La BVMAC va augmenter son capital de 2 milliards de F

Les actionnaires de la Bourse des Valeurs mobilières d’Afrique Centrale (BVMAC) vont se réunir le 23 juin prochain en assemblée générale extraordinaire pour approuver ou non une opération d’augmentation de capital de 2,030 milliards F.

Réuni en session ordinaire le 17 avril dernier à Douala, le conseil d’administration de la Bourse des Valeurs mobilières d’Afrique centrale (Bvmac) a approuvé une augmentation du capital social de 2,03 milliards de FCFA.

Le communiqué de presse publié au terme de cette réunion présidée par Henri Claude Oyima informe que le conseil a approuvé une augmentation du capital social de 2,03 milliards de FCFA.  Le communiqué ne précise pas les détails de cette opération.

Cette opération permettrait non seulement à la Bvmac de renforcer ses fonds propres mais également d’effacer complètement sa dette financière.

Il s’agit de la 2e augmentation du capital de la bourse régionale de la Cemac en l’espace de 2 ans. L’année dernière, l’institution avait enregistré l’entrée au capital de 5 entités avec 40 millions de parts souscrites par chacune, soit un apport global de 200 millions de Fcfa.

Les 2 milliards de FCFA qui sont visés feront passer le capital à 9,072 milliards de FCFA. Certaines sources font savoir que ces ressources proviendront d’une créance de la Douala Stock Exchange par les entreprises actionnaires. Notamment la Caisse autonome d’amortissement (CAA), la Société nationale d’investissements (SNI), la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH), la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS).  Cette opération   sera validée par l’assemblée générale arrêtée pour le 23 juin prochain.

Cameroun : Banque Atlantique porte son capital à 23,8 milliards de F

L’annonce a été rendue publique le 10 janvier 2023.

Banque Atlantique Cameroun (BACM), filiale de la holding Atlantic Financial Group (AFG) a porté son capital de 13 à 23,8 milliards de F, lors de la tenue d’une assemblée générale extraordinaire des actionnaires de la Banque.

L’opération a été approuvée par les commissaires aux comptes qui ont validé la recommandation du conseil d’administration de limiter les souscriptions du capital au montant des souscriptions effectivement libérées, soit 10,8 milliards de FCFA correspondant à 1 085 752 actions nouvelles avec annulation de la portion libérée. Ce qui va également amener la banque à modifier ses statuts comme le veut la réglementation.

Cette augmentation va sans doute permettre à la banque d’acquérir davantage de parts de marché. Aussi, lui permettre de maintenir sa trésorerie à flot.

Selon le marché bancaire, Banque Atlantique possède des dépôts publics à hauteur de 268,2 milliards de FCFA à fin février 2022, soit 56,8% de son encours global de dépôts.

Cameroun : La Régionale devient une banque

Cet Etablissement de microfinance (EMF) devient ainsi le 18e établissement bancaire autorisé à opérer au Cameroun.

La Régionale quitte du statut de EMF à Banque. La Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac) vient de donner son accord à La Régionale d’Épargne et de Crédit pour exercer sur le marché camerounais en tant que banque universelle.

La décision du régulateur du secteur bancaire (Cobac) dans la zone Cemac a été notifiée aux responsables de La Régionale SA ce 8 septembre 2022.

Cet agrément, permet à La Régionale d’amorcer une nouvelle étape de son développement. Elle devient officiellement la 18e banque à exercer dans le pays après l’équatoguinéen Bange Bank et le Nigérian Accès Bank qui ont officiellement démarré leurs activités cette année.

« L’objectif de cette opération est de porter le capital de 8,04 milliards de FCFA entièrement libéré et validé par la Cobac (Commission bancaire de l’Afrique centrale), à plus de 15 milliards en vue de la transformation de La Régionale en banque universelle », avait expliqué Charles Rollin Ombang Ekath, l’administrateur directeur général (ADG) de La Régionale SA.

Le processus a été enclenché depuis un moment. Avec Financia capital comme arrangeur, l’établissement de microfinance a procédé en janvier 2021 à l’introduction d’une partie de ses actions en vue d’accroître ses fonds propres. 196 000 actions à raison de 42 000 FCFA l’unité ont été proposées au public. L’opération a permis de porter le Capital social de la Microfinance au-dessus des 10 milliards minimum requis pour exercer en tant que banque universelle au Cameroun

La Régionale S.A. a un réseau de 41 agences au Cameroun et une filiale de 04 agences au Gabon. Son capital est de 10 125 360 000 FCFA (Dix milliards cent vingt-cinq millions trois cent soixante mille). Cette organisation compte 09 départements et fournit des solutions financières à plus de 101 466 clients et 107 442 comptes.

Rappelons que la Régionale d’épargne et de Crédit est principalement détenue par Charles Rollin Ombang Ekath (64 %) et le fonds suédois Nordic Microcap Investment (14 %), la microfinance affiche en 2019 un total bilan élogieux de 25 milliards de FCFA.

Affaires : Bange Bank porte son capital à plus de 55 milliards de FCFA

La filiale camerounaise de la banque équato-guinéenne, a reçu l’autorisation de la Cobac de porter son capital de 20 milliards de F à 55 896 000 000F.

Près de 40 milliards d’augmentation. À l’issue du processus et après avoir accompli toutes les formalités juridiques et réglementaires, notamment l’obtention de l’autorisation préalable de la Cobac, « l’augmentation de capital à été souscrite à hauteur de 35 896 000 000 FCFA, soit 89.74% de taux de réalisation avec une prime d’émission de 5 311 000 000 FCFA ».

Ainsi le capital de Bange est passé de 20 milliards à 55 896 000 000 FCFA. Selon l’organisation bancaire, « cette augmentation qui a vu la forte mobilisation des investisseurs a été un franc succès grâce à la participation de la République de la Guinée Equatoriale et d’actionnaires historiques nationaux ».

L’opération va permettre à la banque de consolider sa place en zone Cemac et avoir plus d’impact dans un marché lourdement compétitif. La filiale camerounaise de la banque équato-guinéenne trace progressivement son sillon dans le secteur bancaire camerounais.

En mai 2022, après seulement 2 mois d’exercice, Bange Cameroun avait pu collecter un volume de 2,277 milliards de dépôts sur le marché camerounais, soit 0,04% des parts de marché. Avec un portefeuille essentiellement constitué de dépôts à vue, la clientèle de la banque est composée des administrations privées (6 millions de F), des entreprises publiques (1,6 milliards de F), des entreprises privées (431 millions de F des particuliers (215 millions de F).

 L’entreprise dirigée par Emilio Moyo Aboro est par contre restée peu active sur le marché du crédit avec seulement un volume de 4 millions de FCFA au cours des 2 premiers mois de l’année.

Cameroun : Harvest Asset Management porte son capital à 500 millions de F

C’est à l’issue du Conseil d’administration de la société camerounaise de gestion d’actifs qui s’est tenu en fin juin 2022 que l’entreprise a décidé d’augmenter son capital.

Avec un capital de 200 millions FCFA en 2021, Harvest Asset Management a enregistré un bénéfice net de 270 millions, soit un taux de rendement du capital de 135%.

« Cette opération a pour objectif principal de financer la prochaine phase de notre développement en CEMAC, à l’international, et aussi d’anticiper les différentes évolutions réglementaires en cours » a déclaré Marc Kamgaing, Président directeur général d’Harvest Asset Management.

Face à cette performance, l’entreprise a tenu à améliorer le chiffre de son capital. Le 28 juin 2022 s’est tenu le Conseil d’administration de Harvest Asset Management. A l’issue des assises, la structure a décidé d’augmenter son capital social d’un montant global de 300 millions de FCFA.

« Cette augmentation dépasse les ambitions fixées au départ. Avec 500 millions de capital social, Harvest Asset Management, a multiplié ses fonds propres par 3 sur les cinq dernières années et place la société plus de 3 fois au-dessus du minimum réglementaire de 150 millions FCFA » peut-on lire dans le communiqué rendu public à l’issu du Conseil d’administration.

Objectif, soutenir sa dynamique de développement. L’augmentation de ce capital, qui a été votée à l’unanimité en Assemblée Générale extraordinaire le 29 juin 2022, a été souscrite par l’ensemble des actionnaires actuels, en particulier Harvest Africa Ventures, holding de la famille Kamgaing, premier actionnaire de la société de gestion d’actifs établie en CEMAC.

Cameroun : CCA Bank porte son capital à 34,4 milliards de F

La décision a été prise le 21 mai 2022 au cours de l’assemblée générale convoquée par Albert Kemla, le PCA de l’établissement bancaire.

Il s’agit là d’une 2e augmentation en l’espace de 2 ans. Lors du précédent exercice, le conseil d’administration avait porté de 13,750 milliards FCFA à 15 milliards de FCFA le capital social de la banque, soit une hausse de 1,25 milliards.

Le 21 mai 2022 lors du dernier conseil d’administration, la 15e banque agréée au Cameroun a porté son capital à 34,408 milliards de FCFA. Cela représente une hausse de 19,408 milliards soit 129%, comparée aux 15 milliards dont elle disposait jusqu’ici. Selon Le Financier d’Afrique, cette nouvelle augmentation s’est faite par « incorporation des réserves à hauteur de 8 milliards de FCFA et le reste, en apports nouveaux ».

Même si la banque n’indique pas les raisons de cette augmentation, on peut déduire au regard du marché bancaire camerounais de plus en plus compétitif, avec l’arrivée des nouveaux concurrents comme Access Bank et Bange bank, que CCA Bank être à même de répondre aux besoins des clients quel que soit le plafond.

En termes de statistiques, CCA Bank affiche, selon les données du marché bancaire, un encours de dépôts de 376,1 milliards de FCFA et un encours de crédit de 178 milliards de FCFA soit respectivement 6 et 4% de parts de marché.

Commercial Bank Cameroun : l’Etat veut finaliser la cession de 81% du capital

L’Etat camerounais cherche un conseil pour l’accompagner et envisage une introduction sur la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC).

Le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze a lancé un avis à manifestation d’intérêt, pour recruter un conseil qui va assister l’État dans le processus de finalisation de la restructuration de la Commercial Bank-Cameroun (CBC), détenu à 98% par l’État du Cameroun.

 La CBC, est désormais proposée aux investisseurs privés, à tout le moins, à tout partenaire stratégique pour reprendre l’expression consacrée par le ministère des Finances du Cameroun. En effet, lorsque la banque a connu des difficultés en fin 2012, l’Etat y a injecté 12 milliards de FCFA.

7 années plus tard, le produit net enregistré était de 24,22 milliards de FCFA. La banque présente aujourd’hui un bilan assaini. Au regard de ces résultats, et en droite ligne du plan de restructuration bancaire initial, l’Etat entreprend désormais de se désengager du capital social de cette institution financière. 

Le conseil recherché doit apporter l’assistance sur le processus de mise en œuvre de la clause de désengagement contenue dans le plan de restructuration de la CBC. Le consultant devra pour ce faire élaborer le calendrier global de l’opération ; vérifier le respect des procédures et des prérequis légaux nécessaires à la régularité juridique ; accompagner l’État dans la sélection de l’ensemble des parties prenantes nécessaires ; juristes d’affaires, expert-comptable, analyste financier, expert bancaire, expert en ressources humaines, expert en organisation bancaire, entre autres.

Ce dernier doit par ailleurs, accompagner l’État dans la conduite de l’opération en bourse et préparer un avis de sollicitation à manifestation d’intérêt (Asmi) pour la sélection d’un actionnaire de référence pour la CBC.

Les dossiers doivent parvenir au ministère des Finances au plus tard le 5 avril 2022. Le conseil pourrait être une banque d’affaires, un cabinet ou groupement de cabinets juridico-financier.

L’État contrôle 98% du capital de la CBC à la suite de la recapitalisation de cette banque à hauteur de 12 milliards de FCFA en 2013. Au terme de l’assainissement du bilan, la CBC présente au 31 décembre 2020 un produit net bancaire de 24,22 milliards de FCFA contre 12,33 milliards de FCFA trois ans plus tôt.

Les provisions à la même date avoisinent 6,62 milliards de FCFA et le bénéfice s’établit à 3,60 milliards, soit une hausse de 44%, comparé aux 2,5 milliards de FCFA réalisés en 2019.

 

Cameroun: le capital de la SIC passe de 1 milliard à 75 milliards de F CFA

Augmentation approuvée lors d’une session extraordinaire de l’assemblée générale des actionnaires de l’entreprise publique

 

L’assemblée générale des actionnaires de la Société immobilière du Cameroun (SIC), réunie en session extraordinaire le 29 septembre dernier, a validé une augmentation de 74 milliards de F CFA du capital de la structure, qui passe ainsi de 1 milliard à 75 milliards de F CFA, rapporte un communiqué diffusé ce jour.

Ladite assemblée générale s’est tenue sous la présidence de Célestine Ketcha Courtès, PCA de la SIC et ministre de l’Habitat et du Développement urbain.

Créée en 1952, la SIC est une entreprise publique chargée des activités d’habitat social (logements sociaux) initiées par le gouvernement camerounais.

L’entreprise a officiellement réalisé, au courant de l’exercice 2019, un résultat positif de 701 millions de F CFA (701 163 635 F CFA dans le détail), en amélioration par rapport à celui de l’exercice 2018 “qui était de – 4 053 674 368 F CFA”.

L’importance de l’assurance obsèques pour ceux qui vivent loin de leur pays et de leur famille

Par Roger Nkoum

La mort est en général imprévisible. Une personne proche et en bonne santé peut décéder brutalement et sans «préavis». C’est hélas une cruelle vérité que nul ne peut ignorer. La mort est certainement pour tous les gens un sujet désagréable.

La mort d’un proche incite les membres de la famille ou des proches du défunt à une charge imprévue, plus ou moins lourde, selon le cas, et selon la situation sociale, géographique, économique. Pour ce faire, la famille et/ou les proches sont contraintes de chercher les moyens financiers pour parvenir à des funérailles décentes. Il arrive même que la famille ou les proches recourent à des quêtes auprès des autres compatriotes pour avoir les fonds nécessaires. Le délai imparti est parfois concis et surtout qu’il est souvent difficile de rassembler les sommes réquises.

À cet effet une assurance obsèques vous permet de vous prémunir, ainsi que vos proches, face aux nombreuses formalités et dépenses survenant à la suite d’un décès. Cette couverture permet de désigner un bénéficiaire qui recevra le capital assuré avec le contrat, qu’il s’agisse d’une personne de votre famille ou directement d’une société de pompes funèbres qui se chargera d’organiser vos funérailles y compris le rapatriement du corps..

Il est conseillé à tout un chacun surtout ceux qui sont loin de leurs familles d’anticiper leurs funérailles en les finançant ou en les organisant à l’avance. L’objectif est de soulager ses proches des contraintes financières et matérielles liées à l’organisation des funérailles.

Le souscripteur et l’assureur peuvent convenir d’une assurance obsèques en capital ou d’une assurance obsèques en prestations (par exemple le rapatriement dans son pays d’origine).

. L’assurance obsèques en capital permet à la famille de toucher auprès de l’assureur le capital pour prendre en charge tous les frais des obsèques.

. Pour l’assurance obsèques en prestations, le souscripteur indique clairement lors de l’établissement du contrat l’opérateur funéraire qui va s’occuper des obsèques.

Les avantages de l’assurance obsèques sont:

. L’organisation des obsèques dans le respect des volontés de chacun

. Une garantie viagère

. La souscription est possible jusqu’à 85 ans

. L’annulation des formalités médicales

. De choisir ses bénéficiaires

Les contrats d’assurance obsèques intéressent de plus en plus d’étrangers soucieux de prévoir par avance le financement et l’organisation de leurs funérailles et surtout d’être rapatrier dans leurs pays.

C’est une assurance permettant d’anticiper ses propres obsèques avec pour objectif de décharger ses proches des contraintes organisationnelles et financières que les funérailles supposent surtout quand on vit à l’étranger.

Il est important de ne pas confondre assurance obsèques et assurance décès ; leur finalité n’est pas la même. Les assurances obsèques, elles, ont pour objectif de payer par avance tous les frais liés aux obsèques y compris le rapatriement dans son pays d’origine. Les assurances décès, quant à elles sont prévues à des fins de prévention, dans le cas d’un décès prématuré ou accidentelle.


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La Cima prescrit aux sociétés d’assurances de relever leur capital de 1 à 5 milliards de F CFA

Il s’agit d’un règlement pris par la Conférence interafricaine des marchés d’assurance le 08 avril dernier pour ses 14 pays membres, dont le Cameroun

Le Conseil des ministres des assurances, réuni le 08 avril 2016 à Yaoundé, a pris un règlement stipulant de porter le capital minimal des sociétés d’assurances de 1 milliard à 5 milliards de F CFA, rapporte le magazine Les Afriques. Ledit Conseil était présidé par le ministre camerounais des Finances, Alamine Ousmane Mey.

« Les entreprises soumises au contrôle par l’article 300, constituées sous forme de sociétés anonymes et dont le siège social se trouve sur le territoire d’un Etat membre doivent avoir un capital social au moins égal à 5 milliards de Francs CFA, non compris les apports en nature. Chaque actionnaire doit verser avant la constitution définitive, les trois quart (3/4) au moins du montant des actions en numéraire souscrites par lui », a prescrit le conseil des ministres des assurances de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (Cima).

Les sociétés en activité qui ont un capital social inférieur à ce minimum, disposent d’un délai de trois ans pour porter leur capital social à 3 milliards de Francs CFA au moins; et de cinq ans pour le porter à 5 milliards de Francs CFA, à compter de la date d’entrée en vigueur de cette nouvelle disposition.

La CIMA compte 14 pays: Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo.


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