Après la CAN 2016, la foire aux scandales

Une enquête, diligentée par la présidence de la République, veut démanteler ceux qui ont entretenu des vices susceptibles de porter atteinte à l’image du pays pendant la compétition

Le Cameroun porte encore en écharpe ses illusions perdues lors de la finale de la 10ème Coupe d’Afrique des Nations (Can) de football féminin. Et malgré la défaite des Lionnes indomptables face aux Super Falcons du Nigéria, des vivats à l’endroit du Comité d’organisation (Cocan) ont éclaté partout dans le pays et même ailleurs. Le 08 décembre 2016, alors qu’il recevait les valeureuses perdantes de la finale au palais de l’Unité, Paul Biya est venu couronner la vague des félicitations. « Avec la Coupe d’Afrique des Nations de football féminin qui vient de s’achever, le Cameroun a remporté une autre belle victoire, celle de l’organisation. La fête a en effet été belle et riche en couleurs. Nos hôtes ont pu apprécier la richesse et la diversité culturelles de notre pays, la qualité de nos infrastructures sportives, la chaleur de l’accueil de nos populations ». Visiblement, pour Paul Biya, aucun scandale ne peut (du moins pour l’instant) agresser la réussite de la compétition. Aussi éloquent qu’il puisse paraître, le bilan de la Can tel qu’esquissé par le chef de l’Etat, révèle également l’illustration que dans la tempête, l’essentiel était d’assurer la solidité du navire : le Cameroun.

Reste que, selon nos informations, l’actuel locataire du palais d’Etoudi a exigé aux services spéciaux de voir plus clair dans deux affaires tramées dans le flou jusqu’ici. Il s’agit de « l’affaire des bus et de celle de la billetterie ». A la présidence de la République, on soupçonne encore à bas bruit un schéma de corruption et de détournements de fonds avant et pendant la Can. Dans l’hystérie liée aux performances de l’équipe du Cameroun, les deux scandales ont été évacués comme des épaves de bois mort. Selon une source proche de ces « affaires », « le bon sens ne cesse d’accuser le désastre des bus anciennement garés à l’esplanade de l’Hôtel de ville de Yaoundé, et celui mirobolant de la gratuité de l’accès au stade lors de la finale ». Le scénario de l’enquête a une ligne de force : démanteler ceux qui ont toléré, excusé, protégé ou entretenu des vices susceptibles de porter atteinte à l’image du pays.

Mille versions
Voilà qui constitue à la fois des réponses à des attentes (largement partagées dans l’opinion publique nationale) et des leviers pour faire jaillir la vérité. Cette vérité, beaucoup ont longtemps refusé de la nommer quand la presse locale se l’est abruptement appropriée. En décrochant la Une de quelques tabloïds à travers le pays, « le drame des bus » faisait ricaner plus d’un au sein du Cocan. Tout au moins, dans un premier temps, le public a respiré à plein une version. « Nous avons reçu 76 véhicules qui seront mis à la disposition de la délégation de la Confédération africaine de football (Caf) dans les villes de Limbé et Yaoundé », expliquait Pierre Noungui. Dans les colonnes du quotidien Cameroon Tribune (CT), livraison du 15 novembre 2016, le directeur du tournoi se voulait clair : « Les bus actuellement présents à l’Hôtel de ville ne nous concernent pas. Les nôtres arrivent », affirmait-il alors.

Au sortir d’une réunion avec des membres de la délégation de la Caf à Yaoundé, du propos de Messobo Awono, le secrétaire général du ministère des Transports, émergeait plutôt une nuance sur le sujet: « les bus présents à la communauté urbaine, nous ne les avons pas encore réceptionnés».

« Chaque équipe déjà présente au Cameroun a son bus. Et il ne s’agit pas des bus que vous voyez tous les jours à l’Hôtel de ville », confirmait Jean Baptiste Biaye, membre du Cocan 2016. Le public n’avait pas fini de se gargariser de ces déclarations que surgissait Jean-Lambert Nang. Le 21 Novembre 2016, au cours de l’émission « La matinale » (diffusée sur les antennes du Poste national de Cameroon Radio and Television Corporation (Crtv), le journaliste, président de la commission de la communication du Cocan, se fendait en une autre version. Il faisait alors savoir que les bus ont été loués aux privés parce que la Caf avait estimé que les bus portugais mobilisés par le gouvernement portaient la même marque. Et que les utiliser serait comme si cette marque était le transporteur officiel des équipes.

Le dernier exploit de cette chronique est encore plus révélateur. Selon Jean Lambert Nang, «les Camerounais ont l’art du raccourci, d’autres diraient antidémocratiques ; c’est-à-dire quelqu’un veut vous forcer la main, il brandit des bus aux couleurs de la compétition, met tout l’attelage et il pense que lorsque vous verrez des bus déjà décorés, vous sauterez sur l’occasion».

A analyser les mots et leurs sens, tout porte à croire que quelques esprits avaient approché le Cocan avec un programme généreux en nouvelles idées. Entre autres, la location des bus auprès des agences privées eu égard au retard de livraison accusé par Stecy (la société chargée de mettre à la disposition du gouvernement camerounais des bus pour satisfaire aux exigences logistique liées au tournoi).

Qui a commandé cette transaction ? Sur ce point, des langues refusent de se délier. Tout au plus, deux membres de la commission des transports du Cocan racontent-sans assumer un témoignage officiel- comment des personnalités influentes auraient « séquestré » des cadres pour leur faire signer un engagement de confidentialité au ministère des Transports. Ils parlent d’« une politique trouble scellée par l’omerta à la camerounaise, où le grand art était d’éviter les vérités qui fâchent et de travailler à l’aide des méthodes compliquées, structurées par la recherche de copieuses indemnités ».

On peut de même, au nom de cela dire qu’au Cocan et dans sa périphérie, certains ont prélevé leur dîme. Des mallettes d’argent ont bel et bien circulé entre certains négociants et les promoteurs d’agences de voyages. Selon des sources dignes de foi, ces deux parties ont pu inventer ce qui était dans leurs cordes : la location et le badigeonnage de vieux bus aux couleurs des équipes en lice. Leur style (ponctué de va et vient entre le ministère des Sports et de l’Education physique, le ministère des Transports et les directions des agences de voyages) consistait à boycotter les réunions du Cocan et à promouvoir un nouvel empire autour de la compétition. Cela s’est passé sans que la presse n’ait jamais pu en réunir la preuve. De fait, l’évitement, la défausse, le dilatoire, la langue de bois et la peur des mots vrais ont montré que tout a reposé sur une illusion grotesque et sur un mensonge éhonté.

Billetterie
C’est l’autre scandale vers lequel Paul Biya braque ses jumelles. Le souci du président de la République, apprend-on, est attisé autant par des rumeurs insanes et un cortège de vérités nues. Pour l’un et l’autre cas, des révélations (difficilement vérifiables) font état d’un circuit de duplication et distribution tenu par de hauts fonctionnaires au Minsep et au Cocan. Sur la table de Paul Biya, des noms allongent la liste des personnes pour lesquelles un ticket d’accès au stade comptait pour du beurre. Selon des indiscrétions glanées au Minsep, le plus troublant c’est que les billets d’accès au stade (les vrais) étaient soigneusement gardés dans un bureau de l’institution gouvernementale. « On n’a jamais compris comment un spécimen s’est retrouvé dehors avant d’être dupliqué dans une imprimerie à Mendong (Yaoundé) », s’interroge un cadre de la direction des sports. L’affaire mérite plus qu’un haussement d’épaules, « ce n’est pas seulement une impéritie passagère » pense-t-on à Etoudi. Ce d’autant plus qu’elle a été entérinée par la Caf le 29 novembre 2016 au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Ce jour-là, l’offre de places assises de la cuvette de Mfandena (40 000 places) avait été supplantée par la demande. Lors de la rencontre Cameroun-Ghana pour le compte des demi-finales de la Can, des spectateurs étaient assis au niveau des allées réservées à l’évacuation du public. D’autres étaient debout.

Or, tout le monde devait être assis, pour des questions de sécurité. La faute, expliquaient certains membres du Cocan, à un marché de revente de billets qui s’est développé aux alentours du stade, combiné au système des invitations. Junior Binyam, le directeur des médias de la Caf avait fustigé cette situation. « Il faut s’assurer que les billets mis en circulation correspondent à la capacité du stade », avait-il lancé. Tant cela sautait à la gorge et signait la présence d’un réseau de fabrication et de distribution de billets d’accès au stade.

Sur ce chapitre, il se dit que la colère de quelques fonctionnaires par rapport à la ligne tracée par la Caf a dévoilé le ciel d’orages entre les deux parties. Les premiers soupçonnaient les seconds d’entretenir une vénéneuse ambition de « priver les citoyens de leur équipe ». Le répit sera court. Car la vraie vérité sort du puits. Elle est nue. Et elle a froid et risque bien de restaurer le spectacle de Yaoundé 1972. Parce que le lendemain de la compétition se déploie sous le soleil noir de probables interpellations.


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Palais de l’Unité: les Lionnes à l’honneur à Yaoundé

Le couple présidentiel a donné une réception à l’honneur des joueuses jeudi. La manifestation a été ponctuée de poignées de mains cordiales, de discours et de photos

Les Lionnes indomptables étaient à l’honneur jeudi, 08 décembre 2016, dès 15h au palais de l’Unité à Yaoundé. Le chef de l’Etat, Paul Biya, et son épouse, Chantal Biya, ont donné une réception pour célébrer leurs prestations durant la 10e Coupe d’Afrique des nations féminines de football (CAN 2016) tenues du 19 novembre au 03 décembre 2016 à Yaoundé et Limbé.

La sélection camerounaise a terminé ladite compétition en sortant vice-championne d’Afrique après une finale ratée, non sans efforts, face au Nigéria.

Tout au fil des matchs, les filles encadrées par Carl Enow Ngachu ont fait preuve de combativité en battant le Zimbabwé (2-0), l’Afrique du Sud (1-0) et le Ghana (1-0).

Des prouesses salués par Paul Biya dans son discours, dans lequel il a encouragé Christine Mani et ses co-équipières à aller de l’avant et a continuer à représenter « fièrement » les couleurs du Cameroun.

Gabriel Aboudi Onguené a pour sa part, témoigner de la reconnaissance à l’endroit du peuple, qui, malgré l’issu de la compétition, « ne cesse de leur apporter son soutien » mais aussi à l’endroit du président qui les a reçu, ce jour, avec «beaucoup d’égard».

La cérémonie à laquelle ont pris part plusieurs membres du gouvernement – à l’instar du ministre de la Justice, des Relations extérieures, l’ambassadeur de Russie – était ponctuée de poignées de mains, d’échanges libres entre les personnalités et les joueuses et d’un toast d’honneur.

Elle s’est achevée sur une séance de selfie initiée par Gaël Enganamouit. Le président s’est adonné avec sourire à cette activité, en prenant des poses avec toutes les Lionnes. Puis est venu le tour de la Première dame qui s’est livré au même exercice avec un air bon enfant.

Télécharger le discours de S.E. Paul BIYA (pdf)

Télécharger le mot de la Capitaine des Lionnes (pdf)

Le chef de l’Etat s’adonne à une séance selfie avec les Lionnes au palais de l’Unité le 08 décembre 2016.
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Cameroun: les Lionnes attendues au palais de l’Unité ce jeudi

Le couple présidentiel offre une réception en l’honneur des joueuses qui sont sorties vice-championnes de la Coupe d’Afrique des nations féminines de football 2016 organisée au Cameroun

Après les larmes versées samedi, place aux réjouissances ce jeudi. Les Lionnes indomptables seront en l’honneur ce jour, 08 décembre 2016, dès 15h au palais de l’Unité à Yaoundé. Et pour cause, le chef de l’Etat, Paul Biya, et son épouse, Chantal Biya, offrent une réception pour célébrer les performances des joueuses sorties vice-championnes de la 10e édition de la Coupe d’Afrique des nations féminines de football.

Christine Mani et ses co-équipières ont terminé deuxième de ladite compétition, tenue du 19 novembre au 03 décembre dans les villes de Yaoundé et Limbé, après avoir perdu la finale lors d’un match très disputé contre le Nigéria (0-1).

Le parcours des Lionnes pendant la Can 2016 a été remarquable. Les filles encadrées par Le sélectionneur Carl Enow Ngachu se sont imposées face au Zimbabwé (2-0), à l’Afrique du Sud (1-0) et au Ghana (1-0).

Le programme des festivités au palais de l’Unité prévoit l’arrivée des invités dès 13h30 suivie de l’arrivée de l’équipe nationale féminine à 14h30 et de celle du couple présidentiel dans le salon des ambassadeurs à 15h. Cette dernière arrivée marquera le début des festivités.


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CAN Féminine 2016 : le Nigeria prive encore le Cameroun du trophée

Volontaires jusqu’au bout, les Lionnes indomptables n’ont pas pu écrire l’histoire samedi en finale de la 10e édition de la compétition

Le Cameroun a laissé passer sa chance d’inscrire son nom au palmarès des pays ayant déjà remporté le trophée de la Coupe d’Afrique des nations de football féminin. Les Lionnes se sont une nouvelle fois inclinées face aux Super Falcon (0-1), après le revers de 2014 en Namibie (2-0).

Retrouvaille entre le Cameroun et la Nigeria en finale de la 10e édition de la CAN. Les deux pays se sont affrontés à plusieurs reprises dans le tournoi. Le Nigéria a toujours pris le dessus sur le Cameroun. Sur les sept confrontations ayant opposé les deux équipes en phase finale de la compétition, le Nigéria s’est imposé six fois. La dernière victoire nigériane remonte en 2014. C’était en finale de la 9e édition en Namibie. Les Supers Falcon avait alors filé deux buts aux Lionnes pour s’adjuger le titre.

L’unique victoire du Cameroun remonte à la CAN 2012 en Guinée Equatoriale. Les Lionnes avaient alors réussi à dompter les Nigérianes en match de classement (1-0). Ce samedi devant plus de 40 000 spectateurs (une grande première dans le monde au football féminin), les Lionnes veulent rééditer l’explore de 2012.

Et tout reste possible ! Déjà en 2011, le Cameroun qui affrontait le Nigeria pour la première fois à domicile (dans ce même stade), s’était imposé par 2 buts à 1. C’était en match retour des qualifications pour les Jeux Olympiques 2012. Les Lionnes arrachaient alors une qualification historique pour les JO aux tirs au but. Une qualification obtenue de haute lutte dans un stade quasi vide à l’époque. Mais aujourd’hui leur côte de popularité est grimpée en flèche. Et elles sont désormais attendues au tournant par des millions de Camerounais. Une motivation supplémentaire pour ces valeureuses Lionnes qui sont décidées à rendre tout un peuple heureux.

C’est dans une ambiance électrique que le coup d’envoi de la rencontre est donné. Les Lionnes se lancent directement à l’offensive. Dans un raid solitaire Aboudi s’infiltre dans la surface de réparation du Nigeria. Mais sa frappe est trop enlevée (5e).C’est la première chaude alerte du match. Deux minutes plus tard, le coup franc de Sonkeng est sauvé par la gardienne (7e).

Passé ses deux minutes de folie des Camerounaises, le match se rééquilibre. Les Lionnes multiplient les fautes au milieu de terrain et les Nigérianes en profitent pour se montrer dangereuses mais se loupent elles aussi au niveau de la dernière passe.

Le ballon circule d’un camp à l’autre et les Camerounaises se procurent quelques occasions. Mais Ngono Mani loupe un face à face alors qu’elle était bien partie dans le dos de la défense. Son tir est dévié par Alaba Jonathan (34e). Les Camerounaises font le jeu, mais ne concrétisent pas leurs occasions face à une équipe du Nigéria qui semble misé sur l’expérience.

Une stratégie qui va marcher puisque sur leur vraie occasion du match, elles trouvent le filet. Elles exploitent parfaitement une erreur d’inattention de la défense camerounaise et Oparanozie ajuste parfaitement Ngo Ndoum (0-1, 85e).

Les Camerounaises ne peuvent en vouloir qu’à elles-mêmes. Elles n’ont pas su concrétiser leurs nombreuses occasions de but. Enganamouit (67e) et Aboudi (83e) ont loupé des occasions en or.

Finalement les Lionnes s’inclinent sur le score d’un but à zéro à la grande déception des millions de supporters qui avaient fondé beaucoup d’espoir sur elles.


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Enow Ngachu: « J’ai déjà perdu deux finales. J’espère gagner cette fois-ci »

Très ému après la victoire en demi-finale face au Ghana, le sélectionneur des Lionnes a indiqué qu’il serait logique que le Cameroun remporte le trophée de la Can 2016

Le Cameroun a obtenu son ticket pour la finale de la 10e Coupe d’Afrique des Nations féminine en venant péniblement à bout du Ghana (1-0). A la fin de la rencontre, chacun des deux sélectionneurs a livré ses impressions.

Enow Ngachu (sélectionneur du Cameroun)
« Je suis fier. Nous avions pour objectif de remporter cinq matches. Nous en sommes à quatre. Il n’en manque plus qu’un. En 2014, nous étions déjà en finale et ce serait logique que nous remportions le trophée cette année. Les scores de nos rencontres sont toujours étriqués et les rencontres très disputées et cela s’est encore vérifié aujourd’hui. Nous avons été satisfaits du travail de nos milieux de terrain. Nous jouons également en fonction de l’adversaire et c’est ce qui guide les changements qui sont effectués. J’ai déjà perdu deux finales. J’espère gagner cette fois-ci. Si je me fie aux statistiques, le Nigeria n’a jamais joué la finale lorsque la compétition se joue en Afrique centrale. Mais nous sommes prêts à affronter l’Afrique du Sud ou le Nigeria, sans la moindre distinction. Nous savons gérer la pression. Aujourd’hui cela a été un test concluant. Nous allons continuer à travailler pour que nos joueuses gèrent cette situation au mieux. Aujourd’hui, la différence s’est faite au niveau de l’impact physique, du mental et de l’envie de gagner ».

Yussif Basigi (sélectionneur du Ghana)
« Je voudrais d’abord féliciter le Cameroun. La dernière fois c’est lui qui était dans ma posture. Cette fois-ci il a gagné. J’ai dit que nos rencontres étaient difficiles. Mais le Cameroun a mieux joué et mérite sa victoire. Ce que nous avons vu témoigne de ce que le football féminin gagne du terrain. Je voudrais féliciter le public. Je ne suis pas sûr qu’au Gabon en janvier prochain, nous verrons un public aussi important pour la CAN masculine. Chaque équipe a un style de jeu et nous connaissons bien celui du Cameroun. Il nous fallait marquer le milieu de terrain avant de se projeter vers l’attaque. Vous avez sûrement remarqué que nous n’avions pas d’avant-centre à proprement parler. J’ai promis de remporter le match. Je n’ai pas pu et cela a permis à nombre d’entre vous d’avoir le sourire. Je sais que beaucoup parmi vous ont passé une nuit blanche ».

Les Lionnes sur le terrain face au Ghana mardi, 29 novembre 2016.
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CAN 2016 : le Cameroun à une victoire du trophée

Les Lionnes indomptables se sont qualifiées pour la finale après avoir battu le Ghana mardi lors de la première demi-finale disputée à Yaoundé

Le Cameroun continue tout doucement sa marche vers le titre de champion d’Afrique de football féminin. Les Lionnes indomptables se sont imposées mardi face à leurs homologues du Ghana (1-0), lors de la première demi-finale de la 10e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football féminin.

Le Cameroun et le Ghana se sont rencontrés sept fois en match de CAN. Le Ghana s’est imposé à cinq reprises (1998, 2000, 2002, 2006 et 2014) contre deux victoires seulement pour le Cameroun (2004 et 2010). Avantage donc pour le Ghana au coup d’envoi de la demi-finale de l’édition 2016 de la compétition. Mais devant son public, le Cameroun ne veut pas se louper. En conférence de presse d’avant-match, Enow Ngachu le sélectionneur du Cameroun avait promis d’aligner « uniquement les meilleures sur le terrain », celles qui vont « permettre de gagner ce match capital ».

De ce fait, il a décidé d’aligner d’entrée, Michelle Akaba qui avait inscrit deux buts vendredi dernier face au Zimbabwe. Elle remplaçait Michelle Ngono Mani. Agathe Ngani a également été préférée à Ngo Yango qui avait disputé les deux premiers matches (contre l’Egypte et l’Afrique du Sud).

Les premières minutes de la rencontre ont été plutôt serrées. Dans l’envie de bien faire, les Camerounaises ont misé sur les longs ballons. Mais cette solution était loin d’être la meilleure. En revanche, les Ghanéennes cherchent à mieux construire une fois qu’elles ont la balle. Mais buttent sur le physique des défenseures camerounaises.

Le match va s’enflammer quand Aboudi Onguéné trouve le poteau. Dans un mouvement offensif avec Agathe Ngani, la joueuse place un centre tir qui échoue sur le poteau (26e). Mais sur le contre qui a suivi, le Ghana a failli surprendre. Heureusement que Ngo Ndom est sortie à temps pour repousser le ballon d’une glissade (28e).

Passé ces deux temps forts, le match se poursuit avec une petite domination camerounaise. Une domination stérile dans une première période presque terne.

La deuxième manche démarre comme la première. Le Cameroun accélère, le Ghana défend et place des contres. Mais elles ne sont pas aguerries pour tromper la vigilance de Ngo Ndom.

En attaque, Aboudi, Ajara et Ngo Yango mettent à rude épreuve les défenseures adverses. A force de pousser, les filles d’Enow Ngachu seront finalement récompensées. Après un cafouillage dans la surface ghanéenne, Raïssa Feudjio ouvre le score d’une frappe puissante (1-0,72e).

Les Lionnes sont déchaînées ! Elles sont désormais sur toutes les offensives. Enganamouit se loupe alors qu’elle reçoit un bon ballon dans le dos de la défense ghanéenne (75e). Ngono Mani, qui est entrée en jeu à la place d’Enganamouit, trouve la transversale à son tour (90e). Et malgré les quatre minutes de temps additionnel, les Lionnes ne vont pas inscrire un deuxième but et s’imposent sur le score d’un but à zero.

Depuis le début de la compétition, Enow Ngachu n’a cessé de rappeler que pour remporter le titre, il fallait gagner cinq matches. Avec ce succès face au Ghana, son groupe est désormais à une victoire du titre.

Les Camerounaises célèbrent le but inscrit par Raïssa Feudjio face au Ghana
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CAN 2016: le Ghana jouera contre le Cameroun en demi-finale

Les Ghanéennes ont terminé la phase de poule à la deuxième place après avoir battu le Mali (3-1) samedi à Yaoundé en match de la dernière journée dans le groupe B.

Le Ghana s’est qualifié pour les demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations de football féminin qui se dispute actuellement au Cameroun (19 novembre-3 décembre). Les Ghanéennes ont obtenu leur qualification après avoir disposé du Mali (3-1), samedi à Yaoundé en match de la troisième journée dans la poule B . Le Ghana qui termine à la deuxième place du groupe avec 7 points affrontera le Cameroun mardi en demi-finale.

Le Mali et le Ghana se disputent la deuxième place du groupe B. le Ghana avec quatre points a besoin d’un nul alors que le Mali doit absolument s’imposer pour passer au deuxième tour. Quelques centaines de maliens vivants à Yaoundé sont venus soutenir leur équipe.

Leurs coups de sifflets et sons retentissant des vuvuzela ont certainement apporté un plus aux joueuses sur le terrain. Défavorisées par les statistiques, les Maliennes sont pourtant les premières à se procurer des occasions dangereuses.

Sur un centre de Saran Sangaré, la tête de Binta Dirara est captée par Ama Nana Asantewaa, la gardienne du Ghana (29e). Quelques minutes plus tard, c’est Aïcha Samake qui se met elle aussi en évidence, mais sa frappe passe à côté (33e).

Les Maliennes vont regretter ces offensives gâchées puisque sur sa première vraie occasion, le Ghana trouve le filet. Sur un coup-franc, Faiza Ibrahim permet au Ghana de mener au score dans l’ultime seconde de la première période (0-1, 45e).

A la reprise, les Aiglonnes commencent le match où elles ont laissé. Elles gardent toujours la possession du ballon, mais butent sur une défense ghanéenne bien regroupée. L’équipe du Ghana joue d’ailleurs libérée vu que le score est à son avantage.

Les Black Starlettes misent sur les contres pour aggraver le score. Ce qui les réussi! Après un loupée d’une défenseuse malienne, Portia Boakye sert Samira Suleman sur un plateau en or. La joueuse de Víkingur Ólafsvík (Islande) ne se fait pas prier pour pousser le ballon dans les goals vides (0-2, 69e).

Avec ce deuxième but, les Maliennes semblent désespérées et multiplient désormais des fautes. C’est ainsi qu’Aminata Sacko fauche Elisabeth Addo dans la surface de réparation. La Ghanéenne se fait justice et inscrit le troisième but de son équipe (0-3, 80e).

Les maliennes réussiront tout de même à réduire le score sur un but de Binta Diara (1-3, 88e).

Dans l’autre match du groupe B, le Nigéria s’est imposé face au Kenya (0-4). Une victoire qui lui permet de terminer en tête avec 7 points et un meilleur goal-average (+10).

Les Nigérianes affronteront l’Afrique du Sud mardi en demi-finale à Limbé (19h). Ce sera quelques heures après la première rencontre qui mettra aux prises le Cameroun au Ghana à Yaoundé (16h).


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CAN 2016 -Zimbabwe -Cameroun: réactions d’après match

Le Cameroun a battu le Zimbabwe (2-0) vendredi en match de la dernière journée dans la poule A. voici les réactions de quelques acteurs de cette rencontre

Enow Ngachu (sélectionneur du Cameroun)
Je suis satisfait des prestations de mon équipe. Nous avons fait tourner l’effectif et cela a été satisfaisant. Nous sommes prêts à faire face à l’équipe qui se présentera pour les demi-finales. Le Zimbabwe aurait pu marquer mais le match s’est aussi joué peut-être sur le plan psychologique et les Camerounaises étaient sans doute plus aguerries. Pour la demi-finale, on mettra une équipe conquérante et déterminée. Gaëlle Enganamouit a fait un bon match. Elle a fait une passe de but. Elle revient de blessure. Elle a notre confiance et sa performance va se bonifier au fil des matches. Lorsqu’on est sélectionné il faut être prêt car on peut être sollicité à tout moment. Mais nous alignerons toujours les meilleures pour optimiser nos chances de victoire.

Michelle Akaba (joueuse Cameroun)
Je remercie le bon Dieu qui a permis que je puisse commencer et terminer ce match dans de bonnes conditions ; parce que sans lui, l’on ne peut rien faire. Ç’a m’a fait un énorme plaisir de commencer ce match, et surtout d’inscrire un doublé. J’avais vraiment envie de faire plaisir à notre public. C’est vrai que c’est Michelle Akaba qui a doublé, mais ce sont les Lionnes Indomptables qui gagnent, car c’est grâce à ses coéquipières qu’elle a eu des passes de but. Ce match était vraiment important. C’était quand même le Zimbabwe qui nous a barré la route des Jeux Olympiques de Rio 2016. Nous avons pris notre revanche. Maintenant, il est temps de penser aux demi-finales. Bien que nous ne connaissions pas encore notre prochain adversaire, nous sommes prêtes à jouer n’importe quelle équipe. Que ce soit le Nigéria, le Ghana ou le Mali, nous sommes prêtes pour une seule chose : la victoire.

Gaëlle Enganamouit (joueuse Cameroun)
Je suis très contente de la prestation que nous avons donnée ce soir. Traverser le première tour avec un sans-faute, va nous galvaniser davantage. Je n’ai pas pu marquer aujourd’hui, mais le football est d’abord un jeu collectif. Tout le monde peut marquer. Je suis heureuse d’avoir pu délivrer cette passe décisive à ma coéquipière. Je n’ai pas encore dit mon dernier mot. Le Zimbabwe avait une bonne équipe. Ses joueuses se sont bien défendues, mais je pense qu’elles sont encore jeunes pour ce genre de compétition. Je suis convaincue qu’elles vont faire mieux lors des prochaines éditions.

Shradeck Mlauzi (sélectionneur du Zimbabwe)
Depuis le début du tournoi nous avons donné le meilleur de nous-mêmes. Les filles sont restées dans le schéma prescrit. Il se trouve que le Cameroun a mieux joué que nous et a gagné. Nous avons eu quelques soucis de préparation et cela s’est naturellement ressenti. Nous avons joué notre jeu. De notre point de vue nous avons tout donné maintenant chacun peut apprécier à sa manière. Notre élimination est la conséquence de plusieurs facteurs. J’ai déjà eu à évoquer la mauvaise qualité de la préparation. L’absence de sélections intermédiaires pour alimenter la sélection nationale mais nous avons surtout été victimes de la mauvaise qualité de la préparation.

Emmaculate Msipa (Capitaine Zimbabwe)
Nous sommes évidemment déçues à cause de cette élimination. Mais nous sommes tombées sur une très bonne équipe du Cameroun qui voulait prendre sa revanche après l’élimination des Jeux olympiques. Nous avons cependant des regrets parce que nous n’avions pas exploité nos occasions.


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CAN 2016 : l’Afrique du Sud rejoint le Cameroun en demi-finale

Les Banyana Banyana ont désillusionné leurs homologues de l’Egypte (5-0) vendredi à Limbé lors de la dernière rencontre du premier tour

L’Afrique du Sud a rejoint le Cameroun en demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations de football féminin après avoir largement dominé l’Egypte (5-0), vendredi à Limbe (Sud-Ouest), à l’occasion de la 3e et dernière journée de la poule A du premier tour de la compétition.

Face à une formation d’Egypte totalement déboussolée, elle n’a presque jamais été inquiétée pendant les 90 minutes de la rencontre.

Andisiwe Mgcoyi a ouvert le score à l’approche de l’heure de jeu seulement (1-0, 3e).

Après cette ouverture de score, les Sud-africaine s’installent complètement dans le camp égyptien. Mais elles loupent plusieurs autres occasions intéressantes et regagnent les vestiaires avec un seul but d’avance.

La deuxième période est une photocopie conforme de la première. L’Afrique du sud domine le jeu et les filles de Desiree Ellis concrétisent leurs actions cette fois-ci. Nothando Vilakazi (2-0,61e), Refiloe Jane (3-0, 63e), Jermaine Seoposenwe (4-0, 67e) et Linda Maserame Motlhalo (5-0, 84e) inscrivent les quatre derniers buts sud-africains.

Cette belle sur l’Egypte permet au pays Arc-en-ciel de finir deuxième du groupe A avec 5 points derrière le Cameroun qui a terminé la phase de poule par une victoire sur le Zimbabwe (2-0).

Samedi, la poule B mettra concomitamment aux prises le Mali (3 points) et le Ghana (4 points) alors que le Kenya, déjà éliminé (0 point), croisera le fer avec le Nigeria (4 points).


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CAN 2016: troisième victoire pour le Cameroun

Les Lionnes indomptables ont battu leurs homologues du Zimbabwe vendredi en match de dernier journée de la poule A, enregistrant leur troisième victoire en autant de match

Le Cameroun a enregistré vendredi sa troisième victoire dans la Coupe d’Afrique des nations de football féminin qu’il organise (19 novembre-03 décembre), après avoir battu le Zimbabwe (2-0). Les Lionnes indomptables terminent en tête du groupe A avec 9 points.

Cameroun et Zimbabwé se rencontrent pour la troisième fois en l’espace d’un an. Les deux précédentes fois c’était en éliminatoire des Jeux Olympiques 2016. Le Zimbabwe avait alors sorti le Cameroun.

Après avoir perdu à Yaoundé 1-2, les Zimbabwéennes prenaient leur revanche au match retour, battant le Cameroun par un but à 0. Une victoire Suffisante pour permettre aux Harambies starlettes d’arracher une qualification historique aux J.O 2016 au Brésil.

Jeudi en conférence d’avant match, Carl Enow Ngachu avait alors annonçait que le Cameroun voulait prendre sa revanche. Pour cette rencontre, le sélectionneur du Cameroun a remanié son équipe. Il a décidé de laisser sur le banc Nchout Ajara, Aboudi Ounguéné, la capitaine Manie Christine, Ngono Mani, Sonkeng Ysis et Ngock Yango. Seule Feudjio Raïssa est suspendue pour deux cartons jaunes.

Bien que remaniée à près de 70%, l’équipe camerounaise se montre offensive dès le coup d’envoi. Après une frappe à distance de Enganamouit sans danger pour Chido Precious, la gardienne du Zimbabwe, les Lionnes concrétisent la prochaine offensive une minute plus tard. Michelle Akaba exploite parfaitement un long ballon de Ngo Mbeleck qu’elle place dans un trou de souris (1-0, 2e). La joueuse de Trabzonspor (Turquie) inscrit alors, pour l’instant, le but le plus rapide de la compétition.

Cette ouverture de score enflamme le public du stade qui salue également les gestes techniques de Ngo Mbeleck, alignée d’entrée dans cette rencontre. Celle qui avait délivré tout un peuple mardi après avoir inscrit l’unique but dans le match contre l’Afrique du Sud, quelques minutes après son entrée en jeu, est très applaudie.

Après quelques minutes de folie pour les Camerounaises, la rencontre se stabilise peu à peu et les Zimbabwéennes sortent de leur torpeur. Mais elles ne parviennent pas à passer la défense camerounaise malgré quelques erreurs.

Ce sont les Lionnes qui se montrent dangereuses. Ngo Mbeleck lance Akaba qui place une frappe repoussée par la transversale. Elle était tout près de réaliser le doublé (36e). Sept minutes plus tard, c’est Enganamouit qui manque d’ouvrir son compteur de but.

Servie en profondeur par Ngani Agathe, le ballon d’or africain 2015 n’appuie pas suffisamment sa frappe qui passe entre les jambes de Chido. La gardienne zimbabwéenne se retourne à temps et sauve son camp alors que le ballon filait tout droit vers les buts (41e). Enganamouit s’arrache les cheveux. Et il y a de quoi puisque le public attend encore qu’elle confirme tout le bien qu’on pense d’elle.

Elle aura l’occasion une deuxième fois de se mettre en évidence. Mais elle ne parvient toujours pas à ajuster son tir qui passe cette fois-ci loin des buts (49e). En manque de réussite devant les buts, Enganamouit se transforme en passeuse décisive et permet à Akaba de réaliser le doublé (2-0, 51e).

Les Camerounaises sont désormais sur tous les ballons. Elles mettent alors à rude épreuve la défense zimbabwéenne qui parvient de temps à autre à se dégager comme elle peut.

Malgré la domination camerounaise, le Zimbabwe se crée quelques occasions. Ammaculate Msipa et ses coéquipières passent à côté de l’égalisation. Le coup franc frappé par Shiela Makoto est sauvé sur la ligne de but par Ngani (64e).

La rencontre a continué dans le même rythme, avec la maitrise du ballon du Cameroun qui a donné très peu de chance au Zimbabwe. Malgré d’autres tentatives, il n’y aura plus de but. Et le match s’achève sur une victoire méritée des Lionnes grâce à un doublé de Michelle Akaba.

Le Cameroun termine en tête du groupe avec neuf points, juste devant l’Afrique du Sud qui a fait d’une bouchée de l’Egypte (5-0) dans l’autre match qui se jouait à Limbé.


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Can 2016: attention à la manipulation politique d’un évènement sportif!

Par Jean De Dieu Tagne

Je voudrai du fond du c ur féliciter toutes ces jeunes femmes et hommes qui ont servi au monde entier, le 19 novembre 2016, une chorégraphie riche en couleur, symbole de la grande diversité de notre pays. Merci pour tout ce que vous êtes pour le Cameroun et l’Afrique !

J’aurai bien voulu me limiter là. Mais hélas, pour l’amour de notre pays, je ne me tairai pas !

En marge de la cérémonie d’ouverture de l’Afcon 2016, les spectateurs et téléspectateurs nationaux et internationaux ont assisté surpris à un spectacle digne d’un autre siècle:
– Imposer à tout le monde un hymne à M. Biya à cette rencontre sportive était un excès de zèle qui cachait mal un manque de décence ; les Egyptiennes devaient certainement se rappeler les sombres jours du long règne du Général Hosni Mubarak dont les louanges étaient chantées ; des amis de Kinshasa, étonnés, m’ont demandé « on fait encore ça chez vous ? », ils se sont rappelés, en me narguant, ces jours d’autrefois où « tous les Zaïrois chantaient et dansaient pour Mobutu » et comment ils se sont achevés. Et je me suis dit, si ceux qui organisent ce genre de mise en scène avaient une lucidité historique, ils devraient savoir qu’ils ne font pas du bien à M. Biya, vraiment pas du tout !

– L’autre spectacle curieux était l’excessive présence militaire. Un match de football est, normalement, conçu comme un moment de détente, de vivre ensemble dans l’ambiance. Or, en dehors des téléspectateurs, personne n’est normalement détendu avec une mitraillette pointée entre ses deux yeux. A mon avis, une présence militaire si imposante était impropre pour le caractère festif et détendu de l’évènement. C’était, j’ose croire, digne d’une escorte du chef suprême des forces armées, pour aller dans les villages de l’Extrême Nord de notre pays, encourager nos vaillants soldats qui luttent au front au prix de leurs vies et nécessitent une présence encourageante de la plus haute autorité du pays. Imposer une telle présence militaire dans un stade de football n’embellit pas l’image du Cameroun ; du moins ceux des étrangers avec qui j’ai parlé n’ont pas apprécié cette démonstration . et moi non plus.

– Le risque de récupération politique des événements sportifs au Cameroun est grand. Il y a quelques semaines, il y avait dans nos villes de grandes affiches prévues pour cette CAN féminine, mais seulement, elles portaient au premier plan une grande image de M. Biya et derrière, en toile de fond, les images des joueuses. Nous devons être tous vigilants pour ne pas nous laisser trainer dans la boue du culte d’un individu. Dans un pays où les manifestations pacifiques des partis politiques, des membres de la société civile, des avocats et autres sont durement réprimées, il semble provocateur et imprudent d’imposer à tous ceux qui sont intéressés par un événement sportif les motions de soutien et autres slogans propres à une propagande politique. On le fait continuellement à la CRTV, mais ce n’est pas du fair-play, ce n’est pas élégant, c’est un abus de l’espace et du bien publics.

Je souligne ces éléments par amour pour notre pays, et pour inviter ceux qui ont les choses en main aujourd’hui à se poser deux questions : 1) Quelle image projetons-nous de notre pays et de ses institutions ? 2) Aimerions-nous être traités demain de la manière dont nous traitons les autres aujourd’hui ?


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Enow Ngachu: « c’est le mental qui a fait la différence »

Le sélectionneur des Lions est revenu sur la victoire de son équipe face à l’Afrique du Sud (1-0) en match de la deuxième journée de la CAN dans le groupe A

Le Cameroun est en demi-finale de l’édition 2016 de la Coupe d’Afrique des nations de football féminin. Mardi à Yaoundé, les Lionnes sont venues à bout de l’Afrique du Sud (1-0) lors de leur deuxième match dans la poule A de la compétition. Une victoire qui s’est obtenue au bout du suspense.

« Les rencontres contre l’Afrique du Sud sont souvent très difficiles. Aujourd’hui, je pense que c’est le mental qui a fait la différence. Les filles étaient plus costaudes dans la tête que l’adversaire. Dieu merci, nous avons bien gérer le match pour marquer au moment où il le fallait », a déclaré Carl Enow Ngachu, le sélectionneur des Lionnes indomptables.

Le coup de grâce est venu de Geneviève Edith Ngo Mbeleck (84e) qui a débuté le match sur le banc. La joueuse du FC Mink (Biélorussie) est entrée en jeu en remplacement de Ngono Mani Michelle.

Ce but marqué à six minutes de la fin du match, a permis au Cameroun de remporter sa deuxième rencontre après la victoire samedi en ouverture face à l’Egypte (2-0).

« Cette victoire synonyme de qualification, nous conforte dans notre ambition dans cette Can que nous jouons à la maison : celle de remporter le trophée final. C’est une bonne chose. Je pense même que ce match était un remake de ce qui s’est passé en 2014 lors de la Can en Namibie », a indiqué Enow Ngachu.

Il n’a pas manqué de revenir sur la prestation de l’Afrique du Sud qui, selon lui, n’a pas démérité.

«La force de l’Afrique du Sud c’est le milieu de terrain et le couloir droit. Nous le savions avant de rentrer sur le terrain cet après-midi et nous avons joué en fonction de cette stratégie », a-t-il commenté.

Pour l’instant, le groupe savoure encore cette victoire en attendant de connaitre son adversaire pour les demi-finales qui sortira du groupe B.

Déjà, les Lionnes affronteront le Zimbabwe le vendredi 25 novembre prochain pour leur dernier match de groupe. La première place du groupe sera en vue au cours de cette rencontre.


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CAN 2016 : le Cameroun qualifié pour les demi-finales

Les Lions indomptables se sont imposées face à leurs homologues d’Afrique du Sud (1-0) mardi en match de la deuxième journée dans le groupe A de la compétition

C’est fait ! Le Cameroun s’est qualifié pour les demi-finales de la Coupe d’Afrique de football féminin qu’il organise du 19 novembre au 3 décembre. Les Lionnes indomptables ont obtenu leur qualification après avoir battu l’Afrique du sud (1-0) mardi à Yaoundé en match de la deuxième journée dans le groupe A.

Le Cameroun et l’Afrique du Sud se rencontrent pour la quatrième fois en match officiel de la Coupe d’Afrique. Sur les quatre précédentes rencontres, l’Afrique du Sud s’est imposée à trois reprises (2006, 2008 et 2010). L’unique victoire du Cameroun remonte à la dernière CAN en Namibie (1-0).

A Yaoundé, le Cameroun avait envie de remettre ça devant son public. Le match débute sur les chapeaux de roue. Les Sud-africaines mènent la première offensive sans danger. Sur la réplique camerounaise, le centre de Enganamouit file devant les buts et Ngono Mani (6e).

Par la suite, les deux équipes restent attentistes. Les Lionnes essaient de construire à partir du milieu de terrain. Les Sud-africaines quant à elles misent sur les contres. Elles sont alors tout prêt de surprendre. Mais la tête de Andisiwe Mgcoyi passe au-dessus de la barre. La joueuse sud-africaine est gênée par une bonne sortie de Ngo Ndom (32e).

Le ballon va d’un camp à l’autre sans que personne ne puisse placer une offensive dangereuse mis à part une frappe de Nchout Ajara captée sans difficulté par Andile Dlamini (44e). La pause intervient trois minutes plus tard.

De retour des vestiaires, les Camerounaises maintiennent le rythme. Elles pressent haut. Mais n’arrivent pas à tromper la vigilance de la défense sud-africaine qui se regroupe bien. Les Lionnes continuent d’attaquer. Gaëlle Enganamouit oblige la gardienne Andile Dlamini à sauver son camp sur une belle parade (60e).

Les Lionnes ne désespèrent pas malgré de nombreuses tentatives infructueuses. Elles ont faim et sont venues « pour chasser » comme l’avait indiqué Aboudi Onguéné lundi en conférence de presse d’avant match. Elles ne ménagent aucun effort pour multiplier des offensives. A force de courir, la proie sera finalement essoufflée et Ngo Mbeleck en profite pour l’asphyxier.

Entrée en cours de jeu en remplacement de Ngono Mani, la joueuse du FC Minsk (Biélorussie) reprend d’une glissade un ballon repoussé par la défense sud-africaine et permet à son équipe de mener au score (1-0, 84e). Un but qui délivre les filles d’Enow Ngachu et les milliers de supporters ayant effectué le déplacement du stade Omnisports de Yaoundé.

Menées, les Sud-africaines essaient de sortir de leur camp, mais la défense camerounaise tient bon jusqu’à la fin du match. Ouf de soulagement pour le groupe qui peut jubiler.

Avec cette victoire obtenue difficilement, Les Lionnes indomptables se qualifient pour les demi-finales en attendant le dernier match de poule qui les oppose à leurs homologues du Zimbabwe le 25 novembre prochain.


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Can 2016: attention à la manipulation politique d’un évènement sportif!

Par Jean De Dieu Tagne

Je voudrai du fond du c ur féliciter toutes ces jeunes femmes et hommes qui ont servi au monde entier, le 19 novembre 2016, une chorégraphie riche en couleur, symbole de la grande diversité de notre pays. Merci pour tout ce que vous êtes pour le Cameroun et l’Afrique !

J’aurai bien voulu me limiter là. Mais hélas, pour l’amour de notre pays, je ne me tairai pas !

En marge de la cérémonie d’ouverture de l’Afcon 2016, les spectateurs et téléspectateurs nationaux et internationaux ont assisté surpris à un spectacle digne d’un autre siècle:
– Imposer à tout le monde un hymne à M. Biya à cette rencontre sportive était un excès de zèle qui cachait mal un manque de décence ; les Egyptiennes devaient certainement se rappeler les sombres jours du long règne du Général Hosni Mubarak dont les louanges étaient chantées ; des amis de Kinshasa, étonnés, m’ont demandé « on fait encore ça chez vous ? », ils se sont rappelés, en me narguant, ces jours d’autrefois où « tous les Zaïrois chantaient et dansaient pour Mobutu » et comment ils se sont achevés. Et je me suis dit, si ceux qui organisent ce genre de mise en scène avaient une lucidité historique, ils devraient savoir qu’ils ne font pas du bien à M. Biya, vraiment pas du tout !

– L’autre spectacle curieux était l’excessive présence militaire. Un match de football est, normalement, conçu comme un moment de détente, de vivre ensemble dans l’ambiance. Or, en dehors des téléspectateurs, personne n’est normalement détendu avec une mitraillette pointée entre ses deux yeux. A mon avis, une présence militaire si imposante était impropre pour le caractère festif et détendu de l’évènement. C’était, j’ose croire, digne d’une escorte du chef suprême des forces armées, pour aller dans les villages de l’Extrême Nord de notre pays, encourager nos vaillants soldats qui luttent au front au prix de leurs vies et nécessitent une présence encourageante de la plus haute autorité du pays. Imposer une telle présence militaire dans un stade de football n’embellit pas l’image du Cameroun ; du moins ceux des étrangers avec qui j’ai parlé n’ont pas apprécié cette démonstration . et moi non plus.

– Le risque de récupération politique des événements sportifs au Cameroun est grand. Il y a quelques semaines, il y avait dans nos villes de grandes affiches prévues pour cette CAN féminine, mais seulement, elles portaient au premier plan une grande image de M. Biya et derrière, en toile de fond, les images des joueuses. Nous devons être tous vigilants pour ne pas nous laisser trainer dans la boue du culte d’un individu. Dans un pays où les manifestations pacifiques des partis politiques, des membres de la société civile, des avocats et autres sont durement réprimées, il semble provocateur et imprudent d’imposer à tous ceux qui sont intéressés par un événement sportif les motions de soutien et autres slogans propres à une propagande politique. On le fait continuellement à la CRTV, mais ce n’est pas du fair-play, ce n’est pas élégant, c’est un abus de l’espace et du bien publics.

Je souligne ces éléments par amour pour notre pays, et pour inviter ceux qui ont les choses en main aujourd’hui à se poser deux questions : 1) Quelle image projetons-nous de notre pays et de ses institutions ? 2) Aimerions-nous être traités demain de la manière dont nous traitons les autres aujourd’hui ?


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Enow Ngachu: «le match contre l’Afrique du sud sera très compliqué»

La déclaration a été faite par le sélectionneur des Lionnes indomptables en conférence de presse d’avant-match organisée lundi à Yaoundé.

A l’entrainement ce matin (lundi), on a vu Enganamouit travailler à l’écart, et Aboudi se faire bander la cuisse. Quel est l’état de l’infirmerie ?
Je pense que pour le moment, il n’y a pas à s’inquiéter. Gaëlle faisait des étirements, Aboudi c’est beaucoup plus la prévention. Comme les autres, elle n’a pas pu compléter sa prévention avant la séance d’entrainement. Lorsque cela a été fait, elle s’est entraînée sans problème. Pour le moment, il n’y a pas de cas pouvant empêcher une joueuse de jouer demain.

Lors du match contre l’Egypte, vous avez dominé sans toutefois marquer beaucoup de buts. Le match contre l’Afrique du sud s’annonce plus délicat dans la mesure où après son match contre le Zimbabwe, elle a à tout prix besoin des trois points. Comment appréhendez-vous cette rencontre?
Le match contre l’Egypte était très difficile. Nous avons eu plusieurs occasions de buts que nous n’avons pas pu concrétiser. Le match contre l’Afrique du Sud s’annonce encore plus compliqué dans la mesure où l’Afrique du Sud est différente de l’Egypte. L’Afrique du Sud a une expérience que l’Egypte n’a pas. J’ai parlé à mes joueuses. Je leur ai demandées de ne pas manquer de tirer dans les buts chaque fois qu’elles en auront l’occasion. Nous préparons sereinement cette rencontre contre l’Afrique du Sud et nous envisageons de la remporter.

Plusieurs observateurs ont indiqué que pendant le match contre l’Egypte vos joueuses ont un peu opté pour des solutions individuelles. Est-ce que vous avez pu régler cette question avec elles?
Naturellement, tous les attaquants sont souvent égoïstes lorsqu’ils jouent. Je le dis parce que quand je jouais au football j’étais attaquant, ça m’arrivait parfois d’être égoïste. Mais je pense que le football étant un sport collectif, il faut d’abord penser à un partenaire. Nous avons tiré les leçons et on a essayé de discuter avec les filles pour leur faire savoir qu’elles jouent d’abord pour le Cameroun et que lorsqu’une joueuse marque, c’est le Cameroun qui gagne. Donc il faut qu’on soit plus collectif. Mais on ne doit pas aussi refuser le génie de tout un chacun. En éliminant une joueuse, on peut toujours marquer des buts, mais il faudra que ce soit dans un sens positif.

Quelle est la stratégie que vous allez mettre en place pour que le Cameroun puisse battre l’Afrique du Sud avec un lourd score?
Je ne vais pas parler de la stratégie à mettre en place. Je vais juste inviter les Camerounais à venir massivement au stade parce que nous ne pouvons pas jouer sans leur soutien. Il faudra venir nous soutenir parce qu’on aura besoin de ça demain (mardi). Mais il faut déjà savoir que tout va se jouer sur le plan mental et nous avons déjà commencé à travailler cela avec les filles.

Récemment, vous avez affronté l’Afrique du Sud à deux reprises en amical avant ce tournoi. A votre avis, quel est l’impact de ces deux rencontres amicales sur le match de demain ?
Nous avons joué deux matches amicaux contre l’Afrique du sud, mais il s’agissait de la préparation de l’équipe nationale militaire pour la Coupe du monde en France. Et parmi les joueuses présentes à ce moment-là, il n’y a qu’une seule qui participe à la CAN. Donc il s’agit de deux contextes bien différents.

Enow Ngachu, le sélectionneur du Cameroun, en conférence de presse le 21 novembre 2016 à Yaoundé
Sylvestre Kamga / Journalducameroun.com)/n

Desiree Ellis : «demain, il s’agit de gagner le Cameroun, rien d’autre »

Le sélectionneur de l’Afrique du sud l’a indiqué lundi, 21 novembre, lors de la conférence de presse d’après-match

Vous avez pris un point contre le Zimbabwé et vous jouez demain contre le Cameroun. Quelle est votre stratégie pour cette rencontre ?
Vous ne vous attendez pas à ce qu’on vous indique la stratégie que nous allons mettre en place? Nous avons joué le premier match et nous n’avons pas pu avoir les trois points que nous avions souhaités, nous en avons eu un seul. Nous avons pris en compte les erreurs que nous avons commises lors du match contre le Zimbabwe et nous allons les corriger. L’objectif, c’est d’avoir les trois points du match de demain (mardi 22 novembre 2016, NDLR) et nous mettons tout en uvre pour qu’il en soit ainsi.

On sait que le Cameroun a déjà rencontré l’Afrique du Sud à plusieurs reprises, tant en matchs officiels qu’en matchs amicaux avec les résultats en sa faveur. Est-ce que cela ne pourrait pas être un handicap pour vous, dans un stade qui sera presque acquis à la cause de l’équipe locale?
Justement! nous avons eu à rencontrer le Cameroun à plusieurs reprises par le passé. Ils nous ont battus et il nous est arrivé de les battre aussi. Mais les matches se suivent et ne se ressemblent pas. Le match de demain est un autre. Nous avons eu à jouer contre le Cameroun dans d’autre pays et récemment en Guinée Equatoriale (2012) où nous sommes allées avec la conviction de gagner et nous l’avons fait. Demain, nous allons mettre tout en uvre pour nous donner les chances de gagner le match contre le Cameroun.

Le match de demain est un match qui engage l’avenir de l’équipe dans la compétition et le vôtre en tant que sélectionneur. Comment comptez-vous l’aborder ?
Le match de demain est extrêmement important pour tout le groupe dans son ensemble, pas seulement pour moi ou pour les joueuses. Je voudrais penser que nous pouvons enchaîner avec la fin du match contre le Zimbabwé. Match au cours duquel nous n’avons pas pu prendre les trois points que nous avions espérés. Mais si contre le Cameroun nous commençons notre match là où nous l’avons laissé contre le Zimbabwé, cela signifie que nous pourrions avoir des occasions et marquer des buts. Demain, face au Cameroun, il s’agira d’une véritable guerre et il faut tout mettre en uvre pour gagner à tout prix.

Après le match contre le Zimbabwe comment vous sentez-vous? Quel est l’état d’esprit des joueuses ?
Nous avons eu le temps de nous reposer, de nous distraire, de suivre les enregistrements. Les joueuses, moi-même et le staff technique, nous sommes prêts et nous croyons être capables de nous faire plaisir demain. Nous sommes heureuses et excitées de prendre part à ce tournoi et nous entendons donner le meilleur à l’issue du match.

Vous avez regardé le match du Cameroun face à l’Egypte. Qu’est-ce qui selon vous constitue les forces et les faiblesses de cette équipe camerounaise ?
Si je vous dis ce que j’ai pu relever comme faiblesses et forces du Cameroun, ce serait vous livrer la stratégie que nous allons mettre en place. Je voudrais garder tout cela pour nous et nous en servir pour battre le Cameroun. Comme je vous l’ai déjà dit, il s’agit pour nous de gagner le match de demain et rien d’autre.

Il se trouve qu’en 2014 (en Namibie) vous étiez exactement dans la même situation où il était question de gagner absolument le deuxième match pour rester dans la compétition. Pensez-vous pouvoir capitaliser cette expérience pour atteindre l’objectif de demain?
Effectivement, nous nous sommes retrouvées dans une situation similaire en 2014 où nous avons perdu le premier match contre le Cameroun; nous avons fait nul avec le Ghana et battu l’Algérie à la troisième rencontre pour passer au deuxième tour. Les filles, pour celles qui étaient là, sont conscientes et devraient pouvoir mettre à profit cette expérience. Pour les plus jeunes, il s’agit simplement de leur insuffler cette volonté de vaincre pour que nous puissions, comme en 2014, franchir cet obstacle.

Desiree Ellis, le sélectionneur de l’Afrique du sud en conférence de presse le 21 novembre 2016 à Yaoundé
Sylvestre Kamga / Journalducameroun.com)/n

CAN 2016: l’Afrique du sud veut «battre le Cameroun devant son public»

Les Sud-Africaines l’ont fait savoir par la voix de leur vice-capitaine Chrestinah Thembi Kgatlana lundi en conférence de presse d’avant match

L’Afrique du sud veut absolument battre le Cameroun qu’elle affronte demain, mardi, 22 novembre en match de la 2e journée dans le groupe A de la 10e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football féminin.

La vice-capitaine des Banyana Banyana l’a fait savoir le 21 novembre en conférence de presse d’avant match.

« Le Cameroun jouera devant son public, mais nous ambitionnons de prendre ce public à notre compte. Vous ne savez pas comment ça fait plaisir de battre une équipe devant ses propres supporter et c’est ce que nous voulons faire demain (mardi) », a fait savoir Chrestinah Thembi Kgatlana

« Jouer contre le Cameroun demain sera une véritable guerre. C’est comme des enfants qui regardent Tom et Jerry. Nous allons mettre tout en uvre pour remporter ce match. J’invite tout le public camerounais à venir savourer cette rencontre parce que ce sera un match à ne pas rater », a-t-elle ajouté

Le Cameroun et l’Afrique du Sud se sont rencontrés à quatre reprises en match de Coupe d’Afrique. Sur les quatre confrontations, l’Afrique du Sud en a remporté trois (2006, 2008 et 2010) contre une victoire pour le Cameroun. C’était en match de poule de la CAN 2014 en Namibie.


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CAN 2016 : séance de décrassage pour les Lionnes

Victorieuses face à l’Egypte (2-0) en ouverture de la compétition, les Camerounaises ont repris du service ce dimanche

Après avoir battu l’Egypte samedi en match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des nations de football féminin qu’elles organisent (19 novembre – 3 décembre), les Camerounaises ont repris le chemin de l’entrainement.

Ce dimanche 20 novembre au stade annexe numéro 1 du stade Omnisports de Yaoundé, Christine Mani et ses coéquipières ont eu une séance d’entraînement légère.
Les titulaires face à l’Égypte se sont contentées d’un léger décrassage. Les remplaçantes quant à elles ont mis de l’intensité dans le travail.

Raïssa Feudjio, Ngock Yango, Ngo Mack Batoum, Enganamouit et Sonkeng étaient au vélo et à l’étirement.

Une autre séance d’entrainement aura lieu demain lundi à partir de 15 heures, juste après la conférence de presse d’avant match prévue à 14h30.

« Après la victoire d’hier (samedi face à l’Egypte, ndlr), dans les vestiaires, on s’est dit que rien n’est encore joué. Le plus dur arrive et il faut se mettre au travail. C’est maintenant que la compétition commence », a confié Larissa Feudjio

Mardi, les Lionnes affrontent leurs homologues d’Afrique du Sud en match de la deuxième journée. Un match auquel le groupe pense « depuis le coup de sifflet final de la rencontre contre l’Egypte ».

« Nous pensons aux matches de mardi prochain contre l’Afrique du Sud et à celui contre le Zimbabwe. Nous essayons de rester concentrées. Pour le moment l’objectif est de se qualifier pour le prochain tour. Passé cette étape, nous devrons gagner tous les matches pour remporter le trophée », ambitionne Feudjio.


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CAN 2016 : partage de point entre l’Afrique du Sud et le Zimbabwé

Les deux équipes ont fait jeu égal (0-0) samedi à Yaoundé lors de la première journée la compétition dans la poule A

L’Afrique du Sud et Zimbabwe ont fait jeu égal (0-0) samedi à Yaoundé lors du deuxième match de la journée dans la poule A de la Coupe d’Afrique des nations de football féminin qui se dispute au Cameroun (19 novembre -3 décembre).

Les Sud-africaines et les Zimbabwénnes ont produit de beau football. Un jeu plaisant pour un match dont les premières minutes étaient assez serrées. Les Banyana ont bien débuté, mais ce sont les Mighty Warriors qui ont été les premières à se montrer dangereuses

La frappe de Rutendo Makore est repoussée d’une parade par Andile Dlamini (25). Le dernier rempart de l’Afrique du sud est une nouvelle mise à l’épreuve par Kudakwashe Basopo (35e).

Très en verve sur le flanc de l’attaque zimbabwéenne, Rutendo tente une nouvelle fois de surprendre Andile Dlamini en vain puisque sa frappe est repoussée par la gardienne (41e).

L’Afrique du sud joue la possession et le Zimbabwe se montre dangereux sur les offensives. Mais aucune des deux équipes ne réussira à faire trembler les filets avant la pause.

En deuxième période, les Sud-africaines peuvent enfin prendre totalement le contrôle du match. Elles vont se procurer les plus belles occasions de but.

Motau Amogeland manque de lucidité devant les buts (72e), tout comme Chrestinah Thembi qui n’a pas pu profiter d’une erreur de communication entre la gardienne zimbabwéenne et l’une de ses coéquipières. La jeune attaquante sud-africaine ne cadre pas sa frappe (78e).

Aucune faille se sera trouvée dans cette rencontre et les deux équipes vont ses quitter sur un nul décevant de 0 but partout.

Ce score de parité fait les affaires des Lionnes indomptables qui ont battu de l’Egypte (2-0) en match d’ouverture. Les Camerounaises occupent la première place au classement avec trois points.

Mardi, le Cameroun affronte l’Afrique du sud à 16h juste avant le match qui opposera le Zimbabwe à l’Egypte (19h)


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CAN 2016: le Cameroun présente sa diversité culturelle

Présidée par le président camerounais Paul Biya, la cérémonie d’ouverture de la 10e édition de la compétition a été festive et colorée

Festive et colorée. C’est en ces termes que l’on peut décrire la cérémonie d’ouverture de la 10ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations féminine. En une heure d’horloge, dans l’antre du stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, le Cameroun a donné à voir un aperçu de sa richesse artistique et culturelle.

Après l’arrivée du Chef de l’Etat camerounais et son accueil par le Président de la Confédération africaine de football, le duo Charlotte Dipanda, star de la chanson africaine et Richard King ont interprété l’hymne de la compétition.

Une ode aux Lionnes indomptables mais aussi et surtout un hommage à la femme africaine. Les chorégraphies et mouvements d’ensemble qui ont suivi se sont déclinés en plusieurs tableaux, chacune évoquant une thématique précise.

Du « Cameroun, Afrique en miniature en marche vers l’émergence » à « L’hommage à la Caf et à la Fifa » en passant par « L’hommage aux pays participants », le très nombreux public de Yaoundé n’a pas boudé son plaisir. Les repères historiques ont été revisités, les valeurs de paix, d’unité, et du vivre ensemble célébrés par des centaines de jeunes mobilisés pour l’occasion.


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Il a aussi été question au cours de cette cérémonie de vanter la variété et la richesse culturelles du Cameroun à travers la mise en exergue des quatre grandes aires culturelles de ce pays qui a, une fois de plus, revendiqué avec force son statut d’Afrique en miniature. De l’avis de plusieurs observateurs, le Cameroun a, dès cette cérémonie d’ouverture, élevé les standards jusqu’ici connus des Coupes d’Afrique des nations, version féminine.


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Enow Ngachu: « L’essentiel a été fait. Nous avons pris trois points»

Le sélectionneur des Lionnes indomptables s’est dit satisfait de la victoire de son équipe face à l’Egypte (2-0) samedi en ouverture de la CAN 2016

Quel est votre sentiment à l’issue de la victoire du Cameroun lors de son premier match de la Coupe d’Afrique des nations féminine qu’il organise ?
C’est toujours difficile, les entames des tournois. L’essentiel a été fait. Nous avons pris trois points.

Vous avez choisi d’aligner des joueuses qui sont arrivées 48 heures avant cette rencontre. Comment les avez-vous trouvées pour le compte de cette première journée ?
Certaines accusaient la fatigue, notamment Gaëlle (Enganamouit) qui est arrivée tard. Je vous avoue que nous avons travaillé avec des médecins. Je pense qu’elle a fait un très grand match. Aboudi (Onguené Gabrielle) aussi, qui est arrivée, 72 heures quasiment avant le match. Je pense que ce sont des filles qui peuvent changer le cours d’un match à tout moment. Il suffit que nous puissions les gérer sur le plan physique pour que tout se passe bien.

Comment avez-vous trouvé votre adversaire du jour?
Nous avons joué contre une très belle équipe égyptienne qui se regroupait très vite, qui avait un très bon bloc. Je pense que c’est une équipe qui a de l’avenir, et qui peut créer une surprise dans cette poule. C’est un adversaire très difficile, on s’attendait à un match très difficile. Ça démontre qu’aujourd’hui, le football africain a beaucoup évolué. Si cette équipe s’est qualifiée, ça veut dire qu’elle a mérité. Elle a réussi à éliminer la Côte d’Ivoire qui est parmi les meilleures en Afrique.

Le stade omnisports de Yaoundé a fait le plein d’ uf. Avez-vous été surpris de voir un tel public?
Déjà, on s’attendait à ce genre de foule. On a fait trois matchs amicaux ici à Yaoundé, contre le Kenya, et deux matchs contre la Tanzanie. On savait qu’on devait retrouver énormément de supporteurs. Ça me fait aussi plaisir. C’est la première fois qu’on joue devant autant de monde. Je pense que ça démontre qu’en Afrique, pas seulement au Cameroun, les gens commencent à s’y intéresser davantage.

Vous savourez votre victoire ou vous pensez déjà au prochain match ?
On va d’abord essayer de voir ce qui n’a pas marché. On va faire une autocritique, et après, on va penser au prochain match. On a déjà joué un match. On va tirer les leçons avec les joueuses et mettre notre stratégie en place pour le prochain match.


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CAN 2016: Samuel Eto’o présent au match d’ouverture

L’attaquant d’Antalyaspor en Turquie est venu encourager ses « petites » s urs qui affronte l’Egypte en ouverture de la compétition

Les Lionnes indomptables du Cameroun vont débuter la Coupe d’Afrique de football féminine 2016 ce samedi 19 novembre face à l’Egypte. Tout comme des milliers des camerounais, Samuel Eto’o a effectué le déplacement du stade Omnisports de Yaoundé.

L’ancien capitaine des Lions indomptables est venu soutenir ses s urs qui disputent pour la première fois une CAN à domicile.

Selon les informations journalducameroun, le meilleur buteur de la CAN masculine est allé rendre visite aux joueuses dans leur hôtel à la veille (vendredi).

Lors de rencontre, Samuel Eto’o a demander aux filles de tout faire pour remporter le trophée car  » c’est une chance de disputer une compétition majeure comme la CAN devant ses frères ».


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Cameroun-Egypte: le onze de départ du Cameroun avec Enganamouit

Le sélectionneur Enow Ngachu a aligné son équipe type avec Enganamouit et Aboudi pour affronter l’Egypte

Le Cameroun affronte l’Egypte ce samedi 19 novembre en ouverture de la 10e édition de la Coupe d’Afrique des Nations féminine de football ce samedi au stade omnisports de Yaoundé à 15h30.

Pour ce match, le sélectionneur national Enow Ngachu va aligner son équipe type.

Et comme nous l’annoncions hier, Gaël Enganamouit qui a rejoint la tanière jeudi dernier sera aligné d’entrée dans cette rencontre

Voici le 11 entrant du Cameroun

Gardienne: Ngo Ndom

Défenseuses : Ysis Sonkeng, Marie Awono, Manie Christine, Fallone Meffoumetou

Millieux : Grâce Yango, Feudjio Raissa, Njoya Adjara

Attaquantes : Ngono Manie, Gaelle Enganamouit, Aboudi Onguene


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CAN 2016 : Lidya Tafesse dirigera le match d’ouverture

L’Ethiopienne sera assistée par la Malgache Lidwine Pelagie Rakotozafinoro et Bernadettar Asimenye Kwimbira du Malawi

Lidya Tafesse dirigera le premier match de la 10e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football féminin dont le coup d’envoi sera donné samedi au Cameroun.

Le rencontre d’ouverture opposera le Cameroun pays hôte à l’Egypte au stade Omnisports de Yaoundé, la capitale politique du pays.

Arbitre international depuis 2005, l’Ethiopienne sera assistée par la Malgache Lidwine Pelagie Rakotozafinoro et Bernadettar Asimenye Kwimbira du Malawi.

Emmené par Gaelle Enganamouit, meilleur joueuse du continent en 2015, le Cameroun tient une occasion de brandir le trophée devant son public. Le pays compte bien déuter le tournoi en battant d’entrée l’Egypte.

Selon la capitaine des Lionnes indomptables Christine Manie, le samedi 19 novembre est « un jour historique pour le Cameroun ».

Trois fois en finale, face au Nigeria, les Lionnes indomptables ont là une occasion de décrocher le sacre continental.


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CAN 2016 – Enow Ngachu : «on doit remporter le trophée»

Face à la presse lors de la conférence d’avant match pour la rencontre contre l’Egypte, le sélectionneur est revenu sur les ambitions de son groupe.

Le Cameroun accueille dès demain samedi, 19 novembre la Coupe d’Afrique des nations de football féminin. Une grande première pour le pays qui n’avait plus organisé une compétition d’une telle envergure depuis la CAN masculine de 1972.

Le match d’ouverture de cette 10e édition de la CAN féminine oppose le Cameroun à l’Egypte. A 24h du coup d’envoi, Carl Enow Ngachu était face à la presse. Le sélectionneur des Lionnes est revenu sur l’état d’esprit de son groupe.

« Nous attendons ce moment depuis longtemps. Nous y sommes. Quand nous avons appris que le Cameroun va organiser la Coupe d’Afrique, nous avons réalisé que ce sera notre plus grand challenge. Nous devons tout faire pour ne pas décevoir notre public, et permettre qu’au soir du 03 décembre nous puissions célébrer ensemble », a indiqué Carl Enow Ngachu.

Le parcours des Lionnes débute demain face à l’Egypte. Une rencontre qui sera difficile selon le sélectionneur.

«C’est une formation (Egypte, ndlr) très redoutable qui a quand même éliminé la Côte d’Ivoire, l’une des meilleures équipes africaines. L’Égypte a en plus, bénéficié d’une bonne préparation avec plusieurs matchs amicaux à la clé. Donc c’est une équipe que nous respectons beaucoup», a fait savoir Enow Ngachu.

Au cours de cette rencontre, les joueuses devront également gérer la pression du public Cameroun qui on l’imagine sera nombreux.

« Nous avons fait des matchs amicaux ici à Yaoundé, pour pouvoir apprendre à gérer la pression. Mais on continue à discuter avec les filles, parce que demain, il y aura encore plus de monde. C’est vrai que la pression est de notre côté, parce que nous devons gagner tous nos matchs », a précisé le sélectionneur national.

Le groupe reste confiant et ambitionne de remporter le titre final.

« En 2012 on était 3e. En 2014 nous avons occupé la deuxième place. En 2016 on doit remporter le trophée », ambitionne Carl Enow Ngachu.

En plus de l’Egypte, le Cameroun affrontera également l’Afrique du Sud le 22 novembre et le Zimbabwe le 25 novembre. Le seul mot d’ordre au cours de ces trois rencontres c’est : victoire.


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CAN 2016 : Enganamouit débutera face à l’Egypte

Le sélectionneur l’a annoncé vendredi lors de la conférence de presse d’avant match.

Le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations de football féminin sera donné demain samedi, 19 novembre 2016. La rencontre d’ouverture opposera le Cameroun, pays hôte à l’Egypte. Gaëlle Deborah Enganamouit sera alignée d’entrée dans cette rencontre qui se déroulera devant le chef de l’Etat camerounais Paul Biya.

N’ayant part à aucun regroupement, l’attaquante de FC Rosengard a débarqué dans la tanière hier, jeudi, 17 novembre.

« Nous avons récupéré Gaëlle Enganamouit qui est avec nous depuis jeudi. C’est vrai que c’est une pièce maîtresse, mais nous avons travaillé comme si elle n’existait pas. Nous sommes content de l’avoir, même si on n’a pas changé notre façon de jouer, ni les joueuses qui vont amener notre système de jeu. Je pense qu’elle n’aura aucune difficulté à se retrouver dans toutes les animations que nous allons mettre en place », a fait savoir Enow Ngachu vendredi lors de la conférence de presse d’avant match.

«Dès qu’elle est arrivée, elle m’a dit qu’elle est prête pour le match de samedi », a-t-il ajouté.

Annoncée et très attendue par le staff technique, ses coéquipières et le public camerounais, le ballon d’or féminin 2015 a effectué sa première séance d’entrainement avec le groupe ce vendredi. C’était lors de la traditionnelle séance de reconnaissance de la pelouse.

Demain, l’ancienne joueuse de Lorema de Yaoundé devra confirmer tout le bien que le public camerounais pense d’elle.


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Can 2016: la culture camerounaise en vitrine au Stade Ahmadou Ahidjo

L’avant-goût de la cérémonie d’ouverture de la compétition féminine prévue samedi 19 novembre a été servi au grand public jeudi

Le Cameroun a mis les bouchées doubles pour conforter sa position d’Afrique en miniature. Démonstration en a été faite jeudi, 17 novembre 2016, au stade Ahmadou Ahidjo, au grand bonheur des huit délégations de la Can présentes au Cameroun et de tous les inconditionnels du football.

Une brochette d’artistes a déjà planté le décor de l’avant show sous le regard d’un public conquis. Entre autres, Beko Sadey, Njohreur, Nicole Mara, ont presté au cours du spectacle marqué par l’hymne de la Confédération africaine de football et l’hymne officiel de la compétition, chanté par Charlotte Dipanda et Richard Kings.

La cérémonie étalée sur presque une heure se présente en trois tableaux. Le premier, « Cameroun, Afrique en miniature sur la voie de l’émergence » pour dérouler l’histoire du Cameroun de l’époque précoloniale à aujourd’hui, en passant par les Indépendances. Le deuxième cliché rend hommage aux pays participants tandis que le dernier tableau honore la Fifa et la Caf.

1 000 jeunes sont mobilisés pour la circonstance, soit 1 400 au total avec les techniciens, fanfares et chorales. Pas de fausse note pour le Comité d’organisation qui a travaillé avec la société française Ekypag, présente au Cameroun depuis une dizaine de jours avec 110 000 tonnes de matériel et près de 70 personnes.

L’aire de jeu présente fière allure pour accueillir le match d’ouverture, Cameroun-Égypte dès 15h30 demain samedi.


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Les employés de la société Le Bus en grève à Yaoundé

Le mouvement d’humeur entamé dans la matinée du mercredi 16 novembre 2016 paralyse la circulation au lieu-dit Bata Nlongkak

Deux grand bus barrent la voie depuis la matinée du mercredi 16 novembre 2016, au lieu-dit Bata Nlongkak à Yaoundé, la capitale camerounaise. Les quartiers Etoudi, Emana, Mballa II, desservis par cet axe, sont également affectés.

Ces engins paralysent la circulation, à la faveur d’un mouvement d’humeur organisé par les agents de la société Le Bus. Les grévistes réclament plus de dix mois d’arriérés de salaires. Ce mouvement intervient après plusieurs négociations qui n’ont pourtant pas abouti au paiement de leurs droits.

Pour ces agents en grève, les responsables chargés de payer lesdites revendications font preuve d’une sourde oreille manifeste. Sur la pancarte de la quarantaine de manifestants, l’on peut lire, « Papa Paul Biya sauvez-nous aussi (.) nous voulons aussi vivre la Can dans la paix et la dignité. »

Les agents de la société Le Bus, des pères de famille en majorité, ont choisi d’exprimer leur courroux à 72 heures du début de la Coupe d’Afrique des nations du football féminin (Can féminine 2016) au Cameroun. À l’observation, ils espèrent se faire entendre au plus haut sommet de l’État. A cet effet, une réunion de crise est annoncée dans les services du gouverneur du Centre pour cet après-midi de mercredi.

En rappel, la société Le Bus a été créée en 2006 à Yaoundé. Elle serait détenue à 66 % par Taug Cameroun contre 34% pour l’État.


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CAN 2016: chaque Lionne touchera plus de 27,5 millions F en cas de victoire

Pour le sélectionneur Carl Enow Ngachu, qui a rendu publique lundi la liste de ses 21 sélectionnées, la prime de victoire finale s’élèvera à 48,9 millions FCFA

Le gouvernement camerounais a promis une prime de plus de 27,5 millions FCFA hors taxes (11%), soit plus de 24,4 millions FCFA au final à chacune des 21 joueuses de la sélection de football, en cas de victoire à la 10ème Coupe d’Afrique des nations (CAN) de la catégorie qu’organise le pays du 19 novembre au 03 décembre prochain.

Selon la fédération nationale de la discipline (Fécafoot), cette enveloppe représente les primes de présence, de qualification et par objectif, les deux premières gratifications citées, d’un total de 4,5 millions FCFA, devant être payées avant le début de la compétition.

Pour le sélectionneur Carl Enow Ngachu, qui au passage a rendu publique lundi la liste de ses 21 sélectionnées, la prime de victoire finale s’élèvera à quelque 48,9 millions FCFA.

On rappelle que le Cameroun, évoluera dans le groupe A de la CAN basé dans la capitale, Yaoundé, avec pour adversaires l’Afrique du Sud, l’Egypte et le Zimbabwe et que la poule B, établie à Limbe (Sud-Ouest), est constituée du Ghana, du Kenya, du Mali et du Nigeria.


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CAN 2016: la liste des 21 Camerounaises est connue

Elle a été rendue publique lundi 14 novembre 2016, par le sélectionneur des Lionnes Carl Enow Ngachu

Les Lionnes indomptables ont terminé leur préparation pour la Coupe d’Afrique des nations par une défaite. Elles ont été battues lors de leur dernier match par la Tanzanie (1-2) dimanche 13 novembre au stade Omnisports à Yaoundé. Les buts de la partie ont été inscrits par Agnès Nkada (Cameroun, 39e min) et Omary Nwanahamisi (40e et 45e min).

Au terme de cette rencontre, la deuxième contre la Tanzanie (les Camerounaises avaient gagné le match aller par 2 buts à 0), le sélectionneur national Carl Enow a publié la liste des 21 joueuses qui défendront les couleurs du pays.

Sans surprise, on note la présence de Gaëlle Enganamouit, qui rejoindra le groupe au plus tard le 17 novembre prochain, soit deux jours avant le match d’ouverture qui oppose le Cameroun à l’Egypte au stade Omnisports de Yaoundé.

Pour le reste, le groupe est composé essentiellement des joueuses ayant pris part à la Coupe du monde 2015 au Canada.

Liste des 21 camerounaises retenues pour la CAN 2016
Gardiennes : Ngo Ndom Annette (1), Bororo Tecle (16), Mambingo Mambingo (21)

Défenseures : Leuko Yvonne (04), Marie Awona (11), Manie Christine, (02) Meffometou Falone (12), Sonkeng Ysis (15), Ejangue Siliki Augustine Sylvia (05)

Milieux : Yango Grace (10), Nchout Njoya Ajara (03), Feudjio Raissa (08), Ngo Mbeleck Genevieve (20), Ngani Agathe (06)

Attaquantes : Nkada Agnes (14), Ngono Manie (09), Ada Jacquette (13), Akaba Henriette Michelle Edoa (18), Aboudi Onguene (07), Ngo Mback Batoum (19), Gaelle Enganamouit (17)


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