Cameroun: le chef de l’Etat organise la gestion du Port de Kribi

Dans deux décrets signés mercredi, Paul Biya établit les missions du Port autonome de Kribi, son statut juridique et les instances en charge de sa gestion

Le Port autonome de Kribi (PAK) est une société à capital public ayant pour unique actionnaire l’Etat. Ainsi en a décidé le président de la République du Cameroun, Paul Biya, qui a signé mercredi, 29 juin 2016, deux décrets portant réorganisation et statuts de ladite structure.

Sur décision présidentielle, Ledit port bénéficiera d’un capital de 10 milliards de FCFA. Le PAK assure, entre autres, «la gestion, la promotion et le marketing du port de Kribi, il est chargé de la coordination générale des activités portuaires, les travaux d’équipement d’extension, d’amélioration, de renouvellement, d’entretien et de développement dudit port et de l’animation de la communauté portuaire au sein du comité consultatif d’orientation créé auprès dudit port», indique le décret portant statuts du PAK.

Basé dans la ville de Kribi, région du Sud, la société peut transférer ou concéder à l’intérieur de sa circonscription portuaire, certaines activités commerciales et industrielles. Il s’agit notamment de : «l’entreposage, l’aconage, la manutention, le remorquage, la consignation, le stockage, la gestion des terminaux le pilotage et le lamanage, les activités industrielles, le transit et l’avitaillement des navires», indique le décret portant réorganisation du PAK.

Le Port autonome de Kribi (PAK) est une société à capital public ayant pour unique actionnaire l’Etat. Ainsi en a décidé le président de la République du Cameroun, Paul Biya, qui a signé mercredi, 29 juin 2016, deux décrets portant réorganisation et statuts de ladite structure.

Sur décision présidentielle, Ledit port bénéficiera d’un capital de 10 milliards de FCFA. Le PAK assure, entre autres, «la gestion, la promotion et le marketing du port de Kribi, il est chargé de la coordination générale des activités portuaires, les travaux d’équipement d’extension, d’amélioration, de renouvellement, d’entretien et de développement dudit port et de l’animation de la communauté portuaire au sein du comité consultatif d’orientation créé auprès dudit port», indique le décret portant statuts du PAK.

Basé dans la ville de Kribi, région du Sud, la société peut transférer ou concéder à l’intérieur de sa circonscription portuaire, certaines activités commerciales et industrielles. Il s’agit notamment de : «l’entreposage, l’aconage, la manutention, le remorquage, la consignation, le stockage, la gestion des terminaux le pilotage et le lamanage, les activités industrielles, le transit et l’avitaillement des navires», indique le décret portant réorganisation du PAK.


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Dschang: l’agence municipale de gestion des déchets entre en fonction

Le plan d’action et le budget de l’année 2016 de cette institution ont été validés le 19 février 2016 à l’issue du tout premier conseil d’administration. Cet établissement est le 1er au Cameroun

L’agence municipale de gestion des déchets de la commune de Dschang (AMGED) peut désormais se déployer. Son budget et son plan d’action de l’année 2016 ont été adoptés le 19 février 2016, à l’issue de son tout premier conseil d’administration. Le maire, Beaudelaire Donfack, a présidé ces assises dans la salle des actes de l’institution qu’il dirige. Le directeur de l’agence, Barthélemy Ndonsong, rapportait les questions inscrites à l’ordre du jour. Le budget a été arrêté à la somme de 83 215 085 FCFA.

L’AMGED de la commune de Dschang a été créée le 24 juillet 2015, par délibération du conseil municipal. D’après son directeur, elle pour mission [I « d’assurer la gestion durable et participative de tous à l’assainissement, l’hygiène et la salubrité dans la commune de Dschang »]. Sa mise sur pied obéit à une recommandation de l’Union européenne, Nantes métropole, Gevalor et autres partenaires. Ceux-ci financent le projet de maîtrise de la gestion, du traitement et de la valorisation des déchets solides municipaux dans la commune de Dschang (MaGeTV). L’agence se veut donc une structure de pérennisation de ce projet calibré sur quatre années, et qui prendra fin en 2018.

Quatre grands axes constituent le cahier de charges de l’AMGED pour l’année 2016. Il s’agira, pour le directeur et son équipe de : coordonner la mise en uvre du schéma directeur en matière de gestion des déchets dans la commune ; développer la pré-collecte participative sur le territoire communal ; suivre le décaissement des dépenses du projet MaGeTV ; préparer le plan d’action le budget 2017 et le transfert des compétences de la commune vers l’agence ; assurer la coordination entre les attentes et les actions entreprises en matière de gestion des déchets solides ménagers.

Comité de pilotage
Dans la matinée du 19 février 2016, bien avant le conseil d’administration de l’AMGED, une session du comité de pilotage du projet MaGeTV a eu lieu. D’un montant global de 700 000 euros (459 169 900 FCFA) sur la période (2014- 2018), il est financé, en plus des bailleurs internationaux déjà mentionnés plus haut, par l’agence métropolitaine de gestion des déchets de Paris (SICKTOM). Les travaux ont constitué en l’évaluation de la feuille de route depuis le lancement du projet en décembre 2014.

De décembre 2014 à février 2016, le projet MaGeTV devait permettre de collecter 25 % des déchets produits à Dschang, soit 6 695 tonnes. Le chiffre de 24.86 % a été atteint, soit une amélioration de 3.86 % par rapport à 2014. Le schéma directeur de gestion des déchets dans la commune pour la période 2015 – 2035 a été adopté le 12 août 2015.
Pour ce qui est de la valorisation, les objectifs ont été atteints à 65 %. Joël Sagne, le responsable de ce pôle, a souligné que 1130 tonnes de déchets ont été traités sur la plateforme aménagée au quartier Ngui sur la période évaluée. Ce qui a permis d’obtenir 80.8 tonnes de compost, un engrais biologique pour l’agriculture, commercialisé à 2 000 FCFA le sac de 50 kilogrammes. Cette quantité n’a pu permettre de satisfaire que 30 % de la demande. Les recettes générées par la commercialisation de ce produit sont évalués à 1 900 000 FCFA. D’ores et déjà, le projet emploie 25 personnes, dont 19 sur la plateforme de compostage.

Perspectives
Les responsables du projet MaGeTV et le directeur de l’AMGED annoncent de meilleurs résultats pour l’année 2016. Pour les déchets produits dans la commune de Dschang, les prévisions de collecte sont fixées à 28 %, soit 7 764 tonnes. En ce qui concerne le compost, il est prévu d’en doubler la production, afin d’être capable de satisfaire la demande. Les différents participants à ce comité de pilotage ont montré leur optimisme, lequel s’appuie sur : une amélioration en cours des infrastructures sur la plateforme de traitement des déchets du quartier Ngui, la construction en cours d’une plateforme plus grande au quartier Sinteu, la sensibilisation prévue des ménages aux bonnes pratiques de gestion des déchets, le développement programmé de mille compotières familiales.

Au bout de l’année 2018, le projet MAeGeTV, que devra conduire l’agence municipale de gestion des déchets, va permettre à la commune de Dschang d’avoir : une capacité de traitement par compostage de 10 000 tonnes de déchets par an, la production et la vente de 1800 tonnes de compost par année, 44 000 crédits carbone sur 10 ans. Notons que le compost, pour son aspect naturel et enrichissant pour le sol, est demandé en grande quantité par les agriculteurs de la Région de l’Ouest. Pour toucher du doigt les réalités du terrain, tous les membres de la délégation ont effectué une visite de la plateforme de Ngui. Entre autres personnalités, l’on y a noté la présence de : Pascal Retière, directeur de Compostri de Nantes métropole, Fabienne Titti, représentante de la délégation de l’UE au Cameroun. Tous s’accordent à dire qu’en matière de coopération internationale décentralisée, Dschang est un exemple à suivre.

Les participants aux travaux de la commune de Dschang.
JDC le 26/02/2016)/n

Camair-Co, vers la réduction de son personnel

La Compagnie nationale de transport aérien du Cameroun va procéder à la réduction de son personnel conformément à une résolution du Conseil d’administration, indique une source interne à l’entreprise

La Compagnie nationale de transport aérien du Cameroun (Camair-Co) va procéder à la réduction de son personnel conformément à une résolution du Conseil d’administration, a-t-on appris de source interne à l’entreprise.

Cette décision intervient au nomment où le gouvernement camerounais vient de lancer un processus de [i « recrutement d’un consultant chargé d’auditer et d’accompagner la Camair-Co dans l’élaboration d’un plan de restructuration et de relance ».

Le Conseil a prescrit au directeur général de cette entreprise en proie à d’importantes difficultés financières, la mise en place d’un plan de réduction des effectifs jugés pléthoriques.

Avec une flotte constituée de trois aéronefs seulement, Camair-Co emploie environ 800 personnes, indiquent des sources internes alors que d’après des experts, la norme plafonne à 70 personnes le nombre d’employés par aéronef.

Ce qui signifie qu’une compagnie aérienne de la taille de Camair-Co devrait avoir au plus 210 employés.

En attendant de connaître le nombre de personnes qui seront mises à la porte, des sources proches du dossier révèlent qu’au « moins, la moitié des effectifs seront retouchés », soit en moyenne 400 personnes.

Camair-Co ploie sous un énorme endettement officiellement estimé à 30 milliards de francs CFA.

Née sur les cendres de la Camair, la nouvelle compagnie de transport aérien publique n’a jamais véritablement décollé au plan de la compétitivité et de la rentabilité.


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Gouvernance universitaire: l’institut de la francophonie fait le point!

Le Conseil d’administration de l’institut de la francophonie pour la gouvernance universitaire s’est tenu jeudi à Yaoundé, dans le but d’évaluer le chemin parcouru depuis sa création en 2009

Lancé à paris du 05 au 08 juillet 2009, l’Institut Panafricain de Gouvernance Universitaire aujourd’hui Institut de la Francophonie pour la Gouvernance Universitaire (IFGU), est une structure d’appui qui a pour but d’améliorer l’ensemble des pratiques concourant au bon fonctionnement de l’enseignement supérieur dans les pays africains y compris les îles de Madagascar.

Dans son souci permanent d’accompagner la modernisation de la gouvernance universitaire, l’institut de la francophonie pour la gouvernance universitaire s’est réuni hier, jeudi 8 octobre dans la salle des actes de l’université de Yaoundé II Soa, pour faire le point du chemin parcouru, et surtout, désigner son directeur exécutif.

Il transparaît clairement que l’institut de la francophonie pour la gouvernance universitaire s’emploie à aider les universités membres de l’Agence universitaire de la Francophonie à définir un cadre de référence commun de travail à travers la coopération avec les partenaires institutionnels dans le domaine de la gouvernance universitaire. L’institut développe également des espaces d’échanges et de partage d’expériences sur les questions de gouvernance universitaire entre les établissements concernés.

Autre mission de l’IFGU, accompagner les universités du Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur (CAMES), dans l’élaboration des stratégies de gouvernance universitaire par un accompagnement méthodologique et d’expertise dans les domaines de la démarche qualité, les processus d’auto évaluation et d’évaluation.

On pourrait donc se demander quelle est la place de l’étudiant dans tout cela? A cette question, le représentant du recteur de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), le professeur Émile Tanawa, Vice-recteur à l’AUF répond que «l’Institut de la Francophonie pour la Gouvernance Universitaire ne délivre pas de diplômes, cependant, intervient dans l’auto-évaluation et l’évaluation des référentiels d’enseignement, la gestion des effectifs, ce qui a comme corolaire une amélioration satisfaisante des contenus des enseignements et surtout l’harmonisation de ceux-ci».


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Pour le secrétaire général du Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur, le professeur Bertrand Mbatchi, le rôle est de s’assurer de la qualité des enseignements, de délivrer les accréditations, évaluer les enseignements et les chercheurs. La qualité de la recherche et des enseignements est en nette progression dans les pays du sud; les rapports avenir devraient en principe l’attester.

Pour le président du Conseil d’administration de l’IFGU, le professeur Adolphe Minkoa She, la suite du la rencontre ouverte le 08 octobre 2015 permettra de faire le point sur les activités menées pendant l’année en cours, de fixer les objectifs de la prochaine session et surtout de désigner un directeur exécutif, pour optimiser le travail de l’institut.


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Université de Douala: 17 milliards de budget pour 2015

Le montant a été arrêté au cours d’une session du conseil d’administration de l’institution tenue mardi dans la capitale économique

Le président du conseil d’administration de l’université de Douala (UD), Théophile Ngando Mpondo, a ouvert, mardi 31 mars 2015, sur le campus des écoles doctorales de cette institution, la 34e session de cette assemblée délibérante. Le conseil était essentiellement consacré à l’approbation du budget 2015 qui s’évèle à 17 milliards de F et ferme le tout premier budget-programme de l’UD entamé en 2013.

Conformément aux politiques publiques en matière d’éducation, les ressources dudit budget seront consacrées aux programmes de l’université qui visent notamment la professionnalisation des enseignements. Le but étant pour l’université «d’exceller dans la connaissance des sciences et techniques qui servent aux entreprises largement implantées dans la région», a rappelé le recteur Dieudonné Oyono, cité dans le quotidien national ce mercredi.

L’établissement universitaire a déjà entrepris d’améliorer le cadre physique et immatériel dans lequel se meuvent le personnel (enseignants singulièrement) et les étudiants.

Entre autres réalisation récentes en cours citées par le recteur: réhabilitation de salles de cours et de la cité universitaire, construction de voies d’accès, d’équipements sportifs et d’un pont entre les deux principaux campus, éclairage solaire, acquisition de bornes numériques qui ouvrent l’accès à 500.000 ouvrages téléchargeables.

En attendant l’achèvement d’autres chantiers d’amphithéâtres (campus 2) et dans les facultés de génie industriel et de médecine et sciences pharmaceutiques, l’UD a entrepris de concrétiser l’option de la professionnalisation. Des journées spécialisées sur les métiers portuaires sont en préparation par exemple.

Université de Douala
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Chanas Assurances: Théodore Edjangué succède à Jacqueline Casalegno

La société d’assurances a élit un nouveau président du Conseil d’administration pour sortir de la crise interne

La société Chanas-assurances qui été pendant les deux dernières décennies leader du secteur des assurances au Cameroun, vient de se trouver un nouveau président de Conseil d’administration en la personne de Théodore Edjangué, l’actuel président de la Commission des marchés financiers (CMF) du Cameroun, le régulateur de la Douala Stock Exchange (DSX), la bourse nationales des valeurs mobilières.
Il remplace la française Jacqueline Casalegno, âgée de 90 ans et qui est restée à le tête de cette compagnie pendant un demi-siècle.

Le nouveau dirigeant a convoqué une assemblée générale ordinaire des actionnaires pour le 30 décembre 2014 à Douala et dont les principaux points prévus sont l’approbation du bilan et des comptes de l’exercice 2013.

Longtemps leader du marché des assurances selon l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun (ASAC), Chanas-assurances connaît depuis quelques années des soubresauts parmi les actionnaires, en l’occurrence, l’ancienne présidente du conseil détentrice de plus de 30 pour cent des actions, à la Société nationale des hydrocarbures (SNH), deuxième grand actionnaire.

Une situation qui a amené l’entreprise à perdre du terrain, le chiffre d’affaires ayant chuté de 23 milliards de francs CFA en 2012 à 20 milliards de francs CFA en 2013.

Théodore Edjangué, nouveau PCA de Chanas Assurances
Investir au Cameroun)/n

Université de Dschang: Les comptes de 2013 approuvés, un Master en mécatronique créé

C’est ce qui ressort de la 30ème session du conseil d’administration, tenue le 11 novembre 2014, dans la salle des actes du rectorat de l’institution

Les comptes financiers de l’université de Dschang, pour l’année 2013, ont été adoptés par le conseil d’administration. La 30ème session de cette instance a eu lieu le 11 novembre 2014, au rectorat de l’institution. Pour ce qui est du compte administratif, les recettes sont de l’ordre de 05 819 266 442 F CFA, soit 83% des prévisions. Les dépenses dans la même catégorie se chiffrent à 05 537 288 613 F CFA, soit 79 % de ce qui avait été prévu. Le budget de 2013 avait été arrêté à la somme de 07 007 843 192 F CFA. Les revenus sont statiques par rapport à ceux de 2012, alors que les dépenses sont en progrès de l’ordre de 08%. Dans le compte de gestion, les recettes effectives sont de l’ordre de 05 186 973 250 F CFA, soit 71.67% des prévisions. Les prises en charge effectives s’élèvent à 05 681 907 064 F CFA, soit 78.52% en valeur relative. Quant aux dépenses effectivement payées en 2013, elles se chiffrent à 03 milliards 695 131 742 F CFA, soit 65.03%.

Les administrateurs ont également approuvé le budget additionnel 2013, alloué par le ministère de l’Enseignement supérieur, pour le développement des filières des métiers du bois, de l’eau et de l’environnement. Il s’agit des formations, que la Faculté d’Agronomie et des Sciences agronomiques gère à Ebolowa. Sur les 229 millions F CFA alloués, 144 618 451 F CFA ont été effectivement dépensés, soit 63% en valeur relative. La consommation incomplète de cette allocation, précisent les responsables, s’explique par le fait que les fonds sont arrivés tardivement. Certaines dépenses prévues sur cette enveloppe ont été reportées en 2014.

Le discours d’ouverture des travaux par le PCA
West-Cameroon Regional News Agency)/n

Réactions
Ầ la fin des travaux, le président du conseil d’administration, le Pr Sammy Beban Chumbow, a déclaré que «les membres du conseil sont très satisfaits de. Il y a eu concordance entre les comptes administratifs et de gestion. Nous avons fait un examen non complaisant des documents qui nous ont été transmis. Nous avons fait des observations pour que soit améliorée leur présentation, en tenant compte du fait que nous sommes en contexte de budget-programme. En ce qui concerne la gestion, elle a été excellente à l’université de Dschang pour la période examinée. Le budget a été assez fourni. L’Etat nous a donné les moyens pour maintenir l’université dans un état de fonctionnement satisfaisant ». Il a également indiqué que l’université souhaite voir ses ressources augmentées, afin d’être capable de jouer efficacement son rôle dans les différents programmes de développement de l’Etat.

Le Recteur de l’université de Dschang, le Pr Anaclet Fomethe, s’est dit satisfait de l’adoption par le conseil d’administration, des résolutions du conseil d’université du 07 novembre 2014. Il en retient que «des laboratoires pertinents ont été créés et de nouveaux programmes de Master, adoptés. Certains touchent aux questions environnementales et à l’agroforesterie. Mais celui qui sort de l’ordinaire est le Master en mécatronique. Il n’existe encore ni dans le pays, ni dans la sous-région Afrique centrale. La maintenance des véhicules modernes est basée essentiellement sur la maîtrise de l’électronique. Il est question de former des étudiants dans ce sens. C’est un programme sur lequel nous fondons beaucoup d’espoir. On peut aussi retenir qu’en plus des 28 000 étudiants déjà inscrits pour l’année 2013- 2014, on a enregistré à la date du conseil, 10 000 nouveaux étudiants autorisés à prendre une inscription à l’université de Dschang. De ce point de vue, des déclinaisons en matière de diversification et méthodes pédagogiques, notamment avec le numérique, ont été passées en revue. Le rapport a été approuvé par le conseil d’administration.»

Le Recteur de l’université de Dschang, le Pr Anaclet Fomethe
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Perspectives
Le gestionnaire de l’université de Dschang est aussi revenu sur la problématique de l’auto-financement des universités, comme le souhaite le ministre de l’Enseignement supérieur. «Les ressources propres de l’université de Dschang sont en progression. Cela est dû aux droits universitaires, mais surtout aux filières professionnelles qui sont développées. D’un autre côté, il y a des activités génératrices de revenus que nous développons. Mais là aussi, malgré les efforts, on se heurte au fait qu’il faut une masse critique financière d’initialisation. Notre groupement d’intérêt économique a pignon sur rue et, nous avons bon espoir que d’ici peu, les choses vont bien se passer», a-t-il conclu.

Dans son discours d’ouverture de cette 30ème session du conseil d’administration de l’université de Dschang, le Pr Sammy Beban Chumbow s’est dit ému de revenir dans cette institution dont il a été le Recteur, de 1998 à 2000. Il a salué la mémoire de son prédécesseur, l’Honorable Francis Nkwain, décédé le 19 octobre 2014, alors qu’il était sénateur. Pendant huit années, a-t-il affirmé, il aura contribué à apporter «le climat de sérénité et l’image de marque que revendique aujourd’hui l’université de Dschang ». Il s’agit d’une place de choix pour laquelle, il a félicité le Recteur et ses collaborateurs. Il les a exhortés à travailler pour « hisser l’institution à la première place des universités camerounaises et parmi les meilleures d’Afrique». Notons que le Pr Alain Ondoua, directeur du bureau régional Afrique centrale et des Grands-lacs de l’Agence universitaire de la Francophonie, a pris part aux travaux. Il y a représenté l’AUF.

Photo de famille à la fin du conseil d’administration
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Camair-Co: Frédéric Mbotto Edimo limogé

Moins d’un après sa nomination à la tête de la compagnie aérienne nationale, Frédéric Mbotto Edimo a été remplacé ce 20 juin par Jean Paul Nana Sandjo

Un Conseil d’administration extraordinaire de la compagnie aérienne nationale, tenu ce jour à Yaoundé, a décidé du remplacement du directeur général de Camair-Co. Le président du conseil, Edouard Akame Mfoumou, en compagnie du ministre des Transports, Robert Nkili, et des autres administrateurs, ont annoncé le remplacement de Frédéric Mbotto Edimo par Jean-Paul Nana Sandjo qui devient de fait le nouveau DG de Camair-Co. La décision est contenue dans un décret du président de la République signé ce 20 juin 2014.

Nommé le 13 septembre 2013, Frédéric Mbotto Edimo aura donc fait mois d’un an à la tête de la jeune compagnie aérienne nationale, lancée le 28 mars 2011, et qui connait ainsi à ce jour son quatrième DG. Son successeur, Jean Paul Nana Sandjo, 55 ans, est un expert aéronautique coiffé d’une casquette de politicien. Il est actuellement maire de la commune de Bazou, dans le département du Nde à l’Ouest du Cameroun. Il siégeait également au Conseil d’administration de Camair-Co depuis le 22 février 2013 suite à un décret présidentiel

Avant son remplacement ce 20 juin, de nombreux médias faisaient état de dissensions entre Frédéric Mbotto Edimo et le PCA, Edouard Akame Mfoumou, mais aussi avec de nombreux autres dirigeants de l’entreprise. Jean-Paul Nana Sandjo devra assainir cette situation au sein de la compagnie et poursuivre des chantiers chers à Frédéric Mbotto Edimo à l’instar de ce fameux «plan de redressement» dont le DG sortant attendait le quitus du gouvernement pour la mise en uvre.

Camair-Co dispose aujourd’hui d’un seul avion, Le Boeing 767-300 encore connue sous le nom du «Dja ». La compagnie, qui dessert Paris à l’international, est contrainte de faire du leasing lorsque son principal avion est en panne. Toutefois, Frédéric Mbotto Edimo s’était toujours voulu optimiste sur la capacité de «l’étoile du Cameroun» à faire la concurrence aux principaux majors installés au Cameroun avec des formules qu’il disait mettre progressivement en place. Pour savoir si c’était des formules judicieuses, il faudra attendre les premières sorties médiatiques du nouveau DG qui pilotera l’entreprise avec Moussa Habouba, nommé directeur général adjoint le 13 mai 2014.

Frédéric Mbotto Edimo a pris les rennes de Camair-Co le 28 mars 2011
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Ecobank se sépare de Thierry Tanoh

Le groupe a décidé du remplacement de son directeur général lors d’un conseil d’administration tenu au Cameroun. L’administration a été confiée au Guinéen Albert Essien

Le départ de Thierry Tanoh prend effet dès ce 12 mars. C’est ce qu’indique le communiqué de presse publié à l’issue du Conseil d’administration de Ecobank Transnational Incorporated (ETI) tenu le 11 mars au Cameroun. Désigné directeur général du groupe en juillet 2012, Thierry Tanoh, de nationalité ivoirienne, aura fait moins de deux ans dans ses fonctions.

Le conseil d’administration a décidé de le remplacer par le Guinéen Albert Essien, anciennement directeur général adjoint, jugé détenir « l’expérience et les connaissances dont Ecobank a besoin » pour aller de l’avant. Le nouveau directeur général, titulaire d’un diplôme d’économie de l’université du Ghana, travaille en effet au sein du groupe depuis 20 ans. Thierry Tanoh était arrivé à la tête du groupe en venant de la Société financière internationale, une institution de la Banque mondiale.

Au cours de ce même conseil d’administration, la Nigériane Laurence Rego a été rétablie dans ses fonctions d’Administrateur Exécutif du Groupe, Finances et Risques, « avec effet immédiat », comme l’indique le communiqué.

Elle avait été suspendue de ses fonctions sous la direction générale de Thierry Tanoh. Elle l’avait accusé, entre autres, de manquer de compétences pour diriger le groupe Ecobank et d’avoir voulu manipuler les comptes financiers de l’exercice 2012. Avec la décision du Conseil d’administration tenu le 11 mars, Ecobank espère ainsi surmonter la crise connue par le groupe ces deux dernières années.

Thierry Tanoh est arrivé à la tête du groupe Ecobank en juillet 2012, après de nombreuses années à la Société financière internationale
news.abidjan.net)/n

Gouvernance: De nouveaux responsables au PAD et à Camwater

C’est la conséquence des décisions prises ce mardi 27 mars par les Conseils d’administration des structures concernées

Au terme des travaux de la session extraordinaire du Conseil d’administration du Port autonome de Douala (Pad), tenus ce 27 mars 2012 à Yaoundé, Emmanuel Etoundi Oyono a été désigné nouveau Directeur général du Port Autonome Douala (PAD) en remplacement de Jean Marcel Dayas Mounoumè. Jusqu’à sa nomination Emmanuel Etoundi Oyono, assumait les fonctions similaires à la tête de la Mission d’Aménagement et d’Équipements des Terrains Urbains et Ruraux (Maetur). Le Conseil d’administration a également désigné Moukoko Njoh, comme Directeur général adjoint de la structure portuaire, ce dernier jusqu’à sa nomination était en fonction au 1er ministère où son passage à la Division des Infrastructures Techniques a été remarqué. Dans la foulée Fai Yengo Francis l’ancien gouverneur de la région du Littoral récemment mis en retraite est remplacé de son poste de Président du Conseil d’administration par She Jones Yembe, ce dernier est un ancien secrétaire d’Etat aux investissements et à l’aménagement du territoire.

Au PAD curieusement c’est la grande joie. Une joie d’abord motivée par le retour d’Emmanuel Etoundi Oyono. Certains n’ont pas caché leur désamour vis-à-vis du Dg déchu. On se souvient ici des moments heureux vécus lors du passage d’Emmanuel Etoundi Oyono à la tête de cette structure entre 2005 et 2008. On se souvient aussi que les récents mouvements d’humeur, selon certains employés du PAD, ont fortement contribué à déteindre l’image de l’équipe dirigeante sortante. Ainsi, lors de son passage à Douala, le ministre des transports avait publiquement reconnu que plusieurs problèmes freinent le fonctionnement du PAD, le retour d’Emmanuel Etoundi Oyono pourra-t-il rétablir les choses? C’est tout le mal que son personnel lui souhaite.

A la Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater), l’arrivée de Jean William Sollo met fin aux fonctions du Dr Basile Atangana Kouna désormais ministre de l’Eau et de l’Energie. Le nouveau Directeur général a surtout fait parler de lui lors de son passage à l’Agence nationale d’Appui de Développement forestier (Anafor). Pour ce dernier l’urgence est d’abreuver en quantité et qualité les populations camerounaises qui souffrent d’un manque criard en eau potable. Les changements de ce mardi interviennent dans le cadre du vaste mouvement des hauts responsables de l’administration observés depuis quelques semaines au Cameroun.

Emmanuel Etoundi Oyono, le nouveau DG du Port autonome de Douala
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Le Port de Douala est situé au c ur du golfe de Guinée, entre les parties occidentales et centrales de l’Afrique. Il s’étend le long du fleuve Wouri à 04°03’5 de latitude Nord et 09°41’8 de longitude Est. Il est relié à la mer par un chenal d’accès long de 50km divisé en deux parties d’égale longueur (25km). La partie interne, large de 150m est soumise de façon périodique aux problèmes d’ensablement et d’envasement. La Cameroon Water Utilities Corporation (CAMWATER) est une société à capitaux publicx dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Elle a été créée par Décret n°2005/494/ du 31 décembre 2005 signé par le président de la République. Placée sous la tutelle technique du ministère chargé de l’Eau et de l’Energie et la tutelle financière du ministère chargé des Finances, la Camwater a pour objet la gestion, pour le compte de l’Etat, des biens et droits affectés au service public de l’eau potable en milieu urbain et périurbain.

Jean William Sollo quitte l’Anafor pour la Camwater