La tournée organisée dans le cadre de la célébration du trophée gagnée par les Lions indomptables va débuter mardi dans la région de l’Ouest suivie du Nord-Ouest mercredi
Après les festivités de Yaoundé dans le centre, l’opportunité est donnée à l’ensemble des neufs autres régions du Cameroun de célébrer le sacre des Lions indomptables à la Coupe d’Afrique des nations (CAN), Gabon 2017. La tournée nationale organisée à cet effet débutera mardi, 21 février 2017, par une escale dans la région de l’Ouest.
Le trophée sera conduit par une délégation constituée des Lions qui pourront éventuellement être libérés par leurs clubs, des membres de l’encadrement technique, administratif et médical des Lions, du ministère des Sports et de l’Education physique et de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Sur place, les gouverneurs des régions seront chargés d’organiser les présentations aux populations.
Mercredi, 22 février la caravane se rendra dans la région du Nord-Ouest et jeudi dans le Littoral.
La tournée se poursuivra vendredi dans la région du Sud-Ouest. Une pause sera marquée pendant le week-end et la présentation du trophée reprendra le 27 février dans l’Extrême-Nord suivi du Nord mardi et l’Adamaoua mercredi.
Le 02 mars, ce sera à la région de l’Est d’accueillir la caravane, tandis que le Sud marquera l’ultime étape de cette tournée.
Le sélectionneur de l’équipe nationale du Cameroun a réagi ainsi suite aux allégations faisant état de son désir de quitter les Lions indomptables. L’intégralité de son interview
Hugo Broos n’entend pas quitter le Cameroun pour une autre équipe. Le message du sélectionneur belge diffusé ce vendredi 17 février sur Radio France international (RFI) est clair à ce sujet et vient clore les rumeurs d’une potentielle candidature auprès de la sélection Sud-africaine de football.
RFI : Hugo Broos, serez-vous encore le sélectionneur de l’équipe du Cameroun, dans les jours qui viennent ?
Hugo Broos: Oui ! (Il rit) Il y a seulement eu un contact avec un manager. Il a indiqué que le poste de coach de l’équipe d’Afrique du Sud était libre. Il m’a demandé si ça m’intéressait, mais pas directement. Il a demandé s’il pouvait me présenter. Je lui ai dit « ben oui, vas-y, y a aucun problème« . Mais il n’y a que ça. Moi, je n’ai pas l’intention de quitter le Cameroun.
Donc, même si l’offre sud-africaine est intéressante, vous restez à la tête des « Lions Indomptables » ?
Mais il n’y a même pas d’offre ! (Il rit)
Mais si jamais il y en avait une ?
Il n’y a pas eu d’offre, mais il y a un intérêt. C’est tout à fait normal puisqu’on a gagné la CAN 2017. C’est tout à fait normal, il me semble, que d’autres pays ou des clubs pensent à moi. Mais ça ne veut pas dire qu’il y a des contacts ou des offres. Il n’y a rien du tout pour le moment ; même pas de la part de l’Afrique du Sud ! La seule chose qui s’est passée, c’est qu’un manager m’a présenté à la Fédération sud-africaine. Et ce n’est même pas mon manager.
La Fédération sud-africaine a cité votre nom parmi les candidats au poste de sélectionneur, sur son compte Twitter. Qu’en pensez-vous ?
Et ce n’est pas normal que la Fédération sud-africaine pense à moi pour un poste qui est libre ? […] Encore une fois, je n’ai pas de contact avec la Fédération sud-africaine. […] Ce sont des choses qui arrivent. Il y a des managers qui te présentent. Ensuite, peut-être que la Fédération sud-africaine va penser que le poste est fait pour Hugo Broos et prendre contact. Mais pour l’instant, il n’y a pas eu de contact entre eux et moi. […] Qu’ils disent que je suis un des candidats, ce sont leurs paroles. Ce n’est pas moi qui le dis. Est-ce qu’ils vont prendre contact avec moi ou pas ? Je ne sais pas.
Et si la Fédération sud-africaine prend contact avec vous, est-ce que ce challenge peut vous intéresser ?
(Il rit) Répondre à cette question, c’est beaucoup trop tôt, puisqu’il n’y a même pas de contact. Ils sont libres de prendre contact et moi d’écouter. Mais est-ce que ça va se produire ? Ça, c’est autre chose. Mais ce n’est pas à l’ordre du jour.
Donc, vous êtes concentré sur les éliminatoires de la Coupe du monde 2018 avec le Cameroun ?
Mais oui ! Et puis il y a la Coupe des confédérations au mois de juin. Il y aura beaucoup de grosses équipes [en Russie, Ndlr]. Je veux faire un beau tournoi avec le Cameroun. Et puis il y a surtout la qualification pour la Coupe du monde à décrocher. Ce n’est pas parce que j’ai gagné la CAN 2017 que, d’un coup, je vais me mettre à aller à gauche et à droite pour quitter le Cameroun. Je suis libre d’écouter des propositions mais il n’y en a pas. Il y a des rumeurs. Mais entre des rumeurs et le fait de devenir coach de l’Afrique du Sud, il y a une très grande différence.
Après une pause pour célébrer la victoire des Lions indomptables à la CAN, les contestataires anglophones ont repris du service en appelant aux villes mortes, le 11 février, dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest
Passées la joie et l’effervescence suite à la victoire des Lions Indomptables, le Cameroun fait de nouveau face à ses dures réalités. Parmi elles, la crise anglophone qui secoue le pays depuis plusieurs semaines maintenant.
Les protestataires de cette partie du Cameroun semblaient s’accorder quelques jours de répit le temps de la finale de la CAN. La coupe étant rentrée au Cameroun, ils ont relancé leurs manifestations.
Ce vendredi, c‘était journée ville morte. A Bamenda, chef-lieu de la région Nord-Ouest, l’une des deux régions du Cameroun, les activités ont tourné au ralenti. De l’avis des initiateurs de cette bouderie, le mot d’ordre a été largement suivi. Les écoles sont restées fermées, de même que les commerces et autres points névralgiques de la ville.
Pour le pouvoir, cependant, la mise à mort des activités dans les régions anglophones n’est que la conséquence des inquiétudes des populations qui craignent des violences ou représailles si jamais elles ne suivent pas le mot d’ordre.
Depuis plusieurs semaines maintenant, les deux régions anglophones du Cameroun sont engagées dans un bras de fer avec le gouvernement. Leurs populations affirment être marginalisées au profit du français, du reste dans le système éducatif et judiciaire.
Jusque-là, les négociations au cours desquelles les protestataires réclament un retour au fédéralisme comme ce fut le cas jusqu’en 1972, n’ont rien donné. Bien au contraire, le ton est monté d’un cran. Des leaders syndicaux ont été arrêtés. Quant à internet, il reste perturbé dans ces régions.
L’ancien international camerounais Samuel Eto’o a assisté à la finale de la Coupe d’Afrique des nations, Gabon 2017. Dans les gradins depuis lesquels il regardait le match, cet icône du football africain a explosé de joie à chacun des buts qu’on marqué les Lions indomptables.
Ecrit et chanté par l’artiste One Love, la chanson qui reconnait les mérites du gardien de but à la Coupe d’Afrique des nations est sortie le 27 janvier
Au début, objet de tous les doutes quant à leurs performances pendant la Coupe d’Afrique des nations, Gabon 2017, les Lions indomptables, qui se sont qualifiés samedi 28 janvier pour la demi-finale, reçoivent déjà les louanges du public camerounais.
Le premier des 23 joueurs présents au Gabon à voir son nom exalté dans les sonorités locales est Fabrice Ondoa, jeune gardien de but qui participe pour la première fois ladite compétition. C’est l’artiste camerounais One Love qui, le 27 janvier 2016, a sorti le clip officiel de son single intitulé «Ondoa tu es bon».
«Ondoa tu es bon, bon, bon. Fabrice tu es bon hein ! Ebogo tu es bon. Le genre que tu fais tes plongeons là hein, ça c’est le don», déclare le chanteur dans un style musical très dansant.
Le clip tourné dans un stade de football non bâti et dans un marché, met en scène des enfants, des bayam-sella et même la grande s ur de Fabrice Ondoa arborant un maillot de la couleur (vert citron) de celui du gardien de but camerounais.
«Le talent ne ment pas. Ce n’est pas le hasard. Tu n’es pas étanche, pardon tu n’es pas une passoire. Dans ta surface tu imposes le respect de par ta carrure. Je n’ai pas peur de dire à haute voix que tu feras une carrière», souligne One Love dans son texte sans oublier de saluer les prouesses des autres membres de l’équipe.
La présence de Fabrice dans la liste des 23 joueurs d’Hugo Broos du fait des difficultés qu’il à s’imposer dans les clubs qui l’ont souvent accueilli, notamment le Nastic Tarragona et le FC Séville.
Pourtant après la rencontre face au Sénégal samedi, au cours de laquelle il a favorisé la victoire des Lions indomptables en attrapant un ballon de Sadio Mane lors des tirs au but.
Pour venir à bout du Sénégal samedi, Hugo Broos avait une méthode jouer défensif durant la première partie du match et entrer dans la deuxième moitié avec un jeu offensif
Le Sénégal n’y arrive décidément pas. Parmi les équipes favorites de la compétition, les Lions de la Téranga voient le scenario de la finale perdue au Mali contre le Cameroun en 2002 se reproduire quinze ans plus tard à Franceville.
A l’époque le capitaine sénégalais s’appelait Aliou Cissé, qui a revécu le même cauchemar samedi soir sur le banc comme sélectionneur du Sénégal.
Hugo Broos avait en tête une façon bien précise de battre le Sénégal: face à une équipe bien plus forte sur le terrain, ses Lions indomptables ont fermé la boutique pendant 120 minutes, mis à part deux ou trois incursions dans le camp sénégalais, puis ont cueilli les Sénégalais lors de la séance de tirs au but.
Et comme un clin d’ il de l’histoire, c’est le joueur le plus connu des Lions de la Téranga, l’attaquant de Liverpool Sadio Mané, qui a été le seul à rater son tir au but, sur une magnifique parade de Fabrice Ondoa.
« Le coach a fait un boulot extraordinaire, et les joueurs ont été réceptifs. Ce groupe a montré de la qualité », s’est félicité Benjamin Moukandjo, le capitaine des Camerounais, au micro de beIN Sports. « Aujourd’hui on a joué contre une forte équipe », a reconnu Broos, mettant en valeur la combativité de ses joueurs.
– Dernier titre en 2008 –
Pendant 90 minutes, les Sénégalais ont dominé la partie avec des occasions amenées par un très bon Keita Baldé Diao.
Si en première période, ils ont pioché dans la conclusion de leurs occasions, ils sont tombés sur un Ondoa en très grande forme en seconde période.
Le gardien remplaçant du Séville FC a repoussé d’une manchette un tir de Moussa Sow à quatre minutes de la fin du temps réglementaire, et s’est montré une nouvelle fois impériale toujours face à Sow dans le temps additionnel, permettant au Cameroun de disputer une prolongation.
« Vous avez vu le travail qu’ils ont abattu. Il y a beaucoup de gens qui travaillent et étudient les adversaires. Je dois leur tirer un coup de chapeau », a loué modestement Ondoa, qui savait exactement ce qu’il devait faire sur le tir au but de Sadio Mané, inconsolable sur la pelouse de Franceville.
Mais les Lions indomptables auraient pu s’éviter une stressante séance de tirs au but, si Jacques Zoua n’avait pas buté sur le gardien sénégalais Abdoulaye Diallo juste avant la fin de la première période de la prolongation.
Dernière étape pour les Camerounais avant une septième finale en Coupe d’Afrique des nations: une demi-finale toujours à Franceville contre le Ghana ou la RD Congo, qui s’affrontent dimanche à Oyem.
Les Lions indomptables, lauréats à quatre reprises de la CAN, n’ont plus disputé une finale depuis la défaite contre l’Egypte en 2008 au Ghana. Une éternité pour les supporters à Yaoundé.
Le sélectionneur Belge a pris l’initiative de renouveler toute la sélection nationale. Les résultats sont déjà visibles, les Lions indomptables sont qualifiés pour les demi-finales de la CAN
Personne n’imaginait vraiment le Cameroun briller dans la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF qui se déroule actuellement au Gabon, à cause des nombreuses absences dans ses rangs. Malgré le pessimisme de leurs supporters, les Lions indomptables se sont qualifiés pour les quarts de finale grâce à un nul (1:1) face au Burkina Faso, finaliste en 2013, une victoire (2:1) contre la Guinée-Bissau et un nul (0:0) face au Gabon, pays organisateur. Ils ont ainsi terminé deuxièmes de leur groupe.
Grand artisan de cette qualification, le sélectionneur belge Hugo Broos apprécie les performances de son équipe. « Je suis très heureux de ce que nous avons réalisé jusqu’à présent, car les matches étaient difficiles en phase de poules », estime-t-il au micro de FIFA.com. « Quand je vois que des équipes comme la Côte d’Ivoire, l’Algérie et le Gabon sont éliminées, je ne peux que me satisfaire de notre parcours ».
Le Cameroun a pourtant joué avec le feu dans les dernières secondes du match face au Gabon et le ballon a heurté le poteau gauche de la cage d’Ondoa. Le banc de touche, Broos compris, a alors tremblé. « Je n’ai jamais douté de nos capacités à nous qualifier mais tout se complique quand une balle frappe le poteau », admet le Belge. « Notre gardien a finalement réussi à nous sauver une nouvelle fois. Nous avons été chanceux de ne pas encaisser ce but qui nous aurait éliminés. Mais de manière générale, nous nous sommes procuré des occasions dans cette rencontre et nous méritons cette qualification après nos performances dans les trois matches ».
Renouvellement et discipline
La page du premier tour désormais tournée, l’heure est déjà à la préparation pour le quart de finale face au Sénégal, qui a battu la Tunisie et le Zimbabwe (2:0) et fait match nul (2:2) face à l’Algérie en alignant ses remplaçants. Les Lions de la Teranga ont terminé premiers de leur groupe et se présentent comme de sérieux candidats à la victoire finale. « Le Sénégal a très bien joué en phase de groupes et même enchanté les spectateurs par moments. Nous allons nous préparer au mieux afin de nous qualifier », annonce Broos, qui reconnait la difficulté de la tâche. « Nous sommes désormais dans des matches à élimination directe. Les équipes ne calculent plus et les matches sont ouverts. »
Pour que le Cameroun arrive à ce stade de la compétition, Broos a renouvelé une grande partie de l’effectif et mis de la discipline dans les entraînements. Les résultats se sont rapidement fait sentir et les Lions sont pour l’instant redevenus indomptables sur la scène africaine. « Quand je suis arrivé au Cameroun, j’ai intégré des nouveaux joueurs, suite au départ de dix autres. J’ai cherché de nouveaux éléments dans le championnat national et en Europe. J’ai fixé des règles internes et de discipline », détaille le technicien. « Nous avons changé la mentalité. Désormais, les joueurs sont très motivés et fiers de jouer pour leur patrie. Aujourd’hui, on peut dire que nous avons un groupe solide et un esprit collectif dans tous les sens du terme, ce qui a eu un impact positif sur nos résultats », conclut-il.
Le défenseur camerounais vit sa première compétition continentale au sein d’une sélection fortement renouvelée. Comme ses coéquipiers, il espère se qualifier samedi pour les demi-finales
«Il ne faut jamais l’oublier, le football est avant tout un jeu, et il faut se faire plaisir». Il est comme ça, Adolphe Teikeu. Pas du tout du genre à se «prendre la tête». Là où les autres vous font souvent des discours dramatiques sur le foot, le défenseur du Cameroun répond tranquillement et ramène le ballon rond à son plus juste niveau : celui d’un sport.
«Nous avons envie qu’à la fin, il ne reste que les Indomptables»
Le garçon est aussi taquin ! On a profité de sa présence au camp de base de son équipe à Franceville pour appeler le Sénégalais Omar Daf, un de ses entraîneurs au FC Sochaux, son club actuel, où il porte le brassard de capitaine. Teikeu lui a proposé de lui passer un coup de fil samedi soir pour le consoler, en lui rappelant que le Cameroun, ce n’était pas n’importe qui ! Rires deux côtés.
Le Cameroun en quarts de finale, cela restera comme une belle surprise. L’équipe est arrivée au Gabon diminuée de ses cadres habituels. Joël Matip, Choupo-Moting ou encore Stéphane Mbia manquent à l’appel.
Sortis de la CAN 2015 dès le premier tour, les Camerounais ont aujourd’hui à c ur de se rattraper, peu importe les joueurs. «Nous avons envie qu’à la fin, il ne reste que les Indomptables», raconte celui qui est passé par l’Ukraine et la Russie. Plus sérieusement, Teikeu ne sous-estime pas le Sénégal qui se présente avec de «bonnes individualités». Mais il a confiance, avouant tout de même qu’il faut faire mieux dès l’entame du match, en étant plus rapide et plus efficace dans les deux surfaces.
«Le Sénégal sera peut-être plus difficile que les autres pays que nous avons rencontrés, mais nous allons vendre chèrement notre peau», affirme son sélectionneur Hugo Broos.
«Il n’y a pas de décalage entre nous»
Ce groupe jeune est devenu selon Adolphe Teikeu un avantage. «Nous nous entendons tous, nous faisons les mêmes blagues et nous écoutons la musique. Il n’y a pas de décalage entre nous», explique-il. Ce qui n’a pas toujours été le cas. Parfois, les fortes individualités ont mené à l’échec, malgré le talent. On se souvient du Mondial 2014 au Brésil. Un vrai fiasco pour les Lions.
Tout d’abord, ils avaient refusé d’embarquer dans l’avion qui devait les conduire au Brésil en raison d’un litige sur le montant des primes et étaient restés dans leur hôtel. Ensuite, face à la Croatie, une dispute entre Benjamin Moukandjo et Benoît Assou-Ekotto avait tourné à l’affrontement sur le terrain. Ce Mondial avait fait passer les «Lions Indomptables» du Cameroun pour les «Lions ingérables». L’atmosphère viciée de l’époque semble révolue.
Porter le maillot du Cameroun reste tout de même mythique. Les Lions Indomptables ont remporté la Coupe d’Afrique des nations à quatre reprises, en 1984, 1988, 2000 et 2002. Ils ont terminé au total sept fois sur le podium. Surtout lorsque l’on pense à Roger Milla, Samuel Eto’o, élu à quatre reprises joueur africain de l’année ou encore Rigobert Song, recordman du nombre de sélections avec le Cameroun. Une source de pression pour Adolphe Teikeu ? Pas vraiment. «Chaque jour de match est un jour de fête, dit-il simplement. La pression, ce n’est pas une bonne chose pour un joueur.»
Au Gabon, son rêve de participer à une CAN est devenu réalité.
La Fifa a autorisé le défenseur à jouer avec Liverpool durant toute la Coupe d’Afrique des nations qu’il aurait dû jouer avec sa sélection nationale n’eût été son refus
L’imbroglio Matip est clos. Le défenseur international camerounais a été autorisé à jouer avec Liverpool pendant la durée de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), après avoir classé l’affaire opposant le club anglais à la sélection camerounaise. Le risque était que Matip soit bloqué par la Fifa jusqu’à la fin de la CAN. Il avait notamment manqué le match contre Manchester United dimanche dernier, le temps que l’affaire soit clarifiée.
i «Suite à la décision de la FIFA, le club considère maintenant le joueur disponible pour la sélection»], a annoncé le club anglais vendredi, 20 janvier, sur son site.
Les Reds ne sont plus sous la menace de la Fifa, alors que le joueur avait refusé de répondre à l’appel du Cameroun. Il avait annoncé la fin de sa carrière internationale en septembre 2015.
Le joueur du Slavia Prague en République tchèque est l’auteur du but qui a permis aux Lions de remporter la victoire sur la Guinée Bissau mercredi
Michael Ngadeu-Ngadjui, âgé de 26 ans, forme la défense centrale du Cameroun avec Adolphe Teikeu, reléguant sur le banc des remplaçants l’expérimenté Nicolas Nkoulou. Le sélectionneur Hugo Broos a fait des choix forts pour cette CAN 2017, pariant sur une génération de joueurs qui n’avaient pas connu les joutes africaines avec la sélection camerounaise. Tant Michael Ngadeu qu’Adolphe Teikeu n’affichent que huit matches chacun avec les Lions indomptables.
Michael Ngadeu, qui évolue en première division tchèque au Slavia Prague, a été décisif face à la Guinée-Bissau, grâce à son but victorieux, son tout premier en sélection, mais également grâce à son sauvetage sur la ligne, en repoussant un tir du Bissau-Guinéen Frédéric Mendy, à un moment de la rencontre où les «Djurtu» auraient pu mener 2-0. Nous sommes allés découvrir le nouveau patron de la défense camerounaise, qui symbolise la reconstruction initiée par l’entraîneur Hugo Broos.
RFI : Vous faites partie des «nouveaux» de cette sélection. Comment vous sentez-vous au sein de l’équipe et comment vivez-vous cette première CAN avec le Cameroun?
Effectivement, je fais partie des petits nouveaux de l’équipe, mais après tout, c’est mon pays et ce sont mes compatriotes. Je me sens super heureux ici et c’est un honneur d’être avec eux à chaque fois que je suis appelé en sélection. Quant à ma première CAN, c’est quelque chose d’inimaginable. Quand je regarde six ans en arrière, d’où je viens, je me vois encore sortir de la neuvième division allemande. En 2010, j’étais en Allemagne pour mes études, sept ans plus tard, je joue la Coupe d’Afrique, c’est incroyable, j’en suis même ému. C’est la preuve que le travail bien fait est toujours récompensé.
C’est un rêve qui s’est réalisé ? Vous êtes quand même partis des divisions inférieures allemandes, puis vous avez été en Roumanie, maintenant vous êtes en République tchèque et vous intégrez la sélection des Lions indomptables…
On va dire que c’est le début d’un rêve qui est en train de se réaliser. Mon plus grand rêve, quand j’étais adolescent, était de jouer au football. J’ai toujours nourri cette passion. J’ai tout mis de mon côté pour y arriver. Je me suis battu, j’ai travaillé dur et aujourd’hui je récolte les fruits de ce dur labeur.
Vous êtes au sein d’une équipe qui n’a pas réellement de star?
Je pense que ça a facilité la tâche pour pas mal d’entre nous, pour ceux dont c’est la première CAN, car je ne suis pas l’unique dans ce cas de figure. On a la sensation d’être tous égaux, d’être sur le même piédestal. Quand il y a une star, tout est différent, toutes les caméras sont braquées sur lui, tout est centré autour de lui, mais là ce n’est pas le cas. On dispose tous des mêmes chances, donc c’est une opportunité pour moi et pour tous ceux qui sont arrivés récemment en sélection.
Vous êtes au sein d’une équipe qui n’a pas réellement de star?
Je pense que ça a facilité la tâche pour pas mal d’entre nous, pour ceux dont c’est la première CAN, car je ne suis pas l’unique dans ce cas de figure. On a la sensation d’être tous égaux, d’être sur le même piédestal. Quand il y a une star, tout est différent, toutes les caméras sont braquées sur lui, tout est centré autour de lui, mais là ce n’est pas le cas. On dispose tous des mêmes chances, donc c’est une opportunité pour moi et pour tous ceux qui sont arrivés récemment en sélection.
Est-ce que cela vous met de la pression d’occuper la place de titulaire au poste de défenseur central, alors que par exemple Nicolas Nkoulou est sur le banc des remplaçants?
Non, je n’ai pas de pression. L’entraîneur a fait ses choix et je les respecte. En tout cas, je respecte énormément un joueur comme Nicolas Nkoulou, c’est quelqu’un que j’ai vu jouer et c’est une icône du football camerounais. Toutefois, si l’entraîneur me demande de débuter, je prends l’opportunité et je fais mon boulot, mais je ne ressens pas de pression.
Cela démontre que jouer en République tchèque n’est pas un handicap pour se hisser jusqu’à la sélection camerounaise?
Tout à fait. Pour être appelé, il ne suffit pas de jouer dans tel ou tel championnat. Où que tu sois, si tu es camerounais, et si tu disposes des qualités requises, tu as des chances de faire partie de l’équipe nationale du Cameroun. Il n’y a pas que la République tchèque, il y a des joueurs qui évoluent en Slovaquie, en Angola ou même au Cameroun. Si tu es déterminé et que tu as l’amour de la patrie, je suis sûr que tu peux faire partie de la sélection.
L’attaquant camerounais s’est ainsi exprimé après une victoire (2-1) enregistrée mercredi face à la Guinée Bissau. Ce qui a permis aux Lions de prendre la tête du Groupe A
Le groupe A est toujours aussi ouvert après la deuxième journée de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN), Gabon 2017. Au classement, le Cameroun mène la danse avec quatre points, atteints après sa [a2 https://congobusinessworld.com/article.php?aid=27330 victoire (2-1) mercredi 17 janvier face à la Guinée Bissau, deux longueurs devant le Gabon et le Burkina Faso, tandis que la Guinée-Bissau ferme la marche avec une seule unité.
En zone mixte, les Camerounais étaient satisfaits de la victoire, mais ils ne se laissaient pas emporter par l’euphorie.
Karl Toko-Ekambi, attaquant des Lions indomptables : «Je pense qu’on a fait une bonne première mi-temps, mais on n’a pas été récompensé, on a raté beaucoup d’occasions. On a pris un but qu’on pouvait éviter, mais on a rattrapé le coup en deuxième mi-temps. On doit continuer sur cette lancée et on doit continuer à se battre, car la qualification n’est toujours pas acquise».
Benjamin Moukandjo, attaquant du Cameroun : «On a fait une première mi-temps assez compliquée, pas très correcte, on peut même dire mauvaise. On s’est bien ressaisi lors de la deuxième période, d’ailleurs je peux vous assurer que ça a grondé dans le vestiaire avec le coach. Il nous a bougés tout simplement. Aujourd’hui, on est heureux. On savait qu’il fallait absolument gagner face à la Guinée-Bissau. On n’a pas de super star dans notre groupe, mais on est venu ici avec une équipe. On a brisé sept ans sans victoires en CAN pour le Cameroun, et on espère que c’est le début de la reconstruction de cette équipe».
Quant aux joueurs bissau-guinéens, ils étaient déçus, mais ils continuent à croire en leurs chances pour la qualification.
Zezinho, capitaine des Djurtus : «On a bien débuté la rencontre et notre équipe était bien organisée, mais en seconde mi-temps, on n’avait plus d’énergie. Ils ont marqué le premier, et le deuxième est arrivé assez rapidement. Si Frédéric Mendy avait marqué lors de son face à face, à 2-0 le match était plié. On croit encore à nos chances de qualification, rien n’est perdu».
Jonas Mendes, gardien de la Guinée-Bissau : «Un constat est clair, on a perdu. Mais je trouve que l’équipe s’est très bien comportée. Il nous a manqué un peu de fraîcheur physique. L’adversaire nous a poussés à bout, on a tout donné. On doit continuer à jouer de cette manière, car la prochaine fois, je pense que ça passera, et ça sera face au Burkina Faso».
La dernière journée pour le groupe A se déroulera le dimanche 22 janvier. Le Gabon affrontera le Cameroun à Libreville, tandis que la Guinée-Bissau jouera face au Burkina Faso à Franceville.
La sélection nationale camerounaise peut désormais se préparer avec moins de pression pour la suite de la compétition, notamment après le match nul du Gabon face au Burkina Faso mercredi
Quadruple champion, le Cameroun a pris la tête de son groupe en s’imposant 2-1 mercredi, 18 janvier 2017, dans la douleur face à la Guinée-Bissau dont les joueurs inconnus bousculent sans complexe les valeurs sûres de la Coupe d’Afrique des Nations. Vincent Aboubakar et les Lions ont assuré l’essentiel avant de retrouver le Gabon dimanche, le temps de régler encore quelques problèmes de finition.
« Il n’y a pas de petite équipe » : la Guinée-Bissau a parfaitement illustré cette figure toute faite du commentaire sportif en ouvrant le score. Heureux donc les rares photographes qui avaient choisi de passer la première période derrière les buts du Cameroun. Ils ont pu éterniser la frappe de Piqueti Djassi Brito Da Silva qui avait éliminé en dernier ressort Michael Ngadeu.
Espoir de tout un peuple pour son retour de suspension, l’attaquant Vincent Aboubakar a gaspillé un centre en or d’Ambroise Oyongo Bitolo. « On ne sait pas marquer », devait encore penser sur le banc de touche le sélectionneur belge Hugo Broos. Les attaquants camerounais sont aussi tombés sur un gardien en grande forme et de sang-froid sur une reprise de volée de Clinton Njie.
Le Cameroun n’a pourtant pas rassuré
Des supporteurs gabonais ont commencé à prendre fait et cause pour la Guinée-Bissau, par sens de l’hospitalité mais aussi par intérêt bien compris : sa victoire aurait affaibli le Cameroun avant le choc de dimanche. La petite Guinée-Bissau a été à deux doigts de l’exploit parfait avec un petit lob de Frédéric Mendy sauvé par Michael Ngadeu (54e).
Ce n’est que leur deuxième match dans cette CAN-2017, mais le Gabon et le Cameroun doivent l’emporter mercredi face au Burkina Faso et à la Guinée-Bissau, après leurs débuts décevants
La première journée du Groupe A avait accouché de deux matches nuls Samedi, 14 janvier, après la rencontre du Cameroun contre le Burkina Faso et celle du Gabon/ Guinée Bissau. Malgré un but de leur vedette Pierre-Emerick Aubameyang (PEA), les Gabonais, hôtes du tournoi et annoncés comme favoris de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), avaient calé contre les Bissau-Guinéens (1-1), l’adversaire supposé le plus faible de cette poule.
Des favoris déjà sous pression « Des erreurs ont été commises contre la Guinée-Bissau, comme concéder un but à la dernière minute. Nous devons corriger ces erreurs et battre le Burkina Faso », a confié PEA sur le site officiel de l’organisation, alors qu’il reste muet face aux journalistes.
Les Camerounais, eux, avait buté sur les Étalons du Burkina dans une partie tout de même enlevée (1-1), où les Lions n’ont « pas su marquer » davantage, « malgré trois occasions franches », a regretté leur sélectionneur, le Belge Hugo Broos.
On parle déjà de » trahison »
José Antonio Camacho, fraîchement nommé à la tête des Panthères, sait bien que son équipe joue déjà le tout pour le tout face au Burkina Faso, finaliste de l’édition 2013.
Il doit aussi gérer le contexte extra-sportif. Lundi, le vice-Premier ministre a sévèrement mis en garde l’opposition qui souhaite le boycott de la CAN pour protester contre la réélection d’Ali Bongo Ondimba.
« Il est insoutenable d’entretenir la moindre attitude qui pourrait compromettre le moral de nos joueurs, a ainsi déclaré Bruno Ben Moubamba. Trahir les Panthères, c’est trahir la patrie et la trahison est un crime contre la nation. »
L’ambiance n’est pas non plus au beau fixe chez les Camerounais. Et pour cause, pas moins de sept internationaux ont préféré rester dans leurs clubs en Europe, dont des joueurs clés comme le défenseur de Liverpool Joël Matip. Une « trahison », a fustigé auprès de l’AFP l’ancien attaquant vedette des Lions indomptables Roger Milla, du haut de ses 64 ans.
Quatre équipes avec un point
Plus pragmatique, José Antonio Camacho, l’entraineur des Panthères gabonaises, rappelle que dans ce groupe, il y a égalité parfaite (un point et un but chacune) : « Toutes les équipes ont les mêmes chances. »
Le match qui compte pour la deuxième journée de la Coupe d’Afrique des nations se joue à 20h. Les Lions indomptables doivent l’emporter face à la Guinée Bissau après ses débuts timides
Dans le cadre de la deuxième journée de la Coupe d’Afrique des nations de football, Gabon 2017, les Lions indomptables du Cameroun seront confrontés à leurs adversaires de la Guinée Bissau ce mercredi, 18 janvier 2016, dès 20h.
Cette rencontre marque une retrouvaille pour les deux équipes qui se sont déjà affrontées à deux reprises, en aller et retour, lors des éliminatoires de la CAN 2012. A chaque fois la Guinée Bissau a concédé la victoire au Cameroun par le score de 1-0.
«Oui nous sommes conscients que nous devons donner le meilleur de nous-même pour remporter la victoire. Non seulement le match contre la Guinée Bissau, mais également d’autres rencontres pendant cette CAN», a déclaré Clinton Njié lors d’un point de presse mardi à Libreville.
Les Lions indomptables ont été tenus en échec samedi dernier lors de leur premier match face Burkina Faso. Avec le nul enregistré au terme de ce match, la sélection camerounaise a perdu l’occasion de se positionner à la tête du groupe A.
Ce mercredi, l’issue du match devrait permettre aux Lions de continuer la compétition ou d’en être disqualifiés.
L’entraîneur allemand de Liverpool Jürgen Klopp a annoncé qu’il envisageait de faire jouer son défenseur central objet d’un litige avec la Fifa pour avoir refusé de jouer pour le Cameroun à la CAN
L’entraîneur de Liverpool Jürgen Klopp a annoncé mardi qu’il «envisageait d’aligner», mercredi, 18 janvier 2018, en Coupe d’Angleterre, son défenseur Joël Matip, objet d’un litige avec la Fifa après son refus de jouer pour le Cameroun à la CAN-2017.
«J’envisage de l’aligner demain (à Plymouth Argyle, en match comptant pour le 3e tour de la Coupe d’Angleterre, ndlr) mais je ne sais si j’ai le droit. Sportivement parlant, cette décision aurait un sens, c’est un match taillé pour lui, mais je ne suis pas sûr que je puisse le faire», a expliqué l’entraîneur allemand des Reds. Depuis son refus de participer à la CAN 2017 qui se dispute actuellement au Gabon sous le maillot du Cameroun, le défenseur de Liverpool est au c ur d’un litige juridique.
Selon un règlement de la Fifa, «un joueur convoqué dans l’une des équipes représentatives de sa fédération n’a pas le droit, sauf accord contraire avec ladite fédération, de jouer pour le compte (de son) club le temps que dure ou aurait dû durer sa mise à disposition». Matip a décliné sa sélection alors qu’il figurait dans un groupe élargi dressé par le sélectionneur Belge Hugo Broos en vue de la CAN 2017.
Il ne devrait donc disputer aucun match de Liverpool le temps de la CAN. Mais, pour l’encadrement des Reds, le défenseur camerounais âgé de 25 ans, qui n’a plus joué pour son pays depuis septembre 2015, «a pris sa retraite internationale». Klopp, qui a déjà dû se passer de son joueur dimanche lors du match de championnat contre Manchester United (1-1), estime que Matip, transféré en début de saison de Schalke 04, doit pouvoir jouer.
« Nous ne faisons rien de mal » «Dans ma vie, j’ai eu à affronter pas mal de situations mais une pareille, jamais», a affirmé Klopp lors d’une conférence de presse. «Je ne veux blâmer personne mais je pense que nos supporteurs ont le droit de savoir ce qu’il se passe. Et aujourd’hui, ce que je sais, c’est que nous ne faisons rien de mal. Et Joël Matip non plus», a-t-il poursuivi.
«La Fifa nous a fait savoir qu’elle déciderait vendredi d’ouvrir ou pas une enquête sur le sujet», a précisé Klopp, qui s’est dit prêt à «accepter les règlements» mais seulement s’ils sont «basés sur le bon sens».
La Fifa, sollicitée par Liverpool au sujet de son défenseur, a rappelé qu’il est interdit à un joueur de disputer des matches pour son club alors que sa sélection participe à une compétition
Sollicitée par Liverpool au sujet du défenseur camerounais Joël Matip qui a refusé de jouer avec sa sélection nationale à la Coupe d’Afrique des nations Gabon 2017, la Fifa a rappelé le règlement, qui interdit à un joueur de disputer des matches pour son club alors que sa sélection participe à une compétition.
« Nous confirmons que la Fifa a répondu à Liverpool » et les services de l’instance ont « dirigé le club vers les dispositions qui s’appliquent », a déclaré lundi, 16 janvier 2017, à l’AFP un porte-parole de la Fifa.
Il s’agit en particulier d’un article de la réglementation officielle qui stipule : « Un joueur convoqué dans l’une des équipes représentatives de sa fédération n’a pas le droit, sauf accord contraire avec ladite fédération, de jouer pour le compte (de son) club le temps que dure ou aurait dû durer sa mise à disposition ». « La Fifa a également indiqué que toute violation potentielle des dispositions applicables feraient l’objet d’une enquête de sa commission de discipline », a également précisé le porte-parole de l’instance.
Matip et la stratégie de la retraite
Matip avait décliné sa sélection, alors qu’il figurait dans un groupe élargi dressé par le sélectionneur Belge Hugo Broos en vue de la CAN 2017 au Gabon (finale le 05 février), où le Cameroun est entré en lice samedi dans le groupe A avec un nul 1-1 face au Burkina Faso. Liverpool a une autre interprétation.
« Nous comprenons que Joël (25 ans, ndlr) a pris sa retraite internationale, et nous, le club, avons fait tout ce que nous pouvions pour clarifier la situation, mais jusqu’à présent nous n’avons pas pu obtenir de réponse pour être sûr à 100% qu’il peut jouer », avait déploré l’entraîneur Jürgen Klopp dimanche.
« Franchement, c’est assez difficile et assez frustrant », avait ajouté le technicien allemand. « Il est avec nous depuis cinq jours et aurait été dans le groupe, peut-être dans l’équipe (contre Manchester United dimanche en Premier League, 1-1, ndlr), donc je pense que ce n’est pas juste. Mais nous ne pouvons pas faire plus et attendons une décision ».
« Nous ne pouvions pas prendre le risque, mais il nous faut une réponse aussi vite que possible parce que mercredi, nous avons notre prochain match puis un autre match et encore un autre match », a encore déclaré Klopp. « Nous ne pouvons pas attendre éternellement ».
Les Lions Indomptables ont manqué la CAN 2012 et 2013, avant de se faire éliminer dès le premier tour lors de l’édition 2015. L’objectif cette année, serait d’arriver au moins aux quarts de finale
Dix-sept phases finales de CAN. Quatre victoires (1984, 1988, 2000, 2002). Du fait de son glorieux passé, le Cameroun restera ad vitam aeternam une très grande nation du football africain. Néanmoins, le Cameroun cru 2017 n’a pas grand-chose à voir avec les anciennes générations, celles des Roger Milla, Patrick M’Boma ou plus récemment Samuel Eto’o. Même si la nouvelle génération est talentueuse, elle peine à atteindre les performances réalisées par le passé. Les Lions Indomptables, surnom de la sélection, ont par exemple manqué la CAN 2012 et 2013, avant de se faire éliminer dès le premier tour lors de la dernière édition en 2015. Trois contre-performances de suite compliquée à digérer au pays où le foot est roi.
L’objectif lors de cette CAN 2017 sera d’atteindre au moins les quarts de finale, histoire de stopper l’hémorragie. Pas une si mince affaire en voyant le groupe du Cameroun, avec le Gabon, le Burkina Faso et la Guinée-Bissau. Ajoutez à cela une cascade d’absents sur blessure ou tout simplement sur refus, et vous obtenez une équipe en manque de repère. Plusieurs joueurs majeurs tels que Chedjou, Matip, Choupo-Moting, Nyom ou Bedimo (blessé) ont préféré ne pas rejoindre les Lions Indomptables en ce mois de janvier. Les joueurs appelés à les remplacer ne sont peut-être pas du même niveau mais auront le respect du peuple. Et joueront très certainement sans pression. De quoi libérer les Lions et les rendre de nouveau indomptables?
Point fort / point faible
Le Cameroun n’arrive pas au Gabon en position de force. Mais les Lions Indomptables pourront compter sur l’appui du public pour se transcender. Avec la RD Congo, le Cameroun est le seul pays présent à la CAN à avoir une frontière commune avec le pays organisateur, le Gabon. De quoi très certainement favoriser le déplacement des supporters camerounais.
Qui aurait pu croire un jour que le Cameroun allait rimer avec inexpérience ? Et pourtant. Du sélectionneur national, Hugo Broos, à plusieurs joueurs de l’équipe, nombreux sont ceux qui arrivent au Gabon sans grande expérience de la CAN. Une faiblesse qui pourrait être fatale aux Lions face au Gabon, pays organisateur, et au Burkina Faso.
Le sélectionneur
Nommé début 2016 à la tête des Lions Indomptables pour insuffler une nouvelle dynamique, Hugo Broos doit faire face un chantier plus compliqué que prévu. L’ancien international belge vit sa première expérience à la tête d’une sélection africaine et doit jongler avec les prérogatives du football africain. Par exemple, plusieurs joueurs présents lors des derniers matchs importants font aujourd’hui défaut. Broos se retrouve donc dans une situation embarrassante, où il doit reconstruire une nouvelle équipe en peu de temps. Heureusement que Broos n’est pas né de la dernière pluie et peut se reposer sur son vécu de coach en Belgique afin de rebondir. Trois fois vainqueur du championnat belge et double vainqueur de la Coupe de Belgique, Broos est un gagneur. A lui désormais d’insuffler cet état d’esprit à son équipe.
Le joueur à suivre
Il n’est pas du niveau de Samuel Eto’o mais représente bien l’arme offensive numéro un des Lions Indomptables. Vincent Aboubakar cristallise beaucoup d’espoirs avec les débuts du Cameroun au Gabon. Le buteur du Besiktas Istanbul, passé par Valenciennes, Lorient ou plus récemment le FC Porto, est l’une des rares certitudes du groupe camerounais. Auteur de 14 buts en 29 matchs avec la tunique des Lions Indomptables, Aboubakar sera épaulé par Njie (Marseille), Moukandjo (Lorient) et Salli (Nuremberg). A lui de mettre à profit ses qualités physiques et de vitesse pour porter haut les couleurs du Cameroun et en profiter également pour inscrire son but en Coupe d’Afrique des Nations.
Le Cameroun reste un grand d’Afrique et ce, même si l’effectif ne parait pas armé pour aller loin dans la compétition. Dans ce groupe A ouvert, il semblerait que le Burkina Faso et le Cameroun vont se livrer un duel pour le deuxième ticket du groupe derrière le Gabon. Avantage peut-être aux Lions Indomptables qui pourra compter sur l’appui du public.
La footballeuse camerounaise qui était nominée pour le titre de meilleure joueuse africaine, décerné par jeudi par la CAF, a été devancée dans les votes par la Nigériane Asisat Oshoala
La Camerounaise Gabrielle Aboudi Onguené n’est pas la «joueuse africaine de l’année» de football de l’année 2016. Elle n’a pas reçu le titre remis jeudi, 05 janvier 2017, lors de la cérémonie des Awards organisée par la Confédération africaine de football (CAF). Ce dernier a été accordé à la Nigériane Asisat Oshoala.
Le milieu de terrain des Lionnes indomptables qui s’est démarqué lors de la Coupe d’Afrique des nations féminines de football 2016 est arrivé deuxième dans les votes devant la Ghanéenne Elizabeth Addo.
Autre trophée perdu samedi, celui d’ «équipe nationale féminine de l’année» que le Cameroun – sorti vice-championne de la CAN qui s’est jouée du 19 novembre au 03 décembre à Limbé et à Yaoundé – disputait avec le Nigéria et l’Afrique du Sud. Le Nigéria a remporté ce titre.
Le Cameroun n’est cependant pas rentré bredouille de la cérémonie organisée jeudi au Centre international de conférences d’Abuja. Emilienne Mbango, une ancienne joueuse camerounaise a été élue «Légende africaine de l’année.»
La liste des 23 joueurs appelés à disputer la CAN qui s’ouvre le 14 janvier au Gabon, et la posture du pouvoir face aux revendications fédéralistes ont meublé les colonnes des journaux
Il manque, dans la liste présentée par le technicien belge Hugo Broos, les noms d’Aurélien Chedjou et Henri Bédimo, s’étonne Le Jour qui constate que c’est la première fois, depuis 2009, que ces deux ténors sont aux abonnés absents dans la sélection.
Et la publication privée de mentionner un certain malaise dans la tanière, désertée déjà plusieurs autres cadres de l’équipe nationale. De quoi craindre une énième humiliation à «Gabon 2017» pour les quadruples champions d’Afrique.
«Je ne vais pas accepter qu’on soit éliminé au 1er tour», rétorque pourtant Hugo Bross dans le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune. «Nous allons tout faire pour arriver le plus loin possible. Mais même si on a l’intention d’atteindre un certain but, à certains moments, il faut avoir un peu de chance. Ce que je vais exiger de mon équipe, c’est qu’elle aille jusqu’au bout», déclare-t-il, mettant en garde ceux qui veulent commencer avec le sentiment que le Gabon et le Cameroun vont se qualifier dans le groupe A qui compte également le Burkina Faso et la Guinée Bissau.
Le même mercredi, et sur le front politique, des dizaines d’élites et dignitaires anglophones, dans ce que Le Messager qualifie de «flagrant délit d’escroquerie», publiaient un appel à la paix, au dialogue et à la reprise des cours dans les écoles dans leur terroir.
Pour cette publication, il ne s’agit rien moins que de vendre du vent au président Biya en faisant semblant d’ignorer les vrais problèmes soulevés dans la zone anglophone et qui vont de la forme de l’Etat à la gouvernance en passant par la juste distribution des richesses du pays ou encore une marginalisation endémique.
Cameroon Tribune, pour sa part, condamne les écrits apocalyptiques que certains meneurs des revendications pour la partition du pays font circuler, en particulier sur les médias sociaux, créant un sentiment de psychose symptomatique de la méfiance malheureuse qui a écorché les esprits au fil des ans.
Aucune autre position sur les questions d’aujourd’hui, martèle le journal gouvernemental, ne peut se substituer aux positions conciliantes prises par le chef de l’Etat, et tenter de conditionner les esprits vers une négation des valeurs qui ont symbolisé le bien-être collectif de la nation laquelle semble tout simplement aller vers un précipice.
Le Cameroun est debout et sous contrôle du chef de l’Etat, renchérit le bihebdomadaire La Météo, Paul Biya ayant rassuré ses compatriotes quant au renforcement des libertés publiques dans l’expression démocratique du jeu politique.
Le Cameroun restera un et indivisible, peut-on y lire, l’Etat devra assurer le maintien de l’ordre public en tout temps et en tout lieu avec fermeté, le pays continuera à activer les leviers macro et micro économiques afin de générer un environnement saint et attractif des affaires, accélérateur de son progrès économique.
Le match, amical, se jouera en préparation de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations de football qui aura lieu au Gabon du 14 janvier au 05 février 2017
Les Lions indomptables du Cameroun affrontent, en amical, ce jeudi 05 janvier, l’équipe nationale de la République démocratique du Congo (RDC) venue en stage bloqué d’excellence de la Confédération africaine de football (CAF) de Mbankomo depuis le 28 décembre .
La rencontre qui se jouera à Yaoundé, rentre dans le cadre de la préparation des deux équipes à la Coupe d’Afrique des nations (Gabon 2017) qui se tiendra du 14 janvier au 05 février prochain.
Les 23 Lions sélectionnés hier mercredi, 04 janvier, par Hugo Broos participeront à ce match ainsi qu’à celui les opposant au Zimbabwé dans une dizaine de jours.
Les noms des trois joueurs ne figurent pas sur la liste finale publiée ce mercredi 4 janvier par le sélectionneur Hugo Bross
Le sélectionneur des Lions indomptables du Cameroun, Hugo Broos a publié ce 4 janvier la liste des joueurs retenus pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations qui se dispute au Gabon du 14 janvier au 5 février 2017.
Trois des têtes d’affiches camerounais évoluant dans les championnats européens, les défenseurs Henri Bédimo (Marseille) et Aurélien Chejou (Galatasaray) et le milieu offensif Anatole Abang ne figurent pas dans la liste des 23 joueurs retenus mercredi pour le tournoi.
Si Henri Bedimo a déclaré forfait parce qu’il « est physiquement juste pour la compétition », Aurélien Chedjou et Anatole Abang ont pour leur part été tout simplement écartés par le sélectionneur.
Au niveau des joueurs du championnat camerounais, Hugo Broos a fait confiance au portier de Coton Sport de Garpoua Georges Mbokwe et à Franck Boya d’Apejes de Mfou.
Hugo Broos, qui est à sa première participation à une phase finale de la CAN, avait tout d’abord annoncé une préliste de 35 noms fin décembre. Sept d’entre-eux ont déclaré forfait et le sélectionneur a effectué son choix définitif au terme d’un stage de deux jours à Yaoundé au Cameroun.
Les Lions indomptables doivent disputer deux rencontres de préparation (jeudi 5 et mardi 10 janvier) à Yaoundé respectivement face à la RD Congo et le Zimbabwé avant leur premier rendez-vous au Gabon, au sein du groupe A, le 14 janvier contre le Burkina Faso.
Liste des 23 joueurs camerounais Gardiens de but: Fabrice Ondoa (FC Séville, Espagne), Jules Goda (AC Ajaccio, France), Georges Mbokwe (Coton Sport de Garoua)
Défenseurs: Allan Nyom (WBA, Angleterre), Nicolas Nkoulou (Lyon, France), Ambroise Oyongo (Impact Montréal, Canada), Mohamed Djeitei (Nastic Tarragone, Espagne), Fai Collins (Standard Liège, Belgique), Michael Ngadeu Ngadjui (Slavia Prague, République tchèque), Adolphe Teikeu (Sochaux, France), Jonathan Ngwem (FC Progresso, Angola), Ernest Mabouka (MSK Zilina, Slovaquie)
Milieux de terrain: Georges Mandjeck (Metz, France), Arnaud Djoum (Heart of Midlothian, Ecosse), Franck Boya (Apejes), Sébastien Siani
Attaquants: Vincent Aboubakar (Besiktas, Turquie), Benjamin Moukandjo (Lorient, France), Jacques Zoua (Kaiserslautern, Allemagne), Edgar Salli (Saint-Gall, Suisse), Karl Toko-Ekambi (Angers, France), Clinton Njie (Marseille, France), Robert Ndip Tambe (Spartak Trnava, Slovaquie), Christian Bassogog (Aalborg, Danemark).
Devenu un élément important de l’effectif de l’Olympique de Marseille depuis l’arrivée de Rudi Garcia, le milieu de terrain phocéen a tout simplement décidé de privilégier son club
Retenu par Hugo Broos dans une pré-liste de 35 joueurs en vue de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations avec le Cameroun, André-Franck Zambo Anguissa n’a plus trop envie de vivre cette aventure avec son pays.
Devenu un élément important de l’effectif de l’Olympique de Marseille depuis l’arrivée de Rudi Garcia, le milieu de terrain phocéen a tout simplement décidé de renoncer à la CAN.
Zambo Anguissa préfère pour le moment se consacrer totalement à l’OM. « J’ai l’impression d’être au bon endroit, au bon moment et avec le bon coach », a confié le joueur dans des propos relayés par L’Equipe.
Les Lions indomptables peuvent donc tirer un trait sur Zambo Anguissa qui ne viendra pas au Gabon.
Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de trainer nos politiques dans une si puante boue. Ils sont tellement fermés dans leurs cercles vicieux, qu’il est difficile pour nous de leur serrer la main, ou même de les toiser. Nous vivons là dans une sorte de nouvelle dictature où l’Un est distant du Reste. Tout ce qui intéresse ceux qui sont au pouvoir c’est d’y rester, d’y mourir, de l’emporter avec eux outre-tombe, ou de le céder à leurs enfants. C’est la raison pour laquelle ils passent le clair de leur temps à accumuler les richesses, sous fonds de détournements de la chose publique, de la chose d’autrui, de celle des gens. Ils font tout type de sacrifices, les uns aussi vicieux que les autres, pour multiplier leurs vies. C’est pour ça qu’ils multiplient sans cesse les femmes, les concubines, les courtisanes, les voitures, les villas, les entreprises.dans lesquelles ils se renouvellent et se donnent l’impression d’être plusieurs en seul.
Le « geste salutaire » qu’a effectué le ministre des sports au quartier général de tous les pouvoirs : politique, économique, militaires, mystiques, intellectuel.est une manifestation de la théâtralisation de la vie politique telle que nous la vivons depuis plusieurs décennies. Comme à l’époque du Roi Soleil, le palais d’Etoudi est une vaste cour au milieu de laquelle chaque ministre vient jouer la comédie et repartir. L’idée ici est d’égayer le roi qui s’ennuie chaque jour sous le poids de l’âge et du travail, dépassé par tous les chantiers qu’il a en face de lui et par l’incapacité de se mettre dans la peau d’Hercule ni même du plus noble maçon. Il passe ses journées à paresser dans sa cage, et prend chaque cérémonie officielle comme un moment privilégié de divertissement. Et à toutes les occasions, ses comédiens et griots qui tiennent lieu de ministres et de collaborateurs mettent sur pied de nouvelles mises en scènes pour l’emballer dans une nouvelle joie.
On dirait que dans ses nominations, comme un bon metteur en scène, il fait un casting judicieux des meilleurs bouffons. On l’a vu rire des simagrées de Mendo Zé lors du comice agropastoral d’Ebolowa. Voulant montrer au chef d’orchestre qu’il mérite toujours sa place sur la scène et non dans les vestiaires ou les gradins, il a aligné une série de valses corporelles frisants le ridicule le plus bas. Mettant en oubli son statut de professeur de haut niveau, de grand maître de chant, et de musicologue hors pair. Que dire du latiniste Fame Ndongo, que les étudiants appellent affectueusement le « fameux » pour son extraordinaire bagage intellectuel ? Mais quand il s’agit de défendre les intérêts du roi il perd toute la raison et tout bon sens. On le voit s’exposer dans les meetings vêtus de la tête au pied des effigies du roi, peut-être que même jusqu’aux sous-vêtements. Le tissu de son parti qu’il défend bec et ongles semble habiter non seulement son corps mais aussi son esprit. Tchiroma le farouche opposant d’hier, s’est mué en le plus grand apologiste de la cour. Toujours au rebond du bon discours pour justifier celui qui est depuis plusieurs décennies devenu injustifiable.
Nous sommes en plein là dans une sorte de « politique de l’atalaku ». Chacun essaie de se faire remarquer, et de gagner les points. Cette récente mise en scène du ministre des sports, en exécutant sa révérence au roi en est la plus haute révélation. On dirait qu’ils se reprochent tous de quelque chose. Comme des grands enfants qui font des gaffes chaque jour à la maison, et essaient en tout temps de flatter le père pour échapper à une éventuelle punition. S’ils peuvent se livrer avec autant de béatitude et de sottise devant les yeux de tous, que dire alors de toutes les vilenies et les courbettes dont ils sont capables en privé. Un ministre est un serviteur de son peuple, et non un valet de celui qui l’a nommé et qu’il tient pour créateur et chef suprême.
C’est ce désintérêt notoire envers les citoyens qui pousse ces derniers à ne manifester aucun respect ni considération envers ces politiques. C’est pour ça que je nomme donc ce geste ridicule du ministre des sports, grand acteur de théâtre et arrangeur de foule, de « salutaire ». Les jeunes l’ont reçu comme une manne tombée du ciel. Comme une sorte de jubilation, une profonde caresse, éveillant les sens, et les poussant jusqu’à l’orgasme le plus expressif. C’est une forme de catharsis qui leur a permis de se libérer un peu de nombreuses frustrations accumulées depuis quelques temps. Le stress des fins d’années, les flous mouvements d’humeurs dans la partie anglophone du pays, la défaite des Lionnes à la CAN elle-même jonchée de nombreux travers.
Ne pouvant pas aller pisser devant le ministère, y jeter des pierres, barricader les voies des planches tirées des kiosques et magasins détruits, cracher sur les voitures blindées, ou encore passer dans les médias pour les injurier de la plus bestiale des manières, les internautes camerounais ont procédé à ce lynchage symbolique. Depuis quelques jours on remarque bien qu’ils en jouissent et qu’ils s’en réjouissent. Ça leur permet au moins d’éjaculer quelques gouttes et de frôler l’orgasme. Mais il faut plus que ça pour provoquer une possible gestation d’un quelconque changement. C’est pour cette raison que je le vis comme une profonde masturbation.
Quand on manque l’occasion de monter sur une fille et de jouir sur elle, tout ce qui nous reste c’est l’idée du branle. Ne remplaçant en rien l’acte d’amour avec le sexe opposé. C’est pour cette raison que plusieurs ont recours au viol. Mais nous n’avons pas cette force. On croit niquer le système, mais nous sommes justes en train de nous branler. Juste pour se purger d’un long instant de jachère, et après on retombe dans la solitude et manque d’antan. C’est clair que quelque chose nous manque, mais personne ne sait encore comment l’exprimer. On a beau manger, boire et faire, parfois même abusivement, mais rien toujours ne va.
Alors après avoir fini de se moquer d’eux dans le virtuel, ils continueront à nous faire ça par derrière dans le réel. On a beau les prendre pour des comiques qui se livrent au théâtre ridicule, nous en sommes des spectateurs, c’est nous qui payons le ticket d’entrée, c’est eux qui en bénéficient. Ils ne sont pas fous, ils savent ce qu’ils font !
L’opérateur de téléphonie a renouvelé son contrat avec la Caf pour huit années. Lequel fait de lui le sponsor officiel de quatre autres compétitions majeures de la Caf sur la période 2017-2024
Orange renouvelé son partenariat avec la Confédération Africaine de Football (CAF) pour être, pendant huit années encore, le Sponsor Officiel de cinq compétitions majeures de cette instance sur la période 2017-2024, a annoncé vendredi, 16 décembre 2016, le groupe de télécoms français dans un communiqué.
«Ce partenariat d’une durée de huit ans couvre également la Coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans Total (CAN U20), la Coupe d’Afrique des nations féminine Total, la Ligue des champions de la CAF Total et la Supercoupe de la CAF Total», indique un communiqué y relatif.
A cela s’ajoutent, «les éditions 2019 au Cameroun, 2021 en Côte d’Ivoire et 2023 en Guinée».
«Le football est la passion numéro un de nos clients en Afrique et au Moyen-Orient. Nous sommes ravis de ce nouveau partenariat, qui nous permet de partager avec nos clients les événements qu’ils aiment», a indiqué Bruno Mettling, Directeur Général Adjoint Groupe et PDG d’Orange Middle East and Africa pour qui son groupe «réaffirme son engagement dans le football africain».
Le Cameroun évolue dans le Groupe A avec Madagascar, la Guinée et le Ghana, alors que le Groupe B est composé du Mali, du Congo, de l’Angola et du Niger
Le coach des « Lions Indomptables » U-17, Bertin Ebwelle, a publié ce lundi la liste des joueurs convoqués pour le stage préparatoire de la 12ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations U-17 que va accueillir Madagascar du 2 au 16 avril 2017.
Il s’agit de:
Hamako Michel Ghandi (Avenir Futur Pro)
Boris Junior Essele (Nkufu FC)
Hendi Aliou (One To One)
Giles Mba Tambou (Ecole de Foot des Brasseries)
Christian Dyo Ngakole (Cotonsport)
Stève Kingue (Nkufu FC)
Fabrice Ndzie Mezama (Fondation Tafi)
Raphael Anaba Mbida Nga (Ecole de Foot des Brasseries)
Quentin Ebwelle Ebwelle. (Musango FC)
Aloys Fouda (Ecole de Foot des Brasseries)
Elive Stephen Ewange (Best Star)
Boris Enow Takang (EFBC)
James Armel Eto’o Eyengue (Musango)
Christian Bella Rosin (Young Star)
Innocent Assana Nah (Cotonsport)
Karim Mbazo’o Nkotto (Titanic)
Stephane Zobo (Azur Star)
Moïse Sakava Sangola (Cotonsport)
Younoussa Wiliti (Tcholire FC)
Landry Abessolo Manga (Ecole de Foot des Brasseries)
Jordan Mozard Edjee Atouba (Musango FC)
Kevin Ndongo Ndongo (AS Oxygène)
Bwassom Bingue (Dauphins FC)
Godefroy Boris Toube (AS Ngangue)
Junior Yves Thierry Mone (Royal Mouscron).
Le Cameroun évolue dans le Groupe A avec Madagascar, la Guinée et le Ghana, alors que le Groupe B est composé du Mali, du Congo, de l’Angola et du Niger.
On rappelle que les demi-finalistes de la CAN seront qualifiés pour la Coupe du monde de la catégorie qui aura lieu en 2017 en Inde.
L’opérateur portugais Eximtrans/Irmaos Mota a mis ce retard sur le compte l’indisponibilité de la base de l’ancienne Sotuc récemment occupée pour la grève des employés de la société Le Bus
L’opérateur portugais Eximtrans/Irmaos Mota a indiqué que la livraison des autobus au Cameroun, objet d’un contrat signé fin août dernier avec le gouvernement, ne pourra pas intervenir avant la fin de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football dames qu’accueille le pays du 19 novembre au 3 décembre.
Dans un communiqué publié samedi, 19 novembre 2016, il met ce retard sur le compte de la mise à disposition tardive de la base de l’ex-Société des transports urbains (Sotuc) à Yaoundé, la capitale, laquelle était encore occupée jusqu’au 16 novembre par des employés en grève de la défunte entreprise Le Bus réclamant le paiement de 20 mois d’arriérés de salaire.
«S’agissant d’une clause conditionnant le contrat, l’acheminement de la première tranche des bus au Cameroun, initialement prévu avant l’organisation de la CAN 2016, n’interviendra qu’après cette échéance», indique le communiqué de l’entreprise, qui localement a mis sur pied une filiale dénommée Société de transport et équipement collectif de Yaoundé (STECY).
Conclu sur le mode partenariat public-privé, le contrat Etat du Cameroun/Eximtrans/Irmaos Mota, d’une durée de 10 ans, prévoyait la mise sur pied d’une compagnie de transport urbain de masse appelée à desservir le public, indépendamment de la CAN, pour 150 véhicules à raison de 50 à l’échéance décembre 2016, le reste étant attendu entre janvier et juin prochains.
Du fait de ce décalage, la STECY a dû recourir à la solution de location de 10 bus auprès de compagnies locales qu’elle a fait floquer aux couleurs des pays participants à la CAN dames.
À l’ouverture des travaux de la 3e session ordinaire de l’Assemblée nationale jeudi, le président de la chambre basse du Parlement a invité tous les Camerounais à soutenir les Lionnes
Le président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguié Djibril, invite tous les Camerounais à soutenir les Lionnes. L’appel a été lancé à l’ouverture des travaux de la 3e session ordinaire de l’Assemblée nationale jeudi, 10 novembre 2016.
Cette 3e session de l’année législative qui se tenait au palais de verre de Ngoa-Ekellé, à Yaoundé, était l’occasion pour le président de l’Assemblée nationale d’exprimer toute la compassion de la représentation nationale aux familles des victimes de l’accident ferroviaire survenu le 21 octobre dernier à Eséka.
Réagissant au sujet de la Can féminine prévue du 19 novembre au 03 décembre 2016 à Yaoundé et Limbé, Cavaye Yeguié Djibril a affirmé que « L’organisation de cette compétition au Cameroun, non seulement vient nous honorer, mais également marquer la ferme volonté politique du gouvernement à soutenir le mouvement sportif national. Le président de la République, S.E. Monsieur Paul Biya en a fait un point d’honneur ».
En plus de relever le défi de la parfaite organisation, pour le PAN, la Can féminine doit également être un moment au cours duquel « nous démontrerons par nos comportements, notre patriotisme, tout le respect et toute la considération que nous avons à l’endroit de la femme ».
Le président de l’Assemblée nationale a aussi attiré l’attention de ses collègues et celle de l’ensemble des populations camerounaises en lançant : « soutenons donc les Lionnes indomptables, contre vents et marées. Dans la victoire comme dans la défaite, elles doivent rester nos vaillantes et courageuses Lionnes ».
L’autre centre d’intérêt de Cavaye Yeguié Djibril concernait l’utilisation faite des réseaux sociaux au Cameroun. Il a fustigé certaines dérives observées ces derniers temps et assimilées selon lui, à une « nouvelle forme de terrorisme ». « Originellement considérés comme outils de communication et de partage en ligne », les réseaux sociaux « sont devenus une arme vouée à la désinformation, pire encore à l’intoxication et à la manipulation des consciences » a-t-il regretté.
de conclure, « les réseaux sociaux sont devenus aujourd’hui au Cameroun de véritables fléaux sociaux ». C’est pourquoi il a appelé à la responsabilité de tous, en mettant en garde les utilisateurs malveillants.
Le président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguié Djibril.Droits réservés)/n
Les Lionnes vont se rendre en Amérique du Sud pour continuer leur préparation en vue du tournoi prévu du 28 novembre au 02 décembre prochain
En stage depuis plusieurs semaines à Yaoundé, l’équipe nationale dames de handball du Cameroun poursuit sa préparation pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations qui se dispute en Angola (28 novembre – 02 décembre 2016).
Pour leur sixième regroupement, l’équipe conduite par le sélectionneur Jean-Marie Zambo se rendra au Brésil en début de mois de novembre.
« C’est un pays où nous ne serons pas dépaysés par rapport aux conditions climatiques en Angola. En plus, le pays est doté de très bonnes infrastructures et accorde un soin particulier aux échanges sur le plan diplomatique. Le pays a de très bons clubs, nous aurons de bons sparring-partners », a expliqué Raymond Mbita Mvaebeme, le président de la Fédération camerounaise de handball, dans les colonnes de Cameroon-tribune.
Au Brésil, le groupe composé de 22 joueuses, fera « les fixations des organisations collectives en attaque et en défense en conservant la philosophie de jeu ».
Après ce regroupement de quelques semaines, la délégation mettra le cap sur Luanda (Angola), où le Cameroun évoluera dans le groupe A avec l’Angola, le pays organisateur, la Côte d’Ivoire, la RDC et le Sénégal. Le groupe B compte la Tunisie (champion en titre), l’Algérie, le Congo, la Guinée et l’Egypte.
L’entraîneur national de football du Cameroun l’a déclaré lundi à Yaoundé, après avoir rendu publique une liste de 23 joueurs convoqués pour le match contre la Gambie
Le torchon brûle entre le sélectionneur de football du Cameroun et le gardien camerounais Idriss Carlos Kameni.
Face à la presse lundi 09 août 2016 à Yaoundé, la capitale camerounaise, l’entraîneur national de football a déclaré qu’il ne « téléphonera plus à Kameni. » Hugo Broos, qui venait de rendre publique une liste de 23 joueurs convoqués pour le match contre la Gambie prévu le 03 septembre prochain – comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2017 – et celui du 06 novembre en amical face au Gabon à Limbe (Sud-Ouest), confirmait ainsi le différend qui l’oppose au gardien de but international Idriss Carlos Kameni, absent parmi les présélectionnés.
Le coup de gueule du technicien belge intervient à la suite d’une esquive ostentatoire du sociétaire de Malaga (Espagne), qui n’avait pas cru répondre à son appel de dernière minute en mai dernier, alors que le Cameroun était en stage à Nantes (France) et que l’un des préposés dans la cage des Lions indomptables, André Onana, venait d’être exclu du groupe pour «indiscipline».
« Je reconnais que la situation était un peu désagréable pour lui, parce qu’il n’avait pas été initialement convoqué, tempère néanmoins Hugo Broos. Mais avec la suspension d’André Onana, je l’ai rappelé, je lui ai demandé s’il était prêt à venir parce que je sais que ce n’est pas normal d’appeler Kameni pour suppléer la défection d’un jeune joueur. Il m’a dit oui, mais Kameni n’est jamais venu, il n’a plus jamais donné signe de vie. Je pense qu’il aurait pu m’appeler par politesse. »
Mais ces propos ne sont point pour endormir les médias camerounais et les réseaux sociaux, qui ergotent abondamment sur l’avenir du médaillé d’or aux Jeux olympiques de 2000 à Sydney (Australie), l’un des rares et derniers vétérans de la sélection encore en grâce après le départ mouvementé des Samuel Eto’o Fils et autre Alexandre Song. Reste que quelques signes, bien visibles, tendaient déjà à montrer que le footballeur avait de moins en moins la cote au sein de l’équipe nationale depuis l’arrivée de jeunes loups prometteurs. On se souvient ainsi que le dernier match du gardien de but en sélection remonte à novembre 2015 contre le Niger, dans le cadre du 2ème tour des éliminatoires de la Coupe du monde «Russie 2018».
A la fois évasif, diplomate, ferme mais sans vouloir envenimer davantage le climat, Idriss Carlos Kameni a pour sa part tenté, sur les ondes d’une radio internationale, de donner sa version des faits : « Il a dit qu’il ne m’appelait plus parce qu’il attendait que je l’appelle. (.) pour l’instant, il faut laisser le temps aux gens qui sont convoqués de penser au match, c’est le plus important. Plus on évite les polémiques, plus chacun est à l’aise dans sa tête et dans sa peau. Je suis Camerounais et fier de l’être et, pour la patrie, il n y a pas de discussion. »
Et d’ajouter, comme dans un appel du pied : « (Hugo Broos) n’a pas dit que la porte (de l’équipe) était fermée. On va éviter la polémique tout autour, au contraire la porte reste ouverte. Pourquoi créer de l’amalgame quand il n’y en a pas ? On laisse le temps à ceux qui iront faire le match contre la Gambie de bien le préparer, on les soutient. »
Le sélectionneur Belge Hugo Broos.Droits réservés )/n
A la veille des CAN 2016 et 2019, il est important de marquer un temps d’arrêt pour comprendre le fonctionnement de ce secteur qui aura un rôle majeur durant ces deux grands rendez-vous sportifs
C’est un sujet qui n’a pas souvent été à la une de grands débats au Cameroun, pourtant les enjeux actuels nous obligent à faire un arrêt dessus. A la veille des Coupes d’Afrique des Nations (CAN) qui s’annoncent en 2016 et 2019, il est important de marquer un temps d’arrêt pour comprendre le fonctionnement de ce secteur qui aura un rôle majeur durant ces 2 grands rendez-vous sportifs.
L’attribution des étoiles aux hôtels s’effectue dans le strict respect de codes établis dans chaque pays. 1, 2 ou encore 5, l’on attribue les étoiles aux hôtels en fonction de critères bien définis tels que fixés par chaque pays. En France par exemple, l’attribution des étoiles se fait par le Comité Français d’Accréditation (Cofrac) qui transmet le dossier au préfet territorialement compétent qui a son tour, se charge de valider l’attribution audit établissement.
Ces étoiles prennent en compte la surface globale de l’établissement, la sécurité, le confort, l’accueil, le service client, etc. Un établissement de 5 étoiles aura par exemple une surface minimale de 90 m2, une piscine confortable, une bonne climatisation, un ascenseur, l’accès à internet, des chambres avec télévision donnant accès aux chaines internationales, etc. Mais au-delà des nations qui régulent elles-mêmes, il y a également l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) qui veille au strict respect des standards fixés sur le plan international.
Au Cameroun, le secteur de l’hôtellerie est régit par le décret N°99/443/PM du 25 mars 1999 signé par le Premier ministre. Ce décret donne mandat au ministre du Tourisme et des Loisirs pour réguler ce secteur. Pour obtenir une licence d’exploitation d’un établissement hôtelier, le demandeur est tenu de soumettre une demande qui mentionne tous les détails de son projet. Il doit également justifier d’une expertise dans le domaine et surtout présenter toutes garanties sur la fiabilité de son activité.
Certains établissements présents sur le territoire national, aident le pays à mieux apprécier ce secteur.