Cameroun : la proposition d’Emmanuel Macron pour résoudre la crise anglophone

Il l’a fait savoir lors de la conférence de presse donnée au Palais de l’unité ce 26 juillet 2022.

« Je demeure convaincu que la régionalisation demeure la réponse à la crise qui affecte le Cameroun dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest et que c’est par ce processus politique de dialogue, de réforme, qu’une résolution durable pourra être trouvée », Emmanuel Macron.

Sur le terrain, les experts dénoncent plusieurs freins à la « Décentralisation » au Cameroun. Ceux-ci indiquent que le Cameroun a une décentralisation de façade, un personnel local plus militant que compétent, les transferts de compétences bloqués et des allocations des ressources en déphasage entre autres.

Les deux présidents ont discuté de la sécurité sur fond de menaces jihadistes dans le nord du Cameroun, avec Boko Haram, et du conflit opposant dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, depuis plus de cinq ans, des groupes armés séparatistes aux forces de l’ordre. « Je souhaite consacrer plus de temps au Cameroun durant ce second quinquennat », a-t-il souligné.

Lors de la conférence de presse conjointe avec Paul Biya, Emmanuel Macron a souligné que le Cameroun « était un partenaire stratégique en Afrique centrale », une région à laquelle le président français souhaite consacrer plus de temps lors de son second mandat.

Emmanuel Macron a également dénoncé « l‘hypocrisie » entendue, « en particulier sur le continent africain », consistant à ne pas reconnaître clairement une « agression unilatérale » de la Russie envers l’Ukraine, comme le fait l’Union européenne.

« Le choix qui a été fait par les Européens (…) n’est en aucun cas de participer à cette guerre mais de la reconnaître et de la nommer, là où je vois trop souvent de l’hypocrisie, en particulier sur le continent africain (…), à ne pas savoir qualifier une guerre qui en est une et ne pas savoir dire qui l’a lancée », a déclaré le président français.

Il a par ailleurs, manifesté le vœu de renfoncer les partenariats avec le Cameroun dans les domaines de l’agriculture et la technologie entre autres.

C’est le premier déplacement du président français sur le continent africain depuis sa réélection, en mai dernier, mais aussi la première visite d’un chef d’État français à Yaoundé, depuis 2015, quand François Hollande s’y était rendu.

Cameroun : Emmanuel Macron est à Yaoundé

L’aéronef ayant à son bord le chef de l’Etat français a atterri à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen lundi 25 juillet 2022 à 22h40.

 

A sa descente d’avion, le président de la République française a été accueilli par le Premier ministre chef du gouvernement Joseph Dion Ngute et l’ambassadeur de France au Cameroun Christophe Guilhou. Après la remise du bouquet de fleurs, les honneurs militaires, Emmanuel Macron a rejoint l’hôtel Hilton.

Au bout de la nuitée, le chef de l’Etat français entame ce mardi une course contre la montre. Plusieurs rencontres sont prévues à la Résidence de France, au Palais de l’Unité, au village Noah selon le programme actualisé ci-après.

Programme actualisé de la visite d’Emmanuel Macron à Yaoundé

MARDI 26 JUILLET 2022

 09 h 20 – Départ de M. le président de la République française en cortège automobile pour la Résidence de France.

09 h 30 Echange avec des représentants camerounais et français des sociétés civiles

Lieu : Résidence de France – terrasse

Format : jeunes français et camerounais

10 h 15 Réception de la communauté française et la communauté d’affaires

Lieu : Résidence de France – grand salon de réception

Format: environ 300 personnes

Programme parallèle,

10 h 00 Départ de la délégation société civile pour le « club Noah »

Programme parallèle,

11 h 00 Début des travaux des 3 tables rondes au « club Noah » auxquels participent des représentants des sociétés civile camerounaise et française et déjeuner sur place.

Table ronde 1 : gouvernance locale, participation citoyenne et démocratie

Table ronde 2 : histoire, culture et patrimoine en commun

Table ronde 3 : entreprenariat, innovation et développement durable.

11 h 30 – Départ de M. le président de la République française pour le Palais Présidentiel

Programmes parallèles

11 h 40 Début des programmes parallèles pour les parlementaires et la délégation économique.

12 h 00 -Arrivée de M. le président de la République française au Palais présidentiel.

A sa descente de voiture, M. le président de la République française est salué par le chef du Protocole puis accueilli sur le haut du perron par S.E.M. Paul BIYA, président de la République du Cameroun.

Les deux Autorités prennent un ascenseur pour se rendre dans le bureau de monsieur le président de la République du Cameroun.

Le reste de la délégation suit par les ascenseurs ou les escaliers.

12 h 10 – Entretien en tête-à-tête de M. le Président de la République Française avec

 S.E.M. Paul BIYA, président de la République du Cameroun.

Lieu : Palais de l’Unité, bureau du président

Format: Tête-à-tête strict.

Durant l’entretien, les ministres rejoignent leurs homologues pour des entretiens bilatéraux.

Les autres membres de la délégation attendent dans un salon à proximité.

Echange de cadeaux de Protocole à Protocole.

13 h 00 – Conférence de presse de M. président de la République française avec S.E.M. Paul BIYA, président de la République du Cameroun.

Lieu : Palais Présidentiel, Salon des Ambassadeurs

Format: Toute la délégation.

A l’issue, les deux Présidents accompagnés des participants au déjeuner se rendent au salon Bleu.

13 h 30 – Déjeuner restreint offert par S.E.M. Paul BIYA, président de la République du Cameroun, en l’honneur de M. le président de la République française.

Lieu : Palais de l’Unité, Salon Bleu

Format de la partie française : Mme COLONNA, M. LECORNU, Mme ZACHAROPOULOU, M. GUILHOU, AL ROLLAND, Mme RUFO, M. PARIS, Mme BRADELLE.

Le reste de la délégation rejoint la salle « de réception des 120 » pour y recevoir un déjeuner.

En parallèle à la Résidence de France,

13h 30- 16 h 30 Déjeuner suivi d’une réunion de travail sous l’égide de M. Olivier BECHT, ministre chargé du Commerce Extérieur, de /’Attractivité et des Français de

/’Etranger, consacré à la sécurité alimentaire et au rôle du secteur privé.

Format: Délégation économique française et camerounaise.

15 h 00 Départ du ministre des Armées pour l’Ecole Supérieure Internationale de Guerre située à Simbock- Participation à une remise de diplôme.

15 h 00 – Départ de M. le président de la République française vers la Résidence de France.

15 h 30 -Arrivée à la Résidence de France.

15 h 45 Propos conclusifs de M. le président de la République française à la réunion consacrée à la sécurité alimentaire et au rôle du secteur privé.

Format aux côtés du président : M. BECHT, M. /’Ambassadeur.

Lieu : salon du rez-de-chaussée de la Résidence

17 h 00 – Départ pour le village «club Noah ».

17 h 15 -Arrivée de M. le président de la République française au «club Noah».

Fin des programmes parallèles, l’ensemble de la délégation se retrouve au «club Noah».

Accueil de M. le président de la République française par M. Yannick NOAH et les autorités administratives.

 18 h 00 20 h 30 : Rencontre de M. le président de la République française avec les sociétés civiles camerounaise et française dans le cadre du suivi du Nouveau Sommet Afrique France (NSAF).

 20 h 30 22 h 00 : Concert en l’honneur de M. le président de la République française.

Diner léger pendant le concert.

Lieu : Espace musical piscine couverte

Format : toute la délégation et personnalités locales.

Vers 22 h 00 – Départ de M. le président de la République française pour l’hôtel Hilton.

22 h 15 -Arrivée de M. le président de la République française à l’hôtel Hilton.

22 h 30 – Départ de M. le président de la République française pour l’aéroport de Nsimalen.

23 h 00 – Courte cérémonie de départ au cours de laquelle M. le président de la République française reçoit l’album photo de sa visite au Cameroun.

Décollage de l’avion présidentiel.

Cameroun-visite d’Emmanuel Macron : l’ART donne deux jours de congé à son personnel

A l’occasion de la visite du Président Français au Cameroun (25-27 juillet 2022), l’Agence de régulation des télécommunications met le personnel au télétravail.

« Dans le cadre des activités de sécurité liées à la visite officielle du Président français au Cameroun du 25 au 27 juillet 2022, le Directeur général de l’Agence de Régulation des télécommunications (ART) demande à l’ensemble du personnel de l’immeuble Platinum, de rester à leurs domiciles les 25 et 26 juillet 2022 », lit-on dans le communiqué commis pour l’occasion.

Selon le même communiqué, ledit personnel sera de retour dans le bâtiment le 27 juillet à partir de 09 heures. « Durant ces deux jours, la continuité du travail se fera par les moyens électroniques ».

Cette décision arrive alors qu’un communiqué signé du 22 juillet par Luc Atangana Messi, Maire de la ville de Yaoundé « invite les populations de la cité capitale à se mobiliser massivement pour réserver un accueil chaleureux », au président Français.

« Cette mobilisation massive se fera le long des itinéraires présidentiels et des différentes étapes de la visité », a-t-il écrit. Une note qui a fait couler beaucoup d’encres et de salives.

« C’est à 22 heures que le maire de la ville demande aux populations de sortir accueillir le président français ?» s’étonne un internaute à l’annonce de l’heure de l’arrivée d’Emmanuel Macron en terre camerounaise.

Que cherche Macron au Cameroun ?

Selon la presse française, les discussions porteront sur de nouveaux partenariats agricoles pour combattre la crise alimentaire, la lutte contre le terrorisme, mais aussi sur la gouvernance et l’État de droit. Un sujet sensible, qui a déjà fait l’objet d’âpres négociations entre les deux dirigeants.

Les investissements des entreprises françaises seront également au programme dans un contexte de forte concurrence, puisque le pays continue de renforcer ses liens avec la Chine, son premier fournisseur, et a récemment signé un accord militaire avec la Russie.

« À Travers ce voyage, Paris veut s’assurer de la fidélité du partenaire camerounais dans un contexte de perte d’influence dans son ancien pré carré africain, comme l’illustre les exemples malien, centrafricain et dans une certaine mesure guinéen et burkinabè », analyse Nicanor Tatchim, docteur en communication politique à l’université Paris-Est Créteil.

Cameroun : programme officiel de la visite d’Emmanuel Macron

Sur invitation de S.E Paul Biya, le chef de l’Etat français arrive à Yaoundé ce lundi 25 juillet 2022 à 22h pour une visite officielle qui s’étendra jusqu’au mercredi 27 juillet 2022.

Pour la première fois depuis son élection à la tête de la République française en 2017, Emmanuel Macron foule le sol de la République du Cameroun. Le programme de cette visite officielle a été rendue public le week-end par le Cabinet civil de la présidence de la République. L’agenda prévoit les activités durant les trois jours du séjour de S.E Emmanuel Macron en terre camerounaise.

Lundi 25 juillet 2022

22h 00 : atterrissage de l’avion spécial ayant à son bord S.E Emmanuel Macron ; accueil par S.E Paul Biya président de la République du Cameroun ; honneurs militaires ; bref arrêt au pavillon d’honneur.

22h20 : départ du pavillon d’honneur pour l’hôtel Hilton.

22h40 : arrivée à l’hôtel Hilton ; installation de S.E le président de la République française ; soirée libre.

Mardi 26 juillet 2022

10h00 : rencontre avec la communauté française à la Résidence de France.

12h00 : entretien en tête à tête au Palais de l’Unité entre les deux chefs d’Etat ; au même moment, séance de travail au Palais de l’Unité entre les ministères français et camerounais.

13h00 : fin de l’entretien ; conférence de presse des deux chefs d’Etat.

13h30 : déjeuner officiel au Palais de l’Unité offert par le président de la République et madame Chantal Biya, en l’honneur de S.E Emmanuel Macron, président de la République française.

15h00 : fin du déjeuner officiel ; départ de S.E le président de la République française du palais de l’Unité pour l’hôtel Hilton ; arrivée à l’hôtel Hilton ; installation.

16h00-16h30 : conférence débat sur la sécurité alimentaire et le rôle du secteur privé, à la Résidence de France.

18h00 : rencontre  avec les jeunes camerounais et français au Club Noah,  sur les enjeux climatiques et la démocratie participative locale ; soirée libre.

Mercredi 27 juillet 2022

08h00 : départ de S.E le président de la République française de l’hôtel Hilton pour l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen.

08h20 : arrivée de S.E le président de la République française à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen ;

08h30 : décollage de l’avion spécial ayant à son bord S.E Emmanuel Macron, président de la République française ; fin de la visite.

Cameroun : Yaoundé accueille Emmanuel Macron du 25 au 27 juillet 2022 (officiel)

Le président de la République de France effectuera une visite officielle au Cameroun du lundi 25 au mercredi 27 juillet 2022.

C’est confirmé depuis jeudi 21 juillet 2022 au Cameroun. « A l’invitation de son excellence Paul Biya, président de la République du Cameroun, son excellence Emmanuel Macron, président de la République française, effectuera une visite officielle au Cameroun du 25 au 27 juillet 2022 ». Ainsi peut-on lire  dans un communiqué de presse en date du 21 juillet et portant la signature du directeur du Cabinet civil de la présidence de la République Samuel Mvondo Ayolo.

Cette annonce officielle vient mettre fin à l’incertitude dans laquelle baignait la population à propos de l’arrivée du président français au Cameroun. Annoncée par les médias français et répercutée par leurs confrères locaux, la nouvelle n’avait encore rien d’authentique.

Cependant, si le document précise la durée du séjour de président français au Cameroun, rien ne filtre encore du côté du Cameroun, le programme officiel de la visite. Contrairement au programme fictif partagé via les médias sociaux, les médias français précisent que le président français ne rencontrera pas les partis politiques de l’opposition. En dehors de la rencontre au sommet de l’Etat, Emmanuel Macron prendra part à une table-ronde où il sera démontrée la mise en œuvre des recommandations du nouveau sommet Afrique-France.

Sur place, Yaoundé se prépare à accueillir un hôte de marque pour une visite historique. Cela se traduit d’abord par certains travaux d’embellissement de la ville en cours. Ensuite, le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi invite les médias désireux de couvrir cet événement, à déposer leurs demandes d’accréditation au plus tard ce vendredi 22 juillet 2022. Le sujet est prépondérant sur les plateaux de télévision, les studios radio et les conversations de la rue.

Le président français vient rencontrer son homologue camerounais. Plusieurs sujets d’actualité pourraient ainsi être au menu du tête à tête entre les deux hommes d’Etat. Outre la crise ukrainienne avec ses effets sur l’économie mondiale, les relations entre la France et le Cameroun, le nouveau sommet Afrique-France ou encore la crise sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, les chefs d’Etat pourront évoquer la transition politique au Cameroun.

Culture du blé : l’Éthiopie tend la main au Cameroun

Luc Magloire Mbarga a reçu en audience le ministre d’Etat Ethiopien du Commerce et de l’Intégration régionale Endalew Mekonen le 29 juin 2022 à Yaoundé.

Endalew Mekonen se trouve à Yaoundé dans le cadre de la Semaine de l’Arso (African Organisation for Standardisation) 2022 sous le thème « les normes que nous voulons : Agenda 2063 de l’Union Africaine et de la Zone de Libre Échange Inter Africaine : le rôle de la normalisation et de l’évaluation de la conformité au cours des 41 prochaines années », organisé du 27 juin au 1e juillet prochain en présence de 400 délégués originaires de 48 pays.

L’émissaire Ethiopien qui séjourne en terre camerounaise dans le cadre de la Semaine de l’Arso reconnait que le Cameroun est leur partenaire stratégique .Il propose la création d’une Ambassade d’Ethiopie au Cameroun afin de dynamiser les échanges.

Pour permettre au Cameroun de bénéficier de l’expérience Ethiopienne en matière de culture du blé, « nous pourrons vous inviter à Addis -Abeba discuter avec les autorités éthiopiennes, nous sommes sur la bonne voie en matière de production du blé, dans un an nous serons autosuffisants. Nous devons développer un marché intra africain, venez, on vous fera visiter nos plantations, nous avons des terres fertiles » a indiqué Endalew Mekonen.

Pour remédier à la situation que traverse le Cameroun et d’autres pays du monde, « la solution passe par l’Agriculture. Nous devons développer le Commerce entre le Cameroun et l’Ethiopie, les produits sont insuffisants, nous allons organiser une visite bilatérale, je suis fier de vos efforts pour produire le blé » a annoncé le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana.

Rappelons que l’Ethiopie depuis 3 ans a entrepris des réformes agricoles pour produire du blé grâce à l’irrigation.

Sommet Afrique-France : un Conseil de suivi des recommandations lance ses activités au Cameroun

Une cérémonie de lancement suivie d’un café de presse a eu lieu ce mardi 21 juin 2022 à l’Institut français de Yaoundé.

Le gouvernement français, la jeunesse africaine, la société civile et d’autres acteurs se sont réunis à Montpellier le 8 octobre 2021 dans le cadre du nouveau sommet Afrique-France. Au sortir de cette rencontre, les différents participants se sont séparés ayant formulé plusieurs  recommandations. Pour le suivi et la mise en œuvre de ces résolutions, un réseau de sociétés civiles camerounaises et françaises a mis en place une plateforme. Il s’agit du Conseil de suivi des recommandations du nouveau Sommet Afrique-France.

L’organe est présenté comme une initiative innovante en matière de diplomatie. Parti de l’idée selon laquelle les sociétés civiles africaines et françaises ont des défis communs, il servira d’intermédiaire entre les décideurs et la société civile camerounaise et européenne, dans un contexte où les pouvoirs publics ne peuvent pas accomplir cette mission seuls.

Le but est de faciliter la mise en œuvre de la nouvelle formule de coopération entre l’Afrique et la France. A cet effet, le Conseil qui se veut consultatif, prévoit d’offrir des formations, faciliter les échanges, adresser des plaidoyers en faveur des projets locaux.

Constitué des acteurs de la société civile du Camerounais et de la France, le Conseil est présidé par Me Jacques Jonathan Nyemb, avocat, membre du Conseil d’administration du Gicam. Il porte un message : « la jeunesse de nos pays est le fer de lance de cette coopération entre la France et l’Afrique. Elle se fera avec elle, par elle ou ne se fera pas ». Pour atteindre cet objectif, les membres du Conseil s’engagent à cibler des sujets, organiser des forums et élaborer des projets qui seront suivis et évalués.

De manière plus  concrète, le Conseil entend se déployer sur le territoire camerounais dans les 18 prochains mois pour intéresser les jeunes à cette initiative. Et pour cela, deux activités seront organisée avant la fin de mois de décembre 2022. La première est l’Action citoyenne. Elle consistera à aborder des questions de démocratie, de gouvernance entre autres. Cette activité s’articule autour de cinq ateliers dans différentes villes du Cameroun. L’objectif poursuivi est d’amener les jeunes à s’intéresser aux questions complexes de la démocratie.

La seconde activité consistera en la production d’une série d’interviews sous forme de podcasts vidéo des personnes. Ces productions seront distribuées en France en Afrique et au Cameroun. Le but est de montrer comment des personnes interviewées vivent afin de permettre aux personnes de bien se connaitre. L’objectif général du Conseil est d’inciter la jeunesse africaine à sortir de la position de spectateur pour participer en tant qu’actrice de son avenir.

Cameroun-RCA : 18 recommandations pour sécuriser la frontière

Les travaux qui ont eu lieu à Yaoundé du 13 au 15 juin 2022 ont abouti à près de 20 recommandations adressées aux chefs de l’Etat camerounais et centrafricain.

Le Cameroun de Paul Biya et la République centrafricaine de Michel Archange Touadera repartent sur de nouvelles bases. 18 recommandations viennent d’être adoptées à Yaoundé au titre de la sécurisation de la frontière longue de près de 800 km, qui sépare les deux parties. Elles sont issues des travaux de la cinquième session de la Commission ad-hoc des frontières et de la commission mixte permanente de sécurité transfrontalière entre les deux pays. Ces mesures sont relatives à la sécurité, à l’humanitaire, entre autres.

Pour ce qui est de la sécurité, les deux pays s’engagent à partager le renseignement, à renforcer la présence sécuritaire de part et d’autre de la frontière et à renforcer la coopération militaire. Cet engagement s’étend à d’autres aspects de la sécurité. Il s’agit d’organiser les patrouilles simultanées, de réajuster la coopération entre les points focaux nationaux et locaux de lutte contre l’insécurité à la frontière.

La coopération judiciaire n’est pas en reste. Elle nécessite un renforcement basé sur l’échange d’informations relatives aux décisions de justice rendues contre les ressortissants du Cameroun et de la RCA.

Quant à la situation humanitaire, les deux pays conviennent d’accélérer le rapatriement volontaire des réfugiés centrafricains qui se trouvent sur le territoire du Cameroun.

Par ailleurs, les experts des deux parties descendront ensemble sur le terrain pour évaluer le tracé de la frontière commune. Ces derniers ont recommandé la mise sur pied d’un climat favorisant le développement socio-économique dans les zones transfrontalières. Dans ce sens, il est recommandé de poursuivre des opérations d’aménagement dans les localités situées des deux côtés de la frontière. A cela s’ajoute la réduction des barrières de contrôle sur les voies reliant les deux pays.

Cameroun-Centrafrique : l’insécurité à la frontière en discussion à Yaoundé ce 13 juin

Quatre ministres centrafricains et leurs homologues camerounais prennent part depuis ce lundi matin, aux travaux portant sur la sécurité transfrontalière.

Les gouvernements camerounais et centrafricains sont engagés à tordre le cou à l’insécurité le long de leur frontière commune, longue de 797 km au moins. Depuis quelque temps, une série de rencontres réunie les autorités des deux parties dans le but de trouver des solutions pour résoudre les problèmes liés à l’insécurité le long de cette frontière. La rencontre de Yaoundé  s’inscrit aussi dans cette logique et donne l’occasion aux ministres d’échanger à propos défis qui les interpellent.

Plusieurs préoccupations sont à l’ordre du jour. Il s’agit entre autres de la délimitation et la démarcation des frontières, la persistance de la criminalité transfrontalière.

Cette dernière se matérialise côté camerounais par prolifération d’actes de grand banditisme à la frontière, la migration illégale, des infiltrations des bandes armées dans la zone frontalière, le trafic des armes et munitions, les effets négatifs relatifs au tracé de la frontière, le trafic illicite des ressources naturelles, a précisé le chef de la délégation du Cameroun, le ministre Paul Atanga Nji en ouvrant les travaux ce matin.

 A titre d’illustration, les arrondissements de Ngaoui et de Djohong dans le département du Mbéré situé à la frontière de la République centrafricaine, sont régulièrement victimes d’attaques. Celles-ci se soldent par la mort de personnes, le vol du bétail, les enlèvements avec demande de rançon, etc. les bandes armées profitant parfois de la porosité des frontières, sème la terreur au sein de la population. Les rebelles souvent poursuivis par les autorités de la Centrafrique, ont tendance à se replier sur le territoire camerounais.

Face à ces différentes préoccupations, « Nous avons déjà exploré plusieurs pistes. Il y a eu déjà des recommandations issues des premières rencontres qui ont eu lieu entre les deux parties : la partie camerounaise et la partie centrafricaine. Ces recommandations-là seront évaluées, explorées aujourd’hui pour trouver la bonne mesure, la bonne décision à prendre de manière à les mettre en exécution pour que nos frontières soient véritablement fluides et accessibles », a déclaré le ministre centrafricain de l’administration du territoire de la décentralisation et du Développement local, Bruno Yapande.

La rencontre de Yaoundé se tient à l’occasion de la deuxième session mixte permanente de sécurité transfrontalière et de la cinquième session de la commission ad-hoc de la frontière entre le Cameroun et la République centrafricaine. Y prennent part, outre le ministre camerounais de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji, d’autres membres du gouvernement. C’est le cas du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense Joseph Beti Asssomo, du délégué général à la sûreté nationale Martin  Mbarga Nguele, des gouverneurs des régions de l’Est, de l’Adamaoua et du Nord.

Côté centrafricain, en dehors du chef de la délégation, le ministre Bruno Yapande, trois autres membres du gouvernement font partie de la délégation. Il s’agit du ministre de la Défense nationale, du ministre de l’Intérieur chargé de la sécurité publique, du ministre des Affaires étrangères et des Centrafricains de l’étranger.  Les travaux connaissent aussi la participation des dizaines d’experts.

Le Camerounais Christophe Eken, à la tête des chambres consulaires d’Afrique francophone 

La Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima) du Cameroun accueille les 4 et 5 avril 2022, la 46ème Assemblée générale de la conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (Cpccaf).

Mounir Mouakhar, président sortant a passé le témoin à Christophe Eken. Cette élection a eu lieu en marge de la 46ème Assemblée générale de la Cpccaf, marquée par l’investiture du nouveau bureau, présidé par Christophe Eken, président de la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat du Cameroun.

Le Cameroun via la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Mines et de l’Artisanat du Cameroun (Ccima), a accueilli la 46e assemblée générale de la Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (Cpccaf). Les travaux ont été ouverts par le Premier ministre, chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute le 4 avril 2022.

Il était donc question « de faire le bilan de la mandature écoulée, mais aussi de se concerter sur les grandes orientations de la nouvelle mandature, en particulier les projets de coopération en faveur du développement économique fondé sur le secteur privé, dans un contexte africain affecté par la crise sanitaire et aussi particulièrement vulnérable à la flambée des coûts de l’énergie et des matières premières ».

Créée en 1973, la Cpccaf est une association à but non lucratif avec pour objectifs la promotion et la structuration du secteur privé africain et le développement des relations commerciales entre l’Union Européenne et l’Afrique. Elle compte 131 chambres membres, dont 26 pays africains impliqués.

La Cpccaf élabore et met en œuvre des programmes de coopération pour le renforcement des capacités et des compétences des structures africaines d’accompagnement des entreprises, comme les chambres, et mène des actions de coopération sur le terrain, en Afrique, dans des domaines tels que la formation et l’emploi, l’insertion des jeunes et des femmes, la transition écologique et la sécurité économique.

Le Cameroun et le Canada s’apprêtent à célébrer 60 ans de coopération

L’événement était au menu des échanges lundi 28 mars 2022 entre le ministre des Relations extérieures (Minrex) Lejeune Mbella Mbella et le haut-commissaire de Canada au Cameroun Richard Bale.

La coopération entre le Cameroun et le Canada date de 1962, soit deux ans après l’accession à l’indépendance du pays de Paul Biya. En cette année 2022, les deux pays vont célébrer leur soixantième anniversaire des relations bilatérales. Plusieurs activités sont ainsi en vue pour donner à cette célébration un caractère particulier.

Il s’agit pour l’essentiel des rencontres à caractère scientifique sur des thèmes d’actualité liés aux relations internationales. « Il y aura une conférence académique en juillet à l’Université de Yaoundé I, précédée par une autre conférence organisée conjointement par l’Université de Maroua et une université canadienne qui aura lieu en juin. Celle-là sera axée sur le terrorisme en Afrique », a informé Richard Bale au sortir de l’audience au Minrex.

Puis sur exhortation du ministre des Relations extérieures, une autre conférence pourrait se tenir dans la région du Sud-Ouest Cameroun en proie à la crise sécuritaire. Le haut-commissaire dit pouvoir compter sur les « bonnes relations avec l’Université de Buea » pour la tenue de cette rencontre scientifique qui est désormais en étude.

Par ailleurs, cette célébration est une opportunité qui annonce le renforcement des relations entre Yaoundé et Ottawa. Dans ce sens, le Canada entend ouvrir un bureau d’immigration à Yaoundé dans le but de faciliter les voyages aux hommes d’affaires, aux touristes, aux étudiants… Et puisque 80% des entreprises canadiennes au Cameroun sont des compagnies québécoises, « la province du Québec va bientôt embaucher un consultant basé à douala. Il va travailler sur les aspects commerciaux Québec-Cameroun », a déclaré Richard Bale.

Le Cameroun et l’Afrique du Sud intensifient leurs échanges commerciaux

Alamine Ousmane Mey a reçu en audience le lundi 21 mars 2022, Mepha Makhosazana, Chargée d’affaires au Haut-Commissariat d’Afrique du Sud au Cameroun.

Les deux partenaires ont, au cours des échanges, identifié les secteurs prioritaires sur lesquels vont s’appesantir leurs relations : l’agriculture, les télécommunications, les infrastructures routières ferroviaires.

« Les échanges ont essentiellement porté sur l’amélioration de la coopération bilatérale entre le Cameroun et l’Afrique du Sud. Comme vous le savez tous on a déjà une entreprise Sud-africaine au Cameroun qui est MTN. Il est question d’améliorer les infrastructures, apporter des améliorations dans le domaine de l’agriculture, de l’énergie, des transports parce qu’ils ont une expérience a partagée et nous aussi », a souligné Bekolo Dorothy Tataw, directeur de l’intégration régionale au Minepat.

« Le contenu de nos échanges avec le ministre portait essentiellement sur le commerce bilatéral, particulièrement sur comment booster les échanges commerciaux entre le Cameroun et l’Afrique du Sud », a déclaré Mepha Makhosazana.

La Chargée d’affaires du Haut-Commissariat d’Afrique du Sud, Mepha Makhosazana, a réitéré l’engagement de son pays à poursuivre cette coopération et surtout à l’intensifier. Elle a cet effet annoncé l’arrivée au Cameroun dans les prochains mois d’une délégation d’investisseurs sud-africains pour des échanges d’affaires.

Il convient d’indiquer que les échanges commerciaux entre le Cameroun et l’Afrique du Sud, se chiffraient à environ 50 milliards de FCFA au cours de l’année 2017. L’information a été rendue publique lors d’un forum économique entre les deux pays en juin 2017.

De plus, à cette période, le Cameroun avait exporté vers l’Afrique du Sud des produits, pour un peu plus de 30 milliards de FCFA, contre seulement environ 20 milliards de FCFA pour les exportations sud-africaines en direction du Cameroun.

Cameroun-France : de nouveaux axes de coopération scientifique se dessinent

Le Centre national de la recherche Scientifique (Cnrs) de France a rendu une visite de prise de contact à l’Institut de recherches géologiques et minières (Irgm) mercredi 16 mars 2022.

Les scientifiques de l’un des plus grands centres de recherche au monde installé en France, envisagent de renforcer les liens avec ceux du Cameroun. Une délégation du Cnrs, considéré comme le plus grand centre de recherche scientifique de l’Europe est au Cameroun. Elle étudie les contours de la création d’une annexe du Cnrs France au Cameroun, laquelle servira de point focal en Afrique. Il est ainsi question d’identifier les axes de coopération afin de formaliser les liens.

Dans cette  perspective, les membres de cette délégation sillonnent les institutions et structures de référence en charge de la recherche scientifique au Cameroun. A cet effet, sous la conduite du directeur général délégué à la science Alain Schuhl, la mission a rendu une visite de prise de contact ce mercredi 16 mars 2022 à l’Institut de recherches géologiques et  minières (Irgm) sis au quartier Nkolbisson à Yaoundé.

Cette rencontre aura permis à la délégation du Cnrs France de « bien comprendre les domaines d’excellence l’Irgm pour définir et construire après  les collaborations avec eux sur la base des coopérations qui sont déjà existantes. Il y a déjà un à trois projets où le Cnrs intervient avec nos partenaires français comme l’Ird ». Ainsi a confié Alain Schuhl, chef de la délégation du Cnrs au sortir de la réunion tripartite Cnrs-Irgm-ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation qui s’est tenue à huis clos.

Visite des laboratoires de l'IRGM
Vue d’une pièce des laboratoires de l’IRGM

A la suite de cette prise de contact, le directeur de l’Irgm, (établissement public à caractère scientifique créé en 1974 et comprenant sept centres et 31 laboratoires), entend poursuivre la réflexion et les discussions avec ses visiteurs.

« Nous leur avons expliqué ce que  nous faisons et ce  que nous voulons faire dans le futur. Ils nous ont dit ce qu’ils font. C’est sur cette base que nous allons établir les domaines de coopération et d’assistance. Au cours des échanges, plusieurs domaines d’intérêt commun se dégagent et nous allons y réfléchir à la suite de cette visite. La décision viendra après des discussion et l’entente sur les projets d’intérêt commun en vue du développement du Cameroun », a confié Dr Joseph Victor Hell, directeur de l’Irgm.

Ces réflexions s’inscrivent dans la volonté partagée par les deux structures d’étendre leur champ de coopération.

Pour mémoire, le Cnrs est un organisme public de recherche pluridisciplinaire créé en 1939 et placé sous la tutelle du ministère français de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Il fonctionne avec près de 3,8 milliards d’euros de budget, 32 000 chercheurs et plus de 1100 laboratoires.

A l’issue de cette visite, ce sont les contours d’un partenariat plus enrichi qui se dessinent au profit des progrès scientifiques et du développement.

Coopération : les pays membres de l’Oeacp et l’Union européenne peaufinent leur nouveau partenariat

Le nouvel accord entre l’Organisation des Etats d’Afrique Caraïbes et pacifique (Oeacp) et l’Union Européenne connaît une nouvelle évolution. Le partenariat a été signé le 15 avril 2021 et s’est vu amendé au cours de la 113ème session du conseil des ministres de l’Oeacp qui s’est tenue en visioconférence du 30 novembre au 2 décembre dernier.

Selon le document final qui a été publié à cet effet, le conseil des ministres de l’Oeacp  s’est félicité de la prorogation des mesures transitoires permettant la prolongation de l’Accord de Cotonou du 30 novembre 2021  au 30 juin 2022. Le conseil a ainsi approuvé « les amendements qui prévoient  l’inclusion des Etats membres de l’union européenne dans la partie UE, et les corrections techniques, concernant la référence aux déclarations de l’article 6(1) ». Ainsi, douze décisions et trois résolutions ont été prises.

Parmi ces résolutions, on note entre autres les questions  liées aux produits de base et aux  chaines de valeur,  des questions  commerciales ainsi que la résolution sur la liste de l’Ue à propos  des juridictions fiscales non coopératives et  celles des pays tiers à haut risque dont,  les dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement de terrorisme présentent des carences.

Le conseil  a en outre donné mandat au comité des ambassadeurs pour,  « approuver les corrections techniques apportées aux dispositions du nouvel accord portant sur,  le règlement  intérieur des institutions conjointes dans les articles 88 (7), 89 (3) etc. ». Et finaliser avec,  les partenaires de l’Ue la planification de la signature du nouvel accord. Le projet du budget du secrétariat de l’Oeacp  pour l’exercice 2022 a également été approuvé.

 Le dit budget a été arrêté à 9 230 313 euros pour l’apport des membres ensuite  688 182 euros, au titre des recouvrements des arriérés des contributions et enfin  172908 euros en guise des impôts internes sur les émoluments des personnels. Il y’a aussi,  la contribution de l’UE qui s’élève à  4439691 euros.

Au cours de la même réunion, qu’a pris part le ministre camerounais de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat),  Alamine Ousmane Mey, par Visio conférence,  les participants se sont penchés sur un certain nombre de sujets d’intérêts communs. Notamment,  des sujets d’ordre politiques  et stratégiques,  institutionnels  et de développement.

C’est le cas entre autres du processus post-Cotonou, le plan stratégique de l’Oeacp 2022-2025,  la création d’une fondation culturelle de l’organisation et  la mise en œuvre du programme cadre pour les chaînes  de valeurs agricoles qui démarrera cette année.

Il faut rappeler que, C’est en avril 2020 que, le groupe des États ACP est devenu l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (Oeacp), une organisation internationale qui compte 79 membres. Donc le Secrétaire général est  S.E  M. Tete Antonio, ministre des relations extérieures de la république d’Angola.

 

 

 

 

Cameroun/rébellion au NOSO: le gouvernement plaide pour “la coopération des pays amis”

Objectif de cet appel réitéré par le ministre de la Communication: arrêter “les commanditaires” de l’insurrection qui freine le “processus de pacification” des régions anglophones du Cameroun

 

Avec les images de décapitations et autres atrocités dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, qui continuent à être diffusées dans les réseaux sociaux, le gouvernement camerounais reconnaît que le processus de reconstruction annoncé a du plomb dans l’aile.

Pour trouver une solution à cette crise qui perdure depuis 2016 malgré les stratégies utilisées par les pouvoirs publics (coupure d’Internet, envoi de l’armée, couvre-feu, instauration des deux régions comme des régions à statut spécial, etc.), “le gouvernement en appelle, une fois de plus, à la coopération des pays amis, où sont hébergés les commanditaires de cette rébellion, afin d’aider à leur neutralisation et à la consolidation du processus de pacification des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest”, a plaidé le ministre de la Communication (Mincom) mercredi 13 août.

Dans le communiqué publié en lien avec l’assassinat de Confort Tumassang (jeune camerounaise de 32 ans égorgée à la machette au quartier Makanga à Muyuka le 11 août), René Emmanuel Sadi interpelle, au nom du gouvernement, “celles et ceux qui, tapis dans l’ombre, notamment à l’étranger, n’ont de cesse de soutenir les rebelles sécessionnistes des deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et d’encourager la perpétuation des atrocités innommables par les hors la loi sur les populations desdites régions”.

Un compte rendu de mission parlementaire, présenté début juillet à la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, prétend que les Etats-Unis, qui abriteraient de « nombreux opposants anglophones » sur leur territoire, sont la principale puissance étrangère soutenant les indépendantistes dans les deux régions anglophones. Les auteurs de ce compte rendu soutiennent par ailleurs que le leadership de la diplomatie américaine veut « faire partir Paul Biya », en essayant de rallier le soutien de certains pays occidentaux tels que le Royaume-Uni et la Suisse.

La France, elle, soutient encore ouvertement les choix de l’actuel chef d’Etat camerounais.

Coopération: les relations Cameroun-France passées en revue

Le président de la République, Paul Biya a reçu hier mercredi 23 octobre 2019, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, au palais de l’Unité.

Cette visite du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian au palais de l’Unité, était un rappel à la disponibilité de la France, à accompagner les efforts d’apaisement au Cameroun, «nous souhaitons accompagner les efforts d’apaisement qui ont été développés depuis quelques semaines à la suite du Grand dialogue national, pour que le Cameroun retrouve sa sérénité», rapporte Cameroon Tribune du 24 octobre 2019.

Cette rencontre avec le chef de l’Etat, Paul Biya, était pour le ministre français, une sorte de prolongement à la discussion qu’avait eu le président Biya avec le président français Emmanuel Macron, «cette rencontre s’inscrit dans le prolongement de l’entretien qu’a eu le président Biya avec le président Macron il y a quelques jours à Lyon», a expliqué Yves Le Drian au quotidien national.

Selon l’émissaire français, cette visite est une nouvelle occasion pour le Cameroun et la France de solidifier la relation entre les deux pays, «Je suis ici pour dire combien la France voudrait, avec le Cameroun, être dans une phase de relance d’une relation historique très forte qui va trouver maintenant une nouvelle dynamique», dit-il.

Cameroun : le président de la République invité à Paris en novembre

Paul Biya a reçu l’invitation du président Emmanuel Macron ce jeudi 02 août, au cours d’une audience accordée à l’ambassadeur de France au Cameroun.

Le Président de la République du Cameroun a été invité au sommet sur la paix prévu à Paris du 12 au 14 novembre 2018. Paul Biya en a reçu l’invitation  ce jeudi 02 août 2018, au cours d’une audience accordée à l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault.

Le service de communication de la présidence de la République révèle que le chef de l’Etat et son hôte ont également passé en revue la coopération bilatérale entre leurs deux pays, et évoqué les défis communs, notamment la lutte contre la secte terroriste Boko Haram, la gestion des réfugiés et la situation de crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.

Après son entretien avec le président de la République du Cameroun, l’ambassadeur Thibault a indiqué à la presse que Paul Biya a aussi adressé ses félicitations à la France, championne du monde de football. S’agissant de la lutte contre Boko Haram, le diplomate français a, pour sa part, salué le rôle que le Cameroun joue dans l’éradication de cette secte islamiste. Il a également relevé l’engagement du gouvernement dans la gestion des réfugiés.

La rencontre entre le président du Cameroun et l’ambassadeur de France intervient un mois après que les présidents des deux pays ont échangé par téléphone au sujet de la lutte contre de terrorisme. Le sommet sur la paix de Paris se tiendra au lendemain de la commémoration du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, et donnera l’occasion aux dirigeants du monde de réfléchir sur les conditions d’une paix durable. Le Cameroun y sera représenté par son président à cette date.

 

Le Cameroun et l’Union européenne célèbrent 60 ans de coopération

L’année 2018 marque la consécration d’un partenariat qui dure depuis 60 ans entre le Cameroun et cette association politico-économique de vingt-huit pays.

Paul Tasong, ministre délégué auprès du ministère de l‘Economie, de la Planification et de l’Administration du territoire (Minepat), a effectué le 08 mai, une visite de courtoisie à la délégation de l’Union européenne au Cameroun. Cette visite avait pour visée de « témoigner de la volonté du gouvernement camerounais de renforcer cette coopération », a-t-il déclaré à l’issue de la cérémonie à laquelle il représentait le ministre Alamine Ousmane Mey, ordonnateur national du Fonds européen de développement (Fed).

« Nous avons effectué ce déplacement auprès de l’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne au Cameroun, Hans-Peter Schadek, afin de permettre que les hommes et les femmes qui travaillent à cette coopération puissent au moins se serrer la main. Mais aussi, pour nous rassurer que nous restons tous sur la même longueur d’ondes et que nous sommes tous engagés pour la densification de cette coopération », a-t-il expliqué.

La coopération en question, dure depuis 60 ans. Et les secteurs pour en témoigner sont nombreux, qu’il s’agisse de la gouvernance forestière, de la coopération au développement ou  des échanges commerciaux – qui se sont illustrés par l’entrée en vigueur des accords de partenariat économiques (Ape) le 4 août 2016.

De nombreux projets sont déjà en cours d’élaboration, notamment, la construction d’un pont sur le fleuve Logone. Long de 620 mètres, cet ouvrage permettra de  relier la ville de Yagoua (Extrême-Nord, Cameroun) à celle de Bongor au Tchad. Le projet prévoit par ailleurs la construction d’une route de raccordement sur environ 10 km de part et d’autre entre Yagoua et Bongor, des aménagements connexes tel que protection des berges du fleuve, poste de pesage, poste frontière et la construction du contournement de la Ville de Yagoua sur environ 8 km. Le tout pour un coût global de plus de 92 milliards de Francs CFA. Début des travaux : juin 2018.

Une autre infrastructure de ce type devrait être également construit sur la Cross river afin de rallier Ekok (région du Nord-Ouest) à la localité de Mfum au Nigeria. Ce dernier pont est construit dans le cadre de l’exécution du programme national de facilitation du transport sur le corridor Bamenda-Mamfe-Ekok-Abakaliki-Enugu.

L’union européenne et la Banque africaine de développement (Bad) ont, à cet effet, signé deux conventions de financements le 27 avril 2018. L’une, d’une valeur de 26,2 milliards de Francs CFA, servira à la construction du pont sur le Logone. La deuxième convention d’un montant de 16,37 milliards de Francs CFA, porte sur la réalisation du pont sur la Cross river.

D’autres conventions de financement avaient déjà été signés.

Les vingt-huit pays qui constituent cette association politico-économique ont aussi promis leur appui au Cameroun en ce qui concerne le projet d’interconnexion électrique entre le Cameroun et le Tchad ; le réaménagement des routes Magada-Maroua et Magada-Yagoua ; la rénovation de la ligne de chemin de fer entre Belabo et Ngaoundéré.

« L’année dernière, nous avons mené un programme d’appui budgétaire, un décaissement a été effectué à cet effet, qui accompagne des réformes dans le secteur de l’élevage et de l’agriculture. A nos côtés se tient la Bad qui est un acteur très important pour tout ce qui est développement des infrastructures et de l’eau », souligne l’ambassadeur Hans-Peter Shadek.

La visite à laquelle participait également le ministre des Petites et moyennes entreprises s’est étendue à la Cellule d’appui à l’ordonnateur national du Fonds européen pour le développement (CaonFed). Il s’agit d’une structure chargée de la conception, de la mise en œuvre et du suivi de la stratégie et des programmes de coopération financés par ce Fonds. Elle est placée sous la tutelle du Minepat. Composée de 17 cadres et employés, elle est dirigée par Aliou Abdoullahi, coordonnateur national de la coopération entre le Cameroun et l’Union Européenne.

La gouvernance d’entreprise au coeur du 40ème anniversaire de Proparco

La filiale de l’AFD a organisé une conférence-débat sur le sujet le vendredi 7 avril dernier, à la résidence de France à Yaoundé.

Proparco, la filiale de l’Agence française de développement (AFD) dédiée au secteur privé, célèbre depuis le début de cette année, son 40ème anniversaire. A cette occasion, l’institution dirigée par Grégory Clemente a organisé une conférence-débat à la résidence de France à Yaoundé, sur le thème « La gouvernance d’entreprise, un chemin vers l’investissement un tremplin vers l’avenir ».

Les échanges qui se sont déroulés en présence de l’ambassadeur de France au Cameroun et du DG de Proparco, ont vu la participation de Richard Lowe, PDG du groupe Activa, Me Jonathan Nyemb, avocat et M. Bally Mossadeck, PDG du groupe hôtelier Azalaï.  Au cours des débats, les différents intervenants ont pu ressortir l’importance de la mise en place d’une gouvernance de qualité au sein des entreprises, les contours de la recherche des investissements par l’ouverture du capital, et enfin la nécessité de la préparation de la succession à la tête des entreprises.

C’était également l’occasion d’apprendre que Proparco a soutenu 19 projets en Afrique centrale  au cours des 12 dernières années, pour plus de 160 milliards de francs CFA. Parmi ces projets, près de la moitié (9 exactement), ont été réalisés au Cameroun pour un montant de près de 85 milliards de francs CFA. Des réalisations que l’institution entend renforcer dès sa quarante et unième année d’existence, avec notamment le financement de projets dans des nouveaux domaines tels que ceux de la « Fintech » (nouvelles technologies et finances).

« On a financé Eneo, Kpdc, Hysacam, Bicec… Nous sommes actionnaires à Activa. Nous sommes un partenaire important dans le secteur économique au Cameroun. Proparco a pour objectif d’améliorer le climat des investissements au Cameroun. Nous envisageons nous étendre, nous entendons financer de manière sélective des start-up au Cameroun et dans la sous-région. Il y en a déjà deux qui sont Afrimarket et Jumo, nous pourrons élargir cela« , ajoute Thomas Husson, représentant régional Afrique centrale de Proparco.

En rappel, Proparco  intervient depuis 40 ans pour promouvoir un développement durable en matière économique, sociale et environnementale dans les pays en développement. L’agence compte plus de 200 collaborateurs basés à Paris et dans ses 11 bureaux à travers le monde. Elle s’appuie également sur le réseau de 72 agences et bureaux de représentation de son principal actionnaire, l’AFD, à l’international. Le bureau de Proparco Douala, qui couvre la zone Cemac, a, quant à lui, été ouvert en 2003. Aujourd’hui, le portefeuille de la zone comprend 15 projets signés ou en cours, entre autres dans les secteurs des finances, des assurances, de l’énergie et des transports.

 

 

Coopération : l’Inde annonce l’ouverture d’une ambassade à Yaoundé

L’information émane du gouvernement de ce pays qui, par ailleurs, a annoncé l’ouverture de 17 autres nouvelles ambassades au cours de la même période sur le continent africain.

Le gouvernement indien a annoncé l’ouverture de 18 nouvelles ambassades dans plusieurs pays d’Afrique, parmi lesquels le Cameroun. L’information a été diffusée au travers d’un communiqué officiel du gouvernement de ce pays, cité par le quotidien anglophone local The Times of India, et relayé par les médias panafricains.

Selon ledit communiqué, «l’ouverture de nouvelles ambassades permettra de renforcer la coopération économique entre l’Inde et l’Afrique et de consolider les liens avec la diaspora indienne établie dans les pays africains». L’opération s’étendra sur trois ans, et verra l’ouverture d’ambassades au Burkina Faso, Cap-Vert, Tchad, République du Congo, Djibouti, Guinée équatoriale, Érythrée, Guinée, Guinée Bissau, Libéria, Mauritanie, Rwanda, Sao Tomé & Principe, Sierra Leone, Somalie, Swaziland, au Togo et au Cameroun.

Le Cameroun et l’Inde entretiennent des relations de longue date, qui se manifestent principalement sur le plan économique. On note, en effet, que de nombreuses entreprises de ce pays d’Asie exécutent des chantiers de construction au Cameroun ; tandis que de nombreuses enseignes commerciales indiennes ont pignon sur rue dans les villes de Douala et Yaoundé.

Sur le plan diplomatique, l’Inde a autorisé les voyageurs camerounais à obtenir des visas électroniques indiens en 2017, question de faciliter d’avantage les déplacements entre les deux pays. Avec l’ouverture d’une ambassade, l’Inde compte rattraper son retard vis-à-vis de la Chine en Afrique, en s’appuyant sur son secteur privé dynamique et une diaspora très entreprenante.

 

Le président Paul Biya attendu en Italie le 20 mars

Sur invitation du président Sergeo Matarella, le couple présidentiel camerounais effectuera une visite d’Etat en Italie du 20 au 22 mars

Le chef de l’Etat camerounais et son épouse Paul et Chantal Biya séjourneront en Italie du 20 au 22 mars. Ils y sont conviés par le président Sergeo Mattarella dont la dernière visite sur le triangle national remonte au 17 mars 2016.

L’information vient du secrétaire général de la présidence qui n’a pas dévoilé les raisons de cette visite officielle. Elle survient cependant alors que les engagements de l’Italie dans le pays se sont accrus ces derniers mois, notamment par la signature de plusieurs accords économiques.

Au mois de février dernier, 150 entrepreneurs italiens avaient mené une mission de prospection afin de convenir sur les possibilités de joint-ventures et du financement des projets d’intérêt communs dans les domaines de l’industrie agroalimentaire, des énergies renouvelables, du transport, de la mécanique industrielle, de l’ameublement, du bois, du cuir, du  fer, de la transformation du coton, des Btp, etc..

La mission conduite par le ministre vice-ministre des Affaires étrangères en charge de la coopération internationale, Mario Giro, s’inscrivait dans le cadre du suivi des engagements pris par les deux pays en mars 2016. «Nous avions pris à l’époque (lors de la visite de Sergeo Mattarella, Ndlr), l’engagement de préparer une mission économique pour répondre à une sollicitation du chef de l’Etat Paul Biya qui nous avait adressé deux requêtes : plus d’entreprises et de coopération économique entre nos deux pays et plus d’universités et d’opportunités de formation et de professionnalisme pour la jeunesse camerounaise», avait indiqué Mario Giro le 15 février dernier.

Il s’agit de : l’accord sur l’annulation de la dette (en vigueur depuis 2006) ; l’accord relatif à l’exemption du visa de court séjour pour les détenteurs de passeports diplomatiques ou de service (2016) ; accord portant sur la coopération culturelle, scientifique et technique ; protocole d’accord entre l’Université de Padoue, en Italie, et l’Ecole nationale supérieure des travaux publics (2016) ; le mémorandum d’entente pour la promotion de l’urbanisme durable.

 

 

 

 

Cameroun: 131 milliards de F d’opérations financières de l’AFD

Selon l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault, cette contribution a été octroyée, durant les dix dernières années, en faveur de l’amélioration des conditions de vie

Les opérations de l’Agence française de développement (AFD) au Cameroun représentent en moyenne 131 milliards de FCFA par an au cours des 10 dernières années, selon Gilles Thibault, ambassadeur de France au Cameroun.

Se félicitant de «l’excellente» coopération entre les deux pays, le diplomate français a déclaré que «les opérations conduites par l’AFD ont atteint un degré de maturité sans précédent qui se traduit par cette importante enveloppe de 131 milliards de francs CFA chaque année».

Pour le diplomate, ces contributions concourent à la stabilisation du pays et à l’amélioration des conditions de vie.

A ce sujet, la jeunesse qui constitue à la fois la majorité de la population et l’avenir du Cameroun, est l’un de ses principaux centres d’intérêt.

Le volume des opérations financières a considérablement augmenté ces dernières années à la faveur du Contrat de désendettement et de développement (C2D) qui constitue pour le Cameroun le plus important programme d’annulation et de reconversion de sa dette.

Par ailleurs, l’ambassade a indiqué, toujours dans le domaine de la coopération économique, que près de 200 entreprises françaises sont implantées sur le territoire camerounais.

Ces entreprises couvrent des secteurs économiques utiles au développement durable de ce pays tels que les télécommunications, la finance, les assurances, les infrastructures énergétiques, les transports ou encore la grande distribution.


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Cameroun-Russie: vers une nouvelle dynamique de coopération

Le chef de l’Etat camerounais et l’ambassadeur de Russie ont échangé sur le sujet jeudi, tout en faisant le tour d’horizon de l’état actuel de la coopération entre les deux pays

L’ambassadeur de Russie Nicolay Ratsiborinsky a été reçu en audience, jeudi 12 janvier 2017, au palais de l’Unité par le président de la République du Cameroun, Paul Biya. Les nouvelles orientations de la coopération entre Yaoundé et Moscou ont constitué le menu principal de cet échange.

S’exprimant devant la presse à l’issue de cet entretien, Nicolay Ratsiborinsky a relevé que l’audience avec le chef de l’Etat a permis d’effectuer un large tour d’horizon de la coopération entre la Russie et la Cameroun.

Selon l’ambassadeur de Russie, les deux parties ont convenu de la nécessité d’élargir leurs relations de coopération dans des domaines divers, et surtout de les structurer. Un groupe de travail et des commissions sont à pied d’ uvre pour étudier les voies et moyens d’impulser cette coopération dans les domaines de la sécurité, de l’économie, des finances, des infrastructures hydroélectriques et portuaires. A terme cette démarche devra conduire à la mise sur pied d’une grande commission mixte paritaire Cameroun-Russie.

D’ores et déjà, le diplomate russe a manifesté la disponibilité de son gouvernement à rentrer dans le grand projet de développement du Cameroun, à travers des investissements directs et les financements de projets, dans les conditions les plus favorables, qui tiennent compte des exigences du Fond monétaire international (FMI).

Le diplomate Russe a aussi exprimé sa gratitude au chef de l’Etat pour sa compassion et celle du peuple camerounais, suite à l’assassinat de l’ambassadeur de Russie en Turquie.

S’agissant des questions de sécurité, l’ambassadeur Nicolay Ratsiborinsky a salué les victoires des forces de défense nationale aux dépends de la secte Boko Haram.

Dernier sujet évoqué au cours de cette audience, la guerre en Syrie.

l’ambassadeur de Russie au Cameroun, Nicolay Ratsiborinsky, (gauche) et le président Paul Biya au palais de l’unité à Yaoundé, le 12 janvier 2017
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Cameroun: l’ambassadeur de Chine au Palais de l’Unité

Le renforcement de la coopération stratégique entre les deux pays était au centre des échanges qui ont réunis mercredi le président Paul Biya et l’ambassadeur Wei Wenhua

Le président de la République, Paul Biya, a reçu en audience mercredi, 11 janvier 2017, l’ambassadeur de Chine au Cameroun, Wei Wenhua. Au centre de leurs échanges, le renforcement de la coopération stratégique entre les deux pays.

Au sortir de cette entrevue, l’ambassadeur de Chine au Cameroun a indiqué avoir transmis au président Paul Biya, «les salutations cordiales et les v ux de son homologue Chinois Xi Jinping. J’ai aussi saisi cette occasion pour le féliciter des progrès remarquables que le Cameroun a enregistré dans divers domaines au cours de l’année passée».

Face à la conjoncture internationale jugée complexe, le diplomate Chinois a indiqué que la Chine entend uvrer avec le Cameroun pour porter sans cesse la coopération stratégique sino-camerounaise à un palier plus élevé, afin de contribuer davantage au bien-être des populations des deux pays.

Wei Wenhua annonce également des échanges culturels et humains entre Yaoundé et Pékin, avec à la clé, la visite du ministre chinois de la culture. Laquelle sera suivie, dans quelques jours, de l’organisation par une troupe chinoise d’un grand spectacle au palais des Congrès de Yaoundé.

Audience entre le président Paul Biya et l’ambassadeur de Chine au Cameroun, Wei Wenhua le 11 janvier 2017
Prc.cm)/n

Le Président sénégalais félicite le Cameroun pour ses exploits contre Boko Haram

C’était au cours d’une visite officielle de Macky Sall en terre camerounaise lundi 28 novembre 2016

En visite au Cameroun, le lundi 28 novembre 2016, le Président sénégalais Macky Sall a eu un entretien au sommet avec son homologue camerounais Paul Biya. Occasion pour les deux hommes d’Etat d’échanger sur des sujets d’intérêt commun au plan bilatéral, continental et international.

Au terme de cet entretien qui a duré un peu plus de trois quarts d’heure, le couple présidentiel camerounais a offert un déjeuner officiel en l’honneur du Chef de l’Etat sénégalais. Ce repas fraternel a été ponctué des toasts des deux Chefs d’Etat.

Tout d’abord, le Président Paul Biya a salué la « coopération fructueuse et dynamique » entre le Cameroun et le Sénégal, deux pays qui partagent les mêmes valeurs à savoir : « l’attachement à la démocratie, à la paix, au dialogue, et à l’unité de l’Afrique. » Le Chef de l’Etat a souligné également l’engagement des deux pays contre le terrorisme et le sous-développement.

Le Président Macky Sall a, dans son discours, remercié chaleureusement le Président de la République pour l’accueil qui lui a été réservé à Yaoundé. Le Chef de l’Etat sénégalais a notamment souligné la place qu’occupe le Cameroun sur l’échiquier africain. « Je suis venu, a-t-il déclaré, magnifier le rôle du Cameroun, un grand pays de l’Afrique ; le Cameroun, un pôle intellectuel, culturel, économique, stable au c ur du continent.»

Le Chef de l’Etat sénégalais a également encouragé le Cameroun dans sa lutte contre le groupe terroriste Boko Haram, et réaffirmé sa volonté d’approfondir la qualité des relations entre Yaoundé et Dakar fondées sur la confiance et l’estime réciproques, sans oublier de témoigner sa solidarité et son soutien au peuple camerounais après le drame du 21 octobre dernier ayant fait près de 80 morts et 600 blessés à Eseka.

Le président sénégalais (gauche) et son homologue camerounais (droite) portent un toast au Palais de l’Unité lundi, 28 novembre 2016.
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Cameroun-Maroc: les échanges chiffrés à 61 milliards de F en 2016

Les chiffres, communiqués vendredi par la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat, traduisent une augmentation permanente de la coopération économique entre les deux pays

Les échanges économiques et commerciaux entre le Cameroun et le Maroc sont estimés à 61 mil-liards de francs CFA cette année, d’après des statistiques publiées vendredi par la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat (CCIMA).

Ces chiffres traduisent une augmentation permanente des échanges qui en 2010 se situaient autour de 30 milliards de francs CFA.

« Les Marocains souhaitent créer les partenariats avec les entreprises camerounaises et, sur le long terme, s’implanter au Cameroun. Les secteurs d’activités que nous ciblons sont entre autres l’agroalimentaire, le bâtiment et travaux publiques (BTP), l’électricité, les mines, etc. », a indiqué Amal Belkhemmar, industriel marocain.

Au cours des cinq dernières années, on note une forte implantation des entreprises marocaines au Cameroun dans les domaines aussi variés que les assurances, la banque, l’eau et l’assainissement, les industries de transformation. Autant d’activités qui contribuent à rendre excédentaire la balance commerciale pour le Maroc.

Pour l’heure, les exportations camerounaises vers le Maroc sont constituées de produits tels que le bois, le coton, les bananes fraîches, le café et le cacao.

Le Maroc, lui, exporte vers le Cameroun du carton, des équipements électriques ou encore des en-grais.

Il y a quelques mois, les deux pays ont décidé de l’ouverture à Casablanca au Maroc et à Douala au Cameroun, de bureaux permanents pour assurer la promotion de leurs produits.


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L’Allemagne suspend le financement des micro-projets au Cameroun

Aucun justificatif n’est apporté à cette décision bien que certaines sources proches du dossier évoquent une suspension liée à un problème de «restructuration»

La République fédérale d’Allemagne a décidé de suspendre le financement des micro-projets de développement au Cameroun pour les années 2016 et 2017, apprend-t-on auprès de cette représentation diplomatique.

Selon communiqué de l’ambassade d’Allemagne, « les demandes ne seront acceptées qu’après la reprise du financement des micro-projets de développement ».

Aucun justificatif n’est apporté à cette suspension bien que certaines sources proches du dossier font état d’une suspension liée à un problème de « restructuration ».

Néanmoins, précise le communiqué, « dans le cadre de la coopération bilatérale technique, l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne au Cameroun dispose d’un fonds pour le financement des microprojets de développement ».

« Les projets financés, souligne le communiqué, doivent viser à couvrir les besoins de base des couches les plus démunies de la population. Une attention particulière est également portée sur la prise en compte de la notion du genre dans chaque projet financé ».

Par ailleurs, note le communiqué, « du fait du nombre élevé de demandes, le financement du projet est limité à un montant maximum de 10.000 euros au Cameroun », soit environ 6,5 millions de francs CFA.

Au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), où se gère la coopération bilatérale, une source a indiqué que « c’est du fait de l’absence de personnels dédiés au suivi de l’exécution physico-financière des micro-projets qu’elle finance par ses propres ressources que l’ambassade d’Allemagne a décidé de suspendre ce financement ».

Les micro-projets soumis à l’ambassade pour financement ciblent principalement la construction et l’équipement des écoles et des centres de santé, l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’électrification rurale.

En d’autres termes, cette suspension ne concerne pas la coopération bilatérale en elle-même. C’est-à-dire les ressources octroyées au gouvernement du Cameroun dans le cadre des négociations intergouvernementales et suivies par des structures habilitées.

C’est le cas avec le GIZ, l’organisme de coopération allemande dont l’enveloppe destinée au Cameroun en 2016 dans le cadre de la coopération bilatérale est estimée à 65,8 milliards de francs CFA.


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Des sujets à caractère économique dans les journaux camerounais de ce lundi

La réduction de 18 milliards FCFA dans le budget consacré à l’organisation de la CAN 2016 et la coopération entre le Cameroun et l’Arabie saoudite sont quelques sujets abordés par la presse

Les journaux camerounais parus lundi, 26 septembre 2016, se sont en majorité penchés sur des sujets à caractère économique.

Avec pour titre principal : «Management payant d’Alamine Ousmane Mey», le bihebdomadaire Le Soir a entrepris de revisiter les mesures fortes prises par le ministre des Finances (Minfi) dans le domaine de la gouvernance.

Entouré d’une nouvelle équipe dont on loue la compétence, ce membre du gouvernement est salué pour son audace qui lui a permis d’éradiquer les réseaux de fausses factures, avec à la clé de lourdes sanctions contre les agents véreux ainsi que la multiplication des contrôles de conformité.

Le même Alamine Ousmane Mey, renchérit le quotidien à capitaux privés Mutations, vient de se signaler à travers la réduction de l’ordre de 18 milliards FCFA, du budget consacré à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football dames qu’abrite le pays du 19 novembre au 3 décembre prochains.

«Une sévère amputation», estime la publication qui signale que l’enveloppe est passée de 23 à 4,8 milliards FCFA, le Minfi ayant constaté des prévisions de dépenses «fantaisistes» à l’instar de l’intention de mobilisation d’hélicoptères à des coûts exorbitants, ou encore du paiement de gratifications «jugées faramineuses» à certains membres du comité d’organisation.

Autre membre du gouvernement sous le feu des projecteurs : le ministre de l’Economie, du Plan et de l’Aménagement du territoire, Louis Paul Motaze. Son uvre est magnifiée par l’agrégé d’économie Touna Mama sur deux pleines pages dans Le Quotidien de l’Economie.

Aujourd’hui conseiller spécial dans les services du Premier ministre, l’universitaire réagit à une tribune libre dudit ministre en rapport avec le lancement des grands travaux de seconde génération dans le pays.

«Nous sommes donc tous devenus keynésiens !» s’écrie Touna Mama qui applaudit «des deux mains» les déclarations volontaristes contenues dans une réflexion largement relayée par les médias locaux.

«Si je prends la plume, à mon tour, ce n’est pas pour affecter une note au ministre de l’Economie, dont j’ai eu le privilège d’être un proche collaborateur lorsqu’il était secrétaire général des services du Premier ministre; c’est parce qu’il a chatouillé ma fibre keynésienne.»

Sur un chapitre moins angoissant, le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune (CT) se félicite de la nouvelle dynamique de la coopération entre le pays et l’Arabie saoudite, dont des parlementaires viennent de clôturer «une visite intense» de trois jours en terre camerounaise.

Au terme d’échanges avec les officiels et les milieux d’affaires, les investisseurs saoudiens ont identifié des secteurs porteurs tels que l’agropastoral, le machinisme agricole, l’extension du réseau de chemin de fer ou encore les infrastructures routières.

Le portefeuille actif de la coopération saoudienne au Cameroun, à travers le Fonds saoudien de développement (FSD), se chiffre, rappelle CT, à plus de 25 milliards FCFA.


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Coopération Japon-Afrique: le Cameroun parmi les bénéficiaires

Le pays fait partie des 20 pays africains ayant signé le mémorandum d’entente avec une entreprise japonaise, Marubeni Corporation

Vingt pays viennent africains viennent de signer le mémorandum d’entente avec l’une des plus importantes entreprise japonaise, Marubeni Corporation. Parmi ces pays, le Cameroun.

L’accord avec cette société de commerce au Japon consacre la construction d’un hôpital de référence au Cameroun. Cet engagement de Marubeni Corporation a été réaffirmé devant les chefs d’Etat et le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, à l’occasion de la conférence d’affaires Japon-Afrique, tenue dimanche 28 août 2016 à Nairobi, en présence du ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella, chef de la délégation camerounaise à cette sixième édition de la TICAD.

Le cadre aménagé par l’Organisation japonaise du commerce extérieur (JETRO) et l’organe kényane de promotion d’investissements (KenInvest), a donné lieu à l’expression plus pointue de l’ambition des entreprises du secteur privé japonais à investir en Afrique. Le monde japonais des affaires y était représenté par le président du Kaidanren, Fédération des organisations économiques japonaises, M. Sakakibara, à la tête de 73 entreprises.

Pour Shinzo Abe, il s’agit là de la « première visite d’une telle envergure en Afrique, qui reflète l’enthousiasme des chefs d’entreprises japonaises de développer leurs activités aux côtés de l’Afrique ».

Ces entreprises s’engagent à uvrer dans les secteurs aussi variés que sont la fourniture de système de santé, la construction des ports et d’autres grandes infrastructures de transport, le transfert de technologies, l’aménagement des centrales thermiques, les échanges académiques, la coopération de la recherche et l’éducation, les prêts bancaires, etc. Le défi majeur étant de diversifier davantage l’économie des pays africains très dépendants du pétrole et des ressources minières.

Des gouvernants africains à la rencontre des investisseurs japonais.
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Rwanda: la coopération sud-sud au menu de la visite du président béninois

Cette première visite de Patrice Talon, entamée lundi 29 août 2016, a pour objectif de renforcer les relations d’amitié et de coopération entre les deux pays

Le président béninois Patrice Talon a entamé ce lundi 29 août une visite officielle de trois jours au Rwanda. Cette première visite du président béninois au Rwanda a pour objectif affiché de « renforcer les relations d’amitié et de coopération » entre les deux pays. L’économie, placée parmi les priorités du mandat du nouveau président béninois élu en mars dernier, sera au c ur de cette visite dans un pays régulièrement salué pour ses progrès en la matière depuis la fin du génocide en 1994.

A son arrivée à Kigali, Patrice Talon a été accueilli sur le tarmac de l’aéroport par son homologue rwandais Paul Kagame. Il s’est ensuite rendu au mémorial du génocide à Kigali. Selon le ministère béninois des Affaires étrangères, cette visite « s’inscrit dans le cadre de la promotion d’un partenariat sud-sud dynamique et productif ». Des accords bilatéraux devraient d’ailleurs être signés.

Déjà, en mars dernier, Kigali et Cotonou avaient conclu un accord ouvrant la voie à l’inauguration prévue vendredi prochain par la compagnie aérienne Rwandair d’une ligne reliant les deux capitales.

Cette visite est aussi envisagée par le président béninois fraichement élu comme « une source d’inspiration », selon Aurélien Agbenonci le ministre béninois des Affaires étrangères et de la Coopération. « Le Rwanda est reconnu pour la rigueur de sa gestion et sa performance économique », a-t-il justifié.

Plus tard dans la soirée, selon le compte twitter de la présidence rwandaise, lors d’un dîner en présence notamment de Paul Kagame, Patrice Talon a salué le « leadership » rwandais.

Kigali a accueilli le nouveau président du Bénin, Patrice Talon, qui effectue sa première visite officielle au Rwanda (photo prétexte).
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