des dépenses personnelles, etc.) La seconde personnalité, est l’ancien patron français d’une des premières compagnies aériennes du monde dont j’ai pourtant, été contraint, dans la bataille commerciale féroce entre nos entreprises, de faire bloquer à Douala un des avions Air-Bus A-340 pendant trois jours, en pleine période des fêtes de fin d’année 2001. Pour en arriver à une telle décision, j’avais privilégié les intérêts de la société que je dirigeais aux détriments de mes relations personnelles avec la France.

Comme le patron d’Air France, tous les agents intellectuellement honnêtes et objectifs de la Cameroon Airlines continuent, selon les informations qui me parviennent, à reconnaître que j’ai été l’un des meilleurs gestionnaires, sinon le meilleur et de loin, que la compagnie a eu à sa tête. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Comme le prouve, tout aussi amplement, l’évolution régulière des carrières du personnel suivant son cours normal indépendamment des élans de ségrégation tribales si courantes dans les sociétés d’Etat.

Curieusement, sur le volet de la gestion et de la bonne gouvernance dans l’entreprise, tous les pourfendeurs se gardent bien de mentionner que les multiples forces centrifuges et centripètes, liguées contre ma personne aujourd’hui, ne se servent que des mesures de transparence ré-instituées à la Cameroon Airlines durant mon administration pour m’accuser, alors que j’ai remédié à l’absence de baromètre de gestion indispensable pour un management moderne: au lieu d’en être félicité, voilà que cela se retourne contre moi.

Aucun de mes prédécesseurs, ni mon remplaçant, parmi les tous-derniers dont le savoir-faire et le grand art de la bonne gestion ont précipité la Cameroon Airlines dans le coma, n’a eu droit au traitement odieux qui m’est réservé.

5/ « .les managements successifs ayant eux-mêmes poussé l’audace comme pour le cas de Yves Michel Fotso d’après nos informations à créer des structures qui allaient devenir des prestataires de l’entreprise qu’il était censé gérer avec neutralité et intégrité. ».
Vous conviendrez certainement avec moi, Honorable Oyono après les éléments de preuves ci-dessus, de ma gestion en bon père de famille de la Cameroon Airlines; que cette allégation de structures que j’aurais créées pour qu’elles deviennent prestataires de la Cameroon Airlines que je gérais est fallacieuse.

En effet en quarante (40) mois à la tête de la Cameroon Airlines, sur les neuf (09) points de la plainte avec constitution de partie civile de M. Bekolo liquidateur de la Camair (annexe n°31) je n’ai eu à signer l’ordre de paiement que d’une seule facture, celle de Aircraft Incident Recovery le 6 avril 2001 (annexe n°32) et cela sur instruction préalable et écrite du Ministre des Transports (annexe n°33).

Comment est-il donc possible, que Yves Michel Fotso qui n’a jamais ni signé, ni ordonné le paiement des huit autres documents de la plainte, soit alors seul accusé dans cette présumée affaire de détournement ?

Comment, si réellement détournement il y a eu, Yves Michel Fotso aurait-il pu avoir détourné seul sans aucun complice plus de 69 milliards FCFA ? Comment était-il possible que le commissaire aux comptes, aujourd’hui liquidateur, ne se soit pas rendu compte du détournement d’une somme aussi colossale avant de certifier les comptes de sa gestion ?

Comment moi, Yves Michel Fotso, seul parmi près de 1.300 agents, j’aurai pu tromper tout le monde, le Conseil d’administration, le personnel et le commissaire aux comptes, et détourner plus de 100% du chiffre d’affaires de l’exercice 2000-2001 de la Cameroon Airlines et que ce ne soit que dix ans après que l’ancien commissaire aux comptes devenu liquidateur s’en aperçoive?

En fait la vraie question qu’il faudrait poser et se poser est celle de savoir si la Cameroon Airlines aurait réellement pu disposer entre 2000 et 2003 d’un pactole de 70 milliards de FCFA!

A l’heure du bilan et face à l’acharnement judiciaire dont je suis l’objet, grand est mon souhait que soit esquissée par des personnes indépendantes, une comparaison de la gestion de la Cameroon Airlines avant, pendant et après mon passage.

Seule une telle comparaison permettrait en effet à tous de se faire une idée précise de mes performances, et du caractère désintéressé de la gestion qui aura été la mienne.

Honorable Oyono Martin, j’espère ici avoir pu vous apporter les éléments d’appréciation de ce qu’a été ma gestion en tant que Administrateur Directeur Général de la Cameroon Airlines de juin 2000 à novembre 2003.

Parfaite considération


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Cameroun: Ernest Dikoum nommé directeur général de la Camair-Co

L’ancien directeur régional de la compagnie Emirates pour le Sénégal et la Guinée, a été placé à cette fonction, lundi, en remplacement de Paul Nana Sandjo, limogé sur décret du chef de l’Etat

Paul Nana Sandjo n’est plus directeur de la Camair-Co. Deux ans après sa nomination, il laisse son siège à Ernest Dikoum, précédemment directeur régional de la compagnie Emirates pour le Sénégal et la Guinée. Ainsi en a décidé le président le président de la République, Paul Biya, qui a signé lundi, 22 août 2016, un décret qui entérine les résolutions du Conseil d’administration extraordinaire de la Camair-Co tenu ce jour à Yaoundé sous la présidence du ministre des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o. Le nouveau promu aura fait un plus de deux ans au poste (juin 2014 – août 2016).

Le 07 juillet 2016, Paul Nana Sandjo qui avait sollicité la certification de «dirigeant responsable» auprès de Autorité aéronautique civile nationale (CCAA), s’est vu opposer une fin de non-recevoir. «Je suis au regret de vous informer que votre candidature à cette fonction n’est pas acceptable du fait que vous avez fait office de dirigeant responsable pendant plus de 2 ans, mais la performance de sécurité de votre compagnie est restée préoccupante avec de nombreuses constatations d’audits de supervision de sécurité encore ouvertes, démontrant un encadrement insuffisant de la compagnie sur le plan technique», avait indiqué l’instance dans une réplique.

Moins d’un mois avant la suspension de Paul Nana Sandjo, le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, avait adopté le plan de relance de la Camair-Co proposé par Boeing. Lequel inclue l’acquisition de 14 aéronefs et une subvention financière de 327 milliards de FCFA sur une période de cinq ans.

Ce plan était la condition au déblocage des 35 milliards de FCFA, objet d’une convention de prêt signée en mi-juin 2015 avec un pool de banques.

«La dette qui est extrêmement lourde est estimée à près de 35 milliards de F CFA, dont une grande partie composée de fournisseurs dits bloquants pour lesquels la dette est exigible à court terme et dont le non-paiement peut à tout moment arrêter l’exploitation. C’est notamment le cas des loueurs d’avions, des fournisseurs de carburant, des services d’assistance au sol, des services de navigation aérienne.

A cette situation peu reluisante, il faut ajouter une flotte de cinq avions notoirement insuffisante aux plans quantitatif et qualitatif composée : d’un Boeing 777 le Dja, propriété de Camair-Co ; de 2 Boeing 737-700, loués ; de 2 MA 60, propriété de Camair-Co» avait expliqué le ministre des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o, dans une interview publiée le 21 juin par la presse publique.

Alors que le gouvernement camerounais se déployait pour permettre à la compagnie aérienne nationale de reprendre son envol définitif, une décision de l’autorité aéronautique était tombée, lui interdisant de voler vers l’Europe.

Il lui était reproché d’avoir envoyé à l’Agence européenne pour la sécurité de l’aviation un dossier incomplet, l’exposant alors à l’interdiction de desserte du continent européen.

Cette décision a été levée le 01er août, à l’issue d’une concertation tripartite entre le ministère des Transports, la Camair-co et la Cameroon civil aviation authority.

Un autre décret présidentiel, lu sur la radio nationale au journal de 17h, nomme le ministre délégué aux Transports, Mefiro Oumarou, comme président du Conseil d’administration. Il remplace à ce poste Edouard Akame Mfoumou également limogé ce lundi.

«Pour le président de la République, le redressement de Camair-Co est un impératif catégorique. Notre compagnie doit absolument reprendre sa place parmi le fleuron de l’économie nationale et parmi les plus grandes compagnies dans le monde. Monsieur le directeur général vous êtes un grand professionnel du transport aérien, vous avez une longue expérience, mettez-vous au travail et nous vous attendons aux résultats», a déclaré Edgard Alain Mebe Ngo’o à l’intention du nouveau directeur général.

Ernest Dikoum est le sixième directeur général nommé à la Camair-Co en l’espace de cinq ans. Pour rappel, la nouvelle compagnie aérienne du Cameroun a été lancée le 28 mars 2011.

Ernest Dikoum, photo d’illustration
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Le Cameroun consacre 9,4 milliards de F pour améliorer son agriculture

L’augmentation d’environ 3 milliards de FCFA dans l’enveloppe par rapport au précédent exercice, devrait permettre à l’IRAD de poursuivre et d’étendre la recherche dans le secteur agricole

Le Cameroun va consacrer une enveloppe de 9,4 milliards de francs CFA cette année pour l’amélioration de son agriculture, a-t-on appris ce lundi 22 août 2016 au terme de la 35ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD).

L’augmentation d’environ 3 milliards de francs CFA de cette cagnotte par rapport au précédent exercice, devrait amener l’IRAD, à poursuivre et à étendre la recherche dans le secteur agricole.

Une nouvelle qui intervient quelques jours après la mise en valeur de 12 nouvelles variétés par l’IRAD, ainsi que la mise sur le marché des boutures améliorées du manioc, et d’autres découvertes vidant l’amélioration de la productivité agricole au Cameroun.

En plus des cultures vivrières et des produits maraichers, l’IRAD entend également mettre un accent sur l’amélioration de la culture de rente, ce qui devrait se traduire par les nouveaux types de semences pour la culture du palmier à huile et du cacao notamment.

Par ailleurs, le Conseil a apprécié et félicité
l’entreprise pour sa participation au 44éme Salon international des inventions de Genève en Suisse au mois d’avril 2016 où l’IRAD s’est distingué par la qualité de ses résultats, et a remporté quatre médailles d’or avec les quatre produits de recherche présentés, honorant ainsi les efforts du Cameroun sur le plan international.


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La qualité de «dirigeant responsable » refusée à Jean Paul Nana Sandjo

Le directeur général de la compagnie aérienne camerounaise, Camair-Co, qui avait sollicité cette certification auprès de la CCAA, s’est vu opposer une fin de non-recevoir

La qualité de «dirigeant responsable» a été refusée au directeur général de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co), Jean Paul Nana Sandjo, qui avait sollicité cette certification auprès de l’Autorité aéronautique civile nationale (CCAA), a-t-on appris de sources proches du dossier.

En réponse à sa sollicitation écrite datée du 7 juillet dernier, dans laquelle il faisait part de sa disponibilité à passer l’interview dans le cadre du processus d’acceptation de cette aptitude, il se voit opposer une fin de non-recevoir par la directrice générale de ladite Autorité, Paule Assoumou Koki.

«Je suis au regret de vous informer que votre candidature à cette fonction n’est pas acceptable du fait que vous avez fait office de dirigeant responsable pendant plus de 2 ans, mais la performance de sécurité de votre compagnie est restée préoccupante avec de nombreuses constatations d’audits de supervision de sécurité encore ouvertes, démontrant un encadrement insuffisant de la compagnie sur le plan technique», peut-on lire dans cette réplique que APA a pu consulter.

Pour la patronne de la CCAA, un grand nombre des infractions constatées portent sur des points directement attribuables au dirigeant responsable.

Par ailleurs, poursuit-elle, le curriculum de Jean Paul Nana Sandjo montre qu’il n’a «pas suivi de sensibilisation relative à cette responsabilité comme l’Autorité aéronautique l’avait sollicité».

Le dirigeant responsable n’étant pas nécessairement le directeur général, Paule Assoumou Koki demande toutefois au directeur général de la compagnie aérienne nationale de lui proposer une autre candidature au poste «qui soit acceptable pour la CCAA», selon les directives qui lui avaient été transmises par le passé.

Selon le vocabulaire de l’aviation, le terme «dirigeant responsable» signifie le directeur général, le président, le président-directeur général de l’organisme exploitant qui, en vertu de sa position, a la responsabilité globale de la gestion d’un organisme.

Ledit dirigeant a ainsi la responsabilité globale du système qualité de l’entreprise sur les plans de la fréquence, de la forme et de la structure des revues de direction.

En termes de formation scolaire, académique et professionnelle, le curriculum vitae officiel de Jean Paul Nana Sandjo indique qu’il a suivi des formations d’électromécanicien (entretien avions, 1979-1982), et est titulaire d’un brevet de pilote privé obtenu à l’Ecole de pilotage de Meaux Esbly en France (1982-1984).

Jean Paul Nana Sandjo, photo d’illustration
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Camair-Co: la Ccaa lève la mesure de suspension des vols vers l’Europe

La décision a été communiquée lundi, au terme d’une concertation tripartite entre le ministère des Transports, la compagnie aérienne nationale et la Cameroon civil aviation authority

La Cameroon Civil Aviation Authority (Ccaa) a levé les mesures de restriction des vols Camair-Co vers l’Europe selon un communiqué publié lundi 01 août 2016 par le ministre des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o.

La compagnie aérienne nationale du Cameroun reprendra bientôt ses vols vers l’Europe. C’est à l’issue d’une concertation tripartite entre le ministère des Transports, la Camair-co et la Cameroon civil aviation authority que la décision a été prise.

Cette levée de suspension fait suite à la validation du plan de redressement de Camair-Co par le président de la République, Paul Biya. Ce plan de redressement de Camair-Co proposé par Boeing Consulting prévoit 27 destinations dont cinq intercontinentales (Paris, Bruxelles, Washington, Wangzhou), 13 régionales et neuf domestiques; l’acquisition de neuf nouveaux avions.

En rappel, cette suspension pesait sur la compagnie depuis juin 2016. La Ccaa avait décidé de suspendre les vols de la compagnie aérienne surendettée Camair-Co vers l’Europe. Pour expliquer sa décision de restreindre son certificat de transporteur aérien « en excluant la zone Europe », Paule Assoumou Koki, directrice de la Ccaa évoquait un « état d’impréparation » à un audit majeur de l’AESA qui compromet ses perspectives d’exploitation eu Europe « mais également entamait la crédibilité de l’ensemble de l’aviation camerounaise ».


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Camair-Co: Paul Biya valide le plan de relance dressé par Boeing

Dans un communiqué lu sur les antennes de la radio publique nationale, le chef de l’Etat camerounais a félicité la firme américaine pour son professionnalisme et la pertinence de ses analyses

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a validé le plan de redressement de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) confié en mi-décembre 2015 à la firme américaine Boeing Consulting, rapporte un communiqué signé du ministre des Transports Edgard Alain Mebe Ngo’o, et rendu public ce mardi 26 juillet 2016.

A l’auditeur, le président de la République a exprimé « toute son appréciation pour son professionnalisme et la pertinence de ses analyses », souligne le communiqué, ajoutant que « le plan sera mis en uvre incessamment ».

Même si les termes des conclusions de l’auditeur n’ont pas été explicités, l’on peut affirmer, s’appuyant sur des sources très introduites, que Boeing Consulting a fait une proposition de réseau comprenant l’ensemble des dessertes, soit 27 au total dont 9 domestiques, 13 régionales et 5 intercontinentales.

En matière d’acquisition, Boeing préconise, en plus des cinq aéronefs dont dispose actuellement la Camair-Co, que le pays puisse acquérir neuf autres appareils entre 2019-2020.

L’adoption du plan de relance de la compagnie était la condition au déblocage des 25 milliards FCFA, objet d’une convention de prêt signée en mi-juin 2015 avec un pool de banques.

Cette enveloppe, qui constitue la 1ère phase d’un financement dont les besoins totaux se chiffrent à 30 milliards FCFA, doit être dédiée à l’achat de nouveaux aéronefs ainsi qu’à l’acquisition d’équipements de maintenance.

Camair-Co, constituée à 100% de capitaux publics et qui a officiellement démarré ses activités le 28 mars 2011, croule aujourd’hui sous un endettement de quelque 35 milliards FCFA et un déficit mensuel d’exploitation de 1,5 milliard FCFA.

Sa privatisation, totale ou partielle, est évoquée depuis des années par le gouvernement camerounais.

Paul Biya, chef d’Etat camerounais (photo archive).
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Camair Co: le Boeing 767 de retour au Cameroun

Le Dja, en provenance de l’Ethiopie, a été accueilli samedi, 02 juillet à Douala, par le directeur général de la compagnie aérienne camerounaise, Jean-Paul Nana Sandjo

Le Boeing 767 de la compagnie aérienne camerounaise (Camair-Co) a été accueilli le samedi 02 juillet 2016 à Douala, la capitale économique camerounaise, par le directeur général de la Camair Co, Jean-Paul Nana Sandjo.

En bon état technique, le Dja a atterri sur le tarmac de l’aéroport international de Douala. Vu de l’extérieur comme de l’intérieur, l’appareil brille d’une nouvelle jeunesse.

Le Boeing 767 revient rajeuni, après avoir passé six mois en Ethiopie pour maintenance technique. Tout est propre, des sièges comme l’espace réservé aux commodités. « Le Boeing 767 est prêt pour le voyage, tout a été remis à neuf. Il peut reprendre les vols. Enfin nous aurons un avion confortable différent de celui que nous utilisions jusqu’à maintenant. Nous avons fait un travail de fond par rapport à la qualité des services que nous avons activement améliorée », a déclaré Jean-Paul Nana Sandjo.

Le Boeing 767A d’une capacité de 220 passagers transportait uniquement à son bord, l’équipage, notamment les pilotes et des mécaniciens. Le directeur général est ses collaborateurs travaillent déjà pour la reprise de service du Boeing.


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La Camair-Co sous le coup d’une interdiction de desservir l’Europe

Cette décision vient de l’Autorité aéronautique camerounaise qui reproche à la compagnie camerounaise d’avoir soumis une documentation incomplète à l’Agence européenne pour la Sécurité de l’Aviation

Alors que le gouvernement camerounais s’est engagé à tout mettre en uvre pour permettre à la compagnie aérienne nationale de reprendre son envol définitif, une décision de l’autorité aéronautique lui interdit désormais de voler vers l’Europe.

L’Autorité aéronautique du Cameroun interdit à la compagnie aérienne Camerooon Airlines Corporation (Camair-Co) de voler désormais en direction de l’Europe. Cet organisme qui gère l’activité du transport aérien et de l’aviation civile en général au Cameroun a transmis une correspondance, dont la presse a eu copie, au directeur général de Camair-Co dans laquelle il lui signifie la décision et les motivations qui la fondent.

On y apprend que l’Autorité aéronautique du Cameroun a reçu et examiné les éléments du dossier envoyé par Camair-Co à l’Agence européenne pour la sécurité de l’aviation. Ces derniers seraient, à en croire l’agence, incomplets et exposent la compagnie à l’interdiction de desserte du continent européen.

Pour Paule Assoumou koki, Directrice de l’Autorité aéronautique qui a signé le document, il s’agit d’une impréparation qui compromet non seulement les perspectives d’exploitation de Camair-Co en zone Europe, «mais également entame la crédibilité de l’ensemble de l’aviation civile camerounaise»].

Avant donc que la décision de l’agence européenne pour la sécurité de l’aviation ne soit connue, la directrice de l’Autorité aéronautique fait savoir au directeur de Camair-Co qu’elle a pris à titre conservatoire la décision de restreindre le certificat de transport aérien de la compagnie en excluant la zone Europe.

Pour le directeur général de Camair-Co, Jean Paul Nana Sandjo, cette mesure est «inopportune, injustifiée et s’assimile à un abus d’autorité, Camair-co n’ayant enfreint aucune des lois et règles et autres textes qui régissent l’exercice de l’aviation civile au Cameroun.
Quand bien même elle aurait été prise dans l’intérêt de la compagnie aérienne nationale, sera interprétée tant par l’opinion publique, par les passagers que par l’Union européenne elle-même, comme une sanction. Cela risque de créer un précédent et produire un effet contraire à celui qui était envisagé par la CCAA»
, a-t-il décla,ré dans une correspondance adressée au ministre des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o.


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Camair-Co: une dette d’environ 5 milliards de F à éponger

Il s’agit pour la compagnie aérienne camerounaise de payer les prestations pour la maintenance du Dja, le solde de deux mois de salaires des employés et la location de deux avions Boeings 737-700

Une dette de plus de 5 milliards de FCFA. Voilà ce qui risque d’être indigeste pour la Compagnie aérienne nationale du Cameroun, Camair Co. Si la dette n’est pas réglée dans les plus brefs délais, les avions la compagnie seront bientôt cloués au sol. D’où l’«appel à l’aide» que le Directeur Général de la compagnie, Nana Sandjon Jean Paul, a adressé au ministre des Finances camerounais.

Dans une correspondance, estampillée «Très Urgent» datée du 13 juin 2016, le dirigeant de Camair-co décrit une situation très alarmante. Premier écueil, le seul avion long- courrier de Camai-co, «Le Dja», surnom du Boeing 767-300, en réparation depuis novembre 2015 en Ethiopie, redevenu disponible depuis la semaine dernière et prêt à être exploité, est encore cloué au sol pour facture non réglée. Et pourtant son premier vol était programmé pour ce dimanche 19 juin 2016.

«J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que les travaux de visite technique «Check – C» du Boeing 767-300 ER, le Dja en Ethiopie sont maintenant terminées, le retour de cet aéronef au Cameroun est prévu le samedi 18 juin 2016 et la remise en exploitation commerciale à partir du dimanche 19 juin 2016. Tel que nous l’avons mentionné dans une précédente correspondance, les créances de l’Ethiopian Airlines (1 milliards de FCFA), de Honeywell (900 millions de CFCA), de Willis Lease et AJW (475 millions de FCFA), totalisant 2,375 milliards de FCFA doivent préalablement être payées avant la remise en service du Dja».

Pour cause, Ethiopian Airlines, qui a assuré la maintenance du Dja, Honeywell (données de navigation aériennes), et Willis-Lease/AJW-Aviation (location des deux moteurs) réclament sans délais le paiement de leurs prestations.

Autre problème, toujours selon Nana Sandjo Jean Paul, la menace d’ACG, loueur de deux Boeings de la compagnie, qui tarde à se faire régler des factures arrivées à échéance, pour un montant de 1, 480 milliards de FCFA. «Il y a un risque imminent de saisie d’un de nos Boeings 737-700 si les créances de ce loueur ne sont pas payées immédiatement» a-t-il déclaré.

A cela s’ajoute d’autres prestataires mécontents, ainsi que les employés Camair-co qui seront bientôt à deux mois sans salaires.


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«Camair-Co est confrontée à des difficultés incontestables» selon le MINT

Dans une interview accordée à la presse publique, le ministre camerounais des Transports indique que la Camair-Co fait face à une dette estimée à environ 35 milliards de FCFA

Sale temps pour Camair-Co. La compagnie aérienne camerounaise croule sous le poids des dettes. Pour le ministre des Transports (MINT), Egard Alain Mebe Ngo’o, les problèmes que rencontrent cette structures sont «incontestables».

Dans une interview publiée mardi dans la presse publique, il a indiqué que les charges de la Camair-Co sont supérieures aux recettes d’exploitations, avec un déficit budgétaire d’1,5 milliard de FCFA par mois.

[i «La dette qui est extrêmement lourde est estimée à près de 35 milliards de F CFA, dont une grande partie composée de fournisseurs dits bloquants pour lesquels la dette est exigible à court terme et dont le non-paiement peut à tout moment arrêter l’exploitation. C’est notamment le cas des loueurs d’avions, des fournisseurs de carburant, des services d’assistance au sol, des services de navigation aérienne. A cette situation peu reluisante, il faut ajouter une flotte de cinq avions notoirement insuffisante aux plans quantitatif et qualitatif composée : d’un Boeing 777 le Dja, propriété de Camair-Co ; de 2 Boeing 737-700, loués ; de 2 MA 60, propriété de Camair-Co», a-t-il indiqué.

Selon Edgard Alain Mebe Ngo’o, les difficultés que traversent la Camair-Co sont davantage favorisée par une flotte jugée «insuffisante pour couvrir son réseau» et «inadaptée à la concurrence». Toute chose à l’origine de la désorganisation de l’exploitation qui entraine les annulations de vols, la qualité approximative du service, la saisie des avions et le retard dans les paiements des salaires.

A en croire le MINT, même l’acquisition des deux aéronefs de type MA60 et les deux avions Boeing 737-700 acquis par le Cameroun n’a pu résoudre le déficit, sus-mentionnée, de la flotte. «Les Boeing, même pleins à toutes les rotations, ont un coût d’exploitation très élevé. Ensuite il y a lieu de préciser que les deux MA60 entrent en exploitation après près d’un an d’immobilisation au sol, les équipages qui avaient été formés sont devenus inopérationnels du fait de la même immobilisation. Il a fallu renvoyer ces équipages en recyclage en Chine, d’où ils ne sont revenus que quatre mois après», a souligné Edard Alain Mebe Ngo’o.


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Cameroun: les journaux préoccupés par la Sodecoton et la Camair-Co ce 21 juin

Les journaux parus ce mardi dans le pays consacrent l’essentiel de leurs gros titres au limogeage du directeur de la Sodecoton et à la dette qu’enregistre la compagnie aérienne Camair-Co

La situation difficile que connaissent la Société de développement du coton (Sodecoton) et la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) a retenu l’attention des journaux du pays parus mardi

A l’issue d’une session extraordinaire du conseil d’administration de la première structure citée, tenue la veille, le directeur général, Abdou Namba, en poste depuis 3 ans, a naturellement été limogé pour incompétence, se satisfait le quotidien à capitaux privés Emergence qui se targue d’avoir été le premier à l’annoncer.

Son remplaçant Mohamadou Bayero, opine son confrère gouvernemental Cameroon Tribune, hérite effectivement d’une entreprise en crise : la société accuse d’importantes pertes financières, pour la deuxième année consécutive.

Le nouveau venu devra ainsi établir un climat de confiance et de collaboration avec les différents partenaires, procéder à un audit interne, remobiliser et responsabiliser l’ensemble du personnel, veiller à l’effectivité des mécanismes de contrôle permanent.

i «Le gouvernement exige du nouveau venu l’amélioration du management de l’entreprise et l’accroissement de sa performance»], ajoute Mutations qui rappelle que la SODECOTON a, au cours des deux dernières années, cumulé des pertes financières tournant autour de 30 milliards FCFA du fait, aussi, d’une conjoncture internationale défavorable.

Et le géant de l’agroalimentaire n’est pas le seul dans la tourmente, renchérit Le Quotidien de l’Economie qui cite également la Camair-Co dans la liste des canards boiteux : la compagnie publique a en effet besoin dans l’urgence d’une perfusion financière de l’ordre de 5,5 milliards FCFA si elle veut récupérer son Boeing 767-300 long-courrier, bloqué à Addis-Abeba après des opérations de maintenance.

Cette somme, attendue du ministère des Finances, pourrait aussi lui permettre de se relancer alors qu’elle ploie sous une dette abyssale,

C’est que, souffle Cameroon Tribune, de nombreuses questions surgissent sur la vie et la survie de «l’Etoile du Cameroun» qui n’est presque jamais sortie de la zone de turbulences.

«Les charges sont largement supérieures aux recettes d’exploitation et le déficit d’exploitation est d’environ 1,5 milliard par mois. La dette fournisseur qui est extrêmement lourde est estimée à près de 35 milliards de FCFA, dont une grande partie composée de fournisseurs dits bloquants pour lesquels la dette est exigible à court terme et dont le non-paiement peut à tout moment arrêter l’exploitation», énumère le ministre des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o.

Selon lui, la mise en uvre du business-plan, ou du plan de relance, élaboré et proposé par l’américain Boeing, nécessitera des moyens importants et nécessairement du temps.

Mais, s’empresse d’ajouter le membre du gouvernement, si la santé de Camair-Co est fort préoccupante, la compagnie nationale «est loin d’être condamnée à mourir».


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La Camair-Co certifiée IOSA (directeur général)

Une cérémonie a été organisée à cet effet jeudi à Yaoundé en présence du ministre camerounais des Transport, Edgar Alain Mebe Ngo’o

La Compagnie nationale de transport aérien (Camair-Co) se félicite d’avoir obtenu la certification IOSA. Pour célébrer cet évènement, une cérémonie a eu lieu ce jeudi, 07 avril 2016 à Yaoundé sous la présidence du ministre camerounais des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o. Par cette certification, la Camair-Co se conforme aux normes internationales en vigueur dans le domaine des transports aériens. Notamment les règlementations OACI, FAA et JAA.

«Nous pouvons désormais bénéficier de toutes sortes d’accords aériens bilatéraux avec n’importe quelle compagnie aérienne dans le monde. Nous avons maintenant la possibilité de conduire nos passagers au-delà de Charles de Gaulles jusqu’à leur destination finale, sans autre formalité de police ou de réenregistrement de bagages. La correspondance étant assurée à Paris en zone internationale par la compagnie aérienne avec laquelle nous aurons passé un accord interligne sur le trajet concerné», a indiqué le directeur général de la Camair-co, Jean Paul Nana Sandjo.

La IATA Operational and Safety Audit (IOSA) est la première norme mondiale pour la vérification de la sécurité des procédures d’exploitation des transporteurs aériens. Créé en 2003 par l’Association du transport aérien international (IATA), ce programme est conçu pour évaluer la gestion de l’exploitation et les systèmes de contrôle des compagnies aériennes, pour une durée de deux ans.


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Trafic aérien: Camair-Co desservira Bafoussam dès le 15 avril

En plus d’assurer la liaison Douala-Yaoundé, les MA60 de la Compagnie aérienne vont désormais couvrir les villes de Bafoussam et de Ngaoundéré

Les avions MA60 de la Camair-Co ont repris du service, à la suite de la réouverture de l’aéroport international de Douala, le 22 mars dernier. Selon le directeur général de la Camair-Co, Jean Paul Nana Sandjo, cité dans le quotidien national, édition du mardi 29 mars 2016, la compagnie, qui dispose désormais de quatre équipages qualifiés pour piloter les aéronefs, va ouvrir de nouvelles lignes.

« C’est pourquoi nous lançons Bafoussam le 15 avril, puis Ngaoundéré le 22 avril et enfin Malabo et d’autres villes de la sous-région à partir du 30 avril avec les MA60 ».

Fly CamInter arrive
En plus de la Camair-Co et des autres compagnies aériennes déjà présentes sur le territoire national, le réseau domestique sera desservi par une nouvelle flotte appartenant à la Fly CamInter. La compagnie se propose de couvrir prioritairement, les villes de Yaoundé, Douala, Garoua et Maroua dans un délai de 10 jours.

En attendant le lancement de ses activités, la Fly CamInter a déjà « obtenu son certificat de transporteur aérien en août 2014. Sa flotte est actuellement composée d’un Dornier 228-212, d’un ERJ 145, d’un ATR 72 », peut-on lire sur le site officiel de la compagnie.


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Cameroun: les MA60 reprendront service le 21 mars (officiel)

Selon le DG de la Camair-Co, Jean Paul Nana Sandjo, la suspension des vols des avions acquis auprès de la société chinoise Avic International est due à la fermeture de l’aéroport de Douala

L’on reparle encore des avions de type MA60 acquis par la compagnie aérienne Camair-Co. Après avoir desservi la ligne Douala-Yaoundé à la suite de leur inauguration le 23 janvier 2016, les vols des deux avions ont été suspendus. Selon le directeur général de la Camair-Co, Jean Paul Nana Sandjo, cette suspension « provisoire » est due à la fermeture de l’aéroport de Douala pour cause de travaux de réhabilitation des chaussées aéronautiques.

A leur inauguration, les MA60 devaient également desservir Bafoussam, avant de s’étendre dans les autres chefs-lieux des régions du pays. Un programme avorté que Jean Paul Nana Sandjo explique par l’insuffisance d’un équipage qualifié pour conduire ces appareils. « Je vous signale que nous avons dû pour les besoins des vols inauguraux, solliciter le concours de Air Zimbabwe qui nous a prêté un équipage afin que nous puissions effectuer tous ces vols ».

La compagnie de transport aérien zimbabwéenne fait partie des 21 compagnies qui exploitent les avions de type MA60. Ce pays est le premier du continent noir avoir commencé en 2004 à utiliser ces appareils.

Pour ce qui est de leur remise en service sur le réseau domestique camerounais, Jean Paul Nana Sandjo indique que : « nous attendons que les quatre équipages soient prêts (lesquels ont reçu une formation en Chine pour la man uvre des avions de type MA60). Que Douala rouvre ».

Le Directeur de la Camair-Co annonce également pour fin mars 2016, la liaison Douala-Bafoussam, Yaoundé-Bafoussam à condition que l’aéroport soit opérationnel. « Il y a encore des équipements que l’autorité aéronautique doit y installer pour que nous puissions faire des vols de jour et de nuit ».


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Après la controverse, Camair-Co met en service les deux avions MA60

La Cameroon Airlines Corporation a procédé samedi, 23 janvier 2016, aux vols inauguraux de ses deux aéronefs entre Douala et Yaoundé

La Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) a procédé samedi, 23 janvier 2016, aux vols inauguraux de ses deux aéronefs de fabrication chinoise de marque Modern Ark 60 («MA60») entre Douala et Yaoundé, les métropoles économique et politique du pays, objets d’une vive controverse de certification au sein des institutions publiques ces derniers mois.

Avec à leur bord le ministre des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o, l’ambassadeur de Chine au Cameroun, Wei Wenhua, le vice-président d’Avic International, le fabricant de ces aéronefs, Xu Bo, et une importante délégation de personnalités politiques et économiques, ces vols ont servi à mettre un terme à un long blocage suivi d’une polémique au sujet de cette opération.

C’est la fiabilité remise en cause par cette polémique menée sur fond de batailles rangées au sein de l’establishment camerounais pour le contrôle de Camair-Co et avec le concours de la presse locale qui a été démontrée lors de cet événement, comme en témoignent les propres déclarations du ministre camerounais des Transports.

« Je suis une preuve vivante de la fiabilité de ces avions », a-t-il dit dans son allocution lors de la cérémonie organisée à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, à l’issue des vols inauguraux des deux aéronefs en attente d’exploitation depuis leur réception en mars 2014, contrairement à un autre reçu sous forme de don en novembre 2012 et opéré sans heurts par l’armée de l’air.

« Le MA60, a-t-il assuré, a effectué avec succès et sans le moindre couac de multiples missions au profit des forces de défense et pour le compte du gouvernement ».

Au total, c’est plus de 1.500 heures de vols en toute sécurité déclarées pour cet appareil, avec en prime de nombreux vols VIP pour les hauts fonctionnaires du gouvernement camerounais.

C’est le cas des 31 missions pour un total de 160 heures à bord comptabilisées par Edgard Alain Mebe Ngo’o, en qualité de ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, poste occupé avant sa nomination aux Transports en octobre 2015.

Cet avion est fabriqué par le holding à capitaux publics chinois Avic International, connu comme étant un fournisseur important des grands avionneurs mondiaux tels que Boeing et Airbus, après une trentaine d’années de développement au cours desquelles il a exporté 1.600 aéronefs dans plus de 50 pays, a révélé son vice-président Xu Bo.

« Depuis la mise en exploitation commerciale en 2005, a-t-il mentionné en outre, le groupe d’opérateurs et l’échelle de flotte de MA60 s’étendent au fur et à mesure. Jusqu’à présent, il y a 6 opérateurs domestiques qui exploitent 44 avions MA60. Il y a encore 21 opérateurs étrangers qui exploitent 57 appareils et l’heure de vol totale en sécurité atteint 345.589 heures ».

Parmi ces clients étrangers, figure Air Zimbabwe, premier utilisateur de ces appareils en Afrique depuis 2004, selon son directeur général, Edmund Makoma, président de l’Association des compagnies aériennes d’Afrique (AFRA), invité des autorités camerounaises pour les cérémonies de mise en service des deux avions fournis à Camair-Co.

A ce jour, Air Zimbabwe totalise trois MA60 dans sa flotte et de l’avis de son dirigeant, ces appareils offrent au transport aérien africain des opportunités commerciales plus porteuses et d’un meilleur rapprochement des peuples du continent.

Car, les MA60 sont des bi-turbopropulseurs, sur la base de moteurs fabriqués par l’entreprise canadienne Pratt and Whitney et qui permettent aux avions commerciaux qui en sont équipés de consommer 25 à 40% moins de carburant et de produire jusqu’à 50% de CO2 que les jets régionaux de taille similaire.

Par ailleurs, l’entreprise américaine Rockwell Collins, spécialisée dans la fabrication des équipements de communication et des systèmes électroniques en aviation et qui équipe d’autres appareils comme les Boeing 757 et 767 ainsi que plusieurs outils de guerre de l’armée américaine, a été désignée par Avic pour réaliser l’avionique des MA60.

« L’avion MA60, a résumé Xu Bo, se caractérise par la modernisation des systèmes de moteur et d’avionique, l’adaptabilité opérationnelle de son habitacle, son caractère spacieux et la bonne performance du système d’air conditionné de la cabine des passagers. Il peut mieux répondre au besoin réel du transport aérien en Afrique ».

« Cet avion, a-t-il ajouté, n’a pas d’exigence élevée aux conditions de l’aéroport. Il peut atterrir pratiquement sur les pistes des aéroports secondaires dans des capitales régionales camerounaises, à l’instar de Maroua (Extrême-Nord), Bertoua (Est), Bafoussam (Ouest), Bamenda (Nord-Ouest), etc. C’est pour cela qu’il peut servir idéalement les lignes domestiques au Cameroun ».

Près de quatre ans après son lancement en 2011 sur les cendres de son ancêtre Cameroon Airlines (Camair), Camair-Co connaît toujours un développement pénible, marqué par de multiples changements de dirigeants et une flotte réduite à trois appareils, dont deux Boeing moyen-courrier 737 exploités en leasing et un Boeing long-courrier 767 comme unique propriété.

Avec ses deux MA60, la compagnie se dit rassurée de « relever à très brève échéance le défi de l’équilibre de son exploitation », a annoncé son actuel directeur général, Jean Paul Nana Sandjo.

Le plan de déploiement prévoit la desserte des lignes domestiques comme Ngaoundéré dans la région de l’Adamaoua, Bafoussam à l’Ouest, au départ de Yaoundé et de Douala, et régionales telles que Libreville (Gabon), Malabo (Guinée équatoriale), Bangui (Centrafrique) et N’Djamena (Tchad).

Pour l’ambassadeur de Chine au Cameroun, cette coopération avec le pouvoir de Yaoundé est une illustration de la volonté de son pays de soutenir la construction du réseau de l’aviation régionale entre les pays africains, par la fourniture d’avions, la formation de personnels, le transfert de technologies et l’amélioration des infrastructures.

C’est l’une des principales mesures avec en bonne place la création d’un institut sino-africain d’aviation civile en Afrique énoncées par le président Xi Jinping lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Forum de coopération sino-africaine (FOCAC) tenu en décembre à Johannesburg, en Afrique du Sud.

« La Chine est disposée à accompagner le Cameroun dans son développement avec ses financements et ses technologies », a déclaré Wei Wenhua.


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Autorité aéronautique civile du Cameroun: Pierre Tankam limogé

Le directeur général de la CCAA a été limogé au terme d’une session extraordinaire de cette institution publique tenue mercredi à Yaoundé

Au terme d’une session extraordinaire de l’Autorité aéronautique civile du Cameroun (CCAA), tenue mercredi à Yaoundé, Pierre Tankam a été limogé, apprend-t-on de source officielle.

Celui qui était jusque-là Directeur général de l’institution a été remplacé par Paule Avomo Assoumou, 49 ans, alors directeur de la sécurité aérienne au sein de la même structure, par ailleurs pilote privée. Ce dernier a été installé à son nouveau poste séance tenante.

Même si les raisons de ce départ ne sont pas explicitées, selon la presse nationale camerounaise, M. Tankam, en poste depuis 5 ans, était entré en conflit ouvert depuis quelques semaines avec le ministre des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o, au sujet de la mise en service de deux aéronefs chinois de type MA60 par la compagnie nationale Camair-Co.

Prévu pour mardi dernier, le vol inaugural de ces appareils a été reporté au 23 janvier 2016 à la suite des tergiversations du patron de la CCAA qui exigeait un délai supplémentaire pour accorder la certification à ces avions dont quelques doutes subsistaient quant à leur fiabilité.

Pierre Tankam avait à cet effet adressé, il y a peu, un rapport circonstancié au président Paul Biya dégageant sa responsabilité quant à l’éventuelle mise en service précipitée des MA60, toute chose qui a amené le chef du département des Transports à sortir de ses gonds, déclarant que non seulement la CCAA ne saurait être confondu à un service privé, mais qu’en plus le patron de l’Autorité aéronautique est tenu à l’obligation de réserve.


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Camair-co: vol inaugural du MA60 le 29 décembre

Les deux appareils feront le voyage dans les deux sens entre Douala et Yaoundé, a annoncé le Directeur général de la compagnie aérienne camerounaise

Plusieurs sujets étaient au menu du briefing de presse fait par le Directeur général de Camair-Co, Jean Paul Nana Sandjo, le 10 décembre dernier dans les locaux de la compagnie aérienne à Bonanjo, Douala. Et celui qui retient d’abord l’attention, c’est les deux avions MA60, qui seront officiellement mis en service dès ce 29 décembre 2015, avec un appareil qui décollera de Douala pour Yaoundé et l’autre qui suivra le sens inverse. Les MA60, 48 places chacun, vont aider à densifier le réseau domestique et même régional, avec Malabo, Libreville, Bangui, etc. Ainsi, avec la flotte de Camair-Co qui passe à 5 aéroplanes, on planifie les destinations nationales comme Bafoussam et Ngaoundéré (une esquisse de programme est déjà disponible), Koutaba, Bamenda….

Jean Paul Nana Sandjo a aussi profité de l’occasion pour s’inscrire « en faux contre toutes les allégations » sur les appareils acquis par le gouvernement camerounais et arrivés sur notre sol en avril 2015, s’appuyant sur quelques arguments. Entre autres, le fabricant chinois des MA60 est le même qui assure l’assemblage des Boeing et autres Airbus.

Les moteurs sur les MA60 sont les mêmes que sur le Dja. Et pour revenir sur leur fiabilité, le Dg a argumenté que les défauts au lancement d’un modèle ne sont pas une spécificité de ce constructeur. Prenant pour exemple le Dreamliner de Boeing. Nana Sandjo a par ailleurs rappelé que les MA60 sont utilisés par l’armée camerounaise depuis des années. Après le briefing, les médias ont eu droit à une visite des aéronefs à la Base aérienne de Douala.

Autres sujets, le plan de relance de Camair-Co. Avec notamment l’ouverture du centre de maintenance agréé qui sera géré par le personnel de la compagnie, la réhabilitation du centre de formation, l’objectif de hisser la flotte à 11 avions, la nécessité de se mettre à la hauteur de la concurrence avec entre autres la modernisation de l’intérieur du fleuron de la flotte, le Dja, etc. Le Dg a saisi l’opportunité de cette rencontre pour présenter le certificat Iosa. Il a également annoncé la signature de la convention avec Boeing ce 15 décembre 2015. Il aura aussi été question lors de ce briefing du lancement du club presse, afin que, selon les responsables de l’entreprise, la vraie information circule mieux.


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Cameroun: le plan de relance de la compagnie aérienne confié à Boeing Consulting

La firme américaine Boeing Consulting a été choisie en vue de la réalisation du plan de relance de Cameroon Airlines Corporation (Camair Co)

La firme américaine Boeing Consulting a été choisie en vue de la réalisation du plan de relance de Cameroon Airlines Corporation (Camair Co), a appris APA mercredi auprès des services compétents du ministère des Finances.

Le choix de cette société, qui porte en même temps le nom d’un célèbre constructeurs d’avions, fait avec  »le très haut accord » du chef de l’Etat,  »n’exclut toutefois pas la participation d’autres intervenants qualifiés pour l’audit de Camair-Co », peut-on ainsi lire dans une correspondance adressée au président du conseil d’administration de l’entreprise, Edouard Akame Mfoumou, par le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.

De même, apprend-on, la procédure de sélection d’un cabinet d’audit stratégique et opérationnel pour la compagnie, lancée le 11 septembre dernier par le ministre des Finances,  »se poursuivra normalement ».

Selon les mêmes sources, ce n’est qu’au terme de l’adoption du nouveau plan de relance que seront débloqués les 25 milliards FCFA, objet d’une convention de prêt signée en mi-juin dernier avec un pool de banques.

Cette enveloppe sera dédiée à l’achat de nouveaux avions ainsi qu’à l’acquisition d’équipements de maintenance.

Camair-Co, constituée à 100% de capitaux publics et qui a officiellement démarré son exploitation le 28 mars 2011, est dotée d’une flotte de 3 aéronefs pour 800 personnels et croule sous une dette estimée à 50 milliards FCFA.


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Camair-Co, vers la réduction de son personnel

La Compagnie nationale de transport aérien du Cameroun va procéder à la réduction de son personnel conformément à une résolution du Conseil d’administration, indique une source interne à l’entreprise

La Compagnie nationale de transport aérien du Cameroun (Camair-Co) va procéder à la réduction de son personnel conformément à une résolution du Conseil d’administration, a-t-on appris de source interne à l’entreprise.

Cette décision intervient au nomment où le gouvernement camerounais vient de lancer un processus de [i « recrutement d’un consultant chargé d’auditer et d’accompagner la Camair-Co dans l’élaboration d’un plan de restructuration et de relance ».

Le Conseil a prescrit au directeur général de cette entreprise en proie à d’importantes difficultés financières, la mise en place d’un plan de réduction des effectifs jugés pléthoriques.

Avec une flotte constituée de trois aéronefs seulement, Camair-Co emploie environ 800 personnes, indiquent des sources internes alors que d’après des experts, la norme plafonne à 70 personnes le nombre d’employés par aéronef.

Ce qui signifie qu’une compagnie aérienne de la taille de Camair-Co devrait avoir au plus 210 employés.

En attendant de connaître le nombre de personnes qui seront mises à la porte, des sources proches du dossier révèlent qu’au « moins, la moitié des effectifs seront retouchés », soit en moyenne 400 personnes.

Camair-Co ploie sous un énorme endettement officiellement estimé à 30 milliards de francs CFA.

Née sur les cendres de la Camair, la nouvelle compagnie de transport aérien publique n’a jamais véritablement décollé au plan de la compétitivité et de la rentabilité.


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Camair-Co: les locaux de l’«étoile du Cameroun» pris d’assaut

Des centaines de passagers exaspérés par le report incessant de leurs voyages ont manifesté lundi matin. Une action qui braque les projecteurs sur les problèmes de la compagnie nationale

Les locaux de la compagnie aérienne Camair-Co à Yaoundé ont été attaqués lundi, 07 septembre 2015, par une foule de passagers en colère qui a tenté d’y mettre le feu. Plusieurs centaines de clients seraient actuellement bloqués dans les aéroports de Yaoundé et Douala. Une action désespérée qui braque les projecteurs sur les problèmes de cette compagnie qui avait pour ambition de devenir l’un des leaders dans le ciel africain.

Ils étaient bien décidés à en découdre, les passagers de la compagnie Camair-Co qui ont pris d’assaut, lundi matin, l’immeuble abritant les bureaux de la compagnie à Yaoundé. Malgré l’intervention énergique des policiers et les tentatives de médiation menées par quelques autorités descendues sur les lieux, la colère consécutive aux absences de vol est restée intacte. Elle a même été amplifiée par le silence des responsables de l’entreprise face au désarroi des passagers.

«C’est grave. Il n’y a plus de vol. Depuis plus d’une semaine, je suis bloqué au Cameroun. Il n’y a pas de solution. Il n’y a pas eu de suite, on ne nous appelle même pas, on n’a aucune information», vitupère l’un d’entre eux. Comme lui, ils seraient plusieurs centaines à être toujours bloquées dans les aéroports de Yaoundé et Douala, du fait du manque d’avions pour les vols programmés à destination de Paris.

«Le 9 août, c’était la même chose, raconte une dame. On a mis 48 heures pour arriver à Yaoundé: problème de roue». Cette fois, elle devait repartir le 30 août, juste à temps pour la rentrée de son fils le 1er septembre. «Je n’ai pas préparé de rentrée, et mon enfant est en train de dormir par terre à l’aéroport de Yaoundé, dans le Cameroun de Paul Biya», s’emporte-t-elle. Et selon son témoignage, les passagers ainsi bloqués ne reçoivent «même pas une bouteille d’eau» et pas plus d’informations sur les vols reportés.

Refondée en 2011, Camair-Co n’a pas trouvé son rythme
Lancée en 2011, sur les ruines de la défunte Camair (Cameroun Airlines), la compagnie aérienne Camair-Co n’a jamais véritablement atteint sa vitesse de croisière. La compagnie avait fait son vol inaugural en 2011, à Douala, sous un ciel plein de promesses. Le gouvernement camerounais, qui en est l’actionnaire unique, affichait alors son objectif d’en faire à moyen terme l’une des compagnies majeures sur le continent. Les leçons de la faillite de la défunte Camair ont été tirées, avançait-on alors dans une compagnie qui affiche son slogan avec fierté: «L’étoile du Cameroun».

Seulement, passé l’enthousiasme des premiers mois, la compagnie a aussitôt commencé à montrer des signes d’essoufflement. Premier écueil, la faiblesse de la flotte. Trois avions seulement, dont un seul qui fait toutes les destinations domestiques et africaines. Et parmi les autres griefs récurrents portés à l’encontre de Camair-Co, le non-respect des horaires de vols et la qualité même de ses aéronefs.

Le management de l’entreprise est aussi source de préoccupation. En quatre ans, l’Etat a nommé à sa tête quatre directeurs généraux deux Occidentaux et deux nationaux, dont l’actuel Jean-Paul Nana Sandjo, a été vivement critiqués pour sa gestion de la crise qui secoue actuellement la compagnie. Certains de ses choix managériaux sont aussi contestés, notamment concernant les effectifs de l’entreprise, qui culminent à un millier, alors que Camair-Co compte à peine un avion en propre.

Des clients en colère envahissent la compagnie aérienne camerounaise.
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Le directeur général de Camair-Co dément l’interdiction de vols en France

Jean-Paul Nana Sandjo assure que la compagnie aérienne du Cameroun dispose de certificats lui permettant de survoler l’espace européen, contrairement à des informations diffusées dans certains médias

Camair-Co continue d’assurer ses dessertes vers l’aéroport international Paris-Roissy Charles de Gaulle, rassure le directeur général de la compagnie aérienne du Cameroun, dans un communiqué lu en début de journée sur la CRTV.

Jean-Paul Nana Sandjo a immédiatement réagit ce vendredi après la publication d’informations faisant état d’une interdiction, pour la compagnie aérienne, de vols en France.

Le quotidien Mutations explique par exemple, dans un article publié ce 29 mai, que la direction générale de l’aviation civile française (DGAC) a saisi la Camair-Co le 19 mai 2015 lui demandant de fournir une attestation prouvant qu’elle ne devrait plus effectuer de fret vers l’Union européenne, «en l’absence de certification ACC3 des aéroports de Douala et Yaoundé».

La certification « Air Cargo or Mail Carrier operating into the Union from a Third Country Airport », désignée par le sigle ACC3, permet aux compagnies qui en sont titulaires de survoler l’Union européenne. Toujours d’après Mutations, Camair-Co devrait également produire la licence de transporteur aérien (AOC) pour son Boeing 767-300.

Le DG de la compagnie explique pour sa part que Camair-Co est titulaire des licences requises, délivrées par l’autorité aéronautique du Cameroun. D’après les déclarations de Jean-Paul Nana Sandjo, «l’étoile du Cameroun» «a assuré», depuis le retour de maintenance du Boeing 767-300, encore appelé «Le Dja», le lundi 25 mai 2015, toutes les dessertes en direction de l’aéroport international Paris-Roissy Charles de Gaulle.


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Camair-Co envisage de porter sa flotte à 11 avions en août 2015

Actuellement dotée d’une demi-dizaine d’avions, la compagnie aérienne du Cameroun s’apprête à mettre en uvre son plan de relance qui prévoit l’ouverture de nouvelles lignes

Camair-Co, compagnie aérienne nationale du Cameroun, envisage de porter sa flotte à 11 avions d’ici août 2015, dans le cadre de la mise en uvre de son plan de relance, d’après les assurances de son directeur général, Jean-Paul Nana Sandjo.

«Les financements sont déjà disponibles. C’est Ecobank qui s’en occupe. Ils seront mis à notre disposition d’ici deux à trois semaines. A partir de là, nous allons dérouler notre plan de relance qui consiste à acquérir six avions, qui s’ajouteront aux deux MA 60. Ce qui portera la flotte de Camair-Co à11 avions, d’ici juillet août», prévoit le DG de Camair-Co, dans une interview accordée au quotidien gouvernemental lundi, 14 avril.

La compagnie aérienne a récemment acquis deux MA 60 fabriqués par la chine, d’une capacité d’environ cinquante places chacun. Ces aéronefs s’ajoutent au Boeing 767-300, «Le Dja» qui assure les vols long-courriers, ainsi que deux autres avions, dont un autre «Boeing 767», selon le DG de Camair-Co.

«Nous allons en même temps, avec le deuxième 767, ouvrir la ligne de Dubaï en y allant trois fois par semaine. Toute la flotte que nous avons-nous permettra de densifier le réseau existant et d’ouvrir de nouvelles destinations, notamment Dakar et rouvrir Bangui et Malabo», explique Jean-Paul Nana Sandjo.

«L’objectif que nous poursuivons est d’avoir une flotte suffisante pour que quand nous programmons par exemple un vol lundi à 10h, qu’il se fasse (.) Camair-Co et Air-France sont les seuls par exemple à faire la ligne Douala-Paris en direct. Vous voyez que certains préfèrent aller faire quatre à six heures dans une escale parce qu’ils sont sûrs que leur vol va se faire. C’est ça le problème. Dès que la flotte est là, je pense que le gros handicap de Camair-Co sera réglé», assure-t-il.

Ces perspectives n’empêchent pas tout de même pas au DG de Camair-Co de relever que la compagnie «n’est pas du tout en bonne santé», avec des dettes de 30 milliards de F CFA. «Camair-Co a démarré dans des conditions qui ont créé beaucoup de dettes et aujourd’hui, nous sommes en redressement, parce que nous avons 30 milliards de dettes. Conclusion, ça va mal. Les mesures que nous sommes en train de prendre visent l’équilibre progressivement. A la phase II, on parlera d’envol», explique Jean-Paul Nana Sandjo. La compagnie vit actuellement sous «la dépendance» du ministère des Finances, avec des recettes «inférieures aux charges».

Avec les «30 milliards de financements» que la Camair-Co attend, elle prévoit également de mobiliser une partie pour mettre sur pied des ateliers de maintenance de certains équipements de ses avions, à Douala. «Quand nous avons une crevaison, la roue va à l’étranger pour être réparée et son transport seulement coûte énormément cher», illustre le DG, faisant reférence à la Camair, qui, de son temps, disposait de ce type d’ateliers.

Le 28 mars 2015, Camair-Co, qui a hérité des activités de la défunte Camair, célébrait sa quatrième année dans le ciel camerounais. Jean-Paul Nana Sandjo, qui s’apprête à exécuter le plan de relance de cette compagnie qui a démarré ses activités le 28 mars 2011, est son quatrième DG en moins de quatre ans, après le limogeage, le 20 juin 2014, de Frédéric Mbotto Edimo.


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Camair-Co officiellement en possession des deux MA-60

L’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen a servi de cadre à la réception des deux aéronefs construits par la Chine mardi, en présence du ministre des Transports et du président d’Avic

Après leur arrivée au Cameroun par Douala le 1er avril dernier, les deux avions de type MA 60 commandés par le gouvernement camerounais pour la compagnie aérienne nationale, ont été officiellement réceptionnés hier, mardi 07 avril, à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen.

L’événement a vu la présence du ministre camerounais des Transports, Robert Nkili, et de Lai Weixuan, président d’Avic International, la société chinoise constructrice des deux aéronefs.

Le président d’AVIC a indiqué pour la circonstance que sa société compte 134 filiales et à travers le monde et qu’elle a par ailleurs déjà produit plus de 1 400 engins dont 400 livrés en Afrique. Le premier MA60 offert par le gouvernement chinois au Cameroun en 2012 et mis à la disposition de l’armée compte à cette date «1130 heures de vols sécurisées», sans incident, a-t-il souligné.

Les MA 60 sont fabriqués à Yan Liang, en Chine, au sein de la Xi’An Aircraft Industry. Selon des données du site suisse ch-aviation, ces avions sont actuellement utilisés par plusieurs opérateurs africains à l’instar de: Equatorial Congo Airlines (Brazzaville), Zambian Air Force (Lusaka), Air Zimbabwe (UM, Harare Int’l), Air Burundi (8Y, Bujumbura) (inactif), Force Aérienne du Djibouti (Djibouti), et Massawa Airways (Massawa, Erythrée).

En 2012, toujours selon ch-aviation, la Xian Aircraft Industry a émis le projet de construction d’une base technique au Cameroun, pour la maintenance de tous ses appareils utilisés sur le continent.

Les aéronefs commandés par le gouvernement vont être utilisés par la Compagnie aérienne nationale du Cameroun (Camair-Co) pour assurer les dessertes internes, voire dans la sous-région. «Ces avions n’ont pas besoin d’une longue piste pour décoller et atterrir. C’est dire qu’ils peuvent être manipulés sans encombre sur nos différentes pistes d’atterrissage, notamment à Tiko, Bafoussam, etc. », a indiqué le ministre des Transports à la presse.


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Les deux MA 60 achetés par le Cameroun auprès de la Chine réceptionnés à Douala

Les deux aéronefs qui vont être exploités par la Compagnie aérienne nationale ont été réceptionnés le 01er avril à la base aérienne 201 de Douala

Les deux avions de type MA 60 commandés par le Cameroun auprès du constructeur chinois Avic International Holding ont été réceptionnés hier, mercredi 01er avril 2015, à la base aérienne 201 de Douala, en présence du ministre délégué auprès du ministre des Transports, Mefiro Oumarou.

Les deux aéronefs, qui ont été commandés par le gouvernement camerounais pour la compagnie aérienne nationale, sont arrivés aux couleurs de la Camair-Co qui pourra ainsi agrandir sa flotte et lui permettre d’assurer une meilleure desserte des régions du Cameroun et d’autres villes dans la sous-région. Les gros avions «coûtent très chers» sur de courtes distances, a souligné le ministre délégué.

Les deux avions réceptionnés mercredi à Douala ont une capacité d’environ cinquante places chacun.

On se souvient que a commande de ces aéronefs avait suscité la polémique au sein de l’opinion publique camerounaise et de certains partis d’opposition en particulier qui jugeaient excessif le prix de vente de ces appareils: 34 milliards de F CFA contrairement au Congo Brazzaville qui aurait acquis le même modèle à 4 milliards de F CFA.

Pour sa défense, le constructeur, Avic, lors d’un voyage de presse organisé en Chine par ses soins, avait indiqué à des journalistes que ce prix comprenait également la maintenance des appareils et la formation des personnels. Les dirigeants d’Avic avaient également mis en avant la faible consommation de ces appareils (600 Kg de carburant par heure contre 2,5 tonnes de combustible pour un avion du même type).

Le Cameroun avait initié la commande de trois MA 60 lors de la visite de Paul Biya en Chine en juillet 2011. Le gouvernement chinois décida par la suite d’en offrir un gracieusement pour les 40 ans de la coopération bilatérale entre les deux pays. L’avion a été livré en novembre 2012. Ce premier MA-60 a ensuite été remis par les autorités camerounaises à l’armée qui s’en sert depuis pour de nombreuses missions.


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Hadj 2014: Les premiers pèlerins camerounais sont arrivés à Médine

Une première vague est arrivée en terre sainte le 17 septembre. 30 vols assurés par la Camair-Co assureront le transport de 4500 Camerounais qui se rendent en Arabie Saoudite

La première vague de pèlerins camerounais qui se rendent au Hadj est arrivée mercredi, 17 septembre 2014, à l’aéroport international Prince Abdoul Aziz Mohammed de Médine, rapporte la presse publique ce vendredi. Cette vague de 300 personnes, arrivée à bord d’un vol de Camair-Co, a été rejoint jeudi en matinée par d’autres pèlerins qui vont prendre part au pèlerinage dans les lieux saints de l’Islam au début du mois d’ octobre.

En tout, c’est 4500 personnes qui seront convoyées en Arabie Saoudite par la Compagnie aérienne nationale, transporteur officiel des pèlerins camerounais, à partir des aéroports internationaux de Garoua et Douala. 30 vols ont été prévus pour assurer le voyage de ce monde.

Le transport des pèlerins se poursuit jusqu’au 28 septembre. Le retour est prévu le 12 octobre malgré le retard accusé au départ.

La semaine dernière, le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation avait demandé publiquement aux pèlerins pour le Hadj 2014 de «garder la sérénité» dans l’attente de la résolution d’un certain nombre de difficultés. Ces difficultés, avait alors expliqué René Emmanuel Sadi, étaient liées aux contraintes d’établissement des passeports biométriques et aux dysfonctionnements survenus dans l’accès au système de visas électroniques des services diplomatiques saoudiens. Avec ces vols qui ont démarré, la Commission nationale du Hadj indique que les choses sont en train de se normaliser progressivement.

Camair-Co, transporteur officiel du Hadj 2014 au Cameroun, a prévu 30 vols pour transporter les 4500 pélerins qui se rendent à Médine
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Camair-Co recrute.le personnel de la Camair

La compagnie aérienne nationale invite le personnel de la défunte Cameroon Airlines à renforcer ses effectifs

A la tête de de Camair-Co depuis le 20 juin 2014 seulement, Jean-Paul Nana Sandjo a décidé de renforcer les effectifs de la jeune compagnie aérienne avec du vieux. L’actuel directeur général a publié un communiqué dans la presse invitant «tout personnel de la défunte Cameroon Airlines (Camair), en âge de travailler et souhaitant le faire à bien vouloir déposer contre décharge, un dossier de demande d’emploi» au service du courrier de Camair-Co à Douala. Pour les personnes résidant hors de la capitale économique, précise le DG, elles pourront déposer leurs dossiers dans les représentations locales de Camair-Co. [ «Le délai de dépôt des dossiers est de 10 jours à compter de la date de diffusion du présent communiqué»], informe Jean-Paul Nana Sandjo.

La Camair-Co a été créée en 2006 sous les cendres de la défunte Cameroon Airlines. La compagnie, qui a démarré son vol inaugural le 28 mars 2011, compte à ce jour près de 438 employés camerounais et expatriés. Camair-Co assure la desserte de Paris et N’Djamena à l’international, et les villes de Yaoundé, Garoua, Maroua sur le réseau domestique. Elle possède un seul avion, un Boeing 767-300, et deux Boeing 737- 700 qu’elle exploite en leasing. Le recrutement d’un nouveau personnel – ayant toutefois déjà travail pour la Camair – intervient après la prescription faite par le ministre des Transports, Robert Nkili, de réduire les charges de cette entreprise financée exclusivement par l’Etat.

Camair-Co veut renforcer ses effectifs avec le personnel de la défunte Cameroon Airlines
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Maroua-Salak attend les offres des compagnies aériennes internationales

Cet aéroport devrait permettre, une fois les travaux de rénovation achevés, d’accueillir d’autres compagnies en dehors de Camair-Co en crise

Les travaux se poursuivent à l’aéroport de Maroua Salak, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, devenu aéroport international par un arrêté du ministre des Transports signé le 16 avril 2014. Il faut reconnaitre que cette transformation charrie de nombreux espoirs auprès de l’Autorité aéronautique du Cameroun qui espère qu’ainsi, Maroua-Salak va connaitre un trafic plus important. « Tous les actes que le gouvernement pose vont dans le sens de rentabiliser l’aéroport de Maroua Salak. Nous sommes conscients qu’avec une seule compagnie aérienne, c’est difficile de rentabiliser les investissements réalisés, pire encore dans le contexte qui est le nôtre aujourd’hui pour notre compagnie aérienne (Camair-Co, ndlr) qui est confrontée à des difficultés de décollage» affirme Pierre Tankam, le directeur général de l’Autorité aéronautique du Cameroun (CCAA).

« En réalité, qu’est-ce qui rapporte de l’argent à un aéroport ? Ce sont les avions, et ouvrir l’aéroport au trafic international, c’est faire venir en plus des avions de la compagnie nationale, d’autres avions », argumente le dg de la CCAA dans la presse publique du 03 juillet.

Pour que Maroua Salak atteigne son objectif de desserte qui est de 500.000 passagers par an, il faudra d’abord attendre toutefois l’achèvement des travaux de mise en conformité de l’aéroport aux standards internationaux. La CCAA indique que des équipements indispensables au fonctionnement d’un aéroport sont déjà en place à l’instar de la sécurité incendie, la centrale électrique pour l’énergie de secours, les aides à la navigation en route, les aides à l’atterrissage, entre autres. «Nous pensons qu’au 31 juillet 2014, tous ces équipements de sécurité de la navigation aérienne seront livrés et mis en service pour le bonheur des personnels navigants techniques qui pourront désormais atterrir sur l’aéroport international de Maroua-Salak les yeux fermés», avance la direction générale de la CCAA.

D’autres réglages doivent également être pris en compte : La piste d’atterrissage de 2100m qui doit être élargie à plus de 2600m; la construction d’un forage pour pallier aux problèmes d’approvisionnement en eau, la mise en service du restaurant, etc. Si tout l’agenda des travaux est exécuté normalement, Pierre Tankam assure que l’aéroport international de Maroua Salak, d’ici peu, «n’aura rien à envier à Yaoundé-Nsimalen et à Douala».

La piste d’atterissage de l’aéroport international de Maroua a déjà réceptionné son balisage lumineux
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Camair-Co: Frédéric Mbotto Edimo limogé

Moins d’un après sa nomination à la tête de la compagnie aérienne nationale, Frédéric Mbotto Edimo a été remplacé ce 20 juin par Jean Paul Nana Sandjo

Un Conseil d’administration extraordinaire de la compagnie aérienne nationale, tenu ce jour à Yaoundé, a décidé du remplacement du directeur général de Camair-Co. Le président du conseil, Edouard Akame Mfoumou, en compagnie du ministre des Transports, Robert Nkili, et des autres administrateurs, ont annoncé le remplacement de Frédéric Mbotto Edimo par Jean-Paul Nana Sandjo qui devient de fait le nouveau DG de Camair-Co. La décision est contenue dans un décret du président de la République signé ce 20 juin 2014.

Nommé le 13 septembre 2013, Frédéric Mbotto Edimo aura donc fait mois d’un an à la tête de la jeune compagnie aérienne nationale, lancée le 28 mars 2011, et qui connait ainsi à ce jour son quatrième DG. Son successeur, Jean Paul Nana Sandjo, 55 ans, est un expert aéronautique coiffé d’une casquette de politicien. Il est actuellement maire de la commune de Bazou, dans le département du Nde à l’Ouest du Cameroun. Il siégeait également au Conseil d’administration de Camair-Co depuis le 22 février 2013 suite à un décret présidentiel

Avant son remplacement ce 20 juin, de nombreux médias faisaient état de dissensions entre Frédéric Mbotto Edimo et le PCA, Edouard Akame Mfoumou, mais aussi avec de nombreux autres dirigeants de l’entreprise. Jean-Paul Nana Sandjo devra assainir cette situation au sein de la compagnie et poursuivre des chantiers chers à Frédéric Mbotto Edimo à l’instar de ce fameux «plan de redressement» dont le DG sortant attendait le quitus du gouvernement pour la mise en uvre.

Camair-Co dispose aujourd’hui d’un seul avion, Le Boeing 767-300 encore connue sous le nom du «Dja ». La compagnie, qui dessert Paris à l’international, est contrainte de faire du leasing lorsque son principal avion est en panne. Toutefois, Frédéric Mbotto Edimo s’était toujours voulu optimiste sur la capacité de «l’étoile du Cameroun» à faire la concurrence aux principaux majors installés au Cameroun avec des formules qu’il disait mettre progressivement en place. Pour savoir si c’était des formules judicieuses, il faudra attendre les premières sorties médiatiques du nouveau DG qui pilotera l’entreprise avec Moussa Habouba, nommé directeur général adjoint le 13 mai 2014.

Frédéric Mbotto Edimo a pris les rennes de Camair-Co le 28 mars 2011
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