Cameroun: Cabral Libii menace de boycotter les élections de 2020

Le président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) demande à Elecam de reporter le délai de dépôt de dossiers de candidatures faute de quoi, le Pcrn se verra dans l’obligation de ne pas prendre part aux léglistatives et municipales.

15 jours. C’est le délai supplémentaire que Cabral Libii demande à Elections Cameroun (Elecam) pour permettre  « aux candidats de compléter leurs dossiers ».  Un préalable impératif pour que le Parti camerounais pour la réconciliation (Pcrn) participe aux élections du 09 février 2020.
L’annonce faite par le président du Pcrn ce 28 novembre 2019, vise à dénoncer le  » processus de fraude pré-électorale, visant tout simplement à faire éliminer des candidats de l’opposition ».
Dans sa déclaration, Cabral Libii a relaté les difficultés rencontrées par les membres de son parti dans la constitution de leur dossier. Notamment le refus de signer les pièces du dossier de candidature par les élus municipaux (Extraits de naissance, certificat de domicile, cautions), en majorité membres du parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc).
Celui qui a occupé la troisième place lors de l’élection présidentielle de 2018, va d’ailleurs énumérer quelques faits « c’était le cas dans l’arrondissement de Yaoundé IV là où le sous-préfet a refusé de signer les attestations de domicile aux candidats du Pcrn pièce essentiel du dossier. C’était aussi le cas dans le septentrion qui compte 3 grandes régions. Nos candidats ont été privés de la compétition par le refus des maires de signer les extraits de naissance, certains ont fermé les bureaux pendant 2 semaines. Les sous-préfets ont refusé de signer les attestations de domicile. Les services des impôts ont taxé les  certificats de non-imposition pourtant gratuits  etc. »
Selon lui, l’absence prolongée des maires a réduit de quatre jours le délai de 15 jours prévu pour la préparation et le dépôt des dossiers de candidatures.
Des « irrégularités » que Cabral Libii indique avoir signalé à Elecam. Sauf que ses interpellations sont restées lettres mortes. D’où sa déclaration publique pour décrier les manœuvres qu’il qualifie de frauduleuses et la menace de se retirer des locales de 2020. Lundi, Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), a  annoncé le boycott des élections législatives et municipales par son parti.

Stade d’Olembé: le délai de livraison à nouveau prolongé

Dans un communiqué de presse, la direction générale du groupe indique qu’ils vont respecter le délai de livraison du chantier à savoir fin décembre 2019.

Encore une nouvelle date annoncée pour la livraison du stade d’Olembé. Le groupe Piccini en charge de la réalisation du chantier, dans un communiqué, assure que les travaux seront achevés en fin décembre 2019 comme stipulé dans les contrats.

De mars 2019, on est passé à juillet. A présent l’entreprise annonce le respect scrupuleux du nouveau délai, fin décembre 2019.

La note datée du 21 mai revient également sur des informations faisant mention de «l’abandon du chantier» et le «départ du Cameroun» du groupe Piccini. Toutes choses que l’entreprise qualifie de campagne de désinformation. «La direction générale du Gruppo Piccini tient à porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale, que les termes du contrat qui le lie à l’Etat du Cameroun n’ont pas changé. Ce contrat précise que tous les ouvrages de cette importante infrastructure doivent être livrés en fin décembre 2019».

Dans le communiqué, la société reconnait toutefois des «difficultés conjoncturelles» qui entachent la conduite de ce projet. Difficultés, peut-on lire, qui trouveront solutions grâce aux efforts conjugués de l’Etat du Cameroun, de l’Italie et l’entreprise.

Plusieurs grèves ont été observées par les ouvriers travaillant sur le chantier d’Olembé. Le dernier en date, celui d’avril 2019. Des ouvriers réclamaient des arriérés de salaire. Une situation que l’entreprise avait alors mise sur le compte du retard observé dans le remboursement par l’Etat des dépenses engagées par l’entreprise, pour le transport des matériaux préfabriqués en provenance d’Italie.

Retards qui selon l’entreprise auraient été à l’origine du non-respect du délai de livraison du stade de 60.000 places fixé initialement au 31 mars 2019. Des employés de la société émettaient également un doute quant à la tenue du  pari en juillet 2019 (nouvelle date butoir). Une crainte qui vient d’être confirmée avec le communiqué de presse du 21 mai. La nouvelle date annoncée étant fin décembre 2019.

Lions Indomptables du Cameroun: toujours en quête d’un sélectionneur

Le délai imparti pour le choix d’un entraineur pour l’équipe nationale est dépassé. Pourtant dans les faits personnen’est encore retenu

Le délai prescrit par le gouvernement à la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) de procéder à la nomination d’un entraineur-sélectionneur à la tête de l’équipe nationale, les Lions indomptables est largement dépassé à cause de la controverse autour du choix de nouveau technicien, a-t-on constaté.

Le chronogramme prescrit par le ministère des Sports et de l’Education physique (MINSEP) en octobre 2015 donnait jusqu’à mi-janvier 2016 à la FECAFOOT pour trouver un sélectionneur à la sélection fanion du Cameroun.

Après l’appel à candidatures en décembre 2015 où plus de 200 dossiers auraient été enregistrés, puis, la publication quelques jours après d’une short-list de 5 techniciens, les choses n’ont pas véritablement évolué, bien que le comité mis sur pied par la FECAFOOT chargé de piloter ce dossier ait auditionné les finalistes.

Il s’agit des Français Alain Giresse, Claude Leroy et Hervé Renard, le Serbe Milosovic et le seul entraineur Camerounais en lice, Marius Omog.

Selon des sources proches du dossier, le choix aurait été porté sur Alain Giresse, bien que l’ancien milieu de terrain international français soit encore sous contrat avec la sélection malienne jusqu’à novembre 2017.

Malgré le « démenti » de ce dernier invoquant « une rumeur » ainsi que et les « précisions » de la fédération malienne de football rappelant que son contrat court jusqu’en 2017, on reconnaît bel et bien à la FECAFOOT qu’un « accord de principe a été trouvé entre le Cameroun et Alain Giresse ».

Selon toute vraisemblance, l’ébruitement « plus tôt » des contacts avec le Cameroun aurait fait reculer le technicien français, qui exigerait par ailleurs l’augmentation de salaire avant de parapher son contrat.

Pourtant, d’après « l’accord de principe », ce dernier devrait être engagé avec au moins un collaborateur de son choix, tandis que le Cameroun Marius Omog était pressenti pour assumer les fonctions d’adjoint.

C’est dans ce contexte qu’on annonce l’arrivée ce mardi au Cameroun, du manager de Claude Leroy, cet ancien entraineur-sélectionneur du Cameroun dont le nom figurerait en seconde position après Alain Giresse.

Une situation « complexe » à laquelle la FECAFOOT se dit prête à y apporter une solution « puisque de toutes façons, nous savons que dans les tous prochains jours, les Lions indomptables auront un entraineur », rassure-t-on.

La Fecafoot recherche un entraineur pour la sélection camerounaise de football
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