Cameroun: Charles Donatien Abossolo Oba lauréat de la 7e édition de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon

Le jury de l’édition 2020 de cette Bourse initiée par RFI a plébiscité le journaliste de la CRTV. Un burkinabé également primé, selon les résultats présentés ce 02 novembre

 

Charles Donatien Abossolo Oba (29 ans), employé dans le groupe d’audiovisuel public camerounais CRTV, est le lauréat 2020 de la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon, ont informé RFI et France 24 ce lundi, 02 novembre. 

Exerçant à la station régionale CRTV-Sud, Charles Donatien Abossolo Oba est lauréat dans la section “Journaliste” de la Bourse. 

Dans la deuxième catégorie qui était ouverte, celle de “technicien”, le jury a porté son dévolu sur le burkinabé Romain Boud – technicien à la Radiodiffusion-Télévision du Burkina (RTB) – pour la qualité sonore d’un travail réalisé sur l’ambiance d’un atelier de réparation de motos de rue à Ouagadougou.

Diplômé de l’Ecole supérieure supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic) de l’université de Yaoundé-II, Charles Donatien Abossolo Oba s’est quant à lui fait distinguer par “la clarté de son travail, son professionnalisme, la multiplicité et la qualité des témoignages recueillis dans le reportage qu’il a choisi de réaliser sur la question de la polygamie à Ebolowa (sud du Cameroun)”

Les lauréats bénéficient d’une formation d’un mois à Paris. 

La Bourse, qui récompense chaque année un jeune journaliste et un technicien africains, a été créée en hommage aux deux reporters de RFI assassinés le 2 novembre 2013 à Kidal, dans le nord du Mali.

En 2019, ce sont deux professionnels de la République démocratique du Congo – la journaliste Myriam Iragi Maroy et le technicien Vital Mugisho – qui avaient été récompensés.

Cameroun- Nécrologie : décès de la journaliste Mireille Lambo Tiwa de la CRTV

La principale voix du condensé en langue anglaise du journal de 13 heures sur le Poste national, a rendu l’âme dans cette nuit du 27 octobre 2020 des suites d’un malaise.

Mireille Lambo Tiwa, la «Golden Voice» des antennes de la CRTV s’est éteinte cette nuit. Certains collègues affirment que la présentatrice du condensé en langue anglaise du 13 heures au Poste national a été victime d’un malaise.

Mireille Lambo, apprend-t-on,  a rendu l’âme cette nuit du 27 octobre 2020 au Centre hospitalier universitaire de Yaoundé (CHU).

Mireille Lambo est à la CRTV depuis le début des années 2000.  Outre le condensé des informations au 13heures, elle présentait  le journal en anglais de 15 heures sur le Poste national. Et parfois le même jour, l’on la retrouvait au 19h30 sur la télévision nationale. C’est une travailleuse acharnée qui s’en va.

Jean Atangana, l’un des patrons de la rédaction du Poste national pleure le départ d’une professionnelle rigoureuse et assidue.  « Presque toujours à la même heure (entre 13h30 et 14heures), je me suis habitué à te voir traverser les grilles de la Maison de la radio, pour préparer le 15h. Un tel exemple de ponctualité, de régularité de constance, qu’elles que soient les circonstances, est un modèle en perte de reproduction », écrit-il en mémoire de celle dont il qualifie la voix de  » porte étendard à la radio » .

A dieu Mireille !

Cameroun : Serge Espoir Matomba assimile la député Nourane à une « Lolita »

Le leader du PURS tacle l’élue sur sa sortie polémique à propos de la CRTV.

« Députée ou Lolita ? », s’interroge ce jour sur sa page Facebook Serge Espoir Matomba, Premier secrétaire du Pari uni pour la rénovation sociale ( PURS).

L’homme politique veut rappeler à l’élu du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) le rôle d’un député à l’Assemblée nationale. « Elu au sein de l’Assemblée nationale, le député participe à la fois à l’élaboration du travail législatif ainsi qu’au contrôle de l’action du gouvernement », pose Matomba.

 « En attendant, que cette députée de la nation qui s’acharne sur la CRTV, défende les intérêts des administrés de la circonscription sur le plan national, le PURS signe une motion de censure à sa place », écrit-il en rapport avec le coup de sang de Nourane contre la télévision gouvernementale, le 13 octobre.

Nourane s’en était en effet  pris à l’Office, l’accusant de ne pas avoir de programmes attractifs malgré un budget colossal puisé dans la redevance audiovisuelle payée par les citoyens.

Serge Espoir Matomba prend la défense de la Crtv : « Par ma voix, il (le PURS) adresse sa reconnaissance fraternelle à toutes les équipes de la CRTV qui sont à l’œuvre au quotidien, malgré des conditions de travail pas toujours « honorables « , pour nous divertir. Et garantir à chacun de nos concitoyens un droit cher en démocratie: celui d’être informé où qu’il se trouve sur l’étendue du territoire national ».

Cameroun : la député Nourane s’en prend violemment à la CRTV, le média gouvernemental

Pour cette élue, l’office national est dépassé et ne propose pas des programmes attractifs malgré d’énormes moyens mis à sa disposition.

C’est une Nourane Foster visiblement en colère qui s’est exprimée dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Dans un extrait devenu viral, la député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) tacle sans ménagement la Cameroon radio televison (CRTV), la chaîne de télé publique. « Qui regarde CRTV ? », pose Nourane de façon rhétorique.

« Les personnes même qui sont concernées, c’est-à-dire la jeunesse que nous sommes, cette jeunesse qui représente le plus gros consommateur de téléphones n’est pas informée. Vous utilisez quel canal pour informer », questionne-t-elle.

« La CRTV c’est comme un ancêtre, se déchaine l’élue PCRN, c’est vieux, c’est démodé, c’est moche, ce n’est même pas intéressant à voir. On dirait un intrus parmi les chaines télé ».

Elle revient ensuite : « Oui, je le dis, défie-t-elle, vos programmes ne sont pas intéressants. Cela n’intéresse personne, renouvelez-vous. Vous êtes la chaine nationale. Vous devez avoir les meilleurs appareils, cameras photos, pour faire les meilleures images. Intéressez les gens. Vous avez  le budget. Sur le salaire de chaque personne on prélève de l’argent pour la CRTV ». « Mais regardez-vous. C’est inquiétant », conclu-t-elle, déçue.

Cameroun : l’hon. Cabral Libii apaise la tension autour de la brouille causée par la CRTV

Au moment où la polémique enfle autour du communiqué de la télévision nationale qui justifie pourquoi l’honorable Cabral Libii a été déprogrammé de l’émission « Scène de presse » dimanche,  le concerné invite à tourner la page.

Vague d’indignations autour de la déprogrammation du député Cabral Libii de l’édition de dimanche dernier de  « Scène de presse » sur la CRTV. Le leader du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) était annoncé sur le plateau  pour échanger sur la problématique : « Cameroun, quelle place pour la diaspora ?». Mais l’invité dit avoir été signifié de sa déprogrammation, quelques heures avant le début du rendez-vous.

Un communiqué du Chef de division de la communication et de la coopération de la CRTV,  justifiant cette mise à l’écart, est venu mettre de l’huile du feu. Le communiqué adressé au public explique que : « L‘émission « Scènes de presse » a, depuis la survenance du COVID 19, pris l’option de privilégier l’explication au débat, accueillant donc un seul invité, et un journaliste discutant sur le plateau pour approfondir les explications de l’invité. Or sur la thématique prévue en débat, il se trouve que les deux invités pressentis étaient tous parlementaires et mobilisés sur les questions relatives à la diaspora. C’est dans cet esprit que le choix s’est porté sur le seul président du Réseau des parlementaires de la diaspora, I’honorable Henri Louis Ngantcha ».

A la suite de cette explication, la réaction d’Armand Okol, Secrétaire national à la presse, à l’information et à la propagande du PCRN ne s’est faite attendre. Le journaliste pense que la télévision nationale a raté « une belle occasion de se taire ». Dans une tribune publiée sur les réseaux sociaux Armand Okol affirme que : « C’est une erreur de communication monumentale d’adresser ledit communiqué à l’opinion en lieu et place d’une lettre d’excuse formelle directement adressée à l’honorable Cabral Libii signé du Directeur Général de la Crtv en personne. Dois-je le lui rappeler, l’honorable Cabral LIBII est membre du Bureau de l’Assemblée Nationale et de ce point de vue, il est hiérarchiquement au-dessus du Directeur Général de la Crtv sur le plan du protocole d’État. »

Selon lui «  la Crtv aurait pu faire l’objet d’un procès en bonne et dû forme pour usage non-autorisé de l’image de l’Honorable Cabral LIBII sur la bande d’annonce publiée par les bons soins de la Crtv sur les réseaux sociaux à titre de publicité. Ce qui a construit de manière frauduleuse une audience dans un contexte où à la même heure, la bataille est féroce dans l’espace médiatique audiovisuel Camerounais. On peut donc comprendre qu’il s’est agi d’une manœuvre préméditée de la Crtv visant à corrompre l’opinion dans la perspective de faire du buzz. Par ailleurs, cela a toutes les allures d’une publicité mensongère avec en prime l’usurpation de l’image de l’Honorable Cabral LIBII au grand dam de ce dernier et au détriment de millions de téléspectateurs d’ici et d’ailleurs »

Toutefois, au vu des excuses du média d’Etat, le leader du PCRN préfère jouer la carte de l’apaisement. Sur les réseaux sociaux, Cabral Libii écrit : « Chers camarades et sympathisants, après l’impair médiatique de dimanche, il y a eu un défoulement légitime de colère. Mais, à l’avenir, restons placides. La hauteur conquise nous interdit de sursauter à la moindre déconvenue et de nous agiter telle une meute, surtout pour…si peu…lorsqu’on a connu bien pire. Alors, page tournée. Retour au travail. »

Cameroun-Nécrologie : décès du Pr Marc-Joseph Omgba, ancien directeur de l’Esstic

L’enseignant de journalisme, et ancien directeur de l’information de la CRTV est décédé ce jour des suites de maladie.

 Le professeur Marc-Joseph Omgba, a rendu l’âme ce 23 juin 2020. Il faisait partie des pionniers du journalisme. L’ayant enseigné et pratiqué dans le temps.

Marc-Joseph Omgba  fut Directeur de l’Ecole des sciences de l’information et de la communication (Esstic) de 1993 à 2005. Il a formé plusieurs générations d’hommes et femmes aux métiers de l’information et de la communication.

le professeur OMGBA a par ailleurs été directeur de l’information à la Cameroon radio télévision (CRTV), maire de Mbankomo et a terminé sa carrière comme Conseiller technique à l’université de Yaoundé 2.

Il décède 17 jours après sa  sœur aînée portée en terre le 06 juin dernier.

Ses anciens étudiants sont loin d’oublier cet homme très attaché au respect de la déontologie. « Il m’a accueilli à l’Esstic, il m’a enseigné le journalisme et a signé mon diplôme. Un modèle de pondération, de sérénité et de compétence. Le Cameroun perd un valeureux formateur et intellectuel », regrette le journaliste  Alain Tchakounté sur sa page Facebook.

Son confrère Léon Bertand Gara  salue le départ d’un « homme bien, discret, presque timide et positif ».

Cameroun : Achille Mbembe répond à Charles Ndongo sur le concept “Brutalisme”

Dans une interview exclusive accordée à JournalDuCameroun.com, le politologue estime que le directeur général de la CRTV s’est servi de son ouvrage « Brutalisme »  à des fins polémistes.

Le 19 mai dernier, à la conclusion d’une émission faite à la veille de la 48e édition de la Fête nationale de l’unité, Charles Ndongo, DG de la chaîne publique CRTV, s’est référé au terme “brutalisme” – titre du récent ouvrage d’Achille Mbembe paru en février 2020 aux éditions La Découverte – pour qualifier l’action de [Camerounais] “enragés qui se déchaînent sur les réseaux sociaux” contre l’Etat du Cameroun et les autorités qui l’incarnent.

Pour Achille Mbembe, « Charles en a fait un usage passablement polémique.”

Dans mon esprit, le terme décrit un mode d’exercice du pouvoir. Il ne renvoie pas à des modes de résistance au pouvoir, à des modes de subjectivation où à des pratiques communicationnelles”, explique l’universitaire dans une interview accordée à JournalduCameroun.com.

Le professeur d’histoire et de sciences politiques à l’université de Witwatersrand (Johannesburg, Afrique du Sud) et chercheur au Wits Institute for Social and Economic Research (WISER), en profite pour en donner la quintessence du concept. « Par « brutalisme », je fais référence au process par lequel le pouvoir agit et se reproduit par le forage, la fissuration et la fracturation.  La fissuration et la fracturation sont des techniques politiques. Il s’agit de dynamiter quelque chose afin d’en extraire une autre. Il s’agit aussi d’épuiser les corps physiquement, de fatiguer les nerfs, le cerveau ou encore d’exposer le vivant à toutes sortes de risques », précise le lauréat du prix Ernst-Bloch en 2018.

Achille Mbembe précise par ailleurs un autre terme qu’il a développé dans des travaux antérieurs, en le reliant avec le système de gouvernance au Cameroun. «  Dans des travaux antérieurs, j’ai décrit le régime et les formes d’exercice du pouvoir au Cameroun comme relevant d’un modèle hybride et baroque. Ce modèle est marqué par la prédation des corps et l’extraction des richesses à l’état brut, une violence carnavalesque, et une relation symbiotique entre dominants et dominés. A cette sorte de formation sociale, et à ce style de commandement, j’ai donné le nom de « postcolonie ». », indique l’historien.

Tuerie de Ngarbuh : un ancien journaliste de la CRTV fait le procès du média

Pour le journaliste Raoul Simplice Minlo, l’affaire de la tuerie de Ngarbuh a traduit la caporalisation des médias de service public, et remis au goût du jour la problématique de son rôle.

La sortie sur les réseaux sociaux de Raoul Simplice Minlo part de celle d’Haman Mana, le patron du journal Le Jour, cité parmi les organes de presse qui auraient reçu de l’argent de certaines ONG pour «déstabiliser le Cameroun ». Plusieurs médias ont relayé ces accusations du ministre de l’Administration territorial, ainsi que le déni des faits rapportés par l’ONG Human Right Watch. Haman Mana a choisi de s’adresser en particulier au média public la CRTV.

Suite aux résultats de l’enquête instruite par le président de la République qui donne raison à l’ONG Human Right Watch, le directeur de publication de Le Jour interpelle la CRTV par un fait historique. « Juin 1990. Zacharie Gniman et Antoine Marie Ngono adressent une véhémente lettre de protestation au ministre de la Communication, pour les avoir induits en erreur dans le compte-rendu des marches le lancement du SDF, le 26 mai à Bamenda.  » Piétinés par balles »… Que disent leurs cadets d’aujourd’hui, pour avoir été induits en erreur dans la relation des événements de Ngarbuh? Où est passé le journalisme en une génération de professionnels ? », S’interroge Haman Mana.

Raoul S. Minlo,  ancien de la maison réagit et étale ce qui croit être les handicaps à la progression de la CRTV. Le média peine selon le journaliste  à s’adapter aux évolutions du temps. « Je faisais remarquer dans un livre  » La CRTV un Grand Malade ! Diagnostic fonctionnel de l’audiovisuel public », que  si  les logiciels liés à la gestion des éléments d’une démocratie avaient été changés dans notre pays, celui des médias à capitaux publics ne l’a pas été. La CRTV, et j’ajouterais Cameroon Tribune, dans le traitement de l’information fonctionnent avec un logiciel qui date du parti unique ( À l’époque où le ministre de l’information Vroumsia Tchinaye rappelait aux journalistes du Poste National qu’ils sont les  » haut-parleurs du gouvernement) »

Sur la relation qui existe entre la CRTV et le pouvoir, Raoul Simplice Minlo constate un assujettissement du média public. « Leur  extrême inféodation au gouvernement et au parti au pouvoir, le dogme des journalistes, les journalistes eux-mêmes, leur statut, le management, l’environnement juridique et réglementaire, l’outil de production, les programmes, sont autant de maladies qui empêchent ces médias de faire un aggiornamento et de jouer véritablement leurs rôles ».

Cameroun : Nalova Lyonga : « Le chef de l’Etat n’a pas encore décidé du retour à l’école »

Le ministre des Enseignements secondaires dément l’information qui annonce la reprise des cours le 20 avril prochain.

Depuis le 7 avril dernier, un arrêté conjoint du ministre des Enseignements secondaires et du ministre de l’Education de Base, fait le tour des réseaux sociaux. Ce début d’après-midi, le Professeur Pauline Nalova Lyonga le présente comme un  « Fake document « .

 Dans une interview accordée à  la CRTV, le média d’Etat, qui avait aussi relayé l’information sur la reprise imminente des cours, le ministre Nalova Lyonga déclare : « c’est le Chef de l’Etat qui a ordonné la suspension des cours. C’est encore lui qui va décider de leur reprise. Ce n’est que lui ou   le Premier ministre qui peuvent dire quand l’école va reprendre. Si un arrêté conjoint du ministre de l’Enseignement secondaire et du ministre de l’Education de base est conçu, ça suppose que le Premier ministre est au courant. Ce qui n’est pas le cas. Ce document qui circule est faux ».

 Au Cameroun la pandémie du Covid-19 reste une préoccupation majeure. Le bilan actuel fait état de 685 personnes infectées, 9 décès et 60 personnes guéries. les experts de la Santé annonce pour bientôt le pic de contamination.

Cameroun-Covid-19 : la CRTV lance « l’école à la télé » ce 6 avril

Les cours de rattrapage pour les élèves du CM2 sont au programme dès 8h30 ce 6 avril sur les ondes de la télévision nationale.

La CRTV se transforme en une gigantesque salle de classe qui abrite tous les élèves des classes d’examen du Cameroun. Le cours inaugural  est prévu ce 6 mars dès 8 heures et 30 minutes. Il s’agit des séances pour rattraper le retard causé par la pandémie du Coronavirus.

Et ce sont les petits du primaire qui occupent les premiers bancs. Ceux  du Cours moyen deuxième année (CM2) recevront des  enseignements par un instituteur choisi à cet effet. Les élèves assis derrière le petit écran se chargeront de prendre des notes.

Joséphine Ndagnou,  chef projet de « l’école à la télé », précise que les cours sont interactifs. C’est-à-dire que les élèves, via le téléphone de leurs parents ou d’un proche à la maison, ont la possibilité de poser des questions à l’enseignante par SMS. Précisément via le numéro 8018.

Les cours pour les  candidats au Certificat d’Etudes Primaires (Cep) auront lieu  le lundi, mercredi et vendredi. Ceux du First School Leaving Certificate (FSLC) sont dispensés le mardi, jeudi et samedi. Les élèves du secondaire ne sont pas en reste. Ils peuvent consulter leurs heures de cours sur notre site via l’adresse suivante : https://congobusinessworld.com/wp-content/uploads/2020/04/PLANNING-DES-COURS-RADIO.pdf

Ils y trouveront en effet un planning de travail élaboré par le ministère des Enseignements secondaires (Minesec). A souligner qu’en dehors de la télévision,  les cours des différentes classes d’examen se trouvent sur le site du Minesec. Bonne classe virtuelle à tous !

Tirage au sort du Chan : On-Spot, acteur majeur de l’ombre

Derrière la production, le décor, les sons et lumières de la cérémonie du tirage au sort du 17 février dernier, se cache cette dynamique entreprise camerounaise de l’ingénierie événementielle.

Dans le gymnase bondé du Palais polyvalent des sports de Yaoundé (Paposy), entre les youyous des spectateurs du «Shaba», un invité costumé-cravaté assis dans le carré des VIP juste derrière les représentants des 16 équipes qualifiées installées sur le parquet, s’exclame : «Même pour enlever les pupitres sur le podium, on est allé chercher les blancs ?» La vérité c’est que si le scénario du tirage au sort est une propriété de la Confédération africaine de football (Caf), qui est partie de son siège du Caire en Egypte avec une armada de techniciens, la production de l’événement de ce lundi 17 février 2020 était l’œuvre d’une l’entreprise On-Spot Entreprises LLC. Celle-ci, basée en Virginie aux Etats-Unis, a sa succursale au Cameroun, et est surtout dirigée par le Camerounais Rod On Junior, artiste qui a plusieurs cordes à son arc étant notamment romancier et cinéaste.

La firme On-Spot, spécialisée notamment dans l’ingénierie événementielle, a monté l’ensemble  de la production du tirage au sort du Chan Total Cameroun 2020, de la construction du podium spécial au passage des artistes en passant par le défilé du trophée du boulevard du 20 mai au Paposy. «Matériellement nous avons une ressource humaine qualifiée en fonction des axes de la cible de notre activité. Une logistique up to date régie vidéo, régie son, régie lumière, décoration etc. Pour un rendu compétitif», explique le patron de On-Spot qui s’est coltiné des semaines de préparatifs avec ses collaborateurs de divers métiers pour parvenir au résultat final vécu notamment par les téléspectateurs de la CRTV le 17 février dernier.

C’est déjà On-Spot qui était à la manœuvre le mois précédent pour la soirée de dévoilement de la mascotte du Chan organisée à l’hôtel Hilton par le COCAN 20-21. Parmi les autres états de service de la firme, on peut citer l’organisation l’an passé de la 1ère édition du semi-marathon pour la paix et la fraternité de Yaoundé et en 2016 la production de la finale du concours Miss Cameroun.

Axe Garoua – Ngaoundéré : les travaux de réhabilitation piétinent

Trois ans après le lancement du chantier, le taux de réalisation n’est que de 60%.

Un axe dangereux, dont l’une des récentes victimes n’est autre que le journaliste Ben Buma Ngana de la télévision nationale, la CRTV, qui y a perdu son épouse dans un accident en décembre dernier. L’ordre de démarrage des travaux sur cet axe Garoua – Ngaoundéré long de 252 km,  avait pourtant été donné le 31 janvier 2017, il y a trois ans. A ce jour le taux de réalisation n’est que de 60%.

Le taux de consommation des délais qui est de 95,37%. Les tronçons entre le péage de Djefatou et l’entrée de la ville de Garoua, et celui au niveau de la sortie de la falaise de Ngaoundéré à la localité de Mbé demeurent très dégradés. L’entreprise Sotcocog, responsable du chantier explique dans le quotidien gouvernemental Cameroun Tribune que les retards ont été causés par l’indisponibilité des intrants nécessaires pour faciliter  l’entretien de  la route.

Le délégué régional des Travaux publics pour le Nord, Alphonse Danwe, renseigne qu’en ce moment l’heure est à la  « le fraisage des sections au revêtement dégradé, la pose d’une nouvelle couche d’enrobé, le renouvellement des couches de chaussée en gravier concassé, du léchage en béton bitumeux des sections au revêtement légèrement détérioré, la réparation et du rechargement des accotements en grave latéritique suivie d’un revêtement en enduit bicouche, du traitement des nids de poule, de l’entretien et de la réparation des ponts, buses et dalots, la signalisation et la remise à niveau des équipements de sécurité ».

Seuls notes heureuses sur ce tronçon de la Nationale n°1, certaines routes sont déjà en bon état, à l’instar de celui allant de Mayo-Mbocki au péage de Djéfatou,  et de la voie de contournement de la ville de Garoua, soit un linéaire cumulé de 75 km.

 

Cameroun : un comptable de la Crtv suspendu pour « distraction de fonds »

La décision signée du directeur général de la Crtv a été lu au journal parlé de 13h ce mardi.

Janvier René Nkaké Nsia est suspendu de ses fonctions suivant une décision rendue publique ce mercredi par le directeur général de la Cameroon radio and television (Crtv).

L’interressé occupait jusqu’à cette suspension le poste de comptable matière à la station régionale de l’Ouest du Cameroun.

Janvier René Nkaké Nsia est accusé de « distraction des biens publics », « détention illégale des biens publics », « violation grave à l’éthique professionnelle » et « refus d’obtempérer à une mission de contrôle ».

Cameroun : un journaliste de la CRTV s’attaque à Paul Biya

Cyrille Kemmegne l’employé de l’office public de radiodiffusion accuse le chef de l’Etat de passivité devant la crise anglophone. Il appelle  les Camerounais au boycott des législatives et municipales de février prochain.

 

Réfugié en Europe depuis plusieurs mois, dit-il, pour échapper aux menaces de mort contre sa personne après la sortie de son ouvrage hommage à Maurice Kamto, le journaliste n’est pas tendre vis à vis du pouvoir de Yaoundé.

L’auteur du livre « Maurice Kamto un destin présidentiel » paru en novembre 2019, abonde la toile de ses textes d’opinion.  Des diatribes sous forme de questions rhétoriques qui questionnent  la gouvernance au Cameroun. Extrait : « comment se taire quand son peuple se meurt? Comment se taire quand gouverner le Cameroun devient un leurre? Comment se taire quand pour diriger mon pays on a besoin d’enfiler le manteau d’un tueur? Comment se taire quand on divise son pays pour mieux régner ? ».

Son dernier pamphlet porte sur le double scrutin législatif et municipal de février prochain. L’écrivain appelle les Camerounais à ne pas se rendre aux urnes. Selon lui, tout est mis en œuvre pour favoriser le  parti au pouvoir le RDPC.  « Je ne voterai plus jamais au Cameroun en l’état actuel. C’est ma façon de me désolidariser de la forfaiture électorale qui se prépare », écrit le journaliste.

Cyrille Kemmegne arbore cette posture en indignation contre le président de la République. « Pourquoi doit-on aller voter quand on est «dirigé» par un homme comme Paul Biya, un incroyable pompier-pyromane?  Pourquoi doit-on aller voter quand un homme supposé élu à plus de 71 pour cent contraint, toute honte bue, ses compatriotes à se livrer à la crapule? Pourquoi doit-on aller voter quand en bientôt 40 ans de règne d’une main de fer, Paul Biya peine toujours à prendre le fameux nouvel élan Pourquoi doit-on aller voter quand face à des milliers de morts innocents dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, Paul Biya brille par son éternel je m’enfoutisme? Pourquoi doit-on aller voter quand chaque jour dans le NOSO et l’Extrême-Nord, les morts se décuplent ? », S’interroge-t-il.

Des positions sommes-toutes surprenantes pour quelqu’un qui compte toujours parmi les effectifs de la CRTV. Un média dont le directeur général Charles Ndongo présentait lors de son installation comme « le tam-tam du président de la République ».

Droits de retransmission : La Crtv et  l’UAR à couteaux tirés

La direction de la télévision camerounaise affirme s‘être acquitté du paiement des droits de retransmission des matchs de qualification de la Can 2021. L’UAR dément.

La Cameroon radio and television (Crtv) et l’Union africaine de radiodiffusion (UAR) se livrent une guerre de vérité et contre-vérité au sujet des droits de retransmission de matchs de qualification de la Can 2021. Des droits que  la CRTV soutient avoir acquis à hauteur de un million neuf-cent soixante mille Euros (1,285 milliard de Francs CFA environ) ; qui lui conférait l’accès aux images du match ayant opposé dimanche les Lions indomptables et le Rwanda.

La rencontre n’a pas été retransmise sur la télévision nationale, suscitant une vague d’indignation. Notamment au sein du directoire de la Crtv qui a tancé l’UAR et la Confédération africaine de football (Caf).  La structure demande réparation.

L’Union africaine de radiodiffusion conteste cette version. « Au moment de l’acquisition des droits de retransmission de la Can Egypte 2019, une proposition d’achat des qualifications avait été faite à la direction générale de la Crtv qui avait alors décliné l’offre par lettre au directeur général de l’UAR », a signifié l’instance mardi par voie de communiqué.

Réagissant à cette version le 20 novembre, le responsable de la communication de  la Crtv a revu à la baisse le montant versé par la structure pour les droits querellés. Soit un million cinq-cents mille Euros (983,940 millions de Francs CFA).

Retransmission des matchs éliminatoires de la Can: la télévision camerounaise demande réparation à la Caf

Le directeur général de la CRTV accuse l’Uar et l’instance faîtière du football africain de leur avoir refusé les données nécessaires à la retransmission du match de la phase qualificative entre le Cameroun et le Rwanda.

Les commentaires sont allés bon train sur la toile. Après le plateau d’avant match Cameroun-Rwanda qui a planté le décor avant le coup d’envoi à Kigali, le 17 novembre 2019, plus rien. Les téléspectateurs vont attendre pendant longtemps la suite de la mise en bouche servie par CRTV Sports.

A la place du match, ils ont eu droit à de la musique. Ce qui a causé un tollé sur les plateformes sociales. Les spéculations allant bon train, qui sur l’incapacité de la télévision nationale camerounaise a payé pour une retransmission, qui sur le manque de professionnalisme de la chaîne rwandaise. Certains ce sont rabattus sur les directs en ligne. Servant alors de relai auprès d’autres téléspectateurs déçus.

Même la victoire du Cameroun (1-0) face au Rwanda lors de cette deuxième journée des éliminatoires de la Can 2021 n’a pas réussi à apaiser les cœurs. La communication de la direction  de la CRTV ne s’est pas faite attendre. La CRTV, dans un communiqué signé de son directeur général, le 17 novembre, explique qu’elle n’a pas pu retransmettre le match à cause du «refus des responsables de l’Uar (l’Union africaine de radiodiffusion Ndlr), et de la Caf (Confédération africaine de football Ndlr) de fournir, à la CRTV, les paramètres satellitaires nécessaires à cette diffusion».

Un refus opposé alors que l’Etat du Cameroun a versé plus de 1 285 000 000 Fcfa à ces deux «instances en charge de la gestion des droits des compétions de la Caf. Cette somme représente le prix de la licence des droits de diffusion de la Can 2019 et des rencontres qualificatives de la Can 2021», écrit Charles Ndongo. La CRTV a saisi ses conseils afin que le préjudice subit soit réparé.

Au Cameroun, toujours pas de preuves trois ans après le début du procès de Vamoulke

L’ancien directeur de la CRTV est en détention à la prison centrale de Yaoundé pour des faits de détournement de derniers publics. Il comparait de nouveau au TCS le 28 août prochain, après vingt renvois d’audiences.

Le procès d’Amadou Vamoulke, ancien directeur de la Cameroon Radio and Television (CRTV) reprend le 28 août 2019, après vingt renvois. La procédure judiciaire « s’éternise », décrie Reporters sans frontières pour qui, « Amadou Vamoulke est poursuivi officiellement pour détournement de fonds, non pas à des fins personnelles, mais au seul profit de la CRTV ».

Amadou Vamoulke a été arrêté puis écroué à la prison centrale de Yaoundé le 29 juillet. Il lui est précisément reproché d’avoir gonflé les montants de la redevance audiovisuelle estimée de 2,8 milliards de Francs CFA. Il a toujours affirmé pour sa défense qu’il ne pouvait manipuler un compte logé au Trésor public.

Il est par ailleurs poursuivi pour un détournement présumé de 595 millions de Francs CFA débloqués par la CRTV pour la mutuelle des personnels de la direction générale des impôts suivant un accord signé dans les années 2000 entre les deux structures. Amadou Vamoulke avait suspendu les paiements consacrés par cet accord en 2006, soit un après sa nomination. Amadou Vamoulke plaide non coupable.

« L’accusation n’a fourni ni preuves, ni témoins pour soutenir son accusation. Sur la forme, depuis deux, le tribunal a déjà largement dépassé le délai de neuf mois dans lequel il est censé rendre sa décision. Dans le fond, l’accusation fait durer le procès, fautes de preuves », dénonce Reporters sans frontières à l’occasion de ce troisième anniversaire particulier.

Selon ce mouvement de défense des droits des journalistes, la justice devrait « immédiatement » libérer Amadou Vamoulke. Lequel, souligne-t-il, s’est fait connaitre pour son engagement en faveur de « la dépénalisation des délits de presse au Cameroun » d’un « journalisme de service public véritablement indépendant », entre autres.

Nécrologie : la journaliste Mélanie Betebe est décédée

La reporter de la Cameroon radio and television, Crtv, est morte à Paris dans la nuit de mardi à mercredi, des suites de  maladie.

Mélanie Betebe est décédée après avoir subi une opération des reins le 12 mars à Paris. La femme au sourire omniprésent s’en est allée à l’âge de 48 ans. Elle avait choisi de travailler à la radio, mais Antoine Marie Ngono, alors directrice de l’information l’a affectée au service des reportages télé. Elle y travaille et assure la présentation des journaux à partir de 2004, notamment l’édition de 19h.

MélaniE Betebe  a à son actif, plusieurs documentaires réalisés, mais aussi la production de quelques émissions à l’instar de « Femmes à la une », « Impulsion ».

La vie professionnelle de Melanie Betebe s’intensifie avec la création, en 2015, de son hebdomadaire « Baromètre communautaire ». Elle a par ailleurs œuvré en tant que consultante pour le Réseau More Women in politic.

Présidentielle 2018 : débat autour de l’équilibre du temps de parole des candidats

Le ministre de la Communication a réuni les représentants des candidats et le directeur général du média public ce mardi.

« Le chef de l’Etat a un statut particulier (…). De ce point de vue, il a forcément un traitement spécial ». Ce propos controversé du directeur général de la Crtv, prononcé il y a quelques semaines et réitéré face aux représentants des partis politiques hier mardi, n’a pas manqué de susciter la grogne au sein de ces acteurs de la prochaine présidentielle. Réunis autour du ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary, Charles Ndongo réagissait ainsi aux interventions des représentants des candidats à la présidentielle, qui plaidaient pour un équilibre dans les temps d’antennes pendant la campagne officielle qui commence le 22 septembre prochain.

Avant sa prise de parole, 13 mesures avaient été adoptées par les différents participants à cette réunion, pour une organisation efficace des émissions de propagande des candidats durant la campagne. Parmi ces mesures, l’on note que les temps attribués à chaque candidat seront de 13mn 20s à la radio et 6mn 40s à la télévision.

On retient également que ce qui sera dit lors de ces émissions engagent l’entière responsabilité de ceux qui émettent les propos concernés. Et en cas de doute sur la conformité des propos tenus, le directeur général de la Crtv peut suspendre la diffusion desdites émissions. Il peut également saisir sans délais le ministre de la Communication et le président du Conseil national de la communication en vue des mesures appropriées.

A la fin de cette réunion, les différents acteurs se sont exprimés sur les mesures adoptées. Pour Emile Bindzi du parti Univers, ces mesures sont une sorte de « censure ». « Nous nous retrouvons dans une situation où nous sentons venir la censure. Mais nous avons l’impression que cette campagne commence un tout petit peu sous le sceau du totalitarisme avec un certain nombre de choses que nous ne pouvons pas qualifier. Nous demandons simplement que les instances étatiques fassent preuve de plus de démocraties », a-t-il indiqué.

Bibou Nissack, le représentant de Maurice Kamto, a quant à lui regretté l’absence des responsables de Cameroon Tribune à cette concertation. « Nous avons aussi eu quelques réserves que nous avons émises, notamment le chrono dans la détermination du temps d’antenne et de parole pour qu’il n’y ait pas de quiproquo, ou d’insatisfaction de la part des uns et des autres. Nous avons par exemple proposé que ce soit un chrono affiché au mur mais, il nous a été dit que c’est la Crtv qui tiendra et qui dira quand les minutes qui sont allouées à chacun sont épuisées ou pas », a affirmé le porte parole.

Charles Ndongo est cependant resté intransigeant, maintenant que le statut spécial du chef de l’Etat n’empêchera pas que les autres candidats passent à l’antenne. « Ce n’est pas parce que le président aura eu ce traitement spécial qu’il va empêcher le peuple de faire librement son choix (…) tous les candidats verront que leurs activités seront reflétées sur les antennes du média public », a-t-il expliqué.

 

 

Cameroun : Cabral Libii crée l’embarras sur un plateau de la Crtv

Le coordonnateur du mouvement « 11 millions de citoyens » n’est pas allé de mains mortes dès l’entame de l’émission animée par Aimé Robert Bihina.

Le mardi 21 août 2018, le panel de l’émission « 100% présidentielle »- diffusée sur la Crtv- composé de Cabral Libii, candidat du parti Univers et de Benoît Ndong Soumhet, membre titulaire du comité central du RDPC, a particulièrement saisi l’attention de nombreux téléspectateurs. D’emblée, l’on a eu droit à une scène de la part du candidat Cabral Libii. Celui-ci a mal pris le fait de ne pas être confronté au candidat Paul Biya, mais plutôt à son représentant. Par son attitude, le candidat du parti Univers a réussi à embarrasser le présentateur, qui a dû interrompre momentanément le programme, pourtant diffusé en direct.

L’incident a duré quelques minutes. Le retransmission du programme a pu reprendre, pour céder place aux idées. Pendant près de deux heures, les panélistes se sont exprimés tour à tour sur leur projet de société. Entre autres thématiques, les défis de paix et de prospérité, l’éducation, l’économie, l’insertion professionnelle, ont  été abordées.

 

Réactions des internautes

Sur la toile, c’est par leurs réactions que les internautes ont manifesté leur intérêt pour l’émission diffusée sur la Crtv. Sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter, Instagram et autres, les publications et les commentaires ont abondé. Certaines pages sociales consacrées aux questions politiques à l’instar de la page Le Cameroun C’est Le Cameroun (Lcclc) se sont transformées en de véritables arènes d’idées. Plusieurs camps se sont immédiatement constitués pour défendre un tel ou un tel candidat.

L’intégralité de l’émission est disponible via le lien https://www.youtube.com/watch?v=o1k494CbKAI

Accusée d’avoir piraté les images de la Coupe du monde 2018, la CRTV s’explique

Le conseiller technique n°1 de la chaîne camerounaise, Robert Ekukole, s’est exprimé sur le sujet au cours d’un programme diffusé sur la radio nationale.

La Crtv a-t-elle diffusé les matchs de la Coupe du monde de football Russie 2018 dans l’illégalité? C’est la réponse à cette question que visait l’intervention de Robert Ekukole, ce 26 juin, sur les antennes du Poste national de la Crtv, dans le cadre de l’émission Médiations, un programme au cours duquel l’équipe managériale de la chaîne répond aux questions des auditeurs et téléspectateurs.

Dans son propos, Robert Ekukole explique que le mécanisme d’obtention des droits pour cette édition de la Coupe du monde était différent de celui des années antérieures. «Nous avons acquis des droits sous un régime non exclusif. En date du 15 juin 2017, nous avons signé un contrat avec le détenteur exclusif des droits pour la zone Afrique au sud du Sahara : Econet Média, une entreprise sud-africaine basée en Île Maurice. Selon le contrat, la Crtv devait partager cette session  avec deux opérateurs maximum sur le territoire du Cameroun. Ça fait un an que nous avons passé ce contrat, nous avons acquis les droits moyennant une somme dont la Crtv s’est acquitté depuis», affirme-t-il.

Mauvais numéro de compte

Mais comment expliquer que la Crtv ait recouru aux images de certaines chaînes africaines notamment RTS1 (Sénégal) et  ORTM (Mali)? Là aussi, Robert Ekukole a une explication. Selon lui, un problème serait survenu au moment du transfert des fonds vers l’Île Maurice, où est domicilié le compte de l’entreprise détentrice des droits. «Dans cette opération, il y a eu un problème de transmission. Les fonds sont bel et bien arrivés en île Maurice où le compte était domicilié, mais il n’a pas été crédité pour la simple raison que la Commercial bank of Cameroon (Cbc) devait trouver un transitaire qui pouvait entrer en collaboration avec une banque locale», affirme Robert Ekukole.

Mais une fois le transitaire trouvé, la transaction n’a pas été effectuée car le numéro de compte envoyé par la société détentrice des droits n’était pas le bon. «Pendant une semaine, il y a eu une sorte de langage de sourds. Mais par la suite, nous avons reçu le bon numéro dans une banque installée en Île Maurice, et la Crtv a effectué une émission nouvelle vers l’Île Maurice».

Retour à la normale

Les responsables de la CRTV affirment avoir reçu un mail d’Econet Media, pendant la période d’incompréhension sur le transfert des fonds, les informant de la rupture du signal au motif «du non-paiement des frais de cession de droits». Cette situation est survenue alors que la télévision publique nationale avait déjà commencé à diffuser la cérémonie d’ouverture et les premiers matchs de la compétition avec le logo KFS, appartenant au détenteur des droits. «Nous avons assumé notre responsabilité et nous avons pris un signal de Kwesse, qui ne diffuse pas sur le territoire national, mais sur un autre territoire car sur un plan légal, ce signal a été pris chez un diffuseur du fournisseur Kwesse», raconte Robert Ekukole, tout en excluant tout possibilité de poursuite judiciaire.

Robert Ekukole rassure que tout est revenu dans l’ordre. Il indique, par ailleurs, que le contrat prévoit la diffusion de 32 matchs donc ceux de toutes les équipes africaines. La Crtv diffusera 2 des 4 matchs des quarts de finales, ainsi que les deux demi-finales. «Les choses sont revenues à la normale», conclut Ekukole.

Médias : la Crtv et Canal 2 obtiennent les droits de diffusion de la Coupe du monde de football

Les deux médias ont annoncé qu’ils diffuseront les matchs de la coupe du monde russie 2018.

La chaîne publique nationale Crtv et la chaîne privée Canal2 international diffuseront l’integralité des matchs de la coupe du monde Russie 2018. Les deux médias l’ont annoncé, au travers de spots qui passent sur leurs antennes respectives depuis quelques jours.

Du coté de Canal 2, on promet une large couverture avec des programmes spéciaux. Depuis le lundi 4 juin justement, la chaîne diffuse une quotidienne baptisée « Welcome to Russia ». Dans cette émission, les spectateurs ont droit aux « insights » sur la compétition.

La télévision nationale pour sa part, a engagé un déploiement spécial sur les réseaux sociaux, avec un jeu concours autour de la Coupe du monde. Un téléviseur numérique, des gadgets, des cartes de recharge et des bons de carburant sont à gagner en répondant à des questions sur le tournoi. Fon Echekiye, récemment affecté à la radio nationale, fera son grand retour à la télévision dès ce 5 juin pour l’émission spéciale « Russia Rendez-vous ». Le programme sera consacré à la préparation des équipes et du pays hôte.

La coupe du monde Russie 2018 commence le 14 juin prochain. Ce sera la première fois que les téléspectateurs camerounais auront la possibilité de voir légalement cette compétition – la plus importante du monde du football – sur deux médias locaux.

Crise anglophone : la station Crtv Sud-Ouest reçoit des menaces de séparatistes présumés

Le gouverneur de la région en a été averti à travers une correspondance ayant pour objet « Menaces téléphoniques d’éléments ambazoniens ».

Le chef de la station Crtv Sud-Ouest a fait parvenir une correspondance au gouverneur de la région le lundi 26 février 2018. Ladite missive avait pour objectif d’attirer l’attention de Bernard Okalia Bilaï sur un appel anonyme reçu par une employée de l’office.

D’après Kangue William Wassaloko, Charline Flore Demgne, chef service des programmes et de l’information à la radio Mont Cameroon Fm, a reçu un appel d’un individu non-identifié le 26 février 2018 à 7h du matin.

L’interlocuteur anonyme a prévenu Charline Flore Demgne d’une attaque en cours de planification, pour l’enlèvement du gouverneur du Sud-Ouest, du Préfet du Fako et pour la prise du contrôle de la station régionale du Sud-Ouest.

Kangue William Wassaloko, qui attribue cet appel aux militants séparatistes, sollicite le renforcement de la sécurité non seulement au niveau des installations de la Crtv, mais aussi sur toute la ville de Buea.

Paiement des droits d’auteur: Isidore Modjo dénonce la supercherie de Charles Ndongo

L’artiste Isidore Modjo accuse le directeur de la Crtv de   lui avoir délivré un chèque sans provision, ce qui l’empêche de rentrer en possession de ses droits d’auteur.

Bien que les instructions du Premier ministre, Philémon Yang, tournent en sa faveur, Isidore Modjo n’ a toujours pas perçu sa rémunération liée à l’exploitation de ses œuvres à la « Cameroon radio and television« . Et pour cause, celui-ci aurait été payé d’un « chèque en bois » par le directeur de la Cameroon radio and television (Crtv).

Selon le récit d’Isidore Modjo, les faits se sont déroulés le 26 mai 2017, le jour où il a repris son sit-in en vue d’obtenir le paiement de ses droits d’auteur évalués  à un milliard 800 millions de Francs CFA et ramené à 50 millions de Francs CFA par le PM. Charles Ndongo lui aurait envoyé une délégation porteuse d’un chèque de 21 millions de Francs CFA.  Après avoir refusé le document un moment, Modjo l’accepte après plusieurs conciliabules et les conseils de son médiateur  le Professeur  Shanda Tonme. «J’accepte le chèque avec le promesse ferme que le reste me sera versé par la suite à date fixe. Ils m’assurent donc qu’ils vont déposer  le chèque et que l’argent sera viré dans mon compte 48 heures après selon les procédures officielles au Cameroun. Et ils me donnent une copie du chèque», relate un Modjo confiant, qui va déchanter par la suite.

«J’attends 48 heures et je vais dans mon compte. Il n’y a rien. J’attends plusieurs jours, plusieurs semaines, rien. Pas un kopeck viré dans mon compte (…). Au trésor où je me suis rendu pour vérification, on m’assure qu’on ne peut pas payer. Il n’ y a pas d’argent dans la ligne sollicitée par la Crtv pour me verser les 21 millions. Au Trésor on m’assure que c’est un chèque en bois. En français facile c’est un chèque sans provision que Charles Ndongo et la Crtv m’ont délivré. Vous y comprenez quelque chose vous autres?».

Isidore Modjo n’exclut pas de porter plainte. «Je me réserve aussi le droit d’attaquer Charles Ndongo et la Crtv en justice pour chèque sans provision. Même si Charles Ndongo est très puissant, le Chef de l’Etat Paul Biya et la justice de la République sont de notre côté», soutient-il.

 

Crtv, Canal 2 et Novelas TV, les chaînes de télé les plus regardées au Cameroun

Selon la société française des études de médias, Médiamétrie, ces chaînes de télévision ont concentré à elles seules 3,1 millions de téléspectateurs au premier semestre 2017.

Médiamétrie a dévoilé ce jeudi, 15 juin, les résultats d’audiences télé et radio au Cameroun pour la période du 12 mars au 22 mai 2017. L’observation de la société française s’est concentrée sur les villes de Yaoundé, Douala, Bamenda et Bafoussam. Il en ressort que 3,1 millions de personnes ont passé en moyenne 4 heures 43 minutes, chaque jour, devant leur écran.

Présentés sous forme de classement, les résultats obtenus consacrent la première place à la Cameroun radio and television (Crtv) devant Canal2 international et Novelas TV.  La chaîne publique a cumulé un nombre de téléspectateurs compris entre 1 et 3 millions .

Le groupe composé de Trace Africa, France 24, TF1 et Equinoxe vient en seconde position avec un nombre de téléspectateurs variant de 400 000 à 1 million.

Du côté de la radio, le poste national de la Crtv décroche aussi la première place avec un nombre d’auditeurs compris entre 1 et 2 millions. Elle est suivie de Radio France internationale (RFI) et de radio Balafon  qui enregistrent entre 200 000 et 1 million d’auditeurs. Viennent ensuite BBC World, Service Africa, Equinoxe, FM 94, Magic FM, Crtv Centre et Sweet FM, pour un nombre d’auditeurs allant de 100 000 à 200 000.

Le total de personnes ayant écouté la radio à Yaoundé, Douala, Bafoussam et Bamenda s’élève à 2,2 million, selon Médiamétrie. Ce qui fait «en moyenne 58,6% de la population ayant écouté la radio chaque jour pendant une durée moyenne de 2 heures et 45 minutes par jour et par auditeur», souligne l’entreprise.

Bourde d’Adèle Mbala: la Crtv veut blanchir la présentatrice du 20h30

Le faux gouvernement français annoncé par la présentatrice du 20h30 avait été pris sur les réseaux sociaux ; selon la version officielle donnée ce week-end par le directeur général de la Crtv.

Mise à mal par une fausse information relative à la formation d’un nouveau gouvernement français le 15 mai dernier, la Crtv présente ses excuses aux Camerounais et au gouvernement français pour les «désagréments causés».

Se défendant sur l‘origine de cette information rendue publique deux jours avant les faits réels, le directeur général, Charles Ndongo, met cette fausse information sur le compte des réseaux sociaux. Ce qui n’a pas manqué de soulever des remous chez les internautes. «Ce que Charles Ndongo a dit est grave parce que ce sont les réseaux sociaux qui informent maintenant la Crtv. Et la vérification de l’information est où ?», s’étonnait un internaute sur une page Facebook.

Lundi dernier, la présentatrice vedette du journal de 20h30 de la Crtv, Adèle Mbala épouse Etoua a annoncé, dès l’ouverture de son journal, la formation de la nouvelle équipe désignée pour diriger la France. Elle a fait état de l’entrée de certaines hautes figures françaises dans le gouvernement ; notamment François Bayrou qui occuperait, selon cette information, le poste de ministre des Affaires étrangères…

«On connait le Premier ministre du président Macron. Il s’appelle Edouard Philippe et jusqu’ici il était maire de la ville de Havre. Il y a un peu plus d’une heure Edouard Philippe a formé son premier gouvernement. Il compte 16 ministres dont cinq femmes», révélait Adèle Mbala. Un constat se dégageait de cette information :certains noms cités ne se retrouvaient pas parmi ceux que l’Elysée a annoncé deux jours plus tard.

Au moment des faits, les réseaux sociaux accusés d’avoir induit Adèle Mbala – par ailleurs directrice de l’information à la télévision nationale – en erreur, n’avaient encore annoncé que le nom du nouveau Premier ministre français ; Edouard Philippe. L’information largement relayée sur les réseaux sociaux étaient issus de médias français à l’instar de Rfi, Le monde, Le Figaro ….

La communication du directeur général de la télévision nationale est faite par voie de communiqué une semaine après la bavure au cours de l’émission Scène de presse diffusée dimanche dès 21h. Ce qui a pour conséquence de noyer la note en question dans un ensemble de contenus. De plus, ce procédé encore inhabituel pour rectifier des erreurs, nous éloigne des canaux officiels souvent utilisés. Aucune précision sur les internautes à l‘origine dudit gouvernement, ni aucune capture d’écran pouvant attester d’une telle publication sur la toile ne sont donnés pour appuyer l’affirmation de la Crtv.  C’est  en lisant directement sur son téléphone que la présentatrice de « Scènes de Presse » présente les excuses de la Crtv.

Depuis cette erreur lundi dernier, ni Adèle Mbala ni les instances chargées de la régulation des médias, ni le ministre de la Communication n’ont été entendus. Aucune information sur le sort réservé à la journaliste n’a filtré. Seul constat, elle est remplacée à la présentation par Evelyne Owona Essomba. Pour combien de temps? Nul ne le sait encore.

 

Cameroun: Isidore Modjo de nouveau en lutte pour ses droits d’auteur

Il réclame la somme de 50 000 millions de Francs CFA à la Crtv, comptant pour l’exploitation de ses œuvres musicales pour l’habillage du journal officiel de la radio publique.

Isidore Modjo est l’auteur des génériques d’entrée et de sortie des émissions radiophoniques comme: Cameroon Calling, Morning Safari, les journaux de 13h et 17h et bien d’autres. Ces œuvres sont exploitées par la radio publique depuis une vingtaine d’années, sans que leur compositeur n’ait été payé. Toutes choses qui le poussent à des sit-in depuis plusieurs années, notamment en janvier dernier où il était assis à même le sol devant le siège de la CRTV radio à Yaoundé, sous un soleil ardent, avec une banderole sur laquelle il était écrit «20 ans sans salaire, je veux mes droits pour l’habillage officiel du poste national de la CRTV.»

Jeudi, 04 mai dernier, c’est devant le ministère de la Communication qu’il a fait un sit-in. Et pour cause, il accuse le ministre Issa Tchiroma de refuser l’ordre du Premier ministre chef de gouvernement lui demandant d’ «instruire le directeur de la CRTV de verser à Monsieur Isidore Modjo, une rémunération de 50 millions de Francs CFA, dans les meilleurs délais, en contrepartie de la cession définitive et exclusive de l’ensemble des droits attachés à ses œuvres en exploitation par la CRTV», indique une correspondance datée du 29 mars dernier.

Article lié: Droits d’auteur: Isidore Modjo reclame 1,8 milliard de F à la CRTV

 

Sanctions prises par le CNC: la mise au point de Christophe Bobiokono

Par Christophe Bobiokono

Depuis mardi, 06 décembre 2016, de nombreux journalistes m’ont approché par téléphone au sujet du Communiqué diffusé par la Crtv relatif aux dernières sanctions prises à l’égard de certains organes de presse et de certains hommes des médias par le Conseil National de la Communication (CNC). Pour les besoins d’une saine information du public, je tiens à apporter les précisions suivantes :

Je n’ai pas siégé avec les collègues du CNC lors de l’examen des requêtes des usagers qui a abouti aux décisions objet du communiqué de mardi dernier. J’ai bel et bien pris part à la session extraordinaire du Conseil tenue le 25 novembre 2016, session au cours de laquelle les dernières décisions ont été prises mais je n’ai pas siégé avec mes collègues lorsque le point portant « examen des cas de régulation » a été abordé.

Après le dépôt au CNC, en avril 2016, d’une plainte contre ma personne ainsi que l’hebdomadaire Kalara, j’avais indiqué au Président du CNC et à tous mes collègues que je suspendais ma participation à tous les travaux du Conseil relatifs au traitement des plaintes aussi longtemps que la requête concernant l’organe de presse que je dirige ne serait pas soldée. Donc, lors des sessions du CNC de juillet et de novembre 2016, je ne me suis jamais impliqué à l’examen des requêtes.

– Il se trouve qu’au cours de la session extraordinaire du Conseil tenue le 25 novembre 2016, j’étais porteur d’une procuration de M. Guibaï Gatama, Membre du Conseil empêché. Le Directeur de Publication de L’ il du Sahel n’a donc pas pris part à l’examen des requêtes ce jour-là ni directement, ni indirectement par une mandataire (M. Bobiokono) qui n’a pas siégé.

Je fais noter qu’indépendamment du fait que j’ai personnellement pris des distances avec « l’examen des cas de régulation », M. Guibaï Gatama avait explicitement indiqué, dans le courriel à travers lequel il me donne procuration, qu’il m’enlevait le pouvoir de siéger en son nom en cas de traitement des plaintes.

– J’ai par ailleurs appris que deux autres Membres du CNC, le Pr Nadine Machikou Ngameni et M. Jean-Claude Ottou, ont marqué leurs distances le 25 novembre 2016 lors du traitement des cas de régulation.
Il me semble de ce fait juste que les auteurs des décisions du 25 novembre 2016, et rien que lesdits auteurs, puissent assumer entièrement leurs uvres sans essayer de laisser planer le moindre doute.

N.B. : je réserve pour l’instant mon commentaire concernant la décision prise par le CNC à l’encontre Kalara jusqu’à la prochaine parution de l’hebdomadaire. Mais j’indique déjà n’avoir jamais été auditionné par les Membres du Conseil au sujet des plaintes déposées contre Kalara et moi-même.


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La Conac lance une croisade contre la corruption à la Crtv

La première série de l’Initiative à résultat rapide qui débute ce mardi, 18 octobre 2016, vise à éliminer les actes de corruption au sein de l’Office de radiodiffusion télévision camerounaise

La Commission nationale anti-corruption (Conac) lance ce mardi, 18 octobre 2016, une croisade à la Cameroon radio television (Crtv). Cette première série de l’Initiative à résultat rapide (Irr) entend pallier aux dysfonctionnements observés dans le processus de délivrance des Attestations de virement irrévocable (Avi). En effet, la difficile obtention de ces documents est souvent à l’origine de nombreuses frustrations du personnel.

Une situation qui a pour conséquence la falsifaction de ces Avi, outre le sérieux manque d’efficacité dans le service et la dégradation de l’image de marque de la Cameroon radio television (Crtv). Selon les directives du top management, l’Avi sera désormais délivrée en soixante-douze (72) heures, à compter de la date d’arrivée de la demande à la Direction des ressources humaines (Drh).

Pour donner plus de vigueur à cette initiative, le directeur général (Dg) de la Crtv exhorte les directeurs centraux, directeurs, chefs de division et chefs de stations régionales à « diligenter les demandes d’Avi déposées dans leurs services » et à « faire preuve de dévouement et d’intégrité. »

A la cérémonie de lancement de l’Irr, présidée ce mardi au studio I du Centre de Production TV à Mballa II par le Dg Charles Ndongo, tout le personnel de l’office est attendu.


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Camtel se lance dans le recouvrement de ses créances au Cameroun

Les cibles de ces opérations sont des sociétés publiques, notamment la CRTV, Sopecam et Camair-Co, dont les arriérés de paiement des factures se chiffrent à des milliards de F

La Cameroon Telecommunications (Camtel) a engagé lundi, 26 septembre 20106, une vaste campagne de recouvrement forcé de créances sur l’ensemble du territoire national dont les principales cibles sont d’autres sociétés publiques, dont les arriérés de paiement se chiffrent à des milliards de francs.

Dans un communiqué de son service marketing et communication, l’entreprise pointe ainsi particulièrement la radio-télévision nationale (CRTV), la Société de presse et d’édition (Sopecam) et la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co), dont les ardoises se chiffrent à 4 et 1 milliards et à 200 millions F CFA respectivement.

La campagne de recouvrement, apprend-on, «consiste en l’usage de tous les moyens de recours légaux, entre autres, les suspensions temporaires des services voix et Internet», les services ainsi suspendus ne pouvant être rétablis qu’après le paiement des arriérés dus.

Cette opération «coup de poing», précise la Camtel, survient à la suite de nombreux rappels sans suite aux créanciers pour le paiement de leurs consommations mensuelles qui se chiffrent à plusieurs mois d’impayés.


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