Cameroun, humeur: merci à Paul Biya!

Par Abdelaziz Mounde

C’est quand j’ai vu la pochette du Cd de l’hymne de la Can féminine, morceau d’entourloupes, d’esbroufes, enrobé du gombo de l’Opéra Garnier de Paris, sous la houlette de Roméo Dika, rythmeur des réseaux de la République, où la gracieuse Charlotte Dipanda, le virtuose Guy Nsangue sont plus des instruments que des ténors ;

Quand j’ai lu un communiqué de remerciement au président pour la construction de la Maison de la Culture Sawa dont il ignore où se trouve l’emplacement à Douala ; quand j’ai réécouté le numéro de mendjang de Charles Ndongo à Kribi ;

Quand j’entends les mercis de Tombi a Roko, à l’époux de Chantal Biya, aussi abondants que dans la chanson de Samy Diko, lors de la cérémonie de tirage au sort de la prochaine Can féminine de 23 milliards ramenés à 4, je me rends soudain compte que, comme moi, beaucoup de Camerounais ne le font pas assez.

Oui, il faut louer notre président. Au nom ! Sortir nos trompettes comme à Jericho, nos lachitas, instruments à vent des cours de Lamidos et du Sultan-roi des Bamoun, pour projeter au loin l’écho de sa grandeur, mieux de sa légendaire magnanimité. Ce Zamba en miniature, ce Nyinnyi en chair et en os, qui peut tout, fait tout, voit tout.

Avant nos prières, l’appel du muezzin et les salats du matin, les invocations du soir, dès qu’on a franchi la porte de l’église, à Lourdes, Nsimalen, Fatima ou Jerusalem, oublions le Mur des Lamentations, imaginons celui des Louanges à Pa’a Paul.

Avant le signe de croix, mettons-le au-dessus de la Sainte Trinité, exigeons pour lui que le Vatican adapte une version camerounaise de l’infaillibilité pontificale, comme Germaine Ebelle le faisait pour les chansons de Michael Jackson, ou le King pour Soul Makossa de Manu. Avant les génuflexions sur le tapis de prière au Mont de la Piété à Tsinga, au moment des circonvolutions à la Mecque.

Anonnons ses hauts faits avant la transe chez le Dr Tsala, les hallucinations chez T.B Joshua et dans les tribulations survoltées dans les travées des nouvelles églises cossues construites par ses collaborateurs.

Disons lui merci pour l’air que nous respirons avant les effets de la Cop 21. Disons lui « meksi », comme sur les marchés pour la nourriture du jour, les fleuves qui coulent, l’harmattan qui souffle sur Boko Haram, la mousson qui sifflote sur la canopée des arbres de la réserve du Dja. Disons lui merci pour la respiration sans appareil. Disons-le haut et fort !

Comme ce que les pieux disent de Dieu, tout ce que Paul Biya fait est bon. Il n’y a pas d’eau. C’est bien. Il n’y a pas d’électricité, c’est toujours bien. Il n’y a pas le Congrès de son parti, il sait ce qu’il fait. Il ne tient pas de Conseil des ministres, il pilote à distance comme les commandants de Camair-Co. Il ne donne pas d’interviews, ses silences sont d’or, thèse de scientifique. Il ne va pas à Maroua, il est plus puissant que Alexandre Le Grand et les empereurs africains des temps anciens, pas besoin d’aller au front. Il gouverne par l’urgence, tous ses plans sont bons. Il passe ses vacances en Suisse, il est le Saint des voyageurs, Magellan, Ibn Battuta, Savorgnan de Brazza, Stanley, Mansa Musa, Christophe Colomb, Hannon, Adama… réunis.

Quand le président s’est investi pour que Bakassi reste camerounaise, j’ai pensé écrire un livre qui honorait son flair et ce succès. Mais, je me suis bien rendu compte qu’il y’avait plus brillant et talentueux dans le rayon de la louange, d’un griotisme yaoundéen et de la flagornerie de bon aloi. Pourquoi écrire le même roman que Mongo Beti ou Victor Hugo ?

Depuis que, beaucoup d’atalakoueurs du président sont en haut, Charles Ndongo qui peut enfin boire un peu d’eau des chutes de la Lobé, Mbella Mbella qui peut faire l’ascension de tous les monts du Moungo, Atanga Nji qui n’est plus le Bamenda de la banque foireuse, Aminatou Ahidjo qui marche sur les cadavres et bien d’autres personnalités, à l’exception du toujours très malchanceux Messanga Nyamding, je me dis qu’il faut que je me mette, résolument et bruyamment, à la science de l’Ekomot de Tsimi Toro. Cet as de la guitare bikutsi, version assiko-eton, qui a fait, comme dans la société de cour républicaine, de Merci, un tube à succès.

Le président de la République du Cameroun, Paul Biya.
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Cameroun, Charles Ndongo: Tam Tam Weekend.

Par Abdelaziz Mounde

C’est à cause d’esprits brillants comme le nouveau Directeur général de la Crtv que le culte officiel et nord-coréen de la personnalité, l’hyperprésidentialisation du régime, pressentie et dénoncée par Daniel Kemajou en 1959 au sujet des pleins pouvoirs d’Ahmadou Ahidjo, la déification ou transformation de Paul Biya en dieu, la fausse séparation du Parti et de l’Etat ont des avocats commis d’office, perdurent et « l’écart normalisé ». Pas de place pour le changement profond des mentalités et l’exemplarité républicaine.

C’est un classique désormais. Le tam-tam, celui que chante avec virtuosité Toto Guillaume dans l’épique Elimbi na Ngomo ou Eboa Lotin, dans le très lunaire Elimba Dikalo, est devenu une spécialité des Ndongo. A Jacques, les théories, les hyperboles et une nouvelle théologie du décret, voire une version inculturée et revisitée de la Genèse ; n’a-t-il pas dit que la volonté du chef de l’Etat fait de chaque haut fonctionnaire ou ministre, une de ses créatures ? A Charles, la pratique, l’emphase et les symboles : « La main de Dieu et la plume du Président ont, a-t-il déclamé vendredi à Kribi, changé ma vie. Ce président m’a couvert et littéralement couvé depuis le début de ma carrière qui, comme vous le savez, commence juste un an après son accession à la magistrature suprême. De même que le RDPC est le cheval de bataille du président de la République, de même, la CRTV est le Tam-Tam du chef de l’Etat ».

Il y’a une très grande proximité, voire une similitude à peine voilée, dans un monothéisme à franges, chez les thuriféraires officiels au Cameroun, entre Dieu et Paul Biya. C’est du même acabit, selon les discours. Du même souffle, selon les invocations. De la même veine, dans les envolées passionnées. Le président a été installé dans le Panthéon des dieux depuis des lustres. Il ne nomme plus pour le mérite, l’excellence, la bravoure et les hauts faits. Non ! Il le fait par une volonté absolue. Une discrétion de Louis XIV. Une férule de Napoléon. Une magnanimité d’Empereur du Wassoulou.

Pas besoin d’un complexe de Karnak, de temples des divinités bouddhistes. Il est Zambe, Zamba, Si, Nyinnyi.le Dieu unique de nos ancêtres. Celui que l’on cherche partout quand il est en « bref séjour privé en Europe ». Celui que l’on voit partout, quand il effectue « un retour triomphal » de Suisse, sans les horloges pour mettre à l’heure le temps de l’émergence et avec plus dettes et des dépenses folles d’agrément. Celui qui voit tout, et parfois avec un il, quand les Eperviables restent 20 ans au même poste à détourner.

A ces dons d’ubiquité et titres suprêmes, on a remué le tréfonds de la mythologie Fang-Beti, pour lui attribuer en plus, le très illustre Nnom Gui. Pour le hisser, tout à sa gloire, au-dessus des sorciers, guérisseurs ou nganga de nos temps anciens, des devins, des sages. Bref au dessus de nos Himalaya, Kilimandjaro et Mont Cameroun de la flagornerie, de la société de cour en.République et de la louange calculée.

Jusqu’ici, les spécialistes classaient le tam-tam parmi les idiophones. Il n’avait surement pas pensé à l’ironie de cette expression savante, quand il s’agirait de son usage par la fine fleur de l’élite au pouvoir, entre les « intellectuels organiques » et les voix du maître. Pour sa dimension musicale, il est très apprécié par les compositeurs occidentaux en raison de l’effet dramatique produit par sa sonorité profonde et métallique, introduit parmi les percussions de l’orchestre symphonique au XIXe siècle. Plus que le gong et ses tons sourds, qui sonnent la fin que l’on n’envisage pas encore pour le Président au Cameroun, il sert alors à donner et amplifier un effet dramatique.

De l’intensité ! Charles Ndongo en a donc fait grand usage, comme François-Joseph Gossec, qui a adopté cet instrument venu d’Afrique, l’a utilisé pour la première fois en Europe en 1791 dans la Marche funèbre composée à la mort de Mirabeau, comme le Requiem de Luigi Cherubini, Roméo et Juliette de Daniel Steibelt en 1793, et dans La Vestale de Gaspare Spontini en 1807.

On le sait, en plus de cette intensité dramatique, le tam-tam, ce tambour africain fait généralement de bois creux recouvert ou non d’une peau tendue et servant à rythmer chants et danses ou à transmettre un message. Pour le bois, on en a eu à Kribi la langue. Pour le creux, c’est encore le vide sidéral du sens. Pour la peau tendue, Charles Ndongo a le président dans la sienne depuis 1983. Pour les chants et les danses rythmées, le folklore des meetings a joué à plein régime.

Pour la transmission des messages, le mérite de son propos était de sanctifier une réalité, celle de l’instrumentalisation des médias de service public à la gloire d’un homme. Un seul ! Qui a fait d’Etoudi, Gizeh et son Sphynx d’Egypte de l’ancien régime. Cette interprétation des statuts de la Crtv, financée par le contribuable, qui attribue une sorte d’infaillibilité pontificale, que même les catholiques ont revu en Concile, à l’action du chef de l’Etat et de son Gouvernement. Pour un gain immédiat pour les plus veinards. Et une récompense, longuement attendue, jusqu’au seuil de la retraite ou dans d’interminables prolongements. « Paul Biya, l’avait loué Charles Ndongo, ne m’a pas seulement sauvé de la retraite, il m’a plus, fondamentalement et littéralement sauvé la vie ». De quoi réécouter les sons de Brice Wassy, percussionniste et batteur célèbre, réalisateur de Waka Juju de Manu Dibango dont Dimanche Midi avait fait l’un de ses emblèmes. Lui qui évoquait la figure de ces rois, prêtres et dieux thaumaturges qui ont la vertu de soigner, de ressusciter.

Que reste-t-il dans ce charivari de louanges ? A battre le tam-tam. Alerter l’opinion publique sur ce problème ; mal profond et malaise dans notre civilisation démocratique en construction. Celui de ces liens – qui sourdent comme un labsus – faits entre le RDPC, pourtant un parti comme tant d’autres et la CRTV, pourtant dédiée en principe à l’intérêt général, au lien social, au service public et du public, à pluralité d’expressions. Celui du mélange des registres. Celui d’une société de cour décomplexée. Celui, enfin, de la caporalisation des médias de service public. Journalistes aux ordres et au rythme du tam-tam !


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Charles Ndongo: « mon idée de la fonction de directeur général de la CRTV »

Le nouveau manager de l’office de radiodiffusion public du Cameroun a présenté, lors de son installation le 1er juillet dernier, les grandes lignes qui orienteront son mandat. Extraits

« Il est de bon ton, voire de tradition de remercier le chef de l’Etat le président Paul Biya en pareille circonstance. Mais dans mon cas, vous le savez très bien, les uns et les autres autant que vous êtes, mes remerciements au président Paul Biya résonnent plus qu’un rituel et banal propos d’estrade.

Cet homme-là, ce président-là, ne m’a pas seulement, comme je l’ai entendu et lu çà et là, il ne m’a pas seulement sauvé de la retraite, une retraite présentée à tort ou à raison comme une condamnation et qui serait devenue incontournable pour moi dans exactement deux mois jour pour jour. Il m’a, plus fondamentalement et littéralement, sauvé la vie. Par pudeur, je n’en dirais pas plus, mais ceux qui savent, même s’ils se taisent, savent. Donc, solennellement, je dis sobrement, mais sincèrement, merci à vous M. le président de la République. Cela étant et connaissant un tout petit peu cet illustre et monumental personnage, je crois pouvoir affirmer que le seul et vrai merci qu’attend de moi et donc de vous tous désormais: c’est le bon travail, rien que le bon travail.


[…]

Il y a dans cette CRTV une concentration inégalée d’intelligences, de compétences et de bonnes volonté. Vous devrez être des acteurs du changement et ne point attendre que le changement vienne à vous ou vienne du seul directeur général ou du directeur général adjoint que je suis particulièrement heureux de saluer.

Sur le plan éditorial, le ministre de la Communication et président du Conseil d’administration de la CRTV vous l’a rappelé et j’espère que vous l’avez bien noté, vous connaissez ma ligne de toujours qui ne date pas de ma nomination comme directeur général de la CRTV. Cette ligne comporte deux balises:


* La première est dictée de la sagesse du général de Gaulle, le chef de la France libre, cette sagesse vraie, il faut l’appliquer aujourd’hui mutatis mutandis. Mais je dois quand même vous la rappeler solennellement, le général de Gaulle disait: «la presse peut être contre moi, mais la télévision de service public est à moi».

* La deuxième balise est celle du grand penseur et concepteur de la télévision qu’est le président Hervé Bourges, bien connu de vous tous. Le président Hervé Bourges dit: «la télévision n’appartient à personne sinon au talent.»

Si je mets la télévision en avant ce n’est pas pour reléguer la radio à l’arrière-plan, nous sommes des fils et des filles de la radio. Donc la radio doit avoir, elle va avoir toute sa place dans la mission que j’entends accomplir avec votre concours, le concours de tous.

[…]

Je voudrais dire ici et maintenant, afin que cela soit tenu pour dit: que je n’ai ni préventions, ni préjugés envers personne. Je n’ai pas été nommé directeur général de la CRTV pour être le directeur général d’un clan, ni d’une génération, ni d’une région, encore moins de mes amis, qui sont, soit dit en passant, nombreux.

Mais qu’il soit bien clair qu’une fois franchie la guérite du centre de production, mes amis seront à mes yeux ni plus ni moins que mes collaborateurs au même titre que tous les autres personnels de la CRTV. Cela veut dire que de tous ceux qui m’aiment réellement, j’attends beaucoup de conseils et qu’ils apprennent que dès aujourd’hui, je suis le directeur général de tous les personnels de la CRTV; et qu’ils m’aident à le demeurer en me laissant travailler. Mon bureau ne doit pas, il ne sera jamais un salon de causeries mais un cabinet de travail. Telle est mon idée de la fonction de directeur général, telle sera ma ligne et je vous garantis qu’il n’y aura pas de sortie de route. »

Charles Ndongo
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Crtv: Charles Ndongo est le nouveau directeur général

Précédemment directeur central de la télévision nationale, Charles Pythagore Ndongo a été nommé mercredi 29 juin 2016 par décret présidentiel. Il remplace à ce poste Amadou Vamoulké

Charles Pythagore Ndongo est le nouveau directeur général de l’Office de radiodiffusion télévision camerounaise (Crtv). L’information est contenue dans le décret présidentiel N°2016/272 du 29 juin 2016, lu ce mercredi sur les antennes de la radio nationale.

Précédemment directeur central de l’antenne télé à la Crtv (il avait été nommé en septembre 2015 à l’issu de la 34ème session extraordinaire du conseil d’administration de la Crtv), Charles Ndongo remplace, au poste de Dg, Amadou Vamoulké. Ce dernier, mis en examen judiciaire le 17 février 2015 pour un détournement supposé de deniers publics en complicité avec son prédécesseur, Gervais Mendo Ze, était alors au centre d’une enquête du Tribunal criminel spécial qui suit son cours.

A l’ère du numérique
Charles Ndongo qui annonçait son départ à la retraite il y a quelques années est donc bien parti pour diriger la mutation vers l’ère de la Télévision numérique terrestre et de la numérisation en cours à la Crtv. L’objectif principal étant d’améliorer la productivité de l’entreprise à capitaux publics, par la mise en place de six chaînes spécialisées: chaîne Crtv, News, Régional, Sports, Culture, Entertainment.

Dans sa tâche, le journaliste principal hors échelle de renommée nationale est accompagné d’Emmanuel Wongibe, nommé lui aussi, par décret présidentiel N°2016/273 du 29 juin 2016, directeur général adjoint de l’Office de radiodiffusion télévision camerounaise (Crtv).

Charles Ndongo, 4ème directeur général de la Crtv
« Mes mots sont des mots de remerciements pour le Seigneur qui fait toujours bien ce qu’il a à faire. Mes mots sont des mots de remerciements, naturellement pour le chef de l’Etat, qui m’a vu travaillé depuis toutes ces années et qui a décidé aujourd’hui de me donner un bonus après m’avoir fait confiance pendant des décennies » : ce sont là les premières réactions du 4ème Dg de l’histoire de la Crtv, après sa nomination. Charles Pythagore Ndongo, au micro de la Crtv radio, a révélé qu’il était pourtant à « deux mois quasiment jour pour jour » de sa « retraite ».

Le nouveau Dg qui dit avoir toujours été « un professionnel » espère le rester « jusqu’au bout des ongles et irradier tout cela dans la maison » qu’il connait depuis fort longtemps. « Et normalement ça devrait bien se passer dans la convivialité, dans l’efficacité, dans l’excellence que nous allons tous nous donner comme objectif », a conclu Charles Ndongo.

Cette nomination du chef de l’Etat intervient au moment où le Conseil d’administration de la Crtv tenait sa 44ème session ordinaire sous la présidence du PCA Issa Tchiroma Bakary, par ailleurs ministre camerounais de la Communication.

Décret n°2016/272 du 29 juin 2016 portant nomination du Dg de l’Office de Radiodiffusion Télévision Camerounaise (CRTV)
Décret n°2016/273 du 29 juin 2016 portant nomination du Dga de l’Office de Radiodiffusion Télévision Camerounaise (CRTV)

Après avoir gravi les échelons à la Crtv depuis les années 80, Charles Ndongo dans la peau de Dg.
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Un nouveau présentateur pour l’émission télé «Délire»

Foly Dirane qui a conçu et présenté l’émission d’interprétation musicale depuis près de 26 ans vient d’être remplacé par Jean Olivier Owona

Après 26 années passées à présenter l’émission «Delire» diffusée le samedi sur la « Cameroon radio and Television » (CRTV), Foly Dirane est appelé à raccrocher. Et pour cause, l’administration vient de lui trouver successeur en la personne de Jean Olivier Owona.

Une pilule amère pour Foly Dirane. «Je l’ai accepté parce que j’avais le couteau sous la gorge», a-t-il indiqué à nos confrères de la presse publique.

Sur les raisons de cette mutation, les admirateurs de Foly Dirane évoquent des différents liés à l’arrivée d’un sponsor, avec à la clé près de 38 millions de FCFA.

L’administration de la CRTV évoque pour sa part, des inquiétudes au sujet de la santé du présentateur. «Lors de notre premier entretien on s’est mis d’accord sur le fait qu’on va avoir certes un sponsor, mais qu’il ne peut plus se mettre en avant C’est son émission et nous respectons cela. Nous ne l’avons pas écarté puisque nous lui avons proposé de rester dans le groupe», indique le directeur central TV, Charles Ndongo, cité dans le même quotidien ce jeudi 16 juin 2016.

«Le directeur m’a donné des instructions précises sur le cas de Folly Dirane pour qu’il soit bien ménagé. Et que s’il arrive le moment de se séparer de lui, que ça se passe avec de grands égards», a-t-il ajouté.


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