Cameroun : la production laitière baisse de 12%

Malgré l’atténuation des effets du Covid-19, le Cameroun a produit 16 000 tonnes de lait en 2021, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique.

En 2020, au fort de la pandémie du Coronavirus, la production laitière au Cameroun avait connu une forte baisse. Mais plus de deux ans après, alors qu’on s’attendait à une augmentation, l’Institut national de la statistique révèle que par rapport à 2020, la production est en baisse de 12%.
Or, pour relancer la production laitière, dont le déficit est estimé à 120 000 tonnes chaque année, le Cameroun a acquis, entre 2020 et 2023, 495 vaches laitières de race montbéliarde, qui a l’avantage de s’adapter plus facilement à des conditions climatiques difficiles.

Selon le Projet de développement de l’élevage (Prodel), financé par la Banque mondiale, « l’abondance d’eau et d’herbe garantit une production de 20 litres de lait par jour et par vache. Les avancées technologiques en matière de traitement permettent d’intensifier la production laitière ».

Cameroun : comment le ministère des PME a dépensé les 2 milliards F reçus des fonds Covid

Le troisième rapport sur l’Audit du Fonds Spécial de Solidarité Nationale pour la lutte contre le coronavirus et ses répercussions économiques et sociales, au titre de l’exercice 2021 circule.

La chambre des comptes de la Cour Suprême a rendu le troisième rapport sur l’Audit du Fonds Spécial de Solidarité Nationale pour la lutte contre le coronavirus et ses répercussions économiques et sociales, au titre de l’exercice 2021.

Le budget de 2 milliards de FCFA destiné aux cibles du ministère des PME a été octroyé, sous forme d’appuis directs, à 429 artisans et 291 PME retenus à l’issue de la sélection rigoureuse des dossiers reçus à la faveur de « l’appel à candidature pour la sélection des PME, des artisans et des organisations de l’économie sociale éligibles à l’octroi d’appui dans le cadre de l’opérationnalisation du Fonds spécial ». Par ailleurs, les opérations de ce ministère ont également permis de générer environ 930 emplois artisanaux, et de sauvegarder près de 870 emplois, ainsi que d’en créer environ 70 nouveaux chez les PME à fort potentiel.

Aussi, les résultats de la situation comptable au 10 juin 2021, obtenus au terme des investigations auprès du Payeur spécialisé du CAS COVID-19 par ladite Chambre, « ont fait état d’un paiement de l’intégralité du montant de 2 milliards FCFA, soit 100% de la dotation budgétaire du MINPMEESA allouée par le décret de répartition du 20 juillet 2020 », indique ledit Rapport. La Chambre des Comptes s’est par ailleurs « assurée de la réalité des paiements en contrôlant un échantillon de 210 artisans et organisations de l’économie sociale et 150 PME bénéficiaires ».

Les éléments susmentionnés ont amené les rapporteurs à dire que l’action conduite par le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA) dans le cadre de la mise en œuvre dudit Fonds est qualifiée de « dynamique », de même que « l’efficacité de son dispositif » a été jugée « bonne ».

Économie : les prêts Chinois aux gouvernements africains ont chuté de 78 %

C’est selon un rapport du Boston University Global Development Policy Center, plusieurs facteurs expliquent cette chute, parmi lesquels la pandémie de Covid.

D’après le point, les prêts chinois aux gouvernements africains ont chuté de 78 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 1,9 milliard de dollars soit le plus bas niveau depuis 2004 selon un dernier rapport du Boston University Global Development Policy Center.

A l’analyse, le coronavirus ressort principal fautif. « Les effets du Covid-19 sur les économies africaines et un recul mondial de la capacité de prêt chinoise peuvent expliquer une baisse aussi drastique des montants des prêts chinois à l’Afrique en 2020 ».

De 2000 à 2020, les financiers chinois ont signé 1 188 engagements de prêt d’une valeur de 160 milliards de dollars avec 49 gouvernements africains, leurs entreprises publiques et cinq organisations multilatérales régionales, selon les données récoltées par l’université de Boston. Les plus gros emprunteurs étaient l’Angola, l’Éthiopie, la Zambie, le Kenya, l’Égypte, le Nigeria, le Cameroun, l’Afrique du Sud, le Congo ou encore le Ghana, selon les données collectées.

Le point indique qu’en 2020, le montant des prêts chinois vers l’Afrique s’est élevé à 1,9 milliard de dollars et n’a concerné plus que onze projets répartis au Burkina Faso, en République démocratique du Congo, au Ghana, au Lesotho, à Madagascar, au Mozambique, au Rwanda et en Ouganda.

Afreximbank est également la seule banque régionale à avoir reçu un prêt. Et contrairement aux années précédentes, les transports et l’électricité ne captent plus l’essentiel des financements. Le secteur des technologies de l’information et des communications (TIC) est en forte progression avec cinq projets, pour un montant de 568 millions de dollars de prêts en 2020, suivis par trois dans le secteur de l’électricité, deux dans les transports et un projet dans la banque.

Pour que l’Afrique ne soit pas lésée dans un moment où elle a besoin de plus de financements pour se reconstruire après la pandémie de Covid-19 et faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine, les analystes appellent à des changements structurels dans les pratiques d’emprunt et des normes de prêt.

En effet, l’impact économique de la pandémie a réduit les flux de financement, entraînant des sorties de capitaux et aggravant la dette qui s’était déjà envolée ces dernières années, sans compter le retour de l’inflation.

Cameroun : face à la flambée des prix, le gouvernement propose la tontine

Lors d’une conférence de presse hier 30 mars, Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce a recommandé aux ménages de serrer la ceinture. Et pour cause, l’inflation n’est pas encore maitrisée.

Crise de coronavirus et crise en Europe de l’Est. Ce sont ces deux facteurs qui selon le ministre du Commerce cause l’inflation au Cameroun.

Ce dernier a indiqué que, suite au Covid-19, le prix de la tonne de blé sur le marché international a augmenté de 27,77% entre 2020 et 2021. Le maïs de plus de 56%, l’huile de palme de 53,8% ; l’huile soja plus de 65,35%. Par ailleurs, les prix des matériaux de construction et les prix des engrais ont également connu une hausse vertigineuse.

Face à cette inflation, le ministre du commerce annonce une série de mesure d’accompagnement.

Le gouvernement va supporter 672 milliards de F en termes de subventions annuelles pour ce qui est du super, du gazoil et du pétrole lampant. 70 milliards pour ce qui est du gaz domestique. Selon ce dernier même si les ménages achètent le gaz de 12.5kg à 6500 F, le prix réel est de 13,277 F.

A côté, Luc Magloire Mbarga Atangana a explicitement indiqué que la fin de l’inflation n’est pas demain. Par conséquent, il recommande de se réadapter et d’adopter l’économie solidaire. Les achats groupés par exemple au profit des commerçants qui peuvent acheter à des prix préférentiels et revendre dans les mêmes conditions.

Les tontines spécialisées, notamment dans le secteur de l’alimentation avec la constitution des greniers. « Le contexte nous impose de revoir notre manière de vivre en attendant de donner du sens au concept d’import-substitution ».

Cette réunion du Mincommerce survient alors que l’Institut national de la Statistique (INS) a  commis une note sur l’évolution des prix à la consommation finale des ménages à Yaoundé et à Douala en février 2022.

A Yaoundé, en février 2022, l’Indice des Prix à la Consommation finale des ménages (IPC) augmente de 0,5% après +0,1% au mois de janvier.

Pour ce qui est de Douala, pour la même période, l’Indice des Prix à la Consommation finale des ménages (IPC) a augmenté de 0,4% après +0,1% le mois précédent.  Par rapport à la même période en 2021, le niveau général des prix augmente de 3,3%.

En moyenne sur les douze derniers mois, les prix à la consommation finale des ménages ont affiché une hausse de 2,1%.

Cameroun : l’OMS offre des équipements de santé pour 98 hôpitaux

Le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie a reçu le 28 octobre 2021,  un don de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en partenariat avec la Banque islamique de développement (BID) et la Banque africaine de développement (BAD).

Du matériel roulant, des caméras thermiques,  trois ambulances médicalisées, deux motos, des équipements de banque du sang, des masques chirurgicaux et biens d’autres matériels de santé,  ont été remis au ministère de la Santé, par l’Oms. Le don vise à renforcer la qualité de service dans les hôpitaux camerounais.

Notamment en ce qui concerne la  prise en charge de la pandémie du Coronavirus, la transfusion sanguine ainsi que la maladie du ver de  Guinée qui a refait surface en 2019.

Le docteur Phanuel  Habimana, représentant de l’Oms au Cameroun, explique que certains équipements ont été acquis grâce aux financements de deux banques. Le cas d’une machine, séquenceur automatique des génomes de virus financés par la BAD. Par exemple, s’agissant du Coronavirus, cet appareil permettra de découvrir la caractéristique génétique complète d’un virus diagnostiqué. Autrefois, il fallait transmettre les échantillons prélevés au Nigeria ou en RDC pour obtenir des résultats. Car, le Centre pasteur du Cameroun ne parvenait qu’à faire un séquençage partiel du virus.

Outre cet important don, d’autres projets sont également en cours entre le gouvernement du Cameroun et la Banque Islamique de Développement à l’instar de la construction à Yaoundé du Centre national de Transfusion sanguine, et 4 centres régionaux de transfusion sanguine. Aussi, les deux partenaires envisagent le renforcement des capacités existantes. Dans ce chapitre, l’OMS a acquis à travers le financement de la BID, des équipements pour 98 hôpitaux à distribuer à travers le territoire.

Concernant la maladie du ver de  Guinée, l’OMS a offert deux motocycles pour assurer la recherche active des cas.

Le ministre de la santé a tenu à remercier les trois organisations donatrices. Manaouda Malachie en a profité pour davantage inviter les populations à se vacciner contre le coronavirus qui existe toujours au Cameroun.

Cameroun – Littoral : les USA soutiennent le Fonds pour la promotion de la santé 

A travers une offre en équipements remise le 24 eptembre 2021 à Douala, lors de la célébration de la Journée mondiale des pharmaciens sous le thème, « la pharmacie : toujours digne de confiance pour votre santé ».
Les États-Unis, par l’intermédiaire de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), a offert des équipements pour améliorer le stockage et la gestion des médicaments et autres produits de santé au Fonds régional pour la promotion de la santé (FRPS) à Douala.
 Ils serviront à renforcer la chaîne d’approvisionnement et accroître la disponibilité de médicaments fiables dans les établissements de santé de la région du Littoral.
Le représentant de l’USAID/Cameroun, Paul Richardson (photo), a expliqué que “le gouvernement des États-Unis, à travers l’USAID, appuie les dix Fonds régionaux pour la promotion de la santé du Cameroun afin de mettre en œuvre une stratégie de distribution des produits de santé couvrant près de 350 000 patients de VIH jusqu’au dernier kilomètre, avec un investissement de près de 38 milliards de FCFA depuis 2011 dans l’assistance technique, l’appui logistique, la mise à niveau des infrastructures et l’achat de produits de prise en charge du VIH/SIDA et du paludisme au Cameroun”. Il a ajouté que l’USAID a également facilité l’acheminement de 303 050 doses de vaccins de COVID-19 au Cameroun par le biais du mécanisme COVAX.
L’USAID a également offert un générateur, du matériel informatique, des détecteurs de fumée et des extincteurs. Parmi les responsables camerounais présents, il y avait le Délégué régional de la Santé publique de la Région du Littoral, Dr Albert Mambo, le Directeur de la Pharmacie, des Médicaments et des Laboratoires, Dr Sadou Salihou...
L’ambassade des États-Unis souhaite renforcer sa collaboration avec le ministère de la Santé publique du Cameroun en vue d’améliorer la santé de tous les Camerounais.

Coronavirus : le Cameroun va acquérir plus de 5 millions de doses de vaccin

Le pays va se fournir notamment en vaccin AstraZeneca, Johnson & Johnson et en Spoutnik V.

Après les 200 000 doses de vaccins Sinopharm, don du gouvernement chinois, le Cameroun va se procurer dans les prochains jours 5 753 200 doses chez différents laboratoires. Au cours d’une conférence de presse tenue ce 14 avril à Yaoundé, le ministre de la Santé publique a annoncé que le samedi 17 avril prochain, le pays va réceptionner  391 000 doses de vaccins AstraZeneca. A la fin du mois d’avril, le Cameroun recevra en totalité 1 752 000 doses de vaccin du groupe pharmaceutique Suedo-britannique.

 « Une commande de 4 millions de doses de vaccin Johnson & Johnson a été conclue en date du 7 avril 2021 entre le gouvernement et l’Union africaine via CdC Africa », a annoncé le ministre de la Santé Manaouda Malachie. D’un autre côté, l’Ordre des médecins du Cameroun va mettre à la disposition du gouvernement 1200 doses de vaccin Spoutnik V.

Lire aussi : Cameroun : ce qu’il faut savoir sur la campagne de vaccination contre le coronavirus

« Grâce à la facilité Covax, le Cameroun recevra des doses de vaccin suffisantes pour couvrir environ 20% de sa population cible », s’est félicité le ministre Manaouda Malachie.

Le Cameroun a lancé sa campagne de vaccination contre le coronavirus depuis le 12 avril avec les premières 200 000 doses reçues, pour 100 000 personnes.

Cameroun : ce qu’il faut savoir sur la campagne de vaccination contre le coronavirus

La campagne qui débuté ce jour sur toute l’étendue du territoire devrait durer trois et vise 20% de la population.

L’histoire retiendra que Manaouda Malachie, ministre de la Santé publique, est le premier Camerounais à recevoir sa première dose de vaccin contre le coronavirus. C’était le 12 avril à Yaoundé. A sa suite, 99 personnels de santé ont également été vaccinés. Ceux-ci représentent la première cible de ce premier lot de vaccin Sinopharm offert par le gouvernement chinois. Puis, plus de 300 autres personnes ont été vaccinées cette même journée.

La campagne de vaccination ainsi lancée vise trois groupes principaux de personnes. Le premier groupe comporte « les cibles  à risques élevés d’attraper la maladie ou de faire les formes graves ». Plus précisément,  « les personnels de santé, les personnes de plus de 50 ans avec comorbidités, les personnes vulnérables, les enseignants, les groupes spéciaux et la masse », tel que l’avait expliqué le ministre de la Santé.

Près de 800 000 personnes sont identifiées dans ce groupe.  Dans le deuxième groupe de cibles, il s’agit des personnes à risque élevé. Ici, 2 millions de personnes sont concernées. Le troisième groupe concerne les personnes de plus de 50 ans et les volontaires.

Pour cette première phase, le gouvernement a acquis 200  000 doses pour 100 000 personnes,  à raison de deux prises par personne injectées à intervalle de 21 jours. D’autres lots de vaccins sont attendus dans les prochaines semaines, notamment le vaccin russe Spoutnik V que le Cameroun doit recevoir en mai. Le Cameroun prévoit une campagne qui va durer trois ans et cibler 20% des personnes pour une population évaluée à plus de 26 millions d’habitants. 243 centres de vaccination ont été établis sur toute l’étendue du territoire.

Ces 200 000 vaccins ont été distribués dans toutes les 10 régions du Cameroun. La région du Centre, épicentre de la pandémie, bénéficie de la plus grosse part avec plus de 43 000 doses. Viennent ensuite le Littoral (34 000 doses), l’Extrême-Nord (24 000 doses), le Nord, (15 000 doses), l’Ouest (14 000 doses), le Nord-ouest (11 000 doses), etc. Le vaccin est gratuit.

La gestion de la campagne a été confiée au Programme élargi de vaccination (PEV) qui s’occupe déjà d’autres campagnes à l’instar de la campagne contre le choléra ou encore  la polio.

Coronavirus : le Cameroun attend 250 000 tests

Ce lot pour répondre à la pénurie de tests qui crée des tensions dans les centres de dépistages.

Le ministre de la Santé a rassuré sur la disponibilité des tests de dépistage du coronavirus. Une manière de rassurer, après des tensions intervenues les centres de ce dépistage du fait de la pénurie desdits tests.

« Aujourd’hui, nous avons les tests. Nous avons réceptionné la semaine dernière 430 000 tests antigènes et nous avons un certain nombre de tests PCR. 50 000 ont été livrés et nous sommes en train d’attendre 250 000 tests PCR. Nous avons pré positionnés ces tests dans toutes les régions », a rassuré le ministre de la Santé Manaouda Malachie. Il s’exprimait ainsi au après la réunion interministérielle d’évaluation  de la stratégie gouvernementale de riposte au coronavirus présidée ce 8 avril à Yaoundé par le Premier ministre.

Pour ce qui est de la situation épidémiologique, le Cameroun compte à ce jour 919 morts de coronavirus, pour 61 731 cas enregistrés, dont 56 926 guérisons, 3886 cas actifs et 114 sous oxygène.

Cameroun-Coronavirus : 522 centres de vaccination à travers le pays

Des centres spéciaux également aménagés dans les grandes villes à l’instar de la capitale Yaoundé. Les premières doses de vaccins attendues le 11 avril prochain.

Les autorités sanitaires du Cameroun ont prévu d’aménager 522 centres de vaccination à travers le pays. Ce chiffre est contenu dans le plan de déploiement logistique du gouvernement. C’est le Programme élargi de vaccination (Pev) à qui a été confié la gestion de la campagne nationale de vaccination qui devrait commencer dans les tout prochains jours. A Yaoundé, trois centres spéciaux seront également érigés au Palais des sports, au palais des Congrès et au Musée national.

« Nous allons également mettre sur pied des centres de vaccination pour que les vaccins soient disponibles dans les 190 districts de santé. Nous les distribuerons dans les centres de santé », précise le Dr Tchokfe Shalom Ndoula, secrétaire permanent du Groupe technique central (Gtc) du Pev cité par la journaliste Olive Atangana, spécialiste des questions de santé.

« Nous sommes prêts. Il reste de petites étapes à terminer si on veut déployer dans le pays, mais de façon progressive.  Je pense que nous pouvons déjà injecter les premières doses dès que les vaccins seront disponibles au Cameroun », fait savoir le Dr Tchokfe Shalom Ndoula à la CRTV.

Le Cameroun va réceptionner le 11 avril prochain, ses premières doses de vaccin. 200 000 doses du groupe pharmaceutique chinois Sinopharm. Les cibles prioritaires de ce premier lot de vaccins sont les personnels de santé, les personnes de plus de 50 ans avec comorbidités (HTA, affections cardiaques, diabète, insuffisance respiratoire chronique, insuffisance rénale chronique, cancers, obésité, drépanocytose révèle la journaliste.

En un an, le Cameroun a enregistré 851 décès dus au coronavirus et compte à ce jour 57 337 cas positifs confirmés.

Cameroun-Coronavirus : l’Ordre national des médecins et le Conseil national des pharmaciens pour une campagne de vaccination de masse

Ils ont fait valoir leur argument au Premier ministre qui les a reçus ce 6 avril à Yaoundé.

Le professeur Guy Sandjon, président de l’Ordre des médecins du Cameroun et Franck Nana, président du Conseil de l’Ordre des pharmaciens du Cameroun battent campagne pour une vaccination de masse contre le coronavirus. Ils ont été reçus sur ce thème, ce 6 avril, à l’Immeuble étoile par le Chef du gouvernement Joseph Dion Ngute.

Pour le Pr Guy Sandjon, le Cameroun doit adopter une campagne de vaccination de masse. « Nous ne sommes pas un pays à part dans le monde. Tous les pays européens, africains vont à la vaccination », recommande-t-il.  Il ajoute : « c’est vrai il y a des incidents. Il faut que le ratio-bénéfice /risque soit toujours très important. C’est le cas avec la vaccination. On pourra choisir le vaccin qu’on veut. Celui qui ne veut pas de vaccin ne le prendra pas ».

C’est également ce que pense le Dr Frank Nana de chez les pharmaciens. « Nous avons proposé que la vaccination soit un point d’honneur à la réponse à cette deuxième vague. Elle est plus meurtrière, plus insidieuse. Nous devons tous autant que nous sommes participer à cette campagne. Il est important de nous protéger, de protéger nos familles », soutien-t-il.

Le gouvernement a annoncé qu’il attend les 200 000 premières doses de vaccin le 11 avril prochain. Ce lot est du chinois Sinopharm. C’est le Programme élargi de vaccination (Pev) déjà à l’œuvre contre d’autres maladies qui sera chargé de vacciner la population.

Cameroun : le nombre de décès du coronavirus en baisse

Le ministère de la Santé publique enregistre 40 morts cette semaine contre 88 il y a deux semaines.

Le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie note que le nombre de morts du coronavirus est en baisse au Cameroun cette semaine. « Souvenez-vous que la semaine dernière nous avons eu 77 décès, la semaine d’après 88 et cette semaine nous avons environ 40 décès », a révélé le ministre de 31 mars au sortir du Conseil de cabinet qui s’est tenu au premier ministère.

Le membre du gouvernement attribue cette baisse à une prise de conscience de la population sur le respect des mesures barrières pour endiguer la propagation du virus. « Nous notons au cours de ces derniers jours que les populations commencent à comprendre et à percevoir la nécessité d’observer les mesures barrières et de porter les masques. Et cela a un impact direct sur la situation épidémiologique globalement », s’est satisfait Manaouda Malachie. Pour le ministre de la Santé, « nous avons eu moins de cas positifs ces derniers jours. Nous avons eu moins de personnes en détresse respiratoire qui recherchent des soins, dont des cas sévères, des graves ; et nous avons eu moins de décès ».

Cameroun-Coronavirus : 699 cas et 2 décès dans les prisons

Le ministre de la Justice assure que toutes les mesures sont prises pour limiter les contagions dans un univers carcéral où l’on compte plus de 27 000 prisonniers répartis dans 70 prisons.

Sur les 699 cas de coronavirus détectés dans 21 prisons du Cameroun, 225 sont en cours de traitement et deux décès ont déjà été enregistrés. Ces chiffres sont de Laurent Esso, ministre de la Justice garde des Sceaux. Ce dernier précise que les deux personnes disparues sont mortes au cours de leur transfèrement dans un centre de prise en charge. « Le Centre le plus proche c’est Orca. Nous avons certains (malades) à l’hôpital Jamot. Nous avons d’autres à l’hôpital Central », renseigne le ministre, alors qu’il était l’invité du 13h au poste national de la Crtv.

Laurent Esso souligne que les cas enregistrés ont été dépistés dans 21 prisons, sur les 70 que compte le Cameroun, pour une population de détenus évaluée à plus de 27 000. Le garde des Sceaux reconnait que termes de mesures barrières, la distanciation sociale est difficile à respecter dans les prisons. Cependant, d’autres mesures sont prises pour limiter les contagions et la propagation. « Nous faisons du mieux que nous pouvons pour respecter les mesures barrières explique-t-il. Les corvées extérieures sont suspendues, nous gérons strictement les communications, les gens viennent rendre visite et nous limitons strictement ces visites ». Il ajoute : « nous avons suspendu nos activités socioculturelles. Même nos partenaires habituels ne sont pas autorisés à mener des activités socioculturelles. Le port du masque est obligatoire. Avant toute incarcération, on fait un contrôle pour les gens qui sont déférés par les parquets. Ceux qui sont positifs vont tout de suite dans un centre approprié. Les autres sont gardés trois jours pour qu‘on s’assure qu’ils peuvent être incarcérés ».

Cameroun-Coronavirus : le Centre est la région la plus touchée

Les autorités de la région prennent de nouvelles mesures pour stopper la propagation du virus.

Naseri Paul Bea, le gouverneur de la région du Centre le reconnaît, « la région du Centre est considérée comme l’épicentre de cette lutte. Nous avons enregistrés plus de 18 000 cas cumulés, avec 272 morts ». Pour cette raison, l’autorité administrative a interdit tout rassemblement à caractère festif. De son côté, le préfet de Yaoundé I a interdit le concert de l’artiste Petit Pays prévu dans ce vendredi 26 mars dans un contexte de résurgence du coronavirus.

« La situation continue, en terme d’accélération de la transmission au niveaux des communautés », indiqué ce jour Manaouda Malachie, le ministre de la Santé publique.  Il ajoute, « les clusters continuent de se multiplier. Nous avons un taux d’occupation des lits qui est remonté de  14% à 16% aujourd’hui. Les formes asymptomatiques sont beaucoup plus observées que les formes sévères et critiques.  Nous observons que qu’il y a encore des décès qui sont constatés. Cette semaine nous avons 67 décès à travers le pays. Nous pensons que c’est énormes ».

Cameroun : le ministre Atanga Nji instruit l’arrestation des pasteurs qui nient l’existence du coronavirus

Le patron de l’Administration territoriale demande aux gouverneurs de fermer les églises de réveil où des prêches négationnistes de la pandémie sont pratiqués.

Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale (Minat) vient de monter au créneau contre les églises de réveil anti-covid. Dans une note adressée ce 24 mars 2021 aux gouverneurs de région, le Minat déclare qu’il lui a été donné de constater que « qu’en dépit des mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus, notamment le respect scrupuleux des mesures barrières, plusieurs pasteurs des églises dites de réveil, qui n’ont en réalité aucune existence légale au Cameroun, continuent de véhiculer des messages qui vont à l’encontre des très hautes instructions du chef de l’Etat ».

Cette défiance prend en effet la forme de rejet des mesures barrières. « Certains pasteurs interdisent à leurs fidèles le port du masque, d’autres rejettent le protocole de traitement validé par le Gouvernement. D’autres encore, dans une forme de charlatanisme, prétendent que le coronavirus n’existe pas et que, quand bien même cette maladie existerait, il suffirait d’élever des prières pour s’en prémunir. Il y en a même qui prétendent administrer un traitement aux malades atteints de COVID-19 à base d’eau simple, qu’ils présentent aux fidèles comme étant de l’eau bénite », constate le ministre Paul Atanga Nji.

Ce dernier révèle d’ailleurs que « l’année dernière déjà, plusieurs enfants fréquentant les églises en cause n’ont pas présenté les examens officiels, au motif fallacieux que leurs pasteurs leur ont interdit de porter le masque, pourtant exigé pour accéder aux salles d’examen ».

Pour toutes ces raisons, le patron de la territoriale instruit les gouverneurs de région « de procéder à la fermeture systématique des églises dont les pasteurs tiennent des discours contraires aux mesures édictées par le Gouvernement en vue de freiner la propagation du Covid-19 ». Les pasteurs promoteurs de ces églises seront par ailleurs « interpellés pour répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes ».

Le Cameroun connait depuis quelques mois une résurgence des cas de coronavirus. Ce qui fait craindre une nouvelle vague de contaminations. A ce jour, le pays compte plus de 700 morts, pour plus de 40 000 contaminations et plus de 30 000 rémissions.

Région du Nord : 237 nouveaux cas Covid-19 enregistrés en une quinzaine de jours

Les autorités de la région ont lancé une campagne de sensibilisation et de remobilisation pour endiguer cette vague de contamination.

Entre le 1er et le 18 mars 2021, la région du Nord du Cameroun (près de 2 millions d’habitants) a enregistré 237 cas de coronavirus. Les cas positifs de coronavirus ont été noté dans les districts de santé de de Figuil, de Pitoa, de Tcholliré et de Garoua II, rapporte Nord Actu info TV.

Au total, depuis le début de l’année 2021, 534 ont été confirmés positifs au covid-19 dans la région du Nord. Face à cette flambée de nouveaux cas, le gouverneur Jean Abaté Edi’i a lancé le 18 mars, une campagne de sensibilisation et de remobilisation dans la ville de Garoua, capitale de la région.

A la date du 19 mars, le Cameroun comptait 41 669 cas détectés, dont 38 820 guérisons et 721 décès.

Cameroun : 10 ambulances pour la lutte contre le coronavirus

Ils font partie d’un lot de 25 véhicules et ils seront réceptionnés ce 26 février à Douala par le ministre de la Santé publique.

La Cameroun va acquérir 25 ambulances dans sa lutte contre le coronavirus. 10 de ces ambulances seront réceptionnées ce vendredi 26 février à Douala par Manaouda Malachie, ministre de la Santé publique.

L’acquisition de ce matériel est le fruit d’un accord entre le gouvernement et la Banque islamique de développement (BID). Cette accord implique également la fourniture d’équipements médicaux et non médicaux vitaux, à l’instar du le matériel de laboratoire, les appareils respiratoires, les équipements de protection individuelle, les radios portables.

Coût total de ce projet, plus de 16 milliards FCFA. C’est le  Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) qui va assurer l’achat de ces équipements pour le compte du Cameroun. Le Cameroun enregistre à ce jour 33 749 cas positifs confirmés de Covid-19, dont 523 morts.

Cameroun : augmentation du nombre de cas de coronavirus dans le Nord-ouest

116 nouveau cas détectés en dix jours, pour un total de plus de 1100 cas enregistrés à ce jour.

Le gouverneur de la région du Nord-ouest met en garde contre une résurgence des cas de coronavirus dans son unité de commandement.

Dans un communiqué signé le 12 février dernier, le gouverneur Adolphe Lele L’Afrique indique qu’en 10 jours, la région a enregistré cinq morts de coronavirus pour 116 cas positifs diagnostiqués. Pour le gouverneur, ces chiffres révèlent un « accroissement rapide » des cas d’infection.

Depuis le premier cas détecté en mars 2020 au Cameroun, la région du Nord-ouest enregistre 1189 pour 935 guérisons. 81 personnes (dont 40 dans des centres de santé et 41 dans des communautés) sont mortes des suites de la maladie et actuellement 173 cas sont actifs. Les départements où l’on enregistre le plus d’infections sont la Mezam, le Boyo, le Donga-Mantung, le Ngoketunjia, et la ville de Bamenda.

Cameroun-Coronavirus : 7 morts et plus de 1600 nouveaux cas en une semaine

Ce bilan a été dressé ce 23 janvier par le ministre de la Santé publique qui tire à nouveau la sonnette d’alarme.

Le Cameroun vient d’enregistrer un nombre important de cas et de décès alors que les chiffres de la propagation du coronavirus stagnaient jusque-là.  Le ministre de la Santé publique du Cameroun, dans un tweet ce samedi 23 janvier 2021, révèle des chiffres alarmants. « Nous venons d’enregistrer 7 décès en une semaine et une remontée de la contaminations surtout dans les régions du Littoral, du Centre et du Nord, soit 1607 nouveaux cas en une semaine », note le ministre.

Après le pic atteint en juin et juillet 2020, la courbe des contaminations était redescendue ces derniers mois. Cependant, les contaminations n’ont pas cessé. Le 14 janvier dernier, les chiffres officiels annonçaient 14 janvier, dont 26.861personnes guéries et 455 décès.

Adamaoua : plus de 50 cas de coronavirus enregistrés en une semaine

Les autorités de la région tirent la sonnette d’alarme et appellent à respecter les mesures barrières.

La courbe des contaminations au coronavirus inquiète les autorités de la région de l’Adamaoua au Cameroun. Selon le délégué régional du ministère de la Santé publique, « plus de 50 cas ont été enregistrés en une semaine. “En une semaine, nous avons enregistré plus de 50 personnes qui ont été infectées”, indique-t-il.

Sept personnels de santé infectés se compte parmi ces cas ajoute-t-il.  “La région de l’Adamaoua a déjà traversé le cap de 500 infectés, nous sommes déjà à 545. On a en ce moment environ 50 cas actifs qui sont sous traitement”, fait-il savoir.

Les autorités de la ville appellent une fois de plus la population à la vigilance et à respecter les mesures barrières. Le Cameroun note une résurgence des cas, même si l’on est loin du pic atteint en juin 2020. Le ministre de la Santé a par ailleurs fait savoir qu’aucun cas de la nouvelle variante du virus n’avait été enregistré au Cameroun. Ce qui est déjà le cas du Nigeria voisin, de l’Afrique du Sud et du Botswana.

Selon les chiffres officiels, le Cameroun compte 28 010 cas confirmés du nouveau coronavirus à la date du 14 janvier, dont 26 861 personnes guéries et 455 décès.

Cameroun : invité par le ministre de la Santé pour discuter coronavirus, le député Nintcheu décline

L’élu du peuple a refusé de prendre part à une réunion d’évaluation de la riposte sanitaire à la pandémie.

C’est une « fin de non-recevoir » que le député Jean Michel Nintcheu a adressé au ministre de la Santé publique (Minsanté) Manaouda Malachie.

Ce dernier, dans une lettre du 21 décembre 2020, invitait le parlementaire du Social democratic Front (SDF) )  à prendre part à la seconde réunion d’évaluation du plan de riposte contre le coronavirus au Cameroun.

« Cette réunion sera principalement consacrée à l’évaluation d’un point de vue épidémiologique et clinique de la gestion de la pandémie du Covid-19 au Cameroun ainsi qu’à la détermination des perspectives pour les prochains mois », a indiqué le ministre.

« Ma préoccupation essentielle porte sur la gestion des fonds colossaux covid-19 (plus de 50 milliards FCFA) mis à la disposition du département ministériel dont vous avez la charge », a répondu le député dans une lettre au ministre deux jours plus tard.

« Si vous voulez qu’on en discute, le lieu indiqué est la session plénière de l’Assemblée nationale où le rapporteur de la séance commis à cet effet consignera les échanges sur les soupçons de prise illégale d’intérêts, de conflits d’intérêts, de corruption, de détournements de deniers publics, du dernier scandale des tests covid-19 payants dans les aéroports de Yaoundé et de Douala conclus avec MEDITEST S.A. et pour lequel vous avez effectué un rétropédalage », a proposé Jean Michel Nintcheu, député de l’opposition.

Depuis le début de la pandémie au Cameroun, en mars 2020, le ministre Manaouda Malachie est régulièrement pris en grippe par le député Jean Michel Nintcheu, qui lui reproche un manque de transparence dans la gestion des fonds liés à la riposte contre le coronavirus.

Cameroun/Coronavirus: « dépistages massifs » envisagés dans les écoles, universités, transports publics

Mesure en projet au ministère de la Santé publique, face à la “résurgence de nouveaux foyers” dans plusieurs villes

 

Le ministère de la Santé publique du Cameroun (Minsanté) envisage de procéder à des “opérations de dépistages massifs” de l’infection au Covid-19 en milieu scolaire et universitaire, ainsi que dans les transports urbains et interurbains, a annoncé ce jeudi un haut responsable du gouvernement.

La mesure a été prise “face à la résurgence de nouveaux foyers” de coronavirus dans plusieurs villes du pays, a expliqué le secrétaire d’Etat auprès du Minsanté chargé de la lutte contre les épidémies et les pandémies, Alim Hayatou

La déclaration a été faite au cours du conseil de cabinet du mois de novembre, présidé (par vidéoconférence) ce jeudi par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute.

Depuis la notification d’un premier cas officiel d’infection au coronavirus le 06 mars, le Cameroun a déjà enregistré officiellement à ce jour 436 cas de décès dus à ce virus.

Cameroun-Coronavirus : les élèves sans masque ne seront plus admis dans les établissements scolaires [ministre]

Nalova Lyonga déplore le relâchement dans l’observance des mesures barrières dans les campus scolaires.

Dans un communiqué rendu public ce 17 novembre 2020, la ministre des Enseignements  secondaires, Nalova Lyonga constate un relâchement dans les établissements scolaires, en ce qui concerne le respect des mesures barrières contre le coronavirus. Aussi, annonce-t-elle une campagne de « dépistage généralisé dans les établissements scolaires ».

Des contrôles inopinés effectués pour « s’assurer que les élèves portent effectivement le masque au sein des campus scolaires, notamment dans les salles de classe » seront organisés, fait d’ores et déjà savoir la ministre Nalova Lyonga

De plus, la ministre prescrit que « seuls les élèves portant un masque auront accès aux enceintes des établissements scolaires ». Les mesures telles que le lavage des mains à l’eau et au savon et la distanciation sociale peuvent être renforcées dans les établissements scolaires suggère la ministre des Enseignements secondaires.

Ces mesures du gouvernement du Cameroun arrivent quelques jours qu’une quinzaine d’élèves et enseignants ont été testés positifs dans trois établissements scolaires de la ville de Douala.

Résurgence des cas de coronavirus au Cameroun

Après des cas détectés dans des établissements scolaires de la ville de Douala, c’est le gouverneur de la région de l’Ouest qui alerte sur l’augmentation de nouveaux cas.

« Les prochaines semaines s’annoncent à haut risque avec une probabilité d’aggravation (…) au regard du contexte actuel marqué par la deuxième vague de la pandémie dans les pays occidentaux, de la proximité des fêtes de fin d’année avec l’arrivée des concitoyens vivant dans ces pays ». Ce cri d’alarme est d’Awa Fonka Augustine, gouverneur de la région de l’Ouest Cameroun.

Dans ce communiqué daté du 12 novembre, la plus haute autorité de la région rapporte « une résurgence exponentielle »  de cas dans cette partie du pays. Il tient pour exemple : « A titre d’illustration, dans la journée du 10 novembre 2020, le district de santé de Penka-Michel a, en l’espace de 24 heures, enregistré 18 cas de Covid-19, dont 17 nouveaux cas. Au niveau de l’hôpital régional de Bafoussam, 5 cas graves ont été signalés ces derniers jours, dont 2 cas actuellement sous oxygène et 2 décès enregistrés ».

Le gouverneur en profite pour faire un état des lieux de la situation épidémiologique de la région depuis l’apparition du virus en mars dernier au Cameroun : 1410 cas, dont 1290 cas guéris, 68 décès, 34 nouveaux cas et 52 cas actifs dans la région.

Au 8 novembre 2020, les chiffres du ministère de la Santé publique fait état de 22 421 cas confirmés, soit 433 décès pour 21 510 malades guéris.

Face à la falsification des tests de coronavirus, le Cameroun a décidé de tester tout entrant aux aéroports

Disposition prise par le ministère de la Santé publique et rappelée par Manaouda Malachie le 11 novembre

 

Tous les voyageurs arrivant aux Cameroun par voie aérienne seront soumis à un test de Covid-19 même si ce dernier a été effectué au départ, a indiqué mercredi soir le ministre de la Santé publique (Minsanté) sur la télévision publique nationale.

Cette mesure vise à limiter la propagation du Coronavirus au Cameroun près de neuf mois après l’apparition du premier cas officiel dans le pays; et surtout à prévenir les cas de falsification des résultats des tests au départ de certains pays, a expliqué Manaouda Malachie.

En France pour illustration, en fin de semaine dernière, un réseau de trafic de faux certificats de tests négatifs a été démantelé à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.

Depuis la notification d’un premier cas officiel de Covid-19 au Cameroun le 06 mars, les pays recense globalement à ce jour 22 548 cas de contamination, parmi lesquels 21 644 cas de rémission (guérison), 471 cas actifs et 433 décès. Le nombre de personnes hospitalisées s’élève à 31, dont 4 sous oxygène, a précisé le Minsanté.

Cameroun – coronavirus : 4 morts et plus de 300 nouveaux cas en une semaine

Le virus continue de circuler dans le pays malgré une propagation de plus en plus ralentie.

D’après les chiffres communiqués par le ministre de la Santé publique, au 1er novembre 2020, le Cameroun enregistrait 22 103 cas de coronavirus. Huit jours plus tard, 318 nouveaux cas étaient détectés, pour un total de 22 421.

Le 8 novembre, les chiffres faisaient état de 433 décès de la maladie, contre 429 quelques jours plus tôt. Dans l’intervalle, l’on enregistre 359 guérisons, de 21 151 à 21 510 personnes remises de la maladie.

Les autorités observent un relâchement dans l’observance des mesures barrières contre la propagation du virus. Ce alors que de nombreux pays occidentaux font actuellement face à une deuxième vague de la pandémie. Ce qui pousse certains à imposer un nouveau confinement.

Pour l’heure, aucune indication des autorités sanitaires ne fait état du deuxième vague en Afrique ou au Cameroun.

Le premier cas de coronavirus au Cameroun a été détecté début mars. Après une progression soutenue de pandémie à travers le pays, un ralentissement a été observé dès le mois de juin. Ce qui a amené le gouvernement à démanteler, il y a quelques mois, plusieurs infrastructures construites pour accueillir les malades.

Cameroun: le point sur la pandémie du coronavirus en début novembre 2020

Les statistiques présentées par le ministre de la Santé publique au conseil de cabinet du 03 novembre font état de 21 103 cas enregistrés à ce jour sur le territoire national avec 429 décès. Le gouvernement s’inquiète toutefois de la résurgence de la pandémie dans plusieurs pays occidentaux

 

Le ministre de la Santé publique du Cameroun (Minsanté), Manaouda Malachie, a présenté ce mardi, au cours du conseil de cabinet présidé par le Premier ministre Joseph Dion Ngute (photo), les statistiques sur l’évolution de la pandémie de coronavirus sur le territoire national, depuis la confirmation d’un premier cas le 06 mars 2020.

En début novembre, les services du Minsanté comptabilisent 22 103 cas détectés à l’échelle nationale dont 21 151 cas de rémissions et 429 décès, soit un taux de guérison de 96% et un taux de mortalité de 1,9%.

“Le Premier ministre a instruit le ministre de la Santé publique de redoubler d’efforts, afin de renforcer la sécurité sanitaire du Cameroun face à la résurgence de la pandémie du coronavirus dans plusieurs pays [occidentaux]”, souligne le communiqué ayant sanctionné le conseil de cabinet de ce 03 novembre.

Au niveau interne (national), le gouvernement camerounais a choisi de continuer à inciter la population à respecter les mesures barrières (port du masque dans les lieux publics, lavage des mains, entre autres).

En ce qui concerne les voies d’entrée au Cameroun, qui furent un temps fermées, les pouvoirs publics ont décidé de “renforcer” les contrôles sanitaires au niveau des frontières aériennes, maritimes et terrestres, selon le communiqué signé du secrétaire général des services du Premier ministre, Séraphin Magloire Fouda.

Cameroun : les classes des lycées et collèges vont suivre les cours à distance

Le gouvernement lance une plateforme de e-learning pour les élèves du secondaire des sous-systèmes anglophone et francophone. Ceci dans le but de lutter contre le coronavirus.

Dans un communiqué rendu public ce 2 novembre 2020, la ministre des Enseignements secondaires « porte à la connaissance de la communauté éducative que les cours d’enseignements à distance seront progressivement mis en ligne ».

Les élèves sont ainsi appelés à se connecter sur ladite plateforme : minesecdistancelearning.cm dès ce mardi 3 novembre. Sont concernés, les élèves des cycles secondaires des sous-systèmes éducatifs anglophone et francophone. Un tutoriel pour saisir la plateforme est disponible sur Youtube et sur le site internet du ministère.

La mise en place de l’enseignement à distance avait été annoncée à la rentrée scolaire, début octobre, par le ministre des Enseignements secondaires et par le ministère de l’Education de base.

Cette nouvelle disposition se situe dans le prolongement des mesures édictées par le gouvernement pour lutter contre la propagation du coronavirus.  Cette année scolaire déjà, le gouvernement a décidé du retour de la mi-temps dans les établissements pour réduire le nombre d’élèves dans les classes. 

Douala : le lycée français Dominique Savio enregistre deux cas de coronavirus

La direction a décidé de fermer l’établissement pour une durée de sept jours. L’enseignement à distance est activé.

Deux cas de coronavirus ont été détectés au lycée Dominique Savio, à Douala. C’est une lettre de la  direction de l’établissement qui le fait savoir aux parents d’élèves.

Les deux cas ont été enregistrés en classe de terminale A samedi le 10 octobre. La direction dit dénombrer dans ce cas « trop de contact parmi lesquels les élèves d’autres classes, mais aussi des enseignants dont la mise en quatorzaine a pour conséquence de ne plus pouvoir assurer l’accueil, et au-delà, la sécurité des élèves ».

Les cours ont donc été interrompus et le lycée et le collège fermé depuis « lundi 12 octobre pour une durée de sept jours ». Seules les écoles maternelles et primaires Dominique Savio vont rester ouvertes.

La direction fait par ailleurs savoir qu’elle active « l’enseignement à distance (EAD) » tout le temps de l’interruption des cours en présentiel.

La Banque mondiale approuve 12 milliards de dollars pour le vaccin contre le coronavirus dans les pays en développement

Objectif de cet ensemble budgétaire annoncé par la Banque mondiale le 13 octobre: envoyer le signal aux laboratoires pharmaceutiques que la demande liée au Covid-19 et les moyens financiers seront importants dans les pays en voie de développement

 

La Banque mondiale a déclaré que son conseil d’administration avait approuvé mardi, 13 octobre, une aide supplémentaire de 12 milliards de dollars aux pays en voie de développement afin que ceux-ci financent l’achat et la distribution à leurs citoyens de tests, vaccins et traitements contre le coronavirus.

Le programme prévoit notamment un soutien technique pour que ces pays puissent se préparer à distribuer le vaccin à grande échelle et a pour but d’envoyer le signal aux laboratoires pharmaceutiques que la demande et les moyens financiers seront importants dans les pays en voie de développement.

Cet ensemble budgétaire fait partie des 160 milliards de dollars que la Banque mondiale a promis d’attribuer d’ici à juin 2021 aux pays en voie de développement pour les aider à faire face à la pandémie.