La CTE permettra aux opposants congolais d’être présents dans les bureaux de vote pour pouvoir annoncer leurs propres résultats des élections
Les cinq candidats de l’IDC-FROCAD, la principale plateforme d’opposition à Denis Sassou-Nguesso, ont lancé le mercredi 9 mars 2016, leur propre commission électorale. Son nom : Commission technique électorale (CTE). Cette structure est parallèle à la CNEI (Commission nationale des élections officielle) créée par décret présidentiel en février dernier et qu’ils refusent de reconnaître. La cause : ils estiment qu’elle est à la solde du pouvoir.
L’opposition congolaise veut mettre en place, en quelque sorte, une commission électorale bis. Objectif : être présent dans tous les bureaux de vote du pays le jour du scrutin pour compiler l’ensemble des procès-verbaux et annoncer leurs propres résultats.
« La commission va travailler directement avec les représentants des cinq candidats présents dans les bureaux de vote en ne s’appuyant que sur les fiches des résultats des bureaux de vote dûment établis, signés et affichés après le dépouillement », a expliqué Charles Bowao.
Le coordinateur de l’IDC-FROCAD a ajouté : « A partir de là, nous aurons des résultats en direct et nous pourrons dire qui a gagné l’élection ».
Démarche insurrectionnelle
Même si les délais sont courts, Charles Bowao est optimiste. Il promet que d’ici lundi l’équipe de la CTE aura pu recruter des représentants pour les 5 300 bureaux de vote du pays.
« Sur la base de quel texte de loi, l’opposition peut proclamer les résultats ? », s’est interrogé Thierry Moungalla. Le porte-parole du gouvernement a poursuivi : « Sauf si on me démontre que monsieur Bowao est entre-temps devenu président de la République, et qu’il a le droit de créer une commission électorale et d’en nommer les membres, je ne vois pas quelle est la légalité de la commission technique comme ils l’ont appelée, si ce n’est s’engager dans une démarche insurrectionnelle ».
Le porte-parole est formel : seule la CNEI sera habilitée à collecter et proclamer les résultats de l’élection présidentielle, conformément à la loi.
L’opposition congolaise reproche président Sassou Nguesso de manipuler la CNEI à sa guise.Droits réservés)/n
La commission électorale de la Fecafoot a retenu mercredi les dossiers présentés par Robert Atah et Tombi à Roko, et invalidé trois autres candidatures. Pas de chance aussi pour Joseph Antoine Bell
Le scénario du mois de février 2015 se répète. Malgré le report de l’élection fédérale à la tête de la Fédération camerounaise de football, et la possibilité pour d’autres candidats de se présenter ou de compléter leurs dossiers, le duel Atah Robert Bahazah – Tombi à Roko Sidiki sera celui du vote prévu le 28 septembre prochain.
La commission électorale a, dans une décision rendue publique ce 23 septembre, déclaré «inéligibles» les candidatures présentées par Céline Eko, Brigitte Mebande et Robert Penne. Elle a «pris acte» du désistement de Jules Frédric Nyongha. Ce dernier, d’après les motifs présentés par le président de la Commission, n’avait pas plus de chance de passer. Et pour cause.
Le président et les autres membres du Comité exécutif de la Fecafoot sont élus au scrutin de liste. Cette liste, d’après les statuts et le Code électoral de la Fecafoot, «doit comporter au minimum onze (11) délégués à l’Assemblée Générale et au maximum sept (07) personnalités non déléguées à cette Assemblée.» Les candidats doivent par ailleurs fournir huit lettres de parrainage et la preuve du versement d’une caution de deux millions de F CFA.
Jules Frédéric Nyongha a signifié son désistement après avoir été invité à régulariser sa liste qui ne comprenait que deux noms: le sien et celui de Brigitte Mebande. Toutes choses pour lesquelles sa liste sa candidature aurait été invalidée.
D’après la Commission électorale, que préside le Pr. Joseph Owona, Mme Eko Mendomo Céline a fourni une déclaration de candidature comportant son seul nom. Elle n’a pas également fournit le quota de lettres de parrainage requis ainsi que la preuve du paiement de la caution. La candidature de l’ancienne PCA du Canon de Yaoundé et actuelle présidente de la Commission de football féminin à la Fecafoot, incomplète, a été déclaré inéligible.
Autre srejets
Il a été reproché, entre autres, à Mme Mebande Brigitte épouse Abdoul Bagui d’avoir fourni une liste incomplète. La déclaration de candidature de l’ancienne vice-présidente de la Fecafoot (2005-2009) comprenait 17 noms mais la Commission électorale a considéré qu’elle n’en avait que 15 étant donné que l’un des membres, Jules Frédéric Nyongha, s’est désisté officiellement; ainsi que Boubakary Bello, qui a assuré à la Fecafoot n’avoir «jamais donné son accord» pour y figurer. Selon la Commission électorale, elle n’a, par ailleurs, produit «aucune» lettre de parrainage.
Quant à la déclaration de candidature de Robert Penne, ancien premier vice-président de la Fécafoot (1998-2004), elle a été invalidée à cause du caractère incomplet de sa liste: six noms sur les 18 requis et l’absence de pièces exigibles pour les membres de la liste.
Le Cas Joseph Antoine Bell
La candidature de Joseph Antoine Bell a fait l’objet d’un examen particulier. Elle ne figure pas dans la décision rendue par la Commission électorale mais plutôt dans une lettre adressée ce mercredi à l’ancien gardien de buts.
L’ancien capitaine de l’Olympique de Marseille avait déclaré sa candidature dans une correspondance adressée au président du Comité de normalisation le 19 septembre 2015, en évoquant les termes d’un fax de la Fifa envoyé à la Fecafoot le 28 novembre 2014. Dans ce fax, le Comité d’urgence de l’instance faîtière du football mondial autorisait le Comité de normalisation à reporter les élections au 28 février 2015 au plus tard, en maintenant uniquement «les cinq têtes de listes déposées le 10 novembre 2014».
Faits contestés par la Commission électorale, qui a rappelé d’autres développements. Le Pr. Joseph Owona a indiqué que le Tribunal arbitral du sport a, en date du 29 février 2015, rendu des sentences invalidant l’Assemblée générale du 28 août 2014 ayant adopté les statuts de la Fecafoot. C’est sur la base de ces statuts que devait se tenir l’élection de février 2015. «Le Comité Exécutif de la FIFA a, par décision du 20 mars 2015, décidé de prolonger le mandat du Comité de Normalisation jusqu’au 30 septembre 2015 afin de reprendre et compléter le processus. Conformément à cette décision, de nouveaux Statuts de la Fecafoot ont été adoptés le 05 août 2015», rappelle le Pr. Owona.
Dans le même sens, argumente-t-il, «du fait de l’adoption des nouveaux statuts de la Fecafoot le 05 août 2015, le processus électoral a été repris dans les ligues départementales et les ligues régionales, matérialisé par l’adoption des statuts de ces ligues, les élections des membres de leurs organes exécutifs et la désignation des représentants des délégués des ligues régionales à l’Assemblée générale de la Fecafoot. Ces représentants n’étant pas toujours les mêmes que ceux élus dans le cadre du processus annulé 2014, la constitution d’un nouveau dossier de candidature s’imposait». Les candidats avaient jusqu’au 21 septembre 2015 pour déposer leurs dossiers. Joseph Antoine Bell, déjà candidat malheureux à la présidence de la Fecafoot en 1996, n’aurait pas «jugé utile» de se conformer aux directives.
Seules candidatures validées donc: celle de l’ancien secrétaire général de la Fecafoot, Tombi à Roko Sidiki; et celle du directeur technique national adjoint n°3, Robert Atah Bahazah. L’élection, s’il n’y a pas de nouveau rebondissement, aura lieu le 28 septembre 2015.
Pour rappel, La Fédération camerounaise de football est sans président depuis plus de deux ans. Elle est dirigée par un Comité de normalisation mis en place par la Fifa depuis le mois de juillet 2013. Le mandat de ce Comité expire à la fin du mois de septembre 2015, après avoir déjà connu quatre reports, plusieurs acteurs ayant régulièrement contesté la manière dont ses membres conduisent le processus électoral.
Après l’annonce faite mercredi sur le complément apporté par un candidat recalé, la Commission électorale a indiqué ce jeudi que la candidate en question, Brigitte Mebande, est toujours inéligible
Après le délai supplémentaire accordé aux candidats recalés à la présidence de la Fecafoot pour compléter leurs dossiers, la Commission électorale de l’institution a fait savoir ce jeudi qu’un seul dossier demeure en course pour l’élection prévue le 29 novembre: celui de Tombi à Roko Sidiki.
«Au terme du délai supplémentaire accordé aux candidats à l’élection du président de la Fecafoot par le Président de la Commission électorale de la FECAFOOT à l’effet de compléter leur dossier de candidature, le Secrétariat technique auprès de la Commission électorale a constaté qu’un seul candidat a apporté un complément à son dossier», indiquait encore hier la Fédération sur son site web.
Le dossier en question était celui de Brigitte Mebande, député et ancienne vice-présidente de la Fecafoot, recalée pour n’avoir pas produit la liste des membres de son bureau, le parrainage requis et la quittance du versement de la caution de deux millions de F CFA. La candidate a complété certains éléments de son dossier, notamment «un reçu de versement de la somme de deux millions de F CFA délivré par la BICEC le 17 novembre», explique le président du comité de normalisation de la Fédération, le Pr. Joseph Owona.
«Aucune pièce tendant à remplir les conditions des articles 35 et 45 des statuts relatives notamment à la composition de la liste des membres du Comité exécutif d’une part, et des parrainages d’autre part, n’a été produite ; sa candidature demeure par conséquent inéligible», explique la Commission électorale. Les autres candidats recalés – Robert Penne, Robert Atah Bahazah, Jules Frédéric Nyongha et Joseph Antoine Bell – n’ont pas produit de pièces supplémentaires à leurs dossiers. Ces derniers, dans lettre adressée au président du Comité de norrmalisation de la Fecafoot lundi, souhaitent la reprise du processus électoral sous le prétexte que les dés sont joués à l’avance en faveur de M. Tombi à Roko, actuel secrétaire général de la Fecafoot et seul candidat autorisé à briguer la présidence.
Le délai des candidatures à la présidence de la Fecafoot avait été initialement fixé au 20 novembre 2014. Après avoir examiné tous les dossiers, la Commission électorale de la Fédération avait décidé de rejeter cinq dossiers sur les six présentés au motif qu’ils n’étaient pas conformes. Un nouveau délai avait accordé, le 26 novembre comme date butoir. Les candidats recalés à l’immense majorité ont décidé de désavouer le processus en cours.
D’après le Syndicat national des footballeurs camerounais (Synafoc), une délégation gouvernementale aurait quitté le Cameroun hier pour Zurich en Suisse, pour demander au président de la FIFA, Sepp Blatter, un report des élections à la Fecafoot. La Fecafoot indique pour sa part que «les élections auront bien lieu, le samedi 29 novembre».
Elles font partie de cinq rejets confirmés jeudi. La commission électorale de la Fecafoot a annoncé avoir retenu une seule candidature à la présidence de l’institution: celle de Tombi à Roko Sidiki
Le secrétariat technique de la commission électorale de la Fédération camerounaise de Football (Fécafoot) a annoncé jeudi soir avoir retenu une seule candidature pour la course à l’élection du président de l’institution faîtière du football camerounais. Il s’agit de celle de Tombi à Roko Sidiki, actuel secrétaire général de la Fecafoot.
Toutes les autres candidatures, cinq au total, ont été invalidées. On y retrouve celles de: Joseph Antoine Bell, ancien gardien des Lions indomptables ; Jules Frédéric Nyongha, ancien coach de la sélection nationale de football ; Robert Penne, ancien vice-président de la Fecafoot ; Robert Atah, directeur technique national adjoint n°3 ; et l’unique femme qui était en course : Mme Mebande Brigitte épse Abdoulbagui, ancienne présidente d’Union D’abong Mbang, un club de division régionale à l’Est du Cameroun.
Il a été globalement relevé dans les cinq candidatures invalidées, l’absence du parrainage requis. Chaque candidature devait avoir la caution d’au moins huit délégués, sur les 92 que comptent le corps électoral de la Fécafoot. Des insuffisances individuelles ont été relevées, par exemple l’absence de caution de 2 millions de F CFA chez Mme Mebande et Robert Penne.
Tombi à Roko Sidiki passera donc sans concurrent le 29 novembre prochain devant les 92 délégués de l’Assemblée générale dont les voix lui semblent acquis. Un changement dans la continuité puisque le probable futur président de la Fecafoot a été secrétaire général sous Iya Mohammed, personnage dont la gestion de l’institution a été controversée jusqu’à son incarcération à Nkondengui, en juin 2011, pour des questions liées à la gestion d’une entreprise parapublique.
Joseph Antoine Bell a vu sa candidature rejetée par la Commission électorale de la Fécafootmboafootball)/n