Cameroun : armée et police à l’école des violences basées sur le genre

Issus des régions du Centre, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord, des gendarmes, militaires et policiers sont les bénéficiaires de cette formation qui s’est ouverte ce 1er novembre 2021 à Yaoundé. 

 

 

 

 

 

 

Selon les Nations unies, toute violence qui s’exerce sur une femme ou sur un homme tout simplement parce qu’elle est une femme ou parce qu’il est un homme, est qualifiée de violence basées sur le genre. Les femmes et les jeunes filles sont les plus visées, du fait de leur vulnérabilité. C’est pourquoi, le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale (CNUDHD-AC) tient ce 1er novembre un atelier de consolidation des capacités des forces de défense et de sécurité en matière de violences basées sur le genre.

Y prennent part, des personnels du ministère de la défense, dont cinq travaillant à Yaoundé et 15 issus des régions de l’Extrême-Nord, Nord-Ouest et sud-Ouest. Du côté de la Secrétariat d’Etat à la défense,  15 gendarmes, dont  cinq exerçant dans la capitale  et 10 dans les  régions de l’Extrême-Nord, Nord-Ouest et sud-Ouest. La Délégation générale à la sureté nationale est représentée par 10 éléments.  Cinq sont en service à Yaoundé et les autres  dans les  régions de l’Extrême-Nord, Nord-Ouest et sud-Ouest.

Gendarmes, militaires et policiers sont entre autres sensibilisés sur la stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre,  les actions menées en la matière par le ministère de la Défense et celui de la Promotion de la femme et la famille. Des recommandations pour consolider la prévention et la lutte contre les violences basées sur le genre seront formulées à la fin de l’atelier qui s’achève demain.

Cameroun : Douala, capitale de la lutte contre les discours de haine en Afrique centrale

Du 26 au 29 octobre 2021,  il abritera un Forum régional de sensibilisation et de renforcement des capacités des médias sur la prévention des conflits liés aux discours de haine et la lutte contre ce phénomène en Afrique centrale.

Ce forum sur la prévention des conflits liés aux discours de haine permettra de faire un inventaire des mots de la haine généralement utilisés dans les médias des pays invités au Forum.

L’événement qui cible prioritairement les journalistes, est organisé par le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) et  la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale  (CEEAC),  en  collaboration  avec  le Gouvernement camerounais, le Centre des Nations Unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique centrale (CNUDHD-AC), le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme en RDC (BCNUDH), la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et le Bureau de l’UNESCO pour l’Afrique centrale.

Les participants viennent notamment du  Burundi, du Cameroun, de la République centrafricaine (RCA), du Congo, de la République démocratique du Congo (RDC), du Gabon, de la Guinee équatoriale, du Rwanda, Sao Tome-et-Principe, et du Tchad