Transfert: Edy Boyom rebondit à Ael Limassol

Le défenseur camerounais s’est engagé pour deux saisons avec le club de première division à Chypre

Edy Nicolas Boyom va entamer une nouvelle aventure dans sa carrière de footballeur. Le défenseur camerounais a annoncé qu’il n’évoluera plus dans le championnat angolais.

« Je vous annonce la rupture de mon contrat avec le Recreativo Libolo d’un commun accord. Je laisse derrière moi une famille et une très belle histoire passée dans ce club », a annoncé l’ancien défenseur des Astres de Douala.

En effet, le désormais ex-défenseur du Recreativo Libolo va évoluer la saison prochaine sous les couleurs de l’Ael Limassol, club du championnat de Chypre avec lequel il s’est engagé pour deux saisons.

Les indemnités de transfert n’ont pas été révélées à la presse. Le Camerounais évoluera dans un championnat européen pour la première fois.

Arrivé au Recreativo en 2011, le défenseur de 27 ans a passé quatre années dans ce club et remporté six trophées donc quatre titre de champion d’Angola et deux super coupes.


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Histoire des 2 jeunes camerounaises retenues à Chypre, elles sont enfin auprès de leurs parents!

Les époux Chesnel ont eu raison du faux évêque Mgr Côme « passeur », aujourd’hui écroué à Angers

Depuis le mois de juin, Marie est une mère heureuse. Elle porte un regard attendri sur Murielle, 15 ans, et Alexandra, 17 ans, retenues pendant plus de trois mois, à Chypre, par un escroc.

L’histoire
C’est terrible de ne pas savoir si je reverrai mes enfants vivants… C’est une histoire effroyable. Celle d’une femme, qui vit à Angers, après avoir fui les violences au Cameroun. Celle d’une mère, qui voulait récupérer ses enfants retenus à Chypre, depuis trois mois, en échange d’une « rançon ». Elle a décidé de porter plainte, en février auprès du procureur d’Angers, pour « séquestration de mineurs ». Une histoire qui remonte à 2003. À l’époque, explique Marie, j’ai dû quitter mon pays et rejoindre la France. J’ai alors laissé mes deux filles à Yaoundé chez ma soeur. Les années passent et Marie met tout en oeuvre pour faire venir les enfants en France. Des enfants qui vont changer plusieurs fois de familles d’accueil… et qui subiront des violences. En 2005, Marie épouse René Chesnel: il accepte de reconnaître les deux filles. Hélas, la justice française s’y oppose, au motif que les actes de naissance des enfants fournis sont faux. Explication: Ça marche comme ça au Cameroun. Pour avoir des extraits de naissance, il faut payer, et vous n’êtes même pas sûr d’avoir de vrais documents… Pire: la justice affirmait que l’identité de la mère n’est « plus certaine » étant donné que « l’acte de naissance qu’elle a produit n’est pas authentique ».

Mgr Côme, le passeur
Les époux Chesnel décident alors d’utiliser une autre voie pour récupérer les enfants. Faire appel à des passeurs. On a contacté un homme qui se disait évêque au Cameroun: il certifiait que tout serait fait dans la légalité. Plusieurs contacts, par mails notamment, seront pris. L’homme réclame de grosses sommes d’argent que les époux vont verser sur un compte en France. Au total, j’ai déboursé 20 000 €, lâche René Chesnel. Fin novembre 2009, les époux apprennent que les filles ont bien quitté le Cameroun… et sont arrivés à Chypre ! A Nicosie, un homme nous a appelés pour dire qu’il fallait encore de l’argent avant le transfert. Et qu’il gardait nos filles en attendant… En guise de « rançon », il réclame 6 000 €, et adresse des SMS menaçants sur le portable de Marie. Persuadé d’avoir été victime d’une bande organisée, le couple ne veut plus payer les « ravisseurs » des deux ados. Il a pris un avocat, Me Patrick Descamps, et a décidé de porter plainte auprès du procureur d’Angers, pour « séquestration ». Le combat juridique continue. Marie doit passer un test génétique, à Chypre, pour prouver qu’elle est bien leur mère. Le 16 juin, enfin, le visa pour la France est accordé. Le même jour, la police judiciaire interpelle « Mgr Côme » en région parisienne. Ce faux évêque, Alain Drouet de la Thibauderie, est, depuis, écroué à Angers.

Et les filles? Elles ont des papiers en règle valables pour dix ans. Auprès de leurs parents, à Angers, elles retrouvent peu à peu le sourire. Elles seront scolarisées au lycée, à la rentrée.

Murielle et Alexandra et leurs Parents
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Affaire des jeunes camerounais en Otage en Chypre: Elles ont rejoint un centre d’hébergement à Nicosie

Ce n’est pas la fin du calvaire pour les époux Chesnel car les filles pourraient retourner au Cameroun…

Vendredi dans la soirée, Marie et Réné Chesnel ont appris que leurs deux filles camerounaises âgées de 15 et 17 ans ont pu quitter le domicile de leur ravisseur. Celui-ci réclamait aux Angevins une somme de 6000 euros en échange de leurs filles (lire Ouest-France de mercredi). Leur ravisseur, un homme qui pourrait appartenir à un réseau de trafiquants d’enfants, a reçu un appel jeudi soir des services chypriotes de l’immigration lui indiquant qu’un contrôle imminent allait avoir lieu chez lui. Par peur d’être pris, il a préféré laisser les deux adolesccentes s’échapper. Elles ont été prises en charge par une étudiante qui leur a offert l’hébergement pour la nuit.

Dans la journée d’hier, un journaliste de Nicosie a pu les conduire dans un centre d’hébergement où elles ont été accueillies. « Le tout est de savoir maintenant si elles vont pouvoir quitter Chypre pour rejoindre la France ou si on va les renvoyer vers le Cameroun, leur pays d’origine », s’inquiète René Chesnel, le beau-père des deux filles.

Son épouse Marie avait fui le Cameroun en 2003 en laissant ses deux filles, privées de visa, dans sa famille. Les années ont passé et Marie a eu du mal à convaincre la justice française que ses deux filles restées en Afrique étaient bien les siennes. Avec son mari, elle a donc décidé de faire appel à quelqu’un qui se disait évêque pour faire passer ses enfants en échange d’une somme d’argent. « Ça nous a couté 20 000 €. »

Le « transfert » s’est mal passé puisque les deux ados sont restés à Chypre, chez un particulier menaçant. Reste à savoir si les autorités chypriotes pourront procéder à l’arrestation du kidnappeur et démanteler ce réseau de trafiquants.

Marie et Réné Chesnel
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Deux jeunes filles camerounaises sont retenues à Chypre par un ravisseur qui demande 6 000 € aux parents

À Angers en France, Marie et Réné Chesnel ont saisi les autorités judiciaires pour séquestration

L’histoire
« C’est terrible de ne pas savoir si je reverrai mes enfants vivants… » C’est une histoire effroyable. Celle d’une femme, qui vit à Angers, après avoir fui les violences au Cameroun. Celle d’une mère, qui veut récupérer ses enfants retenus à Chypre, depuis trois mois, en échange d’une « rançon ». Elle a décidé de porter plainte, ce matin, auprès du procureur d’Angers, pour « séquestration de mineurs ». Une histoire qui remonte à 2003. « À l’époque, explique Marie, j’ai dû quitter mon pays et rejoindre la France. J’ai alors laissé mes deux filles à Yaoundé chez ma soeur. » Les années passent et Marie met tout en oeuvre pour faire venir les enfants en France. Des enfants qui vont changer plusieurs fois de familles d’accueil… et qui subiront des violences.

Depuis qu’elle est en France, Marie n’a cessé d’échanger des courriers avec les enfants et sa famille et elle est retournée deux fois au Cameroun pour les voir. En 2005, Marie épouse René Chesnel : il accepte de reconnaître les deux filles. Hélas, la justice française s’y oppose, au motif que les actes de naissance des enfants fournis sont faux. Explication : « Ça marche comme ça au Cameroun. Pour avoir des extraits de naissance, il faut payer, et vous n’êtes même pas sûr d’avoir de vrais documents… » Pire : la justice affirme aujourd’hui que l’identité de la mère n’est « plus certaine » étant donné que « l’acte de naissance qu’elle a produit n’est pas authentique ». Marie s’offusque : « Je suis prêt à me soumettre à un test ADN pour prouver qui je suis et la filiation avec mes enfants… »

Faux évêque, vrai escroc?
Les époux Chesnel décident alors d’utiliser une autre voie pour récupérer les enfants. Faire appel à des passeurs. « On a contacté un homme qui se disait évêque au Cameroun : il certifiait que tout serait fait dans la légalité. » Plusieurs contacts, par mails notamment, seront pris. L’homme réclame de grosses sommes d’argent que les époux vont verser sur un compte en France. « Au total, j’ai déboursé 20 000 € », lâche René Chesnel. Fin novembre 2009, les époux apprennent que les filles ont bien quitté le Cameroun… et sont arrivés à Chypre ! « A Nicosie, un homme nous a appelés pour dire qu’il fallait encore de l’argent avant le transfert. Et qu’il gardait nos filles en attendant… » En guise de « rançon », il réclame 6 000 €, et adresse des SMS menaçants sur le portable de Marie.

Persuadé d’avoir été victime d’une bande organisée, le couple ne veut plus payer les « ravisseurs » des deux ados. Il a pris un avocat, Me Patrick Descamps, et a décidé de porter plainte auprès du procureur d’Angers, pour « séquestration ». « C’est vrai qu’on a mis trois mois à réagir, mais on était persuadé que nos filles arriveraient rapidement en France », témoigne aujourd’hui Marie, effondrée. La justice française sera confrontée à un double problème : prouver la filiation de Marie avec les deux filles mais, avant tout, s’assurer que les enfants sont hors de danger.

Réné et Marie Chesnel
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