Afrique Centrale : Les prévisions de croissance réévaluées par le comité de politique monétaire

Il prévoit 5,2% de croissance de produit intérieur brut pour 2011, soit 0,4% d’ajustement par rapport aux prévisions de Décembre 2010

Des projections de croissances sur le vert
La communauté des Etats d’Afrique centrale connaît une relative accélération de sa croissance en 2011, avec un taux d’accroissement du PIB projeté à 5,2%. Réuni au siège du gouvernement de la banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC) vendredi 18 mars dernier, la première session du Comité de Politique Monétaire (CPM) pour l’année 2011, a confirmé et réévalué les bonnes perspectives de la zone, par rapport aux dernières prévisions de décembre 2010. Sur les résultats de l’année 2010, l’Afrique centrale aurait connu une accélération relevée de sa croissance, avec une hausse du produit intérieur brut réel de 4,2%, contre 1,8% en 2009. Le CPM fait aussi le constat d’une forte atténuation des pressions inflationnistes. Le taux d’inflation annuel est revenu à 1,2% contre plus de 4% en 2009, soit un ajustement de près d’un point en mieux. Le comité relève aussi une bonne tenue des soldes budgétaires, dont le déficit global de 0,8% du PIB a cédé la place à un excédent de 3,1% en 2010. Les travaux s’étant déroulés à huis clos, aucune explication officielle n’a été donnée pour justifier ces révisions à la hausse des prévisions. Quoiqu’il en soit, le comité a décidé de maintenir les taux d’intervention auprès des banques, qui devrait rester à 4%. Maintenu aussi, les taux d’intérêts sur Placements Publics et aussi les coefficients et le taux de rémunération des réserves obligatoires. Le comité a aussi adopté les objectifs monétaires et de crédit des six Etats de la CEMAC, objectifs proposés par les comités monétaires et financiers nationaux pour les deuxième et troisième trimestres de l’année 2011. La stratégie de gestion des réserves de change pour l’année 2011 devrait elle aussi être maintenue pour l’année 2011. Le CPM a enfin pris l’engagement de soutenir les prochaines opérations d’emprunt obligataire, dans la sous région.

Les travaux s’étant déroulés à huis clos, il est difficile de savoir officiellement les éléments qui ont servi de support aux prévisions du comité de politique monétaire. De façon globale, on peut envisager que la Guinée Equatoriale devrait jouer un rôle important grâce à sa production de pétrole. Sont aussi en bonne position, le Tchad et le Gabon. Malgré des élections difficiles, les dirigeants de ces deux pays ont mis sur pied de vastes chantiers structurants, dont les effets immédiats sont un accroissement des offres d’emploi et d’intrants locaux de production, avec pour corollaire l’amélioration sensible des revenus des populations. La République du Congo grâce à un vaste programme économique devrait elle aussi continuer à tirer sa croissance vers le haut. Malgré sa position de géant de l’économie dans la sous région, le Cameroun fera parti des mauvais élèves, avec une croissance fixée autour de 3,8% soit plus d’un point en moins sur les objectifs de croissance fixés par son document de stratégie de réduction de la pauvreté. De même, un rapport officiel rendu public mercredi 16 mars dernier, fait état de ce que la production pétrolière qui a longtemps été le pivot des recettes de l’Etat, a connu une baisse à deux chiffres, à plus de 12%. D’une manière globale, cette amélioration sensible de revenus dans la sous-région semble mal compensée par une augmentation de la demande de monnaie pour payer les salaires, mais aussi pour l’achat des devises, parce que le tissu local de production reste limité à satisfaire les demandes de consommation des ménages. Dans le même sens, les économies de la zone ont recours à d’énormes importations ce qui par la suite pèse sur la balance globale des paiements, mais aussi sur la marché du crédit, qui finalement devient trop cher. Des experts imaginent qu’une hausse maîtrisée de l’inflation pourrait avoir des conséquences positives sur la relance de la production. Enfin la reprise mondiale pourrait être inférieure aux hypothèses retenues par les membres du CPM. Il fait d’ailleurs remarquer avec pertinence, que des incertitudes demeurent quant à l’ampleur des problèmes non résolus dans les secteurs bancaires des pays avancés et sur les solutions apportées pour y remédier. Les banques peuvent refuser d’accorder des prêts aux investisseurs privés, ce qui aurait un effet de frein sur la reprise mondiale plus important que celui envisagé. De même, la manière, dont les autorités budgétaires et monétaires vont gérer la sortie des politiques actuelles de relance en faveur d’une attitude plus neutre, n’est pas dénuée de risques. Une sortie trop précoce pourrait provoquer une récession mais une sortie trop tardive pourrait saper la crédibilité et attiser l’inflation.

Réunion du comité de politique monétaire le 18 mars 2011
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Evolution socio- économique, le paradoxe de l’Afrique Centrale

Le journal Intégration revient sur ce dossier

Retour à la croissance. Baisse de l’inflation. Soldes budgétaires globaux positifs. Déficits des comptes courants réduits. Curieusement, panier de la ménagère désespérément vide, offre d’emplois en stagnation voire en baisse, qualité de vie en nette dégradation.

Le contraste est saisissant entre les chiffres flatteurs de leurs économies et les réalités quotidiennes vécues par les populations de l’espace CEEAC-CEMAC. Selon le Bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de la Commission des Nations unies pour l’Afrique, « les pays de la communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale, après avoir enregistré une baisse importante de leur activité économique en 2009 (consécutive à la récente crise financière et économique mondiale), ont renoué avec la croissance en 2010. Cette dernière a atteint 5,4% en 2010, contre 1,6% en 2009. La moyenne sous-régionale des taux d’inflation nationaux est redescendue à 9,6% en 2010, les soldes budgétaires globaux sont redevenus positifs et les déficits des comptes courants se sont réduits ». A s’en tenir aux chiffres actualisés du bureau Afrique centrale de la CEA, les perspectives de la sous-région sont assez favorables, avec une croissance fixée à 6,1% en 2011. Une performance au dessus de la moyenne établie à 5,5% de croissance en Afrique subsaharienne pour cette année. Le niveau des prix en Afrique centrale devrait davantage être maîtrisé dans la sous-région. 7,7% d’inflation en zone CEEAC. 1,8% d’inflation dans l’espace CEMAC. Une amélioration des finances publiques est aussi en vue, à travers une amélioration des soldes budgétaires (6,7% du produit intérieur brut de la CEMAC, 4,0% du PIB de la CEEAC). Les échanges extérieurs laissent entrevoir une poursuite de la réduction des déficits courants (transferts publics inclus). Cette réduction devrait s’établir à 1,6% du PIB de la CEEAC.

L’embellie sur fond de grincement des dents
« Les bons chiffres présentés par la CEA sont en rupture avec le panier de la ménagère qui reste maigre » réagit un participant au Comité intergouvernemental des experts du bureau régional de la CEA tenu à Yaoundé les 11 et 12 mars 2011à Yaoundé. D’autres participants espèrent des chiffres ne prenant pas en compte les recettes pétrolières. « La croissance offshore est l’arbre qui cache la forêt. Hors pétrole, tous les pays de la CEMAC sont mal portants. En isolant le secteur pétrolier, on aurait la vraie réalité. Ce qui permettrait d’avoir des recommandations fortes et mieux affinées », suggère un cadre de la BEAC. A la BAD, l’on requiert les ratios pays par rapport à la situation globale de la sous-région. Grosso modo, la situation par pays est souhaitée. Celle-ci devrait implicitement ressortir la réalité de l’arrière-pays en zone Cémac. De façon synthétique, les experts de la sous-région engagent la CEA (auteur de cette analyse de l’évolution de la situation socio-économique en zone CEEAC) à des actions complémentaires : « une analyse économique hors pétrole pour les pays producteurs ; une analyse économique hors pétrole pour les pays producteurs ; une analyse sectorielle en matière de PIB, de commerce extérieur, d’inflation ; la présentation de la situation des pays selon leur spécificité ; l’analyse de l’orientation de la politique monétaire parmi les déterminants de la croissance ; et la prise en compte du contexte sécuritaire »

Défis à relever
Les fruits tiendront-ils la promesse des fleurs ? De fait, des risques pèsent sur les perspectives économiques sous-régionales. Celles-ci sont en effet « tributaires de l’évolution de la conjoncture internationale et du bon déroulement des élections prévues en 2011 dans plusieurs Etats membres, et des incertitudes existent en liaison avec la situation sociopolitique dans le monde arabe ». Au final, le comité intergouvernemental des experts de la CEA formule une dizaine de recommandations : le renforcement de la stabilité macroéconomique ; la diversification des économies pour mieux résister aux chocs externes ; l’amélioration du climat des affaires ; la mise en uvre de programmes et projets visant à renforcer les conditions d’une progression vers l’atteinte des OMD ; une réorganisation et / ou réaménagement des allocations budgétaires pour financer l’investissement public en infrastructures et en capital humain ; la promotion de la recherche développement ainsi que l’invention et l’innovation.
Belles pistes de solutions qui restent à traduire en actes concrets pour une transformation réelle et efficace de la qualité de vie du citoyen de la sous-région Afrique Centrale. On croise les doigts et on attend.

Intégration en kiosque cette semaine
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Banque : Analyse sur le nouveau fond de garanti des dépôts dans la Cemac

Officiellement lancé le 23 février dernier, la mise en place de cette institution avait été adoptée en 2004, pour des raisons qui aujourd’hui sont d’actualité

Une fonction de protection et de réparation
Le 21 février 2011 dernier, le comité de direction du Fonds de Garantie des dépôts en Afrique Centrale a tenu la toute première réunion marquant l’entrée en fonction effective de l’institution parmi les mécanismes de fonctionnement du système bancaire dans la sous région. Le FOGADAC est un système d’assurance des dépôts bancaires uniquement. Son rôle principal est de procéder au remboursement ou à la restitution des dépôts et autres avoirs placés auprès des banques, lorsque celles-ci ne sont définitivement plus en mesure d’effectuer ce remboursement. Le montant maximal de remboursement auquel peut prétendre un épargnant dont les avoirs éligibles placés dans une banque sont devenus indisponibles est fixé à 5 millions de F CFA. Le Fonds de Garantie peut également agir de manière préventive, en apportant un soutien financier à un établissement de crédit rencontrant certaines difficultés. C’est en 2004 que les textes régissant l’institution avaient été adoptés. Son objectif était de palier aux carences de la méthode des ratios prudentiels, comme seul système de garantie des avoirs des épargnants auprès d’une banque. La base des calculs des ratios avait été faussée selon des experts du fonds monétaire international (FMI). Conséquence, En novembre 2005, près du quart des banques affichaient un niveau inférieur au ratio minimum d’adéquation des fonds propres, et près des trois quarts ne respectaient pas la limite aux grands risques. En plus, la COBAC en sous-effectif, la rédaction des textes d’application pour certaines normes prudentielles adoptées (consolidation comptable et prudentiel et seuils opérationnels au-delà desquels les auditeurs exigent des contrôles renforcés) a connu un gros retard. Aussi, le manque de personnel avait également contraint la Commission bancaire d’Afrique Centrale (COBAC) à effectuer moins d’inspections que ce qui avait été prévu. Aussi, la COBAC a trop tardé à imposer des sanctions, tolérant parfois ainsi que des normes essentielles (fonds propres négatifs ou les grands risques représentant plusieurs fois les fonds propres d’une banque) ne soient pas respectées de façon durable.

Une fonction de relance de la confiance
En plus d’assurer la sécurité du dépôt des épargnants, le FOGADAC est censé relancer le financement de l’économie par les banques en Afrique centrale. Bien qu’il ait connu une certaine évolution, le financement de l’économie par des banques en Afrique centrale reste faible. Entre 2000 et 2009, le nombre de banques en activité est passé de 29 à 43 et le total des dépôts bancaires a atteint 4 995 milliards de francs CFA contre 1 637 milliards durant la même période, soit une hausse de 205 %. Dans le même temps, les crédits à l’économie ont suivi la même tendance à la hausse, passant de 1 397 milliards de francs CFA en 2000 à 3 034 milliards, en progression de 117,1 %. Pourtant, ces chiffres sont très vite relativisés dans une perspective plus large. Ainsi la part des dépôts bancaires et celle des crédits à l’économie par rapport au PIB sont restées faibles, passant de respectivement, 10,9 % en 2000 à 16,7 % en 2009 et 9,3 % à 10,2 %. Sur la même période, les intérêts moyens des prêts ont reculé, revenant de 14,3 % en 2000 à 9,3 % en 2009. Cette baisse s’explique par l’augmentation du nombre d’établissements bancaires qui a fait accroitre la concurrence. Il en est de même pour les coûts de ressources qui ont enregistré une baisse, s’établissant à 1,4 % en 2009, contre 2,8% dix ans plus tôt. Il convient toutefois de préciser que les taux pratiqués sur les opérations d’intermédiation ï¬ nancière restent relativement élevés dans la zone malgré l’intensiï¬ cation de la concurrence. Une situation qui s’explique par les difficultés liées à la sélection et à l’identiï¬ cation des risques, à la prise et à la réalisation de garanties, à la prééminence accordée aux découverts sur les crédits amortissables et à l’absence d’une politique cohérente d’engagement. Par ailleurs, l’analyse par terme des encours de crédits octroyés au cours de la période sous revue suggère une tendance au désengagement des banques de la CEMAC du ï¬ nancement des investissements, compte tenu du faible niveau de crédits à long terme sur la période. Leur préférence semble plutôt orientée vers les emplois de trésorerie et l’offre des services à la clientèle, générateurs de commissions.

le Fogadac permettra de protéger les épargnants
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Des axes de maîtrise à ne pas négliger
Malgré l’opportunité de son activation, la FOGADAC ne semble pourtant pas la solution face à ce que des experts appellent les risques de crise systémique au sein des banques d’Afrique centrale. La première inquiétude est relative à son organisation. Mis à part le secrétariat permanant, qui assure la gestion des tâches courantes, l’organe décisionnel du fond est composé du Gouverneur de la BEAC et de 6 membres représentant chacun des professionnels de banque dans chaque pays d’Afrique centrale. Les risques de collusion d’intérêts sont trop grands pour inciter à la confiance escomptée. D’un autre côté, il se pose la question de ce qu’il adviendra des succursales des banques étrangères présentes dans les pays de la CEMAC. Il est important de savoir si elles aussi ont droit au mécanisme de garantie de la sous région, et si ce n’est pas le cas, qu’est ce qui sera fait de la garantie souveraine des dépôts de ceux des camerounais ayant déposé leur avoirs dans ces succursales. Par ailleurs, le fond de garantie a plafonné le seuil de remboursement à 5 millions de FCFA. Les critères de fixation de la garantie à ce seuil ne sont pas clairement expliqués. De même il n’existe aucune étude qui démontre que si ce taux avait été retenu en 2004, son maintien dans le contexte actuel reste pertinent. Autre souci, de nombreux dépôts dans les banques appartiennent soit aux entreprises, soit aux administrations publiques ou parapubliques. Il est important de savoir si eux aussi bénéficient de la même garantie. Sur le plan de la consommation il y a lieu de s’interroger sur ce que deviendra les assurances auxquelles souscrivent les clients à l’ouverture des comptes. Sera-t-il toujours obligatoire de payer pour ce service, alors que sans conteste les banques factureront le montant des cotisations à la garantie à ceux-ci? Enfin l’entrée en vigueur du FOGADAC pose un problème juridique. Quel sera le droit applicable pour la mise en uvre de la garantie ?

L’organe décisionnel du fond est composé du Gouverneur de la BEAC et de 6 membres
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CEMAC: 4% de taux de croissance en 2010

En même temps, les pressions inflationnistes s’atténuent à 2,1% contre 4,3% en 2009

4,8% de taux de croissance en 2011
C’est confirmé, le taux de croissance dans la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) pour 2010 s’établira à 4% contre 2,1% en 2009. Le Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) a actualisé ses prévisions économiques, monétaires et financières pour 2010 au cours de sa quatrième et dernière réunion de l’année qui s’est déroulée le vendredi 10 décembre 2010 à Douala. Ceci sous les auspices de Lucas Abaga Nchama, gouverneur de la BEAC et président statutaire du CPM. Ce dernier justifie cette légère embellie par la hausse de la production de pétrole brut et du gaz, la bonne tenue du secteur non pétrolier et en particulier le secteur minier, l’accroissement des investissements publics et privés, la bonne conjoncture internationale et l’assainissement des finances publiques. Cette même tendance sera observée en 2011, prophétise l’équato-guinéen. En 2011, en effet, il est projeté un taux de croissance de 4,8%. Car, la bonne orientation de l’économie devrait se confirmer, voire s’accentuer, en relation avec une forte hausse de la production pétrolière et la mise en uvre de projets structurants, explique-t-il.

Une reprise fragile
Une avancée remarquable est également notée au niveau du taux de l’inflation dans la zone CEMAC, car d’après le CPM, les pressions inflationnistes s’atténueraient à 2,1%, contre 4,3% en 2009 et pourrait atteindre 1,8% en 2011 si le même rythme est maintenu. C’est une bonne nouvelle pour Lucas Abaga Nchama: C’est une bonne chose pour la monnaie en tout cas parce que la baisse des prix entrainera une relance de la consommation. Les ménages vont consommer plus et cette baisse des prix va se traduire au niveau de la monnaie et de la baisse du coût de l’argent, détaille le gouverneur de la BEAC. Ces légères avancées n’ont pas empêché cependant les membres du CPM de briller par leur vigilance surtout que jusqu’ici le président du CPM parle d’une reprise fragile. C’est ainsi qu’après examen des facteurs des risques susceptibles de peser sur la stabilité monétaire, le CPM a décidé de maintenir inchangés les principaux taux directeurs de la Banque centrale. Il s’agit spécifiquement des conditions d’intervention de la Banque centrale, les taux d’intérêts sur les placements publics, les coefficients de réserves obligatoires et le taux de rémunération de ces réserves. Les taux en vigueur sont donc ceux communiqués lors de la deuxième réunion ordinaire du CPM le vendredi 23 juillet 2010 à Douala.

Illustration CEMAC
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Prévision des risques et relance de l’économie
Ce jour-là, après avoir pris acte de la fragilité de la reprise économique, de l’atténuation des tensions inflationnistes et de la nécessité d’inciter au recyclage des excédents de liquidité dans l’économie réelle, le CPM a décidé de baisser de 25 points de base le taux directeur de la Banque centrale (taux d’intérêt des appels d’offres), baisser de 25 points de base le taux d’intérêt sur placements des banques et les taux d’intérêt sur les placements publics de 20 points de base pour le mécanisme de stabilisation des recettes budgétaires et de 25 points de base pour les dépôts spéciaux. Toutes ces précautions visent dans l’ensemble à prévenir tout risque éventuel et surtout à favoriser la relance de l’économie. La croissance dans la sous-région reste fragile et insuffisante au regard des potentialités des économies de la sous-région, lesquelles sont confrontées à de nombreux défis, analyse le président du CPM. Pour lui, ces défis sont liés essentiellement à l’étroitesse de la base productive et des exportations, à la persistance des déficits énergétiques, au faible développement et au manque de profondeur du système financier.

Illustration d’un taux de croissance en hausse
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Marché financier d’Afrique centrale: Les JMFAC s’installent à Brazaville

La deuxième édition des JMFAC «la bourse de la CEMAC au service des entreprises» se déroulera au Congo.

Après une décennie de mise en uvre, le marché financier d’Afrique centrale est opérationnel. Il compte deux places boursières (Douala et Libreville) et a déjà organisé plusieurs opérations d’appel public à l’épargne, ayant pris, soit la forme d’emprunts obligatoires, soit la forme de cession de parts ou d’augmentation de capital. L’organisation des JMFAC répond à l’objectif de renforcement des capacités des acteurs du marché financier de la CEMAC aux fins de l’amélioration du cadre du marché des valeurs mobilières tel qu’il est défini et financer par l’Association Internationale de développement (IDA). Plus spécifiquement, ces journées permettront de: Poser clairement la problématique du financement des investissements par recours au marché financier; présenter la structure organisationnelle du marché financier; expliciter l’offre des capitaux et les conditions pour y accéder; définir très précisément le mode d’emploi pour se préparer à s’introduire en bourse; expliquer aux entreprises les différents avantages d’une introduction en bourse et dissiper les craintes qui y sont liés; écouter des entreprises qui présenteront leur perception du marché; examiner toutes les mesures pour développer le marché financier. Pour ce faire, huit communications reparties en quatre panels sont programmées. Les orateurs sont issus de la France, de l’Afrique de l’Ouest /UMOA, du Maghreb et de l’Afrique Centrale/CEMAC. La tenue de ces JMFAC de Brazzaville constitue le point d’orgue des activités de la COSUMAF (Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique Centrale), en 2010, première année de la décennie (2010-2011).

Comment mieux soutenir l’intégration sous-régionale
La réunion ad hoc d’experts du programme de pluriannuel de coopération de la commission économique des Nations unies pour l’Afrique centrale se penchera sur la question du 24 au 25 novembre 2010 à Douala. Ces assises sont organisées par le Bureau Sous-régional pour l’Afrique Centrale. L’objectif principal de la réunion est d’évaluer la mise en uvre du programme pluriannuel (PPA) 2007-2010 et d’adopter le deuxième PPA devant couvrir la période 2011-2013. Les programmes pluriannuels sont un instrument de planification à moyen terme de l’appui technique et institutionnel que la Commission économique pour l’Afrique pourrait apporter aux communautés économiques régionales et aux institutions d’intégration d’Afrique centrale. A la fin de la réunion, le 25 novembre, les publications phares (les Economies de l’Afrique centrale, le rapport économiques sur l’Afrique et le rapport sur l’intégration en Afrique axé cette année sur le commerce intra-Africain) seront lancées. En amont de ces assises, la rencontre de la réunion annuelle du mécanisme sous-régional de coordination de l’appui à la mise en uvre du programme UA/NEPAD en Afrique centrale aura lieu le 23 novembre 2010.

Afrique Centrale
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Stratégie et prospective : La CÉMAC a-t-elle besoin de la CÉEAC?

Par Serge Tchaha

La Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CÉMAC) est un regroupement de six pays qui ont en commun le Franc CFA. Il faut ajouter que São Tomé et Principe y a un statut de membre observateur. L’équivalent en Afrique de l’Ouest, contrairement à ce que beaucoup pensent, est non pas la CÉDÉAO, mais l’UEMOA – Union Économique et Monétaire Ouest Africaine ­-. C’est une sorte d’héritage de la colonisation française. N’oublions pas le FCFA fut indexé au Franc français et aujourd’hui l’est sur l’euro.

Trois constatations se sont imposées à nous et nous ont poussé à réfléchir à la question suivante : La CÉMAC a-t-elle besoin de la CÉEAC?

Les voici :

1. La CÉMAC ne compte actuellement que quelque 40 millions d’habitants. Or, à l’UEMOA, on en dénombre plus de 100 millions (données agrégées à partir de l’Année stratégique 2010 de Pascal Boniface, 2009). Il faut cependant reconnaître qu’en termes de PIB, malgré cet écart dans la démographie, le PIB de la CÉMAC est tout à fait comparable à celui de l’UEMOA. On parle respectivement de près de 58 et de 62 milliards de dollars (données agrégées à partir de l’Année stratégique 2010 de Pascal Boniface, 2009).

2. L’observation du monde tel qu’il est, conduit à réaliser que les géants économiques ont un marché de consommation d’une certaine taille : le Brésil (environ 200 millions), les États-Unis (environ 300 millions de personnes), l’UE (environ 500 millions), la Chine (environ 1,3 milliard). Cela permet non seulement d’avoir une armée de travailleurs importante, mais en plus, l’on peut compter sur sa population pour consommer et assurer une partie de sa croissance.

3. La CÉEAC – dont le traité fut signé en 1983 à Libreville – compte outre tous les pays de la CÉMAC l’Angola, le Burundi, la RDC et São Tomé et Principe. Faut-il rappeler que l’Angola est la 3e économie d’Afrique noire? Et que la RDC, en plus de ses multiples richesses souterraines, est un des plus grands pays d’Afrique tant en termes de population que de superficie. Il faut cependant avouer que la RDC connaît une situation sociopolitique très particulière.

Au total donc, la CÉMAC a évidemment un potentiel intéressant, mais un regard plus global de l’Afrique laisse penser qu’une CÉEAC plus active serait plus intéressante pour tous. Car au vrai, pourquoi se regroupe-t-on si ce n’est pour avoir une certaine taille démographique, un marché commun costaud, pour permettre aux entreprises de bénéficier d’économies d’échelle? Pourquoi se regrouper si ce n’est pour permettre aux acteurs économiques d’accroître leur mobilité dans des pays économiquement intéressants?

La CÉEAC présente un potentiel plus important
Pour notre part, dans son discours prononcé lors de la Conférence internationale de Yaoundé en mai 2010, le Président Ali BONGO ne s’était pas trompé en signalant que l’Afrique centrale telle qu’il la voit, va jusqu’en Angola. Les chiffres sont là pour traduire la réalité de la CÉEAC : L’Angola, avec à peu près la même population que le Cameroun, fait près de 3 fois le PIB de ce dernier. Alors que le Cameroun lui-même pèse près de 35% du PIB de la sous-région CÉMAC. Selon The World Factbook de la CIA (2010), l’Angola a eu, en 2009, un PIB estimé à 68, 76 milliards de dollars. La CÉEAC nous fait passer d’un marché de 40 millions à un marché de près de 140 millions de consommateurs puisque la seule RDC compte un peu plus de 66 millions d’âmes. Les entrepreneurs du Cameroun, du Gabon, du Tchad. auront donc accès à un marché trois fois plus grand. Les investisseurs internationaux seront davantage intéressés par nos pays, car la mobilisation des ressources humaines et financières concernera 10 pays. Ainsi, en s’installant en Guinée Équatoriale ou en RCA, ils pourront simultanément avoir des vues sur le Congo et le Burundi, puisqu’il s’agit du même marché. Sauf que.

Il est permis de se demander jusqu’à quel point cette intégration est possible puisque les 6 pays de la CÉMAC eux-mêmes n’avancent pas au rythme attendu ou souhaitable. Qu’en est-il des passeports CÉMAC? Au moment où l’UEMOA effectue des opérations pour promouvoir le tourisme régional, qu’en est-il des routes censées relier les pays de la CÉMAC? Réunie à Bamako, la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA avait en effet décidé que :

« Les Chefs d’État et de gouvernement ont adopté un projet d’Acte additionnel portant institution d’une Politique commune du Tourisme au sein de l’UEMOA. Celle-ci vise à faire de l’espace communautaire, un marché régional intégré, attractif, accessible, offrant des produits touristiques diversifiés et compétitifs sur les marchés émetteurs. La Conférence a instruit la Commission de procéder à la mise en uvre diligente de cette politique, afin de faire de l’Union un pôle majeur de développement touristique en Afrique. Les Chefs d’État et de gouvernement ont invité les États membres à appliquer la reconnaissance mutuelle de leurs visas respectifs, étape devant conduire à l’avènement d’un visa unique de l’UEMOA en 2011. » (Source : Communiqué final de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA, Bamako, 20 février 2010)

Il est permis de mentionner que plusieurs spécialistes ayant voix au chapitre, quelques pays de la CÉEAC sont davantage impliqués dans d’autres regroupements sous-régionaux. Cela peut poser un problème quant à la priorité que ces pays accordent ou accorderont à la CÉEAC. Les pays de la CÉMAC ont d’excellentes raisons de penser qu’une redynamisation de la CÉEAC leur serait grandement bénéfique. Ils en ont sans doute conscience. Espérons simplement que le temps politique ne sera submergé pas le temps économique, car il est à craindre qu’une trop longue attente ne permette pas la CÉEAC de traduire tout son potentiel

Serge Tchaha
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Tournoi de la Cemac: Le Cameroun bat le Gabon 1 à 0 malgré la pression des panthères

Les lions amateurs jouent ce mercredi 29 septembre contre la république centrafricaine.

On attendait beaucoup de l’entrée en jeu des Lions Indomptables du Cameroun dans cette 7ème édition de la Coupe CEMAC et du Cinquantenaire des Indépendances Africaines.

En première période, les lions ont démontré leur supériorité tactique et une maîtrise technique qui se matérialisa par un magnifique but de Philippe Ebondé ( 22ème) suite à une confusion dans les six mètres Gabonais et à une inopportune sortie du gardien des Panthères. La première mi-temps fut camerounaise. Il s’en fallut pourtant de peu que le Gabon égalise à la 45ème minute, juste avant la pause, sur un tir de Bamba qui, seul devant les buts Camerounais, cadra mal son tir.

On s’attendait à une deuxième mi-temps Camerounaise. Il n’en fut rien. Les Panthères du Gabon harcelèrent les buts adverses et on crut à l’égalisation ( 33ème, 39ème, 40ème) grâce notamment à l’excellent Poaty, l’homme du match, qui fut à l’origine de toutes les initiatives
Gabonaises. Cet espoir, dont le Directeur du Centre de formation Football du Congo Eddie Hudanski prédit un très grand avenir, sera un atout précieux pour les Panthères qui se doivent d’aligner une très belle formation, en tant que pays hôte, lors de la CAN 2012.

En fait, le Gabon aurait mérité l’égalisation tant la domination fut pressante tout au long des 45 dernières minutes.L’équipe du Gabon progresse et je m’en réjouis. Il nous faut encore et encore travailler dans tous les compartiments du jeu et au plan physique disait G. Rohr, le sélectionneur Allemand des Panthères. On attendait beaucoup plus et surtout beaucoup mieux des Lions Indomptables. Cette victoire, certes précieuse pour remporter la Coupe CEMAC et du Cinquantenaire, nécessitera plus d’engagement des Lions s’ils veulent prétendre remporter le trophée. Le Tchad, qui a étonné, la RCA aussi, et le Congo, chez lui, sont des prétendants sérieux. De belles émotions en perspective!

Phase du match Cameroun-Gabon
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Plaques CEMAC: Le contrôle n’a pas encore débuté à Yaoundé

Le contrôle des immatriculations des véhicules conformes aux plaques CEMAC commencera bientôt

Aucune information sur les raisons du retard
Initialement prévu ce jour, le contrôle des véhicules pour l’exigence des plaques d’immatriculation conformes à toutes la CEMAC (communauté des Etats d’Afrique centrale), ne semble pas avoir débuté. Au bureau des transports terrestres à Yaoundé la capitale camerounaise, l’ambiance était celle de tous les jours. Nous n’avons pas d’informations sur la manière dont devait se déroule l’opération, affirme un agent de ce bureau qui confie que le Directeur Aoudou du bureau des transports n’est pas encore présent. Lui seul pouvait vous répondre clairement, ajoute l’agent qui a requis l’anonymat. Dans les rues de la capitale camerounaise, de nombreux automobilistes ne semblent pas avoir été inquiétés par des unités de contrôle. Mais tous sont conscients de ce qu’ils doivent changer leurs plaques d’immatriculation, si cela n’a pas encore été fait. Depuis le matin je n’ai pas encore été arrêté, mais je sais que je dois changer ma plaque d’immatriculation dans très peu de temps affirme un automobiliste. Pour plusieurs d’entre eux, le contrôle ne pouvait pas débuter parce que le bureau des transports est en partie responsable de la situation. Nous avons fait des demandes de plaques et jusqu’ici, nous attendons encore qu’elles nous soient remises, indique l’un d’eux.

Une mesure pourtant annoncée par le ministre
Le 30 juin 2010 dernier, une décision du ministre Bello Bouba en charge des transports avait annoncé que dès ce lundi 05 juillet, les plaques d’immatriculations seraient exigibles et que les automobilistes pris en effraction seraient sanctionnés. Durant le week-end, des responsables du ministère des transports sont intervenus à la télévision pour faire des rappels dans ce sens. Il reste difficile de comprendre pourquoi cette opération qualifiée d’importante n’a pas débuté. L’an dernier une tentative du préfet du Mfounndi de l’époque, Joseph Betsi Assomo, n’avait pas réussi à provoquer plus d’enthousiasme chez les automobilistes. Selon l’annonce préfectorale, les automobilistes avaient jusqu’au 24 février 2009 pour se conformer à cette exigence. Les forces de l’ordre et les autorités administratives du département du Mfoundi se devaient de veiller à la stricte application de cette mesure. Les automobilistes ont été placés sous la menace de voir leurs véhicules mis en fourrière et se voir eux, frappés d’autres amendes dans le cas où ils ne se conformaient pas à cette norme. Pour l’heure, l’impunité semble être encore en cours, mais cela ne devrait pas durer assure-t-on au bureau des transports terrestres à Yaoundé.

La nouvelle immatriculation à adopter
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Un mois pour mettre le passeport biométrique en circulation

Voilà le nouveau délai que se fixe la zone Cemac pour voir aboutir le projet

C’est en 2008 que les chefs d’Etats des pays de la zone Cemac avaient adopté l’idée des passeports biométriques pour les ressortissants de cette partie de l’Afrique. Il était question de s’arrimer au reste des pays du monde qui ont décidé de partager un certains nombres d’informations sur les individus traversant leurs frontières et plus encore en Afrique centrale. Réunis à Douala au Cameroun, les opérateurs des pays membres de la Cemac ont décidé de sa mise en circulation dans un délai d’un mois. Antoine Ntsimi, président de la Commission de la CEMAC, lors de cette concertation a tenu à souligner que C’est un dossier névralgique pour la communauté, s’agissant d’ abord de la création d’un marché commun, s’agissant d’un point très palpable que les populations attendent de tous leurs v ux et leurs c urs, pour voir à quand l’extension de cette mesure à toutes les couches de la CEMAC. Cette « dernière ligne droite» de l’avis des participants a permis de peaufiner les détails liés à la fabrication de ce document devant servir à la libre circulation des personnes entre les six Etats membres de la CEMAC: Congo Brazzaville, Centrafrique, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et Cameroun.

Les détails à ce jour concernent entre autre les couleurs, l’armoirie, l’ordonnancement à l’intérieur. Cela concerne tant les passeports ordinaires que les passeports diplomatiques. Concernant la photo, l’image du demandeur sera recueillie lors du dépôt de la demande du passeport. Le dispositif très technique permettra de recueillir à la fois, l’image numérisée du visage et des empreintes digitales de huit doigts du demandeur. Selon les experts, ces données numériques qui concernent en partie le dispositif biométrique permettront à la police des frontières de lutter efficacement contre les passeports volés, falsifiés ou encore contre les usurpations d’identité. La délivrance de ce document pourrait durer de 12 heures à un jour voire trois, en fonction de la zone des populations.

La mise en circulation du passeport biométrique était censée débuter le 1er janvier 2010, selon un calendrier arrêté par les chefs d’Etats eux-mêmes lors du sommet de Yaoundé. Mais à cause des réticences de certains Etats membres (Guinée équatoriale, Gabon), celle-ci a dû être repoussée à plusieurs reprises.

Pour passer les frontières
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Afrique Centrale: Encore quelques semaines pour le passeport biométrique Communautaire

Pénurie de passeports, intégration économique toujours difficile, l’entrée en vigueur du passeport CEMAC devrait relancer l’intégration sous régionale

De nombreuses difficultés
C’est ce jeudi 1er avril 2010, que devait finalement entrer en vigueur, le passeport biométrique de la communauté des états d’Afrique centrale. Une exigence initiale du Gabon et de la Guinée Équatoriale selon certaines sources diplomatiques. Officiellement aucun obstacle institutionnel ne s’oppose au respect de cette date. Désormais, tous ceux qui sont en possession de ce document pourront aller et venir dans les six pays de la sous-région, sans avoir à dépenser des frais de visas, si on s’en tient au communiqué final du dernier sommet des chefs d’Etats de la sous-région à Bangui. L’évènement n’a pas donné lieu à des manifestations particulières. Coté camerounais, de nombreuses difficultés sont toujours présentes. Il faudra encore attendre quelques semaines, et même quelques mois pour vivre effectivement cette ouverture des frontières sous régionales. Dans les services de l’immigration à Yaoundé la capitale camerounaise, les nouveaux passeports manquent. Selon une source d’information ayant requis l’anonymat, le nouveau document semble difficile à produire. Les officiels de la CEMAC se refusent à y voir la mauvaise foi des dirigeants des pays concernés.

Des politiques lentes à matérialiser
Avec seulement 3% du volume de leurs échanges, les pays de l’Afrique centrale n’ont, selon de nombreux observateurs, pas encore tiré tous les enseignements du succès des organisations modernes. Dans son discours lors des deuxièmes journées CEMAC, le président Sassou Nguesso du Congo, en sa qualité de président en exercice de la sous-région s’est montré plein de résolutions. J’invite au renforcement de la solidarité de notre sous-région, face aux effets pervers de la mondialisation. La mise en circulation du passeport CEMAC, l’intensification des liaisons aériennes, la création de la compagnie Air-Cémac notamment, la construction des routes régionales, la promotion des échanges culturels et des activités sportives, l’organisation des foires et autres occasions de rencontres citoyennes, sont autant de signaux et symboles indispensables à l’accélération de l’intégration sociale et humaine de nos peuples a-t-il entre autre déclaré .

Les défis demeurent nombreux et les tentatives de déviance nous guettent en permanence. Parmi ceux-ci, figure la question essentielle de la paix sociale, de la sécurité collective et de la stabilité politique. Nous ne le dirons jamais assez, il est illusoire de prétendre accélérer l’intégration économique régionale et le développement dans un contexte marqué par des guerres fratricides et des conflits frontaliers précise néanmoins le président Congolais.

Saisir toute la force de l’intégration
Depuis la dernière rencontre des chefs d’Etats de la sous-région à Bangui la capitale centrafricaine, les points de friction n’ont pas manqué de surgir. Le Cameroun a frôlé l’incident diplomatique avec la Guinée Équatoriale, dans le cadre d’une intervention maritime d’une patrouille camerounaise. Du côté de la frontière avec la Centrafrique, des informations sur des incidents mineurs ont elles aussi été rapportées. Enfin plusieurs Camerounais vivant au Gabon et en Guinée Équatoriale affirment avoir fait l’objet de nombreux abus. Le Cameroun semble être le seul pays à favoriser effectivement l’intégration, au regard de la souplesse du traitement réservé aux étrangers. La sous-région Afrique centrale est l’une des les plus riches du monde. On lui attribue un potentiel qui en fait une grosse réserve pour de nombreux minerais comme le pétrole, la bauxite, le fer. La région est recouverte aux trois quart par la forêt équatoriale, dont on dit qu’elle est le deuxième poumon de la planète après l’Amazonie. Son potentiel hydrographique suffirait à approvisionner tout le continent. Pourtant les soixante millions de personnes qui y vivent comptent parmi ceux les plus bas revenus de la planète. Selon un rapport publié par la conférence des nations unies pour le développement (CENUCED) en 2009, l’une des faiblesses de cette sous-région est son faible taux d’intégration.

Les pays de l’Afrique centrale
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Journée de l’intégration Cémac: Le conflit d’agendas à Yaoundé

Le Cameroun a déroulé le tapis rouge au Président turc, Abdullah Gül. Au détriment d’un rendez-vous annuel d’envergure sous-régional connu d’avance

Le choix n’est pas cornélien en ce mardi 16 mars 2010 à Yaoundé. La visite officielle du Président turc ravit – de fort belle manière – la vedette à la deuxième édition de la journée de l’intégration instituée par la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale. Les faits parlent d’eux-mêmes.

La délocalisation inopinée de l’activité phare de la célébration
L’hôtel Hilton de Yaoundé, site initial réservé pour une conférence de haut niveau sur les réformes institutionnelles de la Cémac, ne peut pas accueillir les invités et autres personnalités attendues. Et pour cause, le Président turc, Abdullah Gül, y a pris ses quartiers. Et les contraintes sécuritaires de son séjour au Hilton ne plaident pas en faveur de la conférence sur la Cémac. Que faire? Où aller? Une solution de rechange est trouvée au lieu-dit Cercle municipal de Yaoundé. Le lieu est de loin moins prestigieux et peu préparé à accueillir une telle conférence. Mais, il faut faire avec. La conférence se tient avec une salle moitié vide. Le changement impromptu de site et les difficultés à circuler dans le centre ville de la capitale camerounaise pendant une visite de chef d’Etat expliquent en partie les rangs clairsemés du public participant à la conférence du Cercle municipale. La conférence se tient malgré tout.

En toute indifférence gouvernementale.
Le programme de la journée de l’intégration annonce des activités (notamment la conférence sur les réformes institutionnelles de la Cémac) présidées par le ministre de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat). Le lancement de la journée de l’intégration est ramené à 8h 30 mn. Certainement pour donner plus de flexibilité au ministre Motaze, par ailleurs attendu vers midi à l’aéroport international Yaoundé – Nsimalen, où le président turc sera accueilli par le Président Biya. Ces aménagements ne déplacent pas M. Motaze, ministre camerounais assurant la tutelle des questions d’intégration.

L’indifférence des autorités camerounaises a-t-elle inspiré les ambassadeurs et autres chefs de mission diplomatiques ? Les médias ne sont pas en reste. Au final, la journée du 16 mars ne laisse pas de souvenirs impérissables au Cameroun. Malgré l’avis contraire de l’émissaire spécial dépêché du siège de la Cémac à Bangui. C’est quand même un élément important au niveau du Cameroun, le fait que les responsables se sont appropriés la journée de l’intégration Cémac. Pour nous, c’est une marque que le Cameroun est bien partie pour l’intégration.

Concurrence sur fond de confusion
La Cémac célèbre la deuxième journée de l’intégration sous le thème Les réformes institutionnelles de la Cémac. L’institution régionale entend ainsi valoriser son opérationnalité, en se montrant plus impliquée dans le quotidien des populations de la Cémac, avec l’objectif avoué de construire un espace économique réellement intégré en Afrique centrale. Du côté du Minepat, la direction de l’intégration sous – régionale a plutôt orienté ses communications sur les actions de ce ministère et ses réalisations depuis la création de la Cémac. Les échanges étaient axés sur la libre circulation, les efforts du gouvernement dans le domaine de la facilitation des transports, lit on dans le quotidien gouvernemental Cameroon-Tribune, qui rend compte d’une conférence tenue à Douala dans le cadre des festivités de la deuxième édition de la Cémac. On peut constater la dispersion entretenue respectivement par chaque partie. Ce qui n’est pas pour faciliter la tâche aux destinataires -populations- des campagnes de sensibilisation. L’harmonisation de la thématique profiterait aux initiateurs et organisateurs de la journée de l’intégration. De fait, l’exploitation d’un seul thème donne un effet de redondance du message et partant un matraquage médiatique de nature à marquer même les esprits retors.

Numéro d’Intégrations en kiosque
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Cemac: La Guinée Équatoriale aux commandes de la Beac

Depuis la découverte du pétrole dans son sous-sol, elle réclamait plus de responsabilités dans la marche et la gestion des dossiers de la sous région

Il n’existe aucun Équato-guinéen dans l’équipe dirigeante. La Guinée équatoriale compte certes des directeurs, mais quand les grandes décisions se prennent au sein de la BEAC, nous ne sommes représentés par aucun de nos ressortissants. L’état-major de la BEAC est composé d’un gouverneur gabonais, d’un vice-gouverneur congolais et d’un secrétaire général tchadien.
Theodoro Obiang Nguema, Président de la Guinée équatoriale au lendemain de la réunion des chefs d’États de mars 2006

Lorsqu’a commencé l’exploitation du pétrole, le pays choisi de placer les retombées de cette activité dans des banques étrangères. Il critiquait déjà l’incompétence des dirigeants d’une institution (BEAC) qui l’avait snobée pendant plusieurs années. Un rapport du congrès américain critiquant la gestion faite par la Guinée de ses avoirs, pousse le président Obiang Nguema à déposer ses réserves de change à la BEAC. Celles-ci constituent aujourd’hui 50% des réserves de change de la sous région. Avec la nomination d’un de ses ressortissants à la tête de la Béac, on peut parler de Pari réussi pour Teodoro Obiang Nguema le président de la Guinée Equatoriale.


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Au Cameroun de nombreux intellectuels estiment, qu’avec la moitié de la population de la sous région, les meilleurs ressources humaines de la communauté et l’essentiel du potentiel de création de richesse des six États, le Cameroun aurait pu avoir mieux que les fonctions de second rôle que l’on réserve désormais à ses ressortissants dans les institutions de la sous-région. Mais d’un autre côté, on apporte une justification cohérente à cette situation. Certains analystes pensent qu’en confiant les commandes de la réforme à Obiang Nguema, les chefs d’Etat de la CEMAC envoient un signal fort sur le devenir de la sous région. Contrairement aux autres Etats de la sous région, la Guinée Equatoriale n’a pas été colonisée par la France et donc en subit moins les influences, contrairement au Cameroun, au Gabon et autres.

Et si la Guinée Equatoriale était la solution face à la France
La tâche sera grande pour le nouveau gouverneur de la BEAC et donc pour la Guinée Equatoriale. En 2006, une modification de la convention des comptes d’opérations a été signée entre la France et la BEAC. La réforme consistait à abaisser progressivement (en trois étapes, du 1er juillet 2007 au 30 juin 2009) de 65 % à 50 % la quotité des avoirs extérieurs de la BEAC obligatoirement déposés sur le compte d’opérations au Trésor français, et à n’appliquer les avantages consentis sur le solde créditeur en compte d´opérations qu’à cette seule quotité. L’intérêt de cette réforme était de donner une plus grande autonomie à la BEAC dans la gestion de ses avoirs et de ses réserves de change. Jusqu’à présent, aucun rapport n’a été rendu public sur la question, pourtant, il est un des points les plus critiqué dans la coopération financière entre la France et les pays de la zone Franc. En 2006, Obiang Nguema avait déjà demandé au gouvernement français de rémunérer ces dépôts. Une disposition difficile. Mais elle a finalement été acceptée. Actuellement, la Guinée attend de voir quel taux d’intérêt leur sera accordé. Les bénéfices que peuvent générer les avoirs des pays membres à la BEAC pourraient servir à financer d’importants projets notamment pour les pays dépositaires et pour la sous région.

Obiang Nguema
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Afrique centrale : Les chefs d’Etat se retrouvent enfin !!!

Plusieurs chefs d’Etat de la sous-région arrivent ce vendredi 15 janvier 2010 à Bangui où aura lieu la rencontre

Enfin réunis
Initialement prévu pour novembre 2009, ce sommet a été plusieurs fois reporté. Dans un entretien à la télévision privée Africa 24, le président Bozizé avait évoqué un conflit d’agenda avec la conférence de l’ONU sur le climat à Copenhague du 7 au 18 décembre pour justifier ce report. Magré l’ambiance festive des préparatifs, les experts prédisent des débats houleux. Emmenés par la Guinée équatoriale, certains pays recommandent qu’on revienne sur le « consensus de Fort Lamy » qui octroie de façon permanente le poste de gouverneur de la BEAC au Gabon, pour instaurer une gouvernance tournante. Toutefois, des sources proches de ce dossier sont d’accord pour affirmer qu’il est peu probable que lors de ce sommet de Bangui, les chefs d’état se prononcent pour la formule tournante. Pour calmer les appréhensions, le Gabon aura la délicate tâche de choisir un remplaçant crédible pour Philibert Andzembe. Cité à plusieurs reprises, Alexandre Hughes Barro Chambrier sera officiellement proposé par le président Ali Bongo. On se souvient qu’il a déjà été «présenté» au président Paul Biya par le ministre des Affaires étrangères, Paul Toungui le 12 novembre 2009 dernier. Barro Chambrier accompagnait Paul Toungui, porteur d’un message du président Ali Bongo à son homologue camerounais.

La rencontre jugée trop courte
Si ces soutiens se vérifient le 30 novembre prochain à Bangui, c’est ce professeur agrégé d’économie, ancien Administrateur du Fonds Monétaire International (FMI) à Washington où il représentait 24 pays africains, et ministre délégué à l’économie, des Finances, Budget et de la Privatisation, qui succédera à Philibert Andzembe. Autre épine, la délicate question de l’intégration qui reste un véritable problème dans la sous-région. Le bilan de l’intégration est pour l’instant peu réjouissant, se caractérisant surtout par des initiatives non coordonnées, des conflits politiques et économiques et des faibles échanges commerciaux. Selon le dernier rapport sur le développement en Afrique, seulement 3% des échanges se font entre les pays de la CEMAC. Selon certaines analyses, l’antagonisme entre certains dirigeants reste le grand obstacle.

De nombreux points d’achoppement
Cependant, d’autres analystes observent que certains des facteurs extérieurs et intérieurs qui ont freiné cette intégration par le passé se sont quelque peu résorbés ces dernières années. Très récemment, la Banque Africaine de développement a accordé un prêt pour la construction d’une route qui relirait le Cameroun au Congo. A l’occasion du sommet de Copenhague, les six pays d’Afrique centrale qui appartiennent aussi au bassin du Congo, deuxième poumon de la planète ont fait l’objet de sollicitations particulières de la part du président français Nicolas Sarkozy. Par ailleurs, on peut citer de nombreux points de divergence apparents ou latents: La fusion des bourses de Douala et de Libreville, l’affaire opposant le groupe Fotso et le gouvernement équato-guinéen, le traitement des camerounais dans certains pays de la sous-région (Tchad, Guinée équatoriale et même Gabon)… Les discussions risquent d’être serrées. Le Cameroun voudrait être le moteur économique de la sous-région grâce à la dynamique de sa bourgeoisie nationale. Le président Obiang Nguema ne manque plus d’ambitions depuis la découverte du pétrole aux larges des côtes équato-guinéennes. Denis Sassou Nguesso pourrait s’estimer être le « successeur naturel » de Bongo en Afrique centrale.
La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) est une organisation internationale regroupant plusieurs pays d’Afrique centrale, créée pour prendre le relais de l’Union douanière et économique de l’Afrique centrale (UDEAC). Le traité instituant la CEMAC a été signé le 16 mars 1994 à Ndjamena (Tchad) et est entré en vigueur en juin 1999. Son siège est à Bangui (République centrafricaine.)

François Bozizé, hôte de ce sommet de la Cemac
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Cemac : L’enseignement supérieur dans un tableau noir

Le dernier hors série du magazine Intégrations est dans les kiosques

Amphithéâtres et campus surpeuplés. Laboratoires et bibliothèques obsolètes. Enseignements surannés. Enseignants à recycler. Recherche à promouvoir. La liste des impairs de l’enseignement supérieur n’est pas exhaustive en zone Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale. Manifestement, la sous – région a mal à son enseignement supérieur. Mal préoccupant au vu du rôle moteur de l’enseignement et de la recherche dans le développement des pays. Mal préoccupant au vu de la forte demande en formation, conséquence d’une poussée démographique vertigineuse. Les solutions sont envisagées à plusieurs niveaux. A côté des efforts – encore insuffisants – des pouvoirs publics dans chaque pays de la Cémac, il y a l’engouement ô combien salutaire de l’initiative privée. L’exemple concret vient du Cameroun. Environ 175 institutions privées de l’enseignement supérieur (Ipes) côtoient actuellement la dizaine d’universités d’Etat, pour une demande évaluée à plus de 100.000 étudiants. Malgré la synergie d’action public- privé, le problème de fond demeure. En effet, les diplômés de l’enseignement supérieur dans la sous – région continuent à grossir les effectifs des sans emplois.


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Ce qui justifie l’option prise pour la professionnalisation des enseignements, à travers la mise en place du système Licence Master Doctorat dans toutes les universités de la Cémac. A l’observation, force est de constater que chaque pays y va de ses moyens et de ses potentialités. Pourtant, la solution concertée est fondamentale. Elle devrait être facilitée par la Commission de la Cémac, à travers son instance spécialisée, en l’occurrence la Conférence des recteurs des universités d’Afrique centrale (Cruror). Malheureusement, cette instance n’a que le pouvoir de proposition auprès de la Commission de la Cémac. Les egos nationalistes des pays membres de la Cémac continuent donc à plomber l’avènement d’une nouvelle politique commune effective de l’enseignement supérieur, capable de tirer la sous – région par le haut. La voie d’une solution concertée est pourtant reconnue comme incontournable, dans un environnement mondialisé très concurrentiel. Il faudra encore attendre un peu, en croisant les doigts pour que la coopération interuniversitaire entre le Cameroun et la RCA fasse tâche d’huile et inspire toute la sous – région.


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Tchad-Cameroun: Renforcer les actions de rassemblements pour la CEMAC

La sécurité et la coopération ont été au c ur des préoccupations entre Idriss Deby et Paul Biya hier à Yaoundé

Rencontre cordiale
Ce jeudi matin à 8 heures, le président Idriss Deby du Tchad a quitté le Cameroun, après avoir passé quelques heures à Yaoundé. A sa descente d’avion hier à l’aéroport de Nsimalen, il a été accueilli par le président Biya du Cameroun, qu’accompagnaient des personnalités invitées pour la circonstance. Les deux hommes se sont retrouvés une première fois pour un entretien, qui aura duré près de deux heures et demi. Peu d’informations ont filtré de leur entretien. Mais la durée et surtout le contenu des propos tenus par les deux chefs d’Etats dans leur toast respectifs au moment du diner d’honneur offert pour la circonstance au président tchadien sont indicatifs, les experts estiment que loin d’être une simple visite de fraternité et d’amitié de nombreux points ont franchement été discutés entre les deux hommes.

Résoudre les « crises » de la sous région
La crise institutionnelle qui secoue la Communauté des Etats d’Afrique Centrale (CEMAC) semble beaucoup plus sérieuse que les dirigeants ne veulent l’admettre. Dans son discours, le président camerounais a attiré l’attention du président tchadien sur la nécessité de renforcer la communauté au-delà de toutes les dissensions. De la même manière que les habitants du vieux Continent ont réussi à faire naître un « sentiment européen » malgré des siècles de guerres fratricides, nous devons parvenir à susciter un attachement communautaire chez les citoyens de nos pays (.) Mais il faudra, tôt ou tard, écarter les obstacles artificiels qui s’opposent à la liberté de circulation des personnes et des biens et à la liberté d’établissement, survivances d’un égoïsme national dépassé affirme le président camerounais.
Selon certaines analyses, la sous région Afrique centrale serait secouée par un conflit de redistribution des cartes, depuis la disparation du président Bongo. Une position que semble confirmer le président camerounais lorsqu’il parle de construire au dessus des guerres fratricides comme l’ont fait les européens et d’écarter un égoïsme national dépassé. Le président Deby a lui aussi orienté ses propos dans le même sens. La réalisation de ces objectifs ne peut être atteint que si la paix et la tranquillité règnent dans l’ensemble de notre continent en général et l’espace CEMAC et CEEAC, en particulier affirme-t-il.

Renforcer la sécurité à la frontière tchado camerounaise
Sérieusement abordé aussi, la question de la sécurité des frontières entre les deux pays. Les crises successives au Tchad ont contribué à la création d’un flux massif de réfugiés tchadiens au Cameroun, suspectés parfois d’être à l’origine de certaines atteintes aux personnes et à leurs biens dans la région de l’extrême nord du Cameroun. La situation aujourd’hui maitrisée, des observateurs pensent que le président camerounais aurait suggéré à son homologue, une mise en commun des efforts des deux pays pour envisager le retour de ces refugiés dans leur pays d’origine. La paix exige bien entendu que des conditions satisfaisantes de sécurité soient assurées dans le Nord de notre sous-région affirme t’il. Nous connaissons nous-mêmes, avec les coupeurs de route et les enlèvements, des problèmes (d’insécurité), ce qui rend entre nous indispensable une concertation permanente conclue le président Biya.

Position et concession camerounaises
Le président camerounais a accordé quelques promesses. Il s’est engagé à renforcer la coopération économique entre les deux pays. Dans le cadre communautaire, de nombreux domaines sont susceptibles d’actions conjuguées : la production et la distribution d’énergie ; la construction d’axes routiers et d’infrastructures à vocation sous-régionale ; l’exploitation en commun ou coordonnée de nos ressources du sous-sol ; la mise en uvre de projets agricoles d’envergure pour approvisionner l’ensemble de nos pays ; le rapprochement de nos marchés financiers a affirmé Paul Biya. La rencontre entre les deux hommes s’est tenue au moment où les ministres des finances de la sous région sont réunis à Douala (Cameroun). Les experts de la CEMAC prédisent un sommet délicat à Bangui (Centrafrique) le mois prochain. personne ne veut l’affirmer officiellement, mais certaines analystes pensent qu’en cette circonstance, les débats sur l’attribution du poste de gouverneur de la BEAC pourraient se polariser autour des axes Ndjamena, Yaoundé, Libreville, et Bangui, Brazzaville, Malabo, avec pour arbitre le Tchad. Des indiscrétions affirment sans qu’il n’y ait eu aucune confirmation, que le Cameroun serait favorable pour le maintien de l’attribution du poste au Gabon, avec un renforcement des mécanismes de contrôle.

Idriss Déby et Paul Biya à Yaoundé mercredi dernier
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Analyse de la crise en zone CEMAC: Echec de l’intégration économique

La baisse des taux par la BEAC amène à s’interroger sur la situation économique de la sous région

En fin 2008 la situation économique des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale était présentée comme étant bonne. Sur le plan macroéconomique, les experts faisaient état d’une hausse du produit intérieur brut (PIB) réel de l’ordre de 5,8 % contre 4, 4% en 2007. L’union monétaire de la sous région faisait elle état d’une poussée du niveau général des prix se situant à 4,2 % contre 1,6 % en 2007. S’agissant de la monnaie et du crédit, la CEMAC a enregistré un accroissement des avoirs extérieurs nets du système monétaire de 19,9 % sur 12 mois jusqu’au 31 juillet dernier, mais d’un recul de 31,8 % du crédit intérieur net. Dans le même temps, la sous-région a enregistré une hausse de 21,6 % de sa masse monétaire (M2) avec un raffermissement de 93,99 à 100,29 % du taux de couverture extérieure de la monnaie.

Interrogé sur l’impact attendu de la crise financière internationale sur l’économie de la zone Franc, le président en exercice du Comité ministériel de l’UMAC, avait déclaré que le pouvoir financier dans certains domaines s’était accru en Afrique centrale. Il avait aussi indiqué que l’effondrement du système financier américain n’ébranlerait pas la zone Franc. A ce stade, les ministres des finances étaient parvenus à la conclusion que la stabilité financière et monétaire de la Zone reste solide, tout en relevant que le ralentissement de la demande mondiale et le niveau actuel des prix du pétrole pourraient impacter négativement sur l’activité et l’emploi.
Les experts se demandent aujourd’hui comment la situation a pu passer de maitrisée à compliquée. Pour de nombreuses études, les causes sont à rechercher non pas dans la crise économique internationale en elle-même. La situation économique des pays de la zone CEMAC assez fragile y est pour une grande partie. S’il est vrai que comme l’a presenté le communiqué de la réunion ordinaire du Comité de politique monétaire de la Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC), tenue le 29 juin dernier à Douala, les causes sont liées à la baisses de recettes genérés ar les matières premières, d’autres raisons évidentes ont contribué à cette escalade.

Pour ce qui est de l’espace économique d’Afrique centrale, les causes pourraient se retrouver dans l’absence d’une intégration effective des économies. Des études récentes ont démontré que les initiatives sous-régionales en Afrique centrale, n’ont pas aidé à améliorer la situation économique des pays membres ni à assurer la croissance durable et la libéralisation. La part du commerce intra régional dans le commerce total reste très inférieure dans l’activité économique. Ainsi, la CEMAC n’est pas parvenu à dynamiser les échanges à l’intérieur de son espace économique, avec la part la part du commerce intra régional la plus basse de tous les autres mécanismes d’intégration économique d’Afrique, soit moins de 2 %. D’un autre coté, il y’a des problèmes économiques et institutionnels à surmonter.

Les obstacles économiques incluent la forte dépendance de la plupart des pays membres vis-à-vis de l’exportation de produits de base, les règles d’origine strictes émanant des programmes de libéralisation du commerce et des infrastructures déficients. Les problèmes institutionnels comprennent notamment les tracasseries administratives et certains obstacles physiques, par exemple péages routiers, frais de transit et tracasseries administratives à la frontière et dans les ports. Ces obstacles majorent les coûts de transport et nuisent à la fiabilité des livraisons. D’autres problèmes sont dus à l’absence de coordination et d’harmonisation des politiques et des réglementations au niveau sous-régional, à la non-application des engagements pris et à l’appartenance des pays à des entités multiples.
Nombreux sont ceux qui suggèrent de plus en plus que la réponse de l’Afrique centrale face à la crise mondiale réside plus dans le renforcement des mécanismes d’intégrations économiques sous régionale et dans une plus large mesure régionale, que dans des manipulations monétaires en vue de favoriser des investissements en mal de débouchés.


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CEMAC: un sommet extraordinaire annoncé au Cameroun

La mort d’Omar Bongo impose une « redistribution » des cartes dans la sous région!

L’information qui n’a pas encore été confirmée de sources officielles semble de plus en plus probable. Le quotidien Mutations qui rapporte cette information confirmée par l’agence de presse APA news précise seulement que certaines dispositions prises au Hilton hotel de Yaoundé sont de nature à renforcer les convictions sur la tenue d’un évènement de grande ampleur. Toujours d’après Mutations, toutes les dispositions ont déjà été prises à l’hôtel Hilton de Yaoundé, pour accueillir les délégations des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac). C’est ainsi par exemple que le séminaire du Conseil régional des institutions supérieures de contrôle des finances publiques d’Afrique francophone (Cresias), qui démarre ce matin à l’hôtel Hilton, à été délocalisé du 10ème étage parce qu’on « attend les chefs d’Etat de la Cemac », aurait rapporté une source proche de l’organisation dudit séminaire.

La tenue de ce sommet extraordinaire montre clairement que la disparition du président gabonais bouleverse profondément l’espace géopolitique de la sous-région Afrique centrale. C’est le premier sommet de cette institution sans Bongo Ondimba. La conduite de la transition dans ce pays pourrait ainsi être au centre du sommet des chefs d’Etat convoqué à Yaoundé cette semaine. La question est loin d’être banale. Bongo parti, le Congo de Sassou Nguesso perd un allié de poids, le Cameroun même si on ne l’affirme pas vraiment un conçurent direct, la Centrafrique et la Guinée équatoriale un partenaire des décisions politiques. Mais il y a aussi la redistribution des cartes dans le réseau local de la françafrique.

Deux chefs d’Etat seront particulièrement concernés ici, si on se base sur les derniers évènements. avant de se rendre aux obsèques du président Bongo considéré comme le sage et l’interlocuteur par excellence de la Cemac, le chef de l’Etat camerounais a reçu au palais de l’Unité le 12 juin dernier, Alain Bauer, Conseiller du président Nicolas Sarkozy, qui au sortir de son audience a déclaré à la presse: On va voir dans quelles conditions on va trouver des interlocuteurs qui vont parler au nom de l’Afrique, pas seulement à l’Europe, mais aussi à la Chine, à l’Inde. Cette dimension est loin d’échapper au président Biya qui est certes un homme discret, mais qui profite de cette discrétion pour travailler.

C’est un Paul Biya très dynamique que l’on a vu aux obsèques d’Omar Bongo. On a pu ainsi remarquer que contrairement à ses habitudes, il s’est impliqué sérieusement dès son arrivée à Libreville en rencontrant tour à tour Ali Ben et Pascaline Bongo, les deux les plus en vue de la course pour la succession, Jean Eyeghe Ndong, le premier ministre gabonais, Casimir Oyé Mba, le ministre gabonais du pétrole, deux conseillers de Nicolas Sarkozy, et même ses homologues François Bozizé de la Centrafrique et Idriss Deby Itno du Tchad. Les personnes qui connaissent le mieux le chef de l’état camerounais affirment que cet engagement n’est pas une feinte de sa part. Et au-delà de l’intérêt communautaire, Biya a tout intérêt à ce que la transition se passe en douceur chez son voisin. Avec les questions d’insécurité au golf de guinée ; la situation toujours précaire au Tchad et en Centrafrique, l’ouverture d’un pôle d’insécurité au Gabon renfermerait le Cameroun au c ur d’une poudrière peu enviable, et surtout ferais perdre au Cameroun son premier consommateur de vivres frais.
Les autres chefs d’Etat ont aussi une réelle attention portée à la transition au Gabon. Avec le décès de Bongo la guinée équatoriale risque fort bien de se retrouver en minorité, et une instabilité au Gabon ne serait pas pour servir Obiang Nguéma dont le Gabon est une réelle couverture géostratégique. François Bozize a perdu avec Omar Bongo son unique vrai soutient dans la sous région. Cette préoccupation est tellement marquante qu’on l’aurait d’après le blog d’information centrafricain Centrafrique-presse vu en train de mener un activisme profond lors des obsèques du président gabonais.


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Lutte contre le sida: la CEMAC s’implique dans le jeu

Le mois dernier s’est tenue à Yaoundé la deuxième édition du forum régional des jeunes de la zone CEMAC

D’après des rapports de l’ONU SIDA rendus publics en 2007, le VIH infecte plus de 6.800 personnes et plus de 5.700 personnes meurent du sida, essentiellement du fait de la difficulté d’accès réel aux services de prévention et de traitement de l’infection à la maladie. D’après des données fiables l’Afrique subsaharienne serait la région la plus touchée et le Sida y serait une des causes de mortalité. En 2007 on a estimé à 2,1 millions le nombre de personnes mortes de Sida dans le monde. 76% d’entre eux sont en Afrique subsaharienne. Au Cameroun, au Tchad et en RCA ce taux de prévalence serait respectivement de 55%, 3,3%, 6,2%. Mais toujours d’après la même source, un changement progressif de comportements est de plus en plus observé chez les jeunes. Les efforts de prévention semblent avoir entraîné des modifications d’attitudes dans diverses circonstances. Toutefois l’Afrique Centrale à travers ses jeunes vit un problème de sous information du au manque d’éducation sexuelle en famille et aux pratiques socio culturelles qui ont contribué à favoriser la propagation chez les jeunes filles.

C’est pour faire face à cette situation que les pays membres de la Communauté des Etats Membres d’Afrique Centrale (CEMAC), ont à travers l’OCEAC proposé une riposte dans la lutte contre le sida. Ainsi en partenariat avec la banque allemande de développement, il a été mis sur pied un projet de prévention du VIH/Sida qui cible les jeunes âgées de 15 à 24 ans. La première phase qui s’est étalé de 2008 à 2006 avait connu la participation de trois pays dont le Cameroun le Tchad et la RCA. Le projet dans sa vision de développement d’approches régionales en vue d’apporter une réponse au Sida a entrepris à travers les associations de marketing social et autres partenaires la mise en place d’une stratégie sous régionale appelée Forum Régional des Jeunes de la zone CEMAC en lutte contre le Sida :(le FREJES), qui est fondé sur un développement progressif dans les pays couvert, d’un paquet minimum d’activités pouvant permettre aux jeunes de s’impliquer de manière active et singulière dans la politique de réponse au virus.

Ce paquet minimum que l’on a souvent expérimenté à travers le vocable 100%jeunes, 100% réglo renferme des activités qui reposent sur
A l’occasion du premier FREJES qui s’était tenu en décembre 2007 à Bangui, le thème central était jeunes réglos et innovation dans la lutte contre le sida. Les deuxièmes assises qui se sont tenues à Yaoundé étaient focalisées sur le thème comment gérer les piliers du FREJES et atteindre des résultats probants dans la sensibilisation et l’encadrement des jeunes pour des comportement plus responsables face aux IST-VIH-SIDA ?, l’objectif général étant de permettre à tous les acteurs de la zone CEMAC la gestion des 5piliers et de ses diverses composantes. D’autres objectifs ont eux aussi sous-tendu ces assises à sa voir: évaluer le niveau de mise en application des recommandation des dernières assises, la mise en route d’une politique d’uniformisation des messages de prévention contre le sida, la promotion par l’excellence de la riposte des jeunes face au VIH par des prix annuels CEMAC, le partage des expériences des pays de la sous région et bien d’autres.
Les participants ont été satisfaits la plupart des résultats recherché ont été atteint. Enfin, de nouveaux pays ont été introduits à l’instar du Congo du Gabon et de la Guinée Equatoriale


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Transport: les plaques d’immatriculation cemac exigibles dès lundi 23 février

C’est la substance d’un communiqué du préfet du mfoundi

Le communiqué signé le 18 février 2009 par joseph Beti Assomo le préfet du département du Mfoundi dans la région du centre Cameroun, invite les automobilistes de sa zone de compétence à se conformer aux exigences communautaires notamment en ce qui concerne la campagne de vulgarisation des plaques Cemac (communauté monétaire d’Afrique centrale).
Lancée depuis octobre 2003, cette opération avait pour but d’amener tous les pays membres de la Cemac, à adopter ces plaques d’immatriculation minéralogique. Depuis cette date, le Cameroun était l’un des rares pays de la sous région qui ne s’était pas encore conformé à cette exigence communautaire. Les automobilistes du pays de Paul Biya, motivés par l’impunité la passivité et le laxisme de certaines autorités n’ont jamais été obligés de se conformer aux exigences de la communauté.

Le préfet du département du Mfoundi vient donc de lancer une opération coup de point qui vise à terme à ramener l’ordre dans ce secteur. Surtout dans ce département dont fait partie la ville de Yaoundé la capitale politique du Cameroun. Pour lui, les automobilistes ont jusqu’au 24 février 2009, pour se conformer à cette exigence. Les forces de l’ordre et les autorités administratives du département du Mfoundi devront d’ailleurs veiller à la stricte application de cette mesure. Le préfet rappelle à cet que les automobilistes qui ne se conformeront pas à cette norme, verront leurs véhicules mis en fourrière et seront frappés d’autres amendes.

Immaticulation camerounaise
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Selon les spécialistes, les plaques minéralogiques Cemac ont plusieurs avantages notamment, la sécurité des véhicules. Elles assurent aussi aux véhicules une bonne visibilité lors des conduites nocturnes et peuvent à cet effet limiter le nombre des accidents de nuit. Les plaques Cemac sont aussi bénéfiques car elles assurent la sécurité des véhicules en cas de vol ou de trafic transfrontalier .Selon le ministère des transports du Cameroun, ces plaques disposent d’un hologramme, d’un logo de la Cemac et du sigle international de la république du Cameroun (cmr).En outre, elles s’accompagnent d’une vignette qu’il faudrait coller au niveau du pare brise du véhicule

La décision du préfet du Mfoundi intervient quelques mois après celle du ministre des transports Gounouko Haounaye qui interdisait la circulation sur le territoire camerounais des véhicules avec volant à droite qui n’étaient pas conformes au mode de circulation en vigueur au cameroun. Notamment la conduite avec volant à gauche .Des mesures courageuses prises dans un pays où le laxisme, l’inertie et l’impunité ont encore pignon sur rue et dament le pion à la légalité.

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Cemac: un éventuel changement à la tête de la Beac

Ce sujet et bien d’autres seront abordés lors du sommet de la CEMAC qui s’est ouvert à Libreville au Gabon

Ce sommet extraordinaire qui enregistre la participation des présidents Omar Bongo Ondimba du Gabon, Paul Biya du Cameroun, Denis Sassou NGuesso du Congo, Téodoro Obiang Nguema de la Guinée Equatoriale, François Bozize de la Centrafrique et président en exercice de l’Institution ainsi que le premier ministre du Tchad, Youssouf Saleh Abbas évoquera la crise financière internationale et les moyens pour y faire face. La rencontre de la capitale gabonaise devrait servir de rampe de lancement pour une réponse concertée de la sous-région d’Afrique Centrale à cette crise financière, née aux Etats-Unis, et qui bouleverse déjà les économies de la sous région. Il sera également question, selon des sources de la CEMAC à Bangui du Programme économique régionale (PER) et la réforme de la CEMAC.
A l’approche du sommet, le chef de l’Etat gabonais Omar Bongo Ondimba, a reçu en audience le 27 janvier dernier à Libreville le ministre congolais en charge des Transports, Emile Ouossou, pour faire le point sur l’avancement de la mise en place de la compagnie aérienne sous régionale «Air Cemac». Initié en 2001, ce projet qui tarde à se mettre en place attend des actes concrets et devrait figurer en bonne place dans l’agenda du sommet des chefs d’Etats de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).
Le vol inaugural de la compagnie aérienne communautaire était prévu pour mars 2008, mais pourrait encore être retardé en raison de la dégradation de la conjoncture économique mondiale, qui a affecté le marché sous régional, et du climat tendu des transports aériens en Afrique.
Le dernier sommet de la CEMAC, en juin dernier à Yaoundé, avait donné mandat à la commission en charge du dossier de négocier avec les compagnies existantes dans les pays membres des modalités de mise en place d’un système transitoire de desserte et de capital.

La commission de la CEMAC travaille à Bangui sur ce dossier. Nous les ministres, avons été priés d’assister à ce débat pour apporter des lumières sur certains points, a rapporté le ministre congolais des Transports, Emile Ouossou. Le projet est en place depuis 2001 et la réunion du 30 janvier attend des actes de décisions pour mettre en place la compagnie, a-t-il ajouté.

La tenue de ce Sommet extraordinaire a été, au départ, suggérée par le président Joseph Kabila Kabangué de la RDC, compte tenu de l’instabilité sociopolitique qui persiste dans son pays. Autre enjeu de la rencontre, la réforme de l’institution sous-régionale, à travers, notamment, les 10 propositions présentées, en son temps, par le chef de l’Etat centrafricain, François Bozizé, alors président en exercice de la CEMAC. Ainsi que l’instauration d’une commission de paix, de sécurité et de défense communautaire, et la création d’un Etat- major, forces CEMAC en vue de consolider la paix dans la région, et enfin l’examen de la situation économique de la sous-région à l’épreuve de la crise financière internationale. Il serait surtout question à Libreville, pour le président gabonais de proposer un autre nom pour remplacer Phillibert Andzembe, à la tête de la banque centrale depuis juillet 2007. Il est accusé selon des sources proches de la Beac d’avoir effectué des placements spéculatifs qui auraient fait perdre à la banque 327 milliards de Fcfa

Carte des pays membres
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