Cameroun: A la découverte de Camerpress.com

Justin Blaise Akono a créé une agence de presse sur la toile!

Précision et concision, deux qualités qu’on exige du journaliste, en plus de la neutralité. A celles-ci, l’agence camerounaise d’informations en a rajouté la sobriété dans le design de son site Web, www.camerpress.com, où le noir et le blanc se fondent en une seule couleur pour un mariage réussi, sans altérer la visibilité du contenu. Un site que son promoteur, Justin Blaise Akono, par ailleurs journaliste au quotidien Mutations, a voulu réactif ; l’une des missions de Camerpress.com étant par ailleurs d’apporter l’information en temps réel au public grâce aux dépêches qui sont quotidiennement mises en ligne.

C’est dans cette perspective qu’une « Newsletter » a été intégrée au site, permettant à l’internaute d’être informé de la dernière actualité nationale ou des dernières mises à jour effectuées dans le site. Ce qui contribue à son dynamisme. Comme toute agence de presse, Camerpress.com se donne pour objectif « d’être le premier à diffuser ou à publier » une information dès qu’elle tombe, souligne son promoteur. Raison pour laquelle des informations de dernière minute défilent en continu sous la rubrique « Flash infos ». Contrairement à l’agence Apanews qui signe ses articles des initiales de l’auteur de celui-ci, un anonymat entoure les auteurs des textes publiés sur Camerpress.com.
Proximité.

Bien que certains articles aient été pris dans d’autres publications, avec référence à la source, la plupart des articles mis en ligne et couvrant des domaines aussi divers que la société, la culture ou le sport, porte la mention « Ecrit par Camerpress ». Un choix que le promoteur dit avoir fait à dessein, calquant son modèle sur celui de l’Agence française de presse (Afp). Mais, à la différence de l’Afp, les informations traitées sur Camerpress.com privilégient avant tout la loi de la proximité. C’est-à-dire qu’ici, les informations, uniquement axées sur le Cameroun, concernent les Camerounais de prime abord, avec une fenêtre ouverte aux Camerounais de l’étranger via la rubrique « Diaspora ». « Les informations relayées par la radio ou la télévision se limitent généralement dans la zone urbaine.

Ceux de la diaspora les reçoivent 24h après, au minimum », affirme M. Akono pour qui il était donc important de mettre une agence de presse sur pied, ce d’autant qu’il n’en existe pas au Cameroun. Si l’on ne trouve rien à redire sur le design du site qui se caractérise aussi par sa simplicité, on déplore toutefois que certaines fonctionnalités soient vides de tout contenu, notamment celles en rapport avec les indications pratiques (Qui sommes-nous ? Nous contacter etc.), donnant l’impression que le site est encore en construction. Un détail qui, affirme le promoteur, sera réglé le moment opportun, l’important étant de « donner l’information aussi vite que possible ». Selon ce dernier, le site, opérationnel depuis le 20 juin dernier, devra être relooké au moins une fois par an. Mais, « pour l’instant, gérer l’information et convaincre les internautes qui ne sont pas tous des Camerounais, est notre but », conclut-il.


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