Un Congrès des spécialistes africains de TIC à Yaoundé le 03 août

En prélude à ce conclave de deux jours, un atelier de renforcement des capacités est prévu le 02 août 2016, au profit des femmes élues locales du Cameroun et leurs collaboratrices

Placé sous le thème : «Transition digitale dans un contexte de construction des Villes ubiquitaires et enjeux de l’amélioration des services, considérant la protection en ligne de l’Enfance, des Filles, des Personnes vivant avec un handicap et des personnes vulnérables», le Symposium du Consortium d’Appui aux Actions pour la Promotion et le Développement de l’Afrique (CAPDA) va se tenir au Djeuga Palace à Yaoundé (capitale du Cameroun), du 03 au 04 août 2016.

En prélude à ce conclave, un atelier de renforcement des capacités dénommée «Femmes Élues Locales Digitales» est prévu le 02 août 2016, au profit des femmes élues locales du Cameroun et leurs collaboratrices.

Pour mémoire, le CAPDA dont Michel Tchonang Linze est le Coordinateur général, est une ONG dotée du statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC/ONU), membre de secteur de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et membre de la communauté des utilisateurs accrédité de «Internet Corporation for Assigned Names and Numbers» (ICANN), qui agit en vue de fédérer les parties prenantes locales de développement, puis les amener à participer au processus de lutte contre la pauvreté par la réduction de la fracture numérique et la fracture sociale.


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Cameroun: Symposium des TIC sur le développement durable en Afrique

Organisé par le CAPDA, ce symposium se tient du 5 au 8 juillet 2011 à Yaoundé

C’est partant du constat selon lequel les technologies de l’Information et de la télécommunication (TIC) connaissent un essor remarquable depuis quelques années et que «le marché du numérique affiche une forme olympique» que le CAPDA qui est le promoteur de ce symposium, entend promouvoir l’émergence grâce aux TIC. L’Afrique envisage sa part d’émergence à l’horizon 2025. Une ambition qui n’est réalisable que si, et seulement si la maitrise des technologies du savoir fait partie des préoccupations des dirigeants africains. L’émergence en question doit surtout poser les jalons d’un développement durable. Or dans le contexte actuel, les TIC et Développement durable, ne font pas toujours bon ménage, mieux, les deux n’ont pas toujours les faveurs des dirigeants africains. Il revient donc à la société civile d’impulser une nouvelle considération africaine des TIC. Cela passe par une vision basée sur l’entreprenariat. C’est donc dans la logique de lancer les réflexions sur ces possibilités d’entreprenariat que les travaux de Yaoundé se tiennent. A travers des séances de renforcement des capacités des acteurs de la société civile et des collectivités locales, le symposium des TIC ambitionne de faire de ses participants, les ambassadeurs du «nouveau développement africain du savoir». Un développement axé sur l’exploitation rationnelle des atouts et des possibilités qu’offrent les TIC. La contribution des acteurs de la société civile, du secteur public et du secteur privé à travers leurs communications est donc indispensable pour la réalisation des objectifs escomptés.

Ce symposium a entre autres objectifs d’encourager le développement durable des acteurs locaux à travers la vulgarisation des TIC comme instrument de mise en place d’une plateforme d’échange et d’apprentissage sur les bonnes pratiques nécessaires à la perception de la ville. De manière spécifique, le symposium TIC Afrique vise à définir l’apport des TIC pour l’amélioration des villes, le développement de l’emploi, l’intégration des personnes vulnérables, la performance et l’appropriation de la gouvernance. Il s’agira de manière pratique d’expliquer aux participants les enjeux économiques et sociaux des TIC et du Développement Durable, de fixer les potentiels emplois possibles propres aux réalités africaines et en adéquation avec le village planétaire. Pour cela, il faudra pousser la réflexion bien au-delà de nos espérances pour ne pas éluder l’investissement pour le futur et l’avenir des générations futures. L’occasion sera également saisie pour présenter quelques expériences sur les métiers des TIC ainsi que sur la protection de la propriété des créations et les infractions liées au piratage des systèmes ; de collecter les opinions des experts sur les TIC en tant que créateurs de richesses et facteurs de développement humain ; d’analyser et de proposer des solutions concrètes et des stratégies opérationnelles pour une meilleure pénétration des TIC dans le secteur informel, dans le milieu des jeunes et dans les collectivités locales ; renforcer les compétences, les capacités des organisations artisanales et des micro-entreprises, des jeunes, des femmes et des collectivités locales à mieux utiliser l’Internet dans leurs actions de développement ; montrer en quoi l’intégration des TIC dans les services stratégiques est bénéfique pour l’expansion de leur entreprise et de la collectivité tout entière…

Résultats attendus
Le symposium TIC Afrique 2011 va être un espace de visualisation, de valorisation des acquis, d’échange d’idées, de démonstration des concepts et de recherche active et consensuelle des alternatives locales. Comme résultats attendus, la mise sur pied d’un observatoire national ou régional des TIC initié en étroite collaboration avec les pouvoirs publics et les organisations internationales ; la création d’une plate-forme continue pour le changement d’attitudes (pour plus de réseautage panafricain entre les PME, plus d’entreprenariat international, plus d’innovation, moins de misérabilisme) ; Une meilleure compréhension des besoins et services des TIC des PME, des collectivités locales, des femmes chefs d’entreprise soit établie ; La mise sur pied et l’énumération des possibilités de rencontres en vue de renforcer les réseaux des entreprises uvrant dans les TIC de la sous-région ; l’identification de manière concrète d’autres types et sources d’énergies pouvant résoudre les problèmes d’énergie et d’accès aux zones non couvertes par le réseau électrique.

Regroupement de 180 responsables d’associations locales, de 90 responsables des GIC et de 150 responsables des communes en vue de l’amélioration de leurs connaissances dans le domaine des TIC, plusieurs opérateurs télécoms participent également à des ateliers de mutualisation des infrastructures. Comme population cible, environ 200 participants sont attendus à ce symposium. Il s’agit des entreprises nationales et internationales, des décideurs représentants des gouvernements, d’organismes internationaux de coopération au développement, des gestionnaires des TIC, des administrateurs, des enseignants et chercheurs des universités sans toutefois oublier le secteur de l’enseignement secondaire, des grandes écoles et des laboratoires de recherche. Les acteurs de la société civile, les collectivités locales, les représentations diplomatiques et consulaires, les femmes chef d’entreprise, les PME/PMI, les personnes vulnérables, les entreprises impliquées dans le secteur des TIC…sont également attendus à ce symposium.

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