Cameroun : les frais d’inscription au CEP et au concours d’entrée en 6è passent de 3500 à 6000 FCFA

A compter du 1er janvier 2023, chaque candidat aux différents examens relevant de l’Education de base va débourser presque le double de l’ancien montant.

Désormais, au lieu de 3 500 FCFA, le candidat au Certificat d’études primaires (CEP), au First School Leaving Certificate, au Concours d’entrée en 6è ou au Common Entrance Examination chaque candidat va débourser 6000 FCFA pour s’inscrire. Selon une note du ministère de l’Education de base, sous-direction de l’organisation des examens et concours adressé aux délégués régionaux, délégués départementaux, délégués d’arrondissements et directeurs d’établissements scolaire, ces frais augmentent en raison de la loi de finances pour l’exercice 2023.

Cette loi promulguée par le président Paul Biya le 27 décembre 2022 fixe l’augmentation des frais du timbre fiscal de 1000 FCFA  à 1 500 FCFA. Cette augmentation impacte ainsi sur l’ensemble des pièces à fournir dans le processus d’inscription aux différents examens et concours. La note du ministère ci-dessous précise ainsi les nouvelles modalités de collecte, de conservation et de gestion des frais d’inscription.

Cameroun-Extrême-Nord: le Certificat d’études primaires de 43 000 élèves en péril

Ils n’ont pas d’acte de naissance. Document essentiel pour la composition des dossiers pour ce premier examen.

La région de l’Extrême-Nord enregistre le taux le plus bas d’enregistrement des naissances au Cameroun (42%). Ces chiffres datant de 2014, sont du Fonds des Nations Unie pour l’enfance (Unicef). L’absence de ce document qui marque l’existence d’un être humain, selon le Bureau national de l’état civil (Bunec) a recalé 18 000 enfants, en classe de Cours moyen 2 (Cm2). Ils n’ont pas pu passer le Certificat d’études primaires (Cep) l’année dernière.

L’acte de naissance étant une pièce essentielle pour la constitution du dossier à ce premier examen officiel. Pour cette année scolaire 2018-2019, d’autres recalés s’annoncent. En effet, sur les 400 000 enfants n’ayant pas d’acte de naissance dans cette région, 43 000 sont en classe Cm2. Les épreuves écrites et orales du Cep se déroulent du 11 au 12 juin prochain sur l’étendue du territoire national.

D’après les chiffres de l’Unicef, les régions du Sud-Ouest et de l’Est sont également frappées par ce phénomène. En effet, d’après les études de l’organisme onusien, chaque année, environ 1/3 d’enfants ne sont pas enregistrés à la naissance. En 2014, seulement 66% de naissances ont été enregistrées au Cameroun. Une situation généralement plus accrue dans les zones rurales: 48% contre 81% dans les zones urbaines.

Un phénomène qui inquiète plusieurs membres de la société civile. Les pesanteurs culturelles, la pauvreté ambiante, l’insécurité, l’analphabétisme, le manque d’infrastructures sont quelques causes du manque d’enregistrement des naissances au Cameroun. Selon le Bunec, sur les 8 centres d’état civil existant à Bétaré-Oya dans la région de l’Est, seuls deux sont fonctionnels. Ainsi, sur les 2800 centres d’état civils secondaires que comptent le Cameroun, moins de 113 fonctionnent. En plus, on note un manque de personnels. Autant de faits qui maintiennent le phénomène d’enfant «apatride» dans ces zones.

La convention relative aux droits de l’enfant (Cde) ratifiée par le Cameroun et entrée en vigueur au pays le 10 février 1993 édicte que l’enfant doit être enregistré aussitôt à sa naissance. L’état des lieux de l’enregistrement des naissances a été repassé en revue le 21 février dernier par des experts lors d’un atelier de formation à l’attention des journalistes à Yaoundé.

L’armée camerounaise en quête de 1800 nouveaux commandos

Le recrutement de ces commandos se déroulera du 07 janvier au 16 février 2017. Les candidats doivent être de nationalité camerounaise et âgés de 23 ans au maximum

L’armée camerounaise va procéder par voie de concours à un recrutement de 1800 commandos destinés aux unités spéciales, notamment le Bataillon d’intervention rapide (BIR) qui est à l’avant-garde de la guerre contre la secte terroriste nigériane Boko Haram dans l’Extrême-nord et la lutte contre le grand banditisme dans la partie septentrionale du pays, a-t-on appris mardi, 04 octobre 2016, auprès du ministère de la Défense (Mindef).

Ce recrutement aura lieu du 7 janvier au 16 février 2017 dans les chefs-lieux des régions d’origine des candidats, qui doivent être de nationalité camerounaise et âgés de 18 ans au minimum au 1er janvier 2017 et de 23 ans au maximum au 31 décembre 2017.

Par ailleurs, le diplôme requis est le Certificat d’études primaires (CEP), ce qui laisse croire que l’opération donne beaucoup de chance aux jeunes Camerounais «aptes physiquement» à intégrer les rangs de l’armée nationale.

Le lancement de cette opération de recrutement rentre dans le cadre du programme de renforcement et de rajeunissement des effectifs au sein des forces nationales de défense et de sécurité, qui, au cours de cinq dernières années, ont déjà procédé au recrutement de plus de 10 000 policiers, gendarmes et militaires.

Avec la situation sécuritaire que connaît le Cameroun marqué par des attaques terroristes de Boko Haram, plusieurs éléments ont été déployés au front, d’où la nécessité de renforcer des effectifs «pour que les autres localités du pays n’en souffrent pas», explique-t-on au Mindef.

D’importantes victoires du BIR face à Boko Haram et contre les «coupeurs de route», du nom de ces redoutables malfrats qui opéraient notamment dans la partie septentrionale du pays, sont quasi unanimement reconnues par les Camerounais, d’où la popularité réelle de cette unité spéciale des forces nationales de défense parmi la population.


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Education de base: 3688 candidats de plus vont prendre part aux examens officiels 2009 au Cameroun

Il s’agit des postulants au Cep, au Fslc et au concours d’entrée en 6ème

Le ministère de l’Education de base vient de rendre public le nombre de candidats qui vont prendre part, à partir du 22 mai prochain aux examens officiels. Cette année comme chaque année, d’ailleurs, le nombre de candidats aux examens officiels de l’enseignement de base a augmenté de façon exponentielle. Ainsi, contrairement à l’année 2008 où l’on enregistrait 386 348 candidats, 390.036 candidats sont inscrits cette année. Soit une augmentation de 3688 candidats au Cep, au Fslc et au concours d’entrée en 6ème.

Ces chiffres qui ont été rendus publics au cours de la réunion de concertation des responsables de services centraux et déconcentrés du ministère de l’Education de base n’ont pas manqué d’attirer la satisfaction des personnes présentes. Des chiffres qui montrent tant l’intérêt grandissant de la population camerounaise pour la scolarisation que l’état de la population camerounaise qui va croissante au fil des années, soutient un responsable du ministère de l’Education de base. Cette réunion au ministère de l’Education de base entre les services centraux et déconcentrés avait pour objectif d’évaluer, tout d’abord, le processus de préparation aux examens et aux concours de la session 2009 sur le triple plan pédagogique. Egalement, de faire le point sur le niveau de couverture des programmes au terme des deux premiers trimestres de l’année en cours. Il en ressort que la couverture des programmes a atteint un taux avoisinant les 80%. Avec notamment des zones comme l’Adamaoua où elle n’est pas allée au-delà de 65% pour le sous-système francophone et 70 % pour le sous-système anglophone. Des chiffres qui ne manquent pas d’attirer quelques contentements de la part de certains responsables.

Cette réunion a également permis d’évaluer le niveau d’exécution du budget au premier trimestre de l’année en cours. Il convient de noter ici qu’au cours du premier trimestre 2009, tout s’est bien passé dans les délégations régionales, en dehors de quelques délégations qui ont connu des difficultés dans le décaissement. C’est le cas de l’Adamaoua. D’autres problèmes ont été soulevés, notamment celui en rapport avec l’utilisation des faux timbres fiscaux dans la Sanaga maritime, le refus d’inscription des élèves aux examens par certains parents dans l’Adamaoua, l’absence des actes de naissance pour des élèves de l’Adamaoua et du Sud-Ouest, ainsi que la présence des Enieg privées ne respectant pas la règlementation en vigueur. Loi relative à l’entrée dans une Enieg privée.

Le nombre de candidat est déjà connu et les listes sont déjà disponibles. Reste maintenant que les élèves se préparent minutieusement à l’échéance du 22 mai 2009.

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