Gouvernance sportive: le Soudan du sud sollicite l’expertise du Cameroun

une délégation du Comité national olympique du Soudan séjourne dans le pays afin de trouver des voies de collaboration pour s’imprégner de l’expérience dans la gestion de la promotion de l’olympisme

Une délégation du comité national olympique du Soudan du Sud séjourne au Cameroun pour solliciter l’expertise de ce pays en matière de gouvernance sportive, a-t-on appris lundi auprès du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC).

Dans ce sillage, une convention de partenariat a été signée entre les Comités nationaux olympiques des deux pays, ce qui est de nature à conforter la délégation sud soudanaise.

Selon la même source, les responsables du comité national olympique du Soudan du sud sont au Cameroun «pour rechercher de l’expertise et des voies de collaboration avec des Comités nationaux olympiques africains expérimentés dans la gestion des programmes de promotion de l’olympisme dans leur pays».

Le président du Comité national olympique du Soudan du Sud (CNO), Wilson Deng Kouirot, a signé avec son homologue du Cameroun, Hamad Kalkaba Malboum, un protocole d’accord d’une durée de quatre ans avec le CNOSC.

A en croire l’hôte du Cameroun, «le CNOSC a beaucoup d’expérience dans le domaine du sport. Il va nous accompagner dans certains sports comme le football, le volley-ball et l’athlétisme sur lesquels nous allons nous concentrer car le Cameroun a eu de grands athlètes dans ces disciplines. Ceux-ci n’auraient pas pu émerger sans un bon management sportif».

Reconnu en 2015 par le Comité international olympique, le CNO du Soudan du Sud est le plus jeune au monde. Il a participé à ses premiers Jeux olympiques en août 2016 à Rio au Brésil.


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L’Auf pour la transformation des CNF en espace d’innovation pédagogique

L’annonce a été faite le 30 novembre par le directeur régional du Bacgl, le Pr. Alain Ondoua, lors de la tenue du 6ème Conseil national d’orientation (Cno) des Campus numériques francophones (Cnf)

La salle des actes de l’Université de Yaoundé II Soa a abrité le 30 novembre 2016, les travaux du 6ème Conseil national d’orientation (Cno) des Campus numériques francophones (Cnf) du Cameroun. La rencontre était co-présidée par le Pr. Maurice Aurélien Sosso, Recteur de l’Université de Yaoundé I, le Pr. Paul Henri Amvam Zollo, Recteur de l’Université Ngaoundéré, le Pr. Ibrahim Adamou, Recteur de l’Université de Yaoundé et le Pr. Alain Ondoua, Directeur du bureau Afrique centrale et des grands lacs (Bacgl) de l’Agence universitaire de la francophonie (Auf).

Dans son allocution de circonstance, Pr. Ibrahim Adamou, qui accueille la rencontre, a lancé un appel à Auf pour qu’elle densifie ses activités dans son établissement, après avoir souligné l’importance des technologies de l’information et de la communication au sein de l’enseignement supérieur.

Avant de déclarer ouverts les travaux de ce 6ème Cno, le directeur régional du Bacgl a rappelé le cadre du Cno. Le Pr. Ondoua s’est également appesanti sur la qualité de la recherche et de la gouvernance universitaire, l’employabilité et l’insertion professionnelle des diplômés. Il a profité de l’occasion pour rappeler que le Cnf doit contribuer à la mission sociale de l’université comme opérateur de développement local et global. Le directeur régional du Bacgl a également rappelé que le Cnf doit contribuer à répondre aux défis de la planification.

Selon lui, la rencontre vise notamment à évaluer les actions du Cnf depuis les assises du 13 décembre 2014 à Douala afin d’apporter une nouvelle orientation à son fonctionnement. Au terme des allocutions, l’ordre du jour a été adopté avant l’ouverture des travaux.

« Il s’agit de réfléchir sur les actions les plus adaptées à mener pour les deux années à venir. A l’heure actuelle, nous réfléchirons à la transformation de nos campus numérique francophones, pour que ces derniers deviennent de nouveaux espace d’innovation pédagogique ouvert à la fois à la communauté universitaire et à la société », explique le Pr. Alain Ondoua.

Au terme de l’assise, les campus numériques francophones du Cameroun devraient être des espaces où on innove en termes de pédagogie éducative avec le mode de mise en ligne des contenus. Il s’agit « également de faire de ces Cnf des tiers lieux. Des lieux où on a, à la fois des académies universitaires mais également le monde de l’entreprise », précise le directeur régional du Bacgl.

L’Agence universitaire de la Francophonie déploie au Cameroun un réseau de Campus numériques francophones assurant à la fois des activités de formation et de diffusion de l’information scientifique et technique.

Elle est une association mondiale d’universités francophones qui a pour objet de faire le lien entre les universités de langue française. L’association uvre depuis plus de 50 ans dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Elle a vocation à former des professionnels aptes à contribuer au développement de leur pays. Elle regroupe à ce jour 800 établissements universitaires sur les cinq continents dans une centaine de pays, dont 59 membres (ou observateurs) de l’Organisation internationale de la Francophonie.

Ouverture du 6ème Conseil national d’orientation (Cno) à l’Université de Yaoundé II au Cameroun, mercredi 30 novembre 2016.
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Le CNO déboute la Fecafoot dans le litige l’opposant à la Ligue de football

La Chambre de conciliation et d’arbitrage du CNO a annulé mardi les récentes décisions du Comité exécutif de la Fécafoot, sur l’installation d’un comité provisoire à la LFP

La Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC) a invalidé hier, mardi 05 avril 2016, la décision de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) portant désignation d’un comité provisoire à la tête de la Ligue du football professionnel du Cameroun (LFPC).

Cette décision qui confirme le maintien de l’équipe dirigeante de la LFPC présidée par le général d’armée Pierre Semengue, reconnaît en même temps que les textes et statuts régissant cette organisation ne souffrent d’aucune illégalité.

Compte tenu de cette décision, les candidatures aux différents postes de responsabilité au sein de la Ligue qui aurait pu intervenir cette semaine ont été mises en parenthèse, le bureau sortant ayant reçu mandat de diligenter les affaires courantes en attendant la mise en place d’un organe exécutif.

Conséquence, la FECAFOOT devrait encore poursuivre sa collaboration avec l’actuelle direction de la LFPC, en dépit du souhait exprimé par le président de l’instance faîtière de football Tombi à Roko Sidiki et des membres du comité exécutif de la FECAFOOT d’installer un comité provisoire de gestion pendant un an à la tête de la Ligue.

Le 17 mars dernier, le comité exécutif de la FECAFOOT avait décidé de nommer un comité provisoire de gestion à la Ligue, une décision contestée par les responsables de cette structure qui ont saisi les juridictions compétentes et dont les décisions «sans appel» s’imposent aux deux parties.


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