Affaires : le centre d’innovation JFN s’installe à Yaoundé

Ce bureau servira de représentation pour les régions du Centre, du Sud, de l’Est, de l’Extrême-Nord, le Nord et de l’Adamaoua.

Deux ans après son installation à Douala, JFN ouvre un centre à Yaoundé. La cérémonie d’inauguration de ce centre a eu lieu le 14 septembre 2022.

« Nous délivrerons des programmes de formation professionnelle certifiants, qui permettront aux apprenants d’acquérir des métiers. Nous accompagnerons de manière holistique les porteurs d’idées de projets, les start- uppers, les entrepreneurs débutants et confirmés à créer et développer des entreprises à fort impact qui génèrent de la valeur ajoutée, qui cumulent de la richesse et des emplois récents », a expliqué Alphonse Nafack, président fondateur du JNF Group.

JNF offre en effet, une formation professionnelle suivie d’une certification à un métier ; l’accompagnement à l’entrepreneuriat couronnée par une certification et une création d’entreprise, le financement sanctionné par une aide à la levée de fonds et le conseil et le suivi sanctionné par un emploi décent dans une entreprise à fort potentiel.

Cameroun : l’aéroport de Nsimalen obtient un certificat

La cérémonie de présentation officielle de ce certificat a eu lieu hier 12 juillet 2022.

Cette certification permet à l’aéroport de bénéficier de la confiance de toutes les compagnies aériennes du monde. Sachant que la certification approuve la conformité d’un aéroport sur les dispositions légales et réglementaires, l’exploitation technique, la norme des infrastructures, des équipements et services d’aérodrome.

« Un certificat de classe A qui vous est délivré veut tout simplement dire que toutes les mesures de sûreté et de sécurité sont remplies dans votre aéroport. Un aéroport international de classe A veut dire tout simplement que, toutes les compagnies qui étaient réfractaires à la desserte Cameroun, sont désormais rassurées. Toutes les conditions sont réunies pour qu’elles arrivent en grand nombre. Ce sont des opportunités qui se présentent pour ces opérateurs économiques, ces transporteurs et toutes ces compagnies », s’est réjoui le membre du gouvernement. Après Nsimalen, a-t-il indiqué, l’objectif est de certifier les autres aéroports internationaux (Douala, Garoua et Maroua).

D’après Thomas Owona Assoumou, le directeur général d’Aéroports du Cameroun (ADC), l’entreprise publique en charge de l’exploitation des aéroports dans le pays, le certificat d’aérodrome de classe A délivré à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen a une validité de deux ans.

Mais il peut être suspendu ou retiré à tout moment si la société ADC ne se conforme pas aux dispositions légales et réglementaires pour l’exploitation technique de cet aéroport. Afin de conserver cette certification, il est prévu la mise en œuvre d’un plan de surveillance continue de la conformité aux spécifications et des audits de surveillance.

Le processus de certification a débuté en 2016 à Accra au Ghana alors que les pays de la zone Afrique de l’Ouest et du Centre étaient en conclave dans le cadre de l’Organisation de l’aviation civile internationale qui coiffe tout le secteur de l’aéronautique. L’aboutissement de ce travail de longue haleine a mobilisé un important groupe de travail constitué de l’ASECNA, ADC et bien d’autres experts ce qui a coûté des moyens colossaux en argent et en temps.

Sécurité aérienne : Yaoundé-Nsimalen vers un processus de certification

C’est à l’ouverture de l’atelier de renforcement des capacités des personnels en charge de l’aviation civile que l’annonce a été faite lundi 03 décembre à Yaoundé.

L’atelier ouvert lundi à Yaoundé par le ministre des Transports, Jean Ernest M. Ngalle Bibehe, s’inscrit dans ce cadre. Les travaux qui regroupent les personnels de transport en charge de l’aviation civile ont pour objectifs se doter les intervenants de capacité dans la conduite des enquêtes techniques, des connaissances relatives aux normes et pratiques dans l’investigation sur les accidents d’aéronefs. Les participants seront également édifiés sur la mise en place d’un système national indépendant d’investigation sur les accidents d’aéronefs, entre autres.

Au cours des travaux de deux jours, les participants seront formés sur la certification des aérodromes et la conduite des enquêtes techniques d’accidents et d’incidents graves d’aéronefs. « L’organisation internationale de l’aviation civile a fait des prescriptions à tous les États membres, leur demandant de certifier les aérodromes et de mettre sur pied un mécanisme fiable pour la conduite des enquêtes d’aviation civile. Il est urgent pour nous de suivre le pas. L’accent sera mis sur la certification des aérodromes », a expliqué le Chef de la division de l’aviation civile au MINT, Myspa Martiale Samnick.

Concernant la certification des aéroports internationaux, le ministre Jean Ernest M. Ngalle Bibehe a mis sur pied un comité chargé d’accompagner les Aéroports du Cameroun (Adc) en vue de la mise aux normes de l’aéroport de Nsimalen.

Le Cameroun représenté à une séance de Certification des aéroports dans la région

Seuls 7% des aérodromes répondent aux normes de sécurité dans huit pays d’Afrique de l’Ouest et centrale, a fait savoir l’Oaci à la rencontre ouverte à Lomé le 31 octobre 2016

Seuls 7% des aérodromes répondent aux normes de sécurité dans huit pays d’Afrique de l’Ouest et centrale, a fait savoir l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci) pour l’Afrique occidentale et centrale (Wacaf), lors d’une séance de certification des aéroports dans la région, qui se déroule du 31 octobre au 4 novembre à Lomé.

Des représentants de l’aviation civile du Burkina Faso, du Cameroun, de Côte d’Ivoire, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, du Mali et de Gambie sont réunis à Lomé pour faire avancer le Plan régional en s’inspirant des exemples du Togo, du Ghana, de Mauritanie et du Cap vert qui eux sont aux normes.

La rencontre de Lomé permettra aux participants de se familiariser avec les procédures développées mises en uvre par les Etats qui ont certifié leurs aérodromes et de réduire le taux d’accidents aériens dans les huit pays participants.

Le choix du Togo pour abriter cette séance résulte du fait que c’est l’un des pays qui ont certifié au moins un de leurs aérodromes internationaux, selon les organisateurs.

A cet effet, le Togo partagera au cours des travaux, son expérience avec d’autres pays. « Quand on connaît l’importance de la sûreté et de la sécurité aériennes, la certification d’un aérodrome devient une exigence », a relevé Colonel Dokissime Gnama Latta, directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) du Togo.

« L’Afrique représente 4% des trafics aériens mais 35% des accidents, ce qui est trop. Il faut réduire ces accidents. Dans l’espace Cedeao, le Togo est le premier des 3 pays qui ont certifié leur aérodrome. Il faut absolument que nous nous mettions ensemble et que le Togo puisse partager ses expériences », a-t-il poursuivi.

Pour l’expert régional aérodrome, Mèhèza Manzi, « l’important est d’abord sécuritaire. Lorsque nous parlons de la certification, nous faisons allusion réellement aux questions de sécurité. Et la certification vise à assurer que nos aéroports soient construits et exploités conformément aux standards internationaux ».


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Cacao camerounais: l’enjeu de la certification

Face à des chocolatiers et autres clients, de plus en plus regardants sur les conditions de production de cette matière première, les producteurs doivent tirer le meilleur parti de leur activité

Les perspectives mondiales de la filière cacao sont prometteuses, si l’on se fie aux statistiques disponibles au ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). En 2020, explique Henri Eyebe Ayissi, le chef de ce département ministériel, la demande mondiale accusera un déficit d’un million de tonnes en partie à cause du vieillissement du verger et de la difficulté d’étendre les surfaces cultivables dans plusieurs pays producteurs de cacao. Les « disponibilités foncières du Cameroun », qui représentent un important atout dans cette perspective, devraient être saisies par les investisseurs et les agriculteurs locaux, indique le ministre de l’Agriculture.

Le Cameroun, selon les statistiques de l’Office national du cacao et du café (ONCC), a produit 270 000 tonnes de cacao au cours de la campagne 2015/2016. En 2020, le pays envisage d’atteindre 600 000 tonnes par an.

© euractiv.com

Produire, mais pas seulement

D’après les explications de Lionel Soulard, directeur général de Cargill pour l’Afrique, les chocolatiers et autres clients des firmes qui exportent le cacao sont de plus en plus regardants aujourd’hui sur le respect d’un certain nombre de normes dans la chaîne de production de cette matière première: la provenance du produit, les conditions dans lesquelles les fèves ont été produites. Ils cherchent aussi à savoir si le paysan tire le juste revenu de son activité, a-t-il souligné. « C’est une tendance générale », indique le DG de Cargill pour l’Afrique. Pour la durabilité de la filière au Cameroun, l’adoption de bonnes pratiques liées à la culture du cacao apparaît donc comme un impératif, d’où les programmes de certifications.

« La qualité sur le marché international est l’objet de cote (bonus financier) quand les exigences sont satisfaites et dépassées ou de décote (malus financier) quand lesdites exigences ne sont pas satisfaites », indique-t-on à Telcar Cocoa Ltd, principal exportateur de cacao au Cameroun avec Cargill. La cérémonie de remise des primes à plus de 6000 producteurs le 07 septembre à Obala, pour un montant de près d’un milliard de F CFA, « peut à cet égard s’apprécier à un double niveau. Primo, les exigences des acheteurs ont été satisfaites, générant un surplus de revenus que, dans un souci d’équité, Telcar souhaite partager avec les géniteurs de cette plus value. Secundo, le programme « Cargill Cocoa Promise » poursuit effectivement et efficacement ses objectifs, à savoir certifier des milliers de producteurs réunis au sein des coopératives ».

D’après le Minader, 600 000 familles vivent de la culture du cacao au Cameroun. Cargill et Telcar Cocoa Ltd comptent toucher 10 000 nouveaux producteurs camerounais dans le programme de certification l’année prochaine, ce qui portera le nombre d’agriculteurs certifiés en fin 2017 à 30 000.

En compte d’Ivoire, où le programme « Cargill Cocoa Promise » a été testé pour la première fois en 2012, ils sont déjà 85 000. Le Ghana et l’Indonésie devraient aussi y prendre part en 2016/2017.

« Comme on ne peut pas toucher les gens individuellement, on travaille avec les coopératives », informe Lionel Soulard.

© foodbev.com

Cacao de qualité au meilleur prix

L’inorganisation de la filière est un problème soulevé par le maire d’Obala, Simon Pierre Ediba, lors d’une cérémonie organisée dans sa ville le 07 septembre. Obala, commune du département de la Lékié dans le Centre, vit essentiellement de la culture du cacao, avec un verger de 16 000 hectares, 11 000 cacaoculteurs pour une production annuelle oscillant entre 7 000 et 8 000 tonnes. Parmi les problèmes de la commune, figurent, entre autres: « l’enclavement, les ventes irrégulières et le manque d’organisation des coopératives ».

Le Minader encourage les producteurs à se mettre en sociétés coopératives « conformes » à l’Acte uniforme Ohada pour tirer le meilleur bénéfice des facilités offertes sous ce régime par l’Etat et d’autres institutions.

Telcar Cocoa Ltd, négociant local de la multinationale Cargill, a lancé en mars 2016 au Cameroun « l’Académie des coopératives de producteurs de cacao », avec pour objectif de former et professionnaliser « 908 délégués issus de 227 coopératives de producteurs de cacao, afin de transformer leurs organisations en entreprises viables, durables et profitables ».

Une agricultrice reçoit un certificat prouvant la certification de son cacao au cours d’une cérémonie organisée par Telcar Cocoa Ltd et Cargill, le 07 septembre 2016 à Obala (dans la région du Centre-Cameroun) © Journalducameroun.com

Les deux structures encadrent, appuient et renforcent les coopératives en crédits de campagne, intrants et divers produits, en plus d’autres actions sociales comme: la remise de bourses d’études à des jeunes défavorisés dans certaines communautés; l’octroi de machines à écraser certains produits comme le manioc à des femmes; la construction de forages dans des communautés. A ce jour, 11 communautés en ont officiellement déjà bénéficié .

En plus de la constitution en coopératives – pour mieux défendre leurs intérêts – le président de la société coopérative des producteurs de cacao d’Eséka (commune située dans la région du Centre), M. Baleba Emmanuel Nola, conseille aux cacaoculteurs d’aller vers la certification. Cela permet, explique-t-il, d’avoir « un cacao de qualité, vendu au meilleur prix ». La certification restaure aussi auprès du producteur « sa respectabilité et son honorabilité », souligne-t-il.

Cameroun: des producteurs de cacao reçoivent un milliard de F CFA de primes

Des agriculteurs, partenaires de Telcar Cocoa Ltd et Cargill, ont été récompensés mercredi à Obala, dans la région du Centre, à l’issue de la campagne cacaoyère 2015/2016

Telcar Cocoa Ltd et son partenaire Cargill ont « redistribué » des primes de près d’un milliard de F CFA (958 056 000 F CFA dans le détail) à plus de 6 000 producteurs de cacao mercredi, 07 septembre 2016, à Obala, commune du département de la Lékié, dans la région du Centre.

Lesdites primes – accordées à des cacaoculteurs dont les produits ont été certifiés au cours de la campagne 2015/2016 – ont été remises au cours d’une cérémonie solennelle organisée pour la circonstance et présidée par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Henri Eyebe Ayissi. Le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana; le secrétaire général du ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpemeesa) et le gouverneur de la région du Centre étaient aussi présents à l’événement; lequel a aussi rassemblé à la Place des fêtes d’Obala: les élites religieuses, traditionnelles et administratives du département de la Lékié, l’un des principaux bassins de production du Cameroun.

A l’occasion, 11 000 producteurs – qui ont adhéré au programme Cargill Cocoa Promise – issus des différents bassins de production (Sud-Ouest, Sud, Littoral, Centre), ont aussi reçu des certificats.

A travers cette initiative, Telcar Cocoa Ltd et Cargill entendent oeuvrer à la durabilité de la filière en accompagnant les cacaoculteurs pour leur permettre de tirer le juste revenu de leur travail.

Tercal Cocoa Ltd, négociant local de la multinationale Cargill (une entreprise américaine spécialisée dans le négoce de matières premières), est le premier exportateur de cacao du Cameroun. L’entreprise que dirige Kate Kanyi-Tometi Fotso indique avoir commercialisé près de 30% du volume des fèves produites au cours de la campagne 2015/2016.

La Place des fêtes d’Obala (département de la Lékié, région du Centre) a accueilli la cérémonie de paiement des primes à 6000 cacaoculteurs le 07 septembre 2016© Journalducameroun.com

La remise des primes aux producteurs de cacao certifié a débuté en 2014 à Muyuka, dans la région du Sud-Ouest, avec 500 producteurs. L’année suivante, à Kumba, dans la même région, 5 000 producteurs recevaient de nouveau des primes, pour une enveloppe de 400 millions de F CFA. En 2016, elle a atteint près d’un milliard de F CFA.

« L’année prochaine, je vous donnerai rendez-vous [aux producteurs certifiés; Ndlr] au Cameroun non pas pour un milliard mais pour deux milliards de primes », a promis le directeur général de Cargill pour la région Afrique, Lionel Soulard, mercredi à Obala devant le Minader et des milliers de cacaoculteurs.

© Journalducameroun.com

Les producteurs certifiés au Cameroun – déjà au nombre de 21 888 – obtiennent leur certificat après avoir participé à plusieurs programmes dont les « Champs paysan école », où ils sont formés aux bonnes pratiques culturales dans le domaine.

« Je suis folle de joie. Je ne sais pas encore ce que je vais faire avec cet argent », a confié à Journalducameroun.com Mme Wete Marie Louise, une agricultrice qui s’est vue remettre une prime de 223 000 F CFA merdredi à Obala, un an après avoir adhéré au programme de certification de Telcar Cocoa Ltd et Cargill.

D’après des informations recueillies auprès de responsables des deux structures, de nouveaux producteurs, au nombre de 10 000, ont été enrôlés dans le programme pour la campagne 2016/2017. A la fin de l’année prochaine, le nombre de cacacoculteurs certifiés au Cameroun devrait s’élever à 31 888.

La qualité de «dirigeant responsable » refusée à Jean Paul Nana Sandjo

Le directeur général de la compagnie aérienne camerounaise, Camair-Co, qui avait sollicité cette certification auprès de la CCAA, s’est vu opposer une fin de non-recevoir

La qualité de «dirigeant responsable» a été refusée au directeur général de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co), Jean Paul Nana Sandjo, qui avait sollicité cette certification auprès de l’Autorité aéronautique civile nationale (CCAA), a-t-on appris de sources proches du dossier.

En réponse à sa sollicitation écrite datée du 7 juillet dernier, dans laquelle il faisait part de sa disponibilité à passer l’interview dans le cadre du processus d’acceptation de cette aptitude, il se voit opposer une fin de non-recevoir par la directrice générale de ladite Autorité, Paule Assoumou Koki.

«Je suis au regret de vous informer que votre candidature à cette fonction n’est pas acceptable du fait que vous avez fait office de dirigeant responsable pendant plus de 2 ans, mais la performance de sécurité de votre compagnie est restée préoccupante avec de nombreuses constatations d’audits de supervision de sécurité encore ouvertes, démontrant un encadrement insuffisant de la compagnie sur le plan technique», peut-on lire dans cette réplique que APA a pu consulter.

Pour la patronne de la CCAA, un grand nombre des infractions constatées portent sur des points directement attribuables au dirigeant responsable.

Par ailleurs, poursuit-elle, le curriculum de Jean Paul Nana Sandjo montre qu’il n’a «pas suivi de sensibilisation relative à cette responsabilité comme l’Autorité aéronautique l’avait sollicité».

Le dirigeant responsable n’étant pas nécessairement le directeur général, Paule Assoumou Koki demande toutefois au directeur général de la compagnie aérienne nationale de lui proposer une autre candidature au poste «qui soit acceptable pour la CCAA», selon les directives qui lui avaient été transmises par le passé.

Selon le vocabulaire de l’aviation, le terme «dirigeant responsable» signifie le directeur général, le président, le président-directeur général de l’organisme exploitant qui, en vertu de sa position, a la responsabilité globale de la gestion d’un organisme.

Ledit dirigeant a ainsi la responsabilité globale du système qualité de l’entreprise sur les plans de la fréquence, de la forme et de la structure des revues de direction.

En termes de formation scolaire, académique et professionnelle, le curriculum vitae officiel de Jean Paul Nana Sandjo indique qu’il a suivi des formations d’électromécanicien (entretien avions, 1979-1982), et est titulaire d’un brevet de pilote privé obtenu à l’Ecole de pilotage de Meaux Esbly en France (1982-1984).

Jean Paul Nana Sandjo, photo d’illustration
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La Camair-Co certifiée IOSA (directeur général)

Une cérémonie a été organisée à cet effet jeudi à Yaoundé en présence du ministre camerounais des Transport, Edgar Alain Mebe Ngo’o

La Compagnie nationale de transport aérien (Camair-Co) se félicite d’avoir obtenu la certification IOSA. Pour célébrer cet évènement, une cérémonie a eu lieu ce jeudi, 07 avril 2016 à Yaoundé sous la présidence du ministre camerounais des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o. Par cette certification, la Camair-Co se conforme aux normes internationales en vigueur dans le domaine des transports aériens. Notamment les règlementations OACI, FAA et JAA.

«Nous pouvons désormais bénéficier de toutes sortes d’accords aériens bilatéraux avec n’importe quelle compagnie aérienne dans le monde. Nous avons maintenant la possibilité de conduire nos passagers au-delà de Charles de Gaulles jusqu’à leur destination finale, sans autre formalité de police ou de réenregistrement de bagages. La correspondance étant assurée à Paris en zone internationale par la compagnie aérienne avec laquelle nous aurons passé un accord interligne sur le trajet concerné», a indiqué le directeur général de la Camair-co, Jean Paul Nana Sandjo.

La IATA Operational and Safety Audit (IOSA) est la première norme mondiale pour la vérification de la sécurité des procédures d’exploitation des transporteurs aériens. Créé en 2003 par l’Association du transport aérien international (IATA), ce programme est conçu pour évaluer la gestion de l’exploitation et les systèmes de contrôle des compagnies aériennes, pour une durée de deux ans.


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Vols inauguraux des avions MA 60: le décollage c’est samedi!

Conformément à un récent communiqué du ministre des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o, les avions de fabrication chinoise sillonneront le ciel camerounais samedi, 23 janvier 2016

Plus que quelques heures avant l’inauguration des avions de type MA60 appartenant à la compagnie aérienne camerounaise Camair-Co. La cérémonie y afférente, initialement prévue le 29 décembre dernier, se tient samedi, 23 janvier 2016.

Lesdits avions, de fabrication chinoise, quitteront l’aéroport de Douala où ils sont actuellement stationnés pour atterrir quelques minutes plus tard sur le tarmac de l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen. A leurs bords, des invités qui ont effectué le déplacement vers la capitale économique uniquement pour l’évènement.

Selon le ministre des Transports Edgard Alain Mebbe Ngo’o, les avions cités serviront à renforcer la flotte de la Camair-co ; à densifier et élargir la desserte de son réseau domestique et même régional. Mais pour y parvenir certains aéroports du pays doivent être réhabilités et modernisés.

« Les deux avions ont bel et bien reçu leur certification technique de la part des autorités et organismes compétents pour le faire. De plus les deux aéronefs et leurs pilotes ont subi es vols de contrôle qui ont été jugés concluants », a-t-il déclaré dans une interview publiée dans le quotidien national édition du vendredi, 22 janvier 2016.

Un avion appartenant à la Camair-Co en plein décollage.
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Marché camerounais: 720 promoteurs veulent certifier leurs produits

120 producteurs locaux et 600 importateurs ont déjà été enregistrés à l’Agence des Normes et de la Qualité (Anor)

Anor compte déjà 720 candidatures de promoteurs (120 producteurs locaux et 600 importateurs) enregistrées pour la certification de leurs produits. C’est suite à la publication récente d’un communiqué dans lequel la direction générale de l’Agence invite «les producteurs et importateurs des produits soumis au respect des normes rendues d’application obligatoire au Cameroun à se rapprocher de ses services pour entamer les procédures de certification». La date limite était fixée au 29 mai.

Les promoteurs se sont déclarés dans divers secteurs. Côté des huiles végétales, par exemple, «quatre membres de l’Asroc se sont rapprochés de nous ainsi que deux autres producteurs locaux», indique le directeur de la Certification à l’Anor, Dr Jean-Blaise Mani.
Dans le secteur de l’importation, les candidatures comprennent des importations ponctuelles et des importations récurrentes de supermarchés.

L’explosion de plus de 3000 bouteilles de gaz à Yaoundé en novembre dernier a remis au goût du jour le respect de la norme NC 02: 2000-08, Rev.1 (2011) des bouteilles à gaz butane commercial. Les normes des fers à béton, en vigueur depuis 2007 et rendues d’application obligatoire, ne sont pas toujours respectées sur le marché local. Pourtant, la norme NC 236: 2007-07 indique que «la longueur nominale des barres de fer est de 12 mètres et les diamètres homologués de 6, 8, 10, et 12, sauf pour des commandes spécifiques à consommer en dehors du réseau de distribution national». Cependant, et d’après les observateurs, les fabricants locaux tout comme les importateurs ne respectent ni la longueur, ni le diamètre réglementaires, d’où la résistance approximative de ces fers.

L’Anor a annoncé que l’enlèvement des produits et autres marchandises sous douane au port de Douala sera désormais conditionné par la présentation d’un certificat de conformité délivré après des prélèvements effectués sur place.

«Les promoteurs doivent déposer un dossier en bonne et due forme. S’il s’agit d’une production locale, nous évaluons le système de production et le produit. A partir des résultats, nous verrons quelles sont les mesures correctives à prendre. La délivrance du certificat peut aller d’un temps relativement court à un temps relativement long», a expliqué le directeur de la Certification.


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