Le préservatif, premier moyen de contraception au Cameroun

Les Camerounais le préfèrent aux autres moyens de contraception que sont  le stérilet, la pilule ou encore l’abstinence.

Plusieurs sources autorisées l’ont révélé jeudi 26 septembre lors  de la célébration de la journée mondiale  de la contraception au siège de la Cameroon national plan association for family welfare (CAMNAFAW) à Yaoundé.

Il ressort de cet évènement qu’au Cameroun,  l’affection pour le préservatif est due, d’un côté à des motivations physiologiques observées auprès de ceux qui l’utilisent; et d’un autre à  la baisse considérable du prix de ce contraceptif.

En juillet 2017,  le gouvernement faisait passer le prix du paquet de 10 préservatifs masculin de 100 Fcfa à 50 Fcfa. Cette décision avait été prise pour faire rentrer la contraception dans les mœurs des Camerounais.

Outre le préservatif, la CAMNAFAW fait savoir que d’autres contraceptifs tels que la pilule ou les implants injectables sont également  prisés au Cameroun.

Selon un rapport du Comité national de lutte contre le Sida (CNLS),  en 2016, plus de 32,6 millions de préservatifs ont été distribués dans le pays à raison de 30,2 millions de préservatifs masculins et 2,3 millions de préservatifs féminins.

Il faut aussi préciser que dans le cadre de son programme de promotion de la santé sexuelle et de la planification familiale, en 2019,  le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) a fourni au  Cameroun près de 2,8 millions de produits contraceptifs contre 2,4 millions en 2018.