Cameroun : Yaoundé, laboratoire de la lutte contre les maladies infectieuses en Afrique centrale

Y prennent part ce 28 octobre 2021, les chercheurs de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), les chercheurs et étudiants d’institutions de recherche du Cameroun et de la sous-région (Congo-Brazzaville, RD Congo, Gabon, RCA).

La tuberculose, bronchiolite, gastroentérite, hépatite, rougeole, infection saisonnière, grippe, paludisme, chikungunya, sont des maladies provoquées par la transmission d’un agent pathogène tels que : les bactéries, les virus, les parasites, les prions et les champignons. Leur prévalence dans la sous-région inquiète les chercheurs. C’est pourquoi ce 28 octobre 2021,   l’Institut de recherche pour le développement (IRD) organise une rencontre d’échange et de partage, pour réfléchir sur les voies sur leur éradication.

Un séminaire s’est ouvert à ce sujet ce matin à Yaoundé, visant à recueillir les avis des participants sur les enjeux de la recherche sur les maladies infectieuses dans la Sous-région,  et leurs attentes en termes de partenariat, de renforcement des capacités, d’innovation ou encore de valorisation.

Des présentations sur les partenariats en cours et en projet menés avec l’IRD sont exposés au travers de quatre sessions  portant sur la thématique « Une seule santé » (One Health). Partenariats destinés à lutter contre les maladies transmises pas les moustiques (paludisme, arboviroses), les maladies tropicales négligées (filarioses, maladie du sommeil} et les mycobactéries Tuberculose, ulcère de Buruli).

En rappel, l’IRD est un établissement publie français placé sous la double tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur el de la Recherche et celui de l’Europe et des Allaires Etrangères.  Il promeut une science engagée pour un futur durable avec pour leitmotiv : «  Contribuer via la recherche, à l’émergence, au renforcement et à l’autonomisation de communautés scientifiques et de systèmes d’enseignement supérieur et de recherche tout en s’attachant répondre aux besoins des populations ».

Le séminaire qu’il organise intervient deux jours après l’inauguration de la plateforme d’entomologie médicale du Centre pasteur du Cameroun, que cette organisation a financé à hauteur de 100 millions de FCFA. En vue d’améliorer les recherches et lutter contre les maladies à transmission vectorielles.

Gabon: Risque d’une épidémie de Chikungunya

150 cas suspects de chikungunya ont déjà été dénombrés à Libreville

Le ministère gabonais de la Santé a annoncé dans un communiqué publié mercredi 12 décembre 2012 soir, que 150 cas suspects de chikungunya, ont été enregistrés à l’hôpital régional de Melen dans la périphérie de Libreville. C’est une maladie transmise par des moustiques et provoquant de graves douleurs. Dans une déclaration lue sur le plateau de la télévision gabonaise par le conseiller en communication du ministère de la Santé, Marie Josée Ndombi, du point de vue clinique, cette affection laisse fortement suspecter une épidémie de chikungunya. Selon le texte, des prélèvements sont en cours d’examen pour établir avec certitude l’origine de l’épidémie de fièvre, céphalées, courbatures et douleurs articulaires qui sévit à Libreville.

Déjà en fin novembre dernier, le ministère de la Santé avait reconnu l’existence d’une épidémie de chikungunya dans la ville de Mouila, à 444 km au sud de Libreville. A Mouila comme à Libreville, les malades se plaignent des mêmes symptômes. Paralysie partielle des membres inférieurs, douleurs abdominales, fièvre, grippe et maux de tête. C’est la seconde fois que chikungunia touche le Gabon. La première épidémie est survenue en 2007. Plus de 21 000 Gabonais étaient contaminés. Des comités de crise étaient mis en place dans les aéroports comme dans les centres de santé. Pour cette dernière résurgence par contre, le Gabon ne panique pas. Contrairement au paludisme, chikungunya transmis aussi par les moustiques n’est pas aussi mortel. La maladie se soigne sans complications. Le gouvernement conseille de porter des vêtements longs le soir, de dormir sous une moustiquaire imprégnée, dès les premiers symptômes se rendre rapidement dans un centre de santé, et détruire tous les gites à moustiques comme les eaux stagnantes au tour des habitations.