Celle qui est encore maire de Bagangté a été installée ce lundi dans ses nouvelles fonctions de ministre de l’habitat et du développement urbain.
C’est fait ! Celestine Ketcha Coutes, le maire de la commune de Bagangté a été officiellement installée ce lundi 7 janvier dans sa nouvelle fonction ministérielle. La cérémonie de passation de service a été présidée par Joseph Dion Ngute, nouveau Premier ministre du Cameroun.
« Madame Celestine Ketcha, au nom du chef de l’Etat qui vous a accordé sa confiance, je vous installe dans votre fonction de ministre de l’habitat et du développement urbain » a déclaré le premier ministre sous les applaudissement de nombreuses personnes venues soutenir celle qu’on continue à appeler madame le maire.
Une cérémonie brève qui s’est terminée par les accolades du ministre sortant Jean-Claude Mbwentchou et de la nouvelle patronne des lieux. Âgée aujourd’hui de 55 ans, Célestine Ketcha Courtès a vu le jour le 13 octobre 1964 à Maroua dans la région de l’Extrême-Nord. Titulaire d’un Brevet de Technicien Supérieur, en techniques commerciales et d’un diplôme d’Etudes Supérieures de commerce et d’économie, elle a travaillé comme cadre commercial et marketing à la société CIMENCAM, avant de se mettre à son propre compte.
Maire de la commune de Bangangté, la Camerounaise a reçu cette distinction au cours de la 2ème édition des Camer Germany Awards tenue du 05 au 06 août 2016 à Berlin en Allemagne
La présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (Refela), par ailleurs maire de la commune de Bangangté (ouest-Cameroun), vient d’être honorée à Berlin en Allemagne. Célestine Ketcha Courtès – puisqu’il s’agit d’elle – s’est vue décerner le prix du dynamisme du Développement rural. C’était à l’occasion de la 2ème édition des Camer Germany Awards tenue du 05 au 06 août 2016.
La cérémonie y relative a eu lieu samedi 06 août, en présence de Jean-Marc Mpay, ambassadeur du Cameroun en Allemagne, parrain de l’événement culturel organisé par l´Association de promotion de la culture et des arts de l´Afrique (AfroKult), que préside Serge Ngomsi.
La communauté urbaine de Douala a également reçu le Prix du dynamisme du développement urbain.
Par ailleurs, la bravoure et la témérité sans faille des forces de défense et de sécurité camerounaises dans la lutte contre la secte islamiste Boko Haram a également été couronnée par le Prix des Forces camerounaises remis au Consul du Cameroun en Allemagne.
Le déplacement des édiles camerounais en Allemagne, et bien ailleurs, a été l’occasion de rencontrer des opportunités de partenariats de développement. La preuve, la maire de la ville de Walldorf (dans le nord du Bade-Wurtemberg), Christine Staab, a exprimé son ambition de nouer un partenariat avec la commune de Bangangté, dans le domaine sécuritaire, notamment la gestion des accidents de la circulation.
Les opérateurs du secteur privé ont également manifesté leur intention de saisir l’opportunité d’affaires qu’offrent les récentes mesures du Cameroun portant défiscalisation de certains produits en provenance de l’Europe et dont leur pays résident l’Allemagne.
Séance tenante, d’après Célestine Ketcha Courtès, un accord a été signé entre la ville de Bangangté et l’Association des jeunes Camerounais d’Allemagne, uvrant dans le secteur médical. Et pour contribuer au développement de la municipalité de Bangangté dans les domaines social et sanitaire, un Accord-cadre a également été signé avec l’Association germano-africaine d’aides à la Santé, représentée par son président Olivier Wanko.
Ces jeunes entendent servir dans la mairie pilote de Bangangté à l’implémentation de la plateforme « Budget mairie ». Une initiative de jeunes camerounais qui permet de gérer et suivre les projets, à l’heure de la décentralisation dans le pays.
Les projets les plus bancables étant ceux qui portent sur des questions environnementales, le projet d’énergie solaire dans les communes gérées par les femmes réunies au sein du Refela-Cam aura été encore au centre des rencontres avec les opérateurs économiques.
La lauréate du Prix de l’Excellence des Nations unies pour le Service public 2014 a réitéré le retour des Camerounais de la diaspora au pays natal, afin que ces derniers généralement dotés d’une bonne expertise, saisissent les opportunités d’intégration qu’offrent les pouvoirs publics.
Après réception du prix, Célestine Ketcha Courtès, visiblement émue a indiqué que: « ce n’est pas le prix reçu qui importe assez, mais la rencontre avec des maires allemands, des chefs d’entreprises du secteur privé, organisée par les Camerounais de la diaspora en Allemagne. Il s’agit des acteurs essentiels d’accompagnement du Cameroun vers le développement durable. ».
À travers ces Awards, les Camerounais de la diaspora ont tenu à montrer leur intérêt pour leur pays et à tout ce qui se passe, malgré la distance.
Célestine Ketcha Courtès recevant son prix.Droits réservés)/n
Portée à la tête du Réseau des femmes élues locales d’Afrique, en marge du 7e Sommet Africités à Johannesburg, le maire de Bangangté a pris fonction mardi, en remplacement de Fatimatou Abdel Malick
Mardi, 01 décembre 2015. La salle principale du Sandton Convention Center de Johannesburg accueille les travaux du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (Refela), en marge du 7e Sommet Africités qu’abrite la capitale économique d’Afrique du Sud. Cette session intervenait 48 heures seulement après l’assemblée générale élective au cours de laquelle la Camerounaise Célestine Ketcha Courtès a été élue à la tête du penchant féminin de Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLUA) qui organise ce Sommet.
Hier matin, avait lieu le passage de témoin entre le maire de Bangangté et son prédécesseur à la tête du Refela, la Mauritanienne Fatimatou Mint Abdel Malick. Mais avant, les différents bureaux régionaux ont présenté leurs rapports d’activités. S’il est avéré que beaucoup de choses ont déjà été faites en matière d’encadrement des femmes élues locales, le chemin reste encore long pour cette association, du reste très jeune, née à Tanger au Maroc en mars 2011.
Célestine Ketcha Courtès aura donc pour mission de conduire le Refela qui réunit toutes les femmes exerçant une fonction élective au sein des collectivités locales. La Camerounaise qui a bénéficié de la quasi-unanimité des différentes sous-régions pour se faire élire à la tête de cette organisation s’est engagée à uvrer dans ce sens, après avoir présidé aux destinées de la sous-région Afrique centrale avant son élection de dimanche dernier.
La maire de Bangangté, dans l’Ouest de son pays natal, est ainsi parvenue à faire créer des structures pays au Tchad, au Gabon, en République démocratique du Congo et dans une certaine mesure en République centrafricaine.
Née le 13 Octobre 1964 à Maroua, au Nord Cameroun, Célestine Ketcha Courtès est titulaire d’un Baccalauréat A4, mention bien, d’un brevet de technicien supérieur option techniques commerciales et d’un diplôme d’études supérieurs de commerce et d’économie. Elle a été cadre commercial et marketing à la Cimencam avant de se consacrer entièrement aux affaires.
Ses communications précises et méthodiques l’avaient menée à la tête de l’exécutif de Bangangté en 2007, à la Vice-présidence de l’AEMF (Association pour l’entraide municipale et le développement), à la Mairie de la Commune de Bangangté, etc. Sans compter ses nombreuses distinctions honorifiques : Chevalier de l’ordre national du mérite sportif, seules femmes avec Françoise Mbango a l’avoir reçu au Cameroun, Chevalier de l’ordre national de la valeur..
Reine mère Bangangté et Bangoulap depuis 1997, mariée et mère d’enfants, Célestine Ketcha Courtès s’exprime parfaitement en français et en anglais, tout en comprenant l’allemand.
Célestine Ketcha Courtès à la tête du Refela.Droits réservés)/n
Une vingtaine d’élues camerounaises ont pris part, du 14 au 22 avril dernier, aux assises de l’Association internationale des maires francophones. Elles ont également rencontré Jean-Louis Borloo
La vingtaine d’élues camerounaises qui ont pris part du 14 au 22 avril dernier aux assises de l’Association internationale des maires francophones (AIMF) à Paris, sont rentrées pleines de promesses, avec l’espoir de voir aboutir leurs projets.
Ces maires, membres du Réseau des femmes élues d’Afrique-Cameroun (Refela-Cam), sont allées présenter des projets pour électrifier leurs différentes communes et elles ont pu, à l’occasion, avoir un entretien avec l’ancien ministre français de l’Ecologie Jean Louis-Borloo, qui rêve de faire passer le taux d’électrification en Afrique de 25% à 100% en 10 ans.
«Après notre plaidoyer, Jean-Louis Borloo a notamment déclaré: « Mesdames les maires, je suis avec vous. Je vais prendre à bras le corps cette problématique, surtout dans les localités gérées par les femmes »», a confié Célestine Ketcha Courtès, maire de Bangangté, et présidente du Refela-Cam, dans une interview accordé à Mutations jeudi.
«A partir du moment où nous avons reçu l’invitation d’être au lancement de cette fondation (la fondation Energie pour l’Afrique, mise sur pied par Jean-Louis Borloo, ndlr), il y a de fortes chances que nous puissions bénéficier d’un traitement particulier. Jusqu’ici, 50 milliards ont été mobilisés sur les 200 milliards (d’Euros, ndlr) nécessaires», a-t-elle ajouté.
D’après la présidente du Refela-cam, les élues camerounaises ont également reçu le soutien de la maire de Paris, Anne Hidalgo, par ailleurs présidente de l’AIMF, pour leurs projets. «Le secrétariat permanent de l’AIMF a récupéré tous nos projets. Des experts vont se pencher sur ceux-ci. Ils vont nous coacher de manière à obtenir un projet fort, que nous pourrons avoir l’opportunité de présenter lors de la 21ème conférence sur le climat, qui se tiendra en décembre à Paris (France)», indique Célestine Ketcha Courtès.
Jean-Louis Borloo (g) et Célestine Ketcha Courtès à sa suite, le 17 avril 2015 à Paris dialoguesdescontinents.com)/n
La cour d’appel du Littoral a rendu son arrêt le 08 janvier dernier, dans le cadre de l’affaire opposant Célestine Ketcha Courtes à Célestin Ketchanga
La maire de la commune d’arrondissement de Bangangté, dans le département du Nde, région de l’Ouest Cameroun, a été reconnue coupable d’ «abus de biens sociaux» le 08 janvier dernier, dans le cadre de l’affaire «Queen Fish», l’opposant à son cousin Célestin Ketcha, par ailleurs ancien député.
Célestine Ketcha Courtès a été condamnée à un an d’emprisonnement avec sursis et invitée à payer 15 millions de F CFA en réparation du préjudice moral. La liquidation de l’entreprise de distribution de poissons « Queen fish » étant encore pendante au tribunal, la cour d’appel a jugé «précoce» la question des dommages et intérêts.
Le jugement rendu le 08 janvier 2015 confirme en partie celui rendu par le tribunal de grande instance de Bonanjo à Douala, le 03 juillet 2011. En instance, cette juridiction avait reconnu le maire coupable d’abus
de bien sociaux et sommé Célestine Ketcha Courtès de payer 600 millions de F CFA à celui qui était encore député du Wouri Est. La peine d’emprisonnement d’un an, prononcée à l’époque, a été maintenue par la cour d’appel du Littoral.
«En ce qui me concerne, ce n’est qu’une étape de ce procès et j’irai jusqu’au bout pour sauvegarder mon honneur», a confié la maire de Bangangté dans le quotidien Mutations, édition de ce 12 janvier. Après deux jugements défavorables, Célestine Ketcha Courtès et ses avocats entendent se pourvoir en cassation auprès de la Cour suprême du Cameroun.
«J’ignore ce qui motive la partie adverse et chacun a pu noter le nombre important de journalistes amenés par le camp d’en face et sa joie après le verdict, alors que la cour a quand même littéralement annulé ses prétentions et l’a condamné à payer 50% des dépens», modère le maire.
Célestine Ketcha Courtès va se pourvoir en cassation DR)/n