Dans les entrailles du reptile abattu mardi, se trouvait une liste contenant les noms de sept employés dudit service, indique-t-on à la radio nationale ce jeudi 03 septembre 2015
Un serpent-boa a été abattu mardi, 01er septembre 2015, dans les bureaux du cadastre dans le département de la Mezam à Bamenda. La bête longue d’1 mètre 50, logeait depuis quatre mois dans les locaux du service du Cadastre de la Mezam. La chasse à l’animal a été pilotée par le chef du service Kah Charles qui, dès lundi, avait dit soupçonner la présence d’un serpent dans son bureau.
Après une nuit d’incantation le serpent a été capturé puis disséqué, relate-t-on à la radio nationale. Il a été découvert dans les entrailles du reptile un sachet noir contenant une poudre blanche et une liste de noms de sept employés du service supposés mourir. Un détail qui a suscité la panique des employés du service. Parmi les noms figurant sur la liste se trouve celui de la secrétaire du délégué départemental du domaine, celui du chef de service Kah Charles, et de Mba Georges un employé décédé et enterré la semaine dernière.
Le gouverneur de la région du Nord-ouest, Adolphe Lélé Lafrique, et l’officier divisionnaire de la Mezam, Félix Nguele Nguele, ont fait une descente sur le terrain pour s’enquérir de la situation.
Le Délégué régional du ministère de l’Eau et de l’Energie pour le Littoral Paul Tchapmi l’a révélé à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau
Comment comprendre le déficit en eau potable que vit la ville de Douala?
Douala comprend plusieurs zones, vous avez la zone périurbaine qui n’est pas couverte, c’est-à-dire les nouveaux quartiers tels que Douala ve ou d’autres zones périphériques qui ne bénéficient pas encore du réseau d’adduction d’eau potable. Par contre dans l’ancienne zone à savoir le réseau existant, le taux de couverture est au-delà de 80%, on aurait pu atteindre les 100% car dans plusieurs quartiers de l’ancien Douala il n’y avait pas d’immeubles, la construction de ceux-ci a accru le taux de consommation pendant que le volume ne fourniture est resté inchangé. En clair on peut dire qu’il y a une faible couverture dans ces cas-là où le réseau devrait aussi accueillir de nouvelles infrastructures. Maintenant dans la zone périurbaine, il n’y a pas encore de réseau de la Camerounaise des Eaux (CDE). Ces autres zones connaîtront une extension dans les mois à venir.
En termes de superficie que représente cette zone non encore couverte?
On peut dire que la zone périurbaine est légèrement supérieure à la moitié de l’ancienne ville de Douala, tous les nouveaux quartiers ne sont pas couverts, cela correspond à environ 20% de la superficie actuelle de l’ancienne ville.
Quelles sont les solutions envisagées pour pallier ce déficit?
Nous envisageons étendre la capacité de production actuelle en eau potable à hauteur de 20% pour satisfaire la demande, à ce jour nous fournissons 80 000m3/jour aux populations de Douala or la demande avoisine les 120 000m3/jour. Pour le moment l’Etat a mis en place conjointement avec la Camwater -l’entreprise chargée de la production d’eau potable – un programme qui consiste à accroître la capacité de production d’eau de Ayatto (l’usine de production d’eau potable qui approvisionne la ville de Douala ndlr)- à 20 000m3/ jour. Dans les zones périurbaines il existe un programme des pouvoirs publics, de construction des forages équipés de pompes à motricité en plus des forages privées qui existent déjà.
Les forages sont-ils fiables?
Les forages produisent de l’eau sécurisée pour la simple raison qu’ils sont faits avec une technologie appropriée qui les protège contre toutes agressions externes. J’avoue également que certains privés ne respectent les mesures exigées pour l’entretien de cet outil et pour cela nous les accompagnons mais, malheureusement nous ne pouvons pas être partout et tous ne viennent pas toujours vers nous. L’autre danger est que beaucoup confondent les forages et les puits, ce qui accroît le risque de consommation des eaux polluées. C’est pourquoi nous invitons les uns et les autres à plus de vigilance.
Paul Tchapmi, le délégué régional du ministère de l’Eau et de l’Energie pour le LittoralJournalducameroun.com)/n
La communauté urbaine de Bafoussam vient d’organiser un forum sur l’urbanisation de la ville en présence des élites de la Mifi et les personnalités ressources en la matière
Forum sur l’urbanisation
L’objectif de ce forum était de débattre et de réfléchir sur la ville de Bafoussam à l’horizon 2035 à travers les problèmes économiques et sociaux que pose l’urbanisation de la ville. L’idée étant qu’une projection à long terme aboutisse à des propositions et solutions réalistes et réalisables. Ces idées devront enrichir le plan d’urbanisme en chantier de telle sorte que les citadins de la ville de Bafoussam se sentent concernés le développement de leur ville et s’en approprient. Les échanges ont porté sur la vision, le plan de développement et projets annoncés, les blocages et difficultés, des propositions et solutions et les moyens attendus. Pour atteindre cet objectif, chaque habitant de la ville devrait apporter sa pierre pour la construction de Bafoussam. Afin d’accompagner et appuyer cette évolution, la contribution de toutes les bonnes volontés est indispensable. L’organisation de ce forum d’échange, de concertation et de proposition participe de cette démarche. Les principes étant de comprendre la vision pour le développement de la ville de Bafoussam, de connaître les projets et les moyens que les pouvoirs publics ont prévus, puis créer une dynamique en faveur du développement de cette capitale régionale de l’Ouest.
Bafoussam en bref
Comptant parmi les villes les plus grandes du Cameroun, Bafoussam concentre divers intérêts. Elle a à sa tête un délégué du gouvernement. M. Emmanuel Nzeté y a été nommé en 2009. Depuis sa prise de fonction à la communauté urbaine de Bafoussam, il d’assainir la ville. En organisant ce forum M. Nzété voudrait ainsi imprimer son passage dans ladite ville, dont il a dressé l’état des lieux. Au cours des trois dernières décennies (60, 70, et 80) celle qui portait fièrement son titre de capitale de l’Ouest a aujourd’hui les infrastructures routières dégradées et délabrées, une voirie urbaine insuffisante. Son urbanisation est anarchique, l’insécurité grandissante est aggravée par l’absence de l’éclairage publique. L’occupation désordonnée des chaussées et des voies publiques, l’insuffisance d’investissement d’envergure, l’insuffisance d’établissements hôteliers et de qualité sont autant de problèmes auxquels il va falloir trouver des solutions. L’élévation de Bafoussam en communauté urbaine a été vue par la plupart des populations et des élites comme une opportunité pour transformer cette cité et en faire une ville moderne attractive et véritablement sécurisée pour le bonheur de tous ceux qui y habitent, travaillent ou séjournent temporairement.
Un aperçu de la ville de Banfoussam dans la région de l’Ouestdjoum.e-monsite.com)/n
Toute personne aperçue en train de mendier pourrait être bientôt interpelée par les forces de l’ordre et de police
Des interpellations envisagées
Selon un communiqué lu ce mardi sur les ondes de la radio nationale, Gilbert Tsimi Evouna le Délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé, la capitale camerounaise, a fait savoir à «Messieurs les mendiants» qu’à partir de cette date, les équipes de la communauté urbaine procèderont à des interpellations de toute personne pris en flagrant délit de mendicité. Le Délégué indique s’appuyer sur un arrêté de la communauté urbaine signé le 17 juin 2003. Le texte interdisait les pratiques de la mendicité et du petit commerce dans les carrefours de la ville de Yaoundé. Une autre raison évoquée par le délégué du gouvernement est selon lui le fait que ces mendiants sont complices de certaines agressions faites sur des personnes. De nombreux mendiants affirment n’avoir pas été informés de cette mesure. Là où je suis là je n’ai rien et je n’ai pas le travail, j’ai une femme avec trois enfants et je ne sais pas comment je vais faire si on m’interdit de venir ici à la poste et que on ne me donne pas à moi et à ma famille de quoi manger, a indiqué un mendiant qui a dit s’appeler Souaïbou. Comme beaucoup d’autres dans sa situation, il affirme que la mendicité est une activité intermédiaire. Dès que j’aurai eu assez d’argent, je vais quitter la route pour faire le commerce affirme-t-il, ajoutant qu’il n’a jamais eu connaissance des services d’aide aux personnes handicapées.
Un phénomène croissant
La mendicité a pris de l’ampleur dans la ville de Yaoundé comme dans toutes les grandes villes du pays. Elle semble être pour une certaine couche de la population un mode de vie. Parfois dans les rues on voit passer une femme aveugle, un enfant sur le dos et deux autres assurant la mendicité auprès des passants. Tout un symbole. Les autorités semblent insouciantes de ce problème. Au ministère des affaires sociales, on se refuse à commenter la décision prise par le Délégué du gouvernement. On estime à près de 15 000 personnes, la part de la population mendiante dans la ville de Yaoundé. Le marché semble pourtant porteur. Aucune taxe à payer. Il n’a que des recettes. Je reçois parfois 500 ou 1000 francs, cela dépend des jours, nous indique Souaïbou. Il y a quelques années on a vu arriver des mendiants de race blanche avec une méthode plus agressive. De jeunes enfants poursuivaient parfois des personnes sur près de 500 mètres, sous le contrôle des parents présentant des signes de bonne santé pourtant. Ces enfants mendiants d’un style spécial faisaient aussi preuve de discipline. Polis, mais fermes. Difficile de les embarquer toute la famille fera bloc. Une incompréhension demeure pourtant sur les raisons de la mendicité pour ces personnes.
Des mesures fortes s’imposent
Pour les observateurs, cette nouvelle tentative du Délégué Tsimi Evouna risque de se heurter à un mur. Dans un quartier comme la Briqueterie, les mendiants se mêlant aisément aux autres personnes qui ne semblent pas voir en eux un risque potentiel d’agression ou d’insalubrité. Cette démarche de la communauté n’est pas la première. En 2007, Gilbert Tsimi Evouna avait invité les automobilistes et autres usagers de la route à ne plus encourager la mendicité. Il leur conseillait de ne pas donner suite aux demandes des mendiants. La mesure avait été diversement appréciée. Pour certaines religions comme l’islam, venir en aide aux plus pauvres est une prescription divine. Mais d’un autre côté, le groupe constitué de mendiants présente aussi de nombreux revers. Certaines personnes y ont trouvé une façon astucieuse de gagner sans effort un peu d’argent. La mesure sera difficile à appliquer. Aucune indication n’a été donnée sur la suite de la procédure après leur interpellation. Mais les observateurs affirment que sans une mesure coercitive effective, ou alors le renforcement de l’intervention de l’Etat ou des organisations de charités, il sera difficile de mettre fin à la pratique de mendicité dans les grandes villes du Cameroun.
Le marché central de Yaoundéwww.souvenirducameroun.com)/n