Cameroun: vers l’aménagement du lac municipal de Yaoundé

Un comité de pilotage affecté à ce projet a été mis en place par le président de la République Paul Biya, en vue du démarrage des travaux en 2017

L’année 2017 marquera le début effectif des travaux d’aménagement du lac municipal de Yaoundé. Le décret n°2016/482 du 28 novembre 2016 signé par le chef de l’État, Paul Biya, vient accélérer les choses. En effet, ledit texte porte création, organisation et fonctionnement du Comité de pilotage du projet de valorisation touristique et économique du Lac municipal et d’aménagement de la Vallée de la Mingoa à Yaoundé, la capitale camerounaise.

Le Comité est présidé par le ministre, secrétaire général de la présidence de la République. Entre autres membres, l’on peut citer : le secrétaire général des services du Premier ministre ; le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire ; le ministre du Développement urbain ; le ministre des Marchés publics ; le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaire foncières ; le ministre des Travaux publics ; le ministre des Finances ; le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable ; le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé (Cuy), le directeur de la Recherche extérieure.

Le président du Comité peut, en tant que de besoin, inviter toute personne, en raison de ses compétences ou de son expertise, à prendre part aux travaux du Comité. Celui-ci se réunit en tant que de besoin, sur convocation de son président. À l’issue de chaque réunion, le Comité adresse un compte rendu faisant notamment l’état de l’évolution de la mise en uvre du projet au président de la République.

Par ailleurs, la Cellule de coordination technique s’occupe de la mise en uvre et du suivi des orientations stratégiques et directives arrêtées par le Comité. Elle supervise ainsi les travaux de l’Unité opérationnelle, élabore les aspects techniques du projet à soumettre à la validation du Comité et suit l’exécution du projet.


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Cameroun-Congo: les modalités de réalisation du barrage de Chollet définies

Les deux pays ont signé le 7 mars 2015 à Brazzaville, le protocole d’accord relatif à l’organisation et au fonctionnement du comité Inter-États de pilotage dudit projet

Le Cameroun et le Congo ont signé le 7 mars 2015 à Brazzaville, le protocole d’accord relatif à l’organisation et au fonctionnement du comité Inter-États de pilotage du projet de construction de la centrale hydroélectrique de Chollet. Ce sont les ministres de l’Eau et de l’énergie du Cameroun, Basile Atangana Kouna et de l’Énergie et de l’hydraulique du Congo, Henri Ossebi, qui ont paraphé le document y relatif.

A l’issue de la signature du protocole, plusieurs résolutions ont été prises. Le siège sera basé à Brazzaville et le Cameroun va occuper le poste de directeur général du projet. Le directeur général adjoint sera originaire du Congo.

Le démarrage des travaux de construction de l’ouvrage est prévu pour novembre 2018, même si les parties congolaise et camerounaise sont optimistes pour l’année prochaine. «D’ici à 2016, on peut déjà penser au début des travaux (.)», a déclaré le ministre congolais Henri Ossebi.

Le projet Chollet d’une capacité de 600 mégawatts va renforcer l’interconnexion électrique entre les deux pays et éventuellement avec d’autres États voisins dans le cadre des accords du Pool énergétique de l’Afrique centrale (Peac). Selon le secrétaire permanent du Peac, Jean Chrysostome Mekondongo, le barrage de Chollet est un projet intégrateur qui vient combler le retard accusé par l’Afrique centrale dans le domaine électrique.


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Vers la fin du dégazage du lac Nyos

Le taux de dégazage du lac Nyos (Nord-ouest du Cameroun) a atteint plus de 90 pour cent, selon le Comité de pilotage du Programme national de sécurisation et de réhabilitation de ce site

Le taux de dégazage du lac Nyos (Nord-ouest du Cameroun) dont une émanation toxique a provoqué la mort de plus de 1200 personnes en 1986, a atteint plus de 90%, selon le Comité de pilotage du Programme national de sécurisation et de réhabilitation du lac Nyos (PNSRLN).

Cette structure qui a tenu sa sixième session, le 26 décembre dernier, a révélé que l’installation de deux colonnes supplémentaires de seconde génération a permis l’extraction de plus de 90 pour cent du gaz contenu dans le lac.

« Le site du lac Nyos et les localités environnantes jadis exposées à ces deux menaces sont à ce jour quasiment sécurisés », ont rassuré les autorités camerounaises.

Le dégazage du lac Nyos a commencé il y a une dizaine d’années sous la coordination du gouvernement camerounais avec l’appui des bailleurs de fonds, en l’occurrence le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), l’Union européenne, les Etats-Unis, la France et le Japon, entre autres.

Le 22 août 1986, l’émanation d’un gaz toxique a tué plus de 1200 morts et plus de 2000 têtes de cheptel, occasionnant le départ des riverains qui ont dû être recasés dans d’autres localités.

Une vue aérienne du Lac Nyos
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