Dans le cadre du programme, une vague d’enfants a quitté la Capitale camerounaise lundi à destination du chef-lieu du Sud-Ouest pour deux semaines de découverte
Première destination des colonies de vacances 2015: Buéa. Le hall du ministère du Tourisme et des Loisirs (Mintoul) était à l’image d’une agence de voyages lundi, 13 juillet 2015, à Yaoundé. Pour cette première phase qui s’étend du 13 au 25 juillet, ce sont environ 135 colons qui honorent cette villégiature. «J’ai hâte de découvrir la nature de cette ville et de me faire de nouveaux amis. Je vais leur apprendre non seulement ma langue maternelle qui est le Bafia, mais aussi, notre danse que tout le monde apprécie», indique Prosper Mayang Iroung, élève en classe de 3e au Collège Sabaya à Bafia.
Placé sur le thème: «Des loisirs utiles et agréables pour la culture de la paix au Cameroun» et sur le sous-thème pour cette première étape: «A Buea, je m’amuse en apprenant l’anglais», les colonies de vacances 2015 ont pour but de favoriser le brassage des langues chez les jeunes.
Pour faciliter les échanges, au menu, les enfants qui viennent des régions de l’Est, de l’Ouest, du Centre, du Littoral auront droit aux jeux, chants, ateliers manuels, etc. «Nous voulons inculquer aux jeunes l’idée que notre diversité est une force. Et également semer dans leur tête, qu’un Camerounais doit se sentir bien et chez soi partout dans son pays», a expliqué Hamayadji Abdulkarim, moniteur.
«C’est la première fois que Joyland Tsobze, mon fils de 12 ans, se sépare de la famille. C’est une occasion de changer d’environnement, de découvrir le Cameroun et de se faire de nouvelles connaissances», a confié Esther Ejan, cadre à la banque centrale, parent d’un colon. C’est aussi le même sentiment qui anime Mme Monga venue accompagner ses deux enfants. Sauf que pour elle, le choix de cette première étape n’est pas anodin. «Buea est une ville anglophone et ce sera l’occasion pour Kanu et Bryan d’apprendre l’anglais et de découvrir par eux-mêmes le Mont Cameroun», ajoute notre interlocutrice.
Et pour les parents inquiets, le directeur du développement des loisirs au Mintoul, Elise Bomba Atangana, rassure: «Le Mintoul a mis en place toutes les conditions idoines pour un séjour harmonieux et en sécurité des colons. Les parents n’ont donc aucune crainte. Quand leurs enfants seront de retour, ils seront transfigurés et ils récolteront les fruits de la participation à une colonie de vacances». Ces enfants seront encadrés par treize moniteurs et un personnel qualifié.
Buéa, première arrêt des colonies de vacances 2015.africapresse.com)/n
Cet article n’a pas l’intention d’encourager un comportement xénophobe ou racial envers les pays colonisateurs, ce travail donne une observation de l’impact du changement et de la venue des présidents français sur le continent africain. Car, ne pas reconnaitre l’histoire signifie que l’on souhaite revoir le passé se reproduire.
Depuis l’accession à l’indépendance des pays issus de la colonisation française, a l’instar du Cameroun et du Togo qui ont été sous mandat de la Société Des Nations (SDN) et sous tutelle de l’ONU, la France continue de s’y accrocher profondément grâce a la solidarité occidentale et celle de l’Organisation des Nations Unies (ONU). L’Afrique de l’expression française continue à avoir un grand retard pour son développement économique et infrastructurel.
L’obstacle principal de son retard est dû à l’instabilité politique qui est constamment perpétré par les présidents du pays colonisateur. Car, à chaque changement du régime colonisateur (Gauche ou Droite), l’Afrique doit souffrir avec les coups d’Etat qui entrainent la déstabilisation du pays concerné. Depuis 1960, l’arrivée des présidents du pays colonisateur a été et continue d’être une catastrophe pour la majorité des pays du continent africain, en particulier ceux de l’expression française.
Charles de Gaulle (1958 – 1969)
La mission de cet homme sur le continent africain a été très néfaste, il a beaucoup contribué de près ou de loin à la déstabilisation du continent africain en tuant les nationalistes et en instaurant des valets a la tête des pays, tout en créant un génocide au Cameroun (1960 – 1970). Les pays suivants ont été victimes de sa présidence: Le Benin, le Burkina Faso, le Cameroun, la République centrafricaine, le Congo, le Gabon, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Togo.
Georges Pompidou (1969 – 1974)
L’arrivée de Georges Pompidou a donné un peu d’espoir aux pays africains d’expression française. Mais la politique de Charles de Gaulle a été préservée à travers la protection des intérêts du pays colonisateur. Les pays suivants ont été victimes de sa présidence: Le Bénin, la République centrafricaine, le Congo, Madagascar et la Mauritanie.
Valéry Giscard d’Estaing (1974 – 1981)
Il a été un peu tendre envers les présidents africains qui obéissaient à la loi établie par Charles de Gaulle, tout en cherchant à convaincre le président de la Guinée Conakry, premier Etat indépendant de l’expression française. Les pays suivants ont été des victimes pendant sa présence à la tête du pays colonisateur : la Centrafrique, les Comores, le Congo, Madagascar, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
François Mitterrand (1981 – 1995)
Etant donné qu’avec son arrivée à la présidence française le pouvoir passait de la Droite vers la Gauche, beaucoup de pays africains ont cru que ce serait le bonheur avec François Mitterrand (1981 – 1995). Cela a été le contraire, car il a humilié plusieurs chefs d’Etat africains qui voulaient lui faire comprendre que son aide bilatérale était un jeu de dupes. Les pays suivants ont été des victimes pendant sa présidence: le Burkina Faso, le Cameroun, la Mauritanie et le Tchad.
Jacques Chirac (1995 – 2007)
Il aurait détruit tout un pays pour faire savoir qu’il restait le maitre des lieux. Il a perpétué les réseaux crées par Charles de Gaulle pour le pillage de l’Afrique en dévaluant la monnaie coloniale. Il a institutionnalisé la succession familiale à la tête des pays africains, le fils pouvant facilement accéder au pouvoir après la disparition du père.Les pays suivants ont été des victimes pendant sa présidence: la Centrafrique, le Congo, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie et le Togo.
Nicolas Sarkozy (2007 – 2012)
Il a été la réincarnation de Charles de Gaulle sur le continent africain. Ce fils d’immigré a voulu faire comprendre aux Africains qu’ils n’avaient pas leur mot à dire dans l’histoire de l’humanité. Il a créé l’instabilité sur le continent africain en tuant son leader, Kadhafi. Mamadou Tandja du Niger a également subi sa rage tout simplement parce qu’il défendait le prix de ses matières premières. Les pays suivants ont été des victimes pendant sa présidence: la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Niger, la Libye.
François Hollande (2012 –
Le Cameroun a connu son deuxième président (valet) avec l’arrivée d’un socialiste a la tête du pays colonisateur, et il est fort probable que le même changement intervienne avec les man uvres qui sont en cours. Tout cela pourra être évité grâce à la maturité du peuple camerounais, qui reconnait que la France n’a jamais été son colonisateur, elle a juste profité de la solidarité occidentale pour se faire une place au Cameroun, tout en pillant son sol et son sous-sol. A peine installé au pouvoir, il a continué la même politique de Charles de Gaulle, en déstabilisant la Centrafrique et en imposant son valet au Mali.
Cet article démontre que les présidents africains doivent réfléchir pour le développement du continent africain, car aucun président français n’a fait du bien, leur seul objectif est la guerre, afin de piller les matières premières. Charles de Gaulle a été un vrai monstre pour les peuples africains, car il a fait signer des accords de défenses aux chefs d’Etat africains, qui lui permettaient ainsi de mieux piller le continent. La preuve est très simple, car beaucoup de chefs d’Etat africains qui ont voulu le bien du continent ont été vendus par des valets du pays colonisateur. Cette pensée du CHE qui disait que l’Afrique d’expression française a encore un siècle de servitude dans les mains de son maitre, reste d’actualité.
« Le jour que la jeunesse africaine va ouvrir ses yeux, tout l’Occident, et en particulier la France, seront vaincus »