Cette annonce a été faite ce mardi 9 mai 2023 au cours d’une réunion au ministère du commerce sur la filière ciment.
La lutte contre la contrebande et le commerce illicite du ciment au Cameroun. Ce sont les sujets qui ont réuni les responsables des services techniques du Ministère du commerce et les principaux cimentiers le 09 mai 2023.
« Nous sommes vraiment engagés à aider l’administration à éradiquer ces phénomènes. Les embarcations de fortune facilitent les transports de part et d’autre, vu la porosité des frontières », a déclaré représentant de Dangote abondant dans le même sens que le directeur général de la Cimencam.
Ceux-ci ont proposer pour y remédier, la surveillance des frontières, la poursuite des combats contre les contrebandiers. « Personne ne peut comprendre que le clinker baisse et qu’il n’y ait pas de soupçon de baisse de prix du ciment. Personne ne pouvait l’imaginer », s’étonne le membre du Gouvernement qui a instruit ses services techniques à engager dans les tous prochains jours, une guerre sans merci contre les contrebandiers et les adeptes du commerce illicite.
« Notre rencontre est dictée par l’actualité suite à l’évolution du marché international sur le ciment. Cette semaine, on n’assiste à la baisse des cours du cacao, du bois… Le vrai débat est que l’ascenseur doit fonctionner dans les deux sens. Faites attention si une brèche s’ouvre, vos activités seront mises en péril. Vous devez combattre le phénomène de contrebande en premier lieu », a souligné Luc Magloire Mbarga Atangana.
Installé dans la zone industrialo-portuaire de Kribi dans le Sud, Atlantic Cement Cameroun, devrait porter la production nationale à 10 millions de tonnes.
Atlantic Cement Cameroun peaufine son entrée sur le marché camerounais. D’un investissement de 60 milliards de FCFA, elle portera à six le nombre de cimenteries installées dans le pays. Après Cimencam, le cimentier historique, Dangote Cement Cameroon, Medcem Cameroon, Cimaf et Mira Company.
C’est en 2020 que la compagnie Atlantic Cocoa a commencé son implantation dans la zone industrialo-portuaire de Kribi, dans le département de l’Océan, région du Sud. Précisément dans la zone industrialo-portuaire de Mboro.
La compagnie Atlantic Cocoa appartient au milliardaire ivoirien Bernard Kone Dossongui. Elle ambitionne créer 2000 emplois dès son lancement dont la date n’a pas encore été communiquée.
Pour l’entreprise brassicole, l’information contenue dans le rapport d’activités 2016 de son concurrent, la Sabc, est « dénuée de toute véracité ».
La Société anonyme les brasseries du Cameroun (Sabc) a publié son rapport d’activités 2016 sur son site Internet le samedi 24 juin. Dans le document soumis à l’appréciation du grand public, la Sabc a analysé les performances de la concurrence en termes de ventes, notamment sur le marché de la bière. A ce niveau, l’entreprise a obtenu 74% des parts de marché, devant Guinness (15%) et UCB (10%). Notons qu’en 2016, les ventes globales de bière ont été estimées à 6,5 millions d’hectolitres, selon le rapport de la Sabc.
Cependant, l’entreprise a noté une amélioration dans les performances chez ses concurrents, en l’occurrence de UCB, qui « a aussi réussi une progression de l’ordre de 31% en 2016 avec un volume estimé de 620.000 hl contre 470.000 hl en 2015 ». Sabc poursuit son analyse de la concurrence en affirmant dans son rapport que « UCB s’est allié à Dangote sur le plan capitalistique ».
L’information publiée jeudi par Journalducameroun.com a fait réagir UCB : « Ces informations insinuant que Dangote aurait des parts dans le capital de UCB sont dénuées de toute véracité. Nous espérons que ce n’est pas une volonté inavouée de ternir notre image. En effet, Dangote n’a jamais été actionnaire d’UCB. Nous restons un maillon incontestable à l’épanouissement économique de notre pays et ne saurions fonder nos activités sur des actions dissimulées tel que relaté sur la toile.Nous sommes et demeurons 100% camerounais et fière de l’être ! »
De son côté, la direction de la Sabc a publié un communiqué sur sa page Facebook. « Cette information était destinée à un usage strictement interne à l’attention de nos actionnaires, a été relayée par la presse. Dans la mesure où nous ne sommes pas habilités et en mesure de confirmer cette information, nous présentons nos excuses aux concernés et au public pour cette publication non souhaitée/planifiée», se défend l’entreprise.
L’information est de la SABC qui indique que l’alliance avec le milliardaire nigérian a permis à son concurrent de réaliser une progression de 30% dans ses ventes en 2016.
Le Nigérian Dangote aurait étendu sa présence au Cameroun en acquérant des parts dans le capital de l’Union camerounaise des brasseries (UCB) fondée par l’industriel Joseph Kadji Defosso. L’information est contenue dans le rapport d’activités 2016 de la Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC) publié le 07 juin dernier.
«UCB qui s’est allié à Dangote sur le plan capitalistique, a poursuivi sa communication sur la qualité de ses produits et a continué à dérouler de manière cyclique et permanente son programme de promotion capsules sur Kadji beer en général et sur la King Beer de manière intermittente dans certains régions», lit-on dans ledit rapport. Cela a permis à UCB d’optimiser ses ventes avec un volume de 620.000 hectolitres (hl) contre 47 0.000 hl en 2015.
La société avait entrepris en 2015 d’augmenter son capital, le faisant ainsi passer de 2, 9 milliards de F CFA à 25 milliards de F CFA. Les détails de cette opération ne sont toujours pas connus. UCB a, depuis lors, lancé le format 33 cl de la Kadji bière et nouvelle bière, la «K44» qui coute 500 F.CFA.
l’Union camerounaise des brasseries détient 10% des parts du marché local, derrière la société Guinness (15%) et la SABC (74%).
Au Cameroun, Dangote était, jusqu’ici connu pour son investissement dans le domaine de la cimenterie. En 2015, ce dernier avait construit une usine qui porte son nom sur les berges du fleuve Wouri. A la sortie de l’audience que le premier ministre Philemon Yang lui a accordé le 02 juillet 2015, Aliko Dangote avait annoncé la construction d’une deuxième cimenterie, cette fois-ci dans la ville de Yaoundé. Il avait au même instant fait part de son intérêt pour hydrocarbures, le riz et le sucre camerounais. Son entreprise Dangote Sugar Refinery est le plus grand fournisseur de sucre pour les compagnies de soda, les brasseries et les confiseurs au Nigeria.
Cette production est le résultat de l’ouverture du marché camerounais du ciment à la concurrence après plus de cinq décennies de monopole détenu par Cimencam
Une production annuelle d’environ 2,6 millions de tonnes de ciment pratiquement équivalente à la demande a été enregistrée en 2016 au Cameroun, pour une capacité installée de 4,2 millions de tonnes par Cimencam, Dangote, Cimaf et Necsen, les quatre opérateurs agréés, selon les estimations officielles.
Cette production est le résultat de l’ouverture du marché camerounais du ciment à la concurrence après plus de cinq décennies de monopole détenu par les Cimenteries du Cameroun (Cimencam), filiale du groupe français Lafarge, depuis les premières années suivant l’indépendance du pays d’Afrique centrale en 1960, et de la mise en service de trois nouvelles usines distinctes entre 2015 et 2016.
Avec ses deux unités de production à Douala, la métropole économique camerounaise, et Figuil (Nord), Cimencam possède une capacité installée officielle de 1,6 million de tonnes par an. En 2016, elle a livré sur le marché pour la consommation environ 900.000 tonnes, a révélé à Xinhua une source ministérielle à l’occasion d’un forum sur le ciment tenu mardi à Yaoundé.
C’est le même volume d’offre annoncé par le management de Dangote Cement Cameroon, filiale locale du groupe appartenant à l’industriel nigérian Aliko Dangote venue briser le monopole de Cimencam en avril 2015, date de l’entrée en service de son usine construite au large du fleuve Wouri à Dangote, notamment face à celle de son concurrent français.
L’usine de Dangote, elle, dispose cependant d’une capacité de production installée de 1,5 million de tonnes l’an. Selon son directeur général, Paavo Wiro, au terme d’un an d’activités en avril 2016, l’entreprise avait acquis « 50,18% de parts de marché » du ciment camerounais, au détriment de la filiale de Lafarge.
La demande est estimée à entre 2,5 et 2,8 millions de tonnes l’an avec une projection d’accroissement moyen de 8% en rapport avec les multiples projets d’infrastructures en cours d’exécution et les deux entreprises semblent opérer une stratégie commerciale consistant à stabiliser leurs productions respectives à la hauteur des besoins de consommation afin de préserver leurs marges de bénéfice.
Présente aussi à Douala depuis 2015, l’usine de Ciments d’Afrique (Cimaf) a clôturé sa première année d’activités avec une production de 300.000 tonnes en 2016, a en outre appris Xinhua lors du forum sur le ciment organisé à l’initiative de Dangote Cameroon en marge du 6e Salon international de l’entreprise, de la PME et du partenariat de Yaoundé, plus connu sous le nom de Promote.
Cet investissement marocain offre pour sa part une capacité de production installée de 500.000 tonnes l’an, soit 100.000 tonnes de moins que Necsen, projet turc implanté dans la même ville depuis 2016 où il fournit 300.000 tonnes sur une capacité installée annuelle de 500.000 tonnes, selon les chiffres disponibles au ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique.
« Dans ce pays, les décisions sur les investissements traînent« , a déploré le directeur général de Dangote Cameroon, en référence à un climat des affaires difficile marqué par un niveau de corruption insoutenable et des lourdeurs administratives, sur lequel la Banque mondiale ne cesse d’interpeller les autorités camerounaises.
L’implantation des nouvelles usines est pourtant motivée par les opportunités d’affaires qu’offre notamment la multitude de projets d’infrastructures réalisés par ces autorités, dans le cadre du programme politique présidentiel « Vision 2035 » qui entend positionner le Cameroun au rang des économies émergentes à l’horizon 2035.
Après Douala, où il déclare un investissement de l’ordre de 220 millions de dollars réparti entre 150 millions pour la construction de l’usine et 70 millions pour le quai, le groupe Dangote, leader du marché du ciment en Afrique subsaharienne, a décidé de renforcer sa présence au Cameroun avec le chantier attendu d’une deuxième usine d’une capacité identique à la première près de Yaoundé.
Il se targue d’avoir favorisé une baisse des prix du ciment sur le marché. De 6.500 francs CFA (environ 10,8 dollars) le prix moyen du sac de 50 kilogrammes du ciment de type 42.5 avant la concurrence dans la capitale, l’on est passé aujourd’hui à un prix compris entre 4.400 et 4.600 francs (7,3 à 7,6 dollars), avance-t-il.
Selon son directeur général toutefois, « il y a un prix du ciment aujourd’hui, pratiqué par plus ou moins tout le monde. Et en effet on ne peut pas aller non plus en dessous de nos prix de revient. Parce qu’aujourd’hui on a investi, tout le monde a investi, c’est ça qui a permis de ne plus importer du ciment, qui était nettement plus cher« .
« Donc, aujourd’hui on a fait des investissements et en effet à long terme avec les capacités qui vont arriver, il y aura un supplément, on va certainement pouvoir progressivement commencer à diminuer les prix. Ça veut dire dans les deux ans qui suivent à peu près« , ajoute-t-il.
Fin 2015 déjà, le ministre du Commerce s’était plaint en accusant les opérateurs d’entente illicite sur les prix. Les associations des consommateurs emboîtent le pas en dénonçant le fait que les baisses de prix observées ne sont que légères et ne reflètent pas les capacités de production des usines installées.
« Le Cameroun est l’un des pays où le ciment coûte le plus cher en Afrique, malgré la présence de quatre opérateurs« , s’est indigné Hervé Nya, président d la Chambre nationale des consommateurs, comparant les prix du marché national à ceux pratiqués en Afrique de l’Ouest, où au Sénégal par exemple le sac de 50 kilogrammes du ciment 42.5 se vend 3.500 francs CFA (environ 5,8 dollars).
Fraudes et contrebande
Pour protéger les investissements réalisés par ces opérateurs, le gouvernement camerounais a décidé d’interdire l’importation du ciment depuis janvier 2016. Mais, les fraudes et la contrebande menacent le secteur. En 2016, la presse camerounaise s’est fait l’écho des accusations faites par Cimencam à l’égard de son concurrent nigérian concernant ces pratiques dans la région de l’Extrême-Nord.
Paavo Wiro, lui, donne une version des faits contraire, dans laquelle il invoque une contrebande opérée par les distributeurs des deux entreprises, qui entraîne une baisse des prix défiant toute concurrence dans cette région.
« Actuellement, a-t-il précisé dans un entretien avec Xinhua, il y a des distributeurs nigérians qui arrivent, sans aucun problème apparemment, en traversant la douane ici sur place. Ça vient du Nigeria, ça vient des distributeurs de Dangote, ça vient des distributeurs de Lafarge. Donc, on a exactement les mêmes problèmes, Lafarge et nous. »
« L’année dernière, nous avons démantelé une fabrique de faux ciment, à côté de l’aéroport (de Douala). Nous avons trouvé des centaines de sacs de faux ciment« , a renchéri Ness Essombey, le responsable des relations publiques de l’entreprise.
Cette saisie, menée avec le concours des services camerounais spécialisés de lutte contre la fraude et la contrebande commerciales, avait été estimée à 37 tonnes. « Chaque jour, il y a des endroits comme ça qui se multiplient dans la ville. Nous avons trois ou quatre procès aujourd’hui. Ces gens, nous sommes en train de les poursuivre en justice« , a ajouté M. Essombey.
L’offre abondante permet aujourd’hui un marché en permanence ravitaillé en ciment. Finies, les pénuries réelles et artificielles qui provoquaient jadis des tensions chez les consommateurs.
La compagnie chinoise Sinoma a signé mercredi un contrat de 1,487 milliard de dollars avec le milliardaire nigérian pour construire des usines de ciment dans plusieurs pays dont le Cameroun
Une entreprise chinoise a signé un contrat d’une valeur de 1,487 milliard de dollars avec le géant du ciment basé au Nigeria, le Groupe Dangote, pour construire des usines de ciment dans plusieurs pays africains.
Ces cimenteries seront construites par Sinoma International Engineering Co. Ltd de la Chine, dans des pays dont l’Ethiopie, le Kenya, la Zambie, le Sénégal, le Niger, le Mali, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Ghana.
Ils devraient ajouter 25 millions de tonnes métriques à la capacité existante du Groupe Dangote de près de 50 millions de tonnes de ciment.
Le propriétaire du Groupe Dangote et l’homme le plus riche de l’Afrique, Aliko Dangote, a déclaré mercredi lors de la cérémonie de signature à Lagos que le projet de ces cimenteries serait achevé dans 30 mois.
M. Dangote a dit que le geste est « une autre étape progressive » vers le plan de l’entreprise pour augmenter la production totale de ciment à 100 millions de tonnes d’ici 2020.
« Nous avons un partenariat avec Sinoma pour une très longue durée et je peux vous dire qu’ils sont très fiables pour gérer ce projet », a-t-il affirmé, notant que la l’entreprise chinoise avait construit plusieurs usines au Nigeria et dans d’autres pays pour son entreprise.
M. Dangote a indiqué que les nouvelles usines vont promouvoir la croissance de l’économie des pays d’accueil à travers la création d’emplois, ajoutant qu’il était « déterminé à améliorer l’économie de l’Afrique d’une manière responsable et durable ».
« Cette usine révolutionnera l’industrie du ciment dans chaque pays, car un pays comme le Niger dépend uniquement de l’importation et ils ont tous les matériaux nécessaires pour produire le ciment », a-t-il fait savoir.
Les projets comprendront l’installation d’équipements ainsi que des mines, des carrières et des installations électriques, selon M. Dangote.
Pour sa part, Shen Jun, président de Sinoma, a déclaré lors de la cérémonie que la société chinoise a construit plus de 10 usines de ciment pour le Groupe Dangote depuis 2008 dans plusieurs pays africains.
Il a qualifié les cimenteries et de nombreux autres projets réalisés par des entreprises chinoises en Afrique comme faisant partie des « conditions préalables » pour l’industrialisation du continent.
L’entreprise Sinoma s’engage également dans des activités qui profitent aux communautés locales lors de la réalisation de ces projets, a-t-il poursuivi, promettant d’« employer le meilleur de la technologie de la Chine dans ces projets » et de produire pour les pays africains des travailleurs locaux qualifiés.
A La cérémonie de signature étaient également présents des diplomates de la Chine, de la Zambie et du Niger.
Ce jeudi, 27 août 2015, le Premier ministre camerounais inaugure l’une des usines du groupe Dangote, basé à Douala, dans la capitale économique du pays.
Le Groupe Dangote est le plus grand conglomérat industriel en Afrique de l’ouest et l’un des plus grand en Afrique avec des entreprises impliquées dans la production du ciment, du sucre, de la farine, du sel, des pâtes, des boissons et dans l’immobilier.
L’exploitation de deux nouvelles cimenteries d’ici à juin 2014, apportera une production de 1,6 millions de tonnes, selon le ministre des Mines et de l’Industrie
Dangote Cement, l’investissement du milliardaire nigérian Aliko Dangote, et Ciment de l’Afrique (Cimaf) Cameroun S.A, filiale du groupe marocain Adoha, devraient être complètement opérationnels d’ici à juin 2014, pour porter à trois le nombre d’entreprises uvrant dans le domaine du ciment au Cameroun. En présentant ainsi une alternative au monopole qui était exercé jusqu’ici par les Cimenteries du Cameroun (Cimencam), du groupe français La Farge.
Des sacs de ciment CPJ-35 de la société Cimaf sont déjà disponibles dans certaines quincailleries mais la mise en service optimale de l’unité de broyage de clinker de cette entreprise marocaine et celle de Dangote Cement permettra d’apporter respectivement 500.000 et 1 million de tonnes par an au marché du ciment camerounais.
Ces chiffres ont été présentés par le ministre camerounais de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique, Emmanuel Bondé, Dans une interview qu’il a accordée au Quotidien de l’Economie le 10 mars 2014. Il a par ailleurs présenté l’état de la demande nationale au vu des nombreux chantiers attendus dans la mise en uvre du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce).
« Dans le cadre de la mise en uvre des grands projets structurants prévus par le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce), à savoir les projets routiers, les logements sociaux, etc. la demande de ciment sur le marché camerounais va s’accroître. Nous estimons en 2014, cette demande à 2,8 millions de tonnes. Celle-ci pourrait atteindre 8 millions de tonnes en 2020 », a précisé le ministre.
Dès juin 2014, le Cameroun disposera de trois producteurs de cimentafricatime.com )/n
Après la suspension des travaux sur le site de la base Elf, le gouvernement s’est engagé à trouver un nouvel emplacement
Dangoté déterminé à construire une cimenterie à Douala
Selon les accords signés entre le Cameroun et l’homme d’affaire nigérian Alhaji Aliko Dangote en vue de la construction d’une cimenterie à Douala, c’était le site de la base Elf qui avait été retenu pour accueillir l’infrastructure. Seulement l’Assemblée traditionnelle du peuple Sawa « le ngondo » y a opposé un véto en raison des rites traditionnels qui s’y déroulent chaque année, chose que le gouvernement camerounais a reconnu. Depuis lors, des rumeurs courent sur la possibilité de l’annulation de ce projet par la partie nigériane. Des informations ravivées par les initiatives déjà prises, on parle notamment de la fin des travaux d’étude du sol qui a abouti à la commande du matériel devant servir au montage de l’usine. Cependant, des tractations entre les 2 parties ont permis dans un 1er temps de réaffirmer la poursuite du projet mais surtout de délocaliser la cimenterie, c’est ainsi qu’on a pu observer un ballet incessant d’audiences entre Abuja et Yaoundé au cours desquels le Premier ministre camerounais a entretenu les envoyés spéciaux nigérians. Les émissaires de Dangoté ont séjourné au Cameroun. Joints au téléphone, ils confirment la poursuite du projet de construction de l’usine mais restent sceptiques sur le lieu où celle-ci sera définitivement installée « nous aurions aimé rester à la base Elf car les études du sol nous ont été favorables et le matériel a été commandé sur cette base, néanmoins compte tenu de la position des autorités camerounaises nous attendons qu’un nouvel emplacement nous soit indiqué comme promis, et nous restons confiants. Tout compte fait en ce qui nous concerne, l’usine sera construite» a dit sous anonymat un membre de la délégation. Il faut dire que depuis la signature de la convention, des équipes d’experts et techniciens ont pris leurs quartiers à Douala pour matérialiser ce projet, d’ailleurs ces derniers ne cachent pas la volonté d’investir dans d’autres secteurs.
Un investissement colossal
Comme nous l’annoncions déjà, le Cameroun avait signé 2 documents avec le groupe nigérian en septembre dernier. La 1ère convention signée avec le port autonome de Douala envisage d’installer l’usine sur l’espace portuaire. La 2nde engage les deux parties pour la construction de cette infrastructure «c’est un projet qui va naturellement contribuer à augmenter l’offre de ciment sur le marché camerounais, qui aujourd’hui s’avère insuffisante pour satisfaire la forte demande exprimée, bien entendu il est aussi question d’infléchir les prix de ce produit» d’après le ministre de l’industrie. Selon les révélations faites par le Pca de l’entreprise Dangote il est question d’implanter et d’exploiter à Douala une cimenterie d’une capacité d’un million de tonnes par an, favorisant ainsi la valorisation de la matière locale, la création des emplois et l’accroissement de la valeur ajoutée nationale. De façon spécifique, cette société vise la production de ciment composé de 60% de clinker, 35% de cendre volcanique ou de pouzzolane achetées localement et 5 % de gypse. Le coût global de l’investissement est de 115 millions de dollars, pour une création d’environ 200 emplois. Ce financement est totalement bouclé par le groupe Dangote et le projet est rentable dès la seconde année de production. Au terme de ce projet, le Cameroun devrait pouvoir non seulement «s’auto suffire» en ciment mais aussi exporter dans la sous-région.
Les travaux ont été suspendus à la base Elf, le gouvernement est déterminé à trouver un nouvel emplacementJournalducameroun.com)/n