Vol de bébé à Bertoua, une demoiselle aux arrêts

Les éléments du commissariat de sécurité publique de la ville ont mis la main sur la suspecte au moment où elle tentait de s’échapper

Sorel Azeng Terole, 20 ans, a été arrêtée samedi dernier, 04 juillet 2015, par des éléments du commissariat central de la ville de Bertoua à l’Est-Cameroun.

Son arrestation a été rendue possible grâce à la collaboration de Béatrice Issophem, résidente du quartier Nyanganza. Selon les témoignages de celle-ci, il y a quelques jours, la présumée voleuse est venue dans leur quartier et l’a abordé en lui demandant si elle connaissait une dame qui avait un bébé âgé d’un ou deux mois dans ce quartier. Une question à laquelle Béatrice Issophem avait répondu par la négative.

Plus tard, le samedi 4 juillet, Béatrice Issophem reconnaît son interlocutrice d’il y a quelque temps dans une agence de voyage, tenant cette fois-là un nouveau-né dans ses bras, tout en se dirigeant vers le guichet pour payer son ticket. Béatrice se rappelle alors de la conversation d’il y a peu, et saisit la police. Les éléments du commissariat de sécurité publique de Bertoua, alertés, viennent à l’agence et interceptent la présumée voleuse.

Selon les éléments de la police, il s’agissait du bébé d’une réfugiée centrafricaine. Lydie Denadi, la mère du bébé, a mis au monde des jumeaux le 26 juin au camp des réfugiés de Guiwa, et au cours de l’accouchement, elle a connu des complications. Les responsables du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) l’ont évacuée à l’hôpital régional de Bertoua. Le 3 juillet, Sorel Azeng Terole a sympathisé avec la mère des jumeaux qui n’avait pas de garde bébé. Le lendemain matin, elle est revenue sur les lieux. La mère des jumeaux, en confiance, laisse ses enfants sous la garde de son «amie» et sort faire la lessive. En rentrant, elle constate la disparition de son bébé, un garçon. Il lui a été rendu après l’interpellation de Sorel.

Sorel Azeng Terole attend son jugement à la prison centrale de Bertoua.


Droits réservés)/n

Fesses, foot et fric: Nathalie dans l’étau d’Eto’o

Après l’amour aveugle, la guerre totale devant les tribunaux, dans les commissariats

Elle s’appelle Koah Hélène Nathalie Séraphine. Une jeune fille de la Lékié de la tribu Menyagda. Elle est plutôt bien de sa personne et porte fièrement sa jeunesse. Agent des opérations à la Camair Co, elle a tapé dans l’oeil de Samuel Eto’o fils. Depuis 7 ans, le goleador et la «petite» vivaient une torride histoire d’amour. Avec des hauts et des bas. Des bouderies, des fâcheries. Des joies et des peines. Des joies intenses et des colères noires. Et, évidemment, du sexe à gogo. Apparemment, les deux tourtereaux ont tout connu dans ce domaine et aujourd’hui, cela tourne beaucoup moins bien entre eux. Après l’amour aveugle, la guerre totale. Devant les tribunaux .

Dans les commissariats. C’était pourtant le paradis au début. La jeune Koah 20 ans à peine rencontre sur sa route Samuel Eto’o fils, grande star mondiale de football. Coup de foudre entre les deux. Le courant passe. Eto’o est sous le charme de la belle qu’il trouve attachante. Nathalie elle est follement amoureuse de ce footballeur loin de l’image de personnage arrogant et méprisant qu’on lui fait. Eto’o se montre attentionné et il couvre la belle de cadeaux.

On peut citer une montre en or Rolex de 12 millions, des sacs dames des marques les plus huppées (chanel, Louis Vuitton, Hermès, Céline), des chaussures, des vêtements griffés. Bien entendu, il y a aussi de l’argent à gogo, des millions. Au total, pas loin de 200 millions de FCfa que le goleador des Lions a remis à Mlle Koah. La belle elle†même s’est prise au jeu. On raconte que dans les boîtes de nuit de la capitale qu’elle fréquente assidûment, elle distribuait sans compter les billets de banque. A telle enseigne que d’aucuns l’ont baptisée «Mama farotage ».

La dame ou plutôt la demoiselle a mené grand train avec Eto’o. Jets privés, hôtels cinq étoiles, caviar, champagne, boîtes de nuit, tout lui était offert. Ses anniversaires étaient f a s t u e u x dignes des fêtes organisées par les princes des pays pétroliers. A défaut de s’acheter un avion ou un hélicoptère, Mlle Koah modestement a acheté cash, une belle voiture Hyundai IX 35 à l’état neuf. Prix: 17 millions. Elle, modeste agent des opérations à Camair Co ne peut s’offrir un tel bijou qu’après 20 ans de travail acharné et encore ! Mais tout ce qui a un début a forcément une fin. Croqueuse d’hommes En même temps qu’elle s’offre du bon temps avec Eto’o, Mlle Koah se permet quelques extras. On lui prête diverses aventures avec de hautes personnalités de ce pays, des ministres, paraît†il.

Par moments, il semble même qu’elle a des accès de vantardise affirmant que la République est à ses pieds. A cause de. «ça là». Au départ, Eto’o n’aime pas cela. Ces escapades sont à ses yeux autant de coups de canif portés sur leur contrat verbal. Mais Nathalie ne s’arrête pas. Elle continue à «faire des erreurs». Un jour, elle «fait une erreur» avec FallyIpupa, star congolaise de la chanson et rival (pourquoi donc?) d’Eto’o. Le gars Fally «croque» la belle et le fait savoir, histoire de montrer à Eto’o qu’il n’est rien. Colère noire du goleador qui ordonne à sa dulcinée de repartir chez Fally et de filmer leurs ébats. Lui veut humilier Fally en publiant sur Internet les photos du chanteur nu.

Une idée germe dans la tête du goleador. Comme sa «petite» semble insatiable, il faut exploiter ses appétits sexuels. Lui demander de séduire de hautes personnalités et de les photographier à l’oeuvre. Ça peut toujours servir. Dame Koah, semble†t†il, s’exécute mais elle a du mal à obtenir les photos. Dur, dur, avoue†t†elle à Eto’o. Ce dernier est furieux. Il veut les photos, rugit†il. «D’ailleurs tu es mon jouet» aurait affirmé l’ancien pitchitchi.


Journal Intégration)/n

Entre les deux tourtereaux, les choses se gâtent. Mlle Koah a cru au grand amour avec Eto’o. Elle s’est trompée. Elle le dit à Eto’o et décide d’en rester là. «On arrête», décrète la belle. Pas question, réplique Eto’o qui ajoute : «c’est moi qui quitte les femmes, pas l’inverse». Et Eto’o menace : «si tu t’en vas, tu me rends tout ce que je t’ai donné». Les choses vont vite. Plainte contre Mlle Koah pour «escroquerie» entre autres. Le commissaire OndoaNdi, patron du commissariat du 2e arrondissement de Yaoundé est chargé de l’enquête. C’est lui qui entend non sans mal, Mlle Koah qui nie les accusations d’escroquerie, portées contre elle. La dame est gardée 48h à la «main courante» du Commissariat avant d’être libérée. Mais le véhicule est confisqué.

Et maintenant ? Eto’o et Koah ont chacun une armée d’avocats. Des menaces fusent de toutes parts. Chacun promet de mettre sur le net des photos compromettantes. Il semble même qu’un camp soit passé à l’acte depuis quelques heures. Mlle Koah affirme avoir été menacée par les avocats d’Eto’o, menacée de viol. Invitée à s’exprimer sur le sujet, elle nous a poliment éconduit. «Je suis traumatisée, je ne peux et ne veux pas encore parler de cette affaire». Une autre plainte attendrait Mlle†Koah. Elle aurait menacé les avocats d’Eto’o. De sources dignes de foi, le goleador aurait juré de punir la «petite». On marque les buts que l’on peut.


Journal Intégration)/n

Diplomatie: Le Canada pourrait fermer son Haut Commissariat au Cameroun

La mesure qui n’est pas encore effective, concerne aussi plusieurs autres pays africains et fait l’objet d’une vive polémique

Plusieurs pays africains sur la sellette
Le gouvernement canadien envisagerait de fermer plusieurs de ses Hauts Commissariats (Ambassades), dans certains pays d’Afrique. Selon les médias canadiens qui ont rapporté l’information, plus de quatre pays seraient concernés par la mesure, dont le Cameroun, la Zambie et la Tunisie, où selon des sources médiatiques canadiennes, la mesure serait presque imminente. Toujours selon les médias canadiens, le gouvernement de ce pays voudrait fermer ces ambassades pour se consacrer à des destinations jugées prioritaires, comme des pays d’Asie et d’Amérique latine. Depuis quelques temps, le gouvernement de Ron harper, l’actuel premier ministre canadien, semble effectivement se concentrer vers certains pays de ces continents, avec lesquels le canada semble plus à l’aise dans le cadre des partenariats économiques. Interrogé sur la question devant la chambre haute du parlement canadien, le ministre Lawrence Cannon en charge des affaires étrangères n’a ni confirmé, ni infirmé l’information. Mais la suite de sa réponse est sans équivoque. Le canada évalue constamment ses intérêts dans le monde, et de ce fait certaines ambassades sont closes d’autres sont ouvertes, et nous le faisons à chaque fois, avec pour seul objectif de défendre au mieux nos intérêts, a-t-il poursuivi. De nombreux observateurs croient savoir que la Canada sanctionne ainsi l’Afrique, pour ne l’avoir pas soutenu, lorsqu’elle avait marqué sa volonté de rentrer au conseil de sécurité de l’organisation des Nations Unies. Rien ne semble prouver aujourd’hui que le Cameroun fasse partie des pays qui n’ont pas apporté leur soutien au Canada.

Un désintérêt sévèrement critiqué par la classe politique
Ce n’est pas la première fois que de telles mesures sont appliquées. Des ambassades comme celles du Gabon, du Malawi, ou des consulats comme celui du Cap en Afrique du Sud, ont été déjà fermés. Dans l’opinion publique canadienne, la mesure qui est encore au stade de la rumeur, fait déjà débat. De nombreux hommes politiques et responsables d’organisations humanitaires canadiennes, protestent déjà contre une telle idée de réduction d’ambassades. Ce serait triste si ces rumeurs sont confirmées, a déclaré Lucien Bradet, le président du conseil canadien pour l’Afrique, une importante organisation regroupant des hommes d’affaires et des associations ayant des intérêts en Afrique. Une erreur, c’est aussi comme cela que des experts canadiens de l’Afrique, qualifient l’idée d’une diminution des ambassades en Afrique par le Canada: L’Afrique gagne de plus en plus en importance et un jour, il deviendra un point stratégique des enjeux diplomatiques internationaux, et si le Canada se retire, il perdra dans sa stratégie de l’universel, face à des pays comme l’Inde ou la Chine qui gagnent du terrain, affirme pour sa part Paul Hitschfeld, responsable d’un groupe d’étude sur l’Afrique basé à Ottawa, la capitale canadienne. Dans l’opposition canadienne, on estime que fermer des ambassades en Afrique dégraderait l’image d’un Canada ami de l’Afrique et partenaire de son développement.

40 ans de présence pourraient prendre fin
Le Canada a ouvert son ambassade au Cameroun en 1962 et entretient depuis lors des relations bilatérales amicales avec ce pays. Les deux pays collaborent au sein d’organisations multilatérales telles la Francophonie et le Commonwealth. Le Canada a appuyé la résolution pacifique du différend territorial qui opposait le Cameroun au Nigéria dans la péninsule de Bakassi et demeure attentif à tout autre différend pouvant affecter la paix et la sécurité de la région. Le Canada appuie activement les initiatives régionales qui font la promotion de la gestion durable des écosystèmes forestiers africains et dont le Cameroun fait partie. L’ACDI, par l’entremise de son Programme Sectoriel Forêt-Environnement du Cameroun et de sa contribution logistique et financière à Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), soutient la saine gestion des ressources naturelles du Bassin du Congo. En 2006, le Cameroun a atteint le point d’achèvement de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. En conformité avec cette initiative, le Canada a annulé la dette bilatérale du Cameroun (460 millions de dollars). Les relations commerciales du Canada avec le Cameroun sont modestes, mais en croissance. Les compagnies canadiennes sont principalement actives dans les secteurs de l’énergie et des industries extractives. Le Cameroun est le deuxième partenaire commercial principal du Canada en Afrique centrale. Les deux pays sont signataires d’une convention de non double imposition entrée en vigueur le 1er janvier 1988. Aujourd’hui encore de nombreux programmes proposent à des camerounais d’obtenir des permis de séjour permanent au Canada.

Image d’illustration
cyberpresse.ca)/n

Mme Catherine Hamon Sharpe sur les traces des réfugiés au Cameroun

La Représentante Adjoint reprécise les attributions du Bureau du Haut Commissariat pour les Réfugiés à Yaoundé

Combien de pays couvre le Bureau du Haut Commissariat pour les Refugiés de Yaoundé?
Le Bureau du HCR au Cameroun est un bureau national. Il ne couvre donc que le Cameroun.

Tout récemment, vous avez reçu la visite du Haut Commissaire, António Guterres. Quelle est votre appréciation de cette démarche?
Nous l’avons grandement appréciée car cette visite a permis de donner davantage de visibilité à nos programmes et à mieux faire connaître, au plan national mais aussi international, la situation des réfugiés centrafricains qui sont les plus nombreux au Cameroun: plus de 80 000 installés dans l’Est et dans l’Adamaoua. Cette visite a été également l’occasion pour le Haut Commissaire de rencontrer les plus hautes autorités camerounaises pour les remercier de leur généreuse politique d’asile et les encourager à s’engager davantage sur certaines questions, notamment la détermination du statut de réfugié et la recherche de solutions à leur situation.

Nous savons qu’il s’est rendu dans des camps de réfugiés centrafricains.
Le Haut Commissaire a en effet visité deux villages où sont installés des réfugiés centrafricains. Ces derniers ne vivent pas dans des camps. Les réfugiés partagent donc les maigres ressources des populations locales et utilisent les infrastructures existantes qu’il est nécessaire d’améliorer, en particulier l’accès à l’eau potable et aux soins de santé primaire tout comme les établissements scolaires. Par ailleurs, les réfugiés sont encore très dépendants de l’assistance alimentaire et il faut développer leur capacité à se prendre en charge et à devenir auto-suffisants par le biais de projets de développement bénéficiant également à la population locale camerounaise.

Le Bureau de Yaoundé s’occupe-t-il uniquement des réfugiés?
En effet, le Bureau de Yaoundé s’occupe exclusivement des réfugiés et des demandeurs d’asile – ceux dont la demande d’asile est en cours d’étude.

Quelle est la nature de vos relations avec la Croix Rouge?
La Croix Rouge Camerounaise (CRC) est notre partenaire d’exécution d’un programme d’assistance aux réfugiés urbains à Yaoundé et à Douala. Le HCR a aussi un accord de partenariat avec la CRC pour la gestion du camp de réfugiés tchadiens à Langui, dans la région de Nord.

Quelles sont les conditions d’accueil des réfugiés au Cameroun?
Elles sont en général très bonnes, comme en témoigne l’installation au sein de la population locale des 80 000 réfugiés centrafricains dans l’Est et dans l’Adamaoua. En milieu urbain, les réfugiés vivent également en parfaite harmonie avec la population locale.

Quelles sont les difficultés auxquelles vous faites face?
Dans l’Est et dans l’Adamaoua, nous avons à faire à une population éparse et qui, de plus, est nomade, ce qui rend nos interventions et celles de nos partenaires complexes. Cette population est vulnérable en ce qu’elle dépend de l’assistance humanitaire, en particulier la distribution de vivres par le Programme Alimentaire Mondial. Sa sécurité alimentaire n’est pas encore assurée. Sur le plan des infrastructures, nous faisons face: à un déficit de points d’eau – ce qui entraîne des pathologies ; à l’insuffisance du nombre de centres de santé ; ce qui poussent les populations à parcourir de grandes distances pour se faire soigner et à un niveau général de sous-équipement ; à une saturation de la capacité d’accueil des salles de classe dans des localités à forte concentration de réfugiés. En milieu urbain, les conditions de vie des réfugiés sont préoccupantes (qualité de l’habitat, accès à l’emploi, niveau de vie.) et les perspectives de solutions durables sont limitées. L’assistance accordée par le HCR aux plus démunis est très insuffisante faute de moyens financiers.

Le Bureau de Yaoundé a été accusé de trafic de nationalité il y a quelques temps. Qu’en est-il exactement?
Nous ne savons pas sur quoi reposent ces accusations car jusqu’à présente personne n’a pu nous donner le moindre début de preuve pour creuser cette question.

Mme Catherine Hamon Sharpe, Représentante Adjoint du HCR à Yaoundé
Journalducameroun.com)/n

De quel poids pèse votre Bureau dans l’attribution de la nationalité camerounaise?
Aucun. Le HCR se contente de plaidoyer en faveur de l’octroi de la nationalité camerounaise à certains réfugiés ou groupes de réfugiés qui sont au Cameroun depuis longtemps mais n’intervient nullement dans le dépôt de la demande de naturalisation, le suivi ou le traitement du dossier qui relève des autorités camerounaises compétentes.

Quelles sont les différentes nationalités qui ont recourt à vos services dans le processus d’attribution de la nationalité camerounaise?
Comme expliqué ci-dessus, nous ne sommes pas compétents en la matière. Tout ce qui a trait à la nationalité est du ressort des autorités camerounaises.

Quelles sont les différentes nationalités d’étrangers qui s’adressent à vous au bureau de Yaoundé?
Actuellement, les demandeurs d’asile au Cameroun sont principalement originaires de la Centrafrique, du Tchad, de la RDC, de la Guinée (Conakry). Les autres demandeurs Rwandais, Congolais (Brazzaville),
Ivoiriens, Bissau-Guinéens… sont très peu nombreux.

Qu’en est-il des étrangers refoulés de Guinée équatoriale ou du Gabon,
Qui se tournent vers vous? En quoi consiste leur prise en charge?

Aucun de ces individus, à notre connaissance, n’a approché le HCR pour formuler une demande d’asile. Selon nos informations, ces personnes n’étaient pas réfugiés ni demandeurs d’asile en Guinée équatoriale ni au Gabon mais des migrants économiques. Si l’un d’eux avait contacté le HCR, il y aurait été enregistré et sa demande d’asile traitée. En cas de nécessité, cette personne aurait pu bénéficier des soins médicaux primaires.


Journalducameroun.com)/n