Cameroun / Coupe du monde: Le rêve brisé

L’aventure du Cameroun au Mondial féminin de football s’est arrêtée dimanche, 21 juin, au Commonwealth stadium d’Edmonton, face à une équipe chinoise qui n’a pas eu de peine à s’imposer (1-0)

L’expérience l’a emporté sur l’impétuosité et la fougue. Dimanche, 21 juin, au Commonwealth stadium d’Edmonton, le Cameroun a vu s’évanouir toutes ses chances d’accéder aux quarts de finale de la Coupe du monde féminine de football, en sortant de la compétition par le plus petit des scores (0-1), face à une équipe chinoise bien organisée.

Menées dès la 12ème minute, à la suite d’un but marqué sur un jeu de corner par Wang Shanshan, qui évolue au poste de défenseur, les 84 minutes suivantes du temps réglementaire n’auront pas suffi aux Lionnes pour trouver le chemin des filets; et inquiéter sérieusement la cage chinoise, protégée par Wang Fei. Ni le temps additionnel accordé dans ce match, qui s’est étalé sur au moins six minutes. Le trio d’attaque – constitué par Gaelle Enganamouit, Madeleine Ngono Mani (remplacée à la 74e par Henriette Akaba Edoa), et Gabrielle Aboudi Onguene – a également manqué de solutions.

Système de jeu
Le sélectionneur des Lionnes indomptables, Enow Ngachu, a jugé pertinent de reconduire le même système de jeu que celui qui a permis au Cameroun, le 17 juin dernier, de battre la Suisse pour accéder aux huitièmes de finale: un système de jeu en 4-3-3. Parreil pour le groupe, qui n’a pas connu de changements majeurs. Pour son onze entrant, le coach a reconduit l’équipe qui avait battu la Suisse, avec néanmoins deux réajustements. Yvonne Leuko, titularisée en défense à la place de Augustine Ejangue; et Ngono Mani, à la place de Ajara Nchout.

Mais la mayonnaise n’a pas pris. Du début à la fin du match, les Camerounaises ont opté pour des balles aériennes, donnant l’impression au fil de la rencontre d’un jeu totalement décousu, malgré l’engagement et la volonté perceptibles des joueuses. Du côté adverse, on a bien su profiter des contre-attaques, malheureusement échouées sur les buts camerounais.

Mention spéciale à Annette Ngo Ndom, la gardienne, qui a été imperturbable et efficace pour contrer de nombreuses occasions de la Chine. Sans ses gants, les Lionnes auraient pris plus d’un but.

Yvonne Leuko (évoluant en défense) dépitée au coup de sifflet final du 8e de finale Chine – Cameroun (1-0) le 21 juin 2015 au Commonwealth stadium d’Edmonton
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Parcours honorable
Le Cameroun, qui représentait la dernière équipe africaine au tournoi, après l’élimination du Nigéria et de la Côte d’Ivoire, est contrainte de plier ses bagages à ce Mondial, où elle commençait à faire rêver pour une première participation.

La Chine quant à elle, avec son jeune sélectionneur HAO Wei, poursuit sereinement le Mondial en espérant faire mieux que dans les précédentes éditions. Les Chinoises ont déjà été à deux reprises quarts de finalistes en Coupe du monde (2003; 2007) et une fois finaliste, en 1999, rencontre perdue à cette époque à l’épreuve des tirs aux buts, face aux Etats-Unis.

Les Roses d’Acier, (nom de l’équipe féminine chinoise de football), affronteront le vainqueur du match Etats-Unis – Colombie, prévu le 22 juin.

Pour un premier Mondial, les Lionnes indomptables sortent honorablement de la compétition, avec neufs buts marqués et trois encaissés, signant pour l’heure le record africain de tous les mondiaux.

Les vice-championnes d’Afrique ont montré qu’elles y croyaient, même si leur trop forte assurance les a trahies, en enregistrant un bilan meilleur que celui des Jeux olympiques 2012 de Londres, où elles avaient pris 11 buts pour n’en marquer qu’un seul.

Claudine Meffometou Tcheno (d) saluant la Chinoise Wu Haiyan (g) à la fin du match entre les Lionnes indomptables et les Roses d’acier
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8e de finale Cameroun – Chine: Ce qu’il faut savoir sur les deux équipes

Voici deux pays qui ont poussé à la troisième place les deux pays de la zone UEFA qui aurait pu y prétendre. La Chine avec les Pays-Bas, le Cameroun avec la Suisse. Leur trajectoire

Dimanche 21 Juin 2015. 1h30 Am du matin (00h30 au Cameroun). Voici deux pays qui ont poussé à la troisième place du Mondial féminin les deux pays de la zone UEFA qui auraient pu y prétendre. La Chine avec les Pays-Bas, le Cameroun avec la Suisse. Si l’opposition entre les deux pays laisse beaucoup d’interrogations et développera beaucoup de passion, elle sera sûrement une référence dans le futur des deux nations.

L’HISTOIRE DU CAMEROUN AVEC LE MONDIAL.

1990. Italie. Personne ne peut oublier la célébration mondiale, devenue maintenant un rite, où le buteur entame un message en célébrant son but à sa manière. L’initiative pourrait revenir à Roger Milla, attaquant camerounais, ex-professionnel évoluant en France, qui s’était mis à danser face au poteau de corner lors du Mondial 1990 italien quand tous les autres se congratulaient simplement, en réalisant ce que les camerounais appellent un «Makossa» qui ensuite fut repris par Yannick Noah dans «Saga Africa» à chacun de ses buts.

1990, 25 ans en 2015. Les Lionnes indomptables ont grandi avec cette histoire du Mondial dans les oreilles.
William Commegrain



Quatre buts, dont deux doublés, l’un en poule, l’autre en 1/8è qualifiant le Cameroun pour les quarts, devenant un des buteurs les plus âgés de la compétition et permettant aux Lions indomptables d’aller jusqu’en quart de finale face à l’Angleterre (3-2) renouvelant la notion de performance africaine et camerounaise que Thomas NKono (gardien) avait fait découvrir en 1982 en Espagne. Un calme impérial dans les buts. Des mains qui aspiraient le ballon. La sensation que les buts étaient plus petits que le gardien. Gianluigi Buffon, le gardien italien disant de lui qu’il avait été son idole et la double raison pour laquelle il avait donné le même prénom à son fils et était passé du milieu de terrain au poste de gardien. Ensuite, plus rien ne fut comme avant pour le Mondial.

1990, 25 ans en 2015. Les Lionnes indomptables ont grandi avec cette histoire du Mondial dans les oreilles.

LA CHINE, ÉCRIT SON HISTOIRE DANS LA DÉCENNIE 1995-1999.

Le Makossa de Roger Milla au Mondial 90 qui lança les célébrations.
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1999. Le monde du football féminin passe du Nord de l’Europe au monde asiatique. La République Populaire de Chine arrive tambour battant dans les premières compétitions féminines de football et après avoir accueilli le pré-tournoi (1989) du 1er mondial qu’elles organiseront en 1991.

1999. Les Roses d’Acier ont grandi avec cette histoire du Mondial dans les oreilles.
William Commegrain



Elles iront jusqu’en demi-finale de celui gagné par la Norvège (1995) pour finir par aller en finale en 1999, devant plus de 90.000 spectateurs, au stade Rose Bowl de Pasadena, Los Angeles, record absolu pour un match féminin qui se terminera par une séance de tirs au but historique gagné par les américaines (0-0) et une photo qui fera la Une du célèbre Sports Illustrated, début de la flamme d’amour entre les américains et le football féminin. Ce fut la période dorée chinoise avec une finale olympique en 1996 face aux USA et Sun Wen, meilleure buteuse en 2000 à Sydney (Australie). Ensuite, plus rien ne fut comme avant pour le Mondial avec une non qualification en 2011 pour l’Allemagne.

1999. Les Roses d’Acier ont grandi avec cette histoire du Mondial dans les oreilles.

LES DEUX ÉQUIPES SONT JEUNES, ELLES JOUERONT POUR ÉCRIRE LEUR HISTOIRE AFIN QU’ELLE RÉSONNE DANS LES ESPRITS DE CELLES QUI VIENDRONT PLUS TARD.

Ces deux pays évoluent culturellement de la même manière. Avec la transmission du passé. Fort de cet adage: «Dis moi d’où tu viens, je te dirais qui tu es», ces deux histoires feront partie de leur aventure au mondial canadien. Elles en entendront parler.

Le Cameroun et l’impétuosité de son jeu.

Le Cameroun a un football qui sent le feu. Elle peut brûler les autres, elle peut aussi se brûler. C’est du quitte ou double. Pour l’Histoire du Cameroun et pour l’Histoire africaine.
William Commegrain



Qui a vu et revu le match du Cameroun face à la Suisse comprend en quoi le mot «impétuosité» peut correspondre au jeu des vice-championnes d’Afrique. Tout d’abord avec la capitaine Christine MANIE (31 ans) que l’on entend commander du bord du terrain quand l’habitude aujourd’hui est le silence européen quand une coéquipière fait une erreur de jeu. Impétueuse car si près de son attaquante qu’elle va chercher le ballon là où plus personne ne veut aller le prendre, dans les pieds, collée à la joueuse, comme une chasseuse. Impétueuse quand on voit l’extraordinaire Gabrielle ONGUENE, (26 ans) fine comme un moineau, et qui se joue d’une défenseuse concentrée à manifester une présence croyant déstabiliser la milieu excentrée, quand le jeu demande récupération et initiative, qu’elle prend immédiatement avec balle à gauche, départ à droite, pour s’envoler si vite balle au pied, que Maritz, latérale suisse, semble être un train corail face à un TGV, pour finir sur la ligne, par centrer. Impétueuse quand la plus rugissante des Lionnes Gaelle ENGANAMOUIT (23 ans), après un triplé historique face à l’Equateur, reçoit un centre en retrait face à la Suisse pour envoyer un missile et que la balle passe sous son pied, par un excès de volonté, tout en permettant à Gabrielle ONGUENE de marquer le but égalisateur (1-1, Suisse – Cameroun).

Le Cameroun est impétueux et son jeu est fait de flammes, 61 tirs en 3 matches, qui partent à tout moment, sous la baguette explosive de la volonté camerounaise, 21 tirs cadrés qui sont là pour renverser les montagnes. Impétueusement. Peu importe les défauts avec 45 fautes et 6 cartons sur les trois rencontres, l’essentiel étant que le feu consume la défense adverse, pour qu’elle craque, sous le joug de tant de volontés offensives.

La Chine et la subtilité de son jeu.

La Chine joue au football comme «un chat joue avec une souris». Quelques fois elle gagne, quelques fois, elle perd.
William Commegrain



La Chine joue au football comme «un chat joue avec une souris». Elle attaque sans que jamais on ne puisse dire que le but va arriver mais sans que jamais on puisse penser qu’il s’agit d’une erreur ou d’une maladresse. Elle tisse une toile où elle devient le maître du jeu comme face aux Pays-Bas avec 60% de possession ou alors elle se replie en se défendant comme elle a dû le faire face au Canada avec 38% de possession seulement, sortant toutes griffes dehors (défaite seulement à la 92′ sur un pénalty discuté) pour chasser cet adversaire et se sauver de la condamnation qu’il a l’intention de lui faire ; comme elle peut jouer de sa vitesse chatoyante pour aller, d’un pas vers une direction, d’une passe vers l’autre (transversale Wang Lisi pour le 2-1 chinois face à la NZ), en bondissant si vite, que l’on pourrait lui donner le qualificatif, « d’équipe qui joue le plus vite collectivement » (Chine-Nouvelle Zélande 2-2).

Ralentir est une erreur, bondir est la solution. Désobéir est la désapprobation.

A ce jeu Wang Lisi sera la joueuse du Mondial si la Chine continue son chemin, elle qui a été sortie par son coach à la 43′ pour désobéissance tactique, mais qui a enchanté tout le monde avec un toucher de balle jamais vu dans le football féminin et au top du football masculin qui m’avait éclaté aux yeux avec ce coup franc face au Canada, lors du match d’ouverture, où elle arrive à faire un effet rétro à une balle qui touche poteau haut pour finir deuxième poteau bas, pleine puissance.

L’ensemble des joueuses se donne pour le collectif et la force des Roses d’Aciers serait plutôt dans le bonheur lumineux qu’elles montrent quand une fille finit l’action collective par un but salvateur. Pas de « Makossa », mais avec sa culture, une puissance chinoise qui se montre là, à cet instant, comme le moteur atomique du jeu des asiatiques.

A courir sans jamais s’arrêter. S’arrêter, c’est quasiment mourir.

La Chine ne veut plus revivre cela. Finale 1999 devant 90.000 personnes aux USA. Victoire américaine aux tirs au but face à la Chine (0-0).
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LES DEUX JEUNES COACHS DANS CE MATCH VONT FAIRE LEUR PARTIE.

On ne peut pas terminer cet article sans présenter les coachs qui ont une influence prépondérante dans la réussite de leur équipe. Face à la Suisse, le Cameroun est dominé dans ce dernier match tout en étant mené (1-0) et il semble impossible de les voir revenir dans la partie. La mi-temps, siège d’expression des coachs, arrive. Le Cameroun a totalement changé d’état d’esprit et de jeu.

Explosion chinoise, but à la 89e minute face aux Pays-Bas. credit FIFA.
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La jeunesse d’Enow NGACHU qui connait son groupe depuis 2008 chez les jeunes et a été à la tête de la sélection en 2012 aux JO de Londres prenant 11 buts pour n’en marquer qu’un seul déclare avoir beaucoup travaillé le passage défensif vers celui offensif pour cette année, faire le record africain de tous les mondiaux pour 9 buts marqués et deux encaissés, a les mots et les choix qui conviennent à son groupe, changeant quatre joueuses pour ce dernier match face à la Suisse, et faisant rentrer une ex-titulaire qui mettra le but vainqueur (2-1).

De son côté, HAO Wei, le jeune sélectionneur chinois déclare avoir bâti sa sélection pour qu’elle s’exprime aux Jeux Olympiques de Rio en 2016 et fait montre d’une autorité précise en sortant devant les caméras du mondial, sa meilleure joueuse de l’instant, à la 43′, sanction suprême pour que le message passe, alors que la mi-temps n’était qu’à un souffle.

Enow NGACHU, coach du cameroun. Coupe du monde féminine de football.
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Dans un milieu où l’expérience est fondamental, ces deux coachs frappent à la porte du Monde, comme les féminines, pour donner à ce Mondial sa vérité du moment : un Mondial de la jeunesse du football féminin.

Le public aura sa part, avec une communauté américaine et canadienne, d’origine chinoise très présente face à une communauté camerounaise très exubérante.

Un très beau match, plein de vie et de vérités à prévoir. Sur W9 et Eurosport, 1h 30 AM le Dimanche 21 juin. Le coeur français pourrait être camerounais avec pas loin de quatre joueuses évoluant en France (Soyaux (D1), Arras FF (D2), Yzeure (D2), Claix (D2)).

. Sélection du Cameroun
. Sélection de la Chine

Le sélectionneur chinois sort sa meilleure joueuse qui ne fait pas le travail défensif.
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Les spectateurs des deux équipes auront leur mot à dire.
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La Chine s’engage à renforcer sa coopération avec le Cameroun

Le ministre chinois des Affaires étrangères a indiqué mardi à Yaoundé que la Chine souhaite une coopération «gagnant-gagnant» avec le Cameroun dans ses besoins de développement

Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a indiqué mardi à Yaoundé que la Chine souhaite développer une coopération gagnant-gagnant avec le Cameroun basée sur les besoins en matière de développement de ce pays de l’Afrique centrale.

M. Wang a fait ces remarques lors d’un entretien avec le président du Cameroun, Paul Biya, au Palais de l’Unité.

Paul Biya a indiqué que la Chine est devenue un exemple à suivre pour le monde, que le Cameroun et la Chine ont maintenu une relation active, étroite et amicale, et que les deux parties ont mené une coopération bilatérale efficace et fructueuse dans les domaines économique, social et technologique.

Le président de la République a affirmé que le Cameroun accorde beaucoup d’importance au renforcement de la coopération amicale entre les deux pays.

M. Wang a salué l’«amitié traditionnelle» entre la Chine et le Cameroun. Il a assuré que la Chine continuera de renforcer la «confiance politique mutuelle», d’adhérer au «principe de coopération gagnant-gagnant», de «suivre le rythme de l’époque», et d’explorer le «potentiel de coopération» basé sur le «besoin de développement du Cameroun» et la «capacité de la Chine».

Le ministre a indiqué que la Chine est prête à promouvoir la «coopération mutuellement bénéfique» avec le Cameroun dans tous les domaines et à réaliser «un développement et une prospérité communs» pour les deux pays, a ajouté M. Wang.

Le même jour, Le ministre chinois des Affaires étrangères a rencontré le Premier ministre camerounais Philémon Yang et son homologue camerounais Pierre Moukoko Mbonjo. Ce dernier a indiqué qu’il s’agit de la première visite d’un ministre chinois des Affaires étrangères au Cameroun, à la suite de celles, au sommet, d’un chef d’Etat et de deux Premiers ministres.

Le Cameroun entretient des relations officielles avec la Chine depuis 1971. Les échanges commerciaux entre les deux pays vont crescendo depuis cette date. L’assistance économique et financière de la Chine aux efforts de développement du Cameroun était évaluée en 2012 à près de 950 milliards de F CFA.

La Chine a été saluée par Paul Biya le 31 décembre 2014 comme l’une des puissances qui aide le Cameroun dans la lutte contre Boko Haram.

Le ministre chinois des Affaires étrangères est arrivé au Cameroun le 12 janvier en soirée, dans le cadre d’une tournée africaine qui s’achève le 17 janvier et qui prévoit également des visites officielles au Kenya, au Soudan, en Guinée Equatoriale et en République démocratique du Congo.

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a été reçu en audience mardi, 13 janvier, par Paul Biya à Yaoundé
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Cameroun: Voici le tour des titres dans la presse au 22 juillet 2011

Le voyage de Paul Biya en Chine, le congrès du RDPC, la présidentielle de 2011, le combat de l’épilepsie constituent le menu cette semaine

Paul Biya fait l’actualité cette semaine parce qu’il effectue une visite officielle en Chine. Le quotidien Cameroon Tribune titre: «La communauté camerounaise de Chine fait un triomphe au couple présidentiel». Paul et Chantal Biya ont dû avoir chaud au c ur mercredi à leur arrivée à la Résidence des hôtes de Beijing. Le journal continue par: «Sept accords signés au premier jour de la visite de Paul Biya en Chine». Il explique que: la première journée de la visite d’Etat du chef de l’Etat, qu’accompagne son épouse, a été marquée mercredi par trois temps forts: L’accueil solennel au Grand palais du Peuple, la séance de travail suivie de la signature de sept accords et le banquet d’accueil. Le quotidien Mutations révèle: «Positionnement: Paul Biya remercie la Chine pour sa non ingérence». Selon lui: Paul Biya a indiqué que la Chine fait partie des plus sûrs et des plus fidèles de ses partenaires extérieurs. Le quotidien Le Jour dans a rubrique «Chronique» titre: «Chine, Chine, Cameroun, Cameroun.». Pour lui: Popaul, lui, a toujours pris tout son temps pour faire les choses: en son temps et en son heure. Et çà, les militants du Rdpc, plus que tout autre, le savent. De la base au sommet, depuis bientôt 30 ans, on sait qu’avec Popaul, c’est comme çà! Il fixe une date, on investit des millions pour faire ce qui a été prévu, mais à la dernière minute, le président annule tout. Et il ne s’explique jamais sur ces contretemps, laissant le soin à ceux qui militent pour le casse-pipe ou le suicide d’aller essayer de bégayer à sa place, de plates et incoercibles explications. Mutations pour sortir du sujet écrit: «Beijing: Paul Biya accueilli par des militants fantômes du Rdpc».

Le congrès du parti au pouvoir le RDPC fait couler beau d’encre dans la presse. Cameroon Tribune annonce: «Le RDPC annonce le Congrès du parti». Le Jour précise que: «Ce sera un congrès ordinaire». Car: si la date exacte n’est pas encore connue, un communiqué de René Sadi publié le 15 juillet indique que ce congrès aura lieu avant l’élection présidentielle. Mutations parle alors de: «Programme: Un congrès aux dossiers brûlants». Puisque:le renouvellement du comité central et du bureau politique constitue une forte attente dans les rangs du Rdpc. Sur le même sujet, Mutations continue: «Rdpc: Un concurrent de Paul Biya sanctionné». Le journal révèle que: le secrétaire de la section du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) pour le Mfoundi VI et conseiller municipal dans la commune d’arrondissement de Yaoundé 6, Saint Eloi Bidoung, a écopé d’un blâme pour indiscipline notoire et caractérisée. Et le conseil de discipline, qui l’a longuement entendu, ne semble pas se satisfaire de cette sanction. Il a transmis son dossier au comité central pour aggravation de la sanction. Qui, selon la nomenclature, peut aller jusqu’à l’exclusion. La Nouvelle Expression est sûr que: «Congrès: Paul Biya dribble le Rdpc». Selon elle: l’agitation des militants qui espéraient un congrès du RDPC cette mi-juillet, n’a pas souillé le flegme légendaire de Paul Biya qui s’envole pour la Chine sans rien dire du calendrier politique du parti. Saint Eloi Bidoung et Louis Tobie Ndi, les deux militants du RDPC, challengers qui disaient vouloir déloger Paul Biya de la présidence du RDPC vont devoir aller se rhabiller, et attendre une autre saison. De toute façon selon Mutations, il y a une sorte de: «Rdpc: Vide juridique sur la durée du mandat de Paul Biya».


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La présidentielle de 2011 est très attendue au pays. Mutations annonce que: «Présidentielle 2011: Les caïmans ne tombent pas les masques». Car: à trois mois du scrutin, Paul Biya, Bello Bouba, Ndam Njoya et Fru Ndi n’ont toujours pas été investis par leurs formations politiques. Le Jour sur la question parle de «Fonkam Azu’u contre les man uvres du Rdpc». Le journal explique que: Fonkam Azu’u, le président du conseil électoral dénonce les inscriptions faites par les responsables du Rdpc à l’Est. A quelques mois de l’élection présidentielle au Cameroun, Elecam doit gagner la confiance des Camerounais, notamment grâce à sa neutralité et à sa capacité d’organiser des élections transparentes au Cameroun. Cameroon Tribune précise bien que: «Listes électorales: Seul Elecam doit inscrire!». Le rappel est du président du Conseil électoral d’Elecam, Fonkam Samuel Azu’u, qui a rencontré avant-hier les leaders des partis politiques et acteurs électoraux à Bertoua a continué le journal. La Nouvelle Expression a accordé une interview à Grégoire Owona qui affirme: «Nous ne sommes pas aux ordres du Sdf.» Pour ce haut cadre du parti au pouvoir à la question de savoir pourquoi cette convivialité entre leaders de vos partis ne débouche-t-elle pas sur des compromis au sujet des exigences du SDF en matière électorale? Il répond: Il faut laisser le temps au temps. On ne construit pas un pays en un jour. Il y a des exigences qui peuvent être satisfaites sur le moment et d’autres qui se doivent d’attendre, pour être profondément et longuement étudiées.


En santé cette semaine, l’attention a été focalisée sur la maladie de l’épilepsie. Cameroon Tribune parle de: «La lutte contre l’épilepsie prend une nouvelle dimension». Le journal dit: le Pr. Fru Angwafor III a fustigé les clichés sur cette maladie neurologique, encore mal connue. D’où, cette autre réalité: Les parents de plusieurs patients choisissent souvent de les amener chez le prêtre plutôt qu’à l’hôpital. Le porte-parole de l’Association des épileptiques, placée sous l’égide de l’église catholique via le diocèse de Bafia, a d’ailleurs rappelé que cette uvre sociale a été créée après les multiples cas conduits à l’église pour traitement. Et dont des études établiront plus tard qu’il s’agit en fait de personnes atteintes d’épilepsie. Le Jour parle alors de: «6 000 malades d’épilepsie à Ntui». Pour lui: avec un seul cas d’épilepsie dans sa famille, Mme Essa peut s’estimer heureuse, parce qu’elle est considérée à Ntui comme une chanceuse. André Ambasindé, chef traditionnel dans le Mbam et Kim, n’a pas eu la même veine. Avec quatre enfants qui vivent avec l’épilepsie, le quotidien de ce père de famille est un véritable calvaire. On ne maîtrise pas le moment de la survenue des crises. Il faut toujours les garder tout près et veiller aussi sur ceux qui ne font pas encore la maladie, étant donné que, parfois, les premières crises sont très violentes, explique-t-il. Il signale aussi que ses enfants atteints d’épilepsie se battent très souvent. Il faut être toujours là, pour les séparer. L’histoire singulière de ces deux familles, au-delà de l’anecdote, traduit l’étendue de la maladie dans la localité de Ntui, en particulier et dans l’ensemble du département du Mbam et Kim, en général. Le nombre grandissant de malades, ici comme dans d’autres localités telles Batibo dans le Nord Ouest, Banganté et Bafoussam dans l’ouest, a érigé cette affection en véritable pandémie, faisant d’elle un grave problème de santé publique au Cameroun.


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