Can 2013: Victoire impérative des Léopards de la RDC face aux Aigles maliens

Avec seulement deux points à son compteur, les hommes de Claude Le Roy sont condamnés à battre les poulains de Patrice Carteron pour se qualifier en quart de finale

L’équation est désormais simple, les Léopards de la RDC (2 points) sont obligés de s’imposer ce lundi 28 janvier face aux Aigles du Mali (3 points) pour se qualifier en quart de finale. Les deux matches de la dernière journée se jouent à la même heure. A 17h, TU, la RDC reçoit le Mali à Durban alors que le Ghana défie le Niger à Port Elisabeth. Dans ce groupe B, toutes les équipes gardent encore leur chance de qualification. Maintenant que les hommes de Claude Le Roy viennent d’échouer là où tous les Congolais espéraient l’emporter facilement, de nombreux observateurs commencent à s’adonner à leurs sempiternels calculs, comme ils en ont l’habitude. Les Congolais savent désormais qu’ils n’ont plus qu’un choix : gagner. Les léopards doivent absolument l’emporter parce qu’un match nul offrirait la qualification aux Maliens. Autre chose : le nul concédé au Niger par la RDC peut servir de déclic pour le Mena du Niger qui peut créer la surprise en battant les Black Stars. Cela n’est pas impossible pour une sélection aussi soudée, aussi coriace et aussi volontaire qui n’a rien à perdre et qui joue le « kamikaze » trouble-fête. Pareil scénario compliquerait la vie aux Congolais et même aux Maliens.

Pour l’ancien sélectionneur du Cameroun Pierre Lechantre, il verrait bien la RDC sortir de ce groupe B plutôt homogène. « Depuis le début de la Can, je ne me régale pas vraiment. Sauf avec la RDC. Elle joue bien, de manière offensive. On sent la patte d’un entraîneur qui a su combiner la fantaisie du football africain et une certaine rigueur tactique. » Un avis que partage un autre coach du Cameroun, Denis Lavagne, qui a croisé la RDC avec les Lions indomptables le 2 juin dernier à Yaoundé en qualifications pour la Coupe du Monde 2014 (1-0). « Les Léopards m’avaient fait plutôt bonne impression. On sent qu’il y a plusieurs joueurs de cette sélection qui évoluent ou qui sont passés par le TP Mazembe. Les automatismes sont évidents. Les attaquants sont vifs, comme Mputu ou Mbokani et sa défense est athlétique. Cette équipe peut sortir de ce groupe ». Une chose est certaine, le match de ce soir sera aussi celui des deux techniciens français. Parce qu’on s’est aperçu que les matches se suivent sans se ressembler. A l’ouverture de la Can, les téléspectateurs se sont régalés avec le jeu emballant et d’un niveau technique très élevé. Les deux formations (ghanéenne et congolaise) ont étalé une partie de haute portée technique, fait des accélérations et de beaucoup de créativité. Les Congolais ont non seulement opposé une farouche résistance, mais aussi ont dominé littéralement le jeu sans réussite hélas. Face au Niger, ils ont péché par manque de réussite et parfois de maladresse dans le dernier geste. Seront-ils plus en réussite face au Mali ?

Un million de dollars
Du côté des Aigles du Mali, après la victoire face au Niger, ils ont perdu 1-0 contre le Ghana lors de la 2è journée. Cette défaite complique un peu la tâche du capitaine Seydou Keïta et ses coéquipiers qui sont désormais condamnés à gagner leur troisième et dernier match de poule contre la RDC pour être sûrs de se qualifier pour les quarts de finale. La mission ne s’annonce pas facile, mais rien n’est encore perdu pour le capitaine Seydou Keïta et ses coéquipiers qui gardent intactes leurs chances de qualification. Côté Congolais, le moral est au beau fixe. Le secrétaire général aux Sports de la RDC, Barthelemy Okito, a déclaré, vendredi 25 janvier à Radio Okapi, que le gouvernement congolais a déjà décaissé un million de dollars américains pour la participation des Léopards au premier tour à la Can sud-africaine. Il a ajouté qu’avant la compétition, le trésor public avait déboursé d’autres montants pour la préparation des Léopards au Maroc, en Afrique du sud et à Oman. Sur les deux millions de dollars américains prévus au départ, le gouvernement a mis à la disposition de la délégation congolaise la moitié de cette somme. «En dépit de tout ce changement, chaque joueur a perçu 25.000 $US représentant la prime de participation ainsi que 15.000$US comme prime de match, a raison de 5.000$US par rencontre, tel que convenu avec les délégués des joueurs conduits par le capitaine Trésor Mputu», a déclaré Barthelemy Okito. Il a précisé que l’entraîneur Claude Leroy a touché le double de la somme tandis que ses adjoints Sébastien Migné ont perçu un peu moins. Maintenant place au jeu.

Victoire impérative des Léopards de la RDC face aux Aigles maliens
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Engelbert Mbarga: « Le Cameroun aura fort à faire face au Togo et la Rdc »

Le consultant de la CRTV, par ailleurs sélectionneur de l’équipe nationale junior, analyse le jeu des sélections présentes à la Can

Après avoir vu évoluer toutes les équipes, quelle est, selon vous, la sélection qui vous a le plus impressionné jusqu’à présent?
Ce n’est pas facile à dire parce que bien évidemment, tout le monde attend la Côte d’Ivoire, et cette dernière s’en est sortie difficilement face au Togo. Certaines personnes avaient les yeux rivés sur la Gambie, même si ce n’était pas mon cas parce que l’effet de surprise ne jouera plus. Car la Zambie a été secouée par l’Ethiopie. Et finalement, le Ghana, qui est également annoncé comme l’un des favoris, a été tenu en échec par une belle équipe de la République démocratique du Congo (Rdc). Le match que je considère comme le plus intéressant est celui entre la Tunisie et l’Algérie, où chacune des deux équipes a eu sa mi-temps et a montré beaucoup d’enthousiasme. La très surprenante équipe d’Ethiopie a, dans un football plein de dynamisme, posé des problèmes à la Zambie. Pour l’instant, ce n’est que le premier match, il n y a pas vraiment eu une équipe qui sort du lot au vu de la première journée. La deuxième journée nous montrera les équipes qui montent en puissance et certainement la plupart des équipes expérimentées savent que ce n’est pas lors du premier jour qu’il faut être à 100%, c’est lors des derniers matches.

Une mission d’espionnage d’un collège d’entraîneurs camerounais séjourne en ce moment pour superviser les futurs adversaires du Cameroun notamment la Rdc et le Togo. Que peut faire le Cameroun face à ces adversaires en mars?
Déjà la Can, c’est la Can. Nous n’y sommes malheureusement pas et on ne peut pas juger les absents parmi les présents. Si vous me demandez la place du Cameroun, c’est celle qui est dans nos c urs, c’est-à-dire championne. La même question posée aux Sénégalais aura la même réponse. Malheureusement, la compétition est impitoyable. Seules quelques équipes se qualifient et les autres sont condamnées à regarder les autres jouer, en attendant la prochaine étape. La question effectivement est pertinente, mais il est difficile d’y répondre parce qu’on ne sait pas dans quel état seront ces équipes après la Can. Il y en a certainement qui vont être boostés par leur performance de la Can. Il y en a qui vont être démolies. J’ai peur pour le Togo par exemple, connaissant Adebayor et consorts, s’il passe à côté de la Can, il n’y a aura plus d’équipe après la Can. La Can pour eux sera dramatique. Il aurait même valu pour ce genre d’équipe de ne même pas aller à la Can. Quant à la Rdc, elle a un potentiel énorme. De toutes les façons, ces équipes peuvent être prises au sérieux au vu de ce qu’elles ont déjà montré. Déjà à cette Can, il n’y a personne qui se laisse marcher dessus et les éliminatoires vont être sérieuses pour toutes les équipes. Je crois que nous avons fort à faire et avons de ce fait besoin d’être à 100% pour affronter ces différentes équipes.

On constate un faible engouement des spectateurs malgré le cadre somptueux des stades. Pourquoi la Can ne traîne pas les foules ?
Parce qu’on est là dans un pays qui a ses traditions. L’Afrique du Sud a longtemps vécu en autarcie et lorsque vous y arrivez, on vous demande comment est l’état des terrains. Ce sont des gens à la limite qui ne cherchent pas à savoir ce qui se passe de l’autre côté. Pour eux, le football africain n’est que sud-africain. Vous voyez l’engouement des clubs sud-africains dans les compétitions de la Confédération africaine de football (Caf). Ils privilégient les compétitions locales, qui génèrent plus d’argent et de foule. C’est dont une mentalité sud-africaine. Si cette compétition s’était jouée dans un pays comme le Nigeria, le Mali ou encore l’ Angola, on aurait vu plus des gens dans les stades. Pour être aussi réaliste, ce ne sont pas les Sud-Africains qui devraient toujours remplir les stades, parce que chaque équipe devait drainer une nombreuse foule de supporters et malheureusement le pouvoir d’achat de l’ensemble des africains ne leur permet pas d’effectuer ce genre de voyage, parce que les stades étaient pleins en Coupe du monde. Ce ne sont pas les Sud-Africains qui les ont remplis.

Engelbert Mbarga: « Le Cameroun aura fort à faire face au Togo et la Rdc »
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Tunisie: Peut-elle rééditer l’exploit de 2004 ?

En baisse de régime ces derniers temps, les Aigles iront en Afrique du Sud avec la ferme intention de voler très haut

L’équipe nationale de Tunisie ne s’est pas rassurée lors de sa phase de préparation. Le 11 janvier dernier, les Aigles de Carthage ont été tenus en échec par le Gabon (1-1) à Abu Dhabi, site de regroupement de l’équipe nationale de Tunisie en vue de la Coupe d’Afrique 2013. Lors de son deuxième match test, l’équipe nationale de Tunisie et son homologue de l’Ethiopie se sont quittées sur le score de parité d’un but partout (1-1) lundi 7 janvier. Pour le regroupement à Dubaï du 27 décembre au 31 décembre, la sélection tunisienne a battu l’Irak 2-1, le 30 décembre dernier. La délégation tunisienne est retournée au pays le 14 janvier. Elle s’envolera pour l’Afrique du Sud ce 17 janvier.

La Tunisie, 45ème au dernier classement Fifa, va aborder sa 11ème phase finale de Can en Afrique du Sud. Vainqueurs de l’édition 2004, à domicile, les Aigles de Carthage n’ont pas réussi à atteindre la finale de la compétition continentale depuis cette fameuse année. Habitués à sortir des poules, ils essaieront de perpétuer cette régularité au cours de cette édition afin d’être présents en quarts de finale en espérant mieux par la suite. Mais, les Aigles sont tombés dans la poule de « la mort ». La Côte d’Ivoire et l’Algérie, futurs adversaires de la Tunisie, sont les deux meilleures nations africaines du moment, au classement Fifa. Et le Togo n’est jamais facile à vaincre. Compte tenu de leur calendrier, les hommes de Sami Trabelsi ne devront pas louper leur entame de compétition car ils affronteront lors des deux premières journées deux des favoris de l’épreuve, les Fennecs et les Eléphants, pour finir avec le Togo. Le premier match face à l’Algérie, dans ce choc de l’Afrique du Nord, va peser lourd dans la course à la qualification, surtout pour la Tunisie qui risque de rentrer plus vite que prévu à la maison en cas de revers. A eux de bien négocier ce premier rendez-vous, pour éviter l’élimination prématurée. Mais à l’image de leur qualification laborieuse face à la Sierra Leone, avec aucune victoire à la clé, la Tunisie se cherche encore et le temps presse.

Dans six jours, la sélection tunisienne entre en piste et certains joueurs devront montrer leur meilleur visage pour permettre au pays d’aller le plus loin possible. La star de cette sélection, Youssef Msakni devra confirmer dans son nouveau costume de leader, lui qui a été la révélation de la dernière Can. On suivra aussi les premiers pas du Bastiais Wahbi Khazri. Malgré son Ballon de Plomb 2012, Issam Jemâa semble plus à l’aise en sélection qu’en club et pourrait profiter de cette Can pour montrer aux « Cahiers de football » qu’ils ont eu tort de lui attribuer ce prix peu prisé par les joueurs de football. Et puis en défense Aymen Abdennour devra franchir un nouveau palier pour en être le parton dans ce secteur. Malgré la difficulté de leur groupe, les Aigles de Carthage ont les arguments pour faire tomber l’un des deux cadors pour être présent en quarts de finale. Pour Sami Trabelsi, l’objectif est simple : «On ne parle pas de nous comme un des favoris, mais je pense que nous avons les moyens d’aller en finale ».Premiers éléments de réponse dans quelques jours.

Equipe de football de la Tunisie
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RDC: Dieumerci Mbokani, une graine d’Ibrahimovic

Le buteur d’Anderlecht, au profil comparable à celui du Suédois du PSG, sera le principal atout de la RDC pendant la Can

Le technicien français n’est pas seulement le sélectionneur de Dieumerci Mbokani, il est aussi celui qui lui a donné sa chance au plus haut niveau. C’était en 2006 et Claude Le Roy s’en souvient comme si c’était hier. «Je l’ai repris pour un match amical au Mexique. C’était ma dernière rencontre, je savais déjà que j’allais partir (entraîné le Ghana, Ndlr). Je ne l’avais vu qu’une seule fois à l’ uvre avec son club du TP Mazembe mais j’étais directement tombé sous le charme. J’ai lancé de nombreux grands attaquants dans ma carrière de coach, comme George Weah par exemple, et j’ai compris rapidement que Mbokani pourrait s’ajouter à mon petit palmarès. Le stade Azteca de Mexico était totalement plein, soit 100 000 personnes. Dieumerci, du haut de ses 21 ans, n’était pas du tout impressionné et il a inscrit un but somptueux. Il a vu que le gardien s’était avancé et il a tiré de 50 mètres. » Convaincu des immenses possibilités de l’attaquant, Claude Le Roy n’hésite pas à le comparer aux plus grands. « Il y a un an, j’ai dit au Congo que Dieumerci Mbokani avait le même profil que Zlatan Ibrahimovic. Tout le monde s’est foutu de ma tronche mais je reste convaincu que j’ai raison. Il est l’un des rares joueurs à pouvoir jouer en pivot et en profondeur avec une facilité déconcertante, comme le Suédois du PSG. C’est un grand luxe pour une équipe dans le foot moderne, croyez-moi».

Attaquant prolifique, il a marqué les esprits partout où il est passé, excepté à Monaco. A ces débuts au TP Mazembé, il a inscrit 67 buts en 72 matchs sur deux saisons. Transféré à Anderlecht, il est prêté par la suite au Standard de Liège en juin 2007. Et dès sa première saison, il fait passer le trophée dans les mains de son nouveau club, mettant fin à 25 ans de disette pour son écurie. Numéro 9 du club, il inscrivit 15 buts lors de sa première saison sous les couleurs blanches et rouges. Reste qu’à 27 ans, Dieumerci Mbokani ne joue toujours « qu’en Belgique ». Une anomalie ? Non, juste un retard à l’allumage, selon le coach français. « Il ne faut pas sous-estimer la difficulté de passer d’un petit quartier congolais à une grande ville européenne comme Bruxelles. Cela n’a pas été simple à assumer pour Dieumerci. Pourtant, contrairement à ce que l’on pourrait croire, c’est un mec facile. A partir du moment où tu es honnête avec lui, il ne fera pas de vagues. Il a parfois un caractère spécial, mais c’est aussi ça qui fait sa force. Pour moi, le talent se crée toujours à partir d’une mentalité différente de la moyenne. Dieumerci pourrait déjà jouer dans un plus grand championnat mais il n’a pas été compris en France (Notamment à Monaco Ndlr). Vous savez, mes compatriotes adorent porter des jugements de valeur sans vraiment connaître. La Belgique a fait plus d’efforts pour accepter Dieumerci et vous avez la chance de le voir à l’ uvre toutes les semaines. De toute manière, il a encore cinq années de carrière devant lui. Il peut très vite atteindre le top. Il va participer à la Coupe d’Afrique qui est le troisième événement foot le plus regardé sur la planète. Je pense qu’il peut devenir la grande révélation du tournoi. »

Dieumerci Mbokani
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République démocratique du Congo: Le retour des félins

Pour sa 13ème phase finale de Can, les Léopards, 107ème au classement Fifa, absents de la grande fête continentale depuis 2006, n’attendent pas faire la figuration

Ce n’est pas dans la plus grande sérénité que les Léopards préparent la Can sud africaine. Toutefois, le malaise qui règne au sein de la sélection congolaise, en stage à Dubaï, en raison de primes de qualification non perçues devrait se dissiper dans les prochains jours. En effet la fédération congolaise de football (FECOFA) a décidé de s’acquitter «au plus vite» de sa dette pour un meilleur état d’esprit des joueurs lors de la Can 2013 qui démarre en Afrique du Sud dans quelques jours. «Il a été décidé de régler cette affaire au plus vite pour que l’équipe se concentre sur ses matches. Actuellement, il y a un travail technique en cours au sujet de cette prime allouée aux Léopards. Je ne saurais pas vous donner son montant mais je vous assure que les joueurs recevront la prime une fois en Afrique du Sud. A la demande des concernés, le contenu de l’enveloppe ne sera pas divulgué », a déclaré Constant Omari, président de la FECOFA. Pour son premier match de préparation, la sélection nationale de la RDC s’est imposée face à l’équipe olympique du Sultanat d’Oman sur le score de 2-0. Avant de s’envoler pour Johannesburg, les congolais ont disputé deux autres matches, contre le club émirati de Dibba Al Fujairah.

Absente de la Can depuis 2006, la RDC va donc faire son retour pour la grand-messe du ballon rond sur le continent à l’occasion de la Can 2013. Avec une sélection qui apparaît sous un nouveau visage sous la houlette de Claude Le Roy, les Léopards se placent en outsiders de choix face aux favoris désignés, mais n’en rêvent pas moins de créer la sensation et soulever le trophée comme en 1968 et 1974. Une frustration pour leurs supporters, qui n’ont eu d’autre choix que de suivre le rendez-vous le plus attendu sur le continent sans la participation de leur protégés, en attendant des jours meilleurs pour la sélection nationale. Une période de disette qui a pris fin le 14 octobre 2012, lorsque l’équipe a validé son billet pour la Can 2013 en venant à bout de la Guinée Equatoriale lors du dernier tour des éliminatoires (4-0, 1-2).

La mission de la RDC en terre Sud africaine ne s’annonce cependant pas simple dans un groupe B de choix avec le Ghana et le Mali, respectivement 3e et 4e de la dernière édition, mais aussi le Niger qui aura son mot à dire. Une situation dont a conscience le sélectionneur, Claude Le Roy, qui ne voit pas encore son équipe comme un des cadors de la compétition. «Nous sommes dans une poule compliquée avec les deux demi-finalistes de la dernière CAN : le Ghana et le Mali. Le Ghana est quart de finaliste du Mondial 2010 et éternel prétendant au titre continental. Aussi, le Mali qui a fini troisième avec une grosse équipe. Donc, il y aura deux outsiders, nous et le Niger, et deux favoris. C’est à nous de déjouer les pronostics pour passer le second tour», prévient-il. Sauf que les Léopards ne se rendent clairement pas au pays de Nelson Mandela pour faire de la figuration. Avec une équipe qui regorge de talents et équilibrée entre des joueurs locaux et d’autres qui évoluent dans les championnats européens, les Congolais seront une des grandes inconnues de la compétition tant il est difficile de déterminer le véritable potentiel de cette sélection. Avec l’ossature de joueurs qui évoluent au TP Mazembe et qui sont rodés à la compétition avec plusieurs participations à la Ligue des Champions, rien ne dit que Dieumercie Mbokani et sa bande ne peuvent créer la surprise en s’invitant dans le dernier carré…

Equipe de football de la République démocratique du Congo
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Niger: Moussa Maazou, intermittent du spectacle

Attaquant au grand potentiel, il aura à coeur de gommer l’image de joueur maladroit qui lui colle à la peau

En 2011, Moussa Maazou a reçu le prix de ballon de plomb en Belgique. Une sorte de récompense qui illustre le titre du joueur le moins performant de la saison. Certes, Moussa Maazou n’est pas responsable de la relégation monégasque, même s’il a subi l’incroyable malchance du club: il arrive en prêt le 28 janvier 2011, rentre en jeu le 30 (contre l’OM) à la 69e minute, se voit diagnostiquer une grave entorse du genou droit le 31. Saison terminée. Bien sûr, sa distinction ne repose pas sur cet épisode cruel (même si le côté « chat noir » est un bon critère de sélection), mais bel et bien sur une remarquable continuité dans la performance. Il est transféré à Bordeaux et ne se montre guère performant. Moussa Maazou a en effet réussi l’exploit de sabrer sa saison chez les Girondins à coup de gestes techniques ratés et de déclarations ravageuses, parvenant en un temps record à s’attirer les foudres d’un public, d’une presse locale et de dirigeants généralement compréhensifs et patients au cours des périodes girondines les moins fastes.

Le président de Bordeaux Jean-Louis Triaud a gentiment prié Moussa de retourner en Russie, au CSKA. malheureusement pas aussi pressé que Moussa le prétendait: le club n’est d’accord que pour un prêt supplémentaire, à Monaco, club auquel il était déjà prêté de janvier à août 2010, avant d’être prêté à Bordeaux. Pour sa dernière destination, toujours en leasing, il part à Waregem, dans un championnat belge où il avait débuté sa carrière européenne. Il trouve encore moyen de se faire sanctionner pour un retour tardif de sélection et contresigne sa candidature avec de nouvelles déclarations surréalistes: « Je n’ai rien à prouver à personne, je connais mes qualités, j’ai choisi Zulte-Waregem pour la tranquillité, pour travailler pour le club et pour mon pays. Je n’ai rien à envier à un joueur du Real ou du Barça. »

Moussa Maazou a commencé sa carrière avec le club nigérien ASFAN dès 2005. Pour la saison 2005-2006, c’est un joueur vedette, marquant 17 buts. Lors de la saison 2006-2007, il marque 20 buts en 34 matches. En janvier 2008, il signe en Belgique au KSC Lokeren et pour le reste de la saison 2008, il marque 14 buts en 17 matchs ce qui fait de lui le 2ème meilleur buteur de Belgique (le premier étant le Congolais Dieumerci Mbokani avec 15 buts). Mais la suite sera moins reluisante. En équipe nationale, Moussa Maazou débute avec le Niger le 31 mai 2008 dans un match contre l’Ouganda. Bien que très souvent critiqué même en sélection, à cause de sa maladresse, il est le grand artisan de la qualification du Niger pour les Can 2012 et 2013. Mais en club, c’est en Tunisie que Moussa Maazou tentera de relancer sa carrière. Le CSKA, a en effet accepté, il y a quelques jours, le transfert de son attaquant à l’Etoile du Sahel, où il s’est engagé pour trois saisons. Avant de briller en Tunisie, il va essayer d’aider ses coéquipiers à remporter une première victoire à la Can.

Moussa Maazou
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Burkina-Faso: Alain Traoré, un concentré de finesse et de puissance

Blessé à son arrivée en Afrique du Sud, il pourra, une fois rétabli, faire parler ses dribbles et ses tirs lointains

Auteur déjà de six buts en 13 rencontres de Ligue 1 cette saison avec Lorient, Alain Traoré, 22 ans, souffre d’une blessure à la cheville et devrait être opérationnel seulement vers la fin janvier selon ses médecins. Une indisponibilité qui n’a pas empêché le sélectionneur du Burkina-Faso Paul Put de le mettre dans sa liste. Preuve que le génial milieu de terrain de Lorient est devenu indispensable en sélection. N’est ce pas lui qui a marqué le but salvateur à l’ultime minute du temps addition lors du barrage face à la République centrafricaine (1-0, 1-3) ? Déjà auteur de l’égalisation à la 18ème minute, le Lorientais a été le grand artisan de la qualification de son pays, 3-2 sur l’ensemble des deux manches.

« C’était très intense. Ce but était très important, pour l’équipe et pour moi », se souvient t-il. « Nous avons été durement critiqués après la Can 2012. Notre sélectionneur Paulo Duarte a été remercié et nous avons traversé une période d’instabilité. Cette qualification est donc un grand soulagement et cet exploit va contribuer à rendre un peu de sérénité au football burkinabé ». Le bilan des Étalons en phase de groupes reste cependant bien modeste. En 2010 et 2012, le Burkina Faso n’a jamais réussi à franchir le premier obstacle, totalisant un nul et quatre défaites. Pourtant, Traoré se dit convaincu que la Can 2013 en Afrique du Sud aura un goût moins amer. « Nous avions beaucoup de jeunes en 2010, nous manquions d’expérience », admet l’ancien Auxerrois. « Au fil des ans, nous avons acquis de la maturité et de la confiance. Désormais, nous sommes pratiquement tous titulaires dans des championnats de bon niveau. C’est une nouveauté pour le Burkina Faso. De quoi donner aux supporters burkinabés l’espoir de voir leur équipe briller en phase finale, du 19 janvier au 10 février. « Nous avons un excellent état d’esprit, nous ne renonçons jamais et nous avons quelques joueurs talentueux », assure le Merlu, qui sait que son équipe devra cependant surmonter de gros obstacles. « Nous allons devoir rester unis pendant un mois, ce qui n’est jamais chose facile ».

Ancien pensionnaire du centre de formation Planète Champion, Alain Traoré a passé sept saisons à Auxerre, avant de rejoindre Lorient au début de l’exercice en cours. Capable d’alterner les exploits les plus impressionnants et les périodes beaucoup plus discrètes, Traoré rejette pourtant cette image d’intermittent du spectacle. « Ça m’énerve », coupe-t-il. « On dirait qu’à chaque fois que Lorient ne gagne pas, c’est de ma faute. Il n’y a que deux joueurs qui peuvent gagner des matches à eux seuls : Lionel Messi et Cristiano Ronaldo », tranche t-il.

Alain Traoré
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Le Niger: Franchir un palier

Pour sa deuxième participation à la Can, le Mena à pour objectif de franchir le premier tour

Quand on demande à Gernot Rohr quels sont les atouts de la sélection qu’il entraîne, il répond invariablement : « La force de mon équipe, c’est le mental, la combativité. Cette équipe a une vraie force collective et de l’agressivité. L’ambiance monte ici. On s’entraîne devant 10 000 spectateurs et jouant devant 50 000. Il y a des affiches 4×3 partout dans Niamey. Avant de s’envoler pour l’Afrique du Sud, on a été reçus au palais présidentiel par le Président, le Premier ministre et le ministre des Sports. Tout le pays est derrière son équipe ». Une exhortation générale à tel point que dans le cadre de la campagne de mobilisation des ressources financières additionnelles pour le Mena – en vue de la Can 2013 – le ministère des Sports et la Fédération nigérienne de football ont organisé jeudi 3 janvier dernier un « téléthon » au Palais des congrès de Niamey. Sur instruction du président de la République, Issoufou Mahamadou, l’Etat a déjà débloqué un milliard de Fcfa (environ 1,5 million d’euros) pour aider l’équipe qui ira défendre ses chances en Afrique du Sud à partir du 19 janvier. De leur côté, les parrainages de sociétés et offices s’élèvent à 600 millions de F Cfa. Il s’agissait à travers cette collecte de fond de boucler le budget de la préparation et de la campagne du Mena, estimé à 2,325 milliards de F Cfa. Une fois le budget de la participation du Mena bouclé, le Niger a battu le Togo (3-1) en match de préparation à Niamey, le 5 janvier. Lors de la rencontre retour, joué le 13 janvier à Lomé, les Eperviers du Togo, sans Emmanuel Adebayor, ont su trouver les ressources pour dominer le Niger (2-1).

Après avoir participé à la Can 2012 au Gabon et en Guinée Equatoriale, la première de son histoire, le Niger va donc s’attaquer à sa deuxième Can. Pour y arriver, le Mena a du se débarrasser de la Guinée pour décrocher son billet. Une performance qui montre la bonne forme de la sélection nigérienne qui ne cesse de progresser. Pour sa deuxième participation, le Mena a hérité d’un groupe B compliqué avec le Ghana, le Mali (3e de la dernière édition) et la RD Congo. Le premier match contre les Aigles de Patrice Carteron sera capital pour envisager les quarts de finale. Car ensuite, un duel d’outsiders attend le Niger face à la RD Congo pour finir avec le favori de la poule, les Black Stars du Ghana. Pour réussir à se qualifier, le Mena a tout mis en oeuvre avec la présence de sa star Moussa Maazou qui a évolué dans différents clubs européens, notamment le CSKA Moscou ou encore Monaco et qui sera le leader et buteur de cette sélection qui rêve de faire chuter des favoris pour franchir un palier. Le sélectionneur du Niger a aussi souligné l’importance de la doublure des postes pour se préparer à des éventuelles blessures ou des suspensions. L’ancien entraîneur du Gabon compte sur cet esprit collectif pour réaliser des exploits comme a pu le faire la Zambie d’Hervé Renard. « Je suis de ceux qui pensent que ce qui compte, c’est le collectif et pas l’un ou l’autre des joueurs. On l’a vu avec la Zambie l’an dernier, c’est le collectif avant tout », a-t-il expliqué.

En terre Sud africaine, les Nigériens auront surtout pour ambition de faire mieux qu’en 2012. Lors de cette édition, le Niger était reparti bredouille avec zéro point au compteur à la fin des trois journées de la phase de poule. Ce qui coûta sa place à Harouna Doula et son conseiller Rolland Courbis. Après avoir fait le ménage dans l’encadrement, le président de la Fédération nigérienne Djibrilla Hima Hamidou qui a confié les clés de la maison au technicien Franco-allemand Gernot Rohr espère être récompensé de ses efforts en voyant son pays passer au moins les poules.
Emile Zola Ndé Tchoussi

Le Niger veut franchir un palier lors de cette Can
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Algérie: Sofiane Feghouli, l’inspirateur

Le sociétaire de Valence, élu meilleur joueur algérien 2012, aura la charge de bien organiser le jeu des Verts

Le meneur de jeu de Valence, en Espagne, Sofiane Feghouli sera à l’évidence l’une des attractions de la Can 2013. Il disputera sa première phase finale avec l’ambition d’y frapper un grand coup. Quel chemin parcouru pour Sofiane Feghouli ! Entre le jeune joueur prometteur de Grenoble et la star qu’il est devenu, le meneur de jeu de 23 ans a gravi les échelons. Au point d’être élu « meilleur joueur algérien » de l’année 2012. Un titre mérité pour celui qui ne cesse d’être bon en Espagne ! A présent, tous les supporters des Fennecs attendent que le ballon d’or algérien amène son pays au sommet lors de la Can. Il n’est pas encore le leader de l’équipe d’Algérie qu’il a rejoint en mai 2011 après avoir longtemps hésité à la faire. Parce qu’il ne s’estimait pas prêt physiquement et mentalement à assumer une telle responsabilité. Il n’est pas le métronome d’une formation largement renouvelée depuis que le coach Vahid Halilhodzic en a pris les commandes, mais il est sans aucun doute le symbole d’un avenir prometteur. L’équipe d’Algérie qui retrouve des couleurs et le haut niveau est dans une courbe ascendante dont on n’imagine pas encore le sommet. Sofiane Feghouli, prendra dans un avenir très proche les clés de la maison des Fennecs et ce sera sans doute pour une longue période.

Depuis le 29 février 2012 et sa première sélection avec l’équipe d’Algérie, c’est une carrière internationale qui se construit. Sous le regard à la fois sévère et bienveillant de coach Vahid, l’ancien Grenoblois n’a pas tardé à trouver sa place et à séduire tout son monde. Une première sélection et un premier but contre la Gambie (2-1) sur la pelouse de l’Independance Stadium de Banjul dans un match qualificatif pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique 2013 ont planté le décor. Sofiane Feghouli n’a pas eu besoin d’un temps d’adaptation pour trouver sa place chez les Fennecs ni pour bien appréhender les difficiles conditions de la compétition africaine. Cette faculté à aller au charbon et à mouiller le maillot vert et blanc a bien sûr conquis les exigeants et connaisseurs supporters des Fennecs. Le nouveau prince du milieu de terrain est par ailleurs capable d’aller au charbon lorsque c’est nécessaire. Comme récupérer un ballon dans les pieds des attaquants adverses. Etre apprécié de la sorte lui fait du bien et l’aide à progresser: « Les gens me disent : « Sur le terrain, tu ne lâches rien et on adore ça ! Continue dans cette voie! J’ai l’impression que mon travail est reconnu» avait-il déclaré il y a quelques semaines à un journaliste de l’Equipe.

Entre Feghouli et les fans ça marche, d’autant que les Algériens adorent plus que tous les manieurs de ballons. Pour la Can sud-africaine, le diamant algérien n’a pas l’intention de se cacher, comme il vient de le confirmer dans les colonnes du quotidien Algérien Le Buteur: « Moi, personnellement, j’envisage d’aller jusqu’en finale. Je me fixe des objectifs personnels, je suis quelqu’un d’ambitieux. Au niveau du groupe, je pense qu’on a des qualités et la mentalité pour cet événement».

Sofiane Feghouli
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L’Algérie veut créer la surprise!

Bien que logé dans un groupe réputé difficile, les Fennecs espèrent réaliser un bon tournoi

En stage en Afrique du Sud depuis le 4 janvier dernier, l’Algérie, champion d’Afrique sur ses terres en 1990, a disputé son premier match test samedi 12 janvier contre les Bafana Bafana, 0-0. Le 17 janvier, l’Algérie disputera son deuxième match de préparation contre Platinum Star, une équipe de première division d’Afrique du Sud. Pour se qualifier pour la 15ème phase finale de Can de son histoire, les Verts ont composté leurs billets en s’imposant en aller et retour face aux Libyens, (1-0 ; 2-0). Après le tirage au sort, le sélectionneur de la RDC Claude Leroy avait cité l’Algérie parmi les favoris de cette 29ème édition de la Can : « Je vois trois équipes. L’Algérie, le Ghana et la Côte d’Ivoire, je pense, sont au-dessus du lot. L’Algérie avec Vahid Halilhodzic, je les vois faire un gros truc. Ils ont bien mené leur affaire, ils ont de très bons joueurs, c’est un pays de football incroyable ». Interrogé, avant de s’envoler pour le pays de Nelson Mandela, sur les chances de son équipe pour remporter la compétition, le sélectionneur des fennecs Vahid Halilhodzic, ne s’est montré guère confiant : « J’ai entendu beaucoup de choses. J’aimerais bien gagner la Can, mais est-ce que cette équipe peut aller très loin ? J’ai des incertitudes sur la compétitivité de l’équipe. Je vois de l’optimisme partout, chez tout le monde. J’aimerais bien avoir cet optimisme. Est-ce qu’on peut faire quelque chose ? Franchement, au vu des données, non. Lors du tirage au sort, nous avons été placés dans le troisième chapeau, pas dans le deuxième ni dans le premier. Donc, nous ne sommes pas parmi les favoris. Cela dit, il y a une très belle ambiance parmi les joueurs, de l’enthousiasme et de la fraîcheur. La Zambie, qu’on n’attendait pas, a gagné la dernière édition. Cela démontre que tout est possible».

Nommé à l’été 2011 avant les deux derniers écueils sur le chemin de la Can 2012, l’ancien entraîneur du PSG a su façonner une sélection à son image, quitte à laisser sur le bas-côté des figures alors incontournables des Verts. Yazid Mansouri, Rafik Saïfi, Hassan Yebda, Karim Ziani, Antar Yahia et Nadir Belhadj payent la nouvelle stratégie et disparaissent de la circulation. Sans expérience professionnelle européenne à 31 ans, Khaled Lemmouchia symbolise le changement instauré par « Coach Vahid. » D’ailleurs Khaled Lemmouchia dresse un bilan élogieux de son entraîneur : « Depuis 14 mois on travaille vraiment bien, avec un groupe jeune et sain. On a progressé et l’envie de réussir est énorme », explique-t-il. « Le message du sélectionneur passe parfaitement et tout le monde adhère à ses méthodes. Pour l’instant elles nous tirent vers le haut, les joueurs le voient bien et c’est aussi dans leur intérêt individuel. J’ai connu l’avant Halilhodzic et je peux dire que dans la préparation des matches et les entraînements, il y a de grosses améliorations. Il apporte de l’exigence et de la rigueur et franchement, tout le groupe est demandeur. Il a changé les mentalités».

La génération actuelle des Fennecs, repose sur les binationaux. On peut citer, Ryad Boudebouz, Faouzi Ghoulam et surtout sur Sofiane Feghouli. Logé dans le groupe de la «mort », avec la Tunisie, le Togo et la Côte d’ivoire, le milieu des Verts Khaled Lemmouchia, est aussi conscient que la défaite est une option à envisager, mais il refuse de « devoir encore tout recommencer en cas d’un échec », et reste persuadé que le discours de Halilhodzic est le bon. « Il ne parle pas beaucoup mais quand il le fait, il est franc et j’aime ça. Il est clair dans ses critiques et joue beaucoup sur l’orgueil des joueurs. A la Can, nous avons l’ambition d’aller loin. Nous en sommes capables », annonce Lemmouchia.

Bien que logé dans un groupe réputé difficile, les Fennecs espèrent réaliser un bon tournoi
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Ghana: A la recherche de son glorieux passé

A cause des absences de Muntari, Boateng, Essien et Ayew, les Black Stars, quatre fois champion d’Afrique, sont affaiblis. Néanmoins, ils veulent de nouveau briller

undi dernier, les Blacks Stars du Ghana ont connu une défection de plus. Après les retraites volontaires de Kevin-Prince Boateng et Michael Essien, le sélectionneur du Ghana James Kwesi Appiah a exclu un des piliers de son équipe, André Ayew. Un choix qui a crée une vive polémique au Ghana. Peu avant, dans la publication de sa liste des présélectionnés, il avait « oublié », un autre cador de l’équipe, Sulley Muntari. Néanmoins, avant le départ pour Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis, où le Ghana se prépare, avec deux matches amicaux à la clé contre l’Egypte et la Tunisie, le président du Ghana, John Mahama, a adressé ses encouragements à l’équipe nationale de football, les Black Stars en invitant les joueurs à ne sous-estimer aucun pays durant le tournoi. « Il n’y a pas de petite équipe en football et je vous conseille de ne sous-estimer aucun pays sous peine d’avoir des surprises. La meilleure chose à faire pour honorer votre pays est de lui rapporter encore une fois la Coupe pour nous rendre fiers de vous», a-t-il déclaré aux joueurs et à l’encadrement technique des Black Stars venus lui rendre visite au Castle d’Osu à Accra. Malgré la casquette de super favori du groupe B de la Coupe d’Afrique 2013, le Ghana doit jouer la carte de la prudence pour éviter des surprises désagréables, estime Asamoah Gyan (27 ans, 28 buts en 60 sélections).

« On ne peut sous-estimer aucune équipe. Les quatre formations du groupe sont candidates à la qualification. Nous avons joué contre le Mali en 2012 et nous avons vu de quoi ils étaient capables (victoire du Mali 2-0 en match de classement, ndlr). Le Niger est moins réputé, mais n’en reste pas moins une équipe solide, toujours capable de créer la surprise », fait remarquer l’attaquant ghanéen. Quant à la RD Congo, elle est entraînée par Claude Leroy qui a une connaissance assez large du football ghanéen pour avoir entraîné les Black Stars de 2006 à 2008.

Le Ghana qui sera à sa 19ème participation à une phase finale de la Can, la cinquième consécutive, vainqueur de l’épreuve en 1963, 1965, 1978 et 1982 a tout d’une des meilleures nations de football du continent. Sauf que la génération actuelle, finaliste de la Can en 2010, quart finaliste en Coupe du monde la même année, et demi finaliste en 2012, est à la recherche du glorieux passé des Blacks Stars. Pour être du rendez-vous Sud africain, le Ghana a dominé en aller et retour le Malawi (1-0 ; 2-0). Depuis 2008, le Ghana est performant. Les principaux atouts des Black Stars sont la vitesse, la technique et un sens tactique qui est probablement le meilleur sur le continent africain. Surtout que la cuvée actuelle ne manque pas d’atout, outre Anthony Annan, le milieu de terrain ghanéen est une mécanique parfaitement huilée et puissante avec Derek Boateng, Emmanuel Agyemang Badu et Kwadwo Asamoah. L’attaquant le plus en vue est AsamoahGyan. C’est parfois dans la finition que le bât blesse.

Le Ghana à la recherche de son glorieux passé
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Cap-Vert: Découvrir pour briller

Les Requins Bleus, qui participeront pour la première fois à la Can, ne vont pas en Afrique du Sud en victime résignés

Depuis deux ans, le bilan du Cap-Vert est positif en matches officiels avec 8 victoires, 1 nul, 4 défaites, 21 buts marqués contre 13 encaissés. En comparaison, dans le même temps, le Cameroun a remporté 8 matches, en a perdu 4, a fait 6 nuls, marqué 24 fois et encaissé 15 buts. Les Requins Bleus ont même failli se qualifier pour la Can 2012. Les Cap-Verdiens ont en effet été éliminés par les Maliens alors qu’ils avaient le même nombre de points que les Aigles. Paradoxalement, ce revers a regonflé le moral des troupes. « Quand nous avons battu le Mali dès notre entrée en lice, nous avons commencé à croire en nos chances », se souvient Fortes. « Ça nous a mis en confiance. Nous n’avons pas réussi à forcer le destin mais nous nous sommes rendu compte qu’une qualification était devenue un objectif réaliste. Les choses évoluent bien maintenant au Cap-Vert », commente l’attaquant Odaïr Fortes qui évolue au Stade de Reims, en France. « Il y a plein de bons jeunes joueurs qui commencent à se faire connaître là-bas. [.] Certains sont formés au Cap-Vert puis ils partent au Portugal vers l’âge de 19 ou 20 ans». Lucio Antunes a eu le mérite de construire un collectif parfaitement huilé. La chose n’avait rien d’une évidence avec un groupe composé d’individus aux horizons très divers, dont certains n’avaient même jamais mis les pieds au Cap-Vert. « Les efforts du sélectionneur y sont pour beaucoup », confirme Fortes. « Les joueurs ne se connaissent pas bien. Malgré ça, nous formons une équipe solide (.). C’est fantastique ! Nous sommes qualifiés mais l’histoire ne s’arrête pas là », annonce le Rémois. « Nous irons en Afrique du Sud pour gagner. À l’exception de la Côte d’Ivoire, je ne vois pas une équipe en Afrique qui nous soit supérieure. »

Tombés dans un groupe A équilibré en compagnie du pays organisateur, l’Afrique du Sud, du Maroc et de l’Angola, les hommes de Lucio Antunes tenteront de sortir de cette poule afin de poursuivre leur exploit de Yaoundé. Mais cette aventure sud-africaine qui s’annonce historique pour le pays connaît quelques désagréments et ce à tous les niveaux. Il y a d’abord les forfaits pour commencer. Dans la liste finale des 23 donnée par Lucio Antunes, en décembre, deux joueurs ont été remplacés dont l’une des têtes d’affiche des Requins Bleus, Odaïr Fortes. L’ailier de 25 ans, qui évolue à Reims en Ligue 1, est blessé. Platini qui joue à Santa Clara, en 2e division portugaise prend sa place. Le second n’est autre que Zé Luis qui porte les couleurs de Braga et qui a renoncé à sa convocation pour des « raisons personnelles », a fait savoir un communiqué de la Fédération Cap-Verdienne. Pour pallier cette absence, Rambé, joueur de 23 ans qui évolue en 2e division portugaise à Belenenses, a été appelé.

A cela s’ajoute une préparation perturbée. Alors qu’elle devait organiser son stage de préparation à la Can 2013 au Mozambique et y affronter les Mambas, la sélection du Cap Vert a du changer ses plans. En raison du désistement de la sélection mozambicaine, qui devait rencontrer les Requins Bleus, les membres de l’encadrement de l’équipe Cap-Verdienne ont décidé de tout bonnement annuler le stage prévu du 10 au 15 janvier. Il y a mieux pour préparer une première participation à la compétition continentale. Malgré toutes ces péripéties, les Requins Bleus pourront compter sur leur star pour déjouer les pronostics, le Lillois Ryan Mendes.

Les Requins Bleus, qui participeront pour la première fois à la Can, ne vont pas en Afrique du Sud en victime résignés
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CAN Afrique du Sud 2013: Les préparatifs vont bon train!

Du 19 janvier au 10 février 2013, 16 équipes du continents vont rentrer dans la phase finale de cette compétition, avec pour but de succéder à la Zambie tenant du titre

Plus que 9 jours et la grande messe du football africain va s’ouvrir en Afrique du Sud. Tous les joueurs sélectionnés sont connus depuis le 9 janvier dernier, date butoir fixée par la Confédération africaine de football (CAF). Il y a en tout quatre groupes (A, B, C, D) avec des favoris. Chacune des 16 équipes sélectionnées pour la phase finale de cette compétition a déjà affûté ses armes. Seize des 28 rencontres amicales prévues se sont déjà disputées. Il y aura de nouveaux visages, des joueurs très connus, de nouveaux entraîneurs, ou sélectionneurs. On notera aussi des grands absents en termes de joueurs et de sélections. Le Cameroun sera absent pour la deuxième fois consécutive, le Gabon aussi n’a pas pu avoir son ticket pour ne citer que ceux là.

Dans l’équipe du Maroc par exemple le nouveau sélectionneur Rachid Taoussi n’a pas retenu des joueurs emblématiques tels que Marouane Chamakh, Houssine. Le groupe a été à moitié renouvelé par rapport à la CAN 2012. Le Mali rentrera dans la compétition sans Bakaye Traoré mais avec Mohamed Sissoko. L’équipe malienne quant à elle, s’est rassemblée le 5 janvier dernier à Bamako pour un stage avant de se rendre en Afrique du Sud. Le sélectionneur de l’équipe du Burkina Faso, le Belge Paul Put, a retenu le milieu de terrain Alain Traoré, malgré sa blessure à la cheville. La sélection est entrée en stage depuis le 3 janvier en Afrique du Sud à Nelspruit, lieu de base du groupe C où évoluera le Burkina Faso, le Nigeria, la Zambie et l’Ethiopie. Les Etalons du Mali ont un match de préparation prévu le 11 janvier face au Niger. Gernot Rohr, le sélectionneur de l’équipe du Niger, a publié une liste de 26 joueurs présélectionnés pour la CAN 2013. En Afrique du Sud, le Mena va évoluer avec un groupe remanié par rapport à la CAN 2012. Parmi les présélectionnés, dix n’étaient pas présents au Gabon. Il s’agit de Moussa Alzouma, de Mohamed Bachar, de Kourouma Fatoghoma, de Loky James, d’Ismaël Alhassane, de Souleymane Sakou, d’Ibrahim Benjamin, d’Idi Sabiou, de Mohamed Wonkoye et de Modibo Sidibé. Gernot Rohr s’est donc passé des services de Jimmy Bulus, d’Idrissa Seydou, d’Olivier Bonnes, de Djibril Moussa Souna, de Sulliman Mazadou, de Seydou Yacouba et d’Issa Losseny. Avec ce groupe, le technicien franco-allemand prépare la CAN 2013 depuis le 27 décembre. Le Mena a disputé plusieurs matches amicaux: en Ethiopie à Addis-Abeba face au Togo à Niamey, contre le Burkina Faso à Nelspruit en Afrique du Sud (10 ou 11 janvier) et contre le Rwanda ou un club sud-africain à Port-Elizabeth le 15 janvier 2013.

Du côté des Bafana Bafana d’Afrique du Sud il va falloir évoluer sans Benni McCarthy, joueur vedette de l’équipe d’Afrique du Sud. La fédération sud-africaine (Safa) a annoncé son forfait le 27 décembre 2012. L’attaquant expérimenté des Orlando Pirates, âgé de 35 ans, est touché aux ischio-jambiers et ne peut prendre part ni au stage de préparation de la sélection, prévu du 27 au 29 décembre à Soweto, ni à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (19 janvier-10 février). Sabri Lamouchi, le sélectionneur de l’équipe de Côte d’Ivoire, a dévoilé la liste des 23 joueurs sélectionnés. Le Français a convoqué tous ses cadres pour le stage dont Boubacar Barry Copa, Kolo Touré, Yaya Touré, Didier Zokora, Didier Drogba et Gervinho qui a débuté le 5 pour s’achever le 16 janvier prochain, à Abu Dhabi. Les grands perdants du jour s’appellent Jean-Jacques Gosso Gosso et Seydou Doumbia. Le premier, excellent durant la CAN 2012, est sans club depuis la rupture de son contrat avec Orduspor. Quant à Doumbia, il s’est fait doubler dans la hiérarchie des avant-centres par Wilfried Bony, Arouna Koné et Lacina Traoré. Le match d’ouverture va opposer l’Afrique du Sud, pays organisateur au Cap vert à partir de 16 heures GMT.

Les préparatifs de la Can 2013 vont bon train!
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Angola: Objectif, quart de finale

Pour sa 7ème phase finale de Can, Les Palancas Negras n’ont pas lésiné sur les moyens pour briller en Afrique du Sud

Première équipe à rallier l’Afrique du Sud, les Palancas Negras d’Angola sont à pied d’ uvre depuis la semaine dernière pour préparer la Can 2013. Le sélectionneur uruguayen Gustavo Ferrin a emmené avec lui 18 des 27 joueurs présélectionnés. Les autres, expatriés, rejoindront le groupe d’ici la fin de la semaine. Parmi eux l’invité surprise, Afonso Guilherme, solide attaquant évoluant au FC Vaduz (Liechtenstein). Samedi dernier, la sélection nationale angolaise a créé la surprise en s’imposant en amical face au champion d’Afrique en titre, la Zambie sur le score de deux buts à zéro, en marge des préparatifs des deux équipes pour la phase finale de la Can 2013. L’Angola a débuté sa préparation pour la Can par un match nul (1-1) face à la Gambie, dimanche 16 décembre à Benguela. Puis, trois jours plus tard, la sélection angolaise, composée de joueurs locaux, a battu les Espoirs camerounais 1-0. Pour sa septième participation à une phase finale de la Can, la quatrième consécutive, les Palancas Negras ne se fixent pas de limite. Le gouvernement angolais a notamment mis les petits plats dans les grands, afin que les Palancas Negras réussissent cette 29ème édition de la Can. Plus d’un mois avant le début de la Can, une enveloppe de 9 millions de dollars (environ 4,5 milliards de Fcfa) a été octroyée à la Fédération angolaise de football. Le gouvernement du président José Eduardo dos Santos aura donc écouté les voix qui se sont levées pour dénoncer la situation que vivaient les coéquipiers de Manucho. Le sélectionneur Augustin Ferrin, resté impayé pendant longtemps a retrouvé le sourire.

« Nous sommes tous engagés pour que la présence des Palancas Negras en Afrique du Sud soit un succès, en vue d’améliorer leur classement de la dernière Coupe d’Afrique des nations, qui s’est disputée conjointement en Guinée équatoriale et au Gabon, où l’équipe n’a pu se qualifier pour les 8èmes de finale », a notamment dit le ministre des Sports M. Muandumba. Selon lui, la sélection nationale va en Afrique du Sud pour jouer sans craindre aucun adversaire, «car l’Angola a également le niveau pour battre n’importe quel adversaire ». L’objectif de l’Angola sera d’atteindre au moins les huitièmes de finale, a indiqué le ministre. Pour le président de l’Association angolaise de football, Pedro Neto, il a exhorté lundi l’équipe nationale de football à atteindre au moins les quarts de la Can. Pedro Neto a déclaré que les palancas Negras avaient atteint les quarts en 2008 et 2010, et qu’il était donc logique d’espérer une performance similaire ou meilleure à la Can 2013. Il a ajouté que tous résultats en-dessous des attentes seraient considérés comme un échec pour l’équipe. « Pour nous, le grand objectif est de passer la première étape des finales et, ensuite, avec les armes à notre disposition, nous ferons face à la dernière étape », a-t-il souligné. Pedro Neto a également confirmé les conditions financières soutenant l’équipe, y compris les prix pour chaque match, mais a appelé l’équipe angolaise à être prudente car elle se trouve dans la même poule (A) que l’hôte sud-africain, le Maroc et le Cap Vert.

Les Palancas Negras n’ont pas lésiné sur les moyens pour briller en Afrique du Sud
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Maroc: Younès Belhanda, le métronome !

Pendant la Can, les espoirs du Maroc reposeront d’abord sur le talent du milieu de terrain de Montpellier

Younès Belhanda, c’est le talent précoce à l’état pur. A seulement 22 ans, le milieu de terrain de Montpellier figurait déjà dans la liste des nominés au titre de meilleur joueur africain 2012. Né en France, dans la ville d’Avignon, le jeune marocain a brûlé beaucoup d’étapes. Formé à Montpellier, il a remporté la plus haute distinction française en matière de compétition espoirs, la Coupe Gambardela en 2009. Ses performances auraient pu lui valoir une convocation dans les équipes de France jeunes, mais c’est finalement pour le Maroc que Belhanda choisit d’évoluer, depuis 2010. Et récemment, à la question de savoir s’il regrettait son choix, le Lion de l’Atlas a répondu : « Non, pas du tout. » Il s’est ensuite justifié : « C’est un choix de c ur, ça me tenait vraiment à c ur de jouer pour le Maroc pour moi et pour ma famille, » avant de conclure : « ‘Je ne le regrette pas du tout ».

Younes Belhanda a rejoint le centre de formation de Montpellier en 2005. A ces débuts, il est replacé devant la défense alors qu’il évoluait dans sa jeunesse au poste de libéro. En milieu de terrain, le marocain donne toute la plénitude de son talent et signe son premier contrat professionnel à l’été 2009. Sa première saison est déjà une réussite, Montpellier termine 5ème et se qualifie pour la Ligue Europa, quant à Belhanda, il participe à 33 rencontres de Ligue 1 dont 19 comme titulaire. Sentant naître le prodige, les dirigeants héraultais, Louis Nicollin en tête, le prolonge jusqu’en 2014 dès la fin de saison 2009-10. L’année suivante, il confirme les attentes placées en lui et devient un titulaire à part entière de l’effectif de René Girard. Un seul bémol, le marocain marque peu, seulement quatre buts en deux saisons.

Mais Belhanda apprend vite et la saison 2011-2012 est celle de la véritable révélation et peut-être même de la consécration collective. Doté de qualité technique au dessus de la moyenne, bon passeur, Belhanda s’est désormais mué en buteur en inscrivant pas moins de 12 réalisations lors de la saison du sacre. Véritable métronome de son équipe, Montpellier sans Belhanda n’est plus le même et les résultats s’en ressentent. Du coup, Younès Belhanda continue d’attirer les recruteurs européens notamment anglais et turcs. D’après le journal turc « Fotomaç », Younes Belhanda portera les couleurs de Fenerbahçhe pour la deuxième partie de saison. Le joueur devrait faire le voyage à Istanbul ce lundi pour signer son contrat. Après ça, il devra illuminer les stades sud africains, pour le bonheur du peuple marocain.

Younès Belhanda, le métronome !
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Maroc: Franchir le premier tour

Eliminés au premier tour en 2012, les Lions de l’Atlas, même sans Chamakh, Tarrabt et Kharja, ont fière allure

Le Maroc est déjà de plain-pied dans la préparation de la Can sud africaine. Les Lions de l’Atlas sont arrivés au pays de Nelson Mandela vendredi dernier en provenance de Paris, où ils se sont rassemblés. Selon un confrère marocain, dès le lendemain, les Lions de l’Atlas ont effectué une séance d’entraînement matinale au terrain de l’Université de Sandton. Les joueurs ont débuté cette séance en se prêtant au jeu du taureau après s’être départagés en plusieurs groupes. Ils ont ensuite effectué des étirements avant d’enchaîner par des travaux d’endurances. Par la suite, ils ont eu droit à plusieurs ateliers physiques comprenant des exercices d’équilibre, de coordination et de vitesse. Les ateliers ont été coordonnés par le préparateur physique et le staff de l’équipe nationale. Les Lions de l’Atlas ont par la suite été coupés en deux groupes de travail. Le premier sous la houlette du sélectionneur national Rachid Taoussi et de son assistant Rachid Benmahmoud tandis que, le second groupe a travaillé en compagnie de l’entraîneur adjoint, Walid Regragui. Ce dernier stage des marocains sera ponctué par deux matches amicaux à Johannesburg : contre les champions d’Afrique zambiens le 8 janvier et quatre jours plus tard, ils seront face aux Ethiopiens.

En analysant les chances du Maroc dans cette Can, le jouer de Brest Kamel Chafni, qui est retour en sélection a déclaré : « On a un bon groupe et de bons joueurs. Certains ont plus d’expérience que d’autres, il y a des joueurs qui sont jeunes. On devra affronter le pays organisateur, ainsi que l’Angola qui est une très bonne équipe. Le Cap-Vert également: Il a battu le Cameroun. Maintenant nous aussi on a nos chances de faire quelque chose. Tout va se jouer sur l’état d’esprit. Il faut qu’on joue ensemble, si on a réellement envie d’aller le plus loin possible dans cette compétition. On remarque que sur ces dernières années, ce ne sont pas les plus grosses équipes sur le papier qui remportent la Coupe d’Afrique. Regardez la Zambie, ils n’avaient pas forcément les meilleurs joueurs et pourtant ils sont allés au bout. L’esprit de groupe et l’envie seront très importants ».

Neuf sur vingt-quatre
C’est vrai que pour sa quinzième participation à une phase finale de Can, l’équipe marocaine ne manque pas d’atout. Si la formation marocaine sera privée du nouveau sociétaire de West Ham Marouane Chamakh, de l’attaquant des Queens Park Rangers Adel Tarrabt et de Houssine Kharja, elle pourra en revanche compter sur les talents comme Younès Belhanda, Abdelhamid El Kaoutari ou encore sur le solide défenseur de l’Udinese Mehdi Benatia. Vainqueur de la Can en 1976, sur ses terres, dans une formule en championnat, finaliste en 2004 en Tunisie, défait par le pays hôte, le Maroc peine depuis à rééditer le même exploit. C’est le défi que c’est fixé Rachid Taoussi, qui a remplacé pendant les éliminatoires Eric Gerets, après la défaite concédée au Mozambique 0-2. Éliminé dès le premier tour au Gabon en 2012, le Maroc s’est cette fois-ci fixé des ambitions dignes d’une grande nation de football : faire bonne figure à la Can 2013 pour arriver en conquérant lors de l’édition de 2015 qu’elle organise. Pour la Can Sud africaine, Rachid Taoussi, fidèle à sa ligne de conduite, a convoqué une forte proportion d’éléments du championnat marocain : neuf sur les vingt-quatre. Mieux, il croit fort en ses hommes. « On ne peut pas dire que notre groupe est facile. Mais le Maroc est de retour, et a bien l’intention de rester aux affaires. Ce sera dur pour l’Afrique du Sud, l’Angola et le Cap Vert même si l’élimination du Cameroun ne peut pas être un simple hasard».

L’équipe de football du Maroc participera à la Can 2013

Afrique du Sud: Siphiwe Tshabalala, l’insaisissable!

En l’absence de certains ténors, les espoirs des Bafana Bafana reposeront sur son virevoltant ailier gauche

Il est entré dans l’histoire en marquant le premier but de la Coupe du monde 2010. Cinquante-cinq minutes, c’est le temps qu’il avait fallu à Siphiwe Tshabalalapour entrer dans la légende. Alors que l’Afrique du Sud et le Mexique étaient toujours à égalité dans le match d’ouverture de la Coupe du Monde 2010, l’ailier des Bafana Bafana s’était échappé côté gauche, avant de tromper le portier mexicain d’une frappe millimétrée. Longtemps, les spectateurs du stade Soccer City et les supporters sud-africains ont célébré ce but splendide, le premier du tournoi. Quelques mois plus tard, cette réalisation exceptionnelle a valu à son auteur d’assister au Gala FIFA Ballon d’Or en tant que nominé pour le Prix Puskas, qui récompense le plus beau but de l’année. Un an plus tard, Tshabalala surfe toujours sur la vague du succès. Toutefois, il n’est pas du genre à se reposer sur ses lauriers. « Ma vie a beaucoup changé grâce à ce but. Les gens me respectent, car ils savent que j’ai participé à la Coupe du Monde. J’ai vraiment vécu une année fantastique. C’est une expérience inoubliable », explique Tshabalala.

Considéré comme un des tauliers de l’équipe, Tshabalala prend très à c ur ses nouvelles responsabilités. Son dynamisme et son influence sur le jeu offensif pourraient faire toute la différence, au moment du décompte final. En effet, l’Afrique du Sud aura besoin de toutes ses forces vives si elle veut redorer son blason au niveau continental. Sacrée championne d’Afrique sur ses terres en 1996, l’équipe nationale a atteint les demi-finales lors des deux éditions suivantes, avant de disparaître brutalement de la liste des favoris.

Pour cette édition de la grande fête du football africain que son pays s’apprête à vivre, Siphiwe Tsabalala reconnait que la tâche ne sera pas facile pour l’Afrique du Sud : « La compétition ne va pas être facile et le challenge sera de taille. Mais en tant que professionnels, nous savons à quoi nous attendre ». Le joueur sud-africain pense que son pays, évoluant devant son public, devrait faire une bonne compétition : « Le fait de jouer à domicile est un honneur et devrait être une grande motivation pour nous.Nous devons faire de bons résultats pour honorer notre pays et notre maillot national. » Tshabalala nourrit également d’autres ambitions : passer la barre des 100 sélections et tenter un jour sa chance à l’étranger. « Cela fait effectivement partie de mes projets », confirme-t-il. Dans la foulée, on imagine qu’il ne refuserait pas d’inscrire le premier but de la prochaine Can, face au Cap-Vert, le 19 janvier 2013. Puis, l’Afrique du Sud, logé dans le groupe A basé à Durban, va en découdre avec l’Angola et le Maroc.

Siphiwe Tshabalala
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Afrique du Sud: Les Bafana Bafana à la sauce Kaizer Chiefs

Malgré quelques grandes défections, la sélection de Gordon Igesund veut faire bonne figure

L’équipe d’Afrique du Sud, hôte de la 29ème édition, a débuté son camp d’entraînement le 27 décembre dernier à Soweto. Les Bafana Bafana se sont passés des services de Benni McCarthy, d’Eric Mathoho, d’Ayanda Patosi, forfaits. Un véritable coup dur pour les Bafana Bafana. Benni McCarthy, l’attaquant expérimenté des Orlando Pirates, âgé de 35 ans, est touché aux ischio-jambiers et ne peut prendre part ni au stage de préparation de la sélection, prévu du 27 au 29 décembre à Soweto, ni à la phase finale de la Can. Gordon Igesund, le sélectionneur, enregistre également le forfait du défenseur des Kaizer Chiefs Eric Mathoho. Le colosse de 198 cm et 22 ans souffre d’un genou. « C’est un choc quand un joueur appelé en équipe nationale doit se retirer à cause d’une blessure, a commenté sobrement Igesund. Ça aurait été une bonne chose de les avoir tous les deux. » L’entraîneur apprendra ensuite que le milieu de terrain de Lokeren (Belgique), Ayanda Patosi, est également non-partant à cause d’une cheville.

Le sélectionneur devait déjà composer avec le retrait de Steven Pienaar, milieu de terrain à Everton (Angleterre), qui a mis sa carrière internationale entre parenthèses. « Il n’est pas concevable qu’un joueur issu d’Afrique puisse dire qu’il donne la priorité à son club », a estimé Nonkonyana Mwelo, le président du comité local d’organisation de la Can. « C’est de l’égoïsme, rien d’autre, à mon avis. Il est temps d’insuffler à chaque joueur de la fierté nationale. » Et de viser plus particulièrement Steven Pienaar, qui avait fait part il y a deux mois de sa décision de prendre sa retraite internationale, son corps criant repos. « Je voudrais dire à Steven Pienaar qu’il ne doit pas oublier qu’il vient des ghettos d’Afrique du Sud. S’il est devenu une vedette, c’est parce que la Fédération sud-africaine a un jour détecté son talent et fait de lui ce qu’il est. Il n’aurait pas joué en Premier League s’il n’avait pas eu quelques sélections en équipe nationale », a plaidé Nonkonyana Mwelo, avant d’adresser un message au joueur d’Everton. « J’espère qu’il m’écoute. Je lui demande de reconsidérer sa position et de réintégrer l’équipe nationale. » A deux semaines du coup d’envoi de la Can, cet appel vient sans doute trop tard mais a le mérite de mettre chaque joueur face à ses responsabilités.

Toutefois, l’Afrique du Sud s’appuiera sur sept joueurs des Kaizer Chiefs, le leader du championnat national. Le sélectionneur suf-africain a retenu le gardien Itumeleng Khune, les défenseurs Siboniso Gaxa et Tshepo Masilela, les milieux Reneilwe Letsholonyane et Siphiwe Tshabalala et les attaquants Lehlohonolo Majoro et Bernard Parker, tous issus des rangs du club le plus titré d’Afrique du Sud. Le club rival des Orlando Pirates, deuxième du Championnat, est également bien représenté avec quatre éléments, dans une sélection où 16 joueurs sont issus du contingent local. Gordon Igesund a déjà son idée sur le futur groupe à sa disposition pour le match d’ouverture, prévu le 19 janvier prochain contre le Cap-Vert au Soccer City de Johannesburg : « J’ai déjà 19 joueurs en tête mais j’ai encore des décisions à prendre concernant le reste du groupe. Il y a donc encore des places à prendre. » L’Afrique du Sud disputera des matches de préparation contre la Norvège le 8 janvier et contre l’Algérie le 12 janvier.

L’équipe de football d’Afrique du Sud a enregistré de nombreux forfaits
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CAN 2013: Les frères Katongo seront au rendez-vous

Ils font partie de la liste des 26 joueurs convoqués par le sélectionneur de la Zambie Hervé Renard, pour effectuer le dernier stage de préparation avant la compétition

L’Afrique du sud abrite à partir du 19 janvier prochain et jusqu’au 10 février, la coupe d’Afrique des nations de football, CAN 2013. A quelques semaines du kick-off de la compétition, plusieurs équipes qualifiées se dévoilent, à travers la publication de leurs listes de joueurs sélectionnés. C’est par exemple le cas de l’équipe championne en titre, la Zambie. Hervé Renard, le sélectionneur français de cette équipe vient de publier une première liste de 26 noms retenus pour prendre part à l’ultime stage de préparation de la Zambie. Mukuka Mulenga et Saulani Phiri respectivement milieu de terrain et défenseur, font leur entrée au sein de l’équipe.

Sur la liste des 26, on constate le retour de blessure des joueurs Jacob Mulenga, Emmanuel Mbola et William Njobwu. L’équipe zambienne sera menée par ses joueurs vedettes Christopher Katongo, Rainford Kalaba du Tout Puissant Mazembe et autre Sinkala. Le milieu de terrain Clifford Mulenga et le défenseur Nyambe Mulenga, sont absents du groupe qui a remporté la dernière édition de la Can Gabon – Guinée Equatoriale 2012. Ils ont été exclus pour indiscipline, explique le staff technique. L’attaquant Given Singuluma est également absent de l’effectif zambien. Comme par le passé, la Zambie sera présente en Afrique du sud avec dans son effectif, des joueurs qui évoluent pour la plupart sur le continent africain. A ceux là, s’ajoutent plusieurs internationaux comme Emmanuel Mayuka de Southampton en Angleterre, Mbola Emmanuel, sociétaire du FC Porto au Portugal, Isaac Chansa qui évolue au sein de la formation de Henan Jianje en Chine, James Chamanga de Liaojing Whowin en Chine aussi, Chisamba Lungu qui joue à Ural Oblast en Russie, Njobvu d’Hapoel Beer Sheba en Israël et Jacob Mulenga de l’Utrecht aux Pays-Bas.

L’équipe de football de la Zambie participera à la Can 2013
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Can féminine 2012: La Guinée-Equatoriale sur le trône

Le «nzalang national» a battu en finale dimanche, l’Afrique du sud sur le score 4-0. le Cameroun a obtenu la 3e place du classement

L’édition 2012 de la coupe d’Afrique des Nations de football féminin, a connu son apothéose, dimanche, 11 novembre à Malabo. En finale, le pays organisateur, la Guinée-Equatoriale s’est imposée devant l’Afrique du sud, sur le score sans tache de quatre buts à zéro. Le premier détonateur intervient à deux minutes de la mi-temps. Le but est inscrit sur un coup de tête par Gloria Chinasa, à la conclusion d’un corner exécuté par Genoveva Anonman. A la pause, les entraîneurs des deux adversaires en profitent pour donner de nouvelles consignes, susceptibles de changer le cours de cette finale, regardée par de nombreux spectateurs dans les gradins, en occurrence le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

Le festival continue
De retour des vestiaires, les filles se montrent plus agressives en multipliant des actions offensives de part et d’autre. Mais très vite, les sud-africaines baissent de régime et vont encaisser trois buts en l’espace de cinq minutes seulement. C’est tout d’abord Adriana Costa qui marque le second but de la partie, suivie de Genoveva Anonman à la 66e minute et Gloria Chinasa à la 70e minute de jeu, pour Guinée-Equatoriale 4, Afrique du sud 0. L’addition est trop salée pour les « Banyana Banyana », dépassées par la furie offensive de leur adversaire. Comme en 2008, la Guinée-Equatoriale remporte le sacre. L’Afrique du sud termine deuxième, la troisième place cette année revient au Cameroun, vainqueur du match de classement contre le Nigeria aux tirs aux buts, 7 à 6, après un nul 1-1 au terme du match.

La Guinée Equatoriale a remporté la Can féminine 2012 (photo du 11 novembre 2012)
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Can féminine 2012: Le Cameroun éliminé par la Guinée Equatoriale

La finale qui se joue dimanche 11 novembre opposera la Guinée Equatoriale à l’Afrique du Sud. Le Cameroun tentera de terminer 3e lors de la petite finale samedi

On connaît désormais l’affiche de la finale de la Can de football féminin qui se dispute en ce moment en Guinée Equatoriale. Elle opposera le pays organisateur à l’Afrique du Sud. Les deux demi-finales de cette 10ème édition de la Can de football féminin se sont disputées mercredi 07 novembre 2012. Lors de la première demi-finale, le pays hôte s’est imposé sur le score de 2 à 0 devant le Cameroun, grâce à des buts signés Chinasa Okoro, à la 6e minute, et Anonma Genoveva, juste avant la pause (40e). Le rêve des filles d’Enoh Ngatchu s’est donc achevé hier. Elles ont vu leurs ambitions être réduites à néant par les filles du Nzaland Nacional. Le premier tour du Cameroun avait déjà été laborieux. Lors de leur première sortie, les Lionnes s’étaient inclinées face au Nigeria 1-2. Pour leur deuxième match de poule, grâce à un jeu incisif, les pouliches d’Enoh Ngatchu avaient atomisé les Eléphantes de Côte d’ivoire 4-1. Mais contre toute attende, lors du troisième match de groupe, elles ont été tenues en échec 0-0 par les Ethiopiennes, plus motivées. Elles ne se sont qualifiées pour les demi-finales qu’à la faveur du succès du Nigeria face à la Côte d’ivoire 3-1. Avant ce dernier match de poule, les Eléphantes étaient devant le Cameroun, à la faveur de son large succès devant l’Ethiopie 5-0.

Lors de la seconde demi-finale, l’Afrique du Sud a battu le Nigéria 1-0. Les Sud-Africaines se sont imposées sur un but de Janine Van Wyk à la 24ème minute. Comme lors de la Can féminin 2008, la finale opposera dimanche prochain la Guinée Equatoriale à l’Afrique du Sud. Cette- année là, c’est la Guinée Equatoriale qui s’était imposée 2-1. Quant au match de classement qui se jouera samedi, le Cameroun essayera de termine sur une bonne note face au Nigeria, huit fois champion d’Afrique.

Le Cameroun tentera de terminer 3e lors de la petite finale

Can féminine 2012: Les camerounaises défieront les équato-guinéennes

Dans un carré d’as des favoris, l’autre demi-finale verra s’opposer mercredi 07 novembre 2012 les nigérianes aux sud africaines

La hiérarchie a été respectée lors de cette 10ème édition de la Can de football féminin qui se dispute depuis 28 octobre dernier en Guinée Equatoriale. Puisque le dernier carré est constitué des quatre meilleures équipes féminines de l’heure sur le continent, à savoir le Nigeria, le Cameroun, la Guinée Equatoriale et l’Afrique du Sud. Suite logique du quatuor identique qu’en 2008 et 2010. Si ces nations peuvent s’enorgueillir d’avoir disputé les demi-finales des trois dernières éditions, il faut rappeler qu’elles ne se sont jamais croisées à cette étape de la compétition. Dans le groupe B, celui du Cameroun, le verdict est tombé dimanche, lors des derniers matches de poules. Conscientes de la nécessité d’une victoire, les camerounaises entament bien cette ultime rencontre face à l’Ethiopie, décisive pour les deux places de demi-finalistes. Dans cette poule, les camerounaises partageaient le même nombre de points que les ivoiriennes, mais avaient un goal-average défavorable. Heureusement pour elles que pendant ce temps les ivoiriennes étaient face à un rude challenge, prendre le meilleur sur les nigérianes qui n’avaient besoin que du point d’un nul pour poursuivre leur route dans cette Can 2012.

A la fin, les éthiopiennes qui n’avaient rien à perdre, se sachant éliminées ont pu tenir les camerounaises en échec. Pourtant à la 88e minute, les Lionnes ont bénéficié d’un penalty après une faute de Iven Mihamle. La capitaine Mani s’est élancée mais a buté sur la gardienne Bekele Mekonnen. Dans le même temps le Nigeria a gagné la Côte d’ivoire à Malabo (3-1). C’est ainsi que les camerounaises se sont qualifiées. L’Ethiopie a marqué son point d’honneur. Place désormais aux demi-finales ce mercredi 7 novembre 2012, Guinée Equatoriale – Cameroun et Nigeria – Afrique du Sud, le même quatuor qu’en 2008 et en 2010. « Si l’on se fie aux statistiques, la Guinée Equatoriale mène au score sur l’ensemble de ses confrontations avec le Cameroun. Mais en venant à la Can, nous savions que pour décrocher le titre continental il faudrait nécessairement nous défaire soit de la Guinée Equatoriale, soit du Nigeria, soit de l’Afrique du Sud, et sûrement de deux d’entre elles. La demi-finale sera une autre rencontre que celle livrée face aux éthiopiennes, difficile, très difficile. Mais nous sommes là pour réaliser une grande performance, jouer une deuxième finale après celle de 2004 et gagner notre premier titre », a précisé le sélectionneur du Cameroun Enow Ngachu. La finale de cette compétition, archi dominée par le Nigeria (huit victoires) se disputera dimanche 11 novembre, alors que le match de classement se jouera la veille, samedi.

Les camerounaises vont rencontrer les équato-guinéennes en quart de finale de la can féminine

Can cadet «Maroc 2013»: Le Cameroun éliminé

Défait au match aller par le Bénin, à Porto-Novo (4-1), la sélection des moins de 17 ans du Cameroun a été mise hors course samedi 27 octobre, car tenu en échec 1-1 à Yaoundé

Le football camerounais est au creux de la vague. Ce constat amer a une fois de plus été fait samedi 27 octobre au stade Ahmadou Ahidjo. Après l’élimination des juniors et des séniors, les cadets camerounais ont été éliminés samedi dernier de la Coupe d’Afrique des nations de leur catégorie. Le Cameroun sera donc absent du calendrier des compétitions de la Can en 2013, toutes catégories confondues. Battus au match aller 4-1, les Lionceaux camerounais n’ont pu faire qu’un match nul au retour, 1-1.

Même devant son public, les Lionceaux du Cameroun n’ont pas réussi à imposer la loi du domicile. En revanche, face aux bébés lions visiblement timorés, les Béninois ont semblé largement plus à l’aise. Une domination qui s’est concrétisée à la 16ème minute avec ce but inscrit par Ulrich Quenum. C’était grâce à un pénalty sifflé par le central ivoirien Bienvenu Sinko. Désillusion pour les supporters qui voulaient encore y croire. Ce résultat va rester le même jusqu’à la mi-temps. Ce n’est qu’à la deuxième période que les co-équipiers du capitaine Arnold Leumaleu vont se créer quelques occasions de but. D’abord la 52ème minute, quand Emmanuel Abiacho dans un duel avec Gilles Houdjetou, ne parvient pas à se défaire totalement de son vis-à-vis, et rate son tire devant les buts béninois. Les Camerounais ne trouveront l’égalisation qu’à la 63ème minute sur pénalty, suite à une faute dans la surface de réparation sur l’attaquant Emmanuel Abiacho. Un penalty que transforme Fabrice Mbvouvouma. Enfin, la dernière occasion, côté lionceaux, intervient une minute plus tard. Tchoyi à Dong, parti sur le flanc gauche manque de saler l’addition devant la cage du capitaine Arias Kokou. Score final, un but partout.

Au match aller à Porto-Novo, le 14 octobre dernier, le Cameroun avait dénoncé un arbitrage partial, ceci à cause des trois penalties accordés à la formation béninoise. Pis, les bébés lions avaient écopé de 7 cartons jaunes et un rouge. Pour finir, des réserves avaient été portés sur l’âge du joueur Roussos Makou. Ce dernier a encore joué lors du match retour. Au sujet du débat sur l’âge de ses joueurs, le sélectionneur béninois n’a pas mâché ses mots : « Nous n’avons aucun doute par rapport à l’âge de nos joueurs. L’Irm a été fait et est là. Il faut regarder nos joueurs comparativement à d’autres camerounais » a-t-il dit avant de souligner que la victoire de son équipe est due à la « solidarité entre le public, le gouvernement, et la fédération, qui poussent tous les jeunes vers l’avant. Mais aussi à un travail acharné, car c’est le travail qui paie » a-t-il conclu.

Défait au match aller par le Bénin, à Porto-Novo (4-1), la sélection des moins de 17 ans du Cameroun a été mise hors course samedi 27 octobre, car tenu en échec 1-1 à Yaoundé
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Lions indomptables: Jean Paul Akono dévoile sa liste

En prélude au match retour Cameroun-Cap-Vert du 14 octobre 2012 à Yaoundé, le sélectionneur du Cameroun a rendu publique ce 1er octobre sa liste des 23 joueurs

Pour espérer renverser la vapeur face aux Requins Bleus, Jean Paul Akono a fait le pari de l’expérience. C’est ainsi que dans la liste du nouveau sélectionneur des Lions ont note le retour des Pierre Womé Nlend, Modeste Mbami, Achille Webo, Idrissou Mohamadou et dans une certaine mesure Patrick Mevoungou Mekoulou. Les deux joueurs qui étaient restés solidaires de Samuel Eto’o pendant sa suspension, Jean II Makoun et Benoit Angbwa font également leurs retours. A la recherche des joueurs à vocation offensifs, Akono a convoqué Alain Junior Ollé Ollé. Le meilleur buteur du premier championnat du Cameroun Joël Babanda de l’Union de Douala fait également sa première apparition en équipe fanion. Tout comme le jeune attaquant de Malaga Fabrice Olinga Essono, qui a défrayé la chronique en devenant le plus jeune buteur de l’histoire de la Liga. Dans les buts, comme troisième gardien Joslain Mayebi a pris la place de Loïc Feudjou.

La liste des 26 joueurs convoqués est composé de : Gardiens de buts, Carlos Idriss Kameni, Guy Roland Ndy Assembé et Joslain. Défenseurs, Benoît Anbwa, Allan Nyom, Henry Bedimo, Gaétan Bong, Nlend P. Wome, Nicolas Nkoulou, Aurélien Chedjou, Jean Armel Kana Biyick, Dany Nounkeu, Joël Matip. Milieux, Alexandre Song, Modeste Mbami, Modeste Olle Olle, Idrissou Mohamadou, Achille Emana, Jean II Makoun, Williams Overtoom, Patrick Mevoungou Mekoulou. Attaquants, Samuel Eto’o, Achille Webo, Vincent Aboubakar, Joël Babanda, Fabrice Olinga Essono. Défait au match aller, 2-0 au Praia, par le Cap-Vert, lors du match aller du dernier tour éliminatoire de la Can 2013, les Camerounais devront se surpasser pour être du rendez-vous sud africain.

Jean Paul Akono, nouveau sélectionneur des Lions
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Eliminatoires Can Junior 2013: Le Cameroun bat la RDC 2 – 0

Les lionceaux, en battant la RDC ce 22 septembre 2012 à Yaoundé, ont pris une bonne option pour la qualification de la compétition qui aura lieu en Algérie en 2013

Le match qui s’est joué samedi, comptait pour le deuxième et dernier tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations junior. Dès le coup d’envoi, les camerounais, galvanisés par environ 10. 000 spectateurs, ont mis sous pression la défense congolaise. Des efforts récompensés à la 5e minute de jeu suite au premier but inscrit par l’attaquant Charles Eloundou Etoundi, d’une frappe à bout portant qui n’a laissé aucune chance au gardien Bakala Landu. A la 18e minute, Hugues Douglas Djika, bien servi dans la surface de réparation de la RDC, par son coéquipier Charles Eloundou Etoundi, à inscrit le deuxième but camerounais au terme d’ une action collective. Les Camerounais auraient même pu aggraver le score en seconde mi-temps, n’eût été la maladresse de leurs attaquants. A l’inverse, l’équipe congolaise n’a jamais réussi à se créer d’occasion véritable durant la partie. « Gagner 2 buts à 0, c’est un bon score. Mais, je pense qu’on aurait pu faire mieux. Car, après avoir inscrit deux buts en première mi-temps, mes joueurs ont été incapables par la suite d’exploiter deux ou trois autres occasions qu’ils se sont créées durant le match », a déclaré à la presse, à la fin de la rencontre, l’entraîneur de l’équipe nationale junior du Cameroun, Engelbert Mbarga.

Au terme des matches retour prévus dans deux semaines, les 7 vainqueurs de cette ultime étape seront qualifiés pour la phase finale de la 18e CAN des moins de 20 ans, qui se déroulera du 16 au 30 mars 2013 en Algérie. Sur les quatorze équipes encore en course, on retrouve les habitués que sont Nigeria et Cameroun, champion et vice-champion en 2011 en Afrique du Sud, Egypte et Mali. D’autres sélections sont encore en lice, à savoir Burkina Faso, Gabon, Ghana, Maroc, RDC, Zambie, Bénin, Sénégal et Angola.

Le match Cameroun-RDC s’est joué ce ce 22 septembre 2012 à Yaoundé
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Can 2013: Les Lions indomptables en rodage à Dakar

L’équipe du Cameroun a entamé hier mardi 4 septembre dans la capitale sénégalaise la préparation de son match face au Cap-Vert samedi, seul Matip, blessé manque à l’appel

Avec l’arrivée de l’attaquant de l’Espérance Yannick Ndjeng hier matin, l’effectif de l’équipe nationale de football du Cameroun devant affronter le Cap-Vert samedi 08 septembre affiche désormais complet. Presque, puisque Joël Matip, blessé au genou à la 28ème minute du match opposant Schalke 04 à Augsbourg (3-1), samedi dernier, a déclaré forfait pour ce match aller du dernier tour éliminatoire de la Can 2013. Le gros de l’effectif, constitué d’expatriés est arrivé à Dakar lundi soir, en provenance de Bruxelles. Un peu plus tard dans la nuit de ce lundi, les deux joueurs de Coton sport convoqués pour cette expédition Cap-Verdienne Loïc Fedjou et Oyongo Bitolo ont débarqué dans la capitale sénégalaise.

Pour la première séance d’entraînement hier matin, Denis Lavagne a laissé au repos les joueurs qui ont joué dans leur championnat respectif dimanche dernier. Étaient donc concernés par cette mesure, Alexandre Song Bilong, Yannick Ndjeng, Allan Nyom, Dany Nounkeu, Landry Nguemo, Aurélien Chedjou et Nicolas Nkoulou. Ces derniers ont pu mettre à profit cette matinée pour récupérer et subir quelques soins de massage. Les deux joueurs locaux de l’effectif, Loïc Fedjou et Oyongo Bitolo qui ont participé au match victorieux de Coton sport face aux Astres de Douala dimanche dernier à Douala, se sont, quant à eux, entraînés. Pour peaufiner les mises en place tactiques, le sélectionneur de l’équipe du Cameroun Denis Lavagne a organisé un «petit match» de 20 mn X 2, 7 contre 7, sur la moitié de l’aire de jeu du centre d’entraînement de l’As Dakar Sacré C ur. L’équipe A était constituée de Carlos Kameni-Stéphane Mbia, Henri Bédimo- Achille Emana- Vincent Aboubakar-Choupo-Moting et Benjamin Moukandjo. Dans l’équipe B, on retrouvait, Guy Rolland Ndy Assembé, Georges Mandjeck, Williams Overtoom, Oyongo Bitolo, Jacques Zoua, Léony Kweuke et Aboubakar Oumarou.

Pressing
Avant cette petite confrontation, les Lions ont transpiré lors des exercices d’attaques face aux buts. A base des combinaisons de jeu en losange, à trois, puis quatre joueurs, les actions se sont conclues par des tirs aux goals. A la faveurs des efforts conjugués de la puissance de tir d’Emana, Mbia, Bédimo ou la finesse d’Overtoom et bien d’autres, les gardiens de buts ont souffert. Mais pendant la pause, en s’adressant aux attaquants, Denis Lavagne a paru insatisfait : «Il faut avoir l’esprit de tuer face aux buts. On rigole après avoir fait trembler les filets adverses, pas avant. Vous devez rester concentrer. Et quand vous perdez le ballon, il faut faire le pressing le plus haut possible pour récupérer le cuir». A la fin de ce mini-match, Vincent Aboubakar, bien qu’ayant fait trembler les filets du portier camerounais de Nancy à deux reprises, s’est mis à l’écoute d’Achille Emana qui lui prodiguait quelques conseils : « Mon petit rien ne sert de dépenser trop d’énergie sur le front de l’attaque en courant incessamment. Au lieu de multiplier les gestes, tu gagnerais à jouer en une touche. Du dois économiser ton énergie en sachant que tu n’auras pas trop d’occasion dans un match. Pour être efficace face aux buts, il faut la lucidité ». Il faut dire qu’en l’absence de Samuel Eto’o qui en équipe fanion depuis 1998, Achille Emana qui est arrivé en équipe «A» en 2003, lors de la Coupe des Confédération fait désormais figure d’ancien, au même titre qu’Idriss Carlos Kameni. C’est d’ailleurs le gardien de but de Malaga, dans une ambiance assez détendue, qui a dirigé la séance d’étirement qui a sanctionné la fin des entraînements hier midi, sous une chaleur accablante.

Phase d’étirement des lions, le 04 septembre 2012 à Dakar
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Can 2013: Le Cameroun hérite du Cap-Vert

Le tirage au sort du dernier tour éliminatoire de la Coupe d’Afrique des nations 2013 a eu lieu jeudi en Afrique du Sud

Le tirage au sort du dernier tour éliminatoire de la Coupe d’Afrique des nations 2013 effectué ce jeudi en Afrique du Sud a rendu son verdict. Le Cameroun a hérité du Cap-Vert. Une sélection classée à la 79ème position du dernier classement Fifa et qui est à la portée des Lions indomptables qui sont désormais au 59ème rang de cette classification. Les Lions Indomptables chanceux ? C’est peut être la conclusion qui s’impose au regard de ce tirage au sort. Le match aller aura lieu à Praia le 7 / 8 ou le 9 septembre, alors que le match retour est prévu au Cameroun le 12 / 13 ou le 14 octobre. Les Lions indomptables ont tout de même évité le Sénégal qui affrontera la Côte d’Ivoire lors des éliminatoires. Les autres rencontres ont pour affiche : Mali – Botswana ; Zimbabwe – Angola ; Ghana – Malawi ; Liberia – Nigeria ; Zambie – Ouganda ; Mozambique – Maroc ; Sierra Leone – Tunisie ; Guinée – Niger ; Soudan – Ethiopie ; Lybie – Algérie Côte d’Ivoire – Sénégal ; RD Congo – Guinée Equatoriale ; Gabon – Togo ; Centrafrique – Burkina Faso.

Le Cameroun hérite du Cap-Vert à la Can 2013
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Can cadet 2013: le Cameroun convoque 30 lionceaux pour le stage préparatoire

La liste vient d’être publiée par la fédération camerounaise de football

Le Cameroun affute ses armes en prélude à la prochaine Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans prévue au Maroc en 2013. A cet effet, la fédération camerounaise de football a rendu public ce jeudi, 28 juin 2012, une liste de 30 joueurs présélectionnés au stage préparatoire qui démarre le 02 juillet prochain, et s’acheve le 07 juillet 2012. La mise au vert qui va se dérouler comme d’habitude au centre technique de la FECAFOOT à Odza, va réunir les jeunes en provenance des différents centres de formation comme best star de Limbé dans le sud-ouest, fundesport de Douala fondé par le lion indomptable Samuel Eto’o fils, Daga young stars, Charité Foot de Bafoussam, Musango FC de Yaoundé, et autres Real Foot de Douala.

Voici la liste des 30 lionceaux convoqués
1. Ohoulo Framelin (EFBC ; Douala)
2. Missing Assialou Trésors (EFBC; Douala)
3. Pankeu Joel (Best Star; Limbe)
4. Massogui Valery (Best Star; Limbe)
5. Limen Edgard (Fundesport; Douala)
6. Lifap Abdou (Real Foot, Douala)
7. Tchoupe Kuate (EFBC, Douala)
8. Mbaissidara Mbaïzo (Fundesport, Douala)
9. Ndam Fouapon (Fundesport, Douala)
10. Nlend Orian (Real Foot, Douala)
11. Mbogning Zidane (Daga Young Star)
12. Kemayou Samuel (Fundesport Douala)
13. Nouhou Tolo (Daga Yong Star)
14. Lemaleu Arnold (EFBC, Douala)
15. Dounla Donalio (Charité Foot, Bafoussam)
16. Tanga Bona (EFBC, Douala)
17. Kekambus Hermann (EFBC, Douala)
18. Anouga Brian (Musango FC, Yaoundé)
19. Ze Lamkel (EFBC, Douala)
20. Divira Nzoungou (Fundesport, Douala)
21. Guera Jessie (Daga Young Star, Douala)
22. Mbvouvouna Fabrice (AS Fortuna, Yaoundé)
23. Lavsamba Rubis (Best Star, Limbe)
24. Toko Toko Noe (Arsenal, Yaoundé)
25. Tchoyi A. Dong Ibrahim (Fundesport, Douala)
26. Ndjock Nack (EFBC, Douala)
27. Jih Calvin (Best Star, Limbe)
28. Abiacho Emmanuel (EFBC, Douala)
29. Ngan Beti (EFBC, Douala)
30. Sousisa Patrice (Fundesport, Douala)


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Can féminine 2012: Le Cameroun se qualifie en battant le Ghana

Les lionnes ont battu les Black Queens, par 10 buts à 9, lors du match disputé dimanche à Yaoundé

Les Ghanéennes ont ouvert le score à la 30e minute, d’un tir excentré des 20 mètres de l’attaquante Agnes Aduaku. Un lobe qui a surpris la gardienne camerounaise Annette Ngo Dom très avancée dans sa surface pour apprécier correctement la trajectoire du ballon flottant. Dans un match très rythmé et parfois heurté, l’équipe camerounaise a finalement obtenu l’égalisation à trois minutes du coup de sifflet final (87e minute). Le penalty consécutif à une faute de la défense ghanéenne sur l’attaquante Aboudi Onguené a été transformé par Christine Manie: 1-1.

« Les joueuses ont confirmé leur volonté de victoire. Après la première mi-temps au cours de laquelle nous été confrontés au problème de positionnement, nous avons joué notre meilleur football pendant la deuxième période. En aucun moment, il a été question de douter, parce que nos joueuses ont beaucoup de qualités. Et nous avons justement travaillé les tirs au but pendant une semaine », a déclaré à la fin du match, l’entraîneur de la sélection féminine du Cameroun, Enow Ngachu. « De nouveaux défis nous attendent au cours des mois à venir, à savoir la Coupe d’Afrique des nations en novembre en Guinée équatoriale et les Jeux olympiques de Londres à compter de juillet. C’est sur cette dernière compétition que nous allons davantage accentuer notre préparation « , a-t-il ajouté.

Egalité parfaite sur l’ensemble des deux rencontres, car, le match aller, le 2 juin à Accra, s’était soldé également sur un score de parité (1-1). Sans prolongations pour cause de luminosité insuffisante, les arbitres de nationalité zimbabwéenne ont décidé de passer directement aux tirs au but pour départager les deux équipes. Plusieurs séries de pénalty sous un épais brouillard, où les Camerounaises, plus adroites, ont réussi neuf tirs, contre huit pour leurs rivales. Les Ghanéennes, en larmes à la fin de la partie, n’ont pas voulu s’exprimer face à la presse. Une déception qui arrive après la finale de football féminin des Jeux africains perdue également face au Cameroun, en septembre 2011 à Maputo au Mozambique.

Les lionnes ont battu les Black Queens, par 10 buts à 9
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Can 2013: Les Lions se qualifient pour le troisième tour dans la douleur

Le Cameroun a bataillé fort pour obtenir son billet du dernier tour des qualificatifs de la Can 2013 en Afrique du Sud

Les Camerounais n’ont pas eu le temps de trembler face aux modestes Bissau-guinéens, samedi dernier. Mais de ce match retour du deuxième tour des éliminatoires de la Can 2013, les supporters des Lions retiendront l’essentiel : la qualification. Pour le reste, c’est dans la douleur que Benjamin Moukanjo a fait saliver les 15 000 spectateurs qui se sont rendus au stade Ahmadou Ahidjo. Sur un centre côté gauche de Yannick Ndjeng, effleuré de la tête par Stéphane Mbia, Benjamin Moukanjo, à l’affut dans la surface, a trompé Jonas Mendes, le portier des Renards Bissau-guinéens. Un résultat nul était suffisant pour les Lions pour obtenir un billet pour le troisième tour des éliminatoires, mais après la défaite face à la Libye, ils souhaitaient remporter la partie par une large victoire, afin de gagner en confiance et se réconcilier avec son public, de plus en plus boudeur.

Dès le coup d’envoi, le Cameroun en monopolisant le ballon annonce la couleur : Il est là pour gagner et séduire. Le trio d’attaque, Choupo-Moting- Léonie Kweuke et Benjamin Mounkanjo, assez mobile à l’entame du match, le fait savoir en tentant sa chance de loin. Mais par maladresse ou par manque de réussite, les frappes vont dans les nuages où sont contrées. Face aux Renards regroupés derrières, les Lions peinent à transpercer le verrou. Alors que la pression camerounaise est intense, les Bissau-guinéens vont essayer de réagir sur contre-attaque, suite à un ballon perdu dans l’axe par Mbia, mais l’occasion va échouer à cause d’un hors-jeu. Les hommes Denis Lavagne seront bien prêts d’ouvrir la marque à la 22ème minute, lorsque Song Bilong dépose le ballon sur la tête de Kweuke. Mais l’avant-centre camerounais va manquer totalement le cadre. La deuxième grosse occasion du match est à mettre à l’actif de Song Bilong, à la 32ème minute. Mais son tir dévié est repoussé du bout des doigts en corner par le portier Bissau-guinéen.

Après une première mi-temps largement dominée par les Camerounais en terme de possession de balle, mais pauvre en occasion de but, il faut attendre l’entrée de Yannick Ndjeng et Vincent Aboubakar pour voir les Lions un peu plus conquérants. Ce dernier, sur un tir puisant des 25 mètres va obliger le gardien bissau-guinéen de repousser le cuir en corner des deux poings. Dans l’ensemble, sur balles arrêtées ou en attaque placées, les Lions vont se montrer peu dangereux. L’opération de réconciliation avec son public, sevré de beau jeu et d’efficacité offensive, a encore du chemin. Néanmoins, l’équipe du Cameroun participera bien au troisième et dernier tour des éliminatoires pour la Can 2013 (aller le 7, 8 ou 9 septembre et retour le 12, 13 ou 14 octobre). Un tirage au sort (le 4 ou 5 juillet 2012) réunira les 14 vainqueurs du deuxième tour et les 16 pays qualifiés pour la Can 2012 pour mettre en place 15 rencontres par matches aller et retour. Les gagnants seront qualifiés pour la Can 2013 en Afrique du Sud.

La sélection camerounaise
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