Il l’a déclaré mardi à la sortie d’une réunion du Comité de normalisation en séance élargie avec le secrétariat technique de la Fédération
Les membres du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) se sont réunis le mardi 25 août 2015 dans la salle de conférence de l’immeuble siège de l’institution. Cette réunion, élargie au secrétariat technique auprès de la Commission électorale de la Fécafoot, était présidée par le président du Comité de normalisation Joseph Owona.
«Au cours des débats, les membres du Comité de Normalisation ont rendu compte du déroulement des assemblées générales départementales et régionales ayant procédé à l’adoption des statuts de ces ligues. Le Comité de normalisation a constaté avec satisfaction que ces adoptions ont effectivement eu lieu dans les ligues concernées», indique-t-on dans le communiqué final de la rencontre signé par Joseph Owona.
«Le Secrétariat Technique a ensuite présenté l’état des préparatifs relatifs à la tenue des assemblées générales devant élire les organes exécutifs des ligues départementales et régionales. Il a notamment exposé que les collèges électoraux des ligues départementales ont été publiés et que suite à cette publication, le Secrétariat Technique a reçu un certain nombre de contestations qu’il est en train d’instruire à l’effet de les soumettre à la Commission électorale, autorité de décision en la matière», poursuit ledit communiqué.
L’appel au Fair-Play
Au sortir des travaux, Joseph Owona s’est entretenu avec les hommes de média. Au cours de cette rencontre, il a fait le point sur les coûts liés à l’organisation de ces élections, et la suite du processus.
«Nous avons publié les listes des collèges électoraux pour qu’on ne dise pas qu’il y a des clubs fictifs. Nous sommes ouverts à tout contentieux. Et le contentieux sera vidé par la Commission électorale. Mais je voudrais aussi dire pour le regretter, qu’aucun processus électoral a la Fécafoot n’a coûté aussi cher, parce que nous serons bientôt à plus de 700 millions (.)», a-t-il dit.
Selon le programme, l’élection du président aura lieu le 28 septembre et Joseph Owona appelle au respect dudit calendrier. «Le Comité de normalisation a réitéré sur ce point que le calendrier arrêté devra être respecté et s’est félicité de l’adoption définitive des statuts de la Fécafoot, des statuts des ligues régionales et des ligues départementales ainsi que du Code électoral», précise le président de la normalisation qui s’est également prononcé sur le consensus signé par certaines parties prenantes du processus électoral.
Pour l’ancien ministre des Sports, «ce n’est pas le problème du Comité de normalisation. Même dans la vie pratique, les parties font des alliances. Ce que nous attendons, c’est que les candidatures répondent aux conditionnalités. Si les candidats estiment qu’ils peuvent faire un consensus, ça ne nous engage pas. La seule assurance que je donne, c’est que nous, on applique les règles».
Il a tout de même précisé que «le mot consensus n’est pas dans les statuts de la Fécafoot» avant de faire appel «à tous les acteurs pour que nous ayons une élection apaisée, transparente et démocratique».
Joseph Owona, président du Comité de normalisation de la Fécafoot.Droits réservés)/n
Par Pr. Joseph Owona, Président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football
Communique final de la réunion du 25 aout 2015 du Comité de normalisation de la Fécafoot
Le mardi 25 Août 2015 dans la salle de conférence de l’immeuble siège de la FECAFOOT, s’est tenue une réunion du Comité de Normalisation de la FECAFOOT, sous la présidence du Pr. Joseph OWONA.
Cette réunion était élargie au Secrétariat Technique auprès de la Commission électorale de la FECAFOOT et de ses ligues.
Au cours des débats, les membres du Comité de Normalisation ont rendu compte du déroulement des assemblées générales départementales et régionales ayant procédé à l’adoption des Statuts de ces ligues.
Le Comité de Normalisation a constaté avec satisfaction que ces adoptions ont effectivement eu lieu dans les ligues concernées.
Le Secrétariat Technique a ensuite présenté l’état des préparatifs relatifs à la tenue des assemblées générales devant élire les organes exécutifs des ligues départementales et régionales. Il a notamment exposé que les collèges électoraux des ligues départementales ont été publiés et que suite à cette publication, le Secrétariat Technique a reçu un certain nombre de contestations qu’il est en train d’instruire à l’effet de les soumettre à la Commission électorale, autorité de décision en la matière.
Le Comité de Normalisation a réitéré sur ce point que le calendrier arrêté devra être respecté et s’est félicité de l’adoption définitive des Statuts de la FECAFOOT, des Statuts des ligues régionales et des ligues départementales ainsi que du Code électoral.
Le Comité de Normalisation a lancé un appel au Fair-Play et à l’apaisement pour les élections à venir.
Ayant pris acte des résolutions adoptées lors de l’assemblée générale extraordinaire de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) reprogrammée le 05 août 2015 à Yaoundé, le ministre des Sports et de l’Education physique invite tous les acteurs du mouvement sportif national intervenant dans le processus de normalisation en cours dans cette fédération, à tout mettre en uvre pour l’implémentation des mesures pertinentes préconisées lors des travaux de ladite assemblée générale.
A cet effet, ils devront notamment uvrer à l’application des textes organiques adoptés et au respect du chronogramme publié par le Comité de normalisation jusqu’au terme du processus.
Par ailleurs, pour la continuité du service, chacune des parties prenantes à la normalisation est conviée à une application scrupuleuse des statuts de la fédération en matière d’organisation des compétitions nationales.
Enfin, le ministre des Sports et de l’Education physique exhorte tous les intervenants à la tenue, dans un esprit d’apaisement, des assemblées générales d’adoption des textes et d’élections dans les régions et les départements.
Une assemblée générale extraordinaire de la Fédération camerounaise de football va se tenir le 2 juin à Yaoundé, selon un communiqué du président du comité de normalisation de cette institution
Une assemblée générale extraordinaire de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) va se tenir le 2 juin à Yaoundé, selon un communiqué du président du comité de normalisation de cette institution, Joseph Owona.
Selon le communiqué, l’ordre du jour portera sur l’examen et adoption éventuelle du projet de Statuts de la Fecafoot, l’examen et adoption éventuelle du projet de code électoral de la Fecafoot, l’examen et adoption éventuelle du projet de modification de l’article 4 du statut spécial des ligues régionale, départementales et d’arrondissement ainsi que l’examen de la situation des organes exécutifs des ligues régionales et départementales.
Le 15 mai dernier, la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun avait annulé les décisions prises par Joseph Owona, président du comité de normalisation, de remplacer les organes exécutifs des ligues décentralisées issus du processus électoral de 2009, par des comités de normalisation régionaux et départementaux. Ce qui avait créé une confusion générale pour le contrôle des ligues décentralisées.
« La Fédération Camerounaise de Football a l’honneur d’informer le public national que la dernière sentence du 15 Mai 2015 de la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage (CCA) du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (CNOSC) annulant les décisions nommant les comités de normalisation dans les ligues régionales et départementales ne lui a pas encore été notifiée. La FECAFOOT se réserve le droit de s’opposer par toutes les voies de droit à cette sentence, une fois qu’elle lui sera notifiée et de poursuivre tout fauteur de trouble non muni d’une décision exécutoire devenue définitive. En attendant, les comités de normalisation sont invités à continuer à exercer leurs activités conformément aux décisions portant leur nomination », a réagi Joseph Owona, dans un communiqué publié jeudi, 21 mai.
La FIFA a décidé de reconduire vendredi, pour la quatrième fois, le mandat de l’équipe dirigée par le Pr. Joseph Owona
Attendue pour savoir le devenir du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), dont le mandat expirait ce 20 mars, la FIFA a décidé ce vendredi de proroger de nouveau le mandat de l’équipe dirigée par le Pr. Joseph Owona, jusqu’à la fin du mois septembre 2015, rapporte la radio publique nationale. Le comité exécutif de la Fifa a par ailleurs ajouté qu’il «renouvelle sa confiance au Pr. Joseph Owona».
Mis en place en juillet 2013 après une période de crise qui avait vu la suspension du Cameroun au sein de la FIFA, le Comité de normalisation avait reçu pour tâches essentielles: le toilettage des textes organiques de la Fecafoot et l’organisation d’élections apaisées et crédible au mois de mars 2014.
Le 31 mars 2014, n’ayant pu organiser les élections, le Comité avait vu son mandat prorogé au 30 novembre 2014. A cette date, l’instance faitière du football mondial avait encore décidé d’accorder un nouveau mandat, devant arriver à échéance à la fin février 2015.
Alors que l’on estimait que le Comité de normalisation était arrivé au bout de sa mission, en fixant la tenue des élections fédérales au 25 février 2015, c’est le Tribunal arbitral du sport (TAS) qui s’invitait dans les discussions cette fois. Le TAS rejetait les deux appels de la Fécafoot déposés à l’encontre de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun le 20 octobre 2014. La Chambre avait annulé les statuts et le code électoral adoptés le 24 août par l’assemblée générale de 2013. Ledit code avait été utilisé au processus de sélection des candidatures jusqu’aux dates retenues pour les élections.
Dans l’impasse, le Président du Comité de normalisation avait suspendu le processus électoral et s’en était remis à la FIFA pour attendre la conduite à tenir. Le 27 février dernier, l’instance faitière du football accordait une autre prorogation au Comité de normalisation, devant expirer ce 20 mars 2015. Aujourd’hui, la Fifa demande encore au Pr. Joseph Owona de continuer à administrer la Fecafoot jusqu’à fin septembre 2015, en attendant les élections.
La décision a été prise par le président du Comité de normalisation vendredi à la suite des décisions rendues par le tribunal arbitral du sport le 19 février
L’élection à la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) prévue le 25 février prochain n’aura plus lieu à cette date. Elle devait opposer Tombi à Roko Sidiki, à Atah Robert, les deux candidats retenus par la Commission électorale le 17 février. C’est la quintessence d’un communiqué publié ce vendredi et signé du président du Comité de normalisation de la Fecafoot, Joseph Owona.
Le président du Comité de normalisation indique avoir pris cette décision suite aux décisions rendues jeudi par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), lesquelles ont confirmé les sentences rendues par Chambre de Conciliation et d’Arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC). Ces sentences annulaient les résolutions de l’Assemblée générale du 23 août 2014, qui ont vu l’adoption des statuts et du code électoral de la Fecafoot.
En attendant les directives de la FIFA, laquelle a été saisie pour la «conduite à tenir», le Professeur Joseph Owona indique que le Comité de normalisation «prend note des décisions du TAS», tout en interrompant le processus électoral à la Fecafoot et en annulant l’Assemblée générale élective prévue le 25 février prochain.
Le Tribunal arbitral du Sport a invalidé jeudi les résolutions adoptées au cours de l’Assemblée générale de la Fecafoot du 23 août 2014, confirmant la position du CNOSC
Le processus électoral à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) connait un nouveau rebondissement. Le Tribunal arbitral du sport (Tas) a confirmé hier la décision de Chambre de Conciliation et d’Arbitrage du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Ccacnosc) qui déclarait «illégitime» l’Assemblée générale (Ag) de 2013 qui avait été retenue pour la validation des textes de la Fecafoot et le code électoral le 23 août 2014. Du coup, l’Ag étant «illégitime», le Tas a confirmé également que les textes adoptés ont «violé et dénaturé» la loi.
Comme dans un match de football, Abdouraman Hamadou Babba et Depadoue Essomba Eyenga, ancien membre du comité exécutif de la Fecafoot, viennent d’obtenir une victoire «en match aller» qui selon eux va mettre un terme à tout le processus électoral en cours à la Fecafoot et qui était supposé s’achever ce mercredi 25 février avec l’élection du président de la Fecafoot.
En effet, le Tas avait été saisi en appel le 19 novembre 2014, par Me Philippe Memong, avocat de la Fecafoot, contre la décision rendue le 30 octobre 2014 par la Ccacnosc rendant nulles et de nul effet les résolutions de l’Assemblée générale du 23 août 2014 pour deux raisons.
Les résolutions querellées concernaient les nouveaux Statuts de la Fecafoot proposés par le Comité de normalisation, qui ont été adoptés «en violation de la loi». De plus, la Ccacnosc avait déclaré «illégitimes» les personnes qui avaient siégé à cette Assemblée générale.
Dans la foulée, 54 clubs affiliés à la Fecafoot ont saisi le Tas, le 17 décembre dernier à l’effet d’annuler la décision de la Fifa de faire poursuivre le processus là où il s’est arrêté, avec les mêmes textes et les mêmes candidats. Ils ont fait du président «déchu» d’Etoile Filante de Garoua leur représentant à cette procédure.
Pourtant, Joseph Sepp Blatter, le président de la Fifa, sortant d’une audience avec le chef de l’Etat, avait dit que les nouveaux textes seraient faits dans le respect des lois du Cameroun. Tout comme ceux de la Fifa, qui ne violent nullement la loi Suisse. Toutefois, le 28 novembre dernier, la Fifa en prorogeant pour la deuxième fois le mandat du Comité de normalisation jusqu’au 28 février 2015 avait nuancé ses propos en partageant les inquiétudes du gouvernement camerounais par rapport aux «contradictions entre les nouveaux statuts et les normes nationales et internationales».
Dans les faits, le Cameroun court vers une autre suspension de la Fifa. Quelques hauts responsables de la Fifa rencontrés à Bata le 7 février dernier, se disaient excédés par la situation de statut quo qui prévaut à la Fecafoot.
En sourdine, plusieurs autorités espèrent une situation de chaos, totalement imprévisible. Ce qui selon eux, pousserait la Fifa à mettre en place un Comité provisoire de gestion à la Fecafoot, question de reprendre tout le processus à zéro. Une formule testée en 1996 et qui n’avait pas remis le football camerounais sur les rails.
Le Vice-président du Comité de normalisation a rendu son tablier ce mardi, 23 décembre
Le vice-président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), Prince Ngassa Happi, vient de démissionner de ses fonctions et subséquemment de l’instance provisoire mise sur pied par la FIFA et le gouvernement camerounais.
Régulièrement en désaccord avec l’option prise par le président du Comité de normalisation, Joseph Owona, par ailleurs ancien ministre des Sports, le vice-président a décidé de rendre son tablier au moment où une grosse polémique entoure cette institution au sujet du renouvellement de ses dirigeants.
Cette situation a récemment amené la FIFA à reporter les élections à la FECAFOOT qui devaient se dérouler le 29 novembre 2014. Report consécutif à de « graves menaces sur la paix sociale » invoquées par le gouvernement qui avait alors dépêché une délégation ministérielle au siège de la FIFA en Suisse à cette occasion.
Les troubles envisagés par le gouvernement provenaient de la validation d’une unique candidature à l’élection, celle de Tombi à Roko Sidiki, actuel secrétaire général de la Fecafoot; au détriment de cinq autres candidats.
La Fédération internationale de football association (FIFA) a donné jusqu’au 28 février 2015 au Cameroun pour élire un nouvel exécutif de la FECAFOOT.
Prince Ngassa Happi, alors président du Conseil des sages de l’Union sportive de Douala – club de première division – avait été nommé à la vice-présidence du Comité de normalisation en juillet 2013, avec une dizaine de membres au sein de l’instance faitière du football camerounais, dont Joseph Owona, au poste de président.
Le vice-président du Comité de normalisation, Ngassa Hapi, a décidé de quitter le navire. La lettre de démission envoyée à Joseph Owona
Mardi matin, 23 décembre, Joseph Owona a reçu une lettre recommandée à lui adressée par Prince Emmanuel Ngassa Happi, vice-président du Comité de normalisation de la Fecafoot. Dans ce courrier, le président historique de l’Union sportive de Douala annonce sa démission du comité de normalisation et indique les raisons pour lesquelles il jette l’éponge. Sur les raisons profonde de sa démission, «l’Empereur» s’est montré peu disert.
Le président du Conseil des sages de l’Union sportive de Douala s’appuie néanmoins sur les différentes prorogations du bail du Comité de normalisation qu’il considère comme un «constat d’échec». L’on se souvient également que dès le lendemain de l’installation du Comité de normalisation, il avait demandé qu’un audit soit commandé pour savoir exactement quelle était la situation à leur arrivée. Chose qui n’aurait pas été faite. Par ailleurs, il a toujours, par média interposé, estimé que le président du Comité de normalisation ne le consultait pas. Avant que nous ne mettions sous presse, la réaction de la Fecafoot était toujours attendue.
Voici d’ailleurs l’intégralité de la lettre du président de l’époque glorieuse des Nassaras: [i «Monsieur le Président, sur proposition de S.E. Monsieur Paul Biya, Président de la République du Cameroun, Chef de l’Etat, vous avez bien voulu me nommer comme Vice Président du Comité de Normalisation de la Fédération Camerounaise de Football. Probablement cette nomination serait la reconnaissance méritée de mon âge 76 ans et surtout des sacrifices énormes pour le sport en général, et particulièrement pour le football pendant 47 ans.
Voici d’ailleurs l’intégralité de la lettre du président de l’époque glorieuse des Nassaras:
«Monsieur le Président, sur proposition de S.E. Monsieur Paul Biya, Président de la République du Cameroun, Chef de l’Etat, vous avez bien voulu me nommer comme Vice Président du Comité de Normalisation de la Fédération Camerounaise de Football. Probablement cette nomination serait la reconnaissance méritée de mon âge 76 ans et surtout des sacrifices énormes pour le sport en général, et particulièrement pour le football pendant 47 ans.
En effet, un simple rappel des résultats obtenus successivement de 1976 à 1982 permettrait de mieux apprécier ces sacrifices financiers, moraux pour notre cher pays. Faudrait-il signaler aussi que de 1976 à 1982, j’ai été membre du Comité centrale de la Fécafoot et deux fois Président du Congrès. Maintenant, sans vouloir évoquer les raisons profondes de ma démission, j’ai pris acte de la suspension le 28 Novembre 2014 du processus électoral de la Fédération camerounaise de football par votre Comité d’urgence et de la prorogation du mandat du Comité de normalisation jusqu’au 28 février 2015, certainement à cause des troubles inévitables aux Conséquences sociales et politique imprévisibles qui certainement se préparaient à l’horizon.
Vous avez bien fait, car vous serez tenu devant l’histoire, pour le principal responsable et votre conscience en souffrirait énormément. Après la première prorogation, j’avais annoncé dans un média qu’en cas d’une autre prorogation, je démissionnerais du Comité de Normalisation car, ceci ne serait autre qu’un constat d’échec de notre mission. Eu égard à l’honneur et à la dignité que me confèrent mes statuts traditionnel, professionnel et de légaliste, je viens par conséquent vous présenter de manière irrévocable ma démission du Comité de Normalisation, à compter de ce jour.]
Parce que j’aime mon pays le Cameroun, et pour permettre au Comité de Normalisation de la Fécafoot de continuer sereinement sa mission, je ne ferai aucune déclaration dans les médias, avant la fin du mandat du Comité de normalisation le 28 février 2015, sauf si par extraordinaire, il y aurait une provocation délibérée».
Les candidats recalés à l’élection à la présidence de la Fécafoot ont adressé un mémorandum au président du Comité de normalisation
Les candidats recalés à l’élection à la Présidence de la Fécafoot ont rencontré le président du Comité de normalisation de la Fécafoot, Joseph Owona le lundi 24 novembre 2014. A la sortie de cette rencontre, ceux-ci ont adressé un mémorandum au président du Comité de normalisation.
Mémorandum des candidats recales à l’élection fédérale adressé à monsieur le président du comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot)
Monsieur le Président,
Vous avez bien voulu nous recevoir dans le cadre de la recherche des voies et moyens devant conduire à une issue heureuse de l’activité de normalisation du football camerounais. Nous vous en remercions et saluons vos bonnes dispositions à terminer le travail initié par le Gouvernement de notre pays, en collaboration avec la Fédération Internationale de Football Association (FIFA).
Saisissant de l’opportunité que vous nous offrez, et en attendant de savoir l’objet pour lequel vous avez souhaité nous rencontrer, nous vous faisons part d’un ensemble de faits documentés (voir les annexes au présent mémorandum) qui pourraient n’avoir pas été portés à votre connaissance. Ces faits nous paraissent suffisamment graves et de nature à discréditer fondamentalement le processus électoral tel qu’il s’est déroulé jusqu’à ce jour dans le cadre des élections à la Fécafoot.
Retenons-en juste quelques-uns pour les commodités du présent mémorandum :
1- Plus de 100 clubs fictifs ont été créés dans de nombreux départements de notre pays – par les hommes du Secrétaire général de la Fécafoot – dans le but de contrôler la base électorale. Ainsi par exemple, la région de l’Adamaoua qui n’a jamais connu de championnat de ligue départementale (dans aucun département), a quand même vu tous ses départements tenir des Assemblées électives, avec des clubs.fictifs !
2- Dans la région du Nord-Ouest, le Président «élu» M. Christopher KABA, par ailleurs délégué à l’Assemblée générale, a été révoqué de la fonction publique camerounaise pour avoir falsifié les éléments de sa situation professionnelle. M. Kaba, Maitre adjoint d’EPS s’est fait passé pour Professeur d’EPS et a indûment perçu des émoluments de ce rang. Il a été radié de la fonction publique camerounaise. Qu’un citoyen de cette moralité – qui figure sur la liste conduite par M. Tombi à Roko – soit autorisé à parrainé quelqu’un ou pire à diriger le football qui s’occupe
d’encadrer la jeunesse par le biais de ce sport est désespérant !
3- Dans la région du Littoral, M. Pierre Joseph Batamack, «élu» président de la ligue régionale, est celui-là même que vous citez – pour le décrier – comme ayant «tiré au revolver» à Pouma sur une aire de jeu. Ses autres frasques dont les soupçons de corruption étalés en mondovision en juin 2013, lors de l’élection annulée sont connues. Cet ancien président du football des jeunes ayant détourné plusieurs dizaines de millions de francs CFA, est délégué à l’assemblée générale fédérale et comme de bien entendu, sur la liste de M. Tombi à Roko pour le comité exécutif fédéral.
4- M. Nsangou Koma, Magistrat de profession exerçant à Douala est membre de la Mutuelle, une organisation créée à l’initiative de M. Tombi à Roko et rassemblant autour de M. Batamack des clubs de la région du Littoral. Ce Monsieur est le président de la commission d’homologation de la ligue régionale du Littoral. Il s’est retrouvé lors de la dernière élection dans le Littoral, porteur du mandat d’un club !!! Il a voté – au mépris des textes fédéraux et de leur esprit – et a été «élu» délégué du Littoral à la prochaine assemblée générale fédérale. Souvenez-vous M. le président, qu’il était dans le bus qui avait décidé de venir à Yaoundé élire des représentants du Littoral. ça aussi vous l’avez stigmatisé en son temps.
5- Monsieur Tombi à Roko est celui qui écrit à la Fifa pour demander la suspension du Cameroun lors de la crise de 2013 !!!
6- La FIFA courant Mars 2014 à mis à la disposition de la FECAFOOT par l’entremise de M. Tombi à Roko, Secrétaire général de la fédération
camerounaise de football «la version finalisée des statuts de la FECAFOOT 3 approuvée et répondant aux exigences de la FIFA.», avec pour instruction de soumettre ladite version finalisée à l’assemblée générale pour adoption.
7- Comment rationnellement expliquer le fait que ces textes aient été gardés au secret dans les tiroirs de la fédération pendant cinq (05) mois, avant d’être soumis en catimini à l’assemblée générale pour adoption ?
8- Comment comprendre que ce soit un Projet de textes revus et corrigés à la lumière de la mouture définitive du projet de Statuts de la FECAFOOT validée par la FIFA qui soit distribué aux délégués de l’assemblée générale plutôt que la version finalisée des statuts de la FECAFOOT approuvée et répondant aux exigences de la FIFA, document mis à la disposition du secrétaire général le 21 Mars 2014 ?
9- Selon les cas, des interprétations des statuts, du code électoral et/ou des directives ont été différentes. Cas entre autres, du Centre et de l’Est.
Monsieur le Président, A- Nous avons établi de manière formelle l’implication de M. le Secrétaire général de la Fécafoot dans l’organisation de toutes les activités conduisant aux élections dès le niveau départemental ;
B- Nous avons des preuves qu’il s’est personnellement et directement impliqué en faveur de candidats aux échelons inférieurs ;
C- Nous considérons que ses actes, en plus de l’avantage qu’il a d’être – encore à ce jour – le Secrétaire général de la Fécafoot, le disqualifient pour
être en course. En tout cas si les préoccupations d’éthique, d’équité et de fairplay qui sont celles du football et que vous partagez certainement,
venaient à être primordiales dans la gestion d’une organisation qui après tout s’occupe de l’éducation d’une partie de la jeunesse de notre pays.
D-Bien plus et par ailleurs, le peu de cas qui a été fait aux préoccupations de genre, par l’équipe qui a conduit notre football à l’exigence de normalisation est inadmissible dans notre pays aujourd’hui.
Nous pensons que nous n’avons pas le droit, face à la grandeur du Cameroun que nous sommes tous engagés à construire, de faire en sorte que ceux qui ont décidé de désigner à l’unanimité (!) un citoyen privé de liberté (pour atteinte à la fortune publique) à la tête de notre football ; ceux qui ont conduit à l’exigence de normalisation, soient les mêmes qui au terme de votre travail de 16 mois, promettent de tout changer à la tête de la Fecafoot.
Nous nous en remettons à votre patriotisme, au sens de l’Etat qui habite le haut commis que vous êtes et à votre devoir à la tête de la normalisation de notre football, selon la volonté du chef de l’Etat, Son Excellence M. Paul Biya.
Recevez, Monsieur le Président, l’assurance de notre parfaite considération. Ont signé (tous postulants à la présidence de la Fécafoot en 2014):
Honorable Brigitte Mebande
Député à l’Assemblée Nationale
Ancienne Vice-Présidente de Fécafoot M. Robert Penne
Ancien Vice-Président de la Fécafoot M. Atah Robert Behazah
Directeur Technique National adjoint M. Jules Frédéric Nyongha
Ancien Sélectionneur national des Lions Indomptables M. Joseph Antoine Bell
Consultant International
Ancien Lion Indomptable,
Meilleur Gardien Africain du 20ème siècle.
Les cinq candidatures rejetées la semaine dernière au poste de président de la Fédération peuvent être complétées jusqu’au 26 novembre
Le président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), Joseph Owona, a décidé, vendredi, 21 novembre, de proroger le délai de dépôt des pièces en complément des dossiers de candidatures à la présidence de la Fécafoot.
«Ces pièces devront être déposées au plus tard le mercredi 26 novembre 2014 à 15 heures 30 minutes», informe le Pr. Joseph Owona.
Jules Frédéric Nyongha, Joseph-Antoine Bell, Robert Bahazah Atah Robert Penne et Mme Mebande Brigitte épse Abdoulbagui, dont les candidatures avaient été invalidées le 20 novembre dernier, ont ainsi une seconde chance de rester en course pour l’élection prévue le 29 novembre prochain.
Pour rappel, sur les six candidatures déposées à la Fecafoot, une seule avait été validée, celle de Tombi à Roko Sidiki, l’actuel secrétaire général de cette Fédération.
Joseph Owona, président du Comité de normalisation de la FecafootDR)/n
Le train quitte la gare ce samedi 23 août 2014 vers une destination inconnue. A moins d’être un démiurge pour rassurer tout un peuple accroché au destin de « son » football mal-en-point depuis de nombreuses années. La convocation de l’Assemblée générale répond à une des missions du comité de normalisation en vue d’organiser les élections dans tous les démembrements de la fédération. Hélas ! Que d’incertitudes sur le chemin.
Elections en vue
Tout le randam observé à ce jour porte, malheureusement, sur la répartition des sièges. Une redistribution des cartes qui ne va pas s’opérer sans grincement de dents du fait de la réduction du nombre des membres de la future assemblée générale. Aussi, devrions-nous relever pour le déplorer, les élections dans le contexte actuel ne règlera pas les problèmes du football. Peut-être partiellement avec la nouvelle configuration qui accorde plus d’importance aux principaux acteurs que sont les clubs. De là à penser que la solution idoine est trouvée pour un redécollage n’est que chimérique et pour cause. A-t-on posé un bon diagnostic pour en prescrire une thérapie de choc à mesure de bousculer et de changer nos habitudes ? Sommes-nous entrain de tenir la corde par le bon bout dès lors qu’on envisage beaucoup plus un replâtrage dans les organes-dirigeants ? Faut-il encore cacher le sexe du diable du moment où les tractations de coulisse ont débuté, même si, certains potentiels candidats sont, pour l’instant, non pas indécis mais en embuscade. Certains sont chauds mais jaugent encore la profondeur du fleuve. Au-delà des calculs à des fins électorales, avec recul, on pressent que l’Assemblée générale ne se passera pas comme une expédition de courrier à la poste. Déjà, les délégués auront à se faire harakiri. Le code électoral ne leur offre pas des bonbons. Si le projet est amendé, nombreux vont libérer involontairement « l’hémiclyque » ; abandonnant ainsi tous les privilèges. Pas de choix quelconque à opérer. Pas du tout vraiment. Au lendemain de la publication des travaux du Comité de normalisation, des observations ont fusé ça et là. La contribution pertinente la plus médiatisée est celle de M. Nkou Mvondo, Président général de Ngaoundéré football club. Dommage qu’il ne soit pas un membre statutaire de ladite assemblée pour participer à la plénière. Son travail repris dans les média va constituer une base intéressante pour avancer. D’autres contributions ont été déjà envoyées au Comité de normalisation. On est à se demander si le temps imparti est suffisant pour tout compiler.
Temps suffisant mais…
Le Comité est truffé de stratèges conscients des enjeux. On joue contre la montre sur tous les fronts. D’un côté, le Comité doit rendre le tablier d’ici décembre prochain au plus tard après avoir absolument organisé les élections. D’autre part, les contestataires n’ont pas lâché prise. Abdouraman Hamadou, Président de l’Etoile filante de Garoua, candidat probable à la succession de son mentor Iya Mohamed, se trouve en Suisse pour la suite réservée aux dossiers en instance au Tribunal arbitral du sport. Que d’énergies, d’argent et surtout de temps gaspillés par les « amis » du football à cause de la correction de l’article 4 à son alinéa 1 relatif aux élections ? Dans un scénario semblable à celui de 1998 avec le Président Vincent Onana privé de liberté, des petits calculs ont obscurci la voie de la raison et empêché le respect scrupuleux des textes sur l’intérim du Président en cas d’empêchement. Rebelote. L’article en question a été repris dans les nouveaux textes soumis à l’amendement. A se demander si le 1er Vice-Président issu de l’Assemblée générale de 2009 n’a pas le profil de l’emploi pour poursuivre le programme de M. Iya Mohamed à la Fecafoot. De nombreuses langues révèlent que M. Begheni Ndeh, Vice-Président honni, est l’un des rares membres à ne pas contredire le Président sortant. Mais, il aurait, selon des sources, commis un impair considéré comme une traîtrise en saisissant la Fifa lorsque la succession de droit fut menacée. Patati, patata. Dans la foulée, les parties ne s’étaient pas accordées à l’issue de la rencontre de l’immeuble étoile. Conséquence, une Assemblée générale, par ailleurs très controversée, fut convoquée en 2013. En dépit de tous les couacs, scènes de ménage et invalidation, le Comité de normalisation ne veut rien en savoir.
Quelle assemblée générale pour l’amendement des textes ?
C’est au forceps que l’assemblée générale de 2013 va finalement amender les travaux du Comité de normalisation. Il eut fallu plus efficace et réaliste de mettre en place un comité ad hoc de relecture avant la soumission à l’Assemblée générale. L’avantage étant l’implication à la réflexion d’autres personnes-ressources non membres. Nous pensons, par exemple, à M. Nkou Mvondo de Ngaoundéré. Notre difficulté est notre incapacité à actionner le levier vertueux du sport. Le sport a horreur de l’exclusion. Nous avons besoin de tous les talents, de toutes les compétences, de toutes les intelligences pour une nouvelle vision managériale, technique et autres. D’où la mutualisation des compétences dont parle souvent M. Achille Manga soutenu par les compatriotes Fred Eboko et Noé Adolin Mbog. Face à l’épée de Damoclès, chaque fois brandie par la Fifa, instance faîtière du football mondial, nous n’avons pas d’autre choix au risque d’une suspension que d’emprunter le chemin balisé par le Comité de normalisation. Sauf par extraordinaire, une contradiction, par ailleurs peu évidente initiée et encadrée de l’intérieur.
Mutualisation des compétences
La vérité saute désormais à nos yeux. Nos équipes nationales ont pris du plomb dans l’aile. Nous avons l’obligation de redorer notre blason. Ceci passe par une prise de conscience effective de tous les acteurs. Les moyens humains, par exemple, existent et sont de bonne qualité. Il suffit simplement de mutualiser, sans fioriture, les efforts et les compétences. La vraie question est la suivante : pourquoi notre champ jadis fertile ne produit plus un rendement mirobolant ? Est-ce à cause de la pauvreté du sol, de la qualité des semences etc ? Répondre par les élections est réductible pour une raison simple. Les cultivateurs sont là mais limités. Il faut donc faire appel aux experts pour analyser la situation. Il se trouve que les conclusions de plusieurs réflexions « dorment » dans les tiroirs. Le temps est venu de les sortir pour une appropriation effective par les principaux acteurs. Si rien n’est exécuté de façon scientifique et méthodique avec des hommes épris du sens patriotique, la principale source de financement va tarir à cause de notre absence de la Coupe du monde Fifa. La provision financière existante depuis l’ère Iya Mohamed ajoutée à la cagnotte 2014 doivent être gérées avec mesure pour éviter l’anémie financière sur le moyen terme.
Chers compatriotes, écoutons nos c urs et pensons à l’avenir. Les « Lions », véritable cache-forêt, toutes catégories confondues, ont besoin d’une cure de jouvence. Sachons tirer des enseignements du passé et profiter des compétences existantes pour sortir la tête de l’eau. Bon vent.
Une vue extérieure du siège de la Fécafoot à YaoundéDroits reservés)/n
Personnel, administrateurs, commissions et ligues, gestionnaires des sponsors et équipementiers. le comité de normalisation a décidé d’exhumer un audit réalisé en 2013
L’adage «l’enfer est moins pénible quand vous êtes nombreux» peut faire sourire aujourd’hui Abdouraman Hamadou, ancien directeur de cabinet de Iya Mohamed. Le 05 août 2014, il avait été demandé à ce proche de l’ancien président de la Fecafoot – aujourd’hui incarcéré à la prison centrale de Yaoundé à Kondengui – de justifier l’utilisation de 6,5 millions de F CFA à lui transmis du temps où il était à la Fédération, sous forme de frais de mission. Le cas d’Abdourahman Ahmadou n’était que l’arbre qui cache la forêt, d’après de nouvelles informations publiées ce 11 août par le quotidien privé Le Jour.
Selon ce journal local, de nombreux autres gestionnaires indélicats ont eu à répondre ou vont devoir se justifier dans le cadre des conclusions d’un rapport d’audit réalisé à la Fecafoot en 2013 par le cabinet Bekolo and Partners. Ce rapport épingle des nombreux autres responsables pour un montant cumulé avoisinant les 250 millions de F CFA.
Cet audit, établi au 31 décembre 2012, que le président du comité de normalisation de la Fecafoot exhume aujourd’hui, à quatre mois de l’élection à la présidence de l’instance faitière du football national épingle le personnel, les administrateurs, les commissions et ligues, les gestionnaires des sponsors et équipementiers entre autres.
Dans la rubrique « Personnel » par exemple, 21 personnes sont appelés à justifier des montants allant de 80.000 F CFA à 34 millions de F FCA (au compte de Precheur, ancien Directeur technique national). Dans une autre rubrique détaillée, le rapport d’audit établi par le cabinet Bekolo and Partners pointe la gestion opaque de certains sponsors et équipementiers. Il s’agit en l’occurrence de Sacac (27,486 millions de F CFA), Orange Cameroun (13,564 millions de F CFA), MTN (87,5 millions de F CFA), Les Brasseries du Cameroun (44,391 millions de F CFA), Puma (59 millions de F CFA).
Joseph Owona, le président dudit comité, a déroulé le processus électoral de la Fecafoot lors d’un point de presse mardi à son siège à Tsinga
Réuni hier à son siège à Yaoundé, le Comité de normalisation s’est approprié les projets des statuts et le code électoral de la Fecafoot validé par la Fifa. Pendant le point de presse du président du comité de normalisation Joseph Owona, qui était accompagné d’un membre Adolphe Minkoa She, l’on aura surtout pris connaissance du calendrier du processus électoral de la Fecafoot et des ligues décentralisées. La passation de pouvoir aura lieu le 02 décembre 2014, si jamais le processus électoral arrive à son terme. Officiellement, le mandat du comité de normalisation arrive à son terme le 30 novembre prochain. L’équipe de Joseph Owona prendra cependant deux jours supplémentaires pour assurer le passage du témoin au nouveau bureau exécutif, élu au scrutin uninominal prévu dans l’intervalle du 10 au 29 novembre 2014.
Du 23 juillet au 25 juillet, l’on procédera au tirage des projets de textes validés par la Fifa et le Comité de normalisation de la Fecafoot ; Du 28 au 31 juillet 2014: mise à la disposition des projets de textes aux membres de l’Assemblée générale de la Fecafoot et aux membres des assemblées des Ligues décentralisées ; du 4 au 7 août 2014, nomination des commissions électorales régionales et départementales ; du 8 au 13 août 2014, installation des commissions électorales régionales et départementales et séminaires d’imprégnation de leurs membres aux textes la Fecafoot ; la convocation de l’Assemblée générale de la Fecafoot par le président du Comité de normalisation en vue de l’adoption des statuts et du code électoral de la Fecafoot. Une assemblée générale qui passera de 110 électeurs à 72. Selon Joseph Owona, l’effectif du comité exécutif sera également réduit: il passera de 30 membres à 15. Quant au futur président de la Fecafoot, il devra entres autres recommandations, avoir l’obligation de résider à Yaoundé.
Par ailleurs, le 18 août 2014 en principe, on devrait procéder à la convocation des assemblées des Ligues régionales et départementales par le président du Comité de normalisation de la Fecafoot en vue de l’adoption des statuts de ces ligues ; le 23 août 2014, ce sera au tour de l’Assemblée générale de la Fecafoot en vue de l’adoption des statuts et du code électoral de la Fecafoot. Le 24 août 2014 sera une journée houleuse pour les membres du comité de normalisation. Lors d’une réunion ce jour-là, le comité de normalisation de la Fecafoot devra statuer en vue de l’adoption de certains textes: Le code d’Ethique de la Fecafoot, Le code disciplinaire de la Fecafoot, Le code de bonne conduite de la Fecafoot et Le règlement du tribunal arbitral de football de la Fecafoot. Du 1er au 30 septembre 2014, adoption de leurs statuts par chacune des assemblées des Ligues régionales et départementales, suivi de leur dissolution ; du 1er octobre au 05 novembre 2014 : élection dans les ligues départementales et dans les ligues régionales et du 10 au 29 novembre 2014 élection à la Fecafoot.
Le renouvellement se fera donc depuis ces ligues d’où sont parties les guéguerres observées lors des précédentes élections, et qui ont conduit à la crise qui a entrainé la suspension du Cameroun. «Le processus électoral a été parfaitement démocratisé, et il sera transparent. Les urnes seront transparentes», a tenu à rassurer Joseph Owona, le président du Comité de normalisation.
Pr. Joseph Owona, président du Comité de normalisation de la Fecafootradiosportinfo.com)/n
L’élection du nouveau président de l’instance faitière du football camerounais devra être organisé avant le 30 novembre 2014
Présidé par Joseph S. Blatter, le Comité Exécutif de la Fifa a tenu sa troisième séance de l’année au siège de l’institution à Zurich, les 20 et 21 mars 2014. La situation du Cameroun était à l’ordre du jour de ces deux jours de travail.
« Le mandat du comité de normalisation de la Fédération Camerounaise de Football (Fécafoot) a été étendu jusqu’au 30 novembre 2014 », a décidé le vendredi 21 mars 2014,la Fifa.
Une décision qui proroge le mandat du président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) et ses collaborateurs jusqu’au 30 novembre 2014.
Initialement, le mandat des membres du Comité de normalisation de la Fécafoot devait s’achever au soir du 31 mars 2014, avec l’élection d’un nouveau président à la tête de l’instance faîtière du football camerounais. Une élection qui devrait être organisé au moins 25 jours avant la fin du mandat du Comité de normalisation. Chose qui n’a pas été faite avant la visite de travail, il y a une semaine d’une mission de la Fifa au Cameroun.
Cette mission conduite par Primo Corvaro avait effectué un travail de deux jours avec Joseph Owona et ses collaborateurs. Le rapport de cette mission a donc permis à la Fifa et les membres de son Comité exécutif de renouveler leur confiance au professeur de droit. Une confiance qui marque le satisfecit de la Fifa par rapport au travail accompli jusqu’ici.
Il est à noter que le Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) avait été créé et imposé par la Fifa le 22 juillet 2013, après une longue période de crise qui avait entraîné la suspension du Cameroun. Les membres de ce Comité qui avaient pour missions régaliennes, de revisiter et réécrire les textes et statuts de la Fédération, gérer les affaires courantes et organiser de nouvelles élections au soir du 31 mars 2014, semblent n’avoir pas fini leur travail. Et la Fifa a donc décidé de leur accordé huit nouveau mois de travail.
Le comité de normalisation de la Fécafoot, le 22 juillet 2013, après sa mise en place au siège de la Fecafoot à YaoundéDroits réservés)/n