Cameroun : une campagne de vaccination contre le choléra en cours

L’immunisation de la population se fait dans la région du Centre qualifiée de nouvel épicentre de l’épidémie en cours au pays depuis fin octobre 2021.

Depuis le 16 août dernier et ce jusqu’au 20 du mois en cours, les équipes de vaccination administrent de manière orale, des doses de vaccin aux personnes âgées de 1 ans et plus. Sont inclues les femmes enceintes et celles qui allaitent. Organisée par le ministère de la Santé publique, cette campagne se déroule dans quelques districts de santé de la région administrative du Centre.

Selon le ministère de la Santé publique les bénéficiaires reçoivent des doses gratuites des agents de santé qui font le porte-à-porte au sein des ménages. Ces derniers administrent aussi le vaccin dans des postes fixes au sein des formations sanitaires, dans des postes fixes temporaires dans les écoles coraniques, les instituts, les universités, les lieux de culte, les chefferies, les marchés, les gares routières et dans d’autres lieux de rassemblement.

L’opération s’effectue dans le cadre du renforcement de la stratégie nationale de riposte aux épidémies. Elle a pour but de réduire la propagation du choléra. La maladie est présente au Cameroun depuis octobre 2021. Au 11 août dernier, l’épidémie touche plus de 19 000 personnes dont 460 décès. Des chiffres qui sont déjà proches du niveau de choléra le plus sérieux connu par le Cameroun. En 2011 en effet, le pays a franchi la barre de plus de 22 762 cas et 786 décès.

Par cette campagne de vaccination, le ministère de la Santé publique et ses partenaires techniques et financiers disent offrir aux populations l’un des moyens les plus efficaces pour les protéger contre le choléra. Associée au respect des mesures d’hygiène, la vaccination dans le Centre vise aussi à freiner la propagation de l’épidémie dans les autres régions.

Le Cameroun lance la 5è campagne de vaccination contre le Covid-19 malgré la réticence de la population

Cette opération d’immunisation se déroulera du 18 au  27 novembre 2022 sur l’ensemble du territoire national.

Près de 5860 équipes de vaccination vont se déployer dans les aires de santé dès ce vendredi 18 novembre. Ce sera dans le cadre de la cinquième campagne d’intensification de la vaccination contre le Covid-19 au Cameroun. Pendant une dizaine de jours, des équipes vont mettre en œuvre les stratégies de sensibilisation et  la technique de vaccination dans le but d’assurer une couverture vaccinale optimale avant la fin de l’année en cours.

Cette campagne s’ouvre au moment où le Covid-19 est en perte de vitesse au Cameroun. Les chiffres du ministère de la Santé publique et du Centre national des opérations de santé publique affichent zéro patient pris en charge dans les formations sanitaires, zéro cas grave. Le compteur présente 124 485 cas positifs depuis mars 2020, une augmentation de 1 214 cas actifs à la 34è semaine épidémiologique, 122 084 rémissions et 1965 décès. Le taux de guérison est de 98,4%, le taux de létalité de 1,6% et le taux de sévérité est de 00%.

 La situation n’est pas préoccupante mais les autorités sanitaires tiennent à atteinte l’immunité collective. L’objectif global est d’atteindre une couverture vaccinale de 20% en décembre 2022 pour prévenir un éventuel retournement de la situation.

Cependant, depuis l’introduction du vaccin au Cameroun, la majorité de la population est réticente et les polémiques autour du vaccin persistent. Les uns et les autres avancent plusieurs raisons pour éviter de se faire vacciner. Entre autres arguments, des Camerounais avancent la théorie du complot, les effets secondaires dont le risque de stérilisation, les restrictions liées aux cultures et traditions, sans oublier la thèse selon laquelle la pandémie n’existerait pas ou qu’elle n’existerait plus au Cameroun.

A ces différents obstacles, le Programme élargi de vaccination  du ministère de la Santé publique travaille en collaboration avec les leaders communautaires, les responsables d’administrations pour convaincre les personnes réticentes. Ainsi, cette compagne est une occasion pour chacun de prendre une dose du vaccin Johnson and Johnson, Pfizer ou Sinopharm. Ce sera soit une première dose, soit une dose de rappel ou encore une dose booster.

Cameroun-épidémie de choléra : lancement d’une nouvelle campagne de vaccination

Les populations des régions du Littoral et du Sud-Ouest reçoivent des doses de vaccin contre le choléra dès ce 08 avril 2022.

Du 08 au 12 avril 2022, les personnes âgées d’un an et plus vont bénéficier de la vaccination contre le choléra dans les régions du Littoral et du Sud-Ouest touchées. L’objectif de cette nouvelle campagne de vaccination est double selon le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie.

Elle vise à sensibiliser la population et administrer le vaccin à au moins 90% de personnes ciblées dans 11 districts de santé des deux régions. Cette opération participe au renforcement de l’immunité des personnes vaccinées pour mieux résister aux attaques du vibrion cholérique.

En effet, de retour au Cameroun en octobre 2021, l’épidémie de choléra touche 29 districts de santé dans six régions au Cameroun, annonce le ministre de la Santé publique.

Selon Manaouda Malachie, la situation épidémiologique actuelle fait état d’au moins 4627 cas positifs dont 126 dans la Région du Littoral et 100 cas dans la région du Sud-Ouest. Depuis la déclaration des premiers cas positifs le 27 octobre 2021 dans le Sud-Ouest, le pays cumule au moins 105 décès liés à la maladie, un taux de létalité de 2,3%.

Parmi les facteurs de risque, ceux qui facilitent la propagation de la maladie, le Minsanté cite l’absence d’approvisionnement en eau potable, l’absence des latrines ou encore la promiscuité. Les spécialistes en épidémiologie ajoutent à cela l’arrivée de la saison des pluies dans certaines régions touchées.

Cameroun : vaccination contre le Choléra

Face à la recrudescence de la maladie, les autorités sanitaires ont procédé à l’administration des vaccins dans les zones les plus touchées.

1,137 cas pour 31 décès. C’est le taux enregistré de prévalence du Choléra dans la région du Sud-ouest au Cameroun. Une situation estimée alarmante.

Pour réagir face à cela, le ministère de la Santé publique lance une campagne de vaccination contre l’infection diarrhéique. L’administration orale du vaccin se fait dans les districts de santé des villes de Bakassi, Ekondo-Titi, Mbonge et Mundemba.

Le vaccin n’est administré qu’à ceux qui ont un an et plus. Pour le Délégué régional de la santé au Sud-Ouest, Dr. Eko Eko Filbert « nous essayons d’utiliser toutes les stratégies possibles pour diminuer le nombre de cas. La campagne est pour le moment réservée uniquement aux régions touchées en premier lieu ».

Pour le moment, seule la première dose du vaccin est administrée. Mais le Dr. Eko Eko indique qu’une seconde dose est prévue pour être administrée après deux semaines « prendre deux doses protège contre le choléra et nous empêche une mort causée par la maladie bactérienne » explique le Délégué régional.

A l’heure actuelle, la région du Sud-Ouest est la zone la plus touchée au Cameroun comparée aux autres trois régions frappées aussi par le Choléra. Selon le Dr. Jean De Dieu lragena de l’Organisation mondiale, OMS de la santé, le Sud-ouest 85% des cas.

Il ajoute par ailleurs « nous estimons qu’un grand nombre de personnes sera touché durant cette campagne de vaccination. Le vaccin est donc l’élément qui va solutionner le problème ».
Une opportunité saisie par l’OMS pour rappeler à la population l’importance d’entretenir une bonne hygiène de vie.

La campagne de vaccination va du 18 février au 31 mars 2022.

 

Cameroun : ce qu’il faut savoir sur la campagne de vaccination contre le coronavirus

La campagne qui débuté ce jour sur toute l’étendue du territoire devrait durer trois et vise 20% de la population.

L’histoire retiendra que Manaouda Malachie, ministre de la Santé publique, est le premier Camerounais à recevoir sa première dose de vaccin contre le coronavirus. C’était le 12 avril à Yaoundé. A sa suite, 99 personnels de santé ont également été vaccinés. Ceux-ci représentent la première cible de ce premier lot de vaccin Sinopharm offert par le gouvernement chinois. Puis, plus de 300 autres personnes ont été vaccinées cette même journée.

La campagne de vaccination ainsi lancée vise trois groupes principaux de personnes. Le premier groupe comporte « les cibles  à risques élevés d’attraper la maladie ou de faire les formes graves ». Plus précisément,  « les personnels de santé, les personnes de plus de 50 ans avec comorbidités, les personnes vulnérables, les enseignants, les groupes spéciaux et la masse », tel que l’avait expliqué le ministre de la Santé.

Près de 800 000 personnes sont identifiées dans ce groupe.  Dans le deuxième groupe de cibles, il s’agit des personnes à risque élevé. Ici, 2 millions de personnes sont concernées. Le troisième groupe concerne les personnes de plus de 50 ans et les volontaires.

Pour cette première phase, le gouvernement a acquis 200  000 doses pour 100 000 personnes,  à raison de deux prises par personne injectées à intervalle de 21 jours. D’autres lots de vaccins sont attendus dans les prochaines semaines, notamment le vaccin russe Spoutnik V que le Cameroun doit recevoir en mai. Le Cameroun prévoit une campagne qui va durer trois ans et cibler 20% des personnes pour une population évaluée à plus de 26 millions d’habitants. 243 centres de vaccination ont été établis sur toute l’étendue du territoire.

Ces 200 000 vaccins ont été distribués dans toutes les 10 régions du Cameroun. La région du Centre, épicentre de la pandémie, bénéficie de la plus grosse part avec plus de 43 000 doses. Viennent ensuite le Littoral (34 000 doses), l’Extrême-Nord (24 000 doses), le Nord, (15 000 doses), l’Ouest (14 000 doses), le Nord-ouest (11 000 doses), etc. Le vaccin est gratuit.

La gestion de la campagne a été confiée au Programme élargi de vaccination (PEV) qui s’occupe déjà d’autres campagnes à l’instar de la campagne contre le choléra ou encore  la polio.

Cameroun-Coronavirus : l’Ordre national des médecins et le Conseil national des pharmaciens pour une campagne de vaccination de masse

Ils ont fait valoir leur argument au Premier ministre qui les a reçus ce 6 avril à Yaoundé.

Le professeur Guy Sandjon, président de l’Ordre des médecins du Cameroun et Franck Nana, président du Conseil de l’Ordre des pharmaciens du Cameroun battent campagne pour une vaccination de masse contre le coronavirus. Ils ont été reçus sur ce thème, ce 6 avril, à l’Immeuble étoile par le Chef du gouvernement Joseph Dion Ngute.

Pour le Pr Guy Sandjon, le Cameroun doit adopter une campagne de vaccination de masse. « Nous ne sommes pas un pays à part dans le monde. Tous les pays européens, africains vont à la vaccination », recommande-t-il.  Il ajoute : « c’est vrai il y a des incidents. Il faut que le ratio-bénéfice /risque soit toujours très important. C’est le cas avec la vaccination. On pourra choisir le vaccin qu’on veut. Celui qui ne veut pas de vaccin ne le prendra pas ».

C’est également ce que pense le Dr Frank Nana de chez les pharmaciens. « Nous avons proposé que la vaccination soit un point d’honneur à la réponse à cette deuxième vague. Elle est plus meurtrière, plus insidieuse. Nous devons tous autant que nous sommes participer à cette campagne. Il est important de nous protéger, de protéger nos familles », soutien-t-il.

Le gouvernement a annoncé qu’il attend les 200 000 premières doses de vaccin le 11 avril prochain. Ce lot est du chinois Sinopharm. C’est le Programme élargi de vaccination (Pev) déjà à l’œuvre contre d’autres maladies qui sera chargé de vacciner la population.